COMMENT LE LOT TRACE SA ROUTE - Lot-cci-magazine.fr
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Novembre | Décembre 2005<br />
N° 128<br />
<strong>ROUTE</strong>, RAIL, AIR, INTERNET<br />
<strong>COMMENT</strong> <strong>LE</strong> <strong>LOT</strong><br />
<strong>TRACE</strong> <strong>SA</strong> <strong>ROUTE</strong><br />
RATIER-FIGEAC<br />
ROBERT VITRAT<br />
PASSE <strong>LE</strong> TÉMOIN
2 ENTREPRENDRE 128
Mauvaise<br />
habitude<br />
4 DOSSIER<br />
Route, Rail, Air, Internet<br />
Comment le <strong>Lot</strong> trace sa route<br />
14 VITICO<strong>LE</strong><br />
AMI<br />
L’ingéniosité au service des viticulteurs<br />
16 AGROALIMENTAIRE<br />
Castel-Viandes<br />
Un atelier de découpe connecté à l’abattoir<br />
18 SECURITE ENTREPRISE<br />
ZI de Biars-sur-Cère<br />
Les entreprises à la conquête de la sécurité<br />
20 TRANSPORTS<br />
Grangié<br />
Le double pilotage<br />
22 BANQUE ENTREPRISE<br />
La banque de France aux côtés des entreprises<br />
24 P<strong>LE</strong>IN CADRE<br />
Ratier-Figeac<br />
Robert Vitrat passe le témoin<br />
28 TAXE PROFESSIONNEL<strong>LE</strong><br />
Encore des hausses en 2005<br />
30 ECONOMIE <strong>LOT</strong>OISE<br />
Une légère reprise en 2004<br />
32 ENVIRONNEMENT<br />
S’engager dans le management environnemental<br />
34 ENTREPRISE<br />
Journées de l’entreprise de la CCI<br />
Un temps précieux d’échange et de réflexion<br />
38 BLOC NOTES TOURISME<br />
40 BLOC NOTES FORMATION<br />
42 BLOC NOTES COMMERCE<br />
43 REPERES ECO<br />
46 CONJONCTURE<br />
Une très mauvaise habitude<br />
risque de compromettre le<br />
retour d’une croissance<br />
significative sans laquelle aucun des<br />
grands problèmes de société auxquels<br />
nous sommes de plus en plus<br />
violemment con<strong>fr</strong>ontés ne trouvera solution. Je veux parler ici de cette<br />
fâcheuse tendance des collectivités locales à augmenter presque systématiquement<br />
chaque année les taux de leurs taxes, en particulier la taxe<br />
professionnelle dont nous observons depuis quinze ans l’invraisemblable<br />
inflation au niveau de notre département (voir pages 28 et 29).<br />
L’augmentation de ces taux de prélèvement devrait pourtant être exceptionnelle<br />
puisqu’ils s’appliquent sur des bases déjà révisées à la hausse.<br />
Des taux constants produisent le plus souvent des recettes en progression<br />
qui devraient logiquement suffire aux collectivités pour assurer<br />
leur train de vie. Hélas, sous couvert de «besoins» de tous ordres, on<br />
donne chaque année un coup de pouce aux taux afin de satisfaire<br />
quelques rajouts budgétaires dont l’utilité collective est souvent discutable.<br />
Résultat : dans le <strong>Lot</strong>, la collecte globale de T.P. connaît une progression<br />
moyenne de l’ordre de 5 à 6 % par an, en décalage important<br />
avec le contexte économique correspondant. Plus de 90 % des communes<br />
de notre département ont pourtant engagé une démarche intercommunale<br />
par la création de Communautés destinées en principe à<br />
mutualiser certains moyens. Hélas, ces nouvelles collectivités ne semblent<br />
pas jouer un rôle modérateur des dépenses mais plutôt alourdir<br />
l’appel à l’impôt en venant superposer une nouvelle structure.<br />
Les contribuables locaux, particuliers ou entreprises, observent-ils<br />
vraiment leur environnement immédiat et leurs services publics<br />
s’améliorer au rythme de la hausse constante de leurs contributions<br />
Non, en général, mais ce qui semble plus grave dans un pays déjà fortement<br />
surendetté c’est qu’on est en train, insidieusement mais sûrement,<br />
d’étouffer le dynamisme et la croissance et de créer plus de problèmes<br />
qu’on pense en résoudre en prélevant toujours davantage dans<br />
les caisses des entreprises et les poches des particuliers. Les exceptionnelles<br />
capacités de créativité et d’adaptation de nos entreprises<br />
produisent forcément moins de richesses et d’emplois dans une<br />
société où les acteurs publics se contentent d’ajuster leurs recettes<br />
sans se soucier des impératifs d’une saine gestion de long terme. Si on<br />
oublie la nécessaire compétitivité dans un monde où elle devient la<br />
base impérative de tout acte de production, les explosions vont devenir<br />
quotidiennes.<br />
Entreprendre<br />
Bimestriel<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Quai Cavaignac - 46000 Cahors<br />
Tél. 05 65 20 35 48<br />
Trop c’est trop et même ceux des responsables politiques dont la culture<br />
économique est faible devraient comprendre que l’asphyxie des<br />
payeurs conduit inéluctablement à celle des dépenses publiques.<br />
Jean-Pierre Lagane<br />
Directeur de la Publication : Michel Bès<br />
Conception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de Presse<br />
Président de la CCI du <strong>Lot</strong><br />
Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade<br />
Maquette : François Cadart<br />
Imprimerie : France Quercy / Cahors<br />
Commission paritaire : 1 402 ADEP<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 3<br />
ISSN : 0992 - 681 X<br />
Abonnement : 7,50 €
<strong>ROUTE</strong>, RAIL, A<br />
DOSSIER<br />
2005 : ouverture de l’Internet très haut débit sur la zone du Sycala<br />
2008 : ouverture de l’aéroport de Brive-Souillac<br />
2011 : ouverture de l’axe routier entre Bretenoux-Biars et l’A20<br />
2016 : Cahors-Paris en 4 heures par le train<br />
4 ENTREPRENDRE 128
DOSSIER<br />
IR, INTERNET<br />
Comment le <strong>Lot</strong> trace sa route<br />
L’indispensable<br />
axe routier<br />
existera bien<br />
et il reliera<br />
le bassin d’activité<br />
de Bretenoux,<br />
Biars, Saint-Céré<br />
à l’autoroute A20<br />
via Vayrac<br />
et Martel<br />
La patience des entreprises lotoise a déjà<br />
été éprouvée de – trop – nombreuses fois.<br />
Cet été, le vent mauvais est venu du nord,<br />
lorsque le Conseil Général de Corrèze a<br />
décidé sans crier gare de se désengager<br />
d’un projet dans lequel il s’était investit<br />
avec le département du <strong>Lot</strong> depuis plus<br />
de dix ans. Un projet dont la pertinence<br />
avait pourtant été démontrée par plusieurs<br />
études et qui devait permettre de<br />
désenclaver, enfin, le nord–est de notre<br />
département. N’en parlons plus <br />
Si, au contraire : reparlons-en, pour mieux<br />
expliquer comment le <strong>Lot</strong> entend aujourd’hui<br />
dessiner la carte de son avenir. En<br />
l’occurrence, le Conseil Général du <strong>Lot</strong> a<br />
réagit en un temps record pour concevoir<br />
et valider un nouveau projet, propre au<br />
département. Concrètement : l’indispensable<br />
axe routier existera bien et il reliera<br />
le bassin d’activité de Bretenoux, Biars,<br />
Saint-Céré à l’autoroute A20 via Vayrac et<br />
Martel.<br />
L’autoroute, puisqu’il en est question,<br />
constitue bien un acquis et, au quotidien,<br />
une épine dorsale à partir de<br />
laquelle l’économie pourra irriguer l’ensemble<br />
de son tissu.<br />
Mais la route n’est pas le seul projet de<br />
communication pour lequel le <strong>Lot</strong> a<br />
entrepris de prendre son destin en main.<br />
Le développement du département pourra<br />
également s’appuyer, à partir du début de<br />
l’année 2008, sur la mise en service de l’aéroport<br />
de Brive - Souillac, qui proposera<br />
trois vols quotidiens vers Paris, deux vers<br />
Lyon et deux autres vers Londres.<br />
De même, les projets de développement<br />
du réseau ferroviaire ont récemment été<br />
précisés – et présentés – par le Ministère<br />
des Transports. Si l’échéance semble plus<br />
lointaine dans ce cas (la mise en service<br />
est prévue pour 2016), cette nouvelle liaison<br />
par rail placera Cahors à quatre<br />
heures de Paris, contre cinq heures<br />
trente aujourd’hui.<br />
Enfin, les « moyens » de communication<br />
devaient impérativement compléter les<br />
«voies » de communication. Au-delà de la<br />
couverture complète du département pour<br />
la téléphonie mobile,dont le Gouvernement<br />
vient de réaffirmer qu’elle sera acquise<br />
début 2007 grâce à de nouveaux investissements,<br />
l’attente la plus forte des entreprises<br />
est évidemment d’accéder dès maintenant<br />
à l’Internet haut débit, et ce où qu’elles se<br />
trouvent dans le département. Le Conseil<br />
général du <strong>Lot</strong> a accéléré cette mise à niveau<br />
en signant une nouvelle convention avec<br />
France Télécom. Et pour palier les carences<br />
de l’opérateur sur les zones blanches qui<br />
subsisterons assurément – et dont le<br />
nombre et les limites ne seront dévoilées par<br />
lui que fin 2006 – les collectivités du <strong>Lot</strong><br />
comme de Midi-Pyrénées se sont investies<br />
dans le développement d’of<strong>fr</strong>es alternatives.<br />
Dans tous les cas, le <strong>Lot</strong> est maintenant<br />
engagé sur la voie d’un développement<br />
rapide. Et dont il est désormais le seul<br />
maître. Voici un panorama des leviers de<br />
croissance de l’économie lotoise.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 5
Le développement économique du bassin Bretenoux - Biars - Saint-Céré<br />
passe par un accès plus rapide à l’autoroute A20. Le nouveau tracé<br />
conçu par le département du <strong>Lot</strong> reliera Vayrac à l’échangeur de<br />
Cressensac vers Paris, via la D96, Martel et la RN140. L’ouverture totale<br />
de cet axe est prévue pour 2010-2011.<br />
Par ailleurs, un barreau entre Martel et l’échangeur de Souillac facilitera<br />
les trajets vers le sud.<br />
6 ENTREPRENDRE 128
DOSSIER <strong>ROUTE</strong><br />
LIAISON ROUTIÈRE<br />
ENTRE BRETENOUX-BIARS ET L’A20<br />
Le <strong>Lot</strong> change d’itinéraire<br />
Brive<br />
Échangeur<br />
de Cressensac<br />
La récente volte-face du département de la Corrèze, avec lequel<br />
le <strong>Lot</strong> était engagé dans une réflexion commune depuis 1995,<br />
oblige le Conseil général du <strong>Lot</strong> à relever seul le challenge du désenclavement<br />
d’un bassin d’activité au fort potentiel économique.<br />
SOUILLAC<br />
Échangeur<br />
de Souillac<br />
Cahors<br />
MARTEL<br />
Rappelons, tout d’abord, l’historique du dossier.<br />
Un dossier, dont les premières pages ont<br />
été écrites en 1992. A l’époque, les collectivités<br />
locales commencent à planifier la mise en<br />
oeuvre de dessertes destinées à relier les différents<br />
bassins d’activités à l’autoroute. Où<br />
en sont ces liaisons aujourd’hui <br />
• Pour le figeacois, la RD802 a été en grande<br />
partie réalisée en direction de l’échangeur<br />
de Montfaucon. Reste la portion entre<br />
Cambes et Figeac, ainsi que la déviation de<br />
la sous-préfecture.<br />
• Le gourdonnais doit être desservi par la RD801,<br />
vers ce même échangeur de Montfaucon.<br />
VAYRAC<br />
BRETENOUX<br />
• La basse-vallée du <strong>Lot</strong>, difficilement aménageable<br />
en voie rapide, doit bénéficier des<br />
améliorations de la RD856 sur le plateau de<br />
Sauzet, et de la RD873 vers Gourdon.<br />
• La zone de Souillac dispose de son propre<br />
échangeur.<br />
A l’époque déjà, l’interrogation majeure consistait<br />
à déterminer la meilleure façon de faciliter<br />
le transit des marchandises entre le bassin<br />
de Bretenoux-Biars-Saint-Céré et l’autoroute.<br />
La topographie, le patrimoine imposaient des<br />
défis délicats à surmonter. Ceux concernant<br />
l’environnement et les conflits d’intérêts n’ont<br />
pas tardé à s’ajouter, épaississant les incertitudes<br />
et retardant les opérations.<br />
Parmi les différentes solutions proposées,<br />
l’une semblait recueillir le consensus des élus<br />
lotois et corréziens : après déviation des<br />
bourgs de Puybrun, Bétaille, Vayrac, Condat<br />
et Les Quatre-Routes, elle <strong>fr</strong>anchissait le délicat<br />
passage de Turenne sous tunnel, et rejoignait<br />
l’échangeur de Noailles. Cet axe direct,<br />
aménageant une route existante, avantageait<br />
non seulement les bassins lotois mais aussi<br />
ceux situés en Corrèze : les cantons de Beaulieu<br />
et Meyssac en particulier.<br />
Pour faciliter les opérations, le Conseil général<br />
du <strong>Lot</strong> acceptait même de co-financer le<br />
barreau Jugeals-Nazareth - Noailles à hauteur<br />
de 950 000 euros. D’autre part, le Département<br />
lançait des travaux de renforcement sur les<br />
tronçons de routes lotoises non concernés<br />
par les déviations, lesquelles donnaient lieu<br />
aux habituelles procédures de déclarations<br />
d’utilité publique. De leur côté, les Corréziens<br />
engageaient des études et des enquêtes préalables,<br />
allant jusqu’à présenter lors d’une<br />
réunion organisée à Brive la maquette du tunnel<br />
de Turenne.<br />
La voie de la sagesse<br />
Face à la brutale et imprévisible décision de<br />
nos voisins, le Conseil général du <strong>Lot</strong> a aussitôt<br />
réagi. Son président, Gérard Miquel, s’est<br />
déplacé sur le terrain afin d’envisager<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 7
DOSSIER <strong>ROUTE</strong><br />
Gérard Miquel,<br />
président du<br />
Conseil général<br />
du <strong>Lot</strong> :<br />
« Nous prenons nos<br />
responsabilités »<br />
Dès qu’il a eu<br />
connaissance du<br />
renoncement des élus corréziens, en parcourant<br />
la presse le 11 juillet 2005, Gérard<br />
Miquel a rapidement réagi : « Je me suis<br />
rendu sur le terrain en août, accompagné des<br />
élus du nord du <strong>Lot</strong> et du vice-président du<br />
Conseil général en charge des travaux<br />
publics. Ce déplacement nous a permis de<br />
choisir le meilleur tracé possible, 100 %<br />
lotois. Présenté en séance extraordinaire dès<br />
le 12 septembre, il a été approuvé à l’unanimité<br />
», explique Gérard Miquel.<br />
Aussitôt, les études et procédures réglementaires<br />
ont été lancées, tandis qu’il était<br />
demandé au Préfet de déclarer ce chantier<br />
Projet d’intérêt général. « Nous devions<br />
tout mettre en œuvre pour accélérer sa réalisation.<br />
Les acteurs économiques du nord-est<br />
lotois ne peuvent plus attendre. Nous sommes<br />
très attentifs au développement de ce secteur<br />
et nous souhaitons soutenir les entreprises qui<br />
contribuent à sa richesse économique»,<br />
conclut le Président Miquel.<br />
Les calendriers routiers annoncés<br />
par le Conseil général du <strong>Lot</strong><br />
• Déviation de Puybrun en 2006.<br />
• Déviation de Vayrac en 2007.<br />
• Démarrage du chantier de la nouvelle<br />
route en 2009.<br />
• Ouverture totale de l’axe en 2010-2011.<br />
• Déviations nord et sud de Gourdon :<br />
démarrage des travaux en 2007, ouverture<br />
à la circulation en 2009.<br />
• Déviation de Figeac : début des travaux<br />
en 2006, ouverture en 2009.<br />
• Liaison Cahors-Mercuès : réaménagée<br />
pour l’été prochain.<br />
• Liaison Cahors-Tournon d’Agenais via<br />
Sauzet : réaménagement côte du Cluzel<br />
terminé en 2009.<br />
• Axe Figeac-autoroute via Cajarc et Lalbenque<br />
: suppression prochaine de<br />
virages près de la carrière Séguy.<br />
quelques solutions strictement « lotoises ».<br />
L’option la plus sage a été rapidement retenue :<br />
il s’agit de la liaison Vayrac - Saint-Michel-de-<br />
Bannières - D96 - Martel - RN140 - échangeur<br />
de Cressensac vers Paris, un barreau Martel-Souillac<br />
étant créé pour la liaison vers le<br />
Sud puisque dans un premier temps, l’échangeur<br />
de Cressensac ne permet d’entrer qu’en<br />
direction de Paris.<br />
Bien que plus long avec ses 33,5 kilomètres<br />
entre Vayrac et l’échangeur de Noailles (contre<br />
23,8 Km pour le tracé mis à mal par la Corrèze),<br />
le nouvel itinéraire ne donne lieu qu’à<br />
Face à ce nouveau retard dans la réalisation<br />
d’une sortie vitale vers l’autoroute A20, les<br />
chefs d’entreprises du secteur Biars-Bretenoux-Saint-Céré<br />
font le dos rond. Ils ont appris<br />
à devenir fatalistes, mais leur patience est<br />
mise à mal. Nous avons recontré trois transporteurs<br />
et un chef d’entreprise parmi<br />
d’autres. Ce dernier doit, coûte que coûte,<br />
expédier ses produits sans trop augmenter<br />
son budget transport.<br />
Transports Dumont<br />
« Qu’on nous épargne<br />
la traversée de Brive »<br />
Marie-Paule et Jean-Paul Masset sont en première<br />
ligne : ils disposent de quinze ensembles<br />
routiers, mobilisés en priorité pour la société<br />
Andros. Ils doivent effectuer entre 30 et<br />
40 rotations hebdomadaires vers la capitale.<br />
« La traversée des villages comme Puybrun où Vay-<br />
14,6 km de linéaire à aménager, dont le tracé<br />
neuf pour le barreau séparant la RD820 et la<br />
RN140. D’autre part, contournant le Puy d’Issolud,<br />
les caractéristiques topographiques du<br />
tracé sont correctes : la pente moyenne du projet<br />
est évaluée entre 3 et 4 %, ce qui ne pénalise<br />
pas le trafic poids lourds.<br />
Une solution techniquement intéressante,<br />
dont le coût se situe autour de 20 millions<br />
d’euros, mais dont les délais de mise en oeuvre<br />
risquent d’être longs. Les premiers camions ne<br />
<strong>fr</strong>équenteront pas cet axe avant 2010, dans le<br />
meilleur des cas...<br />
Ce qu’espèrent les transporteurs<br />
et les chefs d’entreprises<br />
rac pose surtout problème aux habitants, qui doivent<br />
s’accommoder d’une situation très difficile. Pour<br />
nous, ça n’est pas trop pénalisant : nous ralentissons,<br />
nous redoublons d’attention, c’est tout. Par contre, la<br />
traversée de Brive est une véritable épreuve pour nos<br />
chauffeurs », souligne Jean-Paul Masset.<br />
Une heure trente pour parcourir les 40 kilomètres<br />
jusqu’à l’autoroute, c’est long. Alors, la<br />
perspective de réduire ce temps d’un bon tiers<br />
grâce à la liaison rapide ne sera pas sans incidence<br />
pour les professionnels : il suffit pour s’en<br />
convaincre de recenser les 80 semi-remorques<br />
qui, chaque jour, desservent en entrée ou en sortie<br />
les seules installations d’Andros.<br />
Transports Maury<br />
« Nous empruntons déjà<br />
l’itinéraire prévu »<br />
Jean-Pierre Maury conduit une entreprise<br />
de 32 salariés. Basée à Loubressac, elle trans-<br />
8 ENTREPRENDRE 128
DOSSIER <strong>ROUTE</strong><br />
porte à longueur de semaines des <strong>fr</strong>uits et<br />
des légumes entre Lille et Toulouse. « Je<br />
trouve ce projet excellent. Il permet de ne pas<br />
trop tirer sur la mécanique, il n’y a pas de<br />
grande côte. Je le connais bien puisque, depuis<br />
la fermeture pour travaux de la route de<br />
Turenne-gare, nos chauffeurs l’empruntent.<br />
Bien sûr, il y a quelques virages pour monter<br />
à Martel, mais ils seront supprimés.<br />
Et puis on ne traversera pas Martel, puisqu’on<br />
coupera avant vers la nationale 140 », note-t-il.<br />
Les ensembles routiers de Maury Primeurs<br />
circulent surtout la nuit, quand le trafic est<br />
faible. Comme tous les professionnels du secteur,<br />
le chef d’entreprise ne veut plus traverser<br />
Brive. « Pendant le chantier, par contre, nous<br />
devrons trouver une autre solution. Et le temps<br />
qu’il soit terminé, je ne serai pas loin de la<br />
retraite », souligne Jean-Pierre Maury.<br />
Je voudrais préciser que nos voisins nous ont<br />
déjà largement enclavés en interdisant la traversée<br />
de Tulle, que nous empruntions par le<br />
passé », explique-t-il.<br />
Daniel Chaylac admet que, parfois, des<br />
camions circulent sur certaines portions de<br />
petites routes entre Nespouls et Noailles, ce<br />
qui n’est pas sans danger. Il aurait souhaité un<br />
aménagement de la côte des Matthieux pour<br />
rejoindre l’échangeur de Souillac, mais comprend<br />
que les importants terrassements<br />
auraient entraîné un surcoût dissuasif pour<br />
la collectivité chargée des routes.<br />
le Traiteur du Val-de-Cère, implantée sur la ZI de<br />
Biars. « C’est une bonne initiative. La défection de<br />
la Corrèze montre que, parfois, il faut se débrouiller<br />
seul. Mes marchandises partent par Brive, et la traversée<br />
est fort délicate. Bientôt, elle risque même<br />
d’être interdite aux poids lourds », craint-il.<br />
Le chef d’entreprise sous-traite l’activité transport.<br />
Mais il en paie le prix, et espère mieux<br />
maîtriser son budget grâce à cet itinéraire<br />
rapide. « Cela devrait également nous permettre<br />
de réduire sensiblement nos délais de déplacement<br />
», livre Pierre Mombertrand.<br />
Transports Chaylac<br />
«Les Corréziens nous ont enclavé »<br />
Daniel Chaylac dirige, lui aussi, une entreprise<br />
de transports largement dédiée aux<br />
confituriers du bassin de Biars. Il assure entre<br />
15 et 20 rotations par semaine. « Il semble que<br />
la solution définie par le <strong>Lot</strong> soit la meilleure.<br />
Et compte tenu du revirement corrézien, nous<br />
devrons nous en contenter.<br />
Traiteur du Val-de-Cère<br />
«J’espère limiter mon budget<br />
transport »<br />
Pierre Mombertrand expédie chaque jour<br />
quatre camions au départ de l’entreprise familiale<br />
dont il est le directeur commercial,<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 9
