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COMMENT LE LOT TRACE SA ROUTE - Lot-cci-magazine.fr

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Novembre | Décembre 2005<br />

N° 128<br />

<strong>ROUTE</strong>, RAIL, AIR, INTERNET<br />

<strong>COMMENT</strong> <strong>LE</strong> <strong>LOT</strong><br />

<strong>TRACE</strong> <strong>SA</strong> <strong>ROUTE</strong><br />

RATIER-FIGEAC<br />

ROBERT VITRAT<br />

PASSE <strong>LE</strong> TÉMOIN


2 ENTREPRENDRE 128


Mauvaise<br />

habitude<br />

4 DOSSIER<br />

Route, Rail, Air, Internet<br />

Comment le <strong>Lot</strong> trace sa route<br />

14 VITICO<strong>LE</strong><br />

AMI<br />

L’ingéniosité au service des viticulteurs<br />

16 AGROALIMENTAIRE<br />

Castel-Viandes<br />

Un atelier de découpe connecté à l’abattoir<br />

18 SECURITE ENTREPRISE<br />

ZI de Biars-sur-Cère<br />

Les entreprises à la conquête de la sécurité<br />

20 TRANSPORTS<br />

Grangié<br />

Le double pilotage<br />

22 BANQUE ENTREPRISE<br />

La banque de France aux côtés des entreprises<br />

24 P<strong>LE</strong>IN CADRE<br />

Ratier-Figeac<br />

Robert Vitrat passe le témoin<br />

28 TAXE PROFESSIONNEL<strong>LE</strong><br />

Encore des hausses en 2005<br />

30 ECONOMIE <strong>LOT</strong>OISE<br />

Une légère reprise en 2004<br />

32 ENVIRONNEMENT<br />

S’engager dans le management environnemental<br />

34 ENTREPRISE<br />

Journées de l’entreprise de la CCI<br />

Un temps précieux d’échange et de réflexion<br />

38 BLOC NOTES TOURISME<br />

40 BLOC NOTES FORMATION<br />

42 BLOC NOTES COMMERCE<br />

43 REPERES ECO<br />

46 CONJONCTURE<br />

Une très mauvaise habitude<br />

risque de compromettre le<br />

retour d’une croissance<br />

significative sans laquelle aucun des<br />

grands problèmes de société auxquels<br />

nous sommes de plus en plus<br />

violemment con<strong>fr</strong>ontés ne trouvera solution. Je veux parler ici de cette<br />

fâcheuse tendance des collectivités locales à augmenter presque systématiquement<br />

chaque année les taux de leurs taxes, en particulier la taxe<br />

professionnelle dont nous observons depuis quinze ans l’invraisemblable<br />

inflation au niveau de notre département (voir pages 28 et 29).<br />

L’augmentation de ces taux de prélèvement devrait pourtant être exceptionnelle<br />

puisqu’ils s’appliquent sur des bases déjà révisées à la hausse.<br />

Des taux constants produisent le plus souvent des recettes en progression<br />

qui devraient logiquement suffire aux collectivités pour assurer<br />

leur train de vie. Hélas, sous couvert de «besoins» de tous ordres, on<br />

donne chaque année un coup de pouce aux taux afin de satisfaire<br />

quelques rajouts budgétaires dont l’utilité collective est souvent discutable.<br />

Résultat : dans le <strong>Lot</strong>, la collecte globale de T.P. connaît une progression<br />

moyenne de l’ordre de 5 à 6 % par an, en décalage important<br />

avec le contexte économique correspondant. Plus de 90 % des communes<br />

de notre département ont pourtant engagé une démarche intercommunale<br />

par la création de Communautés destinées en principe à<br />

mutualiser certains moyens. Hélas, ces nouvelles collectivités ne semblent<br />

pas jouer un rôle modérateur des dépenses mais plutôt alourdir<br />

l’appel à l’impôt en venant superposer une nouvelle structure.<br />

Les contribuables locaux, particuliers ou entreprises, observent-ils<br />

vraiment leur environnement immédiat et leurs services publics<br />

s’améliorer au rythme de la hausse constante de leurs contributions<br />

Non, en général, mais ce qui semble plus grave dans un pays déjà fortement<br />

surendetté c’est qu’on est en train, insidieusement mais sûrement,<br />

d’étouffer le dynamisme et la croissance et de créer plus de problèmes<br />

qu’on pense en résoudre en prélevant toujours davantage dans<br />

les caisses des entreprises et les poches des particuliers. Les exceptionnelles<br />

capacités de créativité et d’adaptation de nos entreprises<br />

produisent forcément moins de richesses et d’emplois dans une<br />

société où les acteurs publics se contentent d’ajuster leurs recettes<br />

sans se soucier des impératifs d’une saine gestion de long terme. Si on<br />

oublie la nécessaire compétitivité dans un monde où elle devient la<br />

base impérative de tout acte de production, les explosions vont devenir<br />

quotidiennes.<br />

Entreprendre<br />

Bimestriel<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />

Quai Cavaignac - 46000 Cahors<br />

Tél. 05 65 20 35 48<br />

Trop c’est trop et même ceux des responsables politiques dont la culture<br />

économique est faible devraient comprendre que l’asphyxie des<br />

payeurs conduit inéluctablement à celle des dépenses publiques.<br />

Jean-Pierre Lagane<br />

Directeur de la Publication : Michel Bès<br />

Conception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de Presse<br />

Président de la CCI du <strong>Lot</strong><br />

Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade<br />

Maquette : François Cadart<br />

Imprimerie : France Quercy / Cahors<br />

Commission paritaire : 1 402 ADEP<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 3<br />

