Plan de conservation - Nature Québec
Plan de conservation - Nature Québec
Plan de conservation - Nature Québec
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
(comm. pers.), les oiseaux volent à l'intérieur d'une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 5 km le long <strong>de</strong> la rive nord du Saint-<br />
Laurent, tout au moins dans les secteurs où les observateurs <strong>de</strong> l'OOT font leurs décomptes (Figure<br />
3). En effet, lorsque les vents sont adéquats, les oiseaux volent généralement entre la route 138 et le<br />
fleuve. Mais quand les vents viennent du sud, il leur arrive <strong>de</strong> voler au nord <strong>de</strong> la 138.<br />
Pour l'instant, on croit que les rapaces en migration viennent du nord en suivant jusqu'au Saint-<br />
Laurent les vallées <strong>de</strong>s rivières, comme celles <strong>de</strong>s Escoumins ou <strong>de</strong> la Manicouagan. Lors <strong>de</strong> leurs<br />
migrations, les rapaces diurnes préfèrent contourner les grands plans d'eau plutôt que <strong>de</strong> les survoler.<br />
Aussi, lorsqu'ils arrivent à la côte, la largeur du fleuve et l'absence <strong>de</strong> courants éoliens ascendants les<br />
incitent à longer la rive nord du Saint-Laurent et à passer par Tadoussac. Cela crée un effet<br />
d'entonnoir pour les rapaces et certains passereaux. Cette hypothèse est renforcée par <strong>de</strong> récentes<br />
informations obtenues <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> données <strong>de</strong>s Étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s populations d'oiseaux du <strong>Québec</strong><br />
(ÉPOQ, 2001). Toutes les mentions automnales <strong>de</strong> rapaces diurnes <strong>de</strong> Cap-Tourmente à Blanc-<br />
Sablon ont été examinées. Les résultats indiquent que, l'automne, le long <strong>de</strong> la rive nord du Saint-<br />
Laurent, les rapaces semblent <strong>de</strong> plus en plus nombreux au fur et à mesure que l'on va vers le sudouest,<br />
c'est-à-dire vers l'amont du Saint-Laurent (Figure 2). Il faut interpréter ces résultats en gardant<br />
en tête que l'effort d'observation est très variable selon les localités, diminuant vers l'aval.<br />
160<br />
140<br />
Nombre <strong>de</strong> rapaces à l'heure<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
R 2 = 0,2004<br />
Direction <strong>de</strong>s oiseaux<br />
Sud-ouest<br />
0<br />
Cap-Tourmente<br />
Saint-Tite-<strong>de</strong>s-Caps<br />
Baie-Saint-Paul<br />
Gran<strong>de</strong>s-Bergeronnes<br />
Bergeronnes<br />
Baie-<strong>de</strong>s-Bacon<br />
Saint-Paul-du-Nord<br />
Pointe-aux-Outar<strong>de</strong>s<br />
Pointe-Paradis<br />
Pointe-Lebel<br />
Franquelin<br />
Port-Cartier<br />
Magpie<br />
Nord-est<br />
Figure 2. Nombre maximal <strong>de</strong> rapaces diurnes par heure le long<br />
du corridor migratoire <strong>de</strong> la rive nord du Saint-Laurent (EPOQ, 2001)<br />
ZICO <strong>de</strong> Tadoussac 10 <strong>Plan</strong> <strong>de</strong> <strong>conservation</strong>