DOSSIER RAIL<br />
RAIL<br />
Paris-Cahors en 4 heures <br />
Destinée à favoriser le développement économique, la future ligne permettrait de désenclaver le nord de Midi-Pyrénée.<br />
L’annonce est alléchante. Elle émane du<br />
Ministre des Transports en personne, Dominique<br />
Perben. Cet énorme gain de temps (il<br />
faut aujourd’hui 5 h 30 minimum pour effectuer<br />
le trajet) serait le résultat dérivé de l’implantation<br />
d’une ligne à grande vitesse entre<br />
Tours et Bordeaux, baptisée « Sud Europe<br />
Atlantique », permettant à des TGV de circuler<br />
à plus de 300 km/h.<br />
Dans le cadre de ce projet en effet, un tronçon<br />
à grande vitesse long de 120 kilomètres, parallèle<br />
à la ligne actuellement desservie par les<br />
trains express régionaux, relierait Poitiers à<br />
Limoges. La durée d’un voyage Paris-Limoges<br />
serait ainsi réduite à deux heures, Brive serait<br />
à trois heures de la capitale. Jusqu’en gare de<br />
Cahors, accessible par les voies classiques,<br />
le trajet ne dépasserait pas quatre heures.<br />
Dans cette perspective, encore soumise au<br />
conditionnel, la préfecture du <strong>Lot</strong> serait desservie<br />
par cinq trains quotidiens de type Corail<br />
Teoz aller-retour.<br />
Lors d’une réunion organisée dans les locaux<br />
de la Chambre de Commerce et d’Industrie de<br />
Brive, le 15 octobre dernier, la SNCF a déclaré<br />
porter un intérêt soutenu à ce projet. Elle y discerne<br />
deux objectifs majeurs. D’une part, le<br />
désenclavement du Limousin et du Nord de<br />
Midi-Pyrénées. La future ligne ouvrirait à 75 %<br />
de la population <strong>fr</strong>ançaise l’accès à Limoges et<br />
à sa région, contre 25 % aujourd’hui. D’autre<br />
part, cette ligne of<strong>fr</strong>irait un renforcement de<br />
la traversée de l’Europe, avec l’avancée d’une<br />
connexion Nord-Sud.<br />
Un décret, début 2006 <br />
On l’imagine, ce projet ambitieux n’est pas<br />
prêt d’être achevé. Espérons toutefois, qu’il<br />
ne sera pas mis aux oubliettes, du fait de revirements<br />
politiques dont notre pays est coutumier.<br />
En principe, le décret devrait être pris<br />
début 2006. La procédure de mise en œuvre<br />
débuterait en 2007, tandis qu’on ne verrait<br />
pas circuler les premières rames avant 2016.<br />
Quant au coût, du projet : il pourrait avoisiner<br />
1,3 milliard d’euros.<br />
La liaison Limoges-Poitiers, inscrite dans le<br />
programme Sud Europe Atlantique, devrait<br />
bénéficier de financements croisés public-privé,<br />
déjà pratiqués dans d’autres pays européens.<br />
Centré sur le développement économique<br />
régional, il pourrait être soutenu par des fonds<br />
européens dans le cadre du Feder Objectif 2.<br />
Nous ne saurions conclure ce point de vue<br />
sur l’avenir du rail dans le <strong>Lot</strong> sans évoquer le<br />
<strong>fr</strong>et ferroviaire. Le dossier que nous avons<br />
récemment consacré à ce sujet, dans le n° 125<br />
d’Entreprendre, recensait les difficultés rencontrées<br />
par quelques entreprises, dont la survie<br />
était directement liée à ce mode de transport.<br />
Trop peu de trains et de wagons mis à<br />
disposition de la société DAM à Thédirac, pour<br />
extraire les produits de carrière, une desserte<br />
potentiellement menacée à Bagnac-sur-Célé<br />
risquant de pénaliser deux sites industriels...<br />
l’horizon du <strong>fr</strong>et ferroviaire n’est pas totalement<br />
dégagé dans notre département.<br />
10 ENTREPRENDRE 128
DOSSIER AIR<br />
AIR<br />
Un aéroport<br />
tout neuf en 2008<br />
Une piste longue de plus de deux kilomètres.<br />
Peu après Cressensac, une route de création récente conduit<br />
vers un rond-point que domine un belvédère explicatif. Là, sur le<br />
causse qui étend son horizontalité entre <strong>Lot</strong> et Corrèze, le vaste<br />
chantier prend son rythme de croisière. Grâce aux schémas placés<br />
sous nos yeux, nous pouvons déjà imaginer la tour de contrôle,<br />
la piste, les bâtiments du futur aéroport de Brive-Souillac.<br />
Début 2008, cet équipement qui sera sans doute le seul de ce<br />
type implanté en France durant cette décennie, permettra aux<br />
Cadurciens de prendre l’avion après trois-quarts d’heure d’autoroute,<br />
et aux Figeacois après une heure à peine. Ces futurs passagers<br />
auront à leur disposition trois vols quotidiens sur Paris,<br />
deux sur Lyon en principe, et deux autres sur Londres en compagnie<br />
low cost. Au total, près de 16 500 mouvements sont prévus<br />
sur l’année. Par contre, ce site n’assurera aucune activité de<br />
<strong>fr</strong>et ni de vol de nuit.<br />
La piste, longue de 2 100 mètres, pourra accueillir dans des<br />
conditions atmosphériques idéales des Airbus A320, des<br />
Boeing 737. Appelé à remplacer l’aéroport de Brive-Laroche,<br />
trop petit et jugé difficile d’abord, cet équipement va doter la<br />
région briviste - et le bassin souillagais - d’un formidable outil<br />
de développement. Près du carrefour autoroutier A20-A89.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 11
DOSSIER INTERNET<br />
INTERNET<br />
HAUT DÉBIT<br />
Ressérer encore<br />
les mailles du filet<br />
Le maillage en ADSL du département se poursuit. Mais pour l’heure, seule une poignée d’entreprises<br />
lotoises peut accéder aux of<strong>fr</strong>es de très haut débit.<br />
Aéronautique, agroalimentaire, télécommunications,<br />
transport, distribution…<br />
Quel que soit leur secteur d’activité, les<br />
entreprises lotoises ont un point en commun<br />
: toutes aspirent, légitimement, à<br />
pouvoir bénéficier de l’ADSL. Pour certaines,<br />
qui interviennent en sous-traitance<br />
dans des domaines à forte valeur<br />
ajoutée, l’Internet à grande vitesse est<br />
même devenu un passage obligé pour<br />
communiquer avec les donneurs d’ordre.<br />
Mais un an après la signature d’une<br />
charte Département Innovant entre<br />
France Télécom et le Conseil Général du<br />
<strong>Lot</strong>, où en est le maillage en ADSL du<br />
département « Cette charte a permis<br />
d’accélérer les délais d’équipement en<br />
ADSL des centraux téléphoniques»,<br />
répond Gérard Miquel, Président du<br />
Conseil Général du <strong>Lot</strong>. De fait, selon les<br />
chif<strong>fr</strong>es fournis par la Direction régionale<br />
Midi-Pyrénées de l’opérateur, 83<br />
centraux devraient être ouverts à l’ADSL<br />
à la fin de l’année, contre seulement 29<br />
un an auparavant, sachant que France<br />
Télécom s’est engagé à raccorder l’ensemble<br />
des centraux téléphoniques du<br />
<strong>Lot</strong> d’ici à la fin de 2006. « Cette opération<br />
achevée, tous les abonnés résidant dans un<br />
rayon de cinq kilomètres autour d’un central<br />
pourront accéder au haut débit. Mais<br />
il restera des zones blanches», poursuit<br />
Gérard Miquel.<br />
Selon l’opérateur, 9 % de la population<br />
lotoise resterait ainsi inéligible à l’ADSL<br />
fin 2006, un chif<strong>fr</strong>e que les collectivités<br />
locales jugent pour leur part sous-évalué.<br />
Pour résorber ces zones blanches, le<br />
Département a donc commencé à travailler<br />
en partenariat avec la Région qui a<br />
lancé, le 27 octobre, son plan d’action<br />
« Midi-Pyrénées numérique ». L’objectif<br />
de ce plan est d’aider, tant au plan financier<br />
que technique et juridique, les communes<br />
et les intercommunalités n’ayant<br />
pas accès à l’ADSL, à s’équiper de solutions<br />
alternatives, notamment au travers<br />
des technologies Wifi et Wimax. Pour<br />
autant, il sera difficile d’identifier précisément<br />
les contours des zones blanches<br />
avant la fin de 2006. D’ici là en effet, certaines<br />
zones relativement proches des<br />
centraux pourraient être raccordées à<br />
l’ADSL, et les collectivités locales n’ont<br />
bien sûr pas l’intention de concurrencer<br />
France Télécom sur ce terrain…<br />
Ouverture du très haut débit<br />
sur le Sycala<br />
Dans le domaine du très haut débit, des<br />
avancées significatives ont eu lieu cet été.<br />
Ainsi, depuis juillet, les entreprises implantées<br />
dans la Zone d’Activités Economique<br />
Le Sycala, ont accès aux of<strong>fr</strong>es ADSL très<br />
haut débit de l’opérateur, et peuvent « surfer<br />
» sur le Net à des vitesses de 8 Mbits/s,<br />
16 Mbits/s, voire jusqu’à 100 Mbits/s, en<br />
accès optique. D’autres projets sont à<br />
l’étude pour le nord du département. En<br />
particulier, le projet d’une desserte en<br />
fibre optique des Zones d’Activités<br />
Economique de Figeac et de Cressensac.<br />
« Nous avons avancé sur ce dossier, qui ne<br />
pourra recevoir son aval que lors du vote du<br />
budget 2006, en janvier prochain », précise<br />
le Président du Conseil Régional. « Nous<br />
souhaitons exploiter au mieux l’existant, soit<br />
la fibre du réseau ASF et de la nouvelle<br />
ligne électrique à 3 600 volts, reliant<br />
12 ENTREPRENDRE 128
DOSSIER INTERNET<br />
Souillac à Cahors, et construire les tronçons<br />
manquants pour irriguer les ZAE ». Ce programme<br />
ambitieux, dont le montant pourrait<br />
osciller autour de 10 millions d’euros,<br />
a également pour objectif de favoriser l’arrivée<br />
de nouveaux opérateurs et de faire<br />
jouer la concurrence, pour que les entreprises<br />
lotoises puissent accéder à des<br />
of<strong>fr</strong>es économiquement plus offensives.<br />
Leur compétitivité est à ce prix.<br />
Le haut débit leur<br />
est indispensable<br />
TransQuercy :<br />
« Nous supervisons en ligne le cheminement<br />
de toutes nos expéditions »<br />
Planifier les itinéraires, assurer un suivi<br />
des livraisons, effectuer les formalités de<br />
douane… : la société TransQuercy, <strong>fr</strong>anchise<br />
lotoise du réseau de transporteurs<br />
Géodis Calberson, utilise quotidiennement<br />
Internet dans son métier. « Chaque matin,<br />
nous nous connectons sur le site du groupe<br />
Geodis Calberson, où nous bénéficions d’un<br />
espace privatif, afin de consulter les récépissés<br />
expédiés la veille au soir par nos clients.<br />
Nous pouvons ainsi suivre dans le détail le<br />
cheminement de toutes nos expéditions. Nous<br />
faisons le point sur les colis qui ont été livrés,<br />
sur ceux qui sont encore en cours de livraison<br />
et sur ceux qui manquent à l’appel. Les<br />
récépissés présentant des anomalies sont<br />
automatiquement indexés pour être traités<br />
de façon spécifique. Nous pouvons également<br />
recevoir par Internet une photo attestant du<br />
bon état du colis à l’ouverture, ce qui peut<br />
s’avérer utile en cas de litige », explique<br />
Anne-Marie Monferrand, la responsable<br />
Qualité de l’entreprise.<br />
Par ailleurs, TransQuercy effectue d’ores<br />
et déjà sur le Net les formalités de douane<br />
des produits qui lui sont confiés, sachant<br />
que cette procédure sera rendue obligatoire<br />
à partir de 2006. Enfin, l’entreprise<br />
utilise Internet dans le cadre de son activité<br />
de logistique. Une initiative qui lui a<br />
permis de remporter récemment l’appel<br />
d’of<strong>fr</strong>e de la Caisse Régionale du Crédit<br />
Agricole, portant sur la gestion du service<br />
économat de la banque pour quatre départements<br />
de Midi-Pyrénées (46, 81, 82 et<br />
12). « Les agences passent leur commande<br />
en ligne une fois par mois. Nous stockons les<br />
fournitures (papier, enveloppes, etc.) sur<br />
place et, dès réception de la commande,<br />
nous préparons et nous livrons les colis<br />
demandés. Internet nous a permis d’optimiser<br />
nos délais de réaction et de simplifier les<br />
procédures, tout en réduisant les risques<br />
d’erreur », conclut la responsable Qualité<br />
de TransQuercy.<br />
Hit Music :<br />
« Nous communiquons quotidiennement<br />
avec nos fabricants chinois »<br />
Importateur et distributeur de matériels<br />
de sonorisation et d’éclairage, Hit Music a<br />
une particularité : l’entreprise fait fabriquer<br />
en Chine 70 % de ses produits. « Vingt<br />
fabricants chinois travaillent pour nous,<br />
explique Pierre Denjean, le directeur<br />
général de l’entreprise, qui commercialise<br />
ses produits sous ses propres marques<br />
(Audiophony, pour le son et Contest, pour<br />
la lumière). Nous sommes en contact quasi<br />
permanent avec nos sous-traitants. Nous<br />
échangeons en ligne des schémas, des photos<br />
numériques, ainsi que les documentations<br />
et les modes d’emploi des produits que nous<br />
rédigeons ici. Le haut débit nous a permis de<br />
Les chif<strong>fr</strong>es clé de<br />
l’ADSL dans le <strong>Lot</strong><br />
• Plus de 63 000 lignes connectées à<br />
l’ADSL fin 2004, soit une couverture<br />
de 68 % de la population.<br />
• 83 centraux raccordés à l’ADSL fin<br />
2005.<br />
• 37 centraux supplémentaires<br />
seront équipés en 2006.<br />
• 91 % de la population lotoise sera<br />
éligible à l’Internet haut débit (à<br />
512 Ko) fin 2006, selon France<br />
Télécom.<br />
• 8 Mbits/s, 16 Mbits/s ou<br />
100 Mbits/s : depuis le 21 juillet<br />
2005, les entreprises implantées<br />
sur la ZAE Le Sycala sont éligibles<br />
aux of<strong>fr</strong>es de connexion très haut<br />
débit de l’opérateur.<br />
raccourcir considérablement le délai de gestion<br />
de ces données et d’optimiser la remontée<br />
des informations techniques. »<br />
Par ailleurs, Hit Music qui commercialise ses<br />
produits exclusivement en indirect, au travers<br />
d’un réseau national de revendeurs, a équipé<br />
d’ordinateurs portables ses quatre commerciaux,<br />
basés à Cahors, Amiens, Nantes et<br />
Saint-Etienne. Lorsqu’ils sont en clientèle, ces<br />
derniers peuvent ainsi se connecter au serveur<br />
de l’entreprise pour recueillir les informations<br />
dont ils ont besoin, comme par<br />
exemple vérifier la disponibilité en stock d’un<br />
produit. Pour optimiser encore ses relations<br />
commerciales, Hit Music ouvrira le mois prochain<br />
un site Internet dédié à ses partenaires.<br />
Ses 530 revendeurs auront alors accès en<br />
temps réel au stock de l’entreprise et pourront<br />
passer leurs commandes en ligne, bénéficier<br />
d’un suivi de leurs livraisons et recevoir<br />
un historique de ces opérations. « Nous ne<br />
pouvions pas travailler de manière aussi efficace<br />
avec le bas débit, constate Pierre Denjean.<br />
C’est pourquoi nous avons souscrit en 2004,<br />
une of<strong>fr</strong>e alternative de connexion par satellite,<br />
à 1 Méga. Une solution efficace, mais très coûteuse.<br />
Depuis cet été, nous bénéficions d’une<br />
connexion ADSL à 8 Méga, beaucoup plus<br />
avantageuse en terme financier. Nous devrions<br />
réaliser une économie de l’ordre de 5 000 euros<br />
sur nos factures Internet cette année », se félicite<br />
le responsable.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 13
SOCIÉTÉ AMI<br />
L’ingéniosité au service des viticulteurs<br />
Derrière le sigle AMI (Atelier de Mécanique et Innovation), on découvre un ingénieur particulièrement<br />
inventif : Gérard Rives. La passion qui a toujours guidé sa carrière professionnelle : concevoir<br />
et réaliser des matériels « qui n’existent pas ». Si ses systèmes à remplir les outres à vins font merveille<br />
dans les caves, Gérard Rives avait auparavant apporté ses innovations à de nombreux secteurs<br />
d’activité. Explications.<br />
Bagnac-sur-Célé, épicentre des vignobles <strong>fr</strong>ançais...<br />
Si vous n’êtes pas convaincu, consultez<br />
une carte : à mi-chemin entre la Provence<br />
et l’Anjou et à proximité du Bordelais et de la<br />
Bourgogne, on trouve l’est lotois. C’est l’une<br />
des raisons qui ont convaincu le créateur<br />
d’AMI de s’installer dans ce bourg rural <strong>fr</strong>ontalier<br />
du Cantal, une autre étant de se situer<br />
près de ses racines familiales, du côté de Saint-<br />
Cirgues.<br />
Troisième raison : la possibilité de disposer de<br />
l’espace nécessaire. « Nous étions implantés<br />
dans le Var, mais à l’étroit. S’il avait fallu<br />
agrandir là-bas, cela nous aurait coûté très<br />
cher. Alors que nous étions en vacances dans le<br />
<strong>Lot</strong>, l’opportunité s’est présentée à Bagnac-sur-<br />
Célé, où nous avons trouvé des locaux vacants.<br />
Il a suffit de téléphoner au numéro affiché sur<br />
le bâtiment », résume Gérard Rives.<br />
L’actuelle expertise d’AMI est dans le remplissage<br />
de l’outre à vins. Lorsque l’on achète<br />
un carton de vin en vrac (appelé bag in box ou<br />
BIB), on ne sait pas toujours que le précieux<br />
nectar est emballé dans une poche double :<br />
argentée pour l’opacité à l’extérieur, transparente<br />
au contact du liquide. De même, on imagine<br />
mal les difficultés éprouvées par les viticulteurs<br />
au moment d’enlever le bouchon, de<br />
remplir cette outre sans tenue (les plus volumineuses<br />
contenant 30 litres) et de replacer le<br />
robinet inviolable. Sans compter que, par la<br />
même occasion, de l’air entre en abondance,<br />
mettant en péril la conservation correcte du vin.<br />
Un vin AOC se conserve<br />
en « BIB » jusqu’à un an<br />
Sitôt que Gérard Rives a pris connaissance<br />
de ces difficultés, en 1997, il s’est attelé à la<br />
résolution du problème. Son génie inventif l’a<br />
conduit à concevoir une machine qui, dès sa<br />
version de base, réalise toutes ces manœuvres<br />
à la perfection, mesurant au millilitre près la<br />
quantité du vin. Surtout, le système assure<br />
au préalable le vide d’air, évitant toute oxyda-<br />
14 ENTREPRENDRE 128
VITICO<strong>LE</strong><br />
tion préjudiciable. On peut mettre en BIB un<br />
AOC de belle facture, il se conservera près<br />
d’un an. Résultat, deux bonheurs à la fois :<br />
celui des amateurs de grands crus et celui<br />
des viticulteurs, puisque le sac en question<br />
permet de vider les cuves afin de préparer la<br />
production de l’année suivante... et évite de<br />
céder à bas prix les volumes invendus aux<br />
négociants. « En 1998, j’ai présenté ces<br />
machines au salon Sitevi de Montpellier.<br />
Ensuite, j’ai dû accélérer la production sans<br />
cesser de perfectionner le mécanisme », explique<br />
Gilbert Rives, qui développe donc depuis 2003<br />
ses inventions à Bagnac-sur-Célé, tout en participant<br />
à un nombre croissant de salons et<br />
d’expositions, depuis Angers jusqu’à Mâcon,<br />
en passant par Avignon ou Bordeaux Vinitech.<br />
Toute une gamme est ainsi née sous la<br />
marque Vinicav (marque déposée), dont des<br />
machines spécialement étudiées pour rentrer<br />
dans un véhicule break. Jusqu’aux chaînes<br />
très sophistiquées capables d’intégrer le formage<br />
du carton, son fermage par colle chaude<br />
ou le remplissage automatique des poches<br />
quelle que soit leur capacité. Certaines<br />
machines, directement connectées aux cuves<br />
et sous la conduite d’un seul opérateur, conditionnent<br />
jusqu’à 1,5 million de BIB par an !<br />
Outres à vin vers l’Outre-mer<br />
Grâce à un revendeur, l’idée a même traversé<br />
les océans, jusqu’à la Réunion pour le rhum et<br />
jusqu’au Togo pour les jus de <strong>fr</strong>uit... Autres<br />
exemples : un producteur varois de soupe de<br />
poisson a résolu ses équations de remplissage<br />
grâce aux inventions de Gérard Rives,<br />
tandis qu’un conserveur du Cantal les utilise<br />
pour ses compotes et coulis.<br />
Gérard Rives, le fondateur d’AMI, développe ses inventions à Bagnac-sur-Célé.<br />
Inventeur Si le mot lui semble excessif, l’ingéniosité<br />
est bien la qualité maîtresse du chef sont fabriquées en inox, et surtout pas en métal<br />
d’entreprise, qui préfère parler d’un talent de couvert de peintures qui s’écaillent dans l’atmosphère<br />
acide des caves. Jamais une seule<br />
« transposition ».<br />
machine n’est revenue à l’atelier », explique-til.<br />
La démarche commerciale est assurée par<br />
Avant les automates adaptés à la viticulture, les<br />
domaines explorés furent très nombreux : des revendeurs locaux et des responsables<br />
machines à graver des circuits imprimés, technico-commerciaux rattachés à l’entreprise.<br />
matériels assurant un désherbage chimique Pour gérer son quotidien, AMI a beaucoup<br />
sécurisé, équipements pour les 4x4 luttant appris de la démarche Qualipem, équivalent de<br />
contre les incendies, outillages pour fabriquer la norme Iso 9000 (9001/2000) : elle en a tiré<br />
en série des bonbons-liqueurs et d’autres des procédures bien adaptées à son activité.<br />
encore pour mettre en forme des gâteaux. En A la réflexion, Bagnac-sur-Célé ne lui paraît-il<br />
résumé, aucun défi ne résiste longtemps à pas trop enclavé « Absolument pas. Nous trouvons<br />
du matériel électrique à Aurillac, à son esprit innovant.<br />
Cahors<br />
Les moyens de la qualité<br />
Parallèlement au système de remplissage,<br />
Gérard Rives met aujourd’hui la dernière main<br />
à une machine dédiée à la préparation des<br />
lames de parquet. « Encore une fois, l’idée est<br />
née d’une demande précise », constate Gérard<br />
Rives. Lequel se déclare plus stimulé par la<br />
conception de prototypes que par la fabrication<br />
