La vie sociale chez les vertébrés Table des mati`eres
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<strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>sociale</strong> <strong>chez</strong> <strong>les</strong> vertébrés<br />
<strong>des</strong> photos, voire <strong>des</strong> films. Là encore, il faut en faire ressortir <strong>les</strong> caractéristiques : monogamie<br />
en général, importance de la communication etc.<br />
Le stade colonial est caractérisé par le fait que <strong>les</strong> comportements individuels de soin aux<br />
jeunes sont faits sur un site d’élevage commun. Attention, cela correspond à la définition large<br />
(anglo-saxonne) du terme de colonie. En effet la définition française est plus restrictive et suppose<br />
un lien physique entre <strong>les</strong> individus. Seuls certains Cnidaires satisfont alors la définition.<br />
1.4 <strong>La</strong> coopération pour <strong>les</strong> soins aux jeunes : le stade communal<br />
Un exemple de société de Primates peut être parlant. On pensera par exemple au comportement<br />
de toilettage <strong>chez</strong> <strong>les</strong> Singes verts, Cercopithecus aethiops, qui peut se faire entre adultes<br />
mais aussi envers <strong>les</strong> jeunes, qu’ils soient apparentés ou pas [Aron et Passera, p. 251]. Les caractéristiques<br />
de ces sociétés sont <strong>les</strong> soins mutuels mais aussi l’importance de la communication<br />
(cris) et la hiérarchisation <strong>sociale</strong>, souvent en rapport avec le comportement reproductif. Cependant<br />
toutes <strong>les</strong> sociétés de primates ne sont pas hiérarchisées et <strong>les</strong> comportements reproductifs<br />
sont divers [Aron et Passera, p. 232].<br />
Le stade communal est défini par cette coopération pour <strong>les</strong> soins aux jeunes.<br />
Conclusion du 1 Les définitions de chaque stade de socialité sont à trouver dans le Aron et<br />
Passera p. 55-57. On pourra au fur et à mesure construire le tableau de la Figure 1.<br />
Transition Le fonctionnement de chacune de ces sociétés a été approfondi et semble assez<br />
particulier. Quel<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> caractéristiques <strong>des</strong> sociétés de vertébrés <br />
2 Éthologie de la socialité : la “<strong>vie</strong> <strong>sociale</strong>”<br />
L’objectif est de travailler à nouveau avec <strong>les</strong> mêmes exemp<strong>les</strong> et de classer leurs caractéristiques.<br />
Cela permet, pour vous, de ne pas avoir à chercher d’autres informations et<br />
pour <strong>les</strong> “élèves/jury” surtout, de ne pas avoir à appréhender de nouveaux éléments et de risquer<br />
d’être vite perdu. Cette partie n’apporte donc pas de nouvel<strong>les</strong> informations mais insiste<br />
sur <strong>les</strong> points principaux dégagés dans le 1. Les informations sont page 175 et suivantes du Aron<br />
et Passera.<br />
2.1 L’importance et la diversité <strong>des</strong> mo<strong>des</strong> de communication<br />
Dans tous <strong>les</strong> cas la communication intraspécifique a un rôle important. Pour illustrer cela<br />
on peut penser au bruit assourdissant que font <strong>les</strong> colonies d’oiseaux ou de singes : tous ces cris<br />
sont associés à la <strong>vie</strong> en groupe (d’où l’intérêt d’un film, avec du son, dans le 1.3).<br />
Mais tous <strong>les</strong> mo<strong>des</strong> de communication ne sont pas sonores. L’exemple <strong>des</strong> bancs de poissons<br />
dont la cohésion est maintenue par <strong>les</strong> signaux de pression (déplacement d’eau, sensation <strong>des</strong><br />
congénères à proximité), <strong>des</strong> signaux visuels (Figure 2) ainsi que probablement par <strong>des</strong> signaux<br />
chimiques illustre cela.<br />
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