ISSN : 0992 - 681 X<br />

Abonnement : 7,50 €


<strong>ROUTE</strong>, RAIL, A<br />

DOSSIER<br />

2005 : ouverture de l’Internet très haut débit sur la zone du Sycala<br />

2008 : ouverture de l’aéroport de Brive-Souillac<br />

2011 : ouverture de l’axe routier entre Bretenoux-Biars et l’A20<br />

2016 : Cahors-Paris en 4 heures par le train<br />

4 ENTREPRENDRE 128


DOSSIER<br />

IR, INTERNET<br />

Comment le <strong>Lot</strong> trace sa route<br />

L’indispensable<br />

axe routier<br />

existera bien<br />

et il reliera<br />

le bassin d’activité<br />

de Bretenoux,<br />

Biars, Saint-Céré<br />

à l’autoroute A20<br />

via Vayrac<br />

et Martel<br />

La patience des entreprises lotoise a déjà<br />

été éprouvée de – trop – nombreuses fois.<br />

Cet été, le vent mauvais est venu du nord,<br />

lorsque le Conseil Général de Corrèze a<br />

décidé sans crier gare de se désengager<br />

d’un projet dans lequel il s’était investit<br />

avec le département du <strong>Lot</strong> depuis plus<br />

de dix ans. Un projet dont la pertinence<br />

avait pourtant été démontrée par plusieurs<br />

études et qui devait permettre de<br />

désenclaver, enfin, le nord–est de notre<br />

département. N’en parlons plus <br />

Si, au contraire : reparlons-en, pour mieux<br />

expliquer comment le <strong>Lot</strong> entend aujourd’hui<br />

dessiner la carte de son avenir. En<br />

l’occurrence, le Conseil Général du <strong>Lot</strong> a<br />

réagit en un temps record pour concevoir<br />

et valider un nouveau projet, propre au<br />

département. Concrètement : l’indispensable<br />

axe routier existera bien et il reliera<br />

le bassin d’activité de Bretenoux, Biars,<br />

Saint-Céré à l’autoroute A20 via Vayrac et<br />

Martel.<br />

L’autoroute, puisqu’il en est question,<br />

constitue bien un acquis et, au quotidien,<br />

une épine dorsale à partir de<br />

laquelle l’économie pourra irriguer l’ensemble<br />

de son tissu.<br />

Mais la route n’est pas le seul projet de<br />

communication pour lequel le <strong>Lot</strong> a<br />

entrepris de prendre son destin en main.<br />

Le développement du département pourra<br />

également s’appuyer, à partir du début de<br />

l’année 2008, sur la mise en service de l’aéroport<br />

de Brive - Souillac, qui proposera<br />

trois vols quotidiens vers Paris, deux vers<br />

Lyon et deux autres vers Londres.<br />

De même, les projets de développement<br />

du réseau ferroviaire ont récemment été<br />

précisés – et présentés – par le Ministère<br />

des Transports. Si l’échéance semble plus<br />

lointaine dans ce cas (la mise en service<br />

est prévue pour 2016), cette nouvelle liaison<br />

par rail placera Cahors à quatre<br />

heures de Paris, contre cinq heures<br />

trente aujourd’hui.<br />

Enfin, les « moyens » de communication<br />

devaient impérativement compléter les<br />

«voies » de communication. Au-delà de la<br />

couverture complète du département pour<br />

la téléphonie mobile,dont le Gouvernement<br />

vient de réaffirmer qu’elle sera acquise<br />

début 2007 grâce à de nouveaux investissements,<br />

l’attente la plus forte des entreprises<br />

est évidemment d’accéder dès maintenant<br />

à l’Internet haut débit, et ce où qu’elles se<br />

trouvent dans le département. Le Conseil<br />

général du <strong>Lot</strong> a accéléré cette mise à niveau<br />

en signant une nouvelle convention avec<br />

France Télécom. Et pour palier les carences<br />

de l’opérateur sur les zones blanches qui<br />

subsisterons assurément – et dont le<br />

nombre et les limites ne seront dévoilées par<br />

lui que fin 2006 – les collectivités du <strong>Lot</strong><br />

comme de Midi-Pyrénées se sont investies<br />

dans le développement d’of<strong>fr</strong>es alternatives.<br />

Dans tous les cas, le <strong>Lot</strong> est maintenant<br />

engagé sur la voie d’un développement<br />

rapide. Et dont il est désormais le seul<br />

maître. Voici un panorama des leviers de<br />

croissance de l’économie lotoise.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 5


Le développement économique du bassin Bretenoux - Biars - Saint-Céré<br />

passe par un accès plus rapide à l’autoroute A20. Le nouveau tracé<br />

conçu par le département du <strong>Lot</strong> reliera Vayrac à l’échangeur de<br />

Cressensac vers Paris, via la D96, Martel et la RN140. L’ouverture totale<br />

de cet axe est prévue pour 2010-2011.<br />

Par ailleurs, un barreau entre Martel et l’échangeur de Souillac facilitera<br />

les trajets vers le sud.<br />

6 ENTREPRENDRE 128


DOSSIER <strong>ROUTE</strong><br />

LIAISON ROUTIÈRE<br />

ENTRE BRETENOUX-BIARS ET L’A20<br />

Le <strong>Lot</strong> change d’itinéraire<br />

Brive<br />

Échangeur<br />

de Cressensac<br />

La récente volte-face du département de la Corrèze, avec lequel<br />

le <strong>Lot</strong> était engagé dans une réflexion commune depuis 1995,<br />

oblige le Conseil général du <strong>Lot</strong> à relever seul le challenge du désenclavement<br />

d’un bassin d’activité au fort potentiel économique.<br />

SOUILLAC<br />

Échangeur<br />

de Souillac<br />

Cahors<br />

MARTEL<br />

Rappelons, tout d’abord, l’historique du dossier.<br />

Un dossier, dont les premières pages ont<br />

été écrites en 1992. A l’époque, les collectivités<br />

locales commencent à planifier la mise en<br />

oeuvre de dessertes destinées à relier les différents<br />

bassins d’activités à l’autoroute. Où<br />

en sont ces liaisons aujourd’hui <br />

• Pour le figeacois, la RD802 a été en grande<br />

partie réalisée en direction de l’échangeur<br />

de Montfaucon. Reste la portion entre<br />

Cambes et Figeac, ainsi que la déviation de<br />

la sous-préfecture.<br />

• Le gourdonnais doit être desservi par la RD801,<br />

vers ce même échangeur de Montfaucon.<br />

VAYRAC<br />

BRETENOUX<br />

• La basse-vallée du <strong>Lot</strong>, difficilement aménageable<br />

en voie rapide, doit bénéficier des<br />

améliorations de la RD856 sur le plateau de<br />

Sauzet, et de la RD873 vers Gourdon.<br />

• La zone de Souillac dispose de son propre<br />

échangeur.<br />

A l’époque déjà, l’interrogation majeure consistait<br />

à déterminer la meilleure façon de faciliter<br />

le transit des marchandises entre le bassin<br />

de Bretenoux-Biars-Saint-Céré et l’autoroute.<br />

La topographie, le patrimoine imposaient des<br />

défis délicats à surmonter. Ceux concernant<br />

l’environnement et les conflits d’intérêts n’ont<br />

pas tardé à s’ajouter, épaississant les incertitudes<br />

et retardant les opérations.<br />

Parmi les différentes solutions proposées,<br />

l’une semblait recueillir le consensus des élus<br />

lotois et corréziens : après déviation des<br />

bourgs de Puybrun, Bétaille, Vayrac, Condat<br />

et Les Quatre-Routes, elle <strong>fr</strong>anchissait le délicat<br />

passage de Turenne sous tunnel, et rejoignait<br />

l’échangeur de Noailles. Cet axe direct,<br />

aménageant une route existante, avantageait<br />

non seulement les bassins lotois mais aussi<br />

ceux situés en Corrèze : les cantons de Beaulieu<br />

et Meyssac en particulier.<br />

Pour faciliter les opérations, le Conseil général<br />

du <strong>Lot</strong> acceptait même de co-financer le<br />

barreau Jugeals-Nazareth - Noailles à hauteur<br />

de 950 000 euros. D’autre part, le Département<br />

lançait des travaux de renforcement sur les<br />

tronçons de routes lotoises non concernés<br />

par les déviations, lesquelles donnaient lieu<br />

aux habituelles procédures de déclarations<br />

d’utilité publique. De leur côté, les Corréziens<br />

engageaient des études et des enquêtes préalables,<br />

allant jusqu’à présenter lors d’une<br />

réunion organisée à Brive la maquette du tunnel<br />

de Turenne.<br />

La voie de la sagesse<br />

Face à la brutale et imprévisible décision de<br />

nos voisins, le Conseil général du <strong>Lot</strong> a aussitôt<br />

réagi. Son président, Gérard Miquel, s’est<br />

déplacé sur le terrain afin d’envisager<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 7