en série ou le travail commercial. En ce qui<br />
concerne le service après-vente, Gérard Rives<br />
a là encore trouvé la parade : « Mes machines<br />
ou Figeac. Et nous achetons les autres fournitures<br />
en région parisienne ou à Marseille. En résumé,<br />
nous ne connaissons pas le moindre problème<br />
d’approvisionnement », relève-t-il.<br />
Parmi les prochains projets de Gérard Rives,<br />
il y a celui de transmettre son art et la somme<br />
de connaissances qui enrichissent son savoirfaire.<br />
A l’approche de l’âge de la retraite, il<br />
s’agit désormais d’inventer et de créer les<br />
meilleures conditions pour que l’entreprise<br />
poursuive son ascension. Nul doute qu’il<br />
gagnera également ce pari-là.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 15
AGROALIMENTAIRE<br />
CASTEL-VIANDES<br />
Un atelier de découpe<br />
connecté à l’abattoir<br />
A l’heure d’abandonner le site historique de Prudhomat et de choisir le futur emplacement de son<br />
atelier de découpe, Jacques Barbié n’a pas hésité longtemps. L’abattoir du Pays de Saint-Céré devenait<br />
le meilleur voisin possible dans l’optique de sa croissance. Dopée par la vente directe, de plus<br />
en plus pratiquée par les éleveurs sous la pression des consommateurs, l’unité aux couleurs familiales<br />
monte doucement ses volumes.<br />
La semaine de Jacques Barbié se déroule en<br />
noir et blanc. Du lundi au mercredi, il endosse<br />
la blouse noire de l’acheteur et parcourt en<br />
bétaillère les fermes du Ségala ou du causse<br />
lotois, en quête de belles bêtes choisies sur<br />
pied : bœufs, veaux, agneaux et porcs. Puis, il<br />
revêt la blouse blanche et dirige la partition<br />
dans ses nouveaux locaux de Saint-Céré,<br />
accompagné de son épouse, Jocelyne, et de<br />
son fils Sylvain. Désormais voisin du seul abattoir<br />
polyvalent du département, essentiellement<br />
dédié aux bovins, il rentre des carcasses,<br />
découpe les beaux morceaux. Au premier<br />
rang desquels figure un fleuron gastronomique,<br />
dont la qualité illustre le terroir du<br />
Haut-Quercy, le veau élevé sous la mère.<br />
« En 1895, mon ancêtre était déjà métayer sur<br />
les terres que nous exploitons encore aujourd’hui.<br />
C’est en 1947 que mon arrière-grandpère<br />
a pu les acheter. Mon père, lui, était commissionnaire<br />
aux halles de Paris. Il a fondé<br />
Castel-Viandes en 1973 », raconte Jacques Barbié.<br />
Ce dernier a travaillé sur l’exploitation dès<br />
l’âge de 15 ans, et contribué à engraisser annuellement<br />
jusqu’à 5 000 agneaux de Roquefort.<br />
Optimiser son outil de production<br />
En 1984, il reprend l’affaire à son compte. L’année<br />
suivante, il bâtit l’atelier de découpe de<br />
Prudhomat, tout proche de la ferme familiale.<br />
Un outil de travail largement amorti, mais<br />
aujourd’hui dépassé. « Aux prises avec des difficultés<br />
insolubles pour l’agrandir et le mettre<br />
aux normes, j’ai choisi de m’installer à proximité<br />
de l’abattoir. J’ai contacté Pierre Destic, Président<br />
de l’Intercommunalité du Pays de Saint-Céré,<br />
et pu obtenir un terrain pour installer mon atelier.<br />
Le site est opérationnel depuis août dernier<br />
», explique Jacques Barbié. Les ré<strong>fr</strong>igérateurs<br />
de l’atelier de découpe et de<br />
transformation seront bientôt reliés à ceux de<br />
l’abattoir par un rail sous tunnel ré<strong>fr</strong>igéré.<br />
Ainsi, les carcasses ne subiront aucun choc<br />
thermique, ni aucune rupture dans la chaîne<br />
du <strong>fr</strong>oid.<br />
Un volume d’affaires<br />
en forte croissance depuis 2002<br />
Fort d’une unité de production flambant<br />
neuve et du renfort de son fils Sylvain titulaire<br />
d’un BTS agroalimentaire décroché à<br />
Rodez, le chef d’entreprise envisage l’avenir<br />
avec sérénité. D’autant que depuis trois<br />
ans, les volumes augmentent nettement,<br />
dopés par les prestations de découpe à la<br />
demande des éleveurs. Ainsi, sur un volume<br />
total de 120 tonnes en 2004, cette formule a<br />
représenté les deux-tiers, et ce n’est qu’un<br />
début. Car suite aux diverses crises alimentaires<br />
qui ont touché la filière bovine<br />
dans un passé récent, les agriculteurs privilégient<br />
de plus en plus la vente directe et<br />
le rapport de confiance noué avec le<br />
consommateur. « Une cinquantaine d’éleveurs<br />
lotois, engagés dans des filières de qualité,<br />
et répondant aux exigences définies par<br />
les Services vétérinaires, font régulièrement<br />
appel à nos compétences. Celà nous permet de<br />
16 ENTREPRENDRE 128
Castel-Viandes en bref<br />
Jacques Barbié (au centre) secondé par son épouse, Jocelyne, et par son fils Sylvain, dans l’atelier de découpe de<br />
l’entreprise familiale.<br />
mieux planifier notre travail : les <strong>fr</strong>équences<br />
d’abattage oscillent de quinze jours à trois<br />
mois », précise Jacques Barbié.<br />
Le professionnel sert également, de temps<br />
en temps, des particuliers qui possèdent<br />
un ou deux agneaux « pour tondre la<br />
pelouse ». Quand ils font abattre leurs animaux,<br />
l’atelier les découpe, ré<strong>fr</strong>igère les produits<br />
qui sont prêts pour la consommation<br />
familiale, explique-t-il. Un nouveau marché<br />
intéressant pour l’entreprise, dont l’activité<br />
traditionnelle est impactée par le facteur de<br />
saisonnalité.<br />
Privilégier la qualité des produits<br />
Les bêtes, achetées localement par Castel-<br />
Viandes sur des exploitations que l’entreprise<br />
connaît et apprécie depuis de nombreuses<br />
années, approvisionnent l’atelier de découpe.<br />
Les principaux clients de l’entreprise sont des<br />
restaurateurs, dont quelques tables prestigieuses<br />
comme le château de la Treyne, ou<br />
encre des traiteurs, des cuisines collectives et<br />
quelques bouchers. Une société de vente<br />
ambulante basée à Laval-de-Cère, « L’Epicier<br />
à Domicile », distribue lors de ses tournées<br />
des pièces de viande et des produits transformés<br />
(saucisses, steacks hachés...) de la<br />
marque Castel-Viandes, dont l’hygiène de<br />
fabrication est garantie par les contrôles hebdomadaires<br />
effectués par le laboratoire d’Aurillac.<br />
Les particuliers peuvent aussi commander<br />
directement à l’entreprise en<br />
demi-gros : cinq kilos de saucisses et deux<br />
gigots par exemple.<br />
La grande distribution Castel-Viandes ne<br />
veut pas y penser. En revanche, le chef d’entreprise<br />
envisage d’étendre son rayon d’action<br />
géographique, tout en restant fidèle au<br />
principe qu’il s’est fixé : favoriser le contact<br />
direct, tant avec ses fournisseurs qu’avec ses<br />
clients.<br />
• Eurl fondée en 1973 à Prudhomat<br />
• Affaire dirigée depuis 1984 par<br />
Jacques Barbié<br />
• Atelier de découpe installé en 1985<br />
(sur 120 m 2 ), déplacé en 2005 à Saint-<br />
Céré (atelier-relais sur 360 m 2 )<br />
• Effectifs : quatre salariés, plus du<br />
personnel intérimaire selon les impératifs<br />
de l’activité.<br />
• 120 tonnes de viande travaillées en<br />
2004, dont 40 tonnes en achat et<br />
découpe, et 80 tonnes en prestation<br />
de service<br />
• Pourcentage des viandes préparées<br />
en formule prestation de service :<br />
bovin 70 %, veau 15 %, porc 10 %,<br />
agneau 5 %.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 17
SÉCURITÉ ENTREPRISE<br />
ZI DE BIARS-SUR-CÈRE<br />
Les entreprises à la<br />
conquête de la sécurité<br />
Ces dernières années, plusieurs cambriolages ont mis en émoi les dirigeants des entreprises de la<br />
zone industrielle de Biars-sur-Cère. Dernière ef<strong>fr</strong>action en date, le 3 février dernier, lorsque des malfaiteurs<br />
ont fait main basse sur des matières premières usinées, pénalisant fortement la production.<br />
Il importait de réagir : depuis le 1 er mai, 17 entreprises unies en groupement ont mis en place<br />
une parade. L’exemple pourrait aisément faire école ailleurs.<br />
18 ENTREPRENDRE 128
SÉCURITÉ ENTREPRISE<br />
A priori, quoi de plus vulnérable qu’une zone<br />
industrielle, désertée par ses occupants dès<br />
qu’arrive la fin de semaine Pour un cambrioleur,<br />
le champ paraît libre et la voie facile.<br />
De fait, ces dernières années, des vols à répétition<br />
ont perturbé et pénalisé plusieurs entreprises<br />
implantées sur la Zone Industrielle de<br />
Biars-sur-Cère, dans le nord du département.<br />
Le 3 février 2005, deux sites industriels sont<br />
visités et des matières usinées sont dérobées.<br />
L’inquiétude des chefs d’entreprises est à son<br />
comble. D’autant que ces opérations interviennent<br />
après d’autres ef<strong>fr</strong>actions, ayant<br />
notamment données lieu à des dégradations et<br />
à des vols de matériel informatique. A<br />
l’époque, certains chefs d’entreprises avouent<br />
en perdre le sommeil. D’autres, expliquent<br />
qu’ils effectuent désormais une tournée de<br />
surveillance dominicale pour se rassurer.<br />
Une première réunion<br />
pour passer à l’action<br />
Ces témoignages, collectés lors d’une première<br />
réunion en mairie de Biars, où de nombreuses<br />
entreprises sont représentées, poussent<br />
les dirigeants à l’action.<br />
Un premier groupe de travail rassemblant cinq<br />
entreprises se penche sur ce dossier délicat et<br />
rédige un cahier des charges. L’objectif est de<br />
faire appel à une société spécialisée pour sécuriser<br />
la zone, sitôt qu’elle est désertée par ses<br />
occupants habituels. « Sachant que le coût global<br />
du gardiennage se montait à 2 400 euros HT<br />
par mois, nous devions calculer le montant du<br />
droit d’accès à la sécurité, et le coût du forfait<br />
mensuel pour chaque entreprise. Nous avons<br />
modulé plusieurs formules, en fonction de la<br />
surface au sol et du degré de surveillance souhaité<br />
par chaque entrepreneur », explique<br />
Michel Labaigt, représentant l’entreprise Techniques<br />
et Formages et Président en exercice<br />
de l’Union des Entreprises <strong>Lot</strong>oises.<br />
Au final, le montant du droit d’entrée est fixé à<br />
40 euros, et, à titre d’exemple, les plus petits<br />
adhérents du groupement déboursent entre<br />
70 et 100 euros par mois pour dormir, enfin, sur<br />
leurs deux oreilles.<br />
Rondes de surveillance<br />
et signalétique adaptée<br />
Trois mois seulement après les méfaits de<br />
février, soit le 1 er mai, un surveillant mandaté par<br />
la société GIP, prestataire sélectionné, arpente<br />
déjà les routes de la zone au volant de son véhicule.<br />
Dans sa mission sont inclues des rondes<br />
régulières et aléatoires dans les cours et les parkings<br />
bordant les bâtiments, dont les compterendus<br />
sont soigneusement enregistrés.<br />
Depuis quelques mois, aux entrées de la zone<br />
industrielle de Biars-sur-Cère, des panneaux<br />
jaunes avertissent les personnes mal intentionnées<br />
que cet espace est désormais placé<br />
sous surveillance. Ces affichages ont été commandés<br />
par la Communauté des Communes<br />
Cère et Dordogne, gestionnaire de la zone.<br />
Mais les chefs d’entreprises souhaiteraient<br />
que la collectivité s’engage encore davantage,<br />
notamment en prenant en charge le droit<br />
d’entrée que doivent payer les entreprises du<br />
groupement.<br />
Une initiative<br />
qui pourrait faire écho<br />
En guise de conclusion, Michel Labaigt reconnaît<br />
plusieurs vertus à ce groupement d’entreprises<br />
: la mise en oeuvre du dispositif de<br />
sécurité est la plus tangible, mais il s’y ajoute<br />
un profitable resserrement des liens entre les<br />
dirigeants et le dévelopement d’un réel esprit<br />
de groupe. D’autre part, cette initiative, lancée<br />
par des entrepreneurs volontaires, qui reste<br />
assez exceptionnelle au plan national, pourrait<br />
- et devrait- faire école sur d’autres sites,<br />
La zone industrielle de Biars-sur-Cère, dans le nord du département.<br />
con<strong>fr</strong>ontés aux mêmes problèmes. « Ce type<br />
d’initiative contribue à renforcer l’attractivité<br />
d’un territoire économique. Notre site a<br />
d’ailleurs reçu la visite du nouveau sous-préfet<br />
de Figeac, M. Turpin, le 11 octobre dernier»,<br />
glisse Michel Labaigt. De son côté, la Communauté<br />
des Communes étudie la mise en<br />
place de nouveaux équipements pour renforcer<br />
encore la sécurité de la zone.<br />
Le Groupement<br />
d’entreprises de<br />
la ZI de Biars<br />
• Andros<br />
• Arôbois<br />
• CFM 46<br />
• Chaylac<br />
• Dumont<br />
• Erilot<br />
• Le Traiteur du Val-de-Cère<br />
• Mambert<br />
• Manucère<br />
• Materne<br />
• Moissinac<br />
• Richard<br />
• Riom<br />
• SOB<br />
• Techniques et Formages<br />
• Tradi<strong>fr</strong>ais.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 19
TRANSPORTS<br />
TRANSPORTS<br />
GRANGIÉ<br />
Le double pilotage<br />
Françoise et Denis Grangié ont repris le volant de la société de transports familiale, basée à Cahors-<br />
Regourd. La première dirige l’entreprise où elle a musclé le secteur messagerie, avant d’être rejointe<br />
par son <strong>fr</strong>ère. En homme de terrain polyvalent, ce dernier supervise l’activité des camions et le domaine<br />
du déménagement.<br />
Françoise et Denis Grangié pilotent l’entreprise<br />
fondée par leur père, Henri, en 1964.<br />
Au cœur de la zone industrielle de Regourd, il<br />
est aisé de repérer les lourds véhicules griffés<br />
Transports Grangié. Ils occupent toute leur<br />
place dans la cour de l’entreprise. Certains, de<br />
dimensions plus modestes, sont stationnés le<br />
long des quais, attendant que les marchandises<br />
tout juste débarquées des semiremorques<br />
en provenance de Paris ou de Toulouse<br />
soient chargées. Des étiquettes de<br />
couleurs vives indiquent leurs destinations<br />
finales : Prayssac et la basse-vallée du <strong>Lot</strong>,<br />
Montcuq et le Quercy Blanc, etc.<br />
C’est l’activité messagerie, celle qui tisse le<br />
quotidien des Transports Grangié. Une ligne<br />
régulière envoie vers Toulouse les produits en<br />
provenance du <strong>Lot</strong>, tandis que dans l’autre<br />
sens, elle rapatrie vers Cahors les marchandises<br />
entrant sur le territoire départemental.<br />
« Nous sommes le correspondant de Gefco, nous<br />
prenons le relais en acheminant les colis jusqu’à<br />
Regourd, puis en les dispatchant sur l’ensemble<br />
du <strong>Lot</strong>. L’informatique nous aide à proposer<br />
nos services selon les destinations et les opportunités.<br />
Une fois chargés, les colis peuvent être<br />
suivis à la trace », explique Françoise Grangié.<br />
Une expérience<br />
de plus de quarante ans<br />
D’innombrables colis sont passés sous le hangar<br />
depuis 1964, lorsque son père, Henri Grangié,<br />
reprend l’affaire de taxi Sernam, créée<br />
par son oncle. Les premiers locaux, bien rudimentaires,<br />
étaient situés au coeur de Cahors,<br />
rue Nationale, sous l’habitation familiale. Puis<br />
l’entreprise s’est installée rue Brives, dans des<br />
locaux plus spacieux. En revanche, les camions<br />
stationnaient sur les quais, provoquant de<br />
sérieux embouteillages dans le secteur...<br />
En 1979, Henri Grangié fait bâtir les 900 mètres<br />
carrés de locaux actuels sur la zone industrielle<br />
de Regourd.<br />
Deux ans plus tard, sa fille Françoise choisit de<br />
s’investir dans l’entreprise. «A 18 ans, je souhaitais<br />
passer mon permis poids lourd. Ensuite,<br />
l’ampleur des tâches administratives, liées à la<br />
gestion de l’entreprise, m’en a dissuadé. Après<br />
deux années difficles, de 1986 à 1988, nous<br />
avons beaucoup développé notre activité de messagerie,<br />
au détriment du transport des primeurs,<br />
pommes et chasselas, vers Rungis »,<br />
confie la responsable.<br />
Denis, son <strong>fr</strong>ère, la rejoint en 1994. Ce dernier<br />
prend en mains l’activité déménagement,<br />
tout en apportant son savoir-faire dans le<br />
domaine de la messagerie quand la charge de<br />
travail l’exige.<br />
Près de 200 déménagements par an<br />
Le déménagement, c’est un peu le fond de<br />
commerce de la société. Une ligne est privilégiée<br />
: Cahors-Paris, couverte une à deux<br />
fois par mois. « Nous organisons nos déplacements<br />
le long de cet axe, en pratiquant les<br />
groupages. Par exemple, s’il y a une demande<br />
20 ENTREPRENDRE 128
L’entrepôt du transporteur, basé à Cahors-Regourd.<br />
sur Mulhouse, nous assurons le trajet jusqu’à<br />
Paris avant de confier les meubles à un transporteur<br />
de l’Est, ou vice-versa. Pour ne pas<br />
partir ou revenir à vide, nous prenons lorsque<br />
c’est possible des marchandises destinées à être<br />
rapatriées vers le <strong>Lot</strong> ou à sortir du département,<br />
comme des palettes de cartons de vins »,<br />
précise Françoise Grangié.<br />
Comptabilisant près de 200 déménagements<br />
par an, la dirigeante s’estime satisfaite, d’autant<br />
que son équipe de « gros bras » fait preuve<br />
d’un savoir-faire très apprécié. « Cela permet<br />
de préserver notre image de marque. Nous travaillons<br />
avec des professionnels fidèles, certains<br />
salariés sont employés par l’entreprise depuis<br />
1986. Lorsque nous recrutons un jeune, il faut<br />
compter un an pour qu’il soit pleinement opérationnel<br />
et autonome », constate-t-elle.<br />
En complément de cette activité, l’entreprise<br />
Grangié possède une trentaine de conteneurs<br />
gardes-meubles, alignés dans le bâtiment, et<br />
dont la plupart sont pleins. « Cette formule est<br />
plus économique pour le client, car cela nécessite<br />
moins de main-d’œuvre. Au lieu de manipuler<br />
les meubles à l’unité, de les charger au<br />
domicile, puis de les décharger dans nos locaux,<br />
nous traitons des caisses entières de mobilier. J’ai<br />
récemment étoffé le nombre des conteneurs,<br />
mais je ne pourrai guère aller plus loin faute de<br />
place », constate Françoise Grangié.<br />
Cette année, les deux secteurs messagerie et<br />
déménagement devraient s’équilibrer dans<br />
un chif<strong>fr</strong>e d’affaire de la société, évalué à<br />
305 000 euros. Le premier a légèrement diminué<br />
du fait de la perte de deux clients toulousains,<br />
qui ont cessé leur activité. « Je ne me<br />
plains pas de cette réduction d’activité, elle nous<br />
permet de mieux jouer sur les deux tableaux »,<br />
estime Françoise Grangié.<br />
Plus regrettable en revanche, l’augmentation<br />
continue des prix du carburant, à peine tempérée<br />
par la restitution de la Taxe intérieure<br />
sur les produits pétroliers (TIPP) qui ne<br />
concerne que les véhicules au-dessus de<br />
douze tonnes. « Parfois, nos marges sont<br />
réduites à la portion congrue», déplore la responsable.<br />
La flotte de véhicules de l’entreprise<br />
est en très bon état., sachant que lorsque<br />
les factures d’entretien deviennent trop<br />
lourdes, les camions sont remplacés.<br />
A propos de l’avenir de sa profession, la responsable<br />
de la société Grangié réaffirme la<br />
nécessité de fidéliser encore et toujours la<br />
clientèle, par la qualité du service rendu. « Nous<br />
nous remettons sans cesse en question, c’est essentiel<br />
pour aller de l’avant», conclue-t-elle.<br />
Transports Grangié<br />
en bref<br />
• Société reprise en 1964 par Henri<br />
Grangié<br />
• Constituée en Sarl depuis 1995.<br />
• Effectifs : 8 salariés<br />
• Chif<strong>fr</strong>e d’affaires : 305 000 euros<br />
environ, répartis pour moitié entre<br />
déménagement et messagerie<br />
• 200 déménagements par an en<br />
moyenne<br />
• Flotte :<br />
- 16 cartes grises<br />
- 3 camions de déménagement<br />
- 1 monte-meuble et plusieurs<br />
remorques<br />
- 2 semi-remorques<br />
- 4 camions de tailles diverses pour<br />
la messagerie.<br />
• Surface : 900 mètres carrés.<br />
Un contexte conjoncturel<br />
plus tendu<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 21
SERVICES<br />
LA BANQUE DE FRANCE AU<br />
Que se passe-t-il derrière les grilles et les murs de la Banque de France On sait que cette vénérable<br />
institution a connu, ces dernières années, quelques recadrages affectant son implantation territoriale.<br />
Pour autant, les entreprises peuvent-elles toujours profiter de ses services Les propos du directeur<br />
départemental, Michel François, sont clairs : les missions de terrain, parmi lesquelles figurent l’accompagnement<br />
économique, sont renforcées. Parmi toute une gamme de services, en témoigne le<br />
dispositif Géode qui permet à l’entreprise d’évaluer sa santé présente et d’orienter son avenir.<br />
La Banque de France : créée en 1800,<br />
membre du SEBC (Système Européen de<br />
Banques Centrales) depuis 1998 en qualité<br />
de banque centrale nationale, elle est implantée<br />
dans chaque département <strong>fr</strong>ançais.<br />
Chacun pense connaître ses attributions,<br />
pourtant il ne semble pas inutile de les rappeler<br />
dans un rapide panorama : elle met en<br />
circulation les billets et les pièces, se charge<br />
de l’exécution en France des opérations de<br />
politique monétaire de la zone euro, produit<br />
