• Actu : le nouveau rôle de votre section départementale ... - MGEN

Mai 2010 - Seine-Saint-Denis
Actu : le nouveau rôle de votre section départementale
Débat : la Sécu, un déficit qui nuit à la santé
Événement : les élections au comité de section
• Rappel : Assemblée Départementale le mercredi 26 mai 2010 à 9h
à la section MGEN de Bondy

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Vie de la section
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
Sommaire
Vie de la section
• Assemblée
départementale
• Edito
• Elections au comité
de section
• Brèves
Prévention
• Réseau PAS
• Info dépistage
• Institut Mutualiste
Montsouris
Actu
• Le nouveau rôle de la
section départementale
La couverture
mutualiste
• Le Référencement
• Les nouveautés 2010
• La prévoyance conjoint
Débat
• La Sécu : un déficit qui
nuit à la santé
2
6
10
11
14
Ordre du jour de
L’Assemblée
Départementale
Rapport moral national
Rapport de gestion national
• Rapport d’activité
• Rapport financier
Bilan et stratégie départementaux
Débat sur le thème de réflexion annuel :
« la place de l’adhérent au cœur de la mutuelle»
Sections de vote
• Pour l’élection des délégués MGEN à l’Assemblée Générale
2010 de Paris à 11h30
• Pour l’élection du délégué MGEN Filia à l’Assemblée Générale
2010 de Paris à 11h30
L’Assemblée Départementale
Mercredi 26 mai 2010 à 9h
A la section départementale MGEN
28-30 avenue Henri Varagnat
93140 BONDY
Ce journal est imprimé
sur du papier recyclé
Section MGEN Seine-Saint-Denis
28/30, av. Henri Varagnat
93144 Bondy Cedex
Bulletin departemental «Infos 93»
Directrice de la publication :
Brigitte Gavillet-Chauveau
Conception et Impression :
Barbou Impression - 01 43 22 14 14

Mai 2010
Vie de la section
MGEN - Seine-Saint-Denis
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Edito
Brigitte Gavillet-Chauveau,
Présidente
À
Biarritz, les assises et assemblées générales du groupe
MGEN ont revêtu un caractère particulier avec l’élection
de Thierry Beaudet à sa tête. Il devient ainsi le
6 e président de la MGEN.
Des changements sont également intervenus en Seine-Saint-
Denis.
Patrice Garo est devenu le 6 e directeur en septembre 2009 et,
après un vote unanime du comité de section en octobre 2009,
j’en suis devenue la 6 e présidente.
Dans ce « 6 » commun, nous voyons, chacun à notre place, le
même engagement, la même détermination et la même volonté
de poursuivre et développer l’œuvre et les valeurs de la MGEN.
En 2010, la MGEN améliore, enrichit son offre et propose de
nouvelles prestations en santé et en prévoyance particulièrement
innovantes.
Que ce soit, entre autres, dans le domaine de l’ostéopathie, de
l’implantologie ou de la dépendance les prestations sont actualisées et/ou revalorisées.
Il était important de prendre en compte l’évolution des technologies, les demandes
nouvelles et l’allongement de la durée de vie.
La MGEN n’a pas d’actionnaire et son objectif est la redistribution maximale des
cotisations mais il lui faut également respecter les équilibres et construire l’avenir.
Les nouvelles prestations, comme les anciennes, sont pérennes et ce souci d’améliorer
l’offre se traduit par une évolution des taux de cotisations.
Cette augmentation est, pour la MGEN, la première depuis 2003 (actifs) et 2005 (retraités).
Cependant, les nouvelles prestations ne sont pas les seules responsables de l’augmentation
de nos cotisations.
Le désengagement de l’État en matière de protection sociale et de santé ne cesse, lui, de
progresser et les charges, imposées aux « complémentaires santé » et aux ménages, ne
cessent de croître.
En 2009 la taxe pour la CMU avait augmenté de 40 millions d’euros.
2010 voit l’augmentation du forfait journalier (18 €) et la contribution pour payer la
vaccination contre la grippe A.
Et de nombreuses autres questions restent en suspens :
Quels sont les impacts, pour nous, de la loi Hôpital Patients Santé et Territoires
A qui profite réellement le remboursement ou le déremboursement de certains
médicaments
Soyons vigilants, notre protection sociale ne se mesure pas en terme de rentabilité
financière et de profit.
La MGEN nous apporte des prestations, c’est son rôle, mais elle ne fait pas que cela.
Elle œuvre, aux plus hauts niveaux pour défendre et maintenir une protection sociale de
qualité pour tous.
par Brigitte Gavillet-Chauveau,
Présidente
avril 2010

