Mobilité domicile-travail : vers de nouvelles pratiques - CCI Côte-d'Or

N° 16 Janvier Février 2009 – 3
L’interview
PAT R I C K MAT H I A U T
R 28331 - 0016 - F : 3,00 €
00160
3 782833 103000
DOSSIER
toujours laisser
le dernier chiffre à 0
(arbitraire)
Mobilité domicile-travail :
vers de nouvelles pratiques
0300 = prix
dernier chiffre = clef
UN INDUSTRIEL
EN CAMPAGNE
Le sens de l’action

François, entrepreneur
Léonard, chercheur
Aujourd’hui encore,
entrepreneurs et chercheurs
gagnent à se fréquenter.
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Dossier / MoBILItÉ DoMICILE-trAVAIL
lire pages 9-13
Sommaire /
L’interview / PATRICK MATHIAUT
Un industriel en campagne 4
Tableau de bord /
Indicateurs de performances 7
DOSSIER / Mobilité domicile-travail
VErS DE NoUVELLES PrAtIQUES 9-13
vers de nouvelles pratiques
Le développement durable, les finances, la
densité urbaine, le stress… nombreuses
sont les raisons qui invitent aujourd’hui les
entreprises, mais aussi les salariés et les
collectivités publiques à penser autrement les
déplacements domicile-travail.
Édito
Pour 2009, garder le cap !
Malgré la crise qui déstabilise notre économie,
même si son ampleur et ses conséquences sont
difficiles à mesurer, il faut garder le cap ! C’est tout
le projet de vos deux CCI de Côte-d’Or pour 2009.
Plus que jamais, notre action économique sera
renforcée, à la ville comme sur les territoires, pour
une meilleure proximité. Pour le Groupe ESC Dijon
Bourgogne dont les effectifs sont en croissance,
il faudra bien envisager un nouveau campus.
Nous avons voulu avec vous deux équipements
structurants : l’Aéroport Dijon Bourgogne et
le SAS Pagny Terminal. Pour le premier, ce sera
le grand retour des liaisons régulières, pour le
second le franchissement d’une nouvelle étape
avec l’arrivée des conteneurs et l’utilisation du
fer pour conforter cette plate-forme trimodale.
Enfin, la CCI de Côte-d’Or verra le jour, dans
une dimension plus compatible avec les enjeux
économiques d’aujourd’hui. Garder le cap avec
confiance et détermination, ensemble !
Benoît de Charette
Président de la CCI Beaune
Patrick Laforêt
Président de la CCI Dijon
Made in Côte-dOr /
Entreprendre en Côte-d’Or /
INDUStrIE / R’MEs pour booster la sous-traitance 17-18
BÂtIMENt / visa Ingénierie, des projets « clés en main » 19
L’actualité des CCI de Côte-d’Or /
Le cahier détachable
Chambre de Commerce et d’Industrie de Dijon : 2 avenue de Marbotte – 21000 Dijon –
Tél. 03 80 65 91 00 – Fax 03 80 65 37 09 – entreprissimo.lemag@dijon.cci.fr – Directeur
de la publication : Patrick Laforêt – Direction éditoriale : Philippe Rouiller, CCI Dijon,
Stéphane Lang, CCI Beaune et Esprit Public – Rédacteur en chef : Christian Colombet –
Ont collaboré à ce numéro : Bélinda Belin, Déborah Moussu, Emmanuelle Bissieux,
Aleth Saint Eve – Photos : Jean-Marc Schwartz – Publicité : Contact’S – 06 82 58 61 67
et 03 80 55 05 68 – Mise en page : Esprit Public – Impression : IPPAC – Maquette :
Agence UBM, Dijon. – Abonnement : un an (6 numéros) 15 TTC (27 pour deux
ans). Chèque à l’ordre de la CCI Dijon.
est publié 6 fois par an – Tirage 19 000 ex. Dépôt légal décembre
2008. N° de Commission paritaire 1103AD – ISSN 1951-0756.
15
I-IV
Passion d’entrepreneurs / JEAN-LOUIS VOUAUX
sculpteur(eux) 21
Dans l’air du temps / DÉVELOPPEMENT DURABLE
Grenelle de l’environnement, 23
quelles conséquences pour les entreprises
L’éco des territoires / DÉVELOPPEMENT
Côte-d’Or Tourisme accompagne les professionnels 25-27
Arrêt sur image /
Comme si vous y étiez 34
3
N° 16 Janvier Février 2009

L’interview/
Patrick Mathiaut
Un industriel en campagne
Des six enfants, il est celui qui a repris les rênes de l’entreprise familiale, fondée après guerre
par son père. Une entreprise de m é c a n o-soudure, qui se développe sur de nouveaux m a r c h é s,
après des années difficiles. Aujourd’hui, Mat h i a u t Marcel SA c o m p t e près de 40 salariés et de
belles réalisations, telle cette maquette grandeur n at u r e du TER Bo m b a r d i e r.
Bio-express
Votre père a fondé l’entreprise
en 1946, pour ne la quitter qu’en 2003, à l’âge de 81 ans.
C’est un très long parcours.
Patrick Mathiaut : Dans la famille, depuis le xvii e siècle,
nous sommes forgerons. Lorsque mon père a
repris en 1946 l’atelier de maréchalerie de son beau
père, il s’est axé sur le matériel agricole. C’était un
concepteur né et très vite il a déposé un brevet sur un
système de freinage pour les remorques agricoles. Un
levier que nous fabriquons toujours, selon les mêmes
principes, à raison de 10 à 12 000 par an (contre
100 000 les plus belles années). Mais l’histoire de
l’entreprise, portée par mon père (n d l r : fut membre
de la CCI Dijon) n’a pas toujours été un long fleuve
tranquille. Lorsque le marché du matériel de fenaison
s’est effondré avec l’évolution du machinisme, à la
fin des années 1970, l’entreprise s’est tournée vers
la sous-traitance en mécano-soudure avec deux principaux
clients : Savoye et Nairod. Mais l’effectif est
passé à cette époque de 80 à 40 personnes.
Lorsque vous avez repris le
flambeau, en 2003, comment se portait l’entreprise
P. M. : De 1976 à 2003, j’ai travaillé avec mon père
mais sans pouvoir décisionnaire. En 2001, l’entreprise
avait redressé la barre avec un chiffre d’affaires
record, mais entre 2001 et 2003 le chiffre d’affaire a
de nouveau chuté de 50 %. Le 31 juillet 2003, la société
ne comptait plus que 26 salariés. Ma première
mission a donc été de redorer l’image de l’entreprise
Patrick Mathiaut
1952 : Naissance à Saint-Broing-les-Moines
1973 : Obtention du baccalauréat
1974–1975 : Faculté de Sciences éco
1976 : Rejoint l’entreprise familiale
1997 : Cofondateur de l’association ASUR
2003 : Devient président de la
SA Mathiaut Marcel
Photo : Jean-Marc Schwartz
avec l’aide de mon épouse dont les mailings nous
ont permis de toucher de nouveaux clients : le fabricant
de machines d’emballage automatisé Cermex,
Heliconcept, Bedi et des agences d’évenementiel
essentiellement parisiennes.
Pour quel type de prestations
P. M. : L’entreprise fabrique des bâtis de machines
ainsi que des pièces, de quelques grammes à plusieurs
tonnes, dans le domaine de la logistique, de la
climatisation, de la viticulture… Pour ce qui touche à
l’événementiel, c’est très diversifié. Nous travaillons
toujours pour des agences. Nous venons de réaliser
et de monter la structure métallique du gros paquet
cadeau destiné à la vitrine de l’Atelier Renault sur les
Champs-Élysées, pour les fêtes de Noël (voir photo
p.5). Nous avons travaillé sur de nombreux stands et
aménagements de musée, comme celui du quai Branly.
Enfin, nous sommes très investis dans les maquettes
échelle 1. Après avoir fabriqué en partie la maquette du
drone Neuron de Dassault présenté en 2005 au salon
du Bourget, nous avons réalisé, avec l’agence 3G, la
maquette du TER transilien Bombardier.
Vous avez donc renoué avec
le succès. Comment l’expliquez-vous
P. M. : Nous employons désormais 37 personnes
(jusqu’à 40 avec les intérimaires) et le chiffre d’affaires
(2,5, millions d’euros en 2007) est supérieur
à celui de 2001. Nous avons modernisé l’outil et
repensé les méthodes de travail. J’ai la chance d’avoir
avec moi des gars très bien, toujours prêts à bosser,
même le week-end quand il le faut. Mais c’est une
bagarre de tous les jours. Il faut être extrêmement
réactif et disponible. Je travaille tous les jours de
4 heures du matin à 20 heures, y compris les samedis
et dimanches matin.
Qu’est-ce qui vous motive
P. M. : On considère trop souvent que le premier
rôle de l’entreprise est de faire du profit, alors qu’à
4
Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or

Da ns un c a dre é lé ga nt e t fonct io n-
ne l e n p le in c oe ur d u q ua rt ie r d ’a f-
fa ire s de la T ois on d ’Or à Dijon,
r e c ev e z v os c lie nt s , c olla bo ra -
t e urs , pa rt e na ire s et a s s oc ié s .
S e fo rmer
mon sens elle a d’abord un rôle social. Le
monde rural ne peut pas exister qu’avec
des agriculteurs. Même si le contexte
économique du Pays châtillonnais est
difficile, l’entreprise permet de maintenir
de l’emploi et donc une population. Créer
de l’emploi et contribuer à la survie du
milieu rural est un défi passionnant. Et
savoir que ma fille va reprendre l’entreprise
est très motivant.
Vous êtes né à
Saint-Broing-les-Moines et vous travaillez
à Saint-Broing-les-Moines. N’avez-vous
jamais eu envie de « délocaliser », ne
serait-ce que pour vous rapprocher des
grands axes de communication
P. M. : C’est vrai qu’ici on est un peu au
début de… nulle part, avec seulement
cinq habitants au kilomètre carré. Mais
ce n’est pas un handicap pour l’entreprise,
dont le savoir-faire est reconnu. Au
contraire, nous disposons de 5 300 mètres
carrés d’ateliers, que nous n’aurions pas
en ville, et de cinq hectares constructibles.
La difficulté, c’est le recrutement car
il n’y a pas de travail pour les conjoints,
pas d’école et des services publics à
l’agonie. C’est le problème de toutes les
entreprises en milieu rural. Et c’est vrai
que, dans le Châtillonnais, on n’est pas
gâté ! Mais je ne me vois pas ailleurs.
La forêt est à 100 mètres et j’essaie de
m’échapper tous les jours une heure, en
fin de matinée, pour aller courir avec mes
deux huskys.
La nature, justement,
elle vous passionne. Peut-elle représenter un
potentiel pour le Châtillonnais
P. M. : J’en suis convaincu ! Je fais partie
des partisans d’un parc naturel régional, à
cheval sur la Côte-d’Or et la Haute-Marne,
mais malheureusement le projet a du mal
à avancer. Pourtant, il y aurait de quoi
développer le tourisme, la randonnée… à
condition de se doter d’équipements pour
accueillir, héberger et occuper les visiteurs.
En 2000, l’association que nous avons
créée avec quelques passionnés a organisé
un premier trail : une course à pied
de 63 kilomètres, en milieu naturel (avec
moins de 5 % de bitume et un maximum
de sentiers). Cette année encore, elle a
attiré près de 500 participants venus de 40
départements Notre parcours est réputé
pour sa beauté et son côté sauvage. Et
c’est un très bon vecteur d’image. Mais il y
aurait d’autres choses à faire. L’association
avait équipé l’ancienne voie ferrée, entre
Is-sur-Tille et Châtillon-sur-Seine, de trois
vélorails que nous avions fabriqués, après
avoir défriché 20 kilo mètres de voie. Le
parcours était magnifique, avec une flore
remarquable, des fruitiers à greffer et des
ouvrages d’art, mais faute d’avoir jamais
reçu d’autorisation de RFF ni de soutien
des élus locaux, nous avons arrêté. Dans le
Châtillonnais, nous avons, comme ailleurs,
des atouts. À nous de les développer…
nOs pOInTs FORTs
– 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires
– 37 salariés
– Près de 900000 euros investis depuis 2003
– Une équipe motivée, disponible et réactive
En savOIR pLUs
Mathiaut Marcel SA
21290 Saint-Broing-les-Moines
03 80 93 80 12 – mathiautmarcel.sa@wanadoo.fr
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5 00 m2 d ’e s pa c e s mo du la ble s e t
e n t i è r e m e n t é q u i p é s
( v idé op ro je ct e urs , t a ble a u x int e-
r a ct ifs …) dé dié s à l’a cc ue il de s
g ro upe s de 6 à 11 0 pe rs onne s .
5
N° 16 Janvier Février 2009