et diffuse des statistiques et études. Par<br />
ailleurs, elle détient et gère les réserves de<br />
change, tient les comptes des établissements<br />
de crédit, surveille les systèmes de règlement<br />
et moyens de paiement, fournit les<br />
moyens nécessaires au contrôle des<br />
banques. Elle rend aussi des services aux<br />
collectivités publiques et participe à la protection<br />
du consommateur, assurant le secrétariat<br />
des commissions de surendettement.<br />
Nous avons gardé pour la fin le domaine qui<br />
intéresse au premier chef les dirigeants d’entreprises.<br />
La Banque de France gère une<br />
base de donnée baptisée FIBEN, alimentée<br />
par différentes sources : les banques, les<br />
greffes des tribunaux de commerce, enfin<br />
les entreprises elles-mêmes.<br />
Quelle est la destinée exacte de ces éléments <br />
Ils sont utilisés afin d’attribuer une cote,<br />
laquelle reflète de façon synthétique la capacité<br />
de l’entreprise à honorer ses engagements<br />
financiers à un horizon de trois ans.<br />
Cette cote est nécessaire au bon fonctionnement<br />
du secteur bancaire, qui se refinance<br />
auprès de la Banque de France sur la base<br />
des créances à court terme détenues auprès<br />
des entreprises bénéficiant des meilleures<br />
cotes. D’autre part, condensé d’une approche<br />
critique intégrant les éventuels a<strong>cci</strong>dents de<br />
parcours, impayés ou engagements bancaires,<br />
la cote peut apporter aux établissements<br />
de crédit une aide précieuse à leur<br />
prise de décision. A l’évidence, meilleure est<br />
la cote d’une entreprise, meilleurs seront les<br />
taux proposés par le banquier.<br />
« Toutes les entreprises sont recensées dans la<br />
base FIBEN. Celles qui sont économiquement<br />
significatives, notamment par un chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />
dépassant 750 000 euros, font l’objet<br />
d’une collecte des documents comptables et<br />
d’une analyse pour l’attribution d’une cote.<br />
Celle-ci est systématiquement communiquée<br />
au dirigeant. Cette démarche of<strong>fr</strong>e l’occasion<br />
privilégiée d’un dialogue entre ce dernier et<br />
son interlocuteur Banque de France », précise<br />
le directeur départemental, Michel François.<br />
Géode : anticiper<br />
en connaissance de cause<br />
Dans le même esprit d’accompagnement<br />
proposé aux entreprises, Géode permet<br />
d’apprécier la situation présente d’une<br />
affaire afin de mieux préparer l’avenir. Elle<br />
est basée sur un véritable lien de partenariat<br />
entre la Banque de France et le dirigeant,<br />
aidant ce dernier par un regard différent de<br />
celui des partenaires financiers habituels.<br />
Patrick Croissandeau,<br />
Adjoint au Directeur Départemental<br />
Il s’agit d’une prestation de service prenant<br />
la forme d’une analyse de l’existant basée<br />
sur les quatre derniers exercices, d’un diagnostic<br />
économique et financier. En trois<br />
demi-journées passées auprès du responsable,<br />
l’histoire et la trajectoire de l’entreprise<br />
sont passés au peigne fin par un expert<br />
qui aura au préalable analysé les chif<strong>fr</strong>es.<br />
Charge à lui d’évaluer les points forts et les<br />
points faibles, de dégager les marges de<br />
manœuvre dans l’environnement concurrentiel,<br />
puis d’esquisser le champ des possibles.<br />
Sur ce dernier plan, des simulations sont élaborées<br />
et testées, validant ou non les choix<br />
envisagés. « Cette prestation Géode s’adresse<br />
aux secteurs de l’industrie, du commerce de<br />
gros, des services, du second-œuvre du bâtiment,<br />
qui sont cotées significativement. Elle<br />
est vendue au prix de 4 500 euros. Une subvention<br />
du Conseil général, représentant 50 %<br />
22 ENTREPRENDRE 128
SERVICES<br />
X CÔTÉS DES ENTREPRISES<br />
En savoir plus sur le dispositif Géode<br />
On peut contacter son interlocuteur habituel<br />
Banque de France : 318 rue Wilson à Cahors.<br />
Tél. 05 65 23 24 25. Ou écrire à l’adresse suivante :<br />
geode@banque-<strong>fr</strong>ance.<strong>fr</strong>.<br />
On peut aussi consulter le site de la Banque<br />
de France : www.banque-<strong>fr</strong>ance.<strong>fr</strong>, rubrique<br />
Organisation et activités / Services rendus.<br />
du tarif, peut être obtenue. Il est par ailleurs<br />
intéressant de préciser que 54 % de nos clients<br />
ont opté pour un partenariat renforcé en souscrivant<br />
un contrat d’abonnement sur trois ans<br />
leur permettant de bénéficier d’un tarif privilégié<br />
», explique Patrick Croissandeau,<br />
adjoint au directeur départemental.<br />
Géode est conçu pour aider les entreprises à<br />
être performantes et compétitives.<br />
«L’objectivité et la neutralité reconnues de la<br />
Banque de France, tout comme la mise à disposition<br />
d’un spécialiste capable d’expliciter<br />
chaque concept utilisé, font partie des avantages<br />
de notre prestation. Nous agissons un<br />
peu comme un médecin privilégiant la prévention,<br />
délivrant des conseils en vue d’un<br />
seul objectif : préserver la bonne santé économique<br />
et financière, tant en phase d’exploitation<br />
courante qu’en période de défis et d’impératifs<br />
de développement. De nombreux<br />
dirigeants nous confient d’ailleurs combien la<br />
prestation les a aidés pour valider ou modifier<br />
leurs stratégies », conclut Michel François.<br />
Les chif<strong>fr</strong>es-clé des<br />
services aux entreprises*<br />
• 3,2 millions d’entités recensées<br />
dans FIBEN.<br />
• 44 000 entretiens avec des dirigeants<br />
d’entreprises.<br />
• 2 100 diagnostics financiers Géode.<br />
* en France, en 2004.<br />
Michel François, Directeur départemental<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 23
AÉRONAUTIQUE<br />
RATIER-FIGE<br />
Robert Vitrat passe le<br />
Dans notre grand Sud-Ouest, une histoire des<br />
liens entre rugby et entreprise reste à écrire.<br />
L’une des plus belles pages pourrait être<br />
consacrée à Robert Vitrat. A 22 ans, bac classique<br />
en poche, l’étudiant lotois se dirigeait<br />
tranquillement vers un parcours d’enseignant.<br />
Pourtant, le rebond capricieux d’un ballon<br />
ovale en a décidé autrement. Licencié au C.A.<br />
Brive, il apprend que le Groupe Sportif Figeacois,<br />
<strong>fr</strong>aîchement promu en 3 e division,<br />
cherche à se renforcer. Par ailleurs, le club<br />
of<strong>fr</strong>e l’opportunité d’un emploi intéressant au<br />
sein de l’usine Ratier-Forest à Capdenac.<br />
Entre 1962 et 1966, celui qui se définit comme<br />
autodidacte gravit les échelons à grande<br />
vitesse : du service achats à la direction commerciale.<br />
« Durant ces années-là, Ratier-Forest<br />
a connu une croissance fulgurante et multiplié<br />
ses effectifs par dix. J’ai été heureux de contribuer<br />
à la résussite de cette entreprise, au sein de<br />
laquelle j’ai beaucoup appris. Au service export<br />
notamment, nous devions négocier avec des<br />
Russes, des Chinois, des Sud-Américains. Cela<br />
a été très formateur », précise-t-il.<br />
24 ENTREPRENDRE 128
AC<br />
La première entreprise du département vit un moment crucial<br />
de son histoire centenaire : Robert Vitrat se retire, Michel Ferey<br />
s’installe aux commandes de Ratier-Figeac. Préparée de longue<br />
date, étayée par une confiance mutuelle forgée au fil de décennies<br />
d’étroite complicité, la passation de pouvoir s’est réalisée<br />
en douceur. Nous avons rencontré les deux hommes.<br />
témoin<br />
Cap sur le marché<br />
de l’aéronautique<br />
Robert Vitrat prend la direction générale de<br />
l’entreprise en 1980. Déçu par les bouleversements<br />
induits par le plan machine-outil, le<br />
dirigeant oriente la stratégie de l’entreprise<br />
vers le marché de l’aéronautique et <strong>fr</strong>anchit,<br />
trois ans plus tard, les quelques kilomètres qui<br />
séparent Capdenac de Figeac, où il installe la<br />
société. Suite au rachat de l’entreprise par le<br />
groupe UTC, en 1998, Robert Vitrat en devient<br />
le Président.<br />
L’âge avançant, il croit goûter à une semiretraite<br />
en 2001, en prenant la tête du Conseil<br />
de surveillance de l’entreprise. Mais l’échec de<br />
son successeur, Alain Guinaudeau, le conduit<br />
à reprendre les rennes de Ratier-Figeac, trois<br />
ans plus tard. « Aujourd’hui les résultats de<br />
l’entreprise ont été redressés. L’équipe, dirigée<br />
par Michel Ferey, a toute ma confiance.<br />
Mes relations professionnelles avec ce dernier ont<br />
débuté en 1972, lorsque je l’ai engagé comme<br />
commercial chez Ratier-Forest. En 1989, j’ai<br />
nommé Michel Ferey, directeur commercial de<br />
Ratier-Figeac », rappelle Robert Vitrat.<br />
Dans un contexte<br />
économique difficile...<br />
Nul doute qu’entre les deux hommes, de<br />
longues conversations ont porté sur l’avenir de<br />
l’entreprise-phare du département. Le dirigeant<br />
sur le départ n’a jamais caché ses inquiétudes<br />
face aux mers mauvaises que devra<br />
af<strong>fr</strong>onter ce gros navire. « Les 35 heures handicapent<br />
notre économie et faussent les règles du<br />
jeu de la concurrence internationale. La baisse<br />
chronique des prix de vente, associée à la hausse<br />
constante des coûts de production, incite les<br />
entreprises <strong>fr</strong>ançaises à externaliser une part<br />
croissante de leur production. Imaginez une<br />
équipe de France de rugby qui disputerait le<br />
Tournoi, en ne jouant que 70 minutes, alors que<br />
nos adversaires anglais disposeraient de<br />
80 minutes...», lance Robert Vitrat.<br />
Robert Vitrat : «L’engagement personnel n’est<br />
rien sans un esprit d’équipe »<br />
... Relever de nouveaux défis<br />
Equipementier, systémier, Ratier Figeac a su,<br />
au fil du temps, diversifier son savoir-faire et<br />
conquérir de nouveaux marchés, notamment<br />
Outre-Atlantique. Interrogé sur ce qu’il pu<br />
apporter à son entreprise, Robert Vitrat refuse<br />
de répondre à la première personne. Le<br />
« nous » est de rigueur. « Nous avons réussi à<br />
hisser Ratier-Figeac dans le peloton de tête des<br />
industriels <strong>fr</strong>ançais. Durant les meilleures<br />
années, les résultats nets de l’entreprise étaient<br />
à deux chif<strong>fr</strong>es, et grâce à la participation, le personnel<br />
a pu percevoir jusqu’à 17 mois et demi<br />
de salaire. La sous-traitance était passée de<br />
80 % à 20 %, nous en étions assez fiers », confie<br />
Robert Vitrat.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 25
AÉRONAUTIQUE<br />
Autre succès, l’essaimage dans le Figeacois :<br />
une dizaine d’entreprises créées par d’anciens<br />
cadres Ratier sont actives aujourd’hui. « Sans<br />
le savoir, nous avons jeté les bases de l’actuelle<br />
Mécanic Vallée», ajoute-t-il.<br />
Soucieux de formation, Robert Vitrat est à<br />
l’initiative de l’école Ratier, d’où émergent<br />
chaque année une quinzaine de bacheliers<br />
spécialisés en productique. De même, l’entreprise<br />
a pesé de tout son poids sur la fondation<br />
de l’IUT figeacois.<br />
Un oeil aiguisé<br />
sur la stratégie de l’entreprise<br />
Il faut insister quelque peu pour convaincre<br />
l’ancien patron de lever un coin de voile sur les<br />
qualités qu’il se reconnaît. « Je pense avoir été<br />
humain, à l’écoute des problèmes de chacun.<br />
J’ai le sentiment d’avoir été compris et soutenu<br />
par mon équipe. L’accueil qui m’a été réservé,<br />
lorsque les circonstances m’ont conduit à<br />
reprendre la direction de l’entreprise, en 2004,<br />
m’a fait chaud au cœur », avoue-t-il. De retour<br />
à la tête du Conseil de surveillance qu’il doit présider<br />
jusqu’en 2007, il gardera un œil aiguisé sur<br />
la stratégie de l’entreprise. Parallèlement, celui<br />
qui présida pendant un an la CCI du <strong>Lot</strong> est aux<br />
commandes de l’ADIMAC, une émanation de la<br />
DATAR pour le Massif Central.<br />
Un tel parcours professionnel aurait-il<br />
semé en route de<br />
quelconques regrets « Bien sûr, j’ai dû<br />
laisser un peu en marge ma vie familiale.<br />
Je compte bien me rattraper et<br />
profiter de mes petits-enfants. Tout<br />
comme j’ai l’intention de consacrer<br />
davantage de temps à mon loisir<br />
favori, la chasse», confie Robert<br />
Vitrat.<br />
Michel Ferey :<br />
«Ecouter sans craindre de décider »<br />
Courtois, concentré sur son sujet et mesuré<br />
dans ses propos, tel apparaît au premier abord<br />
Michel Ferey. A 56 ans, ce Normand de naissance<br />
vient de prendre les commandes de<br />
Ratier-Figeac. Il connaît bien l’entreprise. «En<br />
1973, j’étais ingénieur des ventes chez Ratier-<br />
Forest dans le secteur machines-outils. C’était<br />
alors l’avènement de la commande numérique »,<br />
se souvient celui qui a développé l’activité export<br />
de l’entreprise, en Europe de l’Est et en Asie.<br />
En 1980, Michel Ferey accède au poste de<br />
directeur commercial. Deux ans plus tard, il<br />
est appelé à remplacer (une première fois)<br />
Robert Vitrat qui prend en charge la direction<br />
de Ratier-Figeac.<br />
Une bonne connaissance<br />
du marché américain<br />
Plusieurs voyages conduisent Michel Ferey<br />
vers les Etats-Unis. De 1984 à 1989, il préside<br />
la filiale machine-outil de MFL (Machine Française<br />
Lourde), qui est chargée d’installer<br />
Outre-Atlantique des réalisations signées<br />
Forest, Linné et Berthiez. Il apprend à discerner<br />
le caractère volontaire et pragmatique<br />
des Américains.<br />
Une expérience qu’il met à profit lors de son<br />
retour à Figeac, comme directeur commercial<br />
et du support client de Ratier. Le 1 er avril<br />
dernier, il est pressenti pour prendre en<br />
charge la direction générale de l’entreprise,<br />
dont il prend la Présidence le 1 er octobre. Au<br />
delà de sa parfaite connaissance des marchés<br />
aéronautiques, le nouveau dirigeant a<br />
su tisser de solides relations avec les actionnaires<br />
américains, en multipliant les séjours<br />
Outre-Atlantique. Un atout majeur pour Michel<br />
Ferey, comme pour l’entreprise Ratier-Figeac,<br />
quand on sait combien la confiance de l’actionnariat<br />
est déterminante pour le développement<br />
d’une filiale.<br />
De solides investissements<br />
en R&D<br />
Quelles autres qualités se reconnaît le nouveau<br />
Pdg de Ratier « J’aime par dessus tout le travail<br />
d’équipe. Je crois savoir écouter et rassembler,<br />
mais un responsable doit avant tout savoir<br />
trancher et décider», répond-t-il.<br />
Quant à l’entreprise qu’il pilote désormais,<br />
elle doit, à ses yeux, justifier pleinement ses<br />
succès d’hélicier, d’équipementier, de systémier<br />
et de sous-traitant (A400M, A380, hélicoptères,<br />
etc.), en continuant d’investir en<br />
recherche et développement, afin d’optimiser<br />
encore ses performances. Sur ce dernier point,<br />
la clé est de mieux maîtriser le travail des<br />
fournisseurs en terme de qualité et de délais.<br />
« Nous devons nous concentrer sur notre cœur<br />
de métier, où nous disposons d’un réel savoirfaire,<br />
et externaliser la fabrication de pièces<br />
non stratégiques. Nous devons également veiller<br />
sur les prix dans le contexte très concurrentiel où<br />
nous évoluons», précise le Pdg. Pour cela, il faudra<br />
savoir adapter la voilure de l’entreprise à<br />
la force des courants porteurs.<br />
26 ENTREPRENDRE 128
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FISCALITÉ LOCA<strong>LE</strong><br />
professionnelle<br />
TAXE<br />
ENCORE DES HAUSSES<br />
Cela continue ! Cette fois, 7O % des communes<br />
du panel que nous analysons chaque année ont<br />
augmenté leur taux de taxe professionnelle en<br />
2005 alors que 6O % l'avaient fait en 2004 (ce<br />
qui se révélait déjà très pénalisant pour les<br />
entreprises dans un contexte économique<br />
général difficile. La moyenne arithmétique des<br />
taux fixés par les cinquante communes étudiées<br />
est ainsi passée de 14,21 en 2004 à 14,40<br />
en 2005. Pour mémoire, ce même taux était de<br />
11,67 en 1990...<br />
Il faut cependant noter que dix communes<br />
ont décidé de ne pas augmenter leur taux de<br />
base tandis que cinq autres ont voté une<br />
légère baisse de leur taux (en l’occurrence, il<br />
s’agit de Bretenoux, Cahors, Pradines,<br />
Prayssac et Puy L'Evêque). Si l'on analyse<br />
l'évolution des taux au cours de la période<br />
1990-2005, on observe également que onze<br />
des cinquante communes du panel ont<br />
aujourd'hui des taux moins élevés qu'il y a<br />
quinze ans. Ces baisses ont une explication :<br />
45,8% d’augmentation en 15 ans :<br />
Évolution de la Taxe Professionnelle collectée dans le <strong>Lot</strong> de 1995 à 2005<br />
Évolution Évolution annuelle<br />
1995 2005 1995-2005 moyenne<br />
Nombre d’assujetis à la TP 10 734 11 872 + 10,6% + 1,06%<br />
Produit de la TP<br />
collectée dans le <strong>Lot</strong> 38 651 998 56 356 097 + 45,8% + 4,58%<br />
Montant total en euros de la Taxe Professionnelle collectée dans le <strong>Lot</strong> (Région, Département, Communes, Grouppements de<br />
Communes, Taxes additionnelles).<br />
Sources : Direction des Services Fiscaux du <strong>Lot</strong>.<br />
Tableau N°1<br />
les communes en question sont généralement<br />
celles qui affichaient en 1990 des taux<br />
particulièrement élevés.<br />
A l’inverse, sept communes ont fait progresser<br />
leur taux de plus de 100% au cours des quinze<br />
dernières années, les records revenant à<br />
Espère (+ 370 %), Assier (+ 336 %) ou Fontanes<br />
(+ 276%). Concrètement, ces trois communes<br />
se sont mises au niveau des autres, sachant<br />
qu’elles fixaient en 1990 des taux compris<br />
entre 2,26 et 3,55, alors que la moyenne était de<br />
11,67 pour les cinquante communes du panel.<br />
Quoi qu’il en soit, l'augmentation des sommes<br />
collectées reste impressionnante : plus de<br />
56 millions d'euros en 2005 contre 33 en 1990.<br />
La progression <strong>fr</strong>ôle donc les 70% alors que,<br />
dans le même temps, le nombre d'entreprises<br />
assujetties à la taxe professionnelle n'a progressé<br />
que de 10 %. Autre constat embarrassant:<br />
la région Midi-Pyrénées est l'une de<br />
celles qui, avec le Limousin, fixent les taux les<br />
plus élevés du sud de la France. Dans ce<br />
contexte, le département du <strong>Lot</strong>, qui a augmenté<br />
son taux d'un demi-point en 2005, reste<br />
malgré tout parmi ceux qui impose les taux<br />
les moins élevés de la Région.<br />
Un nouvelle fois, le dynamisme économique<br />
du département sera inévitablement <strong>fr</strong>einé<br />
par cette pression fiscale toujours croissante<br />
sur les entreprises.<br />
Cahors & Figeac :<br />
une certaine stabilité<br />
Taux des Taxes des PRINCIPA<strong>LE</strong>S<br />
VIL<strong>LE</strong>S de la Région Midi-Pyrénées et<br />
des départements limitrophes du <strong>Lot</strong> *<br />
(Déterminés et votés par les Conseils<br />
municipaux des villes correspondantes)<br />
VIL<strong>LE</strong>S<br />
Taxe Professionnelle<br />
2003 2004 2005<br />
Auch (Gers) 20,71 21,41 22,83<br />
Albi (Tarn) 22,24 22,10 22,44<br />
Brive (Corrèze) 20,32 20,23 20,16<br />
Rodez (Aveyron) 19,93 20,00 19,67<br />
Tarbes (H.-Pyrénées) 18,69 18,37 18,30<br />
Périgueux (Dordogne) 18,26 18,23 18,13<br />
Foix (Ariège) 18,45 18,53 18,52<br />
Montauban (T.-et-Gar.) 18,06 18,02 18,02<br />
Cahors (<strong>Lot</strong>) 16,73 17,86 17,77<br />
Figeac (<strong>Lot</strong>) 17,34 17,33 17,57<br />
Aurillac (Cantal) 17,21 17,16 17,14<br />
Agen (<strong>Lot</strong>-et-Garonne) 14,37 16,71 16,79<br />
* Les Taux des communes correspondent à la somme des<br />
taux communaux et de ceux des organismes de coopération<br />
intercommunale auxquels les communes peuvent<br />
adhérer : Syndicats, districts, communautés urbaines.<br />
Tableau N°2<br />
28 ENTREPRENDRE 128
FISCALITÉ LOCA<strong>LE</strong><br />
Le Département<br />
dans la bonne moyenne<br />
Taux des Taxes des DÉPARTEMENTS<br />
de la Région Midi-Pyrénées<br />
et limitrophes du <strong>Lot</strong><br />
(Déterminés et votés par les Conseils<br />
généraux départementaux)<br />
DÉPARTEMENTS<br />
Taxe Professionnelle<br />
2003 2004 2005<br />
Hautes-Pyrénées 13,11 13,24 14,40<br />
Tarn 13,30 13,55 14,09<br />
Gers 13,37 13,62 14,04<br />
Ariège 12,85 13,07 13,73<br />
Tarn-et-Garonne 11,64 12,16 12,80<br />
Aveyron 12,09 12,09 12,39<br />
<strong>LOT</strong> 11,74 11,74 12,21<br />
Haute-Garonne 10,37 10,61 10,92<br />
Tableau N°3<br />
La généralisation<br />
des intercommunalités<br />
dans l’ordre croissant 1996 2005<br />
Intercommunalités (Nombre) 9 24<br />
Communes faisant partie d’une<br />
intercommunalité (Nombre) 100 323<br />
Proportion de communes faisant partie<br />
d’une intercommunalité 30% 95%<br />
27 communes chefs-lieux de canton sur 29 font partie<br />
d’une Intercommunalité. Seules Limogne en Quercy et<br />
Bagnac sur Célé (Figeac Est) n’ont pas encore intégré<br />
une communauté de communes.<br />
Parmi les 17 communes qui ne sont pas en intercommunalité,<br />
on note deux communes relativement importantes<br />