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Vie de la section
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
Spécial Elections des
Comités de Section 2010
2010 est l’année du
renouvellement d’un
tiers des membres du
comité de votre section
départementale.
Voter, c’est agir pour
que votre mutuelle
soit proche de vous !
La MGEN est votre
mutuelle.
En tant que mutualiste, vous avez un droit, celui
d’exprimer votre voix. Vous avez votre mot à dire sur
le projet de la MGEN, ses choix et sur votre protection.
Comment En élisant ceux qui vont vous
représenter au quotidien, dans votre département :
des femmes, des hommes, des professeurs, des
personnels qui vous ressemblent et qui partagent
vos préoccupations.
La MGEN a fait le choix d’une représentation locale.
Dans chaque département, les représentants que
vous allez désigner aux comités de section sont à
votre écoute, organisent des temps d’échanges,
recueillent vos attentes. Et certains d’entre eux vous
représenteront également à l’assemblée générale.
Le comité de section
En tant qu’échelon politique et stratégique local, il
joue un rôle essentiel. Il recueille l’expression locale
des adhérents et organise les débats mutualistes
dans le département. Il veille à la mise en oeuvre
des décisions prises au niveau national.
Une innovation :
le vote par Internet
Moderne, facile, plus sûr (puisque, notamment, le
vote « nul » n’est pas possible) et plus économique,
le vote électronique par Internet est désormais proposé
aux adhérents. Courant mai 2010, vous recevrez
votre matériel de vote, et pourrez élire vos
représentants par Internet ou par courrier postal.
Présentation des candidat(e)s Nombre de postes à pourvoir : 15
Attention : la liste ci-dessous n'est pas votre bulletin de vote
NOM
Prénom
Année de
naissance
Catégorie professionnelle Lieu d’exercice Engagements MGEN
Candidats sortants renouvelables : 6
1 GARO
PATRICE 1967 Professeur des Ecoles Section MGEN Directeur de section
2
NESI
PIERRE-ANTOINE 1966 Chef d’établissement adjoint
Collège Alfred Sisley
L’Ile-St-Denis
Membre du comité de section
3
4
REGNIER HELENA 1965 Directrice d’école
BEURRIER NATHALIE 1965 Agent d’accueil
Ecole élémentaire
Joliot-Curie - Bagnolet
Collège Le Parc –
Aulnay-sous bois
Membre du comité de section
Membre du bureau
de section
5
6
BLONDEAU LILIANE 1947
Professeure des Ecoles
retraitée
BOGLINO YVES 1956 Chef d’établissement
Candidats nouveaux : 9
Tremblay en France
Collège Georges
Brassens - Sevran
Membre du comité de section
Trésorier de section
7
DERUEL GUYLENE 1964
Secrétaire Adjoint
Administratif
Collège Marais de Villiers
Montreuil
Correspondante
8
DESMAELE SYLVIE 1958 Professeure des Ecoles
Ecole élémentaire
Joliot-Curie - Pantin
9
GAUDON CARINE 1972 Gestionnaire
Collège Jean Jaurès -
Montfermeil
Correspondante
10
GERIN-GOUTMANN MURIEL 1955 Directrice d’école
Ecole maternelle Benoit
Malon – Livry-Gargan
11
GUIGON ISABELLE 1964 Professeure des Ecoles
Ecole élémentaire
Albert Camus -Bondy
Correspondante
12
TABOGA CHANTAL 1949
Gestionnaire
Agent comptable
Lycée Liberté - Romainville
Correspondante
13
BRUZI SERGE 1964 Directeur d’école
Ecole élémentaire Joffre –
Neuilly -Plaisance
Correspondant
14
CHENUT DAMIEN 1960 Professeur certifié
Lycée André Boulloche –
Livry-Gargan
15
COMBE ANNIE 1949
Gestionnaire –
Agent comptable
Collège Jean-Baptiste
Corot – Le Raincy
Correspondante

Mai 2010
Vie de la section
MGEN - Seine-Saint-Denis
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Brèves
Informations
Le site mgen.fr évolue
« Ma Sécurité sociale me conseille
et me répond »
« Espace adhérent »
Avec votre numéro INSEE et un code d’accès, vous
pouvez prendre connaissance de vos remboursements,
télécharger des documents et des formulaires,
trouver les coordonnées des établissements
et professionnels de santé conventionnés, simuler
vos remboursements optiques, vous abonner aux
décomptes de soins électroniques…
Vous pouvez aussi accéder directement aux
informations locales de votre section, aux horaires
d’ouverture, aux établissements MGEN de la région…
■
Conseils
En fin ou en début
d’année…
>Pour les nouveaux retraités
: prendre contact avec la
section dès réception du titre
de pension pour effectuer le
changement de régime de
sécurité sociale et mettre en
place le prélèvement de la cotisation
sur la pension.
>Pour les nouveaux entrants
en Seine-Saint-Denis : vous
devez demander le transfert
de votre dossier sécurité sociale
et mutuelle à la section
93 (titulaires et stagiaires) ou
à la section de votre lieu de
résidence (non titulaires).
Vous y trouverez des réponses à vos interrogations
sur l’assurance maladie, la carte vitale, la maternité,
les arrêts de travail, le médecin traitant et le parcours
de soins coordonné…
Priorité santé mutualiste
Un service de la Mutualité
Française pour vous écouter,
vous informer et vous
accompagner.
Maladies cardio-vasculaires, cancer, dépendance
au tabac, à l’alcool ou au cannabis, maintien de
l’autonomie des personnes âgées ou en situation de
handicap… d’un simple appel, accédez à une information
de qualité et à un accompagnement personnalisé
■
Le site de l’Assurance maladie http://amelidirect.ameli.fr/
vous permet de savoir si un médecin
exerce en secteur 1 ou 2 et quels sont les tarifs qu’il
pratique. A consulter sans modération avant d’aller
consulter !
■
code d’accès
MGEN 5091
Du lundi au vendredi
de 9h à 19h,
Prévenir les dépassements d’honoraires avec www.ameli.fr !
Preparer sa retraite
Rencontres
> Congrès FSU
Brigitte Gavillet-Chauveau,
Présidente de la MGEN 93, est
intervenue le 18 janvier dernier
lors du congrès départemental
à la Bourse du travail de
Bobigny, pour présenter et expliquer
les positions de la
MGEN par rapport à la Sécurité
sociale et le champ de son
intervention mutualiste.
> Congrès FGR/ FP
La Fédération Générale des
Retraités de la Fonction Publique
93 a organisé un débat
le 30 mars autour du thème :
« Quel avenir pour la sécurité
sociale et les mutuelles ».
Patrice Garo, Directeur de la
MGEN 93 a débattu pendant
1h30 autour de ces questions
cruciales.