Tableau de bord/ indicateurs de performances
200
180
160
140
120
100
80
35000
30000
25000
20000
Démographie des entreprises
Les statistiques ci-dessus ne concernent que les entreprises Surface immatriculées
de locaux autorisés
au registre du commerce et des sociétés. (Sources : CCI Dijon et CCI Beaune)
Évolution boursière /
Les entreprises côte-d’oriennes cotées en bourse
Cours
en , au
2/12/08
Variation
depuis le
1/1/08
Variation
sur un an
Belvedère 29,10 – 77,91 % – 78,15 %
Tonnellerie François Frères 21,75 – 48,51 % – 47,63 %
Bernard Loiseau 5,80 – 19,44 % – 14,71 %
APRR 49,75 – 25,96 % – 34,53 %
SEB 23,28 – 42,83 % – 41,57 %
Essilor 29,92 – 33,10 % – 31,89 %
Sanofi-Aventis 43,24 – 31,44 % – 33,10 %
Thomson 0,81 – 91,88 % – 92,53 %
Vallourec 80,00 – 59,03 % – 60,25 %
Schneider Electric 46,42 – 50,15 % – 50,53 %
Unilever 17,67 – 30,40 % – 26,67 %
Eurogerm 7,22 – 57,06 % – 56,55 %
(Source : Euronext)
2006
2007
2008
Immatriculations d’entreprises au RCS
J F M A M J J A S O N D
3 T 05
3 T 06
Recours au travail temporaire en Côte-d’Or
15000
18 000
17
10000
000
Nombre de contrats conclus
16 5000
15 0000
14 000
Bâtiments agricoles Bâtiments industriels Bâtiments commerciaux Bureaux
13 000
12 000
11 000
2006
2007
10 000
2008
9000
J F M A M J J A S O N D
(Source : DDTEFP de Côte-d’Or)
Chiffre d’Affaires / Évolution dans le commerce de détail
Activités
C.A. cumulé 2008–2007
Dernier mois connu : oct. 2008
Boulangerie – Pâtisserie J + 1,8 %
Coiffure J + 1,0 %
Équipement de la maison J + 2,2 %
Équipement de la personne – 0,5 %
Pharmacie J + 0,2 %
(Sources : CCI Dijon – CCI Beaune – CEGAICO)
Côte-d’Or /
Indicateurs
Superficie : 8 763 km 2
Densité : 59 hab/km 2
(2005)
Population
1990 : 493867 hab
1999 : 506755 hab
2006 : 514000 hab
(Estimation INSEE)
Demandes d’emplois
en fin de mois
(Toutes catégories)
Sept. 2008 : 13192
Variation sur les trois
derniers mois :
Août-Sept. 2008 : + 0,7 %
(Source : DDTEFP)
France /
Indicateurs
PIB 2007 : 1 893 Mds d’
Évolution du PIB :+ 2,0 %
(glissement annuel)
Investissement : + 5,0 %
(glissement annuel)
Prod. industrielle : + 1,4 %
(glissement annuel)
Parités Euro (au 13/11/2008)
Dollar US : 0,80
Livre Sterling : 1,22
Yen (100) : 0,821
(Sources : Enjeux - Les Échos)
Flashs
Dernières
publications
à la CCI Dijon
• Les chiffres clés
du commerce
en Côte-d’Or
Décembre 2008
• Les chiffres clés
de l’industrie
en Côte-d’Or
Décembre 2008
• Les chiffres clés
des services
en Côte-d’Or
Décembre 2008
• Le Val-de-Saône
en chiffres
Février 2009
• Seine-et-Tilles
en chiffres
Février 2009
Ces publications
sont disponibles au
Centre d’Information
Économique de la CCI
Dijon (en consultation
ou en vente) ou
téléchargeables sur
le site de la CCI
(uniquement les
documents gratuits).
www.dijon.cci.fr
Commerce extérieur / Exportations
et importations de la Côte-d’Or
Exportations
(en M FAB)
Importations
(en M CAF)
3 e trimestre 2007 682 501
4 e trimestre 2007 771 494
1 er trimestre 2008 660 530
2 e trimestre 2008 741 561
3 e trimestre 2008 631 548
(Source : Direction régionale des douanes)
7
N° 16 Janvier Février 2009

BOURGOGNE
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C’est l’Yonne
qui coule à Paris
Exclusif :
Le pavillon du
Bhoutan retrouvé
Alésia, Vix,
Fontenay,
Auberive,
Colombey...
De la Gaule
à de Gaulle
EN VENTE EN KIOSQUE

DOSSIER/ MoBILItÉ DoMICILE-trAVAIL
Photo Grand Dijon
vers de nouvelles pratiques
Le développement durable, les finances, la densité urbaine, le stress…
nombreuses sont les raisons qui invitent aujourd’hui les entreprises,
mais aussi les salariés, les collectivités publiques et la CCI à penser
autrement les déplacements domicile-travail.
9
N° 16 Janvier Février 2009

DOSSIER/
MoBILItÉ DoMICILE-trAVAIL
Les salariés de l’aire urbaine de Dijon sont de
plus en plus mobiles. Telle est la conclusion
d’une étude de l’INSEE publiée en novembre
2008 (lire encadré).
Face à cette problématique liée à la mobilité domicile-travail,
la CCI Dijon se positionne comme un interlocuteur
privilégié des entreprises et des collectivités. Lors du dernier
salon Entreprissimo, son président Patrick Laforêt
affirmait ainsi : « Nous nous penchons sur la mobilité
des salariés en assurant la nécessaire complémentarité
des différents modes de transport individuels et collectifs
dans une logique de développement durable. »
Les zones d’activités attendent
une meilleure desserte
Les zones d’activités telles que la ZAE Cap Nord ont
d’importants besoins en matière de transports en commun.
Située au nord-est de Dijon, cette zone d’activités
constitue, en effet, un espace extrêmement dynamique
avec ses 400 entreprises et ses 8 300 salariés. Pourtant,
selon François Rossignol, directeur général de la société
Vernet-Behringer et président de l’association Cap Nord,
« pour rejoindre les Lianes à très fort volume de passagers,
nous ne disposons que d’un bus épisodique qui ne passe
pas aux horaires souhaités. Pour nos salariés, c’est un
vrai problème. » Afin de donner une objectivité à cette
analyse, Cap Nord a sollicité Divia, le réseau de transport
en commun du Grand Dijon. Suite à deux enquêtes
réalisées de septembre à décembre 2007, auprès des
entreprises et salariés de la ZAE, Divia a vu cette analyse
confirmée. 64 % des personnes interrogées ont affirmé
Étude
les salariés Du gr a n D Dijon
De plus en plus m o b i l e s
Dans le Grand Dijon, la mobilité des salariés
augmente. Une étude publiée en novembre 2008
dans « INSEE Bourgogne Dimensions » révèle, en
effet, que 67 % des salariés quittaient leur commune
pour aller travailler alors qu’ils étaient 62 % en 1999.
Cette mobilité s’est particulièrement accrue pour
les salariés du nord-est de l’aire urbaine de Dijon.
« Désormais, seulement 10 % d’entre eux ne quittent
pas leur commune pour aller travailler, soit deux
fois moins qu’en 1999 », précise Jean-Louis Coster,
directeur de la publication « INSEE Bourgogne
Dimensions ». Cette étude pleine d’enseignements
démontre également qu’au sein de l’aire urbaine de
Dijon, les principaux flux de déplacements domiciletravail
se font en direction du Grand Dijon : 5 700
viennent de la zone de Genlis, 3 000 du canton
de Gevrey-Chambertin… et 900 viennent de l’aire
que la desserte actuelle était peu ou pas satisfaisante.
37 % souhaitaient une amélioration de la fréquence et
21 % attendaient une meilleure amplitude de service.
Pour résoudre le problème, Keolis, délégataire du
Grand Dijon en matière de transport en commun, a
proposé la mise en place d’un système de « réservation
convergence » qui donne la possibilité à un passager de
signaler sa présence une demi-heure ou un quart d’heure
avant. Un an après, François Rossignol estime que ce
projet n’a pas avancé : « Il est aujourd’hui télescopé par
celui du tramway sur Dijon que nous avons découvert au
printemps 2008. Divia devait chiffrer ce nouveau système,
mais le devis se fait toujours attendre. Or pour nous ce
projet est vital car il répond aux besoins de nos salariés.
Par ailleurs, à l’heure où nous parlons de développement
durable, il semble logique de tout faire pour réduire les
flux de voiture. »
À l’est de Dijon, le problème est sensiblement le même.
La ZAU de Chevigny-Saint-Sauveur, à forte vocation
industrielle, compte une centaine d’entreprises dont
Amora, les Laboratoires Urgo ou Pomona, mais elle
souffre, en effet, elle aussi, d’une desserte inadaptée.
Une grande partie des 3 000 salariés de cette zone
commence sa journée de travail entre 5 h et 5 h 30, mais
ne peut accéder à cette zone d’activités en transports en
commun puisque le premier bus est à 6 h 30. Là aussi,
initiative a été prise, en l’occurrence par l’industriel
Solvay, de réunir les principaux employeurs de la zone
afin de travailler au plus près avec Divia-Keolis sur les
besoins des salariés en termes de mobilité travail-domicile.
Suite à une enquête réalisée auprès des dirigeants
de Beaune (940 font le déplacement inverse pour
leur travail). À noter encore que les salariés qui
quittent la ville centre pour aller travailler dans une
autre commune de l’agglomération et ceux qui font
le trajet inverse n’ont pas le même profil : 69 %
de ceux qui viennent travailler dans la ville centre
occupent un poste de niveau employé ou profession
intermédiaire ; ceux qui font le trajet inverse sont plus
souvent ouvriers (36 %). Cette étude met également
en perspective le fait que les hommes sont davantage
mobiles que les femmes ou que
l’ampleur des déplacements varie
aussi selon la profession : les
cadres et professions intellectuelles
supérieures sont ainsi davantage
concernés par les grands trajets.
INSEE – 03 80 40 67 67
www.insee.fr
10
Mag a z i n e é c o n o M i q u e d e s ch a M b r e s d e co M M e r c e et d’in d u s t r i e d e cô t e-d’or