DOSSIER <strong>ROUTE</strong><br />

Gérard Miquel,<br />

président du<br />

Conseil général<br />

du <strong>Lot</strong> :<br />

« Nous prenons nos<br />

responsabilités »<br />

Dès qu’il a eu<br />

connaissance du<br />

renoncement des élus corréziens, en parcourant<br />

la presse le 11 juillet 2005, Gérard<br />

Miquel a rapidement réagi : « Je me suis<br />

rendu sur le terrain en août, accompagné des<br />

élus du nord du <strong>Lot</strong> et du vice-président du<br />

Conseil général en charge des travaux<br />

publics. Ce déplacement nous a permis de<br />

choisir le meilleur tracé possible, 100 %<br />

lotois. Présenté en séance extraordinaire dès<br />

le 12 septembre, il a été approuvé à l’unanimité<br />

», explique Gérard Miquel.<br />

Aussitôt, les études et procédures réglementaires<br />

ont été lancées, tandis qu’il était<br />

demandé au Préfet de déclarer ce chantier<br />

Projet d’intérêt général. « Nous devions<br />

tout mettre en œuvre pour accélérer sa réalisation.<br />

Les acteurs économiques du nord-est<br />

lotois ne peuvent plus attendre. Nous sommes<br />

très attentifs au développement de ce secteur<br />

et nous souhaitons soutenir les entreprises qui<br />

contribuent à sa richesse économique»,<br />

conclut le Président Miquel.<br />

Les calendriers routiers annoncés<br />

par le Conseil général du <strong>Lot</strong><br />

• Déviation de Puybrun en 2006.<br />

• Déviation de Vayrac en 2007.<br />

• Démarrage du chantier de la nouvelle<br />

route en 2009.<br />

• Ouverture totale de l’axe en 2010-2011.<br />

• Déviations nord et sud de Gourdon :<br />

démarrage des travaux en 2007, ouverture<br />

à la circulation en 2009.<br />

• Déviation de Figeac : début des travaux<br />

en 2006, ouverture en 2009.<br />

• Liaison Cahors-Mercuès : réaménagée<br />

pour l’été prochain.<br />

• Liaison Cahors-Tournon d’Agenais via<br />

Sauzet : réaménagement côte du Cluzel<br />

terminé en 2009.<br />

• Axe Figeac-autoroute via Cajarc et Lalbenque<br />

: suppression prochaine de<br />

virages près de la carrière Séguy.<br />

quelques solutions strictement « lotoises ».<br />

L’option la plus sage a été rapidement retenue :<br />

il s’agit de la liaison Vayrac - Saint-Michel-de-<br />

Bannières - D96 - Martel - RN140 - échangeur<br />

de Cressensac vers Paris, un barreau Martel-Souillac<br />

étant créé pour la liaison vers le<br />

Sud puisque dans un premier temps, l’échangeur<br />

de Cressensac ne permet d’entrer qu’en<br />

direction de Paris.<br />

Bien que plus long avec ses 33,5 kilomètres<br />

entre Vayrac et l’échangeur de Noailles (contre<br />

23,8 Km pour le tracé mis à mal par la Corrèze),<br />

le nouvel itinéraire ne donne lieu qu’à<br />

Face à ce nouveau retard dans la réalisation<br />

d’une sortie vitale vers l’autoroute A20, les<br />

chefs d’entreprises du secteur Biars-Bretenoux-Saint-Céré<br />

font le dos rond. Ils ont appris<br />

à devenir fatalistes, mais leur patience est<br />

mise à mal. Nous avons recontré trois transporteurs<br />

et un chef d’entreprise parmi<br />

d’autres. Ce dernier doit, coûte que coûte,<br />

expédier ses produits sans trop augmenter<br />

son budget transport.<br />

Transports Dumont<br />

« Qu’on nous épargne<br />

la traversée de Brive »<br />

Marie-Paule et Jean-Paul Masset sont en première<br />

ligne : ils disposent de quinze ensembles<br />

routiers, mobilisés en priorité pour la société<br />

Andros. Ils doivent effectuer entre 30 et<br />

40 rotations hebdomadaires vers la capitale.<br />

« La traversée des villages comme Puybrun où Vay-<br />

14,6 km de linéaire à aménager, dont le tracé<br />

neuf pour le barreau séparant la RD820 et la<br />

RN140. D’autre part, contournant le Puy d’Issolud,<br />

les caractéristiques topographiques du<br />

tracé sont correctes : la pente moyenne du projet<br />

est évaluée entre 3 et 4 %, ce qui ne pénalise<br />

pas le trafic poids lourds.<br />

Une solution techniquement intéressante,<br />

dont le coût se situe autour de 20 millions<br />

d’euros, mais dont les délais de mise en oeuvre<br />

risquent d’être longs. Les premiers camions ne<br />

<strong>fr</strong>équenteront pas cet axe avant 2010, dans le<br />

meilleur des cas...<br />

Ce qu’espèrent les transporteurs<br />

et les chefs d’entreprises<br />

rac pose surtout problème aux habitants, qui doivent<br />

s’accommoder d’une situation très difficile. Pour<br />

nous, ça n’est pas trop pénalisant : nous ralentissons,<br />

nous redoublons d’attention, c’est tout. Par contre, la<br />

traversée de Brive est une véritable épreuve pour nos<br />

chauffeurs », souligne Jean-Paul Masset.<br />

Une heure trente pour parcourir les 40 kilomètres<br />

jusqu’à l’autoroute, c’est long. Alors, la<br />

perspective de réduire ce temps d’un bon tiers<br />

grâce à la liaison rapide ne sera pas sans incidence<br />

pour les professionnels : il suffit pour s’en<br />

convaincre de recenser les 80 semi-remorques<br />

qui, chaque jour, desservent en entrée ou en sortie<br />

les seules installations d’Andros.<br />

Transports Maury<br />

« Nous empruntons déjà<br />

l’itinéraire prévu »<br />

Jean-Pierre Maury conduit une entreprise<br />

de 32 salariés. Basée à Loubressac, elle trans-<br />

8 ENTREPRENDRE 128


DOSSIER <strong>ROUTE</strong><br />

porte à longueur de semaines des <strong>fr</strong>uits et<br />

des légumes entre Lille et Toulouse. « Je<br />

trouve ce projet excellent. Il permet de ne pas<br />

trop tirer sur la mécanique, il n’y a pas de<br />

grande côte. Je le connais bien puisque, depuis<br />

la fermeture pour travaux de la route de<br />

Turenne-gare, nos chauffeurs l’empruntent.<br />

Bien sûr, il y a quelques virages pour monter<br />

à Martel, mais ils seront supprimés.<br />

Et puis on ne traversera pas Martel, puisqu’on<br />

coupera avant vers la nationale 140 », note-t-il.<br />

Les ensembles routiers de Maury Primeurs<br />

circulent surtout la nuit, quand le trafic est<br />

faible. Comme tous les professionnels du secteur,<br />

le chef d’entreprise ne veut plus traverser<br />

Brive. « Pendant le chantier, par contre, nous<br />

devrons trouver une autre solution. Et le temps<br />

qu’il soit terminé, je ne serai pas loin de la<br />

retraite », souligne Jean-Pierre Maury.<br />

Je voudrais préciser que nos voisins nous ont<br />

déjà largement enclavés en interdisant la traversée<br />

de Tulle, que nous empruntions par le<br />

passé », explique-t-il.<br />

Daniel Chaylac admet que, parfois, des<br />

camions circulent sur certaines portions de<br />

petites routes entre Nespouls et Noailles, ce<br />

qui n’est pas sans danger. Il aurait souhaité un<br />

aménagement de la côte des Matthieux pour<br />