: Capdenac et Rocamadour.<br />
6 intercommunalités sur 24, soit 25%, ont opté pour la<br />
Taxe Professionnelle de zone.<br />
Tableau N°4<br />
Midi-Pyrénées :<br />
un des taux les plus élevés<br />
du sud de la France<br />
Taux de la Taxe Professionnelle<br />
des RÉGIONS du sud de la France<br />
(Déterminés et votés par les Conseils<br />
Régionaux)<br />
RÉGIONS<br />
Taxe Professionnelle<br />
dans l’ordre décroissant 2003 2004 2005<br />
Languedoc-Roussillon 2,26 2,26 4,06<br />
MIDI-PYRÉNÉES 3,12 3,12 3,74<br />
Limousin 3,33 3,43 3,49<br />
Aquitaine 3,03 3,03 3,48<br />
Provence Alpes Cote d’Azur 2,27 2,27 2,96<br />
Auvergne 2,20 2,20 2,86<br />
<strong>LE</strong> CLASSEMENT 2005<br />
Taux de Taxe Professionnelle des chefs-lieux de cantons du département du <strong>Lot</strong> et des<br />
communes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes<br />
(Classement croissant sur l’année 2005 )<br />
Évolution : en % de 1990 à 2005 ; annuelle moyenne sur la période 1990-2005<br />
COMMUNES 1990 2004 2005 1990-2005 moyenne/an<br />
Taux Taux Taux Classement Evolution (%) Evolution (%)<br />
CAPDENAC 5,65 8,28 8,61 1 53,39 3,49<br />
PAYRIGNAC (*) 10,00 10,00 10,04 2 0,40 0,03<br />
BIARS SUR CERE (*) 7,97 10,14 10,30 3 29,23 1,95<br />
LAVAL DE CERE (*) 7,90 10,16 10,31 4 30,51 2,03<br />
ASSIER (*) 2,46 10,59 10,73 5 336,18 22,41<br />
BAGNAC SUR CE<strong>LE</strong> 8,94 10,50 10,76 6 20,36 1,36<br />
CASTELFRANC (*) 4,03 10,88 11,59 7 187,59 12,51<br />
<strong>LE</strong> VIGAN (*) 9,28 12,09 12,20 8 31,47 2,10<br />
LHOSPITA<strong>LE</strong>T (*) 10,04 11,97 12,28 9 22,31 1,49<br />
PARNAC (*) 6,29 11,83 12,36 10 96,50 6,43<br />
FONTANES (*) 3,30 10,66 12,41 11 276,06 18,40<br />
<strong>SA</strong>INT GERY (*) 5,16 12,23 12,49 12 142,05 9,47<br />
MARTEL (*) 15,77 12,56 12,56 13 -20,36 -1,36<br />
SOUILLAC (*) 7,44 12,43 12,64 14 69,89 4,66<br />
<strong>LE</strong>S QUATRE <strong>ROUTE</strong>S (*) 8,16 12,38 12,69 15 55,51 3,70<br />
LALBENQUE (*) 11,63 12,62 12,81 16 10,15 0,68<br />
LIVERNON (*) 12,68 12,82 12,87 17 1,50 0,10<br />
<strong>LE</strong>YME (*) 9,50 12,80 12,88 18 35,58 2,37<br />
BRETENOUX (*) 14,71 13,57 13,05 19 -11,28 -0,75<br />
GRAMAT (*) 12,22 13,33 13,33 20 9,08 0,61<br />
MONTCUQ (*) 18,00 13,16 13,38 21 -25,67 -1,71<br />
LACHAPEL<strong>LE</strong> AUZAC (*) 12,64 13,40 13,61 22 7,67 0,51<br />
ST LAURENT <strong>LE</strong>S TOURS (*) 5,75 14,00 14,00 23 143,48 9,56<br />
<strong>SA</strong>INT CERE (*) 13,00 14,00 14,00 24 7,69 0,51<br />
LUZECH (*) 10,84 14,09 14,16 25 30,63 2,04<br />
ROCAMADOUR 13,30 14,31 14,31 26 7,59 0,51<br />
LATRONQUIERE (*) 15,46 14,86 14,86 27 -3,88 -0,26<br />
SOUSCEYRAC (*) 13,50 14,60 15,19 28 12,52 0,83<br />
<strong>SA</strong>LVIAC (*) 18,88 15,28 15,36 29 -18,64 -1,24<br />
CASTELNAU MONTRATIER (*) 16,00 15,48 15,48 30 -3,25 -0,22<br />
CAMBES (*) 9,00 15,31 15,80 31 75,56 5,04<br />
LACAPEL<strong>LE</strong> MARIVAL (*) 10,16 15,72 15,82 32 55,71 3,71<br />
ST GERMAIN DU BEL AIR (*) 20,92 15,91 15,91 33 -23,95 -1,60<br />
VAYRAC (*) 16,26 15,83 15,93 34 -2,03 -0,14<br />
PUY L'EVEQUE (*) 20,61 16,29 15,93 35 -22,71 -1,51<br />
GOURDON (*) 9,55 16,01 16,01 36 67,64 4,51<br />
PRAYS<strong>SA</strong>C (*) 15,00 16,60 16,17 37 7,80 0,52<br />
LABASTIDE MURAT (*) 13,47 16,08 16,23 38 20,49 1,37<br />
LAUZES (*) 13,54 16,45 16,53 39 22,08 1,47<br />
PAYRAC (*) 16,01 16,47 16,58 40 3,56 0,24<br />
ESPERE (*) 3,55 15,70 16,69 41 370,14 24,68<br />
<strong>LE</strong> MONTAT (*) 6,34 16,06 16,87 42 166,09 11,07<br />
MERCUES (*) 7,26 16,47 17,08 43 135,26 9,02<br />
CATUS (*) 14,39 16,88 17,19 44 19,46 1,30<br />
FIGEAC (*) 11,62 17,33 17,57 45 51,20 3,41<br />
CAHORS (*) 12,80 17,86 17,77 46 38,83 2,59<br />
PRADINES (*) 13,98 17,99 17,83 47 27,54 1,85<br />
CAJARC (*) 22,48 18,55 18,63 48 -17,13 -1,14<br />
LIMOGNE 19,54 18,76 18,76 49 -3,99 -0,27<br />
CAZALS (*) 16,50 19,55 19,68 50 19,27 1,28<br />
■ Augmentation de 50% et plus ■ Augmentation de 0 à 50% ■ Baisse<br />
(*) y compris taxes d’Intercommunalité<br />
Tableau N°5 Tableau N°6<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 29
2004<br />
une légère reprise<br />
ÉCONOMIE <strong>LOT</strong>OISE<br />
Selon l’étude menée par la CCI, l’économie lotoise s’est légèrement redressée en 2004 après avoir<br />
enregistré deux bilans médiocres en 2002 et 2003. La dégradation des bénéfices relativise cependant<br />
le retour à la croissance du chif<strong>fr</strong>e d’affaires (+ 2,8%).<br />
Le bilan de l’économie lotoise en 2004 donne du<br />
baume au cœur : la croissance du chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />
est en net redressement. La progression a<br />
en effet été de 2,8%, après un recul de 0,5% en<br />
2003 et une timide progression de 0,5% en 2002.<br />
Cette amorce de reprise ne fera pas oublier aux<br />
entrepreneurs lotois les croissances remarquables<br />
des années 1999 à 2001 (jusqu’à 7,5% de<br />
progression), mais confirme le retournement de<br />
tendance constaté par nombre d’entreprises du<br />
département dans notre <strong>magazine</strong>. Les résultats<br />
de cette étude exclusive de la CCI du lot reflètent<br />
la réalité comptable et financière des entreprises.<br />
Résultats globaux<br />
des 155 entreprises du panel<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 0,5% + 2,8%<br />
Valeur ajoutée + 1% + 3,4%<br />
Autofinancement - 2,8% - 6,1%<br />
Nombre de salariés + 0,4% + 0,2%<br />
Frais de personnel + 2,8% + 3,4%<br />
Investissements - 28,4% - 2,9%<br />
Résultat net + 10,1% - 19,7%<br />
Parmi les indicateurs qui sont revenus au vert, on<br />
note tout d’abord le retour à une forte croissance<br />
du secteur industriel, qui affiche une progression<br />
de 5,5% pour l’année 2004, après avoir connu une<br />
bien triste saison 2003 (- 0,4%). Le regain d’activité<br />
est également impressionnant dans le<br />
domaine des BTP (+ 5,1% en 2004 contre – 0,4%<br />
en 2003) ou des concessionnaires automobiles (+<br />
3,6% en 2004 au lieu de - 1,9% l’année précédente).<br />
L’industrie relève la tête<br />
L’industrie lotoise a marqué des points en<br />
2004 et les améliorations concernent la<br />
quasi-totalité des indicateurs : chif<strong>fr</strong>e d’affaires,<br />
valeur ajoutée, autofinancement,<br />
nombre de salariés ou investissements. Le<br />
principal regret reste que l’effectif salarié<br />
progresse beaucoup mois rapidement que la<br />
masse salariale : + 1,5% contre + 5,3%.<br />
Les meilleurs résultats ont été obtenus par<br />
les secteurs de la chimie-pharmacie et de la<br />
mécanique qui, de plus, bénéficient de perspectives<br />
de développement favorables pour<br />
les années à venir.<br />
En comparaison, les filières de l’agro-alimentaire<br />
et du bois ont connu une année 2004 en<br />
demi-teinte, avec de faibles progressions en<br />
terme de chif<strong>fr</strong>es d’affaires et, surtout, des<br />
résultats économiques en baisse.<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 0,4% + 5,5%<br />
Valeur ajoutée + 0,8% + 4,4%<br />
Autofinancement - 14,1% + 0,3%<br />
Nombre de salariés + 0,9% + 1,5%<br />
Frais de personnel + 3,9% + 5,3%<br />
Investissements - 40,2% - 18,9%<br />
Résultat net - 13,3% + 6,9%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Le BTP de nouveau dynamique<br />
Les entreprises du bâtiment et des travaux<br />
publics ont, elles aussi, renoué avec la<br />
croissance en 2004 avec une progression<br />
supérieure à 5%, alors que 2003 avait été<br />
marquée par un recul de 0,4%. Dans le<br />
détail, ce sont les entreprises du bâtiment<br />
qui ont connu le redressement le plus<br />
spectaculaire, puisque leur progression<br />
atteint 7,3%, contre 4% pour le secteur des<br />
travaux publics. Il faut noter le bond vertigineux<br />
des investissements (+ 342,3%), qui<br />
augure des perspectives de développement<br />
favorables.<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 0,4% + 5,1%<br />
Valeur ajoutée + 4,7% + 0,5%<br />
Autofinancement + 2,7% - 3,1%<br />
Nombre de salariés + 3,3% + 1,2%<br />
Frais de personnel + 6,4% + 5,2%<br />
Investissements - 80,6% + 342,3%<br />
Résultat net + 4,4% - 4,9%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Le commerce de gros à la peine<br />
Comme ce fut le cas en 2003, le commerce<br />
de gros affiche des résultats relativement<br />
médiocres pour 2004. Les reculs concernent<br />
le chif<strong>fr</strong>e d’affaires (- 1,3%), le résultat<br />
net (- 0,6%), l’autofinancement (- 1,3%), l’effectif<br />
salarié (- 2,6%) et les investissements<br />
(- 52,8%). Dans ce contexte, les seules<br />
hausses notables sont celles de la marge<br />
brute sur les achats (+ 1,7%) et de la valeur<br />
ajoutée (+ 1,5%).<br />
30 ENTREPRENDRE 128
ÉCONOMIE <strong>LOT</strong>OISE<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 1% - 1,3%<br />
Valeur ajoutée + 2,7% + 1,5%<br />
Autofinancement - 7,7% - 1,3%<br />
Nombre de salariés + 1% - 2,6%<br />
Frais de personnel + 3% - 0,1%<br />
Investissements + 33,3% - 52,8%<br />
Résultat net - 21,8% - 0,6%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
La grande distribution<br />
marque une pause<br />
La grande distribution à dominante alimentaire<br />
a de nouveau progressé en 2004 (+ 1%<br />
en termes de chif<strong>fr</strong>e d’affaires) mais dans<br />
des proportions bien inférieures aux croissances<br />
des années précédentes (+ 4,7% de<br />
croissance par an en moyenne au cours de la<br />
période 1999-2003). Les problèmes ont plutôt<br />
concerné les résultats économiques (résultat<br />
net et autofinancement en baisse) et la forte<br />
augmentation de la masse salariale (+ 7,5%),<br />
alors même que l’effectif est resté quasiment<br />
stable (+ 0,3%). Par contre, la confiance<br />
semble bien là : les investissements se sont<br />
envolés (+ 162,9%), notamment dans le cadre<br />
de projets d’extension des surfaces.<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires + 3,2% + 1%<br />
Valeur ajoutée + 6,3% + 4,9%<br />
Autofinancement + 10,5% - 2,6%<br />
Nombre de salariés + 0,6% + 0,3%<br />
Frais de personnel + 1% + 7,5%<br />
Investissements + 212,1% + 162,9%<br />
Résultat net + 17,3% - 11,7%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Hôtellerie-restauration :<br />
baisse généralisée<br />
L’hôtellerie-restauration reste le secteur qui<br />
connaît les difficultés les plus importantes. Pour<br />
l’année 2004, la totalité des indicateurs sont à la<br />
baisse, depuis le chif<strong>fr</strong>e d’affaires jusqu’au résultat<br />
net, en passant par la marge brute sur les<br />
achats, la valeur ajoutée, les investissements et,<br />
plus exceptionnel, la masse salariale. Celle-ci<br />
recule en effet de 1,3%, alors que l’effectif a de<br />
son côté diminué de 4,7%. Ce secteur semble<br />
ainsi doublement touché par une baisse de la<br />
<strong>fr</strong>équentation touristique et par de nouvelles<br />
augmentations des charges.<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 1,1% - 2,5%<br />
Valeur ajoutée - 1,3% - 3,7%<br />
Autofinancement - 8% - 16,4%<br />
Nombre de salariés - 1,7% - 4,7%<br />
Frais de personnel + 1,9% - 1,3%<br />
Investissements - 19,3% - 12,6%<br />
Résultat net - 24,4% - 62%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Transports routiers :<br />
des résultats nets en hausse<br />
L’année 2003 avait déjà été particulièrement<br />
favorable pour les transporteurs lotois, qui<br />
avaient enregistré une croissance record de<br />
8,3%. La croissance fut certes moins marquée<br />
en 2004 (+ 2,4%) mais l’amélioration du résultat<br />
net est remarquable (+ 284%). Ces bons<br />
résultats sont d’ailleurs confortés par le bon<br />
comportement des entreprises de transport<br />
dans les domaines de la valeur ajoutée, des<br />
investissements ou de l’autofinancement.<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires + 8,3% + 2,4%<br />
Valeur ajoutée + 10,6% + 4,2%<br />
Autofinancement + 4,2% + 12,3%<br />
Nombre de salariés + 5% + 1,2%<br />
Frais de personnel + 8,1% + 3,4%<br />
Investissements + 410,3% - 0,2%<br />
Résultat net - 76% + 284%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Concessions automobiles :<br />
les feux sont passés au vert<br />
Après deux années bien médiocres, en 2002<br />
et 2003, les concessions automobiles ont<br />
retrouvé le chemin de la croissance (+ 3,6%).<br />
Ce regain d’activité est amplifié par l’amélioration<br />
de l’ensemble des indicateurs et,<br />
notamment, par les résultats nets des entreprises<br />
(+ 40,6%).<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 1,9% + 3,6%<br />
Valeur ajoutée - 1,3% + 6,9%<br />
Autofinancement - 10,4% + 11,5%<br />
Nombre de salariés - 1,3% - 2,1%<br />
Frais de personnel + 1,1% + 0,2%<br />
Investissements - 239,9% - 130%<br />
Résultat net + 23,2% + 40,6%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Grandes entreprises :<br />
une croissance coûteuse<br />
Les dix principales entreprises lotoises ont<br />
résolu leurs problèmes de croissance en<br />
2004 : la progression du chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />
(+ 3,7%) fait en effet suite à deux reculs successifs<br />
en 2002 (- 3,7%) et 2003 (- 2,7%). Les<br />
améliorations ont également concerné la<br />
marge brute sur les achats et la valeur ajoutée.<br />
Ces progrès n’ont pourtant pas eu l’effet<br />
escompté sur les résultats d’exploitation de<br />
ces grandes entreprises, qui ont globalement<br />
vu leur résultat net chuter de près de<br />
50%, tandis que leur capacité d’autofinancement<br />
reculait de son côté de 13,5%.<br />
2003 2004<br />
Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 2,7% + 3,7%<br />
Valeur ajoutée - 1,4% + 3,2%<br />
Autofinancement + 3,5% - 13,5%<br />
Nombre de salariés - 1% - 0,3%<br />
Frais de personnel + 1,3% + 2%<br />
Investissements - 47,2% - 40,7%<br />
Résultat net + 56,4% - 49%<br />
(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />
Le panel observé<br />
L’étude annuelle de la CCI du <strong>Lot</strong> a porté sur<br />
155 entreprises employant 6 900 personnes<br />
et réalisant un chif<strong>fr</strong>e d’affaires total de plus<br />
de 1,3 milliard d’euros.<br />
Rappel : les dix plus grandes entreprises sont<br />
étudiées séparément pour éviter que leurs<br />
résultats influencent ceux des différents<br />
secteurs auxquels elles appartiennent.<br />
La progression du chif<strong>fr</strong>e d’affaires des<br />
entreprises lotoises<br />
1999 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 5,6%<br />
2000 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 6,5%<br />
2001 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 7,5%<br />
2002 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 0,5%<br />
2003 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 0,5%<br />
2004 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 2,8%<br />
Un taux de résultat en forte baisse<br />
Le résultat par rapport au chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />
2000 : 2,5%<br />
2004 : 1,5%<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 31
ENVIRONNEMENT<br />
MANAGEMENT<br />
ENVIRONNEMENTAL<br />
S’engager sans tarder<br />
L’objectif est simple : produire propre, en pesant<br />
le moins possible sur son environnement. Les<br />
moyens sont à la hauteur des enjeux. Depuis<br />
l’analyse de l’existant jusqu’à la mise en place<br />
du système, mesures conduisant à la certification,<br />
l’entreprise est accompagnée par le dispositif<br />
régional du Management environnemental.<br />
Un bureau d’études spécialisé est<br />
présent à ses côtés, validant pas-à-pas les décisions<br />
prises dans le sens de méthodes mieux<br />
adaptées. Sur la base du contrat de plan Etat-<br />
Région, une subvention de 80 % adoucit sérieusement<br />
la facture du programme.<br />
Outre l’accès à des marchés qui exigent l’Iso<br />
14001, cette démarche volontaire et progressive<br />
mobilise le personnel autour d’une action<br />
citoyenne, augmente la productivité par les<br />
économies qu’elle induit, améliore la prévention<br />
des risques, préserve la valeur patrimoniale<br />
de l’entreprise et valorise son image de marque.<br />
Le 29 septembre dernier, une réunion s’est tenue<br />
à Labastide-Murat afin de faire un point précis de<br />
la situation lotoise. Au bilan : un satisfécit pour<br />
notre département qui s’affiche comme le<br />
meilleur élève de la classe Midi-Pyrénées.<br />
Pour autant, les dirigeants qui n’auraient pas<br />
encore entamé leur démarche de Management<br />
environnemental ne doivent pas trop attendre :<br />
l’aide apportée par l’Etat et la Région prendra<br />
fin en décembre 2006. Les entreprises qui souhaitent<br />
bénéficier d'un accompagnement complet<br />
(jusqu'à la mise en place d’un système de<br />
management opérationnel) doivent s'engager<br />
dès maintenant pour disposer d'un délai suffisant<br />
au bon déroulement de la démarche.<br />
Protection de l’air et de l’eau, tri et valorisation des<br />
déchets, économie des énergies. En trois phrases, voici<br />
résumés les enjeux essentiels du Management environnemental.<br />
Le <strong>Lot</strong> se classe au premier rang régional par<br />
le nombre d’entreprises déjà engagées dans ce vaste<br />
programme aboutissant à la certification Iso 14001.<br />
L’Etat et la Région prennent à leur charge 80 % du coût<br />
de l’opération. Mais attirons l’attention des<br />
retardataires : fin 2006, ce financement s’arrêtera.<br />
Il est donc très urgent d’entamer la démarche !<br />
Quel interlocuteur à la CCI du <strong>Lot</strong> <br />
Le <strong>Lot</strong>, département leader<br />
en Midi-Pyrénées<br />
A ce jour, pas moins de 38 entreprises lotoises<br />
sont engagées dans le dispositif régional<br />
du Management environnemental.<br />
C’est Yasmina Loiseau qui est chargée de conseiller<br />
les chefs d’entreprises à propos du Management environnemental.<br />
On peut la contacter au 05 65 20 35 30.<br />
32 ENTREPRENDRE 128
ENVIRONNEMENT<br />
• 3 sites sont déjà certifiés Iso 14001<br />
grâce au dispositif régional<br />
- CM QUARTZ, Saint-Denis-Catus. Exploitation<br />
de carrière.<br />
- LA QUERCYNOISE, Gramat. Abattage et<br />
découpe de palmipèdes gras.<br />
- C3L, Espère. Fabrication de liants bitumeux<br />
pour la construction des routes.<br />
• 4 ont achevé la phase II<br />
Gestion environnementale<br />
- BROWN EUROPE, Laval-de-Cère. Tréfilage<br />
d’aluminium, d’acier haute température et<br />
autres alliages.<br />
- CÔTES D’OLT - SUD OUEST MILLÉSIMES, Parnac.<br />
Vinification, embouteillage, négoce<br />
- GAEC des Mirandes, Girac. Elevage de porcs,<br />
naisseur-engraisseur, production de céréales<br />
et maïs.<br />
- PLANAVERGNE, Fontanes. Expédition, exportation<br />
de <strong>fr</strong>uits et légumes.<br />
• 4 sont en cours de phase II<br />
- BARGUES (<strong>SA</strong>), Lavercantière.Transformation<br />
<strong>fr</strong>uits secs salés.<br />
- CINETIC MACHINING, Saint-Laurent-les-Tours.<br />
Fabrication de machines-outils à métaux.<br />
- PREVOST Environnement, Mercuès. Récupération,<br />
recyclage, location bennes, transport.<br />
- SIDENERGIE, Laval-de-Cère. Valorisation<br />
matière de traverses de chemin de fer.<br />
• 15 ont achevé la phase I<br />
Etat des lieux/plan d’actions<br />
- ANDROS , Biars-sur-Cère. Transformation et<br />
conservation de <strong>fr</strong>uits.<br />
- ANL France, Le Montat. Emballages plastiques.<br />
- CVGSO, Castel<strong>fr</strong>anc. Négoce en vins.<br />
- COOPERATIVE AGRICO<strong>LE</strong> SICASELI, Lacapelle-<br />
Marival. Approvisionnement agricole et gestion<br />
des magasins GammVert.<br />
- DECREMPS <strong>SA</strong>, Cahors. Extraction de carrière.<br />
- DESTREL <strong>SA</strong>, Gramat. Commerce d’ovins gros<br />
et demi-gros.<br />
- LABORATOIRE DUCASTEL, Castel<strong>fr</strong>anc. Fabrication<br />
de produits capillaires.<br />
- <strong>LE</strong> GOFF PNEUS, Souillac. Collecte industrielle<br />
de pneus.<br />
- <strong>LE</strong>S FERMIERS DE ROCAMADOUR, Alvignac.<br />
Fromagerie.<br />
- PIVAUDRAN, Souillac. Fabrication d’étuis de<br />
cosmétique et de parfumerie en aluminium.<br />
- SERMATI, Saint-Céré. Fabrication d’outillages,<br />
de pièces prototypes et de machines spécialisées.<br />
- SIMECA,Vayrac. Pièces caoutchouc moulées.<br />
- SO<strong>LE</strong>V, Martel. Métallisation sous vide, packaging<br />
parfumerie.<br />
- SYDED, Catus. Centre de tri, déchetterie, compostage,<br />
quai de transfert ordures ménagères.<br />
- VERDIER, Loubressac. Fromagerie.<br />
• 9 entreront en phase I<br />
en novembre 2005<br />
- CRDE, Mercuès. Systèmes électroniques, soustraitance<br />
aéronautique.<br />
- MAEC, Cahors. Matériel électrique, antenne<br />
parabolique.<br />
- MANUCERE, Biars-sur-Cère. Fabrication de<br />
mobilier en bois pour les collectivités.<br />
- CARREFOUR Cahors. Grande distribution.<br />
- INTERMARCHE Gourdon. Grande distribution.<br />
- FEM AERO, Figeac. Montages et cablages électromécaniques.<br />
- CMPC, Cambes. Commerce de gros de produits<br />
chimiques.<br />
- AEROFONCTIONS, Faycelles. Montages pour<br />
l’industrie et l’aéronautique.<br />
- CATUSSE, Montdoumerc. Conserverie.<br />
• 3 sont en cours de phase I<br />