Moyen de transport
un n o u v e a u t r a m W ay D’ici 2013
Arrivé à Dijon en 1888, le tramway en est reparti en 1961. Depuis, le réseau de
bus a connu un gigantesque développement. Mais, dans un contexte national
qui vise à favoriser l’accessibilité et la mobilité, le Grand Dijon, à la suite
de nombreuses autres villes de France, a décidé, moyennant environ 400
millions d’euros, de se doter d’un nouveau tramway. « Pour une grande ville
comme la nôtre, ce projet de tramway est essentiel », affirme Didier Martin,
délégué au développement économique du Grand Dijon. Début 2013, les
Dijonnais devraient pouvoir monter à bord de ce nouveau tramway, sur les
deux lignes Gare- Quétigny et Chenôve-Valmy. D’ici là, le « gros » des travaux
devrait avoir eu lieu en 2010 et 2011. Ce projet dijonnais table sur 87000
voyageurs par jour pour ces deux premières lignes,
susceptibles d’en appeler d’autres. Ce tramway va
constituer une forme de révolution pour les transports
urbains dijonnais. Sa mise en service va, en effet,
entraîner une refonte importante du réseau de bus
dont les itinéraires seront forcément modifiés. Les
lieux de correspondance entre les différents modes
de transports vont également changer. Enfin, le futur
tramway dijonnais va nécessairement modifier le
visage même des rues qu’il empruntera.
Grand Dijon – www.grand-dijon.fr
et des salariés des grandes entreprises de Vital’Est, association des industriels et
artisans des ZI de Chevigny-Saint-Sauveur, il a d’abord été confirmé que la desserte
était jugée peu ou pas satisfaisante. « Pour l’instant, seuls de légers aménagements
d’horaires ont été mis en place. Le système de desserte par convergence proposé par
Divia-Keolis, qui permet à tout salarié, sur pré-réservation (par téléphone, sms ou
internet) de disposer d’un moyen de transport, n’a pas encore été mis en œuvre »,
explique Anne-Gaëlle Arbez, animatrice économique de la CCI Dijon. Frédéric
Porte, porte-parole des trente clubs d’entreprises qui composent le RECO (Réseau
Entreprises Côte-d’Or), lui-même président du club Palissy Dijon-Sud, campe sur
les mêmes positions. Cette zone, située au sud de Dijon, n’occupe pas moins de
112 000 m 2 de surface commerciale, mais réalise le plus faible chiffre d’affaires au
mètre carré sur l’agglomération dijonnaise. « Cette zone est en train de s’éteindre.
Or le tramway annoncé à Dijon ne la desservira pas. Nous sommes tout à fait pour ce
projet de tramway puisqu’il s’agit de structurer le développement de l’agglomération
dijonnaise pour les trente prochaines années. Mais nous voulons que le transport en
commun qui assure la liaison domicile-travail de nos salariés, déjà très faible, ne se
dégrade pas plus encore. Nous voulons donc travailler avec Keolis et le Grand Dijon
pour redessiner une offre attractive pour nos salariés », explique Frédéric Porte. Pour
conclure, ces entreprises situées dans les zones périphériques de Dijon goûtent
très peu le fait que leur taxe « transports » soit passée de 1 % à 1,8 % en septembre
2008, et que dans le même temps elles ne soient pas mieux desservies. « Que
notre taxe transport soit augmentée c’est une chose, mais que nos salariés en soient
les premiers bénéficiaires », affirme François Rossignol. « En face de cet effort financier,
nous devons trouver des réponses à nos problèmes », confirme Frédéric Porte.
Sollicités pour répondre aux nombreuses questions soulevées par les entreprises,
Laurent Sénécat, directeur marketing-communication de Divia, nous a répondu :
« Nous réalisons un travail de fond pour qu’un réseau de bus complémentaire au
futur tramway desserve des zones comme Cap Nord. À la demande du Grand
11
N° 16 Janvier Février 2009

DOSSIER/ MoBILItÉ DoMICILE-trAVAIL
Dijon, nous essayons de mettre en place un transport à
la carte. Tout cela est à l’étude, mais la mise en place
concrète n’interviendra qu’au moment du lancement du
tramway en 2013. » De son côté, Didier Martin, délégué
au développement économique du Grand Dijon, nous
a confié : « Avec les grandes entreprises qui ne seront
pas directement reliées au tramway, tout reste à mettre
en place. Le nouveau délégataire qui sera choisi l’année
prochaine aura, entre autres, pour mission de travailler à
la redéfinition d’un réseau qui irrigue les zones d’activités
en articulation avec le tramway. »
La CCI Dijon se mobilise
À ce sujet, le Président de la CCI Dijon ajoute : « Nous
devons également être un partenaire de poids avant,
pendant et après la mise en œuvre du tramway. »
Samuel Cuzin, animateur commerce sur l’agglomération
dijonnaise à la CCI Dijon, précise quels sont les axes
sur lesquels la CCI Dijon travaille tout particulièrement
en matière d’accompagnement aux entreprises :
« Nous organisons des réunions par secteur géographique
notamment pour participer au phasage des travaux, à la
gestion du chantier, et nous mettons également en place
un observatoire qui sera chargé de mesurer les effets
économiques de ce tramway. »
Pour les commerces du centre-ville de Dijon, la
problématique transports ne se pose pas en termes
de mobilité des salariés, mais en termes de mobilité
des clients. L’arrivée du tramway les intéresse, mais
elle les préoccupe tout autant. Commerçant lui-même,
vice-président de la CCI en charge du commerce et du
tramway, membre du conseil d’administration de « Dijon
Je t’aime », association des commerçants du centre-ville,
Daniel Exartier est donc sur tous les fronts : « Nous
sommes tous pour l’implantation de ce tramway à Dijon
parce que nous n’y voyons que des bénéfices en termes
Dispositif
pDe : t r o i s lettres p o u r l’av e n i r
La mobilité des salariés d’une entreprise est de plus en plus
coûteuse et émettrice de gaz à effet de serre. Pour mieux
rationaliser ces déplacements domicile-travail tout en restant
compétitif, il existe une démarche globale intégrée à la stratégie
de l’entreprise : le Plan de déplacement entreprise (PDE). « C’est
une démarche vers l’entreprise citoyenne », affirme Fabienne
Bardin, responsable du PDE à la CCI Grenoble, CCI pilote en la
matière. Dans les faits, chaque PDE correspond aux particularités
de l’entreprise qui le met en place : situation géographique,
présence ou absence d’une desserte en transports en commun,
etc. Cependant, il est important pour l’entreprise de suivre la
méthodologie suivante :
• Réaliser un diagnostic d’accessibilité
du site
• identifier le profil mobilité des salariés
par le biais d’une enquête
• désigner une personne référente
au sein de l’entreprise
• mettre en place un comité de pilotage
• définir un projet PDE (objectifs, moyens
techniques et financiers, résultats
attendus)
• mettre en place le PDE (suivi
et animation par des actions
de communication régulière)
De son côté, Philippe Burtin, conseiller
environnement auprès de la CCI Dijon,
accompagne les entreprises désireuses de
mettre en place un Plan de déplacements
Schéma Loiret Eco n°17
entreprise. « Lorsqu’un PDE est mis en place au sein d’une entreprise,
tout le monde est gagnant. Les salariés parce qu’ils peuvent
bénéficier de transports moins onéreux que le transport individuel.
Les entreprises parce que c’est l’occasion d’offrir un management
différent. Et les collectivités parce qu’elles peuvent ainsi optimiser
leur réseau de transport et réduire les flux et la pollution », dit-il.
Pour aller plus loin dans sa réflexion au sujet de ces PDE, la
CCI Dijon va « communiquer pour sensibiliser les entreprises et
proposer des outils très simples pour qu’elles mènent des études en
interne sur la mobilité de leurs salariés ».
CCI Dijon – Philippe Burtin - 03 80 65 92 87
12
Mag a z i n e é c o n o M i q u e d e s ch a M b r e s d e co M M e r c e et d’in d u s t r i e d e cô t e-d’or

Idée
JF Hillebrand : u n e initiative b e a u n o i s e
Spécialisée dans le transport des vins et spiritueux,
la société beaunoise JF Hillebrand a toujours compté
des salariés venant de Dijon. Afin de permettre à
ces derniers de rejoindre ses locaux sans peine, JF
Hillebrand a commencé par attribuer la fonction de
taxi interne à l’un de ses hommes. « Et puis, début
2008, nous avons fait une étude pour savoir s’il n’était
pas plus pertinent d’externaliser ce service car c’était
devenu trop lourd à gérer », explique Nicole Darcy,
responsable RH chez JF Hillebrand. C’est ainsi que
désormais un taxi-bus de vingt places « ramasse »
les salariés venant de Dijon au train de 7 h 55, puis
ceux qui viennent de Chalon-sur-Saône par le train de
8 h 05. Et, en fin de journée, le même taxi-bus fait le
trajet inverse pour déposer aux trains de 17 h 15 et de
17 h 45 les mêmes salariés. Concrètement, JF Hillebrand
paie la totalité de ce service et ne demande
aucune participation aux 39 salariés qui jouissent
aujourd’hui de ce service. « Le service actuel ne nous
coûte pas plus cher que la formule précédente avec
un chauffeur attitré et l’entretien d’un monospace.
Si nous n’avions pas ce service, beaucoup de nos
salariés auraient cherché du travail ailleurs. On aurait
eu du mal à recruter », explique Nicole Darcy. Cette
nouvelle formule est donc concluante. Le bouche-àoreille
fonctionne et, du côté de Beaune, il se dit que
d’autres entreprises contactent JF Hillebrand pour se
renseigner sur cette vraie bonne idée.
JF Hillebrand – ZI Beaune Vignolles
Rue Gaston Chevrolet – 21 200 Beaune
03 80 24 43 00 – www.jfhillebrand.com
d’esthétique, d’environnement ou de nuisances sonores.
Néanmoins, nous avons un certain nombre de questions
liées au fait que ce tramway va nécessairement redessiner
notre ville. » En d’autres termes, les commerçants du
centre de Dijon veulent des réponses précises à des
questions précises : Où seront implantées les stations
de tramway À quel endroit cela va-t-il créer de nouveaux
flux piétonniers Quel impact ce tramway aura-t-il sur
une rue centrale comme celle de la Liberté Ils espèrent
tout simplement que le Dijon de demain fera une place
à tous les modes de transport : « Nous voulons que tout
le monde puisse entrer dans le centre-ville. Le tramway,
bien sûr, mais aussi un réseau de bus complémentaire, le
vélo et même la voiture puisque nous disposons de 4 000
places sous-terraines. Sans compter le piéton qui doit se
sentir à l’aise pour circuler. Il faut arriver à trouver un compromis.
» En réaction, Laurent Sénécat de Keolis affirme :
« En ce qui concerne le centre-ville, tout est encore à
l’étude. Ce qui se dessine déjà, c’est une convergence de
tous les acteurs, commerçants, élus, piétons, pour dire
qu’une rue comme celle de la Liberté doit être réservée
aux piétons. Quant à la traversée de cette rue du nord au
sud, les arbitrages restent à faire. » De son côté, Didier
Martin tient, une fois encore, à rappeler que le Grand
Dijon s’efforce de n’oublier personne : « Au sujet du vélo,
nous avons rattrapé le retard que Dijon connaissait. Nous
avons complété le réseau des pistes cyclables intra-muros.
Et grâce à un partenariat privé avec Vélodi nous avons
désormais 400 vélos en location. »
La Haute Côte-d’Or veut conserver son arrêt TGV
Sur un territoire comme celui de la Haute Côte-d’Or, les
craintes en termes de mobilité se situent encore à un
autre niveau. Ici, bien sûr, il n’est plus question ni de
dessertes de bus ni de tramway, mais du TGV. Dans le
Montbardois, face au risque de voir disparaître l’arrêt
TGV à Montbard qui place cette localité à 45 minutes
de Dijon et à une heure de Paris, les neuf entreprises
de métallurgie de pointe désormais connues sous le
nom de « Metal’valley » sont ainsi devenues membres
de l’Association des usagers TGV et TER Montbard Paris
(AUTTMP). « De nombreuses personnes empruntent ce
TGV pour venir travailler dans notre bassin d’emplois.
Cet arrêt TGV est vital pour que nos entreprises restent
attractives », explique Paul Chabot, porte-parole de ces
entreprises montbardoises.
Le sujet métro-boulot-dodo n’a pas fini de faire parler
de lui dans les années qui viennent.
en savoir plus
CCI Dijon
Samuel Cuzin – 03 80 65 92 78 – s.cuzin@dijon.cci.fr
Philippe Burtin – 03 80 65 92 87 – p.burtin@dijon.cci.fr
Anne Brazillier – 03 80 26 39 44 – a.brazillier@beaune.cci.fr
13
N° 16 Janvier Février 2009