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Prévention
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
Le réseau Prévention Aide
et Suivi 93 en action !
Les réseaux P.A.S. (PREVENTION AIDE et SUIVI) sont le résultat du partenariat
entre la MGEN, le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ils visent, en lien avec les
services de l’éducation nationale et de la MGEN, à favoriser le maintien
dans l’emploi et la réinsertion professionnelle des personnels fragilisés.
L’ESPACE D’ACCUEIL
ET D’ECOUTE
DES ACTIONS DE
PREVENTION
L
a signature en mars 2009 du 93 ème
accord P.A.S. par Daniel AUVERLOT
Inspecteur d’Académie et Jean-Louis
GARCIA représentant de la MGEN a
permis l’ouverture du réseau P.A.S. dans notre
département.
Cet accord prévoit l’ouverture d’un Espace d’Accueil
et d’Écoute et la mise en place d’actions de
prévention dans le cadre de la santé au travail.
L’« Espace d’Accueil
et d’Ecoute »
L’objectif de cet espace est d’accompagner les personnels
en situation de fragilité , que leurs difficultés
soient d’origine personnelle ou professionnelle,
dans des lieux de parole neutres, en dehors de
l’institution. Les premiers rendez-vous ont commencé
en novembre 2009.
■
David GRULOIS,
psychologue clinicien, qui
intervient pour les
départements de Seine-
Saint-Denis et de Seine-et-
Marne a accepté de
répondre à nos questions.
Comment peut-on obtenir un
RDV
> Il suffit d’appeler n’importe quand
le 01 48 50 57 26, et de laisser ses
coordonnées téléphoniques. Je rappelle
alors la personne et nous
convenons d’un rendez-vous. Moi
seul ai accès à la messagerie, ce
qui garantit une totale confidentialité.
Quelle est la situation professionnelle
des personnes qui ont déjà
pu bénéficier de l’aide de l’Espace
Accueil et d’Écoute
>J’ai reçu aussi bien des gens qui
travaillaient, que des gens en arrêt
de travail ou en maladie longue
durée. La plupart étaient professeurs
des écoles.
Le réseau PAS est le résultat d’un
partenariat entre la MGEN et
l’Education Nationale. Pensezvous
que le choix des locaux de
la MGEN est un choix opportun
>Les personnes que j’ai reçues
n’ont exprimé aucune réserve à ce
sujet. Pour certaines, elles y ont même vu là quelque
chose de tout à fait naturel. Personnellement, je ne
pense pas que ce choix des locaux pose véritablement
problème, dans la mesure où nous ne sommes pas
dans un lieu de soins : nous ne proposons pas de suivi
thérapeutique, mais nous offrons simplement une
écoute, des conseils et éventuellement une orientation.
Comment peut-on expliquer le décalage entre le
nombre relativement faible des demandes et les difficultés
rencontrées par les personnels de l’Education
Nationale
>Peut-être faut-il rappeler le statut des psychologues
des réseaux PAS Pour ma part, je ne dépends pas du
Ministère de l’Education Nationale (aucun lien hiérarchique),
je ne suis pas psychologue scolaire, je n’ai jamais
enseigné : je suis installé en libéral, je consulte
dans un Centre-Médico-Psychologique, je travaille
aussi avec les Juges aux Affaires Familiales … et je
m’intéresse beaucoup à la souffrance au travail par
ailleurs.
Pour répondre plus directement à votre question, il y a
peut-être une crainte, paradoxalement, de se retrouver
devant quelqu’un qui serait trop « monde enseignant
» ou « moule Education Nationale » : trop
d’empathie tuerait l’empathie Mais, ce n’est qu’une
hypothèse ...
Est-ce une démarche facile de s’adresser au réseau
PAS pour demander de l’aide N’y a-t-il pas une
réticence des personnes à demander cette aide
>Il n’est jamais facile de faire une démarche de cet
ordre là. Il faut parfois plusieurs semaines, voire plusieurs
mois avant de « franchir le pas ». Il ne faut
jamais oublier une chose importante : aller se confier,
se remettre en question et éventuellement entreprendre
un suivi, sont des actes courageux !
Les seules réticences que j’ai rencontrées jusqu’à
présent peuvent se résumer à une petite appréhension,
en début d’entretien, sur la confidentialité : une fois la
déontologie évoquée et mon absolue indépendance
confirmée, la confiance s’installe très rapidement.
Qu’est-ce qui fait qu’une personne va « franchir le
pas », va accepter de demander un soutien
>Le plus souvent, c’est quand on n’a plus d’autre solution,
quand on constate qu’on n’y arrivera pas seul et
que notre entourage nous renvoie qu’il peut nous soutenir,
mais que son aide est limitée. C’est quand on
prend conscience de tout cela.
Quelles sont les principales problématiques qui sont
à l’origine des demandes de RDV Quelles sont les
attentes des personnes que vous rencontrez
>Les agressions et les difficultés relationnelles avec les
collègues.
Les personnes se posent des questions et veulent être
rassurées : « Est-ce que j’ai bien fait de réagir comme
cela quand j’ai été agressée N’aurais-je pas dû faire
ceci ou cela Ces tensions avec mes collègues, ça
vient d’eux ou bien c’est moi qui suis fou ». Par ces
questionnements, elles ont besoin de faire le point,
elles montrent qu’elles sont perdues, troublées au point
de ne plus savoir si elles sont responsables de ce qui
leur arrive.
Votre intervention se limite à trois entretiens. Et après
que se passe-t-il
>Le cadre est en effet rappelé systématiquement : trois
entretiens maximum ! Ces trois entretiens permettent
parfois tout simplement de faire le point et cela peut
suffire. Sinon, j’informe la personne sur les différents
lieux de consultations qui existent et je lui donne des
explications plus précises (prise en charge, fonctionnement,
coût …). Dans la mesure du possible, je communique
des coordonnées précises.

Mai 2010
Prévention
MGEN - Seine-Saint-Denis
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C’est dans le cadre de la santé au travail
et des actions de prévention qu’ont été
proposés aux stagiaires de l’IUFM de
Livry-Gargan des ateliers sur la voix.
Au même titre qu’un comédien ou qu’un chanteur,
les enseignants sont des « professionnels de la
voix ». Les statistiques ont montré qu’ils sont particulièrement
touchés par les troubles de la voix.
Ces ateliers s’inscrivent donc dans une démarche
de prévention. Ils ont pour objectif d’aider les futurs
enseignants à se prévenir des pathologies vocales.
Ils sont animés par Corinne LOIE (orthophoniste au
centre de santé de Paris) et les professeurs de musique
de l’IUFM.
Un premier temps est consacré, sous forme
d’exposé théorique, aux connaissances de base sur
l’anatomie, la physiologie et les pathologies du
larynx.
Dans un second temps, des informations d’ordre
pratique portant sur les différents moyens de
garder une voix saine sont abordés : choix des professionnels
médicaux adaptés, hygiène de vie,
méthodes pédagogiques utilisées et principes
élémentaires de communication, pratique sportive
ou artistique.
Enfin, quelques exercices spécifiques issus des techniques
du travail de la voix en orthophonie, associés
à ceux utilisés par les comédiens et les
chanteurs, sont abordés.
Une conférence sur ce thème a également été
proposée dans le cadre d’un « stage filé » à des
enseignants de classes de maternelle. ■
Espace d’accueil et d’écoute au service des
personnels en difficulté
Vous rencontrez des difficultés professionnelles
et/ou personnelles :
• Vous avez des relations difficiles avec les élèves, les
collègues, la hiérarchie.
• Vous éprouvez de l’agressivité, de la lassitude, vous
êtes démotivé.
• Vous avez tendance à vous isoler.
• Vous éprouvez un sentiment de dévalorisation,
d’angoisse.
• Vous avez des insomnies, vous faites des cauchemars.
• Vous vous sentez dépendant (alcool, médicaments,
…).
Vous pouvez en parler, pour faire le point
et être conseillé par un psychologue
indépendant.
Il vous proposera des rendez-vous individuels dans
un lieu neutre, avec la garantie d’une confidentialité
absolue et du secret professionnel.
SERVICE GRATUIT POUR
TOUS LES PERSONNELS
DE L’EDUCATION NATIONALE.
Ce dispositif concrétise
la convention signée
le 12 mars 2009 entre
l’Inspection Académique
de Seine-Saint-Denis et
la MGEN, pour la mise
en place d’un réseau
de Prévention, d’Aide et
de Suivi (Réseau PAS) au
service des personnels
de l’Education Nationale.
Comment
En téléphonant au :
01 48 50 57 26
Par courrier électronique :
reseaupas93@mgen.fr
(indiquez un numéro de
téléphone pour vous joindre).
Quand
Les rendez-vous
ont lieu
de 9 à 12 heures
le premier et le troisième
mercredi du mois
Où
à la MGEN
28-30 av. H. Varagnat
93140 BONDY
Cet espace d’accueil n’est
pas un lieu de soins, c’est
un lieu d’écoute, de prévention,
d’aide et de suivi.