rejoindre l’échangeur de Souillac, mais comprend<br />

que les importants terrassements<br />

auraient entraîné un surcoût dissuasif pour<br />

la collectivité chargée des routes.<br />

le Traiteur du Val-de-Cère, implantée sur la ZI de<br />

Biars. « C’est une bonne initiative. La défection de<br />

la Corrèze montre que, parfois, il faut se débrouiller<br />

seul. Mes marchandises partent par Brive, et la traversée<br />

est fort délicate. Bientôt, elle risque même<br />

d’être interdite aux poids lourds », craint-il.<br />

Le chef d’entreprise sous-traite l’activité transport.<br />

Mais il en paie le prix, et espère mieux<br />

maîtriser son budget grâce à cet itinéraire<br />

rapide. « Cela devrait également nous permettre<br />

de réduire sensiblement nos délais de déplacement<br />

», livre Pierre Mombertrand.<br />

Transports Chaylac<br />

«Les Corréziens nous ont enclavé »<br />

Daniel Chaylac dirige, lui aussi, une entreprise<br />

de transports largement dédiée aux<br />

confituriers du bassin de Biars. Il assure entre<br />

15 et 20 rotations par semaine. « Il semble que<br />

la solution définie par le <strong>Lot</strong> soit la meilleure.<br />

Et compte tenu du revirement corrézien, nous<br />

devrons nous en contenter.<br />

Traiteur du Val-de-Cère<br />

«J’espère limiter mon budget<br />

transport »<br />

Pierre Mombertrand expédie chaque jour<br />

quatre camions au départ de l’entreprise familiale<br />

dont il est le directeur commercial,<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 9


DOSSIER RAIL<br />

RAIL<br />

Paris-Cahors en 4 heures <br />

Destinée à favoriser le développement économique, la future ligne permettrait de désenclaver le nord de Midi-Pyrénée.<br />

L’annonce est alléchante. Elle émane du<br />

Ministre des Transports en personne, Dominique<br />

Perben. Cet énorme gain de temps (il<br />

faut aujourd’hui 5 h 30 minimum pour effectuer<br />

le trajet) serait le résultat dérivé de l’implantation<br />

d’une ligne à grande vitesse entre<br />

Tours et Bordeaux, baptisée « Sud Europe<br />

Atlantique », permettant à des TGV de circuler<br />

à plus de 300 km/h.<br />

Dans le cadre de ce projet en effet, un tronçon<br />

à grande vitesse long de 120 kilomètres, parallèle<br />

à la ligne actuellement desservie par les<br />

trains express régionaux, relierait Poitiers à<br />

Limoges. La durée d’un voyage Paris-Limoges<br />

serait ainsi réduite à deux heures, Brive serait<br />

à trois heures de la capitale. Jusqu’en gare de<br />

Cahors, accessible par les voies classiques,<br />

le trajet ne dépasserait pas quatre heures.<br />

Dans cette perspective, encore soumise au<br />

conditionnel, la préfecture du <strong>Lot</strong> serait desservie<br />

par cinq trains quotidiens de type Corail<br />

Teoz aller-retour.<br />

Lors d’une réunion organisée dans les locaux<br />

de la Chambre de Commerce et d’Industrie de<br />

Brive, le 15 octobre dernier, la SNCF a déclaré<br />

porter un intérêt soutenu à ce projet. Elle y discerne<br />

deux objectifs majeurs. D’une part, le<br />

désenclavement du Limousin et du Nord de<br />

Midi-Pyrénées. La future ligne ouvrirait à 75 %<br />

de la population <strong>fr</strong>ançaise l’accès à Limoges et<br />

à sa région, contre 25 % aujourd’hui. D’autre<br />

part, cette ligne of<strong>fr</strong>irait un renforcement de<br />

la traversée de l’Europe, avec l’avancée d’une<br />

connexion Nord-Sud.<br />

Un décret, début 2006 <br />

On l’imagine, ce projet ambitieux n’est pas<br />

prêt d’être achevé. Espérons toutefois, qu’il<br />

ne sera pas mis aux oubliettes, du fait de revirements<br />

politiques dont notre pays est coutumier.<br />

En principe, le décret devrait être pris<br />

début 2006. La procédure de mise en œuvre<br />

débuterait en 2007, tandis qu’on ne verrait<br />

pas circuler les premières rames avant 2016.<br />

Quant au coût, du projet : il pourrait avoisiner<br />

1,3 milliard d’euros.<br />

La liaison Limoges-Poitiers, inscrite dans le<br />

programme Sud Europe Atlantique, devrait<br />

bénéficier de financements croisés public-privé,<br />

déjà pratiqués dans d’autres pays européens.<br />

Centré sur le développement économique<br />

régional, il pourrait être soutenu par des fonds<br />

européens dans le cadre du Feder Objectif 2.<br />

Nous ne saurions conclure ce point de vue<br />

sur l’avenir du rail dans le <strong>Lot</strong> sans évoquer le<br />

<strong>fr</strong>et ferroviaire. Le dossier que nous avons<br />

récemment consacré à ce sujet, dans le n° 125<br />

d’Entreprendre, recensait les difficultés rencontrées<br />

par quelques entreprises, dont la survie<br />

était directement liée à ce mode de transport.<br />

Trop peu de trains et de wagons mis à<br />

disposition de la société DAM à Thédirac, pour<br />

extraire les produits de carrière, une desserte<br />

potentiellement menacée à Bagnac-sur-Célé<br />

risquant de pénaliser deux sites industriels...<br />

l’horizon du <strong>fr</strong>et ferroviaire n’est pas totalement<br />

dégagé dans notre département.<br />

10 ENTREPRENDRE 128


DOSSIER AIR<br />

AIR<br />

Un aéroport<br />

tout neuf en 2008<br />

Une piste longue de plus de deux kilomètres.<br />

Peu après Cressensac, une route de création récente conduit<br />

vers un rond-point que domine un belvédère explicatif. Là, sur le<br />

causse qui étend son horizontalité entre <strong>Lot</strong> et Corrèze, le vaste<br />

chantier prend son rythme de croisière. Grâce aux schémas placés<br />

sous nos yeux, nous pouvons déjà imaginer la tour de contrôle,<br />

la piste, les bâtiments du futur aéroport de Brive-Souillac.<br />

Début 2008, cet équipement qui sera sans doute le seul de ce<br />

type implanté en France durant cette décennie, permettra aux<br />

Cadurciens de prendre l’avion après trois-quarts d’heure d’autoroute,<br />

et aux Figeacois après une heure à peine. Ces futurs passagers<br />

auront à leur disposition trois vols quotidiens sur Paris,<br />

deux sur Lyon en principe, et deux autres sur Londres en compagnie<br />

low cost. Au total, près de 16 500 mouvements sont prévus<br />

sur l’année. Par contre, ce site n’assurera aucune activité de<br />

<strong>fr</strong>et ni de vol de nuit.<br />

La piste, longue de 2 100 mètres, pourra accueillir dans des<br />

conditions atmosphériques idéales des Airbus A320, des<br />

Boeing 737. Appelé à remplacer l’aéroport de Brive-Laroche,<br />

trop petit et jugé difficile d’abord, cet équipement va doter la<br />

région briviste - et le bassin souillagais - d’un formidable outil<br />

de développement. Près du carrefour autoroutier A20-A89.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 11