Des membres du Pôle Femmes CGPME
Commercialisation
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DAO – Informatique technique
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Made in Côte-d’Or/ flashs
Activ Travaux / Simplificateur de travaux
Christophe Gassiès a-t-il inventé l’interface entre le client et les professionnels du bâtiment
En tout cas, il s’investit dans un concept récent et novateur pour (r)assurer le particulier
ou l’industriel de la bonne fin des travaux de rénovation, d’extension ou de réhabilitation de
bâtiments. Il rend à tous un service gagnant : aux artisans, des réalisations de chantiers mais
aussi en amont un véritable atout commercial et promotionnel ; aux clients, des prestations
sérieuses et entièrement gratuites avec présentation d’artisans partenaires référencés par ses
soins, vérification du chantier et audit de satisfaction au final. Pour des réalisations 100 %
réussies. Activ Travaux Grand Beaune (25 rue De Nair 21420 Échevronnes, 06 07 34 42 35) agit
en sud Bourgogne.
Baladoeno / Au gré du vin
Genlis Métal/
L’avenir du zinc
Bonne nouvelle pour le Val de Saône :
l’ouverture en février de Genlis Métal
spécialisé dans le recyclage du zinc
(actuellement une seule unité de ce type
en France). Ce projet d’envergure est porté
par trois entrepreneurs belges convaincus
de l’avenir de l’industrie, Philippe Béguin,
Patrick Grandjean et Laurent Coster. Genlis
Métal représente un investissement de plus
de 2,5 millions d’euros. À noter également
l’innovation au rendez-vous pour cette
implantation qui mettra en œuvre un process
industriel mis au point par des équipes
universitaires en Belgique. Cette implantation
majeure pour le bassin d’emplois a bénéficié de
la mobilisation de l’ensemble des collectivités
locales (financements du Feder, Conseil
régional et Conseil Général, Mairie de Genlis),
de l’accompagnement de A à Z par la Cellule
accueil des porteurs de projets d’implantation
(CAPP 21, 03 80 65 92 92) de la CCI Dijon
en lien avec Bourgogne Développement,
l’ensemble « boosté » par la Cellule de liaison
pour l’accélération des procédures publiques
(CLAPP). A la clé, 23 emplois sur trois ans et
un chiffre d’affaires prévisionnel supérieur à
un million d’euros.
Culture viticole et histoire du terroir,
pédagogie et plaisir autour des vins
bourguignons, c’est tout l’esprit de Baladoeno
(06 35 97 99 82, www.baladoeno.123.fr). Sur
les pas de Patrick Lavié, diplômé en œnologie
de l’institut universitaire de la Vigne et du
Vin de Dijon, on découvre la Bourgogne
authentique du terroir. Cet amoureux des
vignes propose de partager sa passion grâce
à des visites guidées « à travers ceps » des
grands crus de la Côte de Beaune, au fil
d’anecdotes historiques, vinicoles, viticoles
et même géologiques, de curiosités (la « fleur
de vigne »)… Pour les plus urbains, il organise
une visite de Beaune au gré de l’histoire du
vin. À domicile, il donne des cours d’œnologie.
Une façon originale et culturelle de prendre
un apéritif par exemple !
Four Seasons Golf /
Le practice tout temps !
L
e golf pour tous et par tous les temps, c’est le credo de
Christophe Ormancey. Ce professeur de golf qualifié de la
Ligue de Bourgogne, vient de lancer le club Four Seasons Golf
à Dijon (26 rue René Char, Parc de l’Europe, 03 80 23 27 30),
présenté à Entreprissimo. Depuis juin dernier, ce concept
de « club indoor », le premier à Dijon, offre la possibilité de
pratiquer ce sport sur 650 m 2 . Avec cinq postes de practice,
deux simulateurs de golf dernière génération (Simulgolf)
dotés de 60 parcours différents, tous les golfeurs trouveront
à s’entraîner selon leurs envies du moment, et des cours
à leur niveau, tant initiés que confirmés. Et pour les
entreprises, pourquoi pas un séminaire au sein du club avec
découverte du golf au programme
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N° 16 Janvier Février 2009

Entreprendre en Côte-d’Or / flashs
Magister Home/ Réunions clé en main
Organiser une réunion, un séminaire, une formation, en quelques minutes Magister Home
(www.magisterhome.fr) effectue la réservation en ligne. Fondateur de ce concept unique à
Dijon, né d’un réel besoin, Patrice Guilloux s’occupe de tout : réservation de salle, audiovisuel,
restauration, gestion administrative de l’événement (invitations). Fort de son expérience dans les
ressources humaines et le secteur commercial, ce jeune entrepreneur présent à Entreprissimo
l’événement, accompagne le client dans toutes les dimensions de son événement et l’accueille
dans un espace de qualité : 500 m 2 idéalement situés dans le centre d’affaires de la Toison d’Or
(anciens locaux de la CRCI), équipements de haut niveau technologique (tableaux interactifs) et
salles sobres et spacieuses se conjuguent pour un lieu « dédié à la promotion des projets, des
talents et des idées ».
en savoir plus
Magister Home – CRCI Bourgogne Place des Nations Unies – BP 87009 – 21070 Dijon cedex – 03 80 60 40 25 – www.magisterhome.fr
Chirogroupe/ Anti-stress au travail
Mieux vaut prévenir que guérir. De cet adage,
Fabien Mathieu, Docteur chiropracticien
à Dijon (www.chirodijon.com, 03 80 50 03
03), a fait une philosophie du mieux-être mise
en pratique outre-atlantique et en Europe du
Nord. Il la met dorénavant au service de
l’entreprise. Pour des salariés plus détendus
et par conséquent plus performants, il offre
un accès facilité aux soins chiropractiques à
tarif modique. Préventivement, il organise des
séances d’information sur la santé vertébrale
destinées au personnel et préconise la mise
au point d’une véritable stratégie fondée sur
l’implication du chef d’entreprise partenaire (amélioration des conditions et des
postes de travail, ergonomie, gestion des ressources humaines, expertise mais
aussi suivi curatif des salariés). Présent sur le salon Entreprissimo, il convainc
que l’avenir de l’entreprise passe par son bien-être !
en savoir plus
Centre de Santé Chiropractique de Dijon – 10 rue du chapeau rouge
21000 Dijon – 03 80 50 03 03 – www.chirodijon.com
TEB/ 30 années de vidéosurveillance
Concepteur et fabricant
de solution de vidéosurveillance,
TEB a célébré
le 30 e anniversaire de sa
fondation à Corpeau par Louis
Bidault. Stéphane Bidault
(Entreprissimo n° 7), à sa
tête aujourd’hui, développe
notamment le concept exclusif
du TUB camera®. Cette
PME toujours indépendante
compte 5 agences en
France et 6 filiales à l’étranger. Ses innovations constantes,
son développement international et l’engagement de ses
collaborateurs lui ont permis de devenir un fournisseur de
référence de la distribution, des banques, des collectivités, des
industries, des gouvernements…
en savoir plus
TEB – 21190 Corpeau – 03 80 21 90 90 – www.teb-online.com
Ferme Fruirouge / Le goût de la passion
On vient de loin à la Ferme Fruirouge (www.fruirouge.fr – 03 80 62 36 19), où les
savoureuses petites baies sont la spécialité de Sylvain et Isabelle Olivier. Depuis
1995, à Concoeur, près de Nuits-Saint-Georges, cassis, framboises, fraises et même
pêches de vigne sont cultivées et transformées sur place par leurs soins et leur savoirfaire.
Leur éthique : privilégier le naturel des fruits ; leur process de fabrication : un « tour
de main » très personnel pour la réalisation de produits variés et sans cesse innovants
en matière culinaire (confitures, crèmes, vodka, beurre ou ketchup à base de cassis,…).
Saveur et talent qu’ils savent faire partager aux visiteurs de la Ferme.
en savoir plus
Ferme FRUIROUGE – Isabelle et Sylvain Olivier – 21700 Concoeur – 03 80 62 36 19 – www.fruirouge.fr
16
Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or

Entreprendre en Côte-d’Or/
industrie
R’MES donne de l’avenir
aux PMI de la sous-traitance
Do u b l e c o n s tat : la s o u s-traitance avec plus de 16 400 salariés, s o i t
deux e m p l o i s industriels sur t r o i s, tient u n e place m a j e u r e d a n s
l’é c o n o m i e ; m a i s ses 290 entreprises c ô t e-d’o r i e n n e s de plus de 5 salariés
présentent u n e d é p e n d a n c e supérieure à 30 % en m o y e n n e à leur premier
c l i e n t. Co m m e n t a l o r s d o n n e r à ces entreprises les clés de leur propre
développement C’est t o u t le s e n s du p r o g r a m m e R’MES c o n d u i t par les
CCI de Bo u r g o g n e.
Le programme R’MES, présenté au
MIDEST en novembre dernier, remédie
aux faiblesses constatées par les CCI
lors d’une enquête fine auprès de 130
entreprises de Côte-d’Or (cf. Entreprissimo
le mag n° 1, juillet 2006). Cette action
est d’autant plus motivée et vouée à une
légitime réussite que les donneurs d’ordres
reconnaissent de nombreuses qualités aux
sous-traitants, outre leur proximité :
• la flexibilité-réactivité,
• le savoir-faire et les compétences techniques,
• la connaissance des besoins des donneurs
d’ordres,
• la compétitivité et le prix,
• la disponibilité et le sens de l’écoute…
En pleine concertation avec les sous- traitants
eux-mêmes et avec la contribution des
partenaires que sont le Conseil régional
et la DRIRE, R’MES ambitionne, en 5
axes, de développer l’innovation, la culture
commerciale, la performance industrielle,
les ressources humaines et le management
des compétences. Bon à savoir, la majorité
des entreprises industrielles peut bénéficier
des actions de ce programme conçu à
l’attention du secteur de la sous-traitance.
Zoom
Les 5 axes d’action du programme R’MES
La CCI Dijon est la coordinatrice globale du projet et chaque CCI de Bourgogne porte
un axe.
• connaître et faire connaître la sous-traitance (CCI Yonne),
• augmenter son chiffre d’affaires (CCI Dijon),
• améliorer la performance des relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants
(CCI Saône-et-Loire),
• intégration de l’innovation chez les sous-traitants (CCI Nièvre),
• enrichir l’info économique des sous-traitants (CRCI Bourgogne).
17
N° 16 Janvier Février 2009

