Dites NON aux violences sexuelles - Rutgers WPF
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Une fois de plus : n’ayez des relations <strong>sexuelles</strong> que<br />
lorsque vous le voulez vraiment. En outre, il existe<br />
différentes formes de sexualité. Par exemple le baiser, les<br />
caresses, se toucher lorsque l’on est nu et les relations<br />
<strong>sexuelles</strong>. Et bien plus encore… Lorsque vous embrassez<br />
quelqu’un, cela ne veut pas dire que vous devez avoir une<br />
relation sexuelle. C’est à vous de fixer les limites.<br />
Quelques mythes répandues sur les <strong>violences</strong><br />
<strong>sexuelles</strong><br />
Il ne faut pas croire <strong>aux</strong> mythes qui circulent sur le viol. Ce<br />
sont des croyances fausses et stéréotypées sur le viol, les<br />
auteurs de viols et leurs victimes.<br />
Ces mythes sont f<strong>aux</strong>. En voici quelques exemples :<br />
• Mythe : Lorsqu’une fille dit non, elle veut en fait dire<br />
oui.<br />
Réalité : Lorsqu’une fille dit non, elle veut vraiment<br />
dire non. Sans son consentement, c’est une agression<br />
sexuelle. Tout le monde a le droit de contrôler son<br />
propre corps.<br />
• Mythe : Ce ne sont que les « mauvaises » femmes qui<br />
se font agresser.<br />
Réalité : Pour se protéger, les gens préfèrent penser<br />
que les mauvaises choses n’arrivent qu’<strong>aux</strong> mauvaises<br />
personnes. C’est ce que l’on appelle « faire des<br />
reproches à la victime ». Ces gens pensent que<br />
lorsque vous sortez tard le soir, que vous vous habillez<br />
de manière inappropriée ou que vous buvez trop<br />
d’alcool, c’est votre faute si vous vous faites agresser.<br />
Cependant, sans consentement, « non » veut dire «<br />
non », quelle que soit la situation.<br />
• Mythe : Les agressions <strong>sexuelles</strong> ont généralement lieu<br />
entre des personnes qui ne se connaissent pas.<br />
Réalité : La plupart des victimes sont agressées par<br />
des personnes qu’elles connaissent.<br />
• Mythe : Les femmes « cherchent » à se faire agresser<br />
par leur façon de s’habiller ou de se comporter.<br />
Réalité : Personne ne cherche à se faire agresser. Des<br />
jeunes et des moins jeunes, des hommes et des<br />
femmes, se font sans cesse agresser dans toutes<br />
sortes de lieux et à tout moment. L’idée selon laquelle<br />
la victime provoque l’agression en se trouvant « au<br />
mauvais endroit, au mauvais moment » part du<br />
principe que cette personne n’a pas le droit d’être<br />
libre. D’après ce mythe, la faute revient à la victime et<br />
non à l’auteur.<br />
• Mythe : Si une personne ne se défend pas, c’est qu’elle<br />
veut être violée.<br />
Réalité : Le viol est une menace pour notre vie. Tout ce<br />
qu’une victime fait pour survivre à une telle agression<br />
est une réaction appropriée à ce moment là, même si<br />
elle ne réagit pas.<br />
• Lorsqu’un home est excité sexuellement et qu’il n’a pas<br />
une relation sexuelle, c’est mauvais pour sa santé. Ou :<br />
Lorsqu’un homme n’a pas de relation sexuelle, son<br />
sperme disparaît.<br />
Réalité : Lorsqu’un home ne peut pas avoir de<br />
relations <strong>sexuelles</strong>, c’est son problème, pas celui de<br />
quelqu’un d’autre. Ne pas avoir de relations <strong>sexuelles</strong><br />
n’a pas de conséquences sur la santé. Et le sperme ne<br />
disparaît pas.<br />
• Mythe : On peut reconnaître l’auteur d’une agression<br />
sexuelle à son regard.<br />
Réalité : On ne peut pas identifier physiquement les<br />
auteurs d’agressions <strong>sexuelles</strong>. Ils peuvent avoir l’air<br />
gentil, normal et non menaçant. De nombreux auteurs<br />
d’agressions <strong>sexuelles</strong> sont jeunes, mariés et ont des<br />
enfants.<br />
• Mythe : Les femmes mentent lorsqu’elles disent qu’elles<br />
ont été violées.<br />
Réalité : Cela arrive dans de très rares cas. En général,<br />
les femmes qui déclarent avoir été victimes<br />
d’agressions <strong>sexuelles</strong> disent la vérité.<br />
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