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Prévention
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
Info
dépistage
En Seine-Saint-Denis ont été détectés :
entre septembre 1999
1678 cancers du sein et décembre 2009
145 cancers du côlon et 700 polypes
entre 2006 et
décembre 2009
Participez dès maintenant au dépistage organisé des cancers
du sein et du côlon-rectum si cela n’a pas encore été fait.
Le Comité départemental
des cancers (CDC) de la
Seine-Saint-Denis, créé en
2006, a en charge la mise
en œuvre des programmes
de dépistage des cancers,
dans la continuité des
actions engagées depuis
1999 par l’Ardepass pour
le dépistage du cancer du
sein et depuis 2006 dans
le cadre du programme de
dépistage du cancer
colorectal.
Le CDC est un groupement
d’intérêt public financé par
l ‘Assurance Maladie, le
Conseil Général et l’Etat
auquel participent également
des représentants
des professionnels de
santé et des usagers de
la Seine-Saint-Denis,
notamment la Ligue contre
le Cancer.
Le dépistage systématique organisé
est une action de grande envergure,
dont le fonctionnement est
concerté et coordonné. La participation
des habitants repose sur la
contribution de tous les partenaires
: médecins traitants, gastroentérologues,
travailleurs sociaux,
associations de patients, pouvoirs
publics.
C’est par la sensibilisation et la mobilisation
de tous les acteurs que la
Seine-Saint-Denis permettra au
plus grand nombre d’avoir accès à
ce programme de santé publique »
a déclaré Pascal Popelin, président
du CDC93.
• 1 - LE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN
Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers
chez la femme, en Seine-Saint-Denis, en France,
mais aussi dans le reste du monde. Il est la première
cause de décès par cancer chez les femmes
et ce taux de mortalité continue à augmenter.
La Seine-Saint-Denis se place parmi les premiers
départements français pour la mortalité par cancer
du sein chez les femmes, avec un taux de décès
nettement supérieur à la moyenne nationale.
Cependant, découvert à temps, le cancer du sein
peut être guéri dans plus de 80% des cas et souvent
avec des traitements moins éprouvants qu’auparavant.
La découverte précoce d’un cancer du sein de
petite taille est possible, grâce à une mammographie.
C’est pour permettre de découvrir et donc de traiter
à temps ce cancer qu’un programme organisé de
dépistage est mis en place au niveau national. Il
offre à toutes les femmes de 50 à 74 ans la possibilité
d’effectuer gratuitement et régulièrement un
test, comprenant un examen clinique, au moins
deux clichés radiologiques par sein et autant que
nécessaire, la comparaison avec les clichés antérieurs
et une deuxième lecture de ceux-là par mesure
de sécurité.
Comment participer au dépistage du cancer du
sein :
• Votre médecin traitant, généraliste ou gynécologue,
peut vous remettre un bon de prise en
charge sous certaines conditions ;
• Vous pouvez demander à le recevoir en téléphonant
gratuitement au numéro vert : 0 800 50 42 37
ou en vous rendant sur le site www.cdc93.fr.
• Tous les deux ans, le CDC vous adresse par la
poste, une invitation valant prise en charge. Les
personnes sélectionnées le sont à partir du fichier
transmis par la MGEN.
Dans tous les cas, vous prenez rendez-vous chez le
radiologue de votre choix pour passer la mammographie.
• 2 - LE DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL
Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents
en France. 254 Séquano-Dyonisiens sont décédés
chaque année d’un cancer colorectal (10%
des décès par cancer). Pourtant ce cancer peut être
guéri dans 90% des cas s’il est découvert à un stade
précoce. Le cancer colorectal et les polypes qui le
précèdent ne se manifestent que sous forme de saignements
minimes invisibles à l’œil nu. Après dépistage,
si le test (appelé Hémocult) est positif, on
effectue une coloscopie sous une brève anesthésie
générale. Le test est réalisé à domicile par la personne
concernée elle-même et doit être répété tous
les deux ans.
Comment participer au dépistage organisé du
cancer colorectal :
• Vous pouvez consulter votre médecin traitant qui
vous remettra un test (Hémocult) accompagné
d’une notice explicative ;
• Vous pouvez aussi demander une lettre d’invitation
à passer ce test au 0 800 50 42 37 et sur le
site www.cdc93.fr puis vous rendre chez votre médecin
traitant.
• Sur simple demande, le test de dépistage peut
aussi vous être adressé gratuitement par courrier
postal.
La consultation chez le médecin est remboursée
selon les modalités habituelles. L’Hémocult remis
est gratuit ; il est pris directement en charge par
l’Assurance Maladie.
L’interprétation du test au laboratoire et l’envoi du résultat
sont gratuits (ils sont aussi pris en charge par
l’Assurance Maladie).
■
Alors, ne remettez pas à demain, ce que vous pouvez faire dès aujourd’hui !