Entreprendre en Côte-d’Or/ industrie
Corinne Glanchard, USPA, Echenon
« R’MES est arrivé au bon moment »
Entrée dans l’entreprise USPA (Échenon, 03 80 27 01 30)
en 1997 et à la tête de la gérance depuis un an,
Corinne Glanchard dont la formation initiale est une
licence d’administration et de gestion des entreprises,
a des objectifs bien précis : réduire la dépendance (à
85 % aujourd’hui) de son entreprise à son principal
client, et développer son savoir-faire en étude et
réalisation de carters de protection combinant
plastique et aluminium. Comment y arriver seule
quand l’entreprise ne pèse que 14 personnes et
ne dispose d’aucun outil de commercialisation
Le programme R’MES « est arrivé au bon moment,
surtout avec son axe deux : augmenter son chiffre
d’affaires ». Depuis plusieurs mois, assistée d’une
jeune commerciale en contrat de professionnalisation
et avec sa secrétaire, elles suivent la formation
www.bourgogne-soustraitance.fr
pour toute la filière
Il s’agit tout d’abord de faire connaître la filière et de
l’amener à fonctionner sur le mode des réseaux. Ce
volet communication et information (axes 1 et 5 du
programme) concerne aussi bien la promotion collective
sur les salons que la création du portail internet
www.bourgogne-soustraitance.fr. Le site est une boîte à
outils pour les chefs d’entreprise (événements, aides…).
Prochainement, il deviendra aussi une plate-forme pour
les appels d’offres et les annonces d’achat-vente de
matériel. C’est un support inédit pour mettre en relation
les donneurs d’ordres et les sous-traitants ! Si le site
www.bourgogne-soustraitance.fr est en voie d’achèvement,
l’axe 2 : augmentez votre chiffre d’affaires, attaquez
et développez de nouveaux marchés, est en pleine
action. 50 entreprises en Bourgogne réparties en groupe
départemental participent à cette action. Les entreprises
de l’emballage-conditionnement se sont adjointes au
projet en créant leur propre groupe. Un vrai succès ! « À
court terme, l’objectif est de développer le chiffre d’affaires,
mais ce qui est intéressant c’est surtout le moyen terme :
développer des partenariats et des rapprochements entre
entreprises. Parce que les donneurs d’ordres disent vouloir
diminuer le nombre de leurs fournisseurs. Par conséquent
un sous-traitant doit pouvoir répondre à la demande de
manière beaucoup plus large. Donc il faut qu’il ait des
partenaires pour traiter le complément de son offre »,
conclut Marie-Thérèse Seichon, chef de projet R’MES
Axe 2, animatrice économique de la CCI Dijon. Dans
une suite logique, l’axe 3 vise à améliorer la performance
des relations entre sous-traitants et donneurs d’ordres.
C’est le dispositif « PLATO » qui y contribuera. À l’image
du programme Alizé dont l’efficacité est démontrée
collective qui les conduira
à mettre en place les outils
nécessaires à la prospection
et au suivi. « Nous partions
de zéro. La formation qui se
termine bientôt nous a permis de
préparer nos argumentaires appuyés par un site internet
(www.uspa-carters.fr), par une plaquette… L’équipe est
maintenant constituée et nous pourrons commencer un
vrai travail en 2009 », dit avec une satisfaction non
feinte Corinne Glanchard. Néanmoins, le véritable
coup d’envoi sera concrétisé par les 9 demi-journées
d’accompagnement individuel en entreprise qui
permettront de valider toutes les options. « Je voulais
surtout du concret et une réponse à un besoin réel, j’ai
été servie », conclut-elle.
en Haute Côte-d’Or, il donne aux PME la possibilité
de se faire épauler par les grandes entreprises, en
l’occurrence, les donneurs d’ordres : des cadres de
grandes entreprises parrainent des dirigeants de PME en
partageant avec eux leurs compétences (management,
RH, fiscalité, commercial…). Aussi audacieux qu’indispensable,
l’axe 4 concerne l’innovation. R’MES prévoit
l’organisation de rencontres et de visites dont l’objectif
est de sensibiliser les dirigeants sur l’intégration de la
démarche innovation dans leur entreprise, ainsi que la
validation de projets comme accompagnement dans
leur mise en œuvre. L’enjeu avec R’MES est de taille, il
s’agit en confortant la situation des sous-traitants, à la
base du tissu économique des territoires côte-d’oriens
de pérenniser l’attachement des donneurs d’ordres à ce
même territoire et à leur fournisseurs.
en savoir plus
www.bourgogne-soustraitance.fr
www.bourgogne.cci.fr/Documents/Enquete_sous_traitance.pdf
Emilie Gauthier, Assistante projet R’mes Bourgogne
03 80 65 92 50 - e.gauthier@cci.dijon.fr
Le groupe des sous-traitants côte-d’oriens en formation R’MES.
18
Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or

Entreprendre en Côte-d’Or/ Bâtiment
VISA Ingénierie :
des projets « clés en main »
Depuis 20 a n s, Visa In g é n i e r i e réalise sur m e s u r e t o u s types de bâtiments industriels. Un e
expérience f o r t utile d a n s le contexte actuel o ù l’industrie a b e s o i n plus q u e jamais d’être
va l o r i s é e.
Les locaux industriels, commerciaux ou tertiaires
ne sont pas des constructions classiques. Elles
impliquent un savoir-faire particulier dont Visa
Ingénierie, société installée à Longvic depuis
1989, a fait sa spécialité. Dans ce métier à part, Visa
Ingénierie réalise des projets « clés en main ». « La
maîtrise d’œuvre entraîne toujours des dépassements
en termes de finances et de délais. Avec des projets clés
en mains, nous garantissons aux industriels un prix, un
délai, une qualité architecturale et une aide réelle à la
conception », explique Jean-Pierre Lamy, dirigeant de Visa
Ingénierie. En s’appuyant sur sa solide expérience, cette
société sélectionne les meilleures entreprises et assure
elle-même le suivi des travaux.
De la multinationale telle que SEB à la petite PME locale,
du bâtiment de production aux locaux de stockage, Visa
Ingénierie est aujourd’hui en capacité de répondre à
tous les besoins. En l’espace de six mois, cette société
a par exemple construit un bâtiment de 1300 m 2 pour
la société ODIL, (diffusion et maintenance de matériel
de laboratoire), avec des matériaux sobres et de qualité
souhaités par l’aménageur et le maître d’ouvrage (voir
photo). À Meursault, pour « Le Meilleur du Vin », structure
de négoce et courtier international en vin, Visa Ingénierie
a construit un bâtiment dans l’objectif de refléter l’activité
et le dynamisme de cette société. Afin de symboliser la
tradition viticole, elle a ainsi traité l’entrée et la salle de
dégustation sous une voûte de bois habillée de lames
de chêne, portée par des murs intérieurs et extérieurs
en pierres sèches. Par ailleurs, Visa Ingénierie met son
expérience au service des marchés publics, en particulier
pour l’étude et la réalisation de centres de secours
(Selongey, Grancey-le-château, Saulieu), et réalise également
des missions spécifiques de remise aux normes
environnementales et de sécurité.
20 ans en avril 2009
Visa Ingénierie porte tous ces projets et affiche un chiffre
d’affaires de 4,5 millions d’euros avec une équipe de…
six personnes. « Nous avons toujours eu le souhait de
rester une petite structure soudée. Dans notre métier,
la notion de proximité, de réactivité est indispensable
pour que les diverses étapes, de la conception au suivi de
chantier, s’enchaînent avec efficacité », affirme Jean-Pierre
Lamy. Aussi affronte-t-elle la crise avec des arguments.
Un effort particulier de communication est notamment
prévu avec l’arrivée d’un responsable commercial
chargé d’assurer le développement de l’entreprise.
Visa Ingénierie ambitionne également d’intégrer les
problématiques liées à l’environnement et réfléchit à
l’opportunité de créer une structure focalisée sur les
problèmes énergétiques. Jean-Pierre Lamy est persuadé
que « c’est le moment de se mettre en mouvement pour
s’adapter au contexte économique et rester leader ». En
avril 2009, Visa Ingénierie devrait donc fêter ses 20 ans
avec panache.
SAS ODIL, Parc d’activité Mazen Sully, Dijon.
Imprimerie Jacquelin frères, Beaune-Savigny.
en savoir plus
Visa Ingénierie – 112 route de Dijon – 21600 Longvic
03 80 66 77 17 – www.visa-ingenierie.com
19
N° 16 Janvier Février 2009

Passion d’entrepreneur/ Jean-Louis Vouaux
Sculpteur(eux)
D’abord agent d’assurance, Jean-Louis Vouaux a bifurqué dès 1985 en ouvrant à Dijon un
magasin dédié au m o d é l i s m e. Depuis 1997, il s’y consacre entièrement, tout en occupant son
temps libre à ce qu’il appelle la « sculpture m o n ta g e ». Depuis que la Bible de l’art singulier lui
a consacré un article, en 2007, il multiplie les expositions à travers la France entière.
C’est en 2005 que, pour la
première fois, vous avez exposé vos œuvres. La sculpture
ne serait donc entrée dans votre vie que tout
récemment
Jean-Louis Vouaux : Non, cela fait plus de dix ans
que j’ai aménagé chez moi un atelier, tout simplement
pour évacuer le stress, alors que j’étais agent
d’assurances. Aujourd’hui, le magasin (2 salariés
et un apprenti) me laisse plus de temps. Au total,
je passe au moins 20 à 30 heures dans mon atelier,
tôt le matin, tard le soir. La sculpture montage est
devenue ma seule passion, celle qui me permet de
l’accomplir…
Des pièces mécaniques, des
fils électriques, du métal broyé… Qu’est-ce qui vous a
donné l’idée d’utiliser ces matériaux
J.-L. V. : En démontant des appareils ! Leur utilisation,
comme objet de vie, de décoration, permet de
voir, sous un jour nouveau et inconnu, la beauté de
certaines pièces, leur design, et de leur donner une
nouvelle vie, non plus industrielle ou technique, mais
artistique ou décorative. La plupart des éléments utilisés
le sont à l’état brut, peu ou pas travaillés.
Bio-express
1947 : Naissance à Aldingen (Allemagne)
1972 : obtention d’une licence en droit
à l’université de Nancy
1973 : inspecteur d’assurance (groupe Drouet)
1977 : reprend un portefeuille d’assurances et de
courtage, à Dijon, qu’il cède en 1997
1985 : ouvre un magasin (Maquette 21), à Dijon
1996 : ouvre un deuxième magasin, à Chalon-sur-
Saône, qui fermera en 2006
Aujourd’hui, vous exposez vos
œuvres régulièrement, ce qui génère des ventes. C’est
presque un deuxième commerce, à côté de celui que
vous avez en centre-ville, dédié au modélisme.
J.-L. V. : Non, ici, ce n’est pas la rentabilité que je
cherche ! J’ai d’ailleurs lâché mon métier d’assureur
en 1997, pour libérer du temps, et vivre plus sereinement.
Les ventes me permettent seulement d’amortir
les coûts d’une passion finalement onéreuse. C’est
bien le magasin qui me permet de vivre de ma passion
sans contrainte. Car, vivre de son art, c’est très
difficile.
Y a-t-il un lien entre le modélisme,
que vous avez longtemps pratiqué, et votre art
aujourd’hui
J.-L. V. : Pas vraiment. Le modélisme demande de la
précision mais il ne laisse guère de place à l’imagination.
Mes sculptures montages, au contraire, ne
nécessitent pas de plan, mais de la recherche. Je ne
fais plus de maquettes aujourd’hui. Tout ce que j’en
ai gardé, peut-être, c’est l’usage des décalco manies,
que j’utilise par exemple sur des pierres que je
ramasse pour les dorer à la bombe.
en savoir plus
Maquette 21 – 21 galerie Bossuet – 06 80 48 00 27
Rendez-vous
12-13 Mars 2009 : exposition à la galerie
Thuillier, à Paris
2010 : exposition au conseil régional,
galerie François-Mitterrand
(dates à définir)
21
N° 16 Janvier Février 2009

Dans l’air du temps/ Développement durable
Grenelle de l’environnement :
quelles conséquences pour les entreprises
La c i n q u a n ta i n e d’articles du p r o j e t de l o i a d o p t é à la suite du Grenelle de l’e n v i r o n n e m e n t c o n c e r n e de
près o u de l o i n les entreprises, s o i t par les m a r c h é s q u i s’o u v r i r o n t, s o i t par les contraintes q u i leur s e r o n t
appliquées.
Un an après le Grenelle de l’environnement,
l’Assemblée nationale a
adopté en octobre un projet de loi
qui sera examiné en janvier 2009 au
Sénat. D’après ce texte, les mesures de lutte
contre le changement climatique porteront
en priorité sur la baisse de la consommation
d’énergie des bâtiments et la réduction
des émissions de gaz à effet de serre des
secteurs des transports et de l’énergie. Par
exemple, dans les constructions neuves, la
norme « bâtiment basse consommation »
(moins de 50 kWh par mètre carré et par
an) s’appliquera dès fin 2010 aux bâtiments
publics et au tertiaire, et dans les constructions
existantes l’obligation de rénovation
touchera aussi les locaux tertiaires. En outre,
il est prévu une obligation pour les entreprises
de plus de 500 salariés de faire un bilan
carbone. L’Assemblée nationale a également
souhaité que la France soutienne le retrait
au niveau communautaire des ampoules à
incandescence, à compter de 2010.
En matière de transport de marchandises,
le texte sonne le glas du « tout routier » et
prévoit, notamment, la mise en place en
2011 d’une éco-redevance kilométrique sur
les poids lourds. Quant au problème des
déchets, c’est l’ère de l’éco-conception et de
la responsabilité du producteur qui s’ouvre
avec l’objectif de réduction des suremballages,
et la possibilité pour les communes
d’exonérer de taxe foncière pendant cinq
ans les locaux professionnels raccordés à
une unité de traitement des déchets pour
couvrir leurs besoins en chaleur. L’une
des ambitions est de porter à 75 % dès
2012 le taux de recyclage des déchets des
entreprises.
La cinquantaine d’articles du projet de loi
concerne de près ou de loin les entreprises,
soit par les marchés qui s’ouvriront, soit par
les contraintes qui leur seront appliquées.
Mais la prise en compte du développement
durable dans le fonctionnement et la
stratégie d’un établissement peut aussi être
source d’économies, comme en témoigne
Jean Louis Burtez, responsable technique
régional de la régie de linge RLD. « Nous
avons installé une unité de filtration sur nos
eaux de lavage afin de les réutiliser pour le
prélavage des machines suivantes. Ce qui
La prise en compte du développement durable dans le fonctionnement et la stratégie
d’un établissement peut être source d’économies.
nous fait économiser approximativement
20 000 m 3 d’eau par an. » L’entreprise est
ainsi passée de 12 litres d’eau par kilo de
linge à 9,5 aujourd’hui, et de 2 kWh de gaz
par kilo de linge à 1,4…
en savoir plus
www.dijon-ecobiz.fr
www.developpement-durable.gouv.fr
CCI Dijon – Philippe Burtin, conseiller
environnement– 03 80 65 92 07
p.burtin@dijon.cci.fr
CCI Beaune – Éric Monod – 03 80 26 39 58
e.monod@beaune.cci.fr
EDF à la rescousse
EDF Bourgogne collabore avec la
communauté Ecobiz sur le thème des
économies d’énergie, ce qui se traduit
notamment par la mise en ligne de
fiches références réalisées avec des
clients d’EDF, qui témoignent d’une
démarche menée dans le process
ou dans le fonctionnement courant
d’un site. La tonnellerie François, Best
Électronique, Javaux-Lévêque, Kyriad à
Beaune… Une dizaine de fiches ont été
réalisées dans des entreprises de Côted’Or,
sur l’installation par exemple de
variateurs électroniques de vitesse pour
les moteurs, ou de pompes à chaleur
réversible, ou encore de panneaux
photovoltaïques. Parallèlement, EDF
propose aux entreprises des actions
du type diagnostic énergétique. « C’est
un travail de longue haleine, convient
Denis Laplace, d’EDF Bourgogne. Les
dirigeants sont vite persuadés qu’il y a
des économies à faire, mais il n’est pas
toujours facile de sensibiliser les salariés. »
C’est pourquoi EDF propose des
solutions pédagogiques qui visent la
prise de conscience collective d’une
société et améliorent l’efficacité d’une
action.
23
N° 16 Janvier Février 2009

