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Plan de conservation - Nature Québec

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<strong>de</strong>meurent possibles. Ces situations sont toujours mortelles pour la faune. De plus, il existe <strong>de</strong>s<br />

risques pour les avions et leurs passagers. Plusieurs milliers <strong>de</strong> collisions surviennent chaque année<br />

au Canada. Entre 1955 et 1999, plus <strong>de</strong> 33 aéronefs (27 appareils militaires et 6 civils) ont été<br />

détruits par suite <strong>de</strong> collisions avec <strong>de</strong>s urubus ; 21 vies humaines ont été perdues. Des urubus et <strong>de</strong>s<br />

Pygargues à tête blanche ont causé certains <strong>de</strong> ces événements tragiques, mais <strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> la<br />

taille d'une hiron<strong>de</strong>lle jusqu'à celle d'une grue ont également causé <strong>de</strong>s écrasements d'aéronefs, les<br />

plus petits étant souvent en groupe. Les goélands sont les oiseaux les plus souvent frappés. Les gros<br />

oiseaux, lents et occupés par <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> chasse, sont <strong>de</strong>s candidats aux collisions. Les rapaces<br />

en font partie. Dans l'aviation commerciale, <strong>de</strong> 1959 à 1973, 2 400 inci<strong>de</strong>nts ont été rapportés<br />

causant <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> 2,5 millions <strong>de</strong> dollars. Les collisions avec la faune ont coûté plus <strong>de</strong><br />

400 millions <strong>de</strong> dollars par année à l'aviation américaine entre 1990 et 1998. En 1998, plus <strong>de</strong> 3 500<br />

impacts d'oiseaux ont été signalés par la U.S. Air Force. En 1999, plus <strong>de</strong> 4 800 impacts d'oiseaux<br />

ont été déclarés avec <strong>de</strong>s appareils civils américains.<br />

Figure 27. L'aéroport <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>s-Bergeronnes<br />

est situé directement sous le corridor migratoire.<br />

Plusieurs oiseaux détectent les avions en vol et s'en éloignent, certains les considérant peut-être<br />

comme <strong>de</strong>s prédateurs. Mais parfois les rapaces ne les évitent pas, et même les attaquent, surtout<br />

dans les régions éloignées où les avions sont peu fréquents (Blokpoel, 1973). Ils réagissent ainsi<br />

parfois parce qu'ils semblent hésitants à quitter un bon courant ascendant, comme lors <strong>de</strong> leur<br />

migration le long <strong>de</strong> la côte nord.<br />

Des collisions ont lieu à toutes les heures du jour et <strong>de</strong> la nuit. Air-Canada rapporte que, bien que<br />

seulement 20 % <strong>de</strong> ses opérations se déroulent la nuit, 67 % <strong>de</strong>s collisions s'y produisent. Les<br />

collisions surviennent surtout durant les migrations printanières et automnales et à <strong>de</strong>s basses<br />

altitu<strong>de</strong>s. En Angleterre, 86 % <strong>de</strong>s collisions ont lieu à moins <strong>de</strong> 100 m d'altitu<strong>de</strong>, donc<br />

principalement lors <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> décollage (38 %) et d'atterrissage (41 %). Les oiseaux les plus<br />

jeunes sont plus susceptibles d'être impliqués dans <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts. Les avions à hélices hachent<br />

littéralement les oiseaux mais ceci n'endommage pas l'appareil. Les avions propulsés par <strong>de</strong>s<br />

turbines sont plus vulnérables aux collisions avec les oiseaux. On recomman<strong>de</strong> généralement aux<br />

aviateurs d'éviter les endroits où <strong>de</strong> nombreuses collisions ont eu lieu.<br />

ZICO <strong>de</strong> Tadoussac 52 <strong>Plan</strong> <strong>de</strong> <strong>conservation</strong>

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