DOSSIER INTERNET<br />

INTERNET<br />

HAUT DÉBIT<br />

Ressérer encore<br />

les mailles du filet<br />

Le maillage en ADSL du département se poursuit. Mais pour l’heure, seule une poignée d’entreprises<br />

lotoises peut accéder aux of<strong>fr</strong>es de très haut débit.<br />

Aéronautique, agroalimentaire, télécommunications,<br />

transport, distribution…<br />

Quel que soit leur secteur d’activité, les<br />

entreprises lotoises ont un point en commun<br />

: toutes aspirent, légitimement, à<br />

pouvoir bénéficier de l’ADSL. Pour certaines,<br />

qui interviennent en sous-traitance<br />

dans des domaines à forte valeur<br />

ajoutée, l’Internet à grande vitesse est<br />

même devenu un passage obligé pour<br />

communiquer avec les donneurs d’ordre.<br />

Mais un an après la signature d’une<br />

charte Département Innovant entre<br />

France Télécom et le Conseil Général du<br />

<strong>Lot</strong>, où en est le maillage en ADSL du<br />

département « Cette charte a permis<br />

d’accélérer les délais d’équipement en<br />

ADSL des centraux téléphoniques»,<br />

répond Gérard Miquel, Président du<br />

Conseil Général du <strong>Lot</strong>. De fait, selon les<br />

chif<strong>fr</strong>es fournis par la Direction régionale<br />

Midi-Pyrénées de l’opérateur, 83<br />

centraux devraient être ouverts à l’ADSL<br />

à la fin de l’année, contre seulement 29<br />

un an auparavant, sachant que France<br />

Télécom s’est engagé à raccorder l’ensemble<br />

des centraux téléphoniques du<br />

<strong>Lot</strong> d’ici à la fin de 2006. « Cette opération<br />

achevée, tous les abonnés résidant dans un<br />

rayon de cinq kilomètres autour d’un central<br />

pourront accéder au haut débit. Mais<br />

il restera des zones blanches», poursuit<br />

Gérard Miquel.<br />

Selon l’opérateur, 9 % de la population<br />

lotoise resterait ainsi inéligible à l’ADSL<br />

fin 2006, un chif<strong>fr</strong>e que les collectivités<br />

locales jugent pour leur part sous-évalué.<br />

Pour résorber ces zones blanches, le<br />

Département a donc commencé à travailler<br />

en partenariat avec la Région qui a<br />

lancé, le 27 octobre, son plan d’action<br />

« Midi-Pyrénées numérique ». L’objectif<br />

de ce plan est d’aider, tant au plan financier<br />

que technique et juridique, les communes<br />

et les intercommunalités n’ayant<br />

pas accès à l’ADSL, à s’équiper de solutions<br />

alternatives, notamment au travers<br />

des technologies Wifi et Wimax. Pour<br />

autant, il sera difficile d’identifier précisément<br />

les contours des zones blanches<br />

avant la fin de 2006. D’ici là en effet, certaines<br />

zones relativement proches des<br />

centraux pourraient être raccordées à<br />

l’ADSL, et les collectivités locales n’ont<br />

bien sûr pas l’intention de concurrencer<br />

France Télécom sur ce terrain…<br />

Ouverture du très haut débit<br />

sur le Sycala<br />

Dans le domaine du très haut débit, des<br />

avancées significatives ont eu lieu cet été.<br />

Ainsi, depuis juillet, les entreprises implantées<br />

dans la Zone d’Activités Economique<br />

Le Sycala, ont accès aux of<strong>fr</strong>es ADSL très<br />

haut débit de l’opérateur, et peuvent « surfer<br />

» sur le Net à des vitesses de 8 Mbits/s,<br />

16 Mbits/s, voire jusqu’à 100 Mbits/s, en<br />

accès optique. D’autres projets sont à<br />

l’étude pour le nord du département. En<br />

particulier, le projet d’une desserte en<br />

fibre optique des Zones d’Activités<br />

Economique de Figeac et de Cressensac.<br />

« Nous avons avancé sur ce dossier, qui ne<br />

pourra recevoir son aval que lors du vote du<br />

budget 2006, en janvier prochain », précise<br />

le Président du Conseil Régional. « Nous<br />

souhaitons exploiter au mieux l’existant, soit<br />

la fibre du réseau ASF et de la nouvelle<br />

ligne électrique à 3 600 volts, reliant<br />

12 ENTREPRENDRE 128


DOSSIER INTERNET<br />

Souillac à Cahors, et construire les tronçons<br />

manquants pour irriguer les ZAE ». Ce programme<br />

ambitieux, dont le montant pourrait<br />

osciller autour de 10 millions d’euros,<br />

a également pour objectif de favoriser l’arrivée<br />

de nouveaux opérateurs et de faire<br />

jouer la concurrence, pour que les entreprises<br />

lotoises puissent accéder à des<br />

of<strong>fr</strong>es économiquement plus offensives.<br />

Leur compétitivité est à ce prix.<br />

Le haut débit leur<br />

est indispensable<br />

TransQuercy :<br />

« Nous supervisons en ligne le cheminement<br />

de toutes nos expéditions »<br />

Planifier les itinéraires, assurer un suivi<br />

des livraisons, effectuer les formalités de<br />

douane… : la société TransQuercy, <strong>fr</strong>anchise<br />

lotoise du réseau de transporteurs<br />

Géodis Calberson, utilise quotidiennement<br />

Internet dans son métier. « Chaque matin,<br />

nous nous connectons sur le site du groupe<br />

Geodis Calberson, où nous bénéficions d’un<br />

espace privatif, afin de consulter les récépissés<br />

expédiés la veille au soir par nos clients.<br />

Nous pouvons ainsi suivre dans le détail le<br />

cheminement de toutes nos expéditions. Nous<br />