Choix et découverte
en toute liberté
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NUDANT AUTOMOBILES
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L’éco des territoires/
Développement
Côte-d’Or Tourisme
accompagne les professionnels
Aider les p r e s tata i re s touristiques à renforcer leur visibilité et à suivre l’é v o l u t i o n de leur
m a r c h é est la d o u b l e mission de Cô t e-d’Or To u r i s m e. À dessein, cette a g e n c e de développement
t o u r i s t i q u e a m i s en place un g r a n d n o m b r e d’o u t i l s.
Côte-d’Or Tourisme permet aux prestataires touristiques
d’avoir une vraie visibilité, entre autres grâce au site internet
généraliste www.cotedor-tourisme.com.
Les touristes sont des consommateurs de plus en
plus exigeants. Puisqu’ils ont l’embarras du choix,
ils se montrent souvent difficiles quand il est question
du rapport qualité/prix. En conséquence, les
professionnels du tourisme doivent offrir des prestations
de qualité, mais pas seulement. Pour rester attractifs, il
leur faut constamment être à l’écoute du marché et de
ses évolutions, mais aussi chercher le meilleur moyen
de se faire connaître, de « faire la différence ». Côte-d’Or
Tourisme est là pour les aider à remporter ce double
défi. Le président Jean-Pierre Rebourgeon, par ailleurs
vice-président du Conseil Général de la Côte-d’Or,
rappelle que cette agence de développement touristique
a pour mission de « conseiller les porteurs de projets lors
de leur phase de création d’équipement touristique et
de valoriser les richesses touristiques de la Côte-d’Or ».
Concrètement, Côte-d’Or Tourisme a mis en place un
certain nombre d’outils à disposition des prestataires
touristiques. Au premier rang desquels se trouve le site
www.monespacetourisme.com. Une base de données
départementale à l’aide de laquelle Côte‐d’Or Tourisme
alimente de nombreux sites internet *. Chaque prestataire
possède un espace personnalisé dans lequel il
peut renseigner les champs propres à son activité (lire
encadré). 2 850 offres ont ainsi été recensées en 2008.
Parallèlement, Côte-d’Or Tourisme propose d’autres
outils d’accompagnement aux professionnels du tourisme.
Lorsqu’ils se trouvent dans une phase de création,
les porteurs de projets disposent ainsi de données de
tous types sur la fréquentation touristique ou sur l’état
du marché ainsi que des enquêtes ponctuelles. En 2008,
Cote-d’Or Tourisme a, par exemple, procédé à une vaste
enquête qualitative sur les étrangers qui se rendent
en Côte-d’Or en séjours marchands (hôtellerie de
tourisme, gîtes ruraux, chambres d’hôtes, campings…).
« Il nous semblait important de nous pencher sur cette
clientèle étrangère car elle représente 40 % des touristes
qui descendent en hébergement marchand en Côted’Or
», explique Jean-Pierre Rebourgeon **. La collection
Internet
La Route Touristique des Grands
Crus de Bourgogne rejoint Côte-d’Or
Tourisme
Afin de promouvoir et de valoriser la Route
Touristique des Grands Crus de Bourgogne, une
association du même nom a été créée en 1995.
Portée par les CCI de Côte-d’Or, elle regroupe
aujourd’hui 37 communes de Dijon à Santenay.
Depuis 2005, elle s’est dotée d’un site internet
(www.route-grands-crus-bourgogne.com) sur lequel
tous les prestataires touristiques situés sur cet
itinéraire peuvent se faire connaître. Trois ans après
son lancement, ce site a été visité par 200 000
visiteurs. Et, depuis décembre 2008, il est alimenté
par la base de données de Côte-d’Or Tourisme
en matière d’informations sur les prestataires
touristiques et bénéficie notamment de nouveaux
outils comme la géolocalisation.
25
N° 16 Janvier Février 2009

L’éco des territoires/ DÉVELoPPEMENt
Les Essentiels de Côte-d’Or Tourisme, elle, présente
sous la forme de petits fascicules la méthode à adopter
dans telle ou telle situation. À la question de savoir
comment un prestataire touristique doit s’y prendre pour
augmenter sa fréquentation, le numéro de novembre
2008 répond en donnant quelques pistes : améliorer
son accueil, savoir présenter un lieu, savoir l’animer, se
faire connaître, intégrer des réseaux…
Internet est devenu incontournable
Pour aider les professionnels du tourisme à se développer,
Côte-d’Or Tourisme met à leur disposition, là
aussi, un grand nombre d’outils. Des brochures grand
public telles que La Côte-d’Or J’adore, publiée en partenariat
avec Le Bien Public. Sur le Net, outre la carte
interactive du département que Côte-d’Or Tourisme
présente sur son propre site, deux sites permettent aux
prestataires touristiques du département d’avoir une
vraie visibilité. Le premier (www.cotedor-tourisme.com),
généraliste, est destiné au grand public. Le second
(www.tamtam21.com), lui, est plus spécialisé sur les
sorties loisir et culture. Côte-d’Or Tourisme diffuse
également des informations concernant les prestataires
touristiques de la Côte-d’Or via ses deux newsletters
grand public : Côte-d’Or J’adore et Tamtam 21. « Les
professionnels ont intérêt à faire connaître ce qu’ils font
de nouveau à travers nos différents supports. Ils doivent
utiliser tous nos outils de communication en ligne. Or, en
la matière, il y a encore beaucoup de chemin à faire. C’est
pourquoi nous invitons régulièrement tous les prestataires
à se préoccuper de leur présence sur le Net. Dans les
années qui viennent, la réussite passera par là », affirme
Jean-Pierre Rebourgeon. À Montbard, Gérard Coupat qui
gère l’hôtel-restaurant de l’Écu, en est convaincu : « Cela
fait sept ans que nous avons compris que le Net allait
devenir incontournable. À l’époque, c’est une chaîne hôtelière
qui nous a sensibilisés à ce sujet. Aujourd’hui, nous
sommes référencés sur diverses plateformes, mais aussi
auprès de nombreuses agences de voyages. Être en ligne
est devenu essentiel car n’importe quel touriste ou homme
d’affaires cherche des renseignements par ce canal. Si vous
n’êtes pas présent, il ne vous trouve pas… ».
En collaboration avec la CCI Dijon, Côte-d’Or Tourisme
co-anime également la communauté Tourisme sur
Ecobiz. Créé en mai 2006, Tourisme Ecobiz a pour
objectif de mettre en réseau les professionnels du
tourisme de la Côte-d’Or autour d’outils virtuels : une
base de ressources documentaires, un agenda pour
communiquer sur ses principaux événements, un
annuaire des adhérents, un forum… « Pour qu’une telle
communauté fonctionne, il faut aussi qu’elle se rencontre.
C’est pourquoi nous organisons des conférences, des ateliers,
des rencontres-découvertes entre professionnels afin
Régulièrement, Côte-d’Or Tourisme réalise au profit des
professionnels du tourisme des enquêtes ponctuelles sur la
fréquentation touristique ou l’état du marché.
qu’ils puissent échanger leurs expériences, leurs idées »,
précise Virginia Boilleaut, animatrice Tourisme au sein
de la CCI Dijon. Aujourd’hui, cette communauté compte
300 adhérents. Depuis qu’elle a bénéficié des outils de
Tourisme Ecobiz dans le cadre de l’ouverture de L’Atelier
des chefs de Dijon, Valérie Grandet vante l’intérêt de
cette plateforme : « Ecobiz m’a véritablement permis
de trouver les bonnes personnes pour valider toutes les
étapes de mon projet. Ce fut un vrai plus. ». Des propos
qui confirment combien, aujourd’hui, il est difficile de
se lancer ou de se développer seul, sans réseau et sans
outils appropriés.
* Bourgogne Tourisme, Le Bien public, via Bourgogne, Gîtes
de Côte-d’Or, Logis de Côte-d’Or, CRI Bourgogne, Divine
comédie, atout jeune 21, CTRB, Route des Grands Crus,
CDRp.
** Les résultats de cette étude seront publiés en février 2009.
En savOIR pLUs
www.cotedor-tourisme.com
www.tamtam21.com
www.monespacetourisme.com
www.tourisme.cotedor-ecobiz.fr
Communauté tourisme Écobiz – Virginia Boilleaut – 03 80 65 91 85
v.boilleaut@dijon.cci.fr
27
N° 16 Janvier Février 2009