Prévention
9
MGEN - Seine-Saint-Denis
L ’
Mai 2010
L’IMM, un hôpital mutualiste
au service du patient
Oeuvre sociale de la MFP, l’Institut Mutualiste Montsouris est un hôpital privé parisien participant
au service public hospitalier. Ses activités couvrent un large champ des pathologies médicales et
chirurgicales, avec des équipes hautement spécialisées.
hôpital bénéficie d’une organisation
orginale : des départements médicochirurgicaux,
placés sous la responsabilité
d’un praticien, prennent en charge les
pathologies dans leur globalité. Les équipes compétentes
et expérimentées assurent ainsi une
prise en charge continue et concertée. Pour permettre
une réelle égalité d’accès aux soins, les
médecins de l’IMM sont salariés, le plus souvent
à temps complet, et sans activité privée. L’IMM est
un hôpital récent ; il bénéficie donc d’un plateau
technique particulièrement performant : bloc opératoire,
imagerie (IRM, scanner, angiographie,
échographie...), laboratoires d’anatomie pathologique
et de biologie médicale, pharmacie.
Une chirurgie
de pointe
De nombreuses spécialités sont assurées dans
l’IMM, parmi lesquelles la dialyse, la médecine interne,
l’ophtalmologie, l’orthopédie, la psychiatrie de
l’adolescent et le thoracique et l’urologie.
Citons encore, parmi les activités chirurgicales de
haut niveau, la chirurgie vasculaire, spécialisée dans
la chirurgie des artères et les anévrysmes ou encore
la chirurgie gynécologique, avec notamment le traitement
de pathologies cancéreuses.
Fréquemment cité dans les palmarès nationaux, le
département de Pathologie digestive se consacre
notamment aux cancers de l'oesophage, du côlon,
du rein et à la chirurgie foie et du pancréas par coelioscopie.
Avec 49 lits, le département cardiaque partage son
activité entre la chirurgie et la cardiologie interventionnelle
et médicale. Il prend en charge le traitement
des valvulopathies, des coronaropathies, des
pathologies de l’aorte thoracique et abdominale et
L’IMM est un hôpital récent ; il bénéficie donc
d’un plateau technique particulièrement
performant
du péricarde. Son plateau technique permet de réaliser
des échocardiographies doppler, des angiographies,
des coronarographies et des scanners.
L’IMM a été l’un des premiers hôpitaux français à
développer des techniques comme les pontages
coronaires à coeur battant ou la chirurgie mini
invasive avec assistance robotique.
■
Contacter l’IMM
42 boulevard Jourdan - 75014 Paris
M° Porte d’Orléans - RER Cité Universitaire
Tél : 01 56 61 62 63
Pour en savoir plus : www.imm.fr
Contacter la cardiologie : 01 56 61 65 07 / 08 / 10
Les équipes compétentes et expérimentées
assurent ainsi une prise en
charge continue et concertée

10 Actu
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
Quels rôles aujourd’hui
pour la section départementale
de Bondy
Régulièrement, certains d’entre vous nous interrogent
sur ce qui est traité à la section départementale de Bondy
et ce qui ne l’est plus.
En effet, depuis plusieurs années, la MGEN a entamé une
vaste réorganisation de ses activités sur l’ensemble du
territoire pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de
demain. Ce vaste chantier aujourd’hui terminé a précisé
les rôles de votre section.
Section départementale,
centre
de traitement, centre
d’appel : une nouvelle
chaîne de services.
Depuis 1946 et pendant des décennies, la section départementale
MGEN avait comme objectif de gérer
l’ensemble des prestations de sécurité sociale et de
mutuelle des affiliés et mutualistes du département.
Depuis 10 ans les changements se sont accélérés.
Les prestations de l’Assurance maladie se sont réduites
tout en devenant plus complexes (franchises,
parcours de soins, dépassements d’honoraires…).
Pour faire face aux désengagements du régime obligatoire,
l’offre de la mutuelle MGEN s’est élargie à de
nouvelles prestations comme par exemple, la dépendance
en cette année 2010.
Devant cette situation nouvelle, la MGEN a créé et
spécialisé de nouvelles structures. Le centre de traitement
de Paris, traite l’ensemble des prestations
liées à la Sécurité sociale, et ce pour l’ensemble des
sections départementales de l’Ile de France.
Pour faire face à la multiplication des appels et des
courriels, le centre d’appels de Pantin a vu également
le jour pour l’ensemble de notre région francilienne.
La section départementale de Bondy se recentre sur
l’accueil public des assurés et mutualistes mais aussi
sur le développement de notre offre mutuelle et de
ses produits complémentaires comme le Corem, le
complément retraite mutualiste ou Sollicitudes, l’assurance
assistance obsèques en partenariat avec la
MAIF. La gestion des prestations de la mutuelle, l’enregistrement
des affiliations sécurité sociale et des
adhésions à la mutuelle restent également réalisées
à Bondy.
Ce nouveau partage des tâches entre les entités
MGEN a évidemment créé certains dysfonctionnements
le temps de mettre en place des circuits efficaces
entre nos structures MGEN. Aujourd’hui, nous
travaillons à l’amélioration de la qualité par la mise
en œuvre d’engagements précis comme pour les délais
de réclamations : depuis le 1er avril 2010, nous
devons leur apporter une réponse dans les 10 jours
au maximum.
Et demain
Les modes de vie de chacun ont largement évolué et
se sont diversifiés. Nombre de retraités passent une
partie de l’année loin de leur domicile et souhaitent
pouvoir s’adresser à la MGEN la plus proche de leur
lieu de séjour. Pour répondre aux attentes de chacun,
la MGEN travaille à une meilleure implantation
de ses locaux. Notre choix est donc celui d’une plus
grande proximité avec chacun d’entre vous afin de
mieux répondre aux attentes de tous.
■