faisons le point sur les colis qui ont été livrés,<br />

sur ceux qui sont encore en cours de livraison<br />

et sur ceux qui manquent à l’appel. Les<br />

récépissés présentant des anomalies sont<br />

automatiquement indexés pour être traités<br />

de façon spécifique. Nous pouvons également<br />

recevoir par Internet une photo attestant du<br />

bon état du colis à l’ouverture, ce qui peut<br />

s’avérer utile en cas de litige », explique<br />

Anne-Marie Monferrand, la responsable<br />

Qualité de l’entreprise.<br />

Par ailleurs, TransQuercy effectue d’ores<br />

et déjà sur le Net les formalités de douane<br />

des produits qui lui sont confiés, sachant<br />

que cette procédure sera rendue obligatoire<br />

à partir de 2006. Enfin, l’entreprise<br />

utilise Internet dans le cadre de son activité<br />

de logistique. Une initiative qui lui a<br />

permis de remporter récemment l’appel<br />

d’of<strong>fr</strong>e de la Caisse Régionale du Crédit<br />

Agricole, portant sur la gestion du service<br />

économat de la banque pour quatre départements<br />

de Midi-Pyrénées (46, 81, 82 et<br />

12). « Les agences passent leur commande<br />

en ligne une fois par mois. Nous stockons les<br />

fournitures (papier, enveloppes, etc.) sur<br />

place et, dès réception de la commande,<br />

nous préparons et nous livrons les colis<br />

demandés. Internet nous a permis d’optimiser<br />

nos délais de réaction et de simplifier les<br />

procédures, tout en réduisant les risques<br />

d’erreur », conclut la responsable Qualité<br />

de TransQuercy.<br />

Hit Music :<br />

« Nous communiquons quotidiennement<br />

avec nos fabricants chinois »<br />

Importateur et distributeur de matériels<br />

de sonorisation et d’éclairage, Hit Music a<br />

une particularité : l’entreprise fait fabriquer<br />

en Chine 70 % de ses produits. « Vingt<br />

fabricants chinois travaillent pour nous,<br />

explique Pierre Denjean, le directeur<br />

général de l’entreprise, qui commercialise<br />

ses produits sous ses propres marques<br />

(Audiophony, pour le son et Contest, pour<br />

la lumière). Nous sommes en contact quasi<br />

permanent avec nos sous-traitants. Nous<br />

échangeons en ligne des schémas, des photos<br />

numériques, ainsi que les documentations<br />

et les modes d’emploi des produits que nous<br />

rédigeons ici. Le haut débit nous a permis de<br />

Les chif<strong>fr</strong>es clé de<br />

l’ADSL dans le <strong>Lot</strong><br />

• Plus de 63 000 lignes connectées à<br />

l’ADSL fin 2004, soit une couverture<br />

de 68 % de la population.<br />

• 83 centraux raccordés à l’ADSL fin<br />

2005.<br />

• 37 centraux supplémentaires<br />

seront équipés en 2006.<br />

• 91 % de la population lotoise sera<br />

éligible à l’Internet haut débit (à<br />

512 Ko) fin 2006, selon France<br />

Télécom.<br />

• 8 Mbits/s, 16 Mbits/s ou<br />

100 Mbits/s : depuis le 21 juillet<br />

2005, les entreprises implantées<br />

sur la ZAE Le Sycala sont éligibles<br />

aux of<strong>fr</strong>es de connexion très haut<br />

débit de l’opérateur.<br />

raccourcir considérablement le délai de gestion<br />

de ces données et d’optimiser la remontée<br />

des informations techniques. »<br />

Par ailleurs, Hit Music qui commercialise ses<br />

produits exclusivement en indirect, au travers<br />

d’un réseau national de revendeurs, a équipé<br />

d’ordinateurs portables ses quatre commerciaux,<br />

basés à Cahors, Amiens, Nantes et<br />

Saint-Etienne. Lorsqu’ils sont en clientèle, ces<br />

derniers peuvent ainsi se connecter au serveur<br />

de l’entreprise pour recueillir les informations<br />

dont ils ont besoin, comme par<br />

exemple vérifier la disponibilité en stock d’un<br />

produit. Pour optimiser encore ses relations<br />

commerciales, Hit Music ouvrira le mois prochain<br />

un site Internet dédié à ses partenaires.<br />

Ses 530 revendeurs auront alors accès en<br />

temps réel au stock de l’entreprise et pourront<br />

passer leurs commandes en ligne, bénéficier<br />

d’un suivi de leurs livraisons et recevoir<br />

un historique de ces opérations. « Nous ne<br />

pouvions pas travailler de manière aussi efficace<br />

avec le bas débit, constate Pierre Denjean.<br />

C’est pourquoi nous avons souscrit en 2004,<br />

une of<strong>fr</strong>e alternative de connexion par satellite,<br />

à 1 Méga. Une solution efficace, mais très coûteuse.<br />

Depuis cet été, nous bénéficions d’une<br />

connexion ADSL à 8 Méga, beaucoup plus<br />

avantageuse en terme financier. Nous devrions<br />

réaliser une économie de l’ordre de 5 000 euros<br />

sur nos factures Internet cette année », se félicite<br />

le responsable.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 13


SOCIÉTÉ AMI<br />

L’ingéniosité au service des viticulteurs<br />

Derrière le sigle AMI (Atelier de Mécanique et Innovation), on découvre un ingénieur particulièrement<br />

inventif : Gérard Rives. La passion qui a toujours guidé sa carrière professionnelle : concevoir<br />

et réaliser des matériels « qui n’existent pas ». Si ses systèmes à remplir les outres à vins font merveille<br />

dans les caves, Gérard Rives avait auparavant apporté ses innovations à de nombreux secteurs<br />