Programme
« Vols vacances 2009 »
Nous
Nous
vous
vous
donnons
donnons
des
des
ailes
ailes
(s’)offrir des vacances au
Vols vacances départ
au au de
départ l’Aéroport
de de DIJON
DIJON BOURGOGNE…c’est Noël toute l’année !
PRÉ-PROGRAMME 2009
D’autres
D’autres
destinations
destinations
peuvent
peuvent
être
être
en
en
cours
cours
de
de
programmation,
programmation,
n’hésitez
n’hésitez
pas
pas
à nous
nous
consulter
consulter
:
:
Tél.
Tél.
:
:
03.80.67.67.67
03.80.67.67.67
Internet
Internet
:
:
www.dijon.aeroport.fr
www.dijon.aeroport.fr
DESTINATIONS SAISONNIÈRES
DESTINATION
DESTINATION
PÉRIODE
PÉRIODE
TOURS
TOURS
OPÉRATEURS
OPÉRATEURS
Vol A/R HEBDOMADAIRE (samedi)
CORSE
Vol A/R HEBDOMADAIRE (samedi)
Figari
Du 16 Mai au 26 Septembre 2009
Figari
Du 16 Mai au 26 Septembre 2009 CORSICATOURS
Vol A/R HEBDOMADAIRE (jeudi)
VISION D’AILLEURS
TUNISIE
Vol A/R HEBDOMADAIRE (jeudi)
VISION D’AILLEURS
Monastir
Du 02 Juillet au 27 Août 2009
Monastir
Du 02 Juillet au 27 Août 2009
PASSION PASSION DU DU MONDE MONDE
DÉPARTS PONCTUELS
DESTINATION
DESTINATION
DATE
DATE
DÉPART
DÉPART
DATE
DATE
RETOUR
RETOUR
TOURS
TOURS
OPÉRATEURS
OPÉRATEURS
MADERE 16 Avril 23 Avril TOP OF TRAVEL
MADERE 16 Avril 23 Avril TOP OF TRAVEL
TUNISIE 18 Avril 25 Avril CARLSONWAGONLIT/VOYAGES GIRARDOT
TUNISIE 18 Avril 25 Avril CARLSONWAGONLIT/VOYAGES GIRARDOT
GRECE 19 Avril 26 Avril HELIADES
GRECE 19 Avril 26 Avril HELIADES
TUNISIE-Djerba 24 Avril 1 er Mai MONDOTERRA
TUNISIE-Djerba 24 Avril 1 er Mai MONDOTERRA
SICILE 24 Avril 1 er Mai SICILISSIMO
SICILE 24 Avril 1 er Mai SICILISSIMO
SICILE 24 Avril 1 er Mai FRAM
SICILE 24 Avril 1 er Mai FRAM
CRÊTE 27 Avril 04 Mai FRAM
CRÊTE 27 Avril 04 Mai FRAM
CRÊTE 03 Mai 10 Mai HELIADES
CRÊTE 03 Mai 10 Mai HELIADES
ESPAGNE-Andalousie 06 Mai 13 Mai FRAM
ESPAGNE-Andalousie 06 Mai 13 Mai FRAM
CROATIE 08 Mai 15 Mai TOP OF TRAVEL
CROATIE 08 Mai 15 Mai TOP OF TRAVEL
CROATIE 09 Mai 18 Mai VISION D’AILLEURS / PASSION DU MONDE
CROATIE 09 Mai 18 Mai VISION D’AILLEURS / PASSION DU MONDE
ITALIE-Naples 17 Mai 24 Mai VOYAGES GIRARDOT
ITALIE-Naples 17 Mai 24 Mai VOYAGES GIRARDOT
CROATIE 18 Mai 25 Mai VISION D’AILLEURS / PASSION DU MONDE
CROATIE 18 Mai 25 Mai VISION D’AILLEURS / PASSION DU MONDE
ESPAGNE-Andalousie 20 Mai 27 Mai TALVAY VOYAGES/FLAMENCO
ESPAGNE-Andalousie 20 Mai 27 Mai TALVAY VOYAGES/FLAMENCO
ESPAGNE-Andalousie 21 Mai 28 Mai LOOK VOYAGES
ESPAGNE-Andalousie 21 Mai 28 Mai LOOK VOYAGES
CROATIE 25 Mai 1 er Juin TRAVEL EUROPE
CROATIE 25 Mai 1 er Juin TRAVEL EUROPE
Croisière DOURO -
Croisière DOURO -
25 Mai 1
PORTUGAL
er Juin VOYAGES GIRARDOT
25 Mai 1
PORTUGAL
er Juin VOYAGES GIRARDOT
ESPAGNE-Andalousie 27 Mai 03 Juin TALVAY VOYAGES/FLAMENCO
ESPAGNE-Andalousie 27 Mai 03 Juin TALVAY VOYAGES/FLAMENCO
TUNISIE-Djerba 28 Mai 04 Juin LOOK VOYAGES
TUNISIE-Djerba 28 Mai 04 Juin LOOK VOYAGES
TUNISIE-Djerba 29 Mai 01 Juin MONDOTERRA
TUNISIE-Djerba 29 Mai 01 Juin MONDOTERRA
MADERE 04 Juin 11 Juin VOYAGES GIRARDOT
MADERE 04 Juin 11 Juin VOYAGES GIRARDOT
IRLANDE 18 Juin 25 Juin QUARTIER LIBRE
IRLANDE 18 Juin 25 Juin QUARTIER LIBRE
PAYS BALTES 04 juillet 11 Juillet ALLIANCE DU MONDE
PAYS BALTES 04 juillet 11 Juillet ALLIANCE DU MONDE
NORVEGE 07 Juillet 14 Juillet QUARTIER LIBRE
NORVEGE 07 Juillet 14 Juillet QUARTIER LIBRE
RUSSIE
RUSSIE
13 Juillet 20 Juillet MARSANS
St-Petersbourg
13 Juillet 20 Juillet MARSANS
St-Petersbourg
MAROC 13 Août 20 Août FRAM
MAROC 13 Août 20 Août FRAM
CROATIE 11 Septembre 18 Septembre TOP OF TRAVEL
CROATIE 11 Septembre 18 Septembre TOP OF TRAVEL
ITALIE-Naples 13 Septembre 20 Septembre VOYAGES GIRARDOT
ITALIE-Naples 13 Septembre 20 Septembre VOYAGES GIRARDOT
TUNISIE 16 Octobre 23 Octobre MONDOTERRA
TUNISIE 16 Octobre 23 Octobre MONDOTERRA
TUNISIE 23 Octobre 30 Octobre MONDOTERRA
TUNISIE 23 Octobre 30 Octobre MONDOTERRA
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Aéroport DIJON BOURGOGNE - Tél :03 80 67 67 67 - www.dijon.aeroport.fr

Arrêt sur image/ comme si vous y étiez
ENTREPRISSIMO
l’Événement n’a pas manqué
son 3 e rendez-vous avec
6 300 visiteurs satisfaits
à 93 % (selon enquête),
300 entreprises créatrices
d’événement satisfaites à
80 % et 60 « événements »
dans l’événement, en dépit
d’une conjoncture difficile
pour les entreprises. Rendezvous
en 2009, les 25, 26 et
27 novembre. Tout savoir sur
www.entreprissimo.fr
Benoît de Charette, Président de la CCI
Beaune, et Patrick Laforêt, Président de la
CCI Dijon, lors de l’inauguration du Salon ont
accueilli Madame Brillmann du Ministère de
l’économie Rhénanie-Palatinat, en présence du
Préfet de Région et de nombreux élus.
Jean-Paul Gauzès, député européen, animateur
du débat « Quand un député européen s’investit
pour nos entreprises », à l’invitation du Réseau
Entreprises Côte-d’Or (31 clubs et 1 000
entreprises).
Richard Lake, président de la Compagnie
Eastern Airways, le meilleur supporter de
l’Aéroport Dijon-Bourgogne. Toulouse et
Bordeaux bientôt en direct de Dijon…
Le Consul des États-Unis à Lyon,
Harry Sullivan, a apprécié la visite
et la détermination de SEB à vendre
ses nouveaux produits dans son pays.
François Hurel, auteur du rapport sur
l’auto-entrepreneur, a fait valoir le bien-fondé
de la Loi de Modernisation de l’Économie.
Michel Godet, professeur au CNAM et membre du Conseil d’analyse
économique, a exposé ses analyses très personnelles en « Prospective
stratégique, le courage du bon sens », à l’invitation de Stéphane Bourcieu,
directeur du Groupe ESC Dijon Bourgogne.
Jean Pralong, professeur de management à l’ESC Rouen, entouré de
Pascal Gautheron (Président MEDEF Côte-d’Or) et Joseph Battault (CFDT)
ont débattu au sujet des jeunes et de l’entreprise.
29
N° 16 Janvier Février 2009

Arrêt sur image/ COMME SI VOUS Y ÉTIEZ
« Tramway et mobilité » avec, notamment Didier Martin, délégué au
développement économique du Grand Dijon, et des représentants des
entreprises…
« L’avenir de l’étoile ferroviaire de Dijon » avec François patriat et François
Rebsamen, des représentants de la snCF et de la LGv Rhin-Rhône,
animée par le Moniteur.
signature de deux conventions de partenariat entre patrick Laforêt,
Benoît de Charette, Lionel petitcolas (président de l’UMIH Bourgogne) et
patrick Jacquier (président de l’UMIH Côte-d’Or).
La CCI Dijon, l’OpaC de Dijon, la Caisse des Dépôts, la Caisse d’Épargne,
l’Ordre régional des Experts comptables, I.com et Géotec sont les
membres fondateurs du club Entreprises et Mécénat en Bourgogne. Ils ont
débattu du sujet avec patrice Tapie, président de la CGpME Bourgogne.
www.achat-cote-d-or.com grandit et compte déjà 150 adhérents.
Occasion pour le sénateur alain Houpert de remettre le trophée 2008
à 6 commerçants dynamiques.
En point d’orgue, la soirée de gala avec 600 chefs d’entreprise et son
côté fête. avec la nostalgie de Michel Delpech et la pêche de l’orchestre
dijonnais stonehenge. Une soirée unique en Bourgogne.
30
Mag a z i n e é c o n o M i q u e d e s ch a M b r e s d e co M M e r c e et d’in d u s t r i e d e cô t e-d’or

Pour ceux qui savent
qu’on est plus efficace
quand on est bien informé.
GESTION DES FLUX
DES INFORMATIONS
CLAIRES ET RAPIDES
POUR MIEUX GÉRER
VOS FLUX FINANCIERS
La maîtrise des flux bancaires et financiers est capitale pour
une entreprise. C’est pourquoi les experts en région
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les échanges sécurisés dématérialisés,
la vente des produits à distance, l’organisation de la transmission
des ordres bancaires, la centralisation des recettes,
la gestion de la trésorerie
ou la simplification des règlements fournisseurs.
De quoi garder le contrôle.
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N° 16 Janvier Février 2009
Actus CCI de Côte-d’Or
Supplément détachable du Magazine économique des Chambres de Commerce et d’Industrie de Côte-d’Or
En visite à EDIB
27 et 28 mars 2009,
avec Entrez dans l’entreprise,
valorisez votre image et votre savoir-faire
Si, dans les manuels de l’entreprise « communicante »,
l’ouverture de ses portes à la visite figure en bonne
place, c’est que les retombées sont appréciables et
que nulle autre action ne peut la rapprocher
autant avec ses publics : bon voisinage, élus locaux,
familles du personnel, jeunes à convaincre à
travailler dans le milieu industriel, contacts avec
les m é d i as… Les 27 et 28 m a r s, les CCI de Côte-d’Or
invitent le grand public à participer à Entrez dans
l’entreprise ! D’ici là, les entreprises industrielles
motivées, m a is aussi les prestataires de services à
l’industrie peuvent être aidés par leur CCI à saisir
cette « opportunité ».
MARCHE À SUIVRE EN 7 POINTS
1. contacter l’animateur de votre CCI qui étudiera avec vous la faisabilité
d’« Entrez » dans votre entreprise.
2. Informer votre personnel de votre projet et de ses avantages
pour l’entreprise et pour chacun. Mobilisez-le.
3. Constituez des petits groupes de travail, pour laisser libre cours
aux initiatives et aux propositions.
4. Décider toutes les composantes du projet au moins un mois
avant : accueil, organisation de la visite, guides, sécurité, protections
des informations vitales de l’entreprise, objet souvenir…
5. Inviter les collectivités locales, la population voisine, les familles,
le correspondant local de la presse…
6. Bien maîtriser tous les outils de communication proposés par la
CCI : Internet, relations presse, affiches, documentation…
7. Le jour J, derniers tests… Et en fin de journée, le débriefing.
N° 16 Janvier Février 2008
I

