Compétence interculturelle dans la coopération internationale

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mant beaucoup d'irritation. L'équipe
est paralysée et muette. Chacun
sort de la pièce, la réunion tourne
court. La collègue se rend compte
de son erreur, mais que faire
Durant les jours suivant, personne
n'en parle, ni elle, ni les membres
de l'équipe, ni le directeur. Un jour,
alors qu'elle est en réunion avec le
directeur, et seule avec lui, ce dernier
lui dit : « Tu sais, Isabelle (nom
fictif), pour que le corps puisse être
calme, il faut que la tête soit calme.
» C'est le seul feedback qu'elle
ait jamais eu au sujet de cet incident.
Nourriture
« Au bureau, à l'heure du repas
de midi, quand on a quelque chose
à manger, on le partage toujours
avec les personnes présentes.
Quand nos collègues expatriés
mangent leur repas de midi tout
seuls, et sans partager leur nourriture,
c'est très étrange pour nous.
Nous avons l'impression d'être exclus,
d'être mis à l'écart. On a aussi
l'impression qu'ils ne comprennent
pas notre culture. N'observent-ils
pas notre manière de partager
Cela devrait leur donner l'exemple
à suivre ici. »
Situation entendue en Namibie et
en Bolivie.
bmi-bild.ch
Dans chacun de ces incidents, les
valeurs culturelles des personnes
en interaction sont différentes, les
amenant à percevoir et à prioriser
les choses différemment. Chacune
fonctionne d'une manière cohérente
avec ses propres valeurs, mais
en montrant peu de sensibilité interculturelle
pour trouver une solution
commune plus appropriée.