- FIGEAC AERO, Figeac. Mécanique aéronautique.<br />
- TECHNIQUES ET FORMAGES, Biars-sur-Cère.<br />
Travail des métaux, constructions aéronautiques<br />
et mécaniques.<br />
- SICASELI, coopérative agricole. Approvisionnement<br />
des agriculteurs en semences, fabrication<br />
des aliments de bétail, transformation<br />
de viande.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 33
ENTREPRISE<br />
<strong>LE</strong>S JOURNÉES D<br />
Un temps précieux<br />
d’échange et de réflexion<br />
Pris par leurs obligations professionnelles, les chefs d’entreprises n’ont guère le temps de se pencher<br />
avec un certain recul sur la pertinence de leurs pratiques ou de con<strong>fr</strong>onter leurs expériences<br />
à d’autres. Chaque automne, les Journées de l’Entreprise initiées par la CCI du <strong>Lot</strong> of<strong>fr</strong>ent l’occasion<br />
de faire le point avec un spécialiste et d’échanger autour de sujets fédérateurs.<br />
Exportation, accueil touristique, optimisation<br />
des performances, sécurité alimentaire, transmission-reprise,<br />
gestion environnementale...<br />
Voici quelques-uns des sujets qui figuraient au<br />
programme de cette édition 2005 des Journées<br />
de l’Entreprise. En 13 dates, du 17<br />
octobre au 3 novembre, les responsables<br />
concernés pouvaient, le temps d’une conférence<br />
gratuite, approfondir leurs connaissances<br />
face à des intervenants de qualité.<br />
Dans le cadre de cet article, nous avons choisi<br />
de revenir sur quelques soirées, et de situer la<br />
teneur des propos recueillis dans le contexte<br />
des dispositifs proposés par la Chambre de<br />
Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>.<br />
Commerce : faire vivre<br />
et dynamiser son magasin<br />
Les deux soirées consacrées au commerce<br />
ont permis aux conférenciers de revenir sur<br />
des thèmes essentiels, tels que l’importance de<br />
l’accueil de la clientèle. Arborer un <strong>fr</strong>anc sourire<br />
dès le matin, observer son magasin en se<br />
plaçant du point de vue du client, afficher clairement<br />
ses horaires d’ouverture, veiller sur la<br />
bonne tenue et les motivations de son personnel,<br />
bien éclairer sa boutique, achalander<br />
correctement ses rayons, échanger les<br />
articles qui ne conviennent pas, bien gérer<br />
son fichier de clients... sont autant d’atouts<br />
qui constituent les bases du succès.<br />
Un bon commerçant doit savoir donner avant<br />
de recevoir, et admettre les vertus de la<br />
démarche collective. L’attraction d’un centreville<br />
ne dépend pas que d’une poignée d’acteurs<br />
mais nécessite l’implication de tous. La<br />
carte de fidélité fait partie de ces petits<br />
cadeaux qui enrichissent la relation commerçant-client.<br />
Par ailleurs, les idées ne manquent<br />
pas quand il s’agit de surprendre agréablement<br />
: oser proposer des animations nocturnes<br />
de temps à autres, c’est une façon de<br />
« dépayser » favorablement le consommateur.<br />
C’est dans cet esprit que, depuis<br />
quelques années,la CCI du <strong>Lot</strong> anime des<br />
OMPCA (Opérations de modernisation<br />
des pôles commerciaux et artisanaux).<br />
A Saint-Céré,Souillac, Figeac et Gramat,<br />
de nombreuses boutiques ont su profiter<br />
de l’occasion pour se rénover et pour<br />
entamer une démarche collective, soutenues<br />
par les municipalités. Autant<br />
d’initiatives qui favorisent le dynamisme<br />
économique du département.<br />
Transmission-reprise : comment<br />
évaluer et vendre son affaire <br />
Un expert-comptable, un banquier, un avocat,<br />
un notaire, il ne fallait pas moins d’intervenants<br />
pour faire un tour complet de cette<br />
34 ENTREPRENDRE 128
ENTREPRISE<br />
E L’ENTREPRISE<br />
Pour tout renseignement, un seul numéro<br />
de téléphone : 05 65 20 35 41<br />
problématique. Une problématique, dont l’importance<br />
ne peut échapper à personne : la<br />
pyramide des âges indique assez l’ampleur<br />
que prendra ce phénomène de transmissionreprise<br />
dans les prochaines années. Dans le<br />
<strong>Lot</strong>, près de la moitié des chefs d’entreprises<br />
atteignent ou dépassent la cinquantaine. Par<br />
ailleurs, ils sont plus d’un sur quatre à afficher<br />
55 ans et plus.<br />
Face au dirigeant en âge de transmettre, les<br />
spécialistes martèlent inlassablement quelques<br />
vérités premières : y réfléchir longtemps à<br />
l’avance, consacrer le temps nécessaire à la<br />
négociation (entre six et douze mois), savoir<br />
s’entourer de conseillers compétents, privilégier<br />
la discrétion, mais surtout penser en premier<br />
lieu à l’entreprise et à sa pérennité. Il<br />
faut également parvenir à accorder deux<br />
visions de l’entreprise, celle du cédant qui<br />
observe un patrimoine et celle de l’acheteur<br />
qui veut auditer un outil capable de produire<br />
des résultats dans un futur proche. D’où l’intérêt<br />
de pouvoir faire appel à une tierce personne<br />
éclairée (expert-comptable, avocat d’affaires,<br />
banquier...) ou à un cabinet spécialisé.<br />
La CCI du <strong>Lot</strong> propose plusieurs formules afin de simplifier la vie des porteurs de<br />
projets, qu’ils soient créateurs ou repreneurs.<br />
• Des journées d’informations répondent aux premières questions du repreneur ou<br />
du créateur en amont du projet.<br />
• Des appuis personnalisés sont offerts par les conseillers techniques des différents<br />
secteurs économiques.<br />
• La CCI peut favoriser la relation cédant-repreneur grâce à son « Catalogue des<br />
affaires à céder dans le <strong>Lot</strong> ». Elle peut aussi relayer les deux supports consulaires existant<br />
à l’échelle régionale : ACT Contact et son site internet, www.actcontact.net.<br />
• PMI Contact est un bulletin régional publié par la CRCI de Midi-Pyrénées. Le site internet<br />
est www.pmicontact.net. D’autre part, un service anonyme, PMI Contact confidentiel,<br />
donne accès aux opportunités d’affaires non publiées.<br />
• Vous vous interrogez sur les étapes à parcourir dans le but d’acquérir une affaire <br />
Le site www.leparcourscreation.com, créé par les CCI de la région avec l’appui de la<br />
CRCI,répond à vos attentes.<br />
• Enfin, les prêts d’honneur Quid (Quercy Initiative Développement) apportent une aide<br />
financière aux créateurs comme aux repreneurs. Remboursables sur deux ou quatre<br />
ans, ces prêts sans intérêt ni garantie émanent de la CCI du <strong>Lot</strong> appuyée par des partenaires<br />
économiques et financiers.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 35
VIENT DE PARAÎTRE<br />
PARC DE LOISIRS,<br />
ACTIVITÉS TOURISTIQUES :<br />
<strong>LE</strong>S RÈG<strong>LE</strong>S DU JEU<br />
Comment se lancer dans le montage<br />
de parcs à thème : enjeux et stratégie<br />
du développement de ce type de projet,<br />
montage de projet touristique,<br />
recherche de partenaires, choix d'un<br />
statut juridique, recherche de financements<br />
européens, etc.<br />
En vente (22 €) et consultation<br />
au Centre de Documentation.<br />
RÉUSSISSEZ VOS PREMIERS<br />
PAS DANS L'HÔTEL<strong>LE</strong>RIE<br />
Ce guide pratique regroupe des informations<br />
sur l'environnement économique<br />
de l'hôtellerie (acteurs économiques,<br />
presse professionnelle,<br />
salons, formations), les démarches à<br />
entreprendre (achat immobilier,<br />
choix d'une expert-comptable…), la<br />
préparation de l'exploitation et les<br />
réflexions à mener avant l'ouverture<br />
d'un hôtel, des conseils pour développer<br />
le chif<strong>fr</strong>e d'affaires, attirer la clientèle<br />
et la fidéliser.<br />
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au Centre de Documentation.<br />
EUROPAGES<br />
Disponibles en format papier ou<br />
CD-Rom, cet annuaire vous permet<br />
de rechercher aisément des fournisseurs<br />
européens selon les produits<br />
et services qu'ils proposent et leur<br />
localisation géographique.<br />
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Documentation.<br />
TOP ECONOMIQUE<br />
MIDI-PYRÉNÉES 2006<br />
Les 1400 premières entreprises de<br />
Midi-Pyrénées sont ici répertoriées<br />
selon leurs chif<strong>fr</strong>es d'affaires 2004 et<br />
leur secteur d'activités, avec les principaux<br />
dirigeants et responsables,<br />
leurs coordonnées, les effectifs, etc.<br />
Consultation au Centre de<br />
Documentation.<br />
Vous êtes une entreprise, une administration,<br />
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— Signature de documents (contrats, factures, appels d’of<strong>fr</strong>es …)<br />
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auprès du bureau d’enregistrement de la CCI du <strong>Lot</strong>,<br />
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Certificat<br />
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Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le <strong>Lot</strong><br />
Un coup de pouce financier pour vous aider<br />
Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres<br />
des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont<br />
remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’of<strong>fr</strong>e QUID<br />
est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des<br />
organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.<br />
Quid <br />
Quercy Initiative Développement, association<br />
loi de 1901,<br />
plate-forme d’initiative locale.<br />
Pour qui <br />
Les créateurs, les repreneurs d’entreprises.<br />
Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du<br />
commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID:<br />
• Activités industrielles ou de services pour l’industrie<br />
• Activités de négoce de forme indépendante<br />
• Activités d’artisanat de production<br />
• Commerce de détail en milieu rural<br />
• Services technologiques ou activités innovantes.<br />
En reprise seulement:<br />
BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.<br />
Comment <br />
Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie,<br />
sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans,<br />
éventuel différé de remboursement.<br />
Combien d’entreprises <br />
80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été<br />
soutenus par QUID.<br />
Renseignements :<br />
Loïz Pierre<br />
Chambre de Commerce<br />
et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Tél : 05 65 20 35 01<br />
loiz.pierre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
Quels financements <br />
Ils sont assurés par:<br />
• L’Union Européenne,<br />
• L’Etat,<br />
• L’Union des Entreprises <strong>Lot</strong>oises,<br />
• Divers industriels du département,<br />
• La Banque Populaire O<strong>cci</strong>tane,<br />
• La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées,<br />
• Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées,<br />
• Le groupe d’assurances Malakoff,<br />
• EDF,<br />
• Le Conseil général du <strong>Lot</strong>,<br />
• La Caisse des Dépôts et Consignations,<br />
• La Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>.<br />
Commerçants, Artisans,<br />
Collectivités…<br />
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Salon Comités d’Entreprises à Toulouse :<br />
13-14 octobre 2005<br />
Salon professionnel<br />
« Mit International »<br />
à Paris : 12-14 octobre 2005<br />
Les entreprises lotoises ont pu rencontrer leurs<br />
clients dans un espace convivial.<br />
La 17 e édition du salon CE de Toulouse organisé par Exposium s’est tenue les 13 et 14 octobre<br />
au parc des expositions. Ce salon a réuni 93 exposants, répartis en 4 secteurs d’activité dont le<br />
domaine du tourisme et des loisirs, qui représentait la moitié des stands présents. Pour la première<br />
fois, la CCI du <strong>Lot</strong> était présente, sur un stand de 12 m 2 , avec trois professionnels lotois,<br />
dont le Service Loisirs Accueil du <strong>Lot</strong> et 2 hôtels-restaurants. Durant les 2 jours, ce sont au total<br />
36 contacts qui ont été établis : les demandes ont porté, soit sur des informations générales sur<br />
le <strong>Lot</strong> (accès, sites/activités, hébergements…), soit sur des demandes précises de programmes<br />
pour des groupes ou des individuels. Pour une première participation du <strong>Lot</strong>, il s’agit<br />
là d’une assez bonne opération, qui sera renouvelée en 2006, dans d’autres villes de moyenne<br />
proximité (Clermont-Ferrand et Lyon).<br />
Comme chaque année, la CCI du <strong>Lot</strong><br />
était présente parmi les exposants de la<br />
27ème édition du salon Mit’ International<br />
(salon professionnel international du tourisme<br />
de groupes) sur un stand de 54 m 2 ,<br />
avec 8 établissements du <strong>Lot</strong> :<br />
- HR Beau Site (Rocamadour)<br />
- HR Le Lion d’Or (Rocamadour)<br />
- Auberge de la Garenne (Rocamadour)<br />
- HR La Vieille Auberge (Souillac)<br />
- HR Les Ambassadeurs (Souillac)<br />
- Hôtel Le Pont D’Or (Figeac)<br />
- Hôtel Kyriad (Cahors)<br />
- Le Petit Train de Cahors et les<br />
Croisières Fénelon<br />
Echos service Tourisme<br />
Vallée de la Dordogne<br />
Depuis plusieurs années déjà, un travail supervisé par EPIDOR (Etablissement Public<br />
Territorial de Bassin Dordogne) a été entamé à l’échelle de la Vallée de la Dordogne afin<br />
d’ériger l’ensemble du bassin en destination touristique majeure. Suite à l’étude de marketing<br />
touristique qui a été réalisée, des actions coordonnées par EPIDOR et les acteurs du<br />
tourisme institutionnel ont débuté, en collaboration avec quelques professionnels de l’hôtellerie<br />
restauration. Parmi ces opérations, citons le lancement récent du guide Gallimard<br />
Vallée de la Dordogne en <strong>fr</strong>ançais, et dès janvier 2006, la sortie d’une édition en anglais.<br />
Dans un futur proche d’autres actions sont envisagées:<br />
- Une vélo-route le long de la Vallée, desservant les sites patrimoniaux majeurs, est à l’étude<br />
et devrait voir le jour à moyen terme.<br />
- Un site Internet portail ouvrant sur les sites des opérateurs touristiques publics et privés<br />
du bassin.<br />
- Des opérations évènementielles de qualité telles qu’un rallye de voitures anciennes le long<br />
de la Vallée pourraient se mettre en place.<br />
Cette année encore, le stand du <strong>Lot</strong> était<br />
aménagé suivant un concept de stand<br />
ouvert où chaque exposant disposait<br />
d’une table bistrot, le pôle dégustation<br />
ayant été abandonné.<br />
Au total, 163 contacts ont été établis<br />
durant les 3 jours contre 155 contacts en<br />
2004 pendant 4 jours, soit une augmentation<br />
de 5% sur le volume total et de 38% en<br />
<strong>fr</strong>équentation quotidienne.<br />
Beaucoup d’autocaristes sont venus voir<br />
leurs clients sur le stand et confirmer des<br />
commandes avec les prestataires du <strong>Lot</strong>.<br />
Le Manuel de Ventes a été très apprécié<br />
des autocaristes et agents de voyages : 80<br />
manuels de ventes en <strong>fr</strong>ançais et une<br />
dizaine en anglais ont été remis.<br />
Le prochain Mit’ International se déroulera<br />
du 18 au 21 octobre 2006 à Paris<br />
Expo, porte de Versailles hall 7.2.<br />
38 ENTREPRENDRE 128
BLOC NOTES TOURISME<br />
Accueil de la CCI de Lérida le 8 novembre<br />
La CCI du <strong>Lot</strong> a accueilli le 8 novembre dernier une délégation de Lérida (Lleida) composée<br />
de membres de la Commission du Tourisme de la Chambre de Commerce et<br />
d’Industrie, de représentants du tourisme de la province de Lérida et d’hôteliers-restaurateurs<br />
membres de la Fédération de l‘hôtellerie. Cet accueil faisait suite à une demande de<br />
la CCI espagnole de rencontrer leurs homologues <strong>fr</strong>ançais ainsi que quelques professionnels<br />
lotois afin d’échanger leurs impressions sur des préoccupations communes liées au<br />
développement touristique.<br />
M. Vigouroux, Président de la Commission Tourisme-Hôtellerie, a accueilli le groupe espagnol<br />
dans les locaux de la CCI à Cahors. Après un mot d’accueil et les présentations respectives<br />
des régions, les participants ont pu débattre de plusieurs thèmes, notamment des<br />
financements des communes touristiques, de l’organisation du tourisme, des ressources<br />
humaines et de la formation. A l’issu de cette rencontre, la délégation espagnole a visité<br />
Cahors et son vignoble, Rocamadour et Souillac, avant de rejoindre Lérida le mercredi<br />
après-midi.<br />
Présentation de la province de Lérida<br />
Région de la Catalogne intérieure, située à 1.20h de Barcelone, à la <strong>fr</strong>ontière de la France<br />
et de l’Andorre, la province de Lérida comprend environ 380 000 habitants dont 158 000<br />
dans la seule ville de Lérida. Le secteur du tourisme représente 13.7% du PIB de la province<br />
et l’of<strong>fr</strong>e touristique se concentre principalement sur la zone pyrénéenne. La région abrite<br />
le plus grand domaine skiable du pays, plusieurs parcs naturels régionaux et nationaux ce<br />
qui permet d’of<strong>fr</strong>ir une large gamme d’activités de pleine nature, mais également<br />
127 musées, 6 terrains de golf, 40 offices de tourisme, et une forte capacité d’hébergement<br />
marchand dont 400 hôtels of<strong>fr</strong>ant près de 20 000 lits-touristes.<br />
Atelier-débat entre les participants lotois et espagnols.<br />
Workshop<br />
« Destination Nature »<br />
à Vichy : 4 octobre 2005<br />
La CCI du <strong>Lot</strong> était présente<br />
à la 2 e édition du<br />
Workshop Destination<br />
Nature qui s’est<br />
déroulé à Vichy le<br />
4 octobre 2005, sur un<br />
stand « <strong>Lot</strong> Tourisme »<br />
avec le Service Loisirs<br />
Accueil. Cette nouvelle édition a réuni à l’occasion<br />
de cette journée de travail organisée<br />
autour de rendez-vous préprogrammés,<br />
70 exposants <strong>fr</strong>ançais et plus de 110 toursopérateurs<br />
invités par Maison de la France<br />
en provenance du monde entier et intéressés<br />
par la thématique du tourisme vert.<br />
La CCI a établi 14 contacts : les demandes<br />
portaient principalement sur les randonnées<br />
pédestres et cyclo, le tourisme fluvial,<br />
les structures d’hébergements campings<br />
ou hôtels 2** (principalement),<br />
pour une clientèle groupe et familiale.<br />
Workshop « Travel » à<br />
Bruxelles : 4 octobre 2005<br />
Le 4 octobre, s’est tenue<br />
à Bruxelles la 6 e édition<br />
du workshop « Travel ! »,<br />
rendez-vous professionnel<br />
organisé par la<br />
Maison de la France<br />
Belgique en partenariat<br />
avec les Offices<br />
Nationaux du Tourisme<br />
de Grande-Bretagne, de<br />
Luxembourg et des Pays-Bas. Environ<br />
150 exposants des 5 pays étaient présents,<br />
dont 75 stands <strong>fr</strong>ançais. Ce sont 400 professionnels<br />
belges qui ont visité le workshop,<br />
représentant des tour-opérateurs, autocaristes,<br />
agences de voyages, associations ou<br />
clubs. La CCI du <strong>Lot</strong> participait pour la 3ème<br />
fois, mais cette fois-ci sans professionnel<br />
lotois. Une dizaine de contacts ont été établis,<br />
ce qui correspond à une <strong>fr</strong>équentation similaire<br />
à celle de 2004. Les demandes portaient<br />
sur une information générale concernant la<br />
destination, et sur des informations plus précises<br />
avec conseils sur le choix des programmes<br />
et itinéraires ou sur les hôtels.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 39
BLOC NOTES FORMATION<br />
Rentrée au Centre d’Étude des Langues<br />
La rentrée des cours de langues a eu lieu<br />
au Centre d’Étude des Langues de la CCI du <strong>Lot</strong> :<br />
- groupe collectifs adultes en anglais, espagnol, italien,<br />
- groupes junior en anglais,<br />
- et pour la première fois des cours collectifs d’initiation<br />
en chinois, arabe et portugais ont été mis en place<br />
Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 35 05<br />
L’alternance<br />
pourquoi pas vous<br />
Fonds Social Européen<br />
Le Point A de la CCI<br />
au service des entreprises<br />
et des jeunes:<br />
• vous informe sur l’alternance :<br />
contrats de professionnalisation,<br />
et d’apprentissage<br />
• aide les jeunes dans leur<br />
orientation professionnelle,<br />
• facilite la mise en relation entre les<br />
entreprises et les jeunes<br />
• dispose d’une bourse de l’alternance<br />
(of<strong>fr</strong>es et demandes)<br />
Contactez-nous :<br />
CCI <strong>Lot</strong> - Point A<br />
Tél 05 65 20 35 05<br />
40 ENTREPRENDRE 128
BLOC NOTES FORMATION<br />
Anglais, Allemand, Arabe, Chinois,<br />
Espagnol, Italien, japonais, Polonais,<br />
Russe, Français pour les étrangers<br />
Cours en groupes tout public<br />
Cours individuels salariés<br />
Langues professionnelles (nous consulter)<br />
Club junior (7-11 ans)<br />
Cours de soutien (6ème à Bac+2)<br />
Renseignements et inscriptions :<br />
Centre d’Etude des Langues - CCI du <strong>Lot</strong><br />
107 quai Cavaignac - 46000 Cahors.<br />
Tél 05 65 20 35 05.<br />
Contact: Cathy Gabillard<br />
Le programme des formations<br />
Créateur de site Web<br />
du 05/10/05 au 08/03/06<br />