28 et 29 mars 2009 / entrez dans l’entreprise
Autre nouveauté pour cette édition 2009 : une collaboration
avec l’Afim et l’Académie de Dijon pour faire découvrir aux
jeunes les métiers de la maintenance via notamment « Entrez
dans l’Entreprise ». Le principe est simple : les collégiens
enquêtent sur la nature des formations aux métiers de la
maintenance dans un lycée et vont en entreprise découvrir
les métiers de la maintenance. À l’issue de cette enquête, une
production multimédia sera présentée devant un jury.
Faire naître des vocations, voilà bien l’enjeu pour l’industrie.
Et pour les prestataires de services, il s’agit bien de faire
connaître un volet de plus en plus important de l’économie.
en savoir plus
Si vous souhaitez participer :
– CCI Dijon – Déborah Moussu – 03 80 65 92 56
d.moussu@dijon.cci.fr
– CCI Beaune – Aleth Saint Eve – 03 80 26 39 49
a.saint-eve@beaune.cci.fr
www.entrezdanslentreprise.fr
Depuis 2000, le capital de Samedi Industrie, rebaptisée
Entrez dans l’entreprise, une idée de la CCI Beaune, fructifie.
Les chiffres lui donnent raison : 540 entreprises mobilisées,
plus de 85 000 visiteurs en Bourgogne, 90 % de chefs
d’entreprise se déclarent satisfaits ou très satisfaits… Quoi
de mieux pour valoriser l’entreprise, son personnel, ses
métiers souvent méconnus, pour consolider ses relations
avec les familles, les jeunes, les élus locaux et les acteurs
économiques. Ces enjeux valent bien l’investissement d’une
ou deux journées où l’imagination doit être gagnante. On
ne dira jamais assez que l’occasion est exceptionnelle pour
faire partager le dynamisme et promouvoir le savoir-faire de
l’entreprise. Pour le grand public, c’est la possibilité, rare, de
découvrir sur le terrain la réalité du paysage économique local
et de rencontrer les décideurs. Un beau programme en faveur
de l’économie locale !
Un guide méthodologique
Il y a là un beau défi à relever pour le dirigeant afin de mobiliser
la majorité du personnel sur la base du volontariat. Un
groupe de travail associant les opérateurs, devra concevoir,
ensuite, un circuit de visite attractif et prévoir des aménagements
particuliers. Toutes les réussites sont passées par
l’observation de ces règles de base.
Nouveauté 2009 : la mise à disposition d’une nouvelle édition
du guide méthodologique qui donne les astuces simples à
mettre en œuvre pour réussir cette action. Pour la publicité
de l’opération, l’entreprise est accompagnée par sa CCI qui
propose des outils de communication : site Internet, relations
presse, affiches, documentation, panneaux…
Si le programme s’étale sur deux jours, il se module aussi à
la demande.
AGID : « Entrez dans l’entreprise,
voir mes puces »
En 2007, l’entreprise
AGID ouvre pour la première
fois ses portes
(2 rue Marguerite Yourcenar,
zone de l’Europe
à Dijon, 03 80 72 90 09)
sur une journée pour
l’opération Entrez dans
l’entreprise. Bernard
Delattre, son gérant est tout surpris de recevoir une trentaine
de personnes. Il faut dire que les « puces » électroniques
qu’il fabrique pour l’identification de tout produit a de quoi
éveiller la curiosité. Depuis sa création, il y a 15 ans, AGID, 8
personnes aujourd’hui, est une des rares entreprises à faire
ces « puces » que toute traçabilité oblige. Il s’agit bien sûr de
suivre des pièces, des colis, des conteneurs, des déchets…,
mais aussi des animaux. Ainsi, elles seront obligatoires pour
les moutons en 2010, pour les veaux en 2013.
Les collectivités aussi deviennent preneuses… entre autres
pour les plaques d’égouts. Il faut savoir que toute information
peut être chargée dans les puces. En cas d’identification
active, leur mémoire peut se lire jusqu’à 100 mètres. Il y a
beaucoup à dire sur le sujet : un power point s’en chargera
dans l’entreprise pour la prochaine édition, complété par les
explications de Bernard Delattre qui « reconnaît le bien-fondé
de cette action et son intérêt pour l’information des citoyens et
qu’il est normal de participer », son engagement citoyen apparaissant
ainsi une nouvelle fois tout comme il le fait avec le
club CEPIEC.
II
L’actualité d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or

CCI formation Côte-d’Or/
Gestion du stress
et développement personnel /
L’approche innovante de la
biologie des comportements
La réussite, les difficultés, l’échec… On a tous envie de connaître
les fondamentaux biologiques et physiologiques qui les
engendrent et qui caractérisent notre personnalité. Grâce à
une approche innovante de la biologie, CCI Formation donne
les outils pour optimiser son potentiel et limiter les effets
négatifs induits par le stress et, pourquoi pas, pour améliorer
son leadership.
Au programme :
• Schéma de LORENZ-CRAIG : fonctions de sauvegarde, de
relation, de subsistance, de récupération, de non-stress
• Mécanismes innés d’action et d’inhibition conduisant aux
comportements acquis positifs ou négatifs.
• La compréhension de l’origine de ses propres émotions
• La reconnaissance des émotions chez les autres
• La maîtrise de l’art des relations
• Leadership performer.
en savoir plus
Anne-Lise Carton – 03 80 65 91 75
Anne-lise.carton@escdijon.eu
À suivre
Formations bureautique / NTIC à Beaune et Dijon
Windows, Word, Excel, Powerpoint, Access et Internet
Les atouts des formations bureautiques de CCI Formation
• une méthode et un savoir-faire pédagogique qui ont fait
leurs preuves,
• des formations individualisées,
• un apprentissage progressif et adapté au rythme de
chacun,
• l’accent sur les points dont vous avez uniquement besoin,
• le choix des horaires et de la durée des séances de
formation,
• tout au long de l’apprentissage, suivi, guidé et orienté par
un formateur,
• en fin de formation, un livret et une attestation de
formation.
en savoir plus
Beaune : Christine Fevre – 03 80 25 94 57
c.fevre@beaune.cci.fr
Dijon : Anne-Lise Carton – 03 80 65 91 75
anne-lise.carton@escdijon.eu
Une nouvelle identité
pour CCI Formation
Un logo avec toutes ses déclinaisons
visuelles bouge avec l’entreprise. Et
CCI Formation Côte-d’Or, avec près
de 30 années d’expérience, est sans
cesse en évolution pour anticiper
les besoins des entreprises. Leur réussite est son « moteur ».
Avec ses formations intra ou inter-entreprises, ses formations
diplômantes ou qualifiantes, ses formations créateurs d’entreprises,
CCI Formation Côte-d’Or se veut un « accélérateur de
compétences ». Un défi quotidien que relèvent les équipes de
CCI Formation Côte-d’Or ! Et ça roule !
La nouvelle identité dévoilée sur Entreprissimo l’événement.
CCI Formation vue
par un chef d’entreprise
Antoine Gasser,
co-gérant de la société EMBAG.
« J’apprécie le professionnalisme des
intervenants de CCI Formation »
« J’ai programmé une formation commerciale afin d’améliorer
l’efficacité de nos commerciaux sur le terrain. J’ai également
souhaité proposer la même formation pour les assistantes
commerciales sédentaires afin qu’elles soient en harmonie avec
les commerciaux, les clients s’adressant à elles directement. En
amont, j’ai souhaité valider le choix du formateur car à mes
yeux c’est la clef de la réussite. Avant d’aborder les techniques
de vente proprement dites, la formatrice a fait un excellent
travail sur la découverte de soi et à fait prendre conscience aux
collaborateurs de leurs forces et de leurs faiblesses. Le résultat
de cette formation aura été en premier lieu de renforcer l’esprit
d’équipe, ensuite de donner ou de revoir des techniques de vente
pour pouvoir plus aisément conclure les actes de vente. »
III
N° 15 Janvier Février 2009

CCI flashs / infos pratiques
Beaune / De nouveaux visages
Vincent Lainé a pris ses fonctions à la CCI Beaune. En charge du développement
de la filière oenotourisme, il assure le soutien aux porteurs de projets et lance
un atelier de réflexion sur l’oenotourisme au Club des Hôteliers du Sud Côte-d’Or.
L’axe majeur de ce groupe de travail est d’optimiser la mise en réseau des acteurs
de la filière. Sur son bureau également : le dossier de la navette touristique sillonnant
le vignoble de Dijon à Santenay en passant par Beaune. Fabrice Gendreau a pris
la direction de l’agence Beaune Saône Auxois Développement. Crée en 1995 par
la Mairie et la CCI Beaune, l’agence est aujourd’hui soutenue par 197 communes.
Sa première mission est d’identifier, prospecter et attirer de nouveaux investisseurs
français et étrangers vers son territoire, puis d’accompagner leur implantation.
La 2 e mission est d’assister les entreprises locales dans leurs projets de
développement. Sa 3 e et dernière mission est la promotion de son territoire.
en savoir plus
Vincent Lainé – 03 80 26 39 69 – v.laine@beaune.cci.fr
Fabrice Gendreau – 03 80 26 39 63 – f.gendreau@beaune.cci.fr
Ouvertures dominicales / Accord sur la limitation
À
l’heure où la question fait à nouveau débat dans la classe politique, accord
parfait à Dijon : dans le cadre du salon Entreprissimo 2008, syndicats
et organismes patronaux ont ratifié l’accord limitant l’ouverture des commerces du
Grand Dijon à deux seuls dimanches de décembre (pour 2009, les 13 et 20). Les uns
et les autres demeurent convaincus du caractère inopportun d’une généralisation de
l’ouverture des commerces le dimanche si elle était mise en vigueur.
en savoir plus
Samuel Cuzin – 03 80 65 92 78 – s.cuzin@dijon.cci.fr
Web CCI Dijon / Nouvelle navigation
La CCI Dijon fait peau neuve sur le Web. Les NTIC sont devenus un axe majeur
pour le développement des entreprises ; la CCI se doit d’être toujours à la pointe
dans ce domaine et d’innover. Le nouveau site réalisé par Tevolys et inauguré
au salon Entreprissimo 2008, relooké (nouvelle charte graphique, arborescence
simplifiée), muni de nouvelles fonctionnalités (nuage de tags, flux RSS…) offre
également de nouveaux services aux entreprises comme le « CCI mode d’emploi ».
en savoir plus
www.dijon.cci.fr
Ecochallenges / Remise des prix
La CCI Dijon a réussi son examen de passage. Résultats : mention très honorable
en matière de développement durable. Cela couronne une baisse de 2,8 % des
gaz à effet de serre dans l’entreprise. Mention aussi pour Essilor, Lennox, Sundyne,
la Maison des Entreprises et la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. La
remise des trophées a eu effectuée lors du Salon Entreprissimo par l’organisateur
Aldorende, avec le soutien de l’ADEME. Un chèque de 4700 euros a été remis à
l’association « Petits Gestes » qui œuvre dans le domaine de la reforestation locale.
en savoir plus
Philippe Burtin – 03 80 65 92 87 – p.burtin@dijon.cci.fr
Taxe d’apprentissage / jusqu’au 28 février
CCI de Côte-d’Or /
Mieux vaut prévenir
au 0 800 805 201
La crise actuelle appelle toute notre
mobilisation plus que jamais au
service des entreprises. Un numéro
vert (0 800 805 021) a été mis en place
pour répondre aux demandes et aux
interrogations des entreprises confrontées
à des difficultés. En toute confidentialité,
le décideur peut trouver désormais auprès
d’un correspondant qualifié, conseils
et orientation adaptés à sa situation
financière et économique. Face à la crise,
soyons tous réactifs main dans la main !
Pierre de Bourgogne /
Du solide à Dubaï
Quelle meilleure vitrine que Dubai et
sa luxuriance architecturale pour faire
valoir la pierre de Bourgogne. L’association
qui la porte y a amplement défendu nos
couleurs les 23-27 novembre au Big 5
Show (60000 visiteurs, 73 entreprises
françaises..). Présentes sur le pavillon
français Ubifrance, les trois entreprises
de Pierre de Bourgogne qui avaient fait
le déplacement ont exposé le produit
de leur savoir-faire et noué des contacts
prometteurs, avec comme nouvelle
référence la réalisation des 16 500 m 2
de façade de l’hôtel Ritz Carlton de Dubai,
en cours de construction.
en savoir plus
Françoise Naudet – 03 80 65 92 57
f.naudet@dijon.cci.fr
www.pierre-bourgogne.fr
Pour connaître les modalités 2009 de la taxe d’apprentissage, la calculer, recevoir les bordereaux d’appel… consultez votre CCI.
en savoir plus
Beaune : Brigitte Moniet – 03 80 26 39 50 – b.moniet@beaune.cci.fr – www.beaune.cci.fr
Dijon : Sylvie Cornevin – 03 80 65 92 32 – s.cornevin@dijon.cci.fr – www.dijon.cci.fr
IV
L’actualité d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or