Mai 2010
La couverture mutualiste
MGEN - Seine-Saint-Denis
11
MGEN,
la référence
Depuis le 1 er juillet 2009 et pour
7 ans, la MGEN est le seul organisme
de protection sociale complémentaire
référencé pour les agents des
ministères de l’Education nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, de la Culture et de la
Communication, de la Jeunesse et
des Sports.
L
e référencement marque la qualité de
l’engagement mutualiste de la MGEN.
1 re mutuelle santé française, la MGEN
défend, depuis plus de 62 ans, l’accès
pour tous à une protection sociale de qualité.
Mutuelle professionnelle, elle accompagne la
communauté éducative grâce à des actions de
formation et soutient les personnes les plus fragilisées
par des dispositifs de prévention. Acteur de
santé engagé, elle aide activement la recherche en
santé publique.
Qu’est-ce que
le référencement
Le dispositif de référencement permet aux
employeurs de la Fonction publique d’Etat de
contribuer à la protection sociale complémentaire
de leurs agents, en versant directement à l’organisme
référencé une participation financière. Les
ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, de la Culture
et de la Communication, de la Jeunesse et des
Sports, après l’organisation d’une mise en
concurrence, ont choisi pour une durée de sept ans
la MGEN comme seul organisme référencé.
... pour une protection complète
en santé et en prévoyance
LA PROTECTION GLOBALE COMPLÉMENTAIRE DE LA MGEN EST UNIQUE.
L’offre référencée MGEN est la même pour tous, adaptée aux besoins des actifs,
retraités, célibataires, familles…, et ce quel que soit le niveau de revenus.
MGEN,
1 re mutuelle
santé
française
• Près de 3 millions d’adhérents.
• Près de 97% des cotisations
encaissées redistribuées sous
forme de prestations (contre
82% en moyenne pour les
mutuelles, et 75% pour les autres
complémentaires santé).
• Des Centres de service pour
vous accueillir et vous conseiller
dans chaque département.
• Un réseau national de 33 établissements
de santé (centres
de santé, d’optique, de santé
mentale, établissements de
soins de suite et de réadaptation,
hébergement des personnes
âgées dépendantes,
accueil pour les personnes en
situation de handicap.
• Plus de 400 actions de prévention
proposées partout en
France.
• Un soutien actif à la recherche
en santé publique.
• Des grands partenariats dans
le domaine de la citoyenneté.
E
lle associe une protection complète en
santé et des prestations de prévoyance,
ainsi que des aides de solidarité. Chacun
contribue en fonction de ses revenus, tout
en bénéficiant de prestations au meilleur tarif, du
même niveau de protection et d’une même qualité
de service. L’offre référencée MGEN garantit une solidarité
effective entre tous les adhérents (familiale,
intergénérationnelle et entre les niveaux de revenus).
Une protection
complète en santé
• Vous et votre famille bénéficiez de remboursements
pour tous les frais de santé : soins médicaux courants,
hospitalisation, dentaire, optique…
• Vous avez accès à un réseau de professionnels et
d’établissements de santé conventionnés MGEN
dans toute la France : pas besoin d’avancer les frais,
tarifs négociés pour un reste à charge nul ou maîtrisé…
• Vous bénéficiez de forfaits de prévention et de
services d’accompagnement personnalisés : arrêt du
tabac, accompagnement maternité, nouveaux
contraceptifs....
Des prestations
de prévoyance
• Vous êtes financièrement protégé en cas d’arrêt de
travail ou d’invalidité, à la suite d’un accident ou d’une
maladie.
Des aides
de solidarité
• Vous pouvez bénéficier de solutions financières si
vous rencontrez des difficultés ponctuelles. Des allocations
peuvent également être attribuées pour faire
face aux difficultés liées au handicap, à la dépendance
ou à l’orphelinat.
■
Offre
référencée
MGEN
Adhérez sans
majoration de
cotisations
> contactez-nous au :
3676
(prix d’un appel local depuis un
poste fixe), seulement en métropole
> ou connectez-vous
sur : mgen.fr

12
La couverture mutualiste
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
Votre protection santé
Nouveautés
2010
et prévoyance renforcée en 2010
Au 1 er janvier 2010, la MGEN renforce largement votre protection globale,
en santé comme en prévoyance. Elle crée une gamme exclusive de
prestations pour faire face à la dépendance.
Une complémentaire santé
+ performante
La santé évolue sans cesse,
l’offre MGEN aussi ! Les besoins
augmentent, les comportements
changent, la recherche médicale
avance.
Pour accompagner ces évolutions,
la MGEN crée chaque année de
nouvelles prestations et revalorise
ses prises en charge, pour que
chacun bénéficie des meilleurs
soins, au tarif le plus juste.
Au 1 er janvier 2010, la MGEN intègre de
nouvelles garanties pour tous vos frais de
santé.
• Nouveau forfait ostéopathie
Il vous aide à prévenir ou soigner des troubles fonctionnels
(douleurs lombaires, cervicales) avec une
prise en charge de 2 séances par an, à hauteur de
22,50 € par séance.
• Nouveau forfait implantologie
Il vous permet de bénéficier de cette nouvelle technique
de chirurgie dentaire. Le forfait implantologie
MGEN* s’élève à 518 € auquel s’ajoute la prise en
charge de couronnes définitives* sur implant.
*dans la limite de 2 participations par période de 2 ans.
• Revalorisation chirurgie réfractive de l’oeil
La MGEN vous permet d’accéder plus facilement à
cette opération qui corrige tout type de défauts visuels
(myopie, astygmatie…). Elle double le niveau
de prise en charge soit 365 € par oeil dans la limite
de 2 participations au total.
• Revalorisation orthodontie
Elle concerne les traitements, pour enfants et
adultes, suivis par des chirurgiens dentistes et stomatologues
conventionnés MGEN..
• Dépassements d’honoraires hospitaliers
Lors d’une hospitalisation, la MGEN prend en charge
les dépassements d’honoraires, intégralement
lorsqu’ils sont négociés dans un établissement
conventionné MGEN, jusqu’à 30% du tarif de sécurité
sociale dans les autres cas.
■
ET une offre prévoyance + innovante
Tout le monde peut un jour
être victime d’un accident
laissant des séquelles
importantes (lésions
traumatiques sévères,
cécité, surdité, brûlures
graves) ou d’une pathologie
lourde et soudaine
(infarctus du myocarde,
cancer, AVC
invalidant, sclérose en
plaques). Pour vous aider à
mieux surmonter les conséquences
financières et
matérielles après de tels
coups durs, la MGEN créé
une nouvelle prestation
Prévoyance.
• La Perte Temporaire d’Autonomie
La MGEN vous garantit dans ce cas là :
- une prestation financière de 400 €/ trimestre, pendant
quatre trimestres maximum. Si vous avez
moins de 65 ans, vous pouvez en bénéficier que
vous soyez membre participant ou bénéficiaire
conjoint, en activité ou sans emploi. Cette aide vous
permet notamment de faire face aux dépenses
supplémentaires occasionnées par la maladie ou
l’accident.
- un service d’aide à domicile Perte
Temporaire d’Autonomie (voir ci-dessous).
SERVICE D’AIDE À DOMICILE - PERTE TEMPORAIRE
D’AUTONOMIE ET DÉPENDANCE TOTALE - La
MGEN met à votre disposition un service d’aide à
domicile (aide ménagère, garde d’enfant). La participation
financière versée est de 8 €/h à 14 €/h
selon la nature de l’intervention et jusqu’à 20h/mois.
En 2010 en France, on compte 1,1 million de
personnes dépendantes. Pour vous aider à faire
face aux difficultés humaines et financières liées à la
dépendance totale, la MGEN a mis en place une
nouvelle gamme de prestations.
• La dépendance totale
Que vous soyez membre participant ou bénéficiaire
conjoint, si vous êtes reconnu en état de dépendance
totale, la MGEN vous accorde :
- une rente de 120 €/mois (soit 1 440 €/an),
- une prestation complémentaire de maintien à
domicile de 500 €/an, si vous êtes resté à votre
domicile au moins 6 mois.
- un service d’aide à domicile Dépendance totale
De plus, si vous vous occupez d’un proche dépendant
(enfant, conjoint, père ou mère), la MGEN peut
vous accorder une allocation Aide au mutualiste aidant
jusqu’à 500 € par an.
■