Préparation BEE Sportif 1 er degré spécialités<br />
Rugby à XV et Tennis<br />
du 17/10/05 au 30/06/06<br />
Programmation Internet<br />
du 27/10/05 au 09/12/05<br />
CQP Assistant de vie<br />
du 02/11/05 au 18/07/06<br />
Programmeur orienté Objet<br />
du 02/11/05 au 31/08/06<br />
Préparation aux concours externes de secrétaire<br />
administratif<br />
du 02/11/05 au 02/06/06<br />
Concevoir et gérer une base de données d’entreprise<br />
du 14/11/05 au 12/05/06<br />
Accueil et secrétariat en anglais<br />
du 01/12/05 au 19/06/06<br />
Lieu : Cahors, site Pyramide, Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Enseignement : cours interactif à distance, enseignement assisté par<br />
ordinateur, visioconférence, auto-formation.<br />
Renseignements et inscriptions :<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />
Site Pyramide – Tél 05 65 20 35 05.<br />
107 quai Cavaignac – 46002 Cahors Cedex 9.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 41
BLOC NOTES COMMERCE<br />
Fêtes de fin d’année :<br />
Quelques conseils de prévention<br />
contre les vols et les agressions<br />
A l’approche des fêtes de fin d’année, qui sont généralement des périodes<br />
de plus forte consommation, il faut rappeler quelques conseils de prudence<br />
pour prévenir des risques de vols et d’agressions dans le commerce.<br />
« Avec l’argent, soyez prudent » : Evitez de garder en caisse de fortes sommes<br />
d’agent. Pour le transport des recettes, faites-vous accompagner, changez vos<br />
horaires, transportez l’argent sur vous plutôt que dans une sacoche.<br />
« Au moment de la fermeture du magasin, redoublez de vigilance » : vérifiez<br />
les abords de votre commerce, fermez bien toutes les issues et assurezvous<br />
du bon fonctionnement des alarmes.<br />
La prévention contre les risques de vols et d’agressions passe d’abord par<br />
des habitudes et des réflexes et par la mise en place de moyens simples de<br />
dissuasion.<br />
Le dépliant réalisé par la CCI du <strong>Lot</strong> et les Services de Police et de<br />
Gendarmerie, il y a quelques mois, est plus que jamais d’actualité.<br />
Bonnes fêtes de fin d’année et bonnes affaires aux commerçants lotois.<br />
DONEO<br />
Premier Observatoire régional<br />
du commerce et des services<br />
La Région Midi-Pyrénées compte 46 809 établissements de commerces de<br />
détail, de services à la personne et cafés hôtels restaurants qui emploient<br />
130 138 salariés. 94% des commerces de détail et services ayant un point<br />
de vente ont une surface de vente inférieure à 300 m 2 . La surface de vente<br />
moyenne d’un commerce de moins de 300 m 2 est de 61 m 2 et la surface de<br />
vente moyenne d’un commerce de plus de 300 m 2 est de 1 201 m 2 . L’âge<br />
moyen des dirigeants est de 47 ans. 34% des dirigeants sont des femmes.<br />
Ces quelques chif<strong>fr</strong>es sont extraits de DONEO, la première édition de<br />
l’Observatoire régional du commerce que viennent de réaliser les CCI de<br />
Midi-Pyrénées sous la maîtrise de la Chambre Régionale de Commerce et<br />
d’Industrie de Midi-Pyrénées et en partenariat avec l’INSEE, la Direction<br />
de la Concurrence et de la Consommation et l’URS<strong>SA</strong>F.<br />
Ce dossier a bénéficié du soutien financier de l’Europe, de l’Etat et du<br />
Conseil Régional de Midi-Pyrénées.<br />
Cet outil d’aide à la décision a pour but de démontrer la vitalité du commerce<br />
et des activités services aux particuliers en Midi-Pyrénées. Avec<br />
plus de 46 000 entreprises, ce secteur d’activité est un élément fort de la<br />
politique régionale d’aménagement du territoire.<br />
Ce document a été officiellement présenté le lundi 21 novembre dernier<br />
à BLAGNAC en présence des personnalités politiques de la<br />
Région Midi-Pyrénées, des représentants de la Direction Régionale du<br />
Commerce et de l’Artisanat.<br />
42 ENTREPRENDRE 128
REPÈRES ÉCO<br />
FBTP 46<br />
Derrière les palissades de chantier<br />
Le BTP, un secteur d’avenir<br />
Le 7 octobre, 307 collégiens, lycéens et élèves<br />
lotois ont <strong>fr</strong>anchi les portes de deux chantiers<br />
habituellement interdits au public ;<br />
- La construction d’une halle de sport en<br />
ossature bois à Espère, Maître d’ouvrage :<br />
Communauté de Communes du Pays de<br />
Cahors, Maître d’œuvre : Atelier sol et Cité<br />
- L’agrandissement extension de l’IUT de<br />
Figeac, Maître d’ouvrage : COGEMIP et Ville<br />
de Figeac, Maître d’œuvre : Monsieur Nissou<br />
Les deux entreprises pilotes de cette<br />
« opération coulisses » étaient la Société<br />
SOPREM Menuiserie à Cahors et l’Entreprise<br />
De Nardi Gros Œuvre à Gourdon.<br />
Accompagnés de leurs professeurs, ces jeunes<br />
garçons et filles ont découvert la diversité et la<br />
richesse des métiers du BTP. Ils venaient des<br />
collèges de Figeac (Masbou et Jeanne d’arc)<br />
Bagnac, Cajarc, Lacapelle Marival, Cahors<br />
(Gambetta), Prayssac, Luzech, Montcuq, ainsi<br />
que du Lycée Louis Vicat à Souillac et de<br />
l’Ecole des métiers à Cahors.<br />
Ils ont pu questionner les chefs d’entreprises<br />
présents ainsi que leurs salariés sur leur passion<br />
de construire et sur les perspectives<br />
d’embauche du secteur. En 2004, le<br />
Bâtiment a recruté au plan national plus de<br />
95 000 personnes dont 20 000 créations<br />
nettes d’emplois. Dans le <strong>Lot</strong>, depuis plusieurs<br />
années, les effectifs augmentent et<br />
atteignent 3 300 salariés.<br />
A l’horizon 2010, les perspectives d’embauches<br />
représentent plus de 420 000 emplois<br />
avec une très grande diversité de fonctions et<br />
de larges perspectives d’évolution.<br />
Ouvrier professionnel, compagnon professionnel,<br />
maître ouvrier, chef d’équipe, artisan,<br />
chef d’entreprise… Mais aussi commercial,<br />
métreur, dessinateur projecteur,<br />
conducteur de travaux, chef de chantier,<br />
ingénieur d’affaires… Le Bâtiment est une<br />
pépinière de métiers pour que s’expriment<br />
tous les talents, toutes les vocations, toutes<br />
les envies.<br />
Les possibilités d’évolution dans ces différents<br />
métiers sont importantes et significatives. En<br />
effet, plus de la moitié des chefs d’entreprises<br />
du secteur sont d’anciens salariés.<br />
Les formations aux métiers du BTP sont<br />
nombreuses et très diverses : il existe plus<br />
de 100 diplômes du BTP (du CAP au<br />
diplôme d’ingénieur) et plus de 100 titres<br />
professionnels créés avec le Ministère du<br />
Travail (formation AFPA) ;<br />
Les jeunes filles, nombreuses lors des visites<br />
ont pu aussi découvrir que le BTP souhaitait<br />
donner aux femmes la place qui leur<br />
revient… Une entreprise sur deux du bâtiment<br />
est co-dirigée par une femme. Sur les<br />
chantiers, la Profession a pour ambition de<br />
recruter 30 000 femmes d’ici 2009.<br />
Organisée par la Fédération du Bâtiment et<br />
des TP du <strong>Lot</strong> (FFB et FNTP), cette opération<br />
qui se déroulait pour la troisième année<br />
dans toute la France, a été une indiscutable<br />
réussite avec 300 chantiers et des milliers de<br />
visiteurs.<br />
Rendez-vous l’an prochain, pour pouvoir<br />
entrer à nouveau dans les coulisses du BTP.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 43
les brèves REPÈRES ÉCO<br />
<strong>LOT</strong> :<br />
Le sa<strong>fr</strong>an, une couleur à la<br />
mode du Quercy<br />
Les Sa<strong>fr</strong>aniers du Quercy, réunis en association<br />
depuis 1999, travaillent à relancer<br />
la culture du sa<strong>fr</strong>an dans le <strong>Lot</strong> et préserver<br />
ainsi un patrimoine en déclin. Ils souhaitent<br />
« obtenir un sa<strong>fr</strong>an d’une pureté<br />
totale » et, depuis 2002, sont engagés dans<br />
une démarche d’obtention du label rouge<br />
et de l’Indication Géographique Protégée<br />
« afin de certifier une qualité haut de<br />
gamme et de protéger le territoire ». Sans<br />
se placer en challenger de l’Iran, principal<br />
producteur mondial, ils souhaitent profiter<br />
de l’excellence des sols et des conditions<br />
climatiques favorables, mis en évidence<br />
par des études scientifiques, pour<br />
en relancer la culture.<br />
Développement<br />
des services d’aide<br />
aux personnes agées<br />
Depuis la mise en place de l'Aide<br />
Personnalisée à l'Autonomie (APA), le<br />
secteur des services aux personnes<br />
âgées s'est très fortement développé. En<br />
2004, il représentait 21 millions d'euros<br />
de dépenses et 800 000 heures de travail.<br />
Le travail à temps partiel étant <strong>fr</strong>équent<br />
dans ce secteur, on estime à 1 600 le<br />
nombre d'embauches réalisées grâce à la<br />
mise en place de l'APA. Ce développement<br />
concerne aussi bien les associations<br />
que les maisons de retraite.<br />
L'augmentation du nombre de places<br />
dans ces structures et leur évolution en<br />
Etablissements d'Hébergement pour<br />
Personnes Agées Dépendantes (plus<br />
médicalisées) sont déjà programmées<br />
jusqu'en 2010.<br />
La Capeb<br />
se mobilise contre<br />
le retour de la TVA 19,6 %<br />
La CAPEB du <strong>Lot</strong> (Confédération<br />
Artisanale des Petites Entreprises du<br />
Bâtiment) estime à 169 le nombre<br />
d’emplois artisanaux menacés par le<br />
retour à une TVA à 19,6 %. Le taux<br />
actuel de 5,5 % aurait permis de réduire<br />
le travail clandestin et de créer de nombreux<br />
emplois dans le secteur de la<br />
construction, en plus de la baisse des<br />
prix pratiqués par les artisans. La<br />
CAPEB a lancé une campagne de sensibilisation<br />
à ces problèmes à destination<br />
des élus et des acteurs économiques du<br />
département.<br />
<strong>LOT</strong> :<br />
Une pépinière d’entreprises<br />
voit le jour dans le<br />
nouveau Parc d’Activités<br />
Quercypôle<br />
Il aura fallu 6 ans de maturation pour que<br />
les projets du parc d’activités et de la pépinière<br />
d’entreprises soient inaugurés à<br />
Cambes, situé à 25 minutes de l’autoroute.<br />
Le Quercypôle s’étend sur 10 ha pour<br />
l’instant et devrait couvrir 35 ha à terme.<br />
La pépinière d’entreprises Calfatech vient<br />
d’accueillir sa première jeune pousse. La<br />
Communauté de communes du Pays<br />
Figeac-Cajarc se réjouit de l’aboutissement<br />
« de ces projets phares ». Une entreprise<br />
de charpente et un groupe hôtelier<br />
ont déjà fait savoir qu’elles souhaiteraient<br />
s’installer sur le parc. La CCI envisage<br />
également d’y installer une maison des<br />
entreprises regroupant plusieurs activités<br />
liées aux entreprises du Nord et de l’Est<br />
du département.<br />
Le développement de ERI<br />
L’usine ERI accélère son développement :<br />
« nous allons recruter un vingtaine de nouveau<br />
salariés d’ici la fin de l’année 2005 »,<br />
indique le nouveau directeur du site,<br />
Didier Lambrickx. Par ailleurs, ERI prévoit<br />
de poursuivre ses recrutements au cours<br />
du premier semestre 2006. L’entreprise<br />
compte ainsi disposer d’un effectif de quarante<br />
personnes en juin 2006. « Nous finalisons<br />
les tests des machines, explique Didier<br />
Lambrickx, et nous entrons actuellement en<br />
phase de production ». Pour mémoire, il<br />
faut rappeler que ERI est une société<br />
« <strong>fr</strong>ançaise à 100% » précise le responsable<br />
de l’usine.<br />
Cahors obtient le label<br />
«Ville d’Art et d’Histoire »<br />
Après la médaille d’or des villes fleuries,<br />
Cahors vient d’obtenir le label « Ville<br />
d’art et d’histoire ». Parmi les premiers<br />
effets de cette distinction, l’embauche<br />
d’un animateur du patrimoine et la formation<br />
de guides conférenciers sont<br />
d’ores et déjà programmées grâce aux<br />
aides de l’Etat. Une révision du règlement<br />
du secteur sauvegardé de la ville<br />
est également évoquée.<br />
44 ENTREPRENDRE 128
L’essor de JPN, fabricant de<br />
skate park<br />
les brèves REPÈRES ÉCO<br />
Création d’une ZAC<br />
à Cahors<br />
La création d'une Zone d'Aménagement<br />
Concerté (ZAC) à l'entrée ouest de Cahors<br />
vient d'être approuvée par le Conseil<br />
Communautaire du Pays de Cahors. Après<br />
enquête publique, la plaine de Labéraudie<br />
devrait accueillir d'autres enseignes nationales<br />
sur une zone de 2,8 hectares.<br />
Portes ouvertes<br />
dans deux éco-centres<br />
Un groupe d'entrepreneurs lotois s'est<br />
rendu aux centres de stockage et de valorisation<br />
de déchets de Catus et Mercuès pour<br />
une visite pédagogique. L'éco-centre de<br />
Catus traite des papiers, cartons, plastiques<br />
et bois collectés chez les industriels, alors<br />
que l'éco-centre de Mercuès est spécialisé<br />
dans le traitement du fer et des déchets dangereux.<br />
Cette journée d'information organisée<br />
par la CCI du <strong>Lot</strong> visait à mieux comprendre<br />
les attentes et le fonctionnement<br />
des prestataires de collecte de déchets.<br />
Installée à Bretenoux, la société JPN<br />
fabrique et commercialise des skate park<br />
en inox. Sa clientèle est essentiellement<br />
composée de collectivités locales d'Ilede-France,<br />
du Nord et de l'agglomération<br />
lyonnaise. Nicolas Bouysset, fondateur<br />
de JPN, et sa petite équipe de quatre salariés<br />
entendent bien s'attaquer à de nouvelles<br />
régions et de nouveaux marchés,<br />
tels que les complexes multisports.<br />
Après quatre ans d'existence, ils ont multiplié<br />
par cinq le chif<strong>fr</strong>e d'affaires de JPN,<br />
qui atteint aujourd'hui 900 000 euros.<br />
Début des travaux<br />
d’aménagement de<br />
l’aéroport Brive-Souillac<br />
Atelys peine a recruter<br />
des télétravailleurs<br />
Atelys, société de télétravail spécialisée<br />
dans la défiscalisation, rencontre des difficultés<br />
pour embaucher dans le bassin figeacois.<br />
Une trentaine de postes est à pourvoir,<br />
à temps plein ou partiel. Michel Garcia,<br />
directeur d’Atelys Figeac, encourage les<br />
candidatures spontanées. Il rappelle qu’une<br />
formation intensive est assurée à l’embauche<br />
et qu’un système de tests de recrutement<br />
a permis de remédier au « turn<br />
over » important dont pâtissait la société.<br />
Salon International de<br />
l’Alimentation<br />
La 22 e édition du Salon International de<br />
l’Alimentation (SIAL) se déroulera du 22 au<br />
26 octobre 2006 au Parc des Expositions de<br />
Paris-Nord-Villepinte. Comme pour les éditions<br />
précédentes, la participation des<br />
entreprises de Midi-Pyrénées est organisée<br />
conjointement par la Chambre<br />
Régionale d’Agriculture et par l’Association<br />
des Industries Alimentaires de Midi-<br />
Pyrénées. Contact : M. Poux - Chambre<br />
Régionale d’Agriculture – 05 61 75 26 00.<br />
Les travaux d’aménagement du futur<br />
aéroport Brive-Souillac seront officiellement<br />
lancés samedi 15 octobre en présence<br />
de Dominique Perben, ministre<br />
des Transports, et de Bernadette Chirac.<br />
Un belvédère installé à 300 mètres de<br />
hauteur et surplombant le chantier sera<br />
également inauguré. L’aéroport devrait<br />
ouvrir début 2008, après 19 mois de chantier<br />
pour les opérations de terrassement,<br />
8 mois pour les in<strong>fr</strong>astructures aéronautiques,<br />
13 mois pour les bâtiments et<br />
quelques mois supplémentaires pour les<br />
finitions. La réalisation du projet est estimée<br />
à 46 millions d’euros.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 45
L’année économique 2005 se termine<br />
dans un climat plutôt mitigé, influencée<br />
positivement par le dynamisme<br />
remarquable de l’aéronautique régionale.<br />
Ce dynamisme s’appuie largement<br />
sur les compétences et le savoir<br />
faire des partenaires et sous-traitants<br />
départementaux. Dans un contexte de<br />
rattrapage de fin d’année, le sursaut<br />
des achats des ménages bénéficie<br />
essentiellement aux secteurs des<br />
biens de consommation et surtout à<br />
l’industrie agroalimentaire et à ses<br />
produits festifs.<br />
L’atonie de la consommation, les problèmes<br />
d’emploi, le renchérissement<br />
du coût des matières premières et des<br />
carburants, et plus généralement du<br />
coût de la vie ont été autant de facteurs<br />
qui ont contribué à barrer la<br />
route à une croissance <strong>fr</strong>anche, à<br />
dégrader la confiance, à entretenir un<br />
climat de morosité.<br />
La demande globale est ferme dans<br />
toutes ses composantes, l’agroalimentaire<br />
en étant un des premiers<br />
bénéficiaires.<br />
Les carnets de commandes sont<br />
consistants et le plan de charge des<br />
entreprises jugé satisfaisant, notamment<br />
dans les secteurs de la soustraitance<br />
mécanique et aéronautique<br />
ainsi que dans le bâtiment.<br />
L’appareil productif est utilisé à son<br />
niveau optimal.<br />
Les investissements se poursuivent<br />
pour renforcer les capacités de production<br />
dans certains secteurs, pour améliorer<br />
la productivité des chaînes de<br />
fabrication, pour mieux maîtriser la<br />
fiabilité et la sécurité des produits<br />
L’emploi pérenne reste stable dans<br />
un contexte de croissance modérée<br />
de l’activité et d’amélioration de la<br />
productivité des moyens matériels<br />
et humains.<br />
Les prévisions pour les prochains mois<br />
restent prudentes mais empreintes<br />
d’optimisme dans un contexte certes<br />
difficile mais ouvert à nombre d’initiatives<br />
et de démarches de progrès.<br />
CONJONCTURE<br />
AÉRONAUTIQUE<br />
Les rythmes de fabrication restent à des<br />
niveaux élevés.<br />
L’accélération des cadences de production<br />
pour la gamme Airbus va se poursuivre<br />
et bénéficier à l’ensemble des<br />
partenaires et sous traitants de la<br />
région.<br />
MACHINES SPECIA<strong>LE</strong>S<br />
La machine outil et les biens d’équipements<br />
mécaniques affichent un plan de<br />
charge correct, avec des perspectives<br />
relativement optimistes compte tenu<br />
des besoins spécifiques croissants de l’<br />
industrie régionale, et en particulier de<br />
l’aéronautique.<br />
MÉCANIQUE GÉNÉRA<strong>LE</strong><br />
Le plan de charge et les carnets de commandes<br />
à moyen terme sont jugés satisfaisants.<br />
Le rythme de production déjà élevé va<br />
se maintenir au moins à son niveau<br />
actuel.<br />
Les besoins de sous-traitance aéronautique<br />
sont pressants et vont en s’accroissant<br />
dans le temps.<br />
CONSTRUCTION É<strong>LE</strong>CTRIQUE<br />
ET É<strong>LE</strong>CTRONIQUE<br />
Le niveau d’activité du secteur est jugé<br />
normal, les prévisions sont plutôt optimistes<br />
compte tenu de la spécificité des<br />
productions locales et de la capacité des<br />
opérateurs à valoriser leur savoir faire.<br />
BUREAUX D’ETUDES<br />
TECHNIQUES<br />
La charge de travail est correcte et la situation<br />
des carnets d’ordres confirme une fin<br />
d’année relativement bien orientée.<br />
BÂTIMENT ET TRAVAUX<br />
PUBLICS<br />
Bâtiment<br />
En gros œuvre, l’activité est jugée satisfaisante<br />
à la faveur de la bonne tenue<br />
de la construction et de la rénovation de<br />
logements ainsi que de la réactivation<br />
de la commande publique.<br />
En second œuvre, le carnet de commandes<br />
est garni et la demande plutôt<br />
pressante.<br />
Travaux publics<br />
Le beau temps d’arrière saison a permis<br />
d’avancer de nombreux chantiers dans<br />
de bonnes conditions.<br />
Le plan de charge et les perspectives à<br />
moyen terme permettent d’envisager le<br />
plein emploi des personnels et du<br />
matériel.<br />
TRANSPORTS<br />
Transport de marchandises, messageries<br />
Le volume de <strong>fr</strong>et s’accroît compte tenu<br />
de livraisons soutenues dans le secteur<br />
des biens de consommation, des<br />
cadeaux, des produits festifs en fin<br />
d’année.<br />
Le prix des carburants, toujours élevé,<br />
difficile à répercuter sur le prix des prestations<br />
pèse sur les trésoreries et la rentabilité<br />
des entreprises.<br />
Transports de voyageurs<br />
Le niveau d’activité est satisfaisant pour<br />
une of<strong>fr</strong>e qui privilégie des destinations<br />
étudiées, plutôt rapprochées, à bon rapport<br />
qualité prix.<br />
Le développement de l’édition et de<br />
l’envoi de catalogues apporte un plus à<br />
la profession en matière d’audience et<br />
de fidélisation de la clientèle.<br />
46 ENTREPRENDRE 128
CONJONCTURE<br />
BOIS<br />
Première transformation (scierie, parquet)<br />
L’activité est jugée normale par la majorité<br />
des professionnels.<br />
L’éloignement des sources d’approvisionnement<br />
et la dispersion de la clientèle<br />
constituent un handicap d’autant<br />
plus sensible que le coût des transports<br />
s’alourdit.<br />
Deuxième transformation (menuiserie<br />
du bâtiment)<br />
La demande est soutenue en relation avec<br />
le bon niveau d’activité dans la construction<br />
et la rénovation de logements.<br />
FILIÈRE VIANDE<br />
Exportation de bestiaux<br />
A ce point de la campagne d’exportation<br />
la situation est globalement jugée<br />
satisfaisante par les professionnels.<br />
Le coût élevé des carburants renchérit<br />
l’acheminement des animaux et constitue<br />