d’activité. Explications.<br />

Bagnac-sur-Célé, épicentre des vignobles <strong>fr</strong>ançais...<br />

Si vous n’êtes pas convaincu, consultez<br />

une carte : à mi-chemin entre la Provence<br />

et l’Anjou et à proximité du Bordelais et de la<br />

Bourgogne, on trouve l’est lotois. C’est l’une<br />

des raisons qui ont convaincu le créateur<br />

d’AMI de s’installer dans ce bourg rural <strong>fr</strong>ontalier<br />

du Cantal, une autre étant de se situer<br />

près de ses racines familiales, du côté de Saint-<br />

Cirgues.<br />

Troisième raison : la possibilité de disposer de<br />

l’espace nécessaire. « Nous étions implantés<br />

dans le Var, mais à l’étroit. S’il avait fallu<br />

agrandir là-bas, cela nous aurait coûté très<br />

cher. Alors que nous étions en vacances dans le<br />

<strong>Lot</strong>, l’opportunité s’est présentée à Bagnac-sur-<br />

Célé, où nous avons trouvé des locaux vacants.<br />

Il a suffit de téléphoner au numéro affiché sur<br />

le bâtiment », résume Gérard Rives.<br />

L’actuelle expertise d’AMI est dans le remplissage<br />

de l’outre à vins. Lorsque l’on achète<br />

un carton de vin en vrac (appelé bag in box ou<br />

BIB), on ne sait pas toujours que le précieux<br />

nectar est emballé dans une poche double :<br />

argentée pour l’opacité à l’extérieur, transparente<br />

au contact du liquide. De même, on imagine<br />

mal les difficultés éprouvées par les viticulteurs<br />

au moment d’enlever le bouchon, de<br />

remplir cette outre sans tenue (les plus volumineuses<br />

contenant 30 litres) et de replacer le<br />

robinet inviolable. Sans compter que, par la<br />

même occasion, de l’air entre en abondance,<br />

mettant en péril la conservation correcte du vin.<br />

Un vin AOC se conserve<br />

en « BIB » jusqu’à un an<br />

Sitôt que Gérard Rives a pris connaissance<br />

de ces difficultés, en 1997, il s’est attelé à la<br />

résolution du problème. Son génie inventif l’a<br />

conduit à concevoir une machine qui, dès sa<br />

version de base, réalise toutes ces manœuvres<br />

à la perfection, mesurant au millilitre près la<br />

quantité du vin. Surtout, le système assure<br />

au préalable le vide d’air, évitant toute oxyda-<br />

14 ENTREPRENDRE 128


VITICO<strong>LE</strong><br />

tion préjudiciable. On peut mettre en BIB un<br />

AOC de belle facture, il se conservera près<br />

d’un an. Résultat, deux bonheurs à la fois :<br />

celui des amateurs de grands crus et celui<br />

des viticulteurs, puisque le sac en question<br />

permet de vider les cuves afin de préparer la<br />

production de l’année suivante... et évite de<br />

céder à bas prix les volumes invendus aux<br />

négociants. « En 1998, j’ai présenté ces<br />

machines au salon Sitevi de Montpellier.<br />

Ensuite, j’ai dû accélérer la production sans<br />

cesser de perfectionner le mécanisme », explique<br />

Gilbert Rives, qui développe donc depuis 2003<br />

ses inventions à Bagnac-sur-Célé, tout en participant<br />

à un nombre croissant de salons et<br />

d’expositions, depuis Angers jusqu’à Mâcon,<br />

en passant par Avignon ou Bordeaux Vinitech.<br />

Toute une gamme est ainsi née sous la<br />

marque Vinicav (marque déposée), dont des<br />

machines spécialement étudiées pour rentrer<br />

dans un véhicule break. Jusqu’aux chaînes<br />

très sophistiquées capables d’intégrer le formage<br />

du carton, son fermage par colle chaude<br />

ou le remplissage automatique des poches<br />

quelle que soit leur capacité. Certaines<br />

machines, directement connectées aux cuves<br />

et sous la conduite d’un seul opérateur, conditionnent<br />

jusqu’à 1,5 million de BIB par an !<br />

Outres à vin vers l’Outre-mer<br />

Grâce à un revendeur, l’idée a même traversé<br />

les océans, jusqu’à la Réunion pour le rhum et<br />

jusqu’au Togo pour les jus de <strong>fr</strong>uit... Autres<br />

exemples : un producteur varois de soupe de<br />

poisson a résolu ses équations de remplissage<br />

grâce aux inventions de Gérard Rives,<br />

tandis qu’un conserveur du Cantal les utilise<br />

pour ses compotes et coulis.<br />

Gérard Rives, le fondateur d’AMI, développe ses inventions à Bagnac-sur-Célé.<br />

Inventeur Si le mot lui semble excessif, l’ingéniosité<br />

est bien la qualité maîtresse du chef sont fabriquées en inox, et surtout pas en métal<br />

d’entreprise, qui préfère parler d’un talent de couvert de peintures qui s’écaillent dans l’atmosphère<br />

acide des caves. Jamais une seule<br />

« transposition ».<br />

machine n’est revenue à l’atelier », explique-til.<br />

La démarche commerciale est assurée par<br />

Avant les automates adaptés à la viticulture, les<br />

domaines explorés furent très nombreux : des revendeurs locaux et des responsables<br />

machines à graver des circuits imprimés, technico-commerciaux rattachés à l’entreprise.<br />

matériels assurant un désherbage chimique Pour gérer son quotidien, AMI a beaucoup<br />

sécurisé, équipements pour les 4x4 luttant appris de la démarche Qualipem, équivalent de<br />

contre les incendies, outillages pour fabriquer la norme Iso 9000 (9001/2000) : elle en a tiré<br />

en série des bonbons-liqueurs et d’autres des procédures bien adaptées à son activité.<br />

encore pour mettre en forme des gâteaux. En A la réflexion, Bagnac-sur-Célé ne lui paraît-il<br />

résumé, aucun défi ne résiste longtemps à pas trop enclavé « Absolument pas. Nous trouvons<br />

du matériel électrique à Aurillac, à son esprit innovant.<br />

Cahors<br />

Les moyens de la qualité<br />

Parallèlement au système de remplissage,<br />

Gérard Rives met aujourd’hui la dernière main<br />

à une machine dédiée à la préparation des<br />

lames de parquet. « Encore une fois, l’idée est<br />

née d’une demande précise », constate Gérard<br />

Rives. Lequel se déclare plus stimulé par la<br />

conception de prototypes que par la fabrication<br />

en série ou le travail commercial. En ce qui<br />

concerne le service après-vente, Gérard Rives<br />

a là encore trouvé la parade : « Mes machines<br />

ou Figeac. Et nous achetons les autres fournitures<br />

en région parisienne ou à Marseille. En résumé,<br />

nous ne connaissons pas le moindre problème<br />

d’approvisionnement », relève-t-il.<br />

Parmi les prochains projets de Gérard Rives,<br />

il y a celui de transmettre son art et la somme<br />

de connaissances qui enrichissent son savoirfaire.<br />

A l’approche de l’âge de la retraite, il<br />

s’agit désormais d’inventer et de créer les<br />

meilleures conditions pour que l’entreprise<br />

poursuive son ascension. Nul doute qu’il<br />

gagnera également ce pari-là.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 15


AGROALIMENTAIRE<br />

CASTEL-VIANDES<br />

Un atelier de découpe<br />

connecté à l’abattoir<br />

A l’heure d’abandonner le site historique de Prudhomat et de choisir le futur emplacement de son<br />

atelier de découpe, Jacques Barbié n’a pas hésité longtemps. L’abattoir du Pays de Saint-Céré devenait<br />

le meilleur voisin possible dans l’optique de sa croissance. Dopée par la vente directe, de plus<br />

en plus pratiquée par les éleveurs sous la pression des consommateurs, l’unité aux couleurs familiales<br />