Mai 2010
La couverture mutualiste
MGEN - Seine-Saint-Denis
13
COMMENT EST ÉVALUÉE LA DÉPENDANCE
TOTALE
Les adhérents doivent être classés en dépendance
totale.
• Pour les plus de 60 ans, le classement est généralement
défini par le Conseil général dans le cadre
d’une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie
(APA).
• Pour les moins de 60 ans, le classement est défini
par le Médecin Conseil de la MGEN sur la base d’un
questionnaire médical rempli par le médecin de
l’adhérent .
Évolution maîtrisée des cotisations
Le souci d’améliorer l’offre MGEN, tout en assurant
l’équilibre financier de la mutuelle, se
traduit en 2010 par une augmentation des
taux de cotisation.
Cette évolution concerne toutes les catégories
d’adhérents : actifs, retraités, bénéficiaires conjoints
et enfants. Elle est la première depuis 2003. Il s’agit,
non seulement, de financer la mise en oeuvre des
nouvelles prestations, mais aussi de préserver
l’équilibre intergénérationnel sur lequel repose le
fonctionnement de la mutuelle, et de faire face
aux charges qui sont chaque année imposées aux
complémentaires santé (taxe pour la vaccination
contre la grippe A et hausse du forfait hospitalier en
2010). ■
Vous pouvez
retrouver le détail
des nouvelles
prestations MGEN
sur notre site
mgen.fr
Prévoyance conjoint*
Une prévoyance sur mesure
Aujourd’hui, êtes vous sûr(e) d’être bien protégé(e) en cas d’incapacité
de travail, d’invalidité ou de décès Quels seraient vos revenus en cas
d’incapacité de travail Seraient-ils su ffisants pour vous garantir le même
niveau de vie (dépenses courantes, prêt immobilier, études des enfants…)
P
our assurer la sécurité financière de
votre famille, la MGEN propose une
offre Prévoyance complète et sur
mesure, aux bénéficiaires conjoint(e)s
des adhérents MGEN (et par extension, aux membres
participants pour la garantie décès). Cette offre
associe une garantie de base : le décès. Et, au choix
et selon certaines conditions, l’incapacité de travail et
l’invalidité.
La garantie Décès /
Perte Totale et
Irréversible d’Autonomie
Une garantie « socle » accessible à tous les bénéficiaires
conjoints. Elle permet, notamment, de disposer
d’un capital décès qui complète celui versé par les
régimes de base de la Sécurité sociale.
Vous choisissez (parmi 4 niveaux) le capital qui vous
permet de protéger financièrement vos proches. Ce
capital est complété d’une majoration de 10% par enfant
à charge.
Les garanties
Incapacité de
travail et invalidité
Vous choisissez (parmi 3 niveaux) le montant des
indemnités journalières ou de la rente qui complète
les versements de la Sécurité sociale pour maintenir
les ressources de votre foyer.
■
*contrat collectif souscrit auprès de MGEN Vie et MGEN Filia.
POUR EN SAVOIR
rendez-vous dans
votre section
ou consultez
mgen.fr
+

14
Débat
MGEN - Seine-Saint-Denis Mai 2010
La Sécu : un déficit
qui nuit à la santé
Le 25 novembre dernier se tenait à la section de Bondy un débat consacré à l’avenir de notre
protection sociale. Face à une centaine de personnes, parmi lesquelles des représentants
de mutuelles, de la CPAM, de la mairie de Bondy, de l’Inspection Académique, de l’IUFM,
de l’université Paris 13, de la CASDEN, et en partenariat avec le magazine Sciences Humaines,
deux intervenants de choix ont fait assaut d’éloquence : Jean-Michel Laxalt, président de la MGEN
(1999-2009) et Frédéric Pierru, sociologue, chargé de recherches au CNRS.
L
es deux intervenants ont été d’emblée
d’accord pour dénoncer les lieux communs
du débat autour de la protection
sociale en France et plus particulièrement
de l’assurance maladie.
Un débat qui tourne depuis plusieurs années
autour du déficit de la Sécurité sociale, le fameux
« trou », que l’on promet de résorber… en 2021 !
Il faut parler
de la Sécu !
J.-M. Laxalt et F. Pierru ont souligné à tour de rôle
que le débat devait être placé sur le terrain du social
et du politique. Issue du programme du Conseil
National de la Résistance adopté en mars 1944, la
Sécurité sociale a été conçue comme un programme
social, basé sur la solidarité intergénérationnelle,
qui a marqué profondément la société et
a transformé le rapport à la vie, à la mort, à la médecine,
à la retraite, à la famille… des Français.
C’est ce qui a permis à J.-M. Laxalt d’apporter sa
contribution au débat controversé sur l’identité nationale
: « ce qui est le plus caractéristique de l’identité
française, c’est la Sécurité sociale ! »
Pourquoi est-elle un programme politique Parce
que tout est lié, comme l’a souligné F. Pierru : tant
que l’on dégradera les conditions de logement, les
conditions de travail… les sommes investies dans
le système de soins n’auront qu’un effet limité. Faire