toujours un handicap.<br />
Abattage et négoce de viande<br />
A l’approche des fêtes de fin d’année<br />
l’activité du secteur se revigore.<br />
La sur médiatisation des risques liés à la<br />
grippe aviaire et plus récemment l’affaire<br />
des steaks hachés surgelés contaminés<br />
ont des effets négatifs sur la<br />
consommation de viandes de volailles<br />
d’une part, sur la consommation de<br />
viandes rouges d’autre part.<br />
Un report est attendu en direction des<br />
viandes de qualité sous label ainsi que<br />
vers les produits gastronomiques à base<br />
de viande.<br />
Conserves fines<br />
L’activité est intense aussi bien en production<br />
qu’en conditionnement et<br />
expédition.<br />
Le niveau des commandes en cours est<br />
du même ordre de grandeur que l’an<br />
passé à la même époque, sachant que de<br />
nombreux achats se font de plus en plus<br />
par impulsion et au dernier moment.<br />
Malgré la baisse du pouvoir d’achat<br />
invoquée par de nombreux consommateurs<br />
les produits festifs en fin d’année<br />
restent une tradition solidement ancrée<br />
et participent aux plaisirs de la table.<br />
VIN ET BOISSONS<br />
Vin de Cahors<br />
La récolte 2005 s’est faite dans de<br />
bonnes conditions et a permis de rentrer<br />
dans les chais des produits de<br />
bonne qualité.<br />
Les foires aux vins proposées par la<br />
grande distribution ont dynamisé les<br />
ventes mais n’ont plus le succès des<br />
premières éditions.<br />
Les achats de fin d’année liés à la gastronomie<br />
apportent un plus non négligeable<br />
au niveau des ventes.<br />
LAIT ET FROMAGE<br />
Lait de vache<br />
La baisse de la consommation de lait et<br />
les prix pratiqués à la production restent<br />
préoccupants et créent des tensions<br />
au niveau de la filière.<br />
La branche produits transformés <strong>fr</strong>ais<br />
tire vers le haut l’activité et contribue à<br />
l’écoulement et à la valorisation d’une<br />
partie significative de la production.<br />
Fromage de chèvre<br />
La demande se réactive d’autant qu’une<br />
part importante de l’of<strong>fr</strong>e chèvre, parmi<br />
laquelle l’AOC Rocamadour, rentre dans<br />
la catégorie des produits festifs particulièrement<br />
prisés en fin d’année.<br />
TRAVAIL DU GRAIN<br />
Fabrication d’aliments du bétail<br />
Les besoins d’engraissement aussi bien<br />
en animaux de boucherie qu’en<br />
volailles accroissent la demande et<br />
dynamisent les activités de fabrication<br />
et de livraison.<br />
Le coût de l’énergie et des carburants a<br />
une incidence sur les marges et la rentabilité<br />
des entreprises difficile à récupérer.<br />
Biscuiterie<br />
Sur un marché concurrentiel fortement<br />
monopolisé par les grandes marques,<br />
les produits de qualité à connotation de<br />
terroir tirent avantage des achats festifs<br />
de fin d’année.<br />
FRUITS ET <strong>LE</strong>GUMES<br />
Stations <strong>fr</strong>uitières<br />
La récolte de noix est bonne aussi bien<br />
en quantité qu’en qualité.<br />
Le séchage et le conditionnement se<br />
poursuivent normalement.<br />
La demande à l’export est bien orientée<br />
notamment en direction des pays du<br />
Nord de l’Europe, Allemagne en particulier<br />
; elle se substitue à un marché intérieur<br />
pour le moment peu actif.<br />
La récolte des pommes qui a bénéficié<br />
de bonnes conditions climatiques<br />
touche à sa fin.<br />
Les ventes tardent à se déclarer sur un<br />
marché jugé pour le moment attentiste.<br />
Produits transformés<br />
(confitures, avant-produits industriels)<br />
Le marché des confitures et compotes<br />
est normal bien que quelque peu marginalisé<br />
par une of<strong>fr</strong>e pléthorique de <strong>fr</strong>uits<br />
<strong>fr</strong>ais ainsi que par les achats festifs.<br />
Les ingrédients alimentaires bénéficient<br />
de la forte activité de fabrication<br />
dans les industries alimentaires en prévision<br />
de l’approvisionnement des marchés<br />
de fin d’année.<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 47
CONJONCTURE<br />
L’activité commerciale a de nouveau<br />
progressé en septembre 2005 et<br />
demeure en nette hausse sur un an.<br />
Cependant, les résultats sont variables<br />
selon les activités.<br />
COMMERCE<br />
Statistiques nationales Banque de France<br />
(évolution des chif<strong>fr</strong>es d’affaires en valeur)<br />
Evolution CA Septembre 05 / 9 mois 05 /<br />
en volume Septembre 04 9 mois 04<br />
Alimentaire 1,6 - 1,8<br />
Viande 3,5 1,0<br />
Textile/habillement 4,8 0,8<br />
Chaussure 7,4 - 0,3<br />
Meuble 2,7 1,7<br />
Appareil ménager 1,2 - 1,0<br />
Electronique grand public 1,6 0,4<br />
Quincaillerie 6,6 - 0,4<br />
Bricolage 3,2 0,8<br />
Livre et papeterie - 1,6 - 1,3<br />
Horlogerie bijouterie - 2,1 - 1,2<br />
Automobiles neuves 0,7 4,4<br />
Automobiles occasion 3,1 5,8<br />
Ensemble du Commerce de détail 2,3 0,3<br />
Alimentation :<br />
Les ventes de denrées alimentaires se<br />
sont redressées en septembre. En<br />
cumul sur 9 mois, l’évolution est encore<br />
négative (-1,8%) dans le commerce d’alimentation<br />
générale, et ce, quelle que<br />
soit la forme de commerce : hypermarché,<br />
supermarché et commerce traditionnel.<br />
Les ventes de produits à base de<br />
viande sont en hausse de 1% sur les<br />
neuf premiers mois 2005.<br />
Equipement de la personne :<br />
Bon mois de septembre dans les commerces<br />
d’habillement (+4,8%) et de<br />
chaussures (+7,4%), toutes formes de<br />
commerces confondues. Ces bons résultats<br />
compensent partiellement une<br />
année 2005 assez maussade.<br />
Il faut noter cependant que dans le vêtement,<br />
les commerçants traditionnels<br />
indépendants sont, en 2005, en perte de<br />
vitesse et que leurs chif<strong>fr</strong>es d’affaires<br />
sont toujours en baisse (-2,5% en septembre<br />
et -1,9% sur les 9 premiers mois<br />
de l’année par rapport à 2004).<br />
Equipement du logement :<br />
Bonne activité dans les commerces de<br />
détail du meuble, de l’électroménager,<br />
de l’électronique grand public, du bricolage<br />
et de la quincaillerie.<br />
En cumul sur 9 mois, seul les commerces<br />
de meubles sont en hausse<br />
(+1,7%), les autres activités stagnent ou<br />
sont en repli.<br />
Culture loisirs :<br />
Baisse des chif<strong>fr</strong>es d’affaires dans les<br />
librairies-papeterie (-1,6%) et dans la<br />
bijouterie (-2,6%) en septembre 2005.<br />
En cumul sur 9 mois les commerces de<br />
ces groupes sont en recul.<br />
Il reste trois mois pour renverser la tendance.<br />
Automobile :<br />
Augmentation des ventes, en valeur,<br />
dans l’automobile d’occasion (+ 4,4% en<br />
septembre) et stagnation des ventes<br />
d’automobiles neuves (0,5%). En cumul<br />
sur 9 mois les progressions de chif<strong>fr</strong>es<br />
d’affaires sont satisfaisantes (+ 4,4%).<br />
48 ENTREPRENDRE 128
INDICATEURS<br />
DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE<br />
8,9%<br />
C’EST <strong>LE</strong> TAUX DE CHÔMAGE<br />
au 30 septembre 2005.<br />
Un accroissement de 0,3 point<br />
par rapport à septembre 2004. (8,6%)<br />
8 000<br />
7 000<br />
6 000<br />
5 000<br />
4 000<br />
3 000<br />
2 000<br />
1 000<br />
6 781 6 749<br />
1996<br />
1997<br />
6 376<br />
1998<br />
5 861<br />
1999<br />
5 018<br />
2000<br />
4 386<br />
2001<br />
4 674<br />
2002<br />
5 100<br />
2003<br />
5 015<br />
2004<br />
4 608<br />
2005<br />
Neufs<br />
Occasions<br />
IMMATRICULATION DE VÉHICU<strong>LE</strong>S<br />
10 mois<br />
10 mois<br />
Jan. Oct. 04 Jan. Oct. 05<br />
5 403 5 556<br />
12 453 12 399<br />
+2,2%<br />
C’est la variation annuelle de l’indice<br />
des prix à la consommation<br />
au 30 septembre 2005.<br />
Elle était de 2,1% un<br />
an auparavant au 30 septembre 2004.<br />
Évolution<br />
%<br />
+ 2,8<br />
- 0,5<br />
446<br />
C’EST <strong>LE</strong> NOMBRE DE<br />
CRÉATIONS D’ENTREPRISES<br />
dans le <strong>Lot</strong> au 1 er semestre 2005.<br />
Une diminution de 8,8%<br />
par rapport au 1 er semestre 2004<br />
(489) SOURCE INSÉE<br />
1 587<br />
C’EST <strong>LE</strong> NOMBRE<br />
DE LOGEMENTS<br />
autorisés dans le <strong>Lot</strong><br />
au cours des 9 premiers mois de 2005<br />
Une progression de 9,1%<br />
par rapport aux 9 premiers mois de 2004 (1 455)<br />
96<br />
MILLIONS D’EUROS<br />
C’est le montant des exportations lotoises<br />
au premier semestre 2005.<br />
Une hausse de 7,9%<br />
par rapport au premier semestre 2004<br />
(89 millions d’euros).<br />
9,72<br />
C’est la variation triennale<br />
de l’indice du coût de la construction<br />
au deuxième trimestre 2005.<br />
2 e trimestre 2002 : 1 163<br />
2 e trimestre 2005 : 1 276<br />
800<br />
700<br />
600<br />
500<br />
400<br />
300<br />
200<br />
100<br />
0<br />
OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE<br />
829<br />
650<br />
648<br />
578<br />
575<br />
576<br />
526<br />
481<br />
449<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2004<br />
662<br />
2005<br />
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 49
PETITES ANNONCES<br />
DEMANDE D’EMPLOI<br />
Tél. 05 65 20 35 17<br />
Secrétaire / assistante commerciale trilingue<br />
(Italien, Anglais, Allemand) 128 E1<br />
Collaboratrice expérimentée et performante<br />
(30 ans d’expérience) esprit d'initiative,<br />
autonome, fiabilité.<br />
Négociation avec clients et fournisseurs,<br />
traduction des dossiers techniques,<br />
tâches de secrétariat (accueil,<br />
agenda, filtrage téléphonique etc.).<br />
Réponse aux appels d'of<strong>fr</strong>es, suivi des commandes,<br />
rédaction de devis, facturation.<br />
Maîtrise de l'outil informatique.<br />
Disponibilité immédiate<br />
Responsable achats<br />
128 E2<br />
30 ans d’expérience dans l’industrie<br />
(production de biens d’équipements,<br />
aéronautique, automobile…) en tant<br />
que responsable fabrication, méthodes<br />
et achats. Compétences : management<br />
d’équipe, gestion de projets, développement<br />
d’unité de production, planification,<br />
suivi de production, négociation<br />
contrat, approvisionnements, définition<br />
de gamme, gestion des achats…<br />
Responsable commercial 128 E3<br />
Définition stratégie commerciale, communication,<br />
commercialisation, conseil<br />
technique, négociation conditions<br />
d’achats (bureautique, télécommunication,<br />
informatique, véhicule…), réponses<br />
appels d’of<strong>fr</strong>es, suivi facturation. Secteurs<br />
d’activités : télécommunications, banque,<br />
centrale d’achats, mobilier de bureau.<br />
Ingénieur matériaux<br />
128 E4<br />
Génie des matériaux, contrôle qualité,<br />
recherche, techniques industrielles, suivi de<br />
fabrication.Expérience dans les secteurs d’activités<br />
suivants : industrie agroalimentaire,<br />
laboratoire de Recherche & Développement.<br />
Assistante polyvalente<br />
128 E5<br />
Administration des ventes, assistante commerciale,<br />
prospection et vente sédentaire.<br />
Assistante de direction, suivi de dossiers,<br />
animation et coordination du service.<br />
Aide aux services à la personne.<br />
Assistante polyvalente (anglais,<br />
espagnol)<br />
128 E6<br />
Assistante qualité, gestion des audits,<br />
suivi des procédures.<br />
Assistante commerciale trilingue (<strong>fr</strong>ançais,<br />
anglais, espagnol), gestion des<br />
commandes de vin France et Export.<br />
Guide touristique, accueil clientèle étrangère.<br />
Expérience en tant que commerciale.<br />
Secteurs d’activités : viticole, armateur,<br />
commerce, tourisme.<br />
Directeur Administratif Financier et<br />
Informatique<br />
128 E7<br />
Domaines de compétences : comptabilité<br />
et contrôle de gestion, finances, droit<br />
des Sociétés et droit fiscal, informatique<br />
et gestion de projet informatique, audit<br />
organisationnel, management d’équipe<br />
(13 personnes), gestion du personnel.<br />
Secteurs d’activités : agroalimentaire,<br />
automobile, cabinet comptable.<br />
Agent de développement touristique<br />
128 E8<br />
Titulaire d’un Master Sport, Tourisme et<br />
Développement local (Bac+5).<br />
Compétences : Diagnostic territorial,<br />
conception des stratégies de développement,<br />
coordination et évaluation des<br />
actions de développement. Suivi et<br />
montage de projets touristiques.<br />
OFFRE D’EMPLOI n°1<br />
TECHNICO-COMMERCIAL H/F<br />
Dans le cadre de notre développement<br />
commercial, nous recherchons 3 technico-commerciaux<br />
en charge du développement<br />
des ventes de chaufferie<br />
pré-fabriquée, de chaudière, etc…sur les<br />
zones géographiques suivantes :<br />
- Ile de France<br />
- Région Nord<br />
- Région Est (Alsace, Rhône-Alpes)<br />
Rattaché à la Direction Commerciale,<br />
vous assurez le développement et la<br />
prospection auprès des prescripteurs<br />
(Bureau d’Etude), des installateurs et<br />
des exploitants (industries et génie climatique)<br />
sur votre zone.<br />
Vous réalisez les prescriptions techniques<br />
et les propositions commerciales,<br />
en concertation avec les services interfaces<br />
de l’usine, et en assurez le suivi.<br />
De formation technique (Bac + 2 en<br />
génie climatique) et/ou commerciale<br />
avec une forte culture technique, vous<br />
avez une expérience réussie en commercialisation.<br />
Votre sens de l’organisation et votre<br />
capacité à être autonome vous permettront<br />
de développer votre portefeuille.<br />
Contrat : CDI<br />
Salaire : fixe + variable<br />
Voiture de fonction<br />
Merci d’adresser votre candidature (CV<br />
et lettre de motivation) en précisant le<br />
secteur géographique souhaité :<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie<br />
du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />
A l’attention de Carine SOUQUET<br />
107, Quai Cavaignac - BP 79<br />
46002 CAHORS CEDEX 9<br />
ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
OFFRE D’EMPLOI n°2<br />
Technicien de maintenance H/F<br />
Vous serez placé sous la responsabilité du<br />
Responsable maintenance, vos missions :<br />
- Assurer la maintenance corrective et<br />
préventive d’éléments ou ensembles<br />
électriques (armoires électriques, compteurs.),<br />
électromécaniques (réparation<br />
de bobines, moteurs,..) électroniques.<br />
- Localiser et diagnostiquer pannes et<br />
anomalies<br />
- Réparer par remplacement ou remise<br />
en état des éléments défectueux<br />
- Contrôler et vérifier équipements et installations,<br />
procéder à des essais et tests<br />
- Assurer l’entretien courant à partir de<br />
consignes plans et programmes de<br />
maintenance<br />
- Respecter les règles de sécurité<br />
BTS électrotechnique, Bac Pro type EIE<br />
Expérience minimum souhaitée<br />
Habilitation électrique obligatoire<br />
Rémunération selon profil.<br />
35 heures hebdomadaires en moyenne<br />
Lieu : Gourdon<br />
Envoyer CV et lettre de motivation à :<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie<br />
du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />
A l’attention de Carine SOUQUET<br />
107, Quai Cavaignac - BP 79<br />
46002 CAHORS CEDEX 9<br />
ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
OFFRE D’EMPLOI n°3<br />
RESPON<strong>SA</strong>B<strong>LE</strong> MAINTENANCE H/F<br />
Vous managez une équipe de 5 personnes<br />
dont le rôle est d'assurer la<br />
maintenance préventive et corrective<br />
d’une unité de production de 4500 m2,<br />
de la plate forme logistique et du siège :<br />
- définition et organisation des actions<br />
de maintenance afin d’accroître la productivité<br />
du matériel, intégration des<br />
moyens nouveaux,<br />
- définition et respect des procédures de<br />
sécurité, diagnostic et repérage des<br />
dysfonctionnements, organisation et<br />
réalisation des opérations de réglage,<br />
dépannage, de réparation.<br />
De formation Bac + 2 (BTS Electrotechnique,<br />
Maintenance industrielle, MSMA, …..) vous<br />
avez une expérience minimum de 5 à 10 ans<br />
dans le domaine de la maintenance industrielle.<br />
Habilitation électrique indispensable<br />
Poste à pourvoir en janvier 2006<br />
Contrat :CDI<br />
Lieu : GOURDON 46<br />
Rémunération attractive selon profil<br />
35 heures hebdomadaires en moyenne<br />
et prévoir des astreintes<br />
Envoyer CV et lettre de motivation à :<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie<br />
du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />
A l’attention de Carine SOUQUET<br />
107, Quai Cavaignac - BP 79<br />
46002 CAHORS CEDEX 9<br />
ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
OFFRE D’EMPLOI n°4<br />
VENDEUR / VENDEUSE (CDD)<br />
Recherche un vendeur / vendeuse pour<br />
une bijouterie.<br />
- Accueillir et conseiller les clients,<br />
- vendre et réaliser les encaissements,<br />
- Participer à l’aménagement des<br />
vitrines et du magasin,<br />
Profil :<br />
- Formation commerciale appréciée<br />
- Expérience significative en vente<br />
- Utilisation des outils bureautiques<br />
Contrat :CDD 3 mois du 01-12-2005 au<br />
28-02-2006 (de 25 à 35 heures hebdomadaires)<br />
Lieu de travail : Brive<br />
Salaire : SMIC<br />
Envoyer CV et lettre de motivation à :<br />
Chambre de Commerce et d’Industrie<br />
du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />
A l’attention de Carine SOUQUET<br />
107, Quai Cavaignac - BP 79<br />
46002 CAHORS CEDEX 9<br />
ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />
DEMANDE D’EMPLOI<br />
Tél. 05 65 20 35 17<br />
OFFRE D’EMPLOI<br />
CCI / Carine Souquet<br />
VENTES & LOCATIONS<br />
Tél. 05 65 20 35 41<br />
VENTES & LOCATIONS<br />
Tél. 05 65 20 35 41<br />
SPORTSWEAR – ARTIC<strong>LE</strong>S DE SPORT128 V1<br />
A vendre fonds de commerce « sportswear<br />
et articles de sport » dans ville touristique<br />
nord du <strong>Lot</strong> (vallée de la<br />
Dordogne) – Emplacement de premier<br />
choix en centre-ville proximité parking<br />
gratuit – Bonne notoriété locale (22 ans<br />
d’ancienneté) – Magasin rénové –<br />
Surface de vente 100 m 2 ,réserve 25 m 2 -<br />
Bon chif<strong>fr</strong>e d’affaires – Bonne rentabilité.<br />
CAVE A VINS<br />
128 V2<br />
A vendre fonds de commerce de cave à<br />
vins dans Sous-Préfecture du <strong>Lot</strong> – Bon<br />
chif<strong>fr</strong>e d’affaires en progression<br />
constante – Parking – Alarme et climatisation<br />
– Etat des locaux neufs – Surface<br />
de vente 50 m 2 et réserve 50 m 2 .<br />
BATIMENT A U<strong>SA</strong>GE ARTI<strong>SA</strong>NAL OU<br />
DEPOT DE MARCHANDISES 128 V3<br />
A vendre bâtiment à usage artisanal ou<br />
dépôt de marchandises à Lalbenque.<br />
Surface totale des bâtiments : 740 m 2<br />
répartis en 3 ateliers (un de 340 m 2 ,2 de<br />
175 m 2 ,un bureau de 50 m 2 ) et un « algeco »<br />
de 50 m 2 . Surface du terrain 5 740 m 2 .<br />
LOCAL PROFESSIONNEL 128 V4<br />
A vendre nord du <strong>Lot</strong>, local professionnel<br />
130 m 2 , libre, parking, à usage de préparation,<br />
stockage, expédition de produits<br />
<strong>fr</strong>ais comprenant une salle de préparation<br />
(50 m 2 ), 2 chambres <strong>fr</strong>oides (20 et<br />
15 m 2 ) une cellule de congélation (15 m 2 ),<br />
bureau et sanitaires. Bon emplacement.<br />
JEUX VIDEO ET VIDEO CLUB 128 V5<br />
A vendre fonds de commerce jeux video et<br />
video club dans centre-ville de Figeac,achatvente<br />
de jeux video neufs et occasion, vente<br />
et restauration de DVD, 1 100 DVD et 700<br />
VHS à la location, distributeur automatique<br />
en façade du magasin, 18 ans d’existence.<br />
Surface de vente 80 m 2 ,réserves 160 m 2 ,<br />
petit loyer. Bon C.A. en progression.<br />
COMMERCE TEXTI<strong>LE</strong> ET FILS A TRICOTER<br />
128 V6<br />
Fonds de commerce textile, fil à tricoter,<br />
prêt à porter enseigne "PHILDAR" -<br />
Affaire tenue depuis 22 ans - Surface de<br />
vente 70 m 2 et réserve 70 m 2 - 8 m de<br />
vitrines – Bail tous commerces.<br />
PRET A PORTER FEMININ 128 V7<br />
A vendre fonds de commerce de prêt à porter<br />
féminin et accessoires de mode (possibilité<br />
pas de porte) dans centre-ville touristique<br />
du <strong>Lot</strong> (1 500 habitants) – Magasin<br />
neuf – Surface de vente 40 m 2 ,réserve 7 m 2 .<br />
DROIT AU BAIL COMMERCIAL<br />
A CEDER A CAHORS<br />
128 V8<br />
A céder droit au bail rue commerçante<br />
Cahors – Loyer mensuel avec charges 372<br />
¤/mois - Surface de vente et réserve 70 m 2 .<br />
PO<strong>LE</strong> COMMERCIAL NORD DU <strong>LOT</strong> 128 V9<br />
A céder pas de porte dans ville de 3 500 habitants<br />
avec zone de chalandise de 27 000 habitants<br />
– Surface de vente 100 m_ avec bureau<br />
et toilettes – 2 vitrines – Très bon emplacement<br />
dans principale rue commerçante – Possibilité<br />
toute activité commerciale sauf nuisances<br />
LOCAL INDUSTRIEL OU COMMERCIAL<br />
OU A U<strong>SA</strong>GE D’ENTREPOT 128 V10<br />
A vendre ou à louer local industriel ou<br />
commercial ou à usage d’entrepôt à Saint-<br />
Céré. Situé en centre-ville, parking et cour<br />
fermée, surface 247 m 2 . Libre au 01/2006.<br />
50 ENTREPRENDRE 128
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