monte doucement ses volumes.<br />

La semaine de Jacques Barbié se déroule en<br />

noir et blanc. Du lundi au mercredi, il endosse<br />

la blouse noire de l’acheteur et parcourt en<br />

bétaillère les fermes du Ségala ou du causse<br />

lotois, en quête de belles bêtes choisies sur<br />

pied : bœufs, veaux, agneaux et porcs. Puis, il<br />

revêt la blouse blanche et dirige la partition<br />

dans ses nouveaux locaux de Saint-Céré,<br />

accompagné de son épouse, Jocelyne, et de<br />

son fils Sylvain. Désormais voisin du seul abattoir<br />

polyvalent du département, essentiellement<br />

dédié aux bovins, il rentre des carcasses,<br />

découpe les beaux morceaux. Au premier<br />

rang desquels figure un fleuron gastronomique,<br />

dont la qualité illustre le terroir du<br />

Haut-Quercy, le veau élevé sous la mère.<br />

« En 1895, mon ancêtre était déjà métayer sur<br />

les terres que nous exploitons encore aujourd’hui.<br />

C’est en 1947 que mon arrière-grandpère<br />

a pu les acheter. Mon père, lui, était commissionnaire<br />

aux halles de Paris. Il a fondé<br />

Castel-Viandes en 1973 », raconte Jacques Barbié.<br />

Ce dernier a travaillé sur l’exploitation dès<br />

l’âge de 15 ans, et contribué à engraisser annuellement<br />

jusqu’à 5 000 agneaux de Roquefort.<br />

Optimiser son outil de production<br />

En 1984, il reprend l’affaire à son compte. L’année<br />

suivante, il bâtit l’atelier de découpe de<br />

Prudhomat, tout proche de la ferme familiale.<br />

Un outil de travail largement amorti, mais<br />

aujourd’hui dépassé. « Aux prises avec des difficultés<br />

insolubles pour l’agrandir et le mettre<br />

aux normes, j’ai choisi de m’installer à proximité<br />

de l’abattoir. J’ai contacté Pierre Destic, Président<br />

de l’Intercommunalité du Pays de Saint-Céré,<br />

et pu obtenir un terrain pour installer mon atelier.<br />

Le site est opérationnel depuis août dernier<br />

», explique Jacques Barbié. Les ré<strong>fr</strong>igérateurs<br />

de l’atelier de découpe et de<br />

transformation seront bientôt reliés à ceux de<br />

l’abattoir par un rail sous tunnel ré<strong>fr</strong>igéré.<br />

Ainsi, les carcasses ne subiront aucun choc<br />

thermique, ni aucune rupture dans la chaîne<br />

du <strong>fr</strong>oid.<br />

Un volume d’affaires<br />

en forte croissance depuis 2002<br />

Fort d’une unité de production flambant<br />

neuve et du renfort de son fils Sylvain titulaire<br />

d’un BTS agroalimentaire décroché à<br />

Rodez, le chef d’entreprise envisage l’avenir<br />

avec sérénité. D’autant que depuis trois<br />

ans, les volumes augmentent nettement,<br />

dopés par les prestations de découpe à la<br />

demande des éleveurs. Ainsi, sur un volume<br />

total de 120 tonnes en 2004, cette formule a<br />

représenté les deux-tiers, et ce n’est qu’un<br />

début. Car suite aux diverses crises alimentaires<br />

qui ont touché la filière bovine<br />

dans un passé récent, les agriculteurs privilégient<br />

de plus en plus la vente directe et<br />

le rapport de confiance noué avec le<br />

consommateur. « Une cinquantaine d’éleveurs<br />

lotois, engagés dans des filières de qualité,<br />

et répondant aux exigences définies par<br />

les Services vétérinaires, font régulièrement<br />

appel à nos compétences. Celà nous permet de<br />

16 ENTREPRENDRE 128


Castel-Viandes en bref<br />

Jacques Barbié (au centre) secondé par son épouse, Jocelyne, et par son fils Sylvain, dans l’atelier de découpe de<br />

l’entreprise familiale.<br />

mieux planifier notre travail : les <strong>fr</strong>équences<br />

d’abattage oscillent de quinze jours à trois<br />

mois », précise Jacques Barbié.<br />

Le professionnel sert également, de temps<br />

en temps, des particuliers qui possèdent<br />

un ou deux agneaux « pour tondre la<br />

pelouse ». Quand ils font abattre leurs animaux,<br />

l’atelier les découpe, ré<strong>fr</strong>igère les produits<br />

qui sont prêts pour la consommation<br />

familiale, explique-t-il. Un nouveau marché<br />

intéressant pour l’entreprise, dont l’activité<br />

traditionnelle est impactée par le facteur de<br />

saisonnalité.<br />

Privilégier la qualité des produits<br />

Les bêtes, achetées localement par Castel-<br />

Viandes sur des exploitations que l’entreprise<br />

connaît et apprécie depuis de nombreuses<br />

années, approvisionnent l’atelier de découpe.<br />

Les principaux clients de l’entreprise sont des<br />

restaurateurs, dont quelques tables prestigieuses<br />

comme le château de la Treyne, ou<br />

encre des traiteurs, des cuisines collectives et<br />

quelques bouchers. Une société de vente<br />

ambulante basée à Laval-de-Cère, « L’Epicier<br />

à Domicile », distribue lors de ses tournées<br />

des pièces de viande et des produits transformés<br />

(saucisses, steacks hachés...) de la<br />

marque Castel-Viandes, dont l’hygiène de<br />

fabrication est garantie par les contrôles hebdomadaires<br />

effectués par le laboratoire d’Aurillac.<br />

Les particuliers peuvent aussi commander<br />

directement à l’entreprise en<br />

demi-gros : cinq kilos de saucisses et deux<br />

gigots par exemple.<br />

La grande distribution Castel-Viandes ne<br />

veut pas y penser. En revanche, le chef d’entreprise<br />

envisage d’étendre son rayon d’action<br />

géographique, tout en restant fidèle au<br />

principe qu’il s’est fixé : favoriser le contact<br />

direct, tant avec ses fournisseurs qu’avec ses<br />

clients.<br />

• Eurl fondée en 1973 à Prudhomat<br />

• Affaire dirigée depuis 1984 par<br />

Jacques Barbié<br />

• Atelier de découpe installé en 1985<br />

(sur 120 m 2 ), déplacé en 2005 à Saint-<br />

Céré (atelier-relais sur 360 m 2 )<br />

• Effectifs : quatre salariés, plus du<br />

personnel intérimaire selon les impératifs<br />

de l’activité.<br />

• 120 tonnes de viande travaillées en<br />

2004, dont 40 tonnes en achat et<br />

découpe, et 80 tonnes en prestation<br />

de service<br />

• Pourcentage des viandes préparées<br />

en formule prestation de service :<br />

bovin 70 %, veau 15 %, porc 10 %,<br />

agneau 5 %.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 17


SÉCURITÉ ENTREPRISE<br />

ZI DE BIARS-SUR-CÈRE<br />

Les entreprises à la<br />

conquête de la sécurité<br />

Ces dernières années, plusieurs cambriolages ont mis en émoi les dirigeants des entreprises de la<br />

zone industrielle de Biars-sur-Cère. Dernière ef<strong>fr</strong>action en date, le 3 février dernier, lorsque des malfaiteurs<br />

ont fait main basse sur des matières premières usinées, pénalisant fortement la production.<br />

Il importait de réagir : depuis le 1 er mai, 17 entreprises unies en groupement ont mis en place<br />

une parade. L’exemple pourrait aisément faire école ailleurs.<br />

18 ENTREPRENDRE 128


SÉCURITÉ ENTREPRISE<br />

A priori, quoi de plus vulnérable qu’une zone<br />

industrielle, désertée par ses occupants dès<br />

qu’arrive la fin de semaine Pour un cambrioleur,<br />

le champ paraît libre et la voie facile.<br />

De fait, ces dernières années, des vols à répétition<br />

ont perturbé et pénalisé plusieurs entreprises<br />

implantées sur la Zone Industrielle de<br />

Biars-sur-Cère, dans le nord du département.<br />

Le 3 février 2005, deux sites industriels sont<br />

visités et des matières usinées sont dérobées.<br />

L’inquiétude des chefs d’entreprises est à son<br />

comble. D’autant que ces opérations interviennent<br />

après d’autres ef<strong>fr</strong>actions, ayant<br />

notamment données lieu à des dégradations et<br />

à des vols de matériel informatique. A<br />

l’époque, certains chefs d’entreprises avouent<br />

en perdre le sommeil. D’autres, expliquent<br />

qu’ils effectuent désormais une tournée de<br />

surveillance dominicale pour se rassurer.<br />

Une première réunion<br />

pour passer à l’action<br />

Ces témoignages, collectés lors d’une première<br />

réunion en mairie de Biars, où de nombreuses<br />

entreprises sont représentées, poussent<br />

les dirigeants à l’action.<br />

Un premier groupe de travail rassemblant cinq<br />

entreprises se penche sur ce dossier délicat et<br />

rédige un cahier des charges. L’objectif est de<br />

faire appel à une société spécialisée pour sécuriser<br />

la zone, sitôt qu’elle est désertée par ses<br />

occupants habituels. « Sachant que le coût global<br />

du gardiennage se montait à 2 400 euros HT<br />

par mois, nous devions calculer le montant du<br />

droit d’accès à la sécurité, et le coût du forfait<br />

mensuel pour chaque entreprise. Nous avons<br />

modulé plusieurs formules, en fonction de la<br />

surface au sol et du degré de surveillance souhaité<br />

par chaque entrepreneur », explique<br />

Michel Labaigt, représentant l’entreprise Techniques<br />

et Formages et Président en exercice<br />

de l’Union des Entreprises <strong>Lot</strong>oises.<br />

Au final, le montant du droit d’entrée est fixé à<br />

40 euros, et, à titre d’exemple, les plus petits