Mai 2010
Débat
MGEN - Seine-Saint-Denis
15
de la redistribution, lutter contre les inégalités sociales,
c’est aussi participer à l’amélioration de la
santé !
Un danger pour
la cohésion sociale
Si la Sécurité sociale est aujourd’hui en danger, c’est
moins à cause du « trou », que parce qu’elle est peu
à peu démembrée, c'est-à-dire que de plus en plus
de dépenses prises en charge collectivement par
l’assurance maladie, sont assumées individuellement
par les ménages et les complémentaires
santé. Etant entendu que depuis une vingtaine d’années,
les acteurs de l’économie lucrative – les compagnies
d’assurances, les cliniques au capital
desquelles on trouve des fonds de pension – s’intéressent
de très près au secteur de la santé, dont le
volume et la croissance de 7 % par an attirent les
convoitises.
Ce transfert fait peser un risque sur la cohésion sociale,
comme l’a martelé avec force F. Pierru : « tout
désengagement de l’assurance maladie obligatoire
vers les complémentaires santé accroît les inégalités
d’accès aux soins ! ».
Le danger réside aussi dans le fait que des structures
non lucratives comme les mutuelles ne pourront
pas pratiquer la solidarité longtemps si les plus
jeunes et les plus hauts revenus sont aspirés par les
structures lucratives.
Que fait-on en ce
moment
F. Pierru explique qu’on traque les fraudeurs pour un
résultat médiocre : en 2008, une économie de 115
millions d’euros a été réalisée pour un budget en déficit
de 153 milliards. On diminue presque chaque
année le niveau de prise en charge (franchises médicales
: 1 euro sur chaque consultation, 0,50 € sur
chaque boîte de médicament, forfait hospitalier en
augmentation…). On crée de la dette, ce qui pose la
question de l’équité entre les générations…
La Sécu,
une dépense utile !
« La Sécurité sociale est un très bon système, avec
un objet social, un retour économique et qui crée du
lien social précieux dans un contexte d’éclatement
des catégories, des familles… » (J.-M. Laxalt)
Nos intervenants ne se sont pas contentés de dénoncer
les politiques actuelles. Ils ont souligné qu’il
n’était pas souhaitable de réduire les dépenses de
santé dans l’absolu. En premier lieu pour des questions
économiques : la protection sociale représente
30% du PIB, qui en étant redistribué vient soutenir la
consommation, notamment celle des plus démunis.
Mais aussi parce que dépenser pour la santé, c’est
investir pour l’avenir : avoir une population en bonne
santé, pour les actifs comme pour les retraités, c’est
excellent pour l’avenir d’un pays. Et enfin, parce que
le progrès médical a un coût… qui bénéficie aux
patients. Comment priver ceux-ci des dernières
avancées qui permettent de prolonger la durée de
vie, d’améliorer le confort de vie
Tous deux sont d’accord pour affirmer qu’il est efficace
du point de vue de la santé publique d’être solidaire
: les pays qui ont les meilleurs indicateurs de
santé sont ceux où la cohésion sociale est la plus
forte. Pas question donc, de céder aux sirènes de
l’individualisme érigé comme modèle et comme
porte de sortie du déficit.
Comment
la financer
Pour F. Pierru, « Il faut réhabiliter l’impôt, la cotisation
sociale, parce que c’est la seule voie possible pour
financer à l’avenir de manière solidaire nos dépenses
de santé ». On pourrait alors maîtriser les
dépenses de santé en augmentant les prélèvements
obligatoires comme la CSG, assise sur tous
les revenus, proportionnelle aux revenus. C’est-àdire
un financement solidaire et équitable, tout le
contraire d’un financement par la dette ou par une
hausse des primes des complémentaires santé,
non proportionnelles aux revenus, tarifées aux
risques, à l’âge et donc de manière injuste.
L’avenir est-il à la
prévention
Après plus d’1h30 de débat qui mettait d’accord sur
l’essentiel les deux intervenants, le thème de la prévention
suscita des points de vue divergents.
Pour J.-M. Laxalt, le XX e siècle a vu le développement
des soins, tant de l’offre que des coûts. Selon
lui, le XXI e siècle doit – ou devrait être – celui de la
bonne santé et des moyens mis en œuvre pour le
demeurer davantage. Cela dépend bien entendu
de l’offre de soins, des conditions objectives (logement,
travail, organisation générale de la société),
mais aussi des comportements individuels et de la
responsabilité de chacun, des professionnels de
santé comme des patients. Cela afin de tendre vers
un « individualisme altruiste ». F. Pierru, pour sa part,
a souligné que le discours sur la prévention devait
être manié avec précaution et ne devait pas prendre
des tournures culpabilisantes voire discriminantes
pour les catégories populaires. Il a expliqué par
exemple que, si la prévention du tabagisme avait
eu un effet sur la santé des classes moyennes et aisées
de la population, c’était moins le cas pour les
plus défavorisés pour qui la cigarette était un moyen
de gérer le stress généré par leurs conditions d’existence.
Ces derniers risqueraient d’être doublement
touchés : par la fiscalité sur le tabac et par les déremboursements…
Une discussion vive et riche qui montre que la protection
sociale ne doit pas être réduite à une question
technique et comptable. Parce qu’elle engage
l’avenir de tous, elle doit faire l’objet d’un débat ouvert
et citoyen.
■
« La Sécurité sociale est
un très bon système,
avec un objet social,
un retour économique
et qui crée du lien
social précieux dans
un contexte d’éclatement
des catégories,
des familles… »
J.-M. Laxalt

Séries S, ES,
L, STG, STI,
et ST2S
Annales,
fiches de révisions,
exos corrigés,
méthodo…
Modules
orientation,
vie pratique,
santé, aides…
Le site
de référence
préconisé
par le corps
enseignant
un site
gratuit
&
complet
En partenariat avec :
Aujourd’hui lycéen, demain étudiant…
La Mutuelle Des Étudiants - LMDE : mutuelle n° 431 791 672, soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité - Studio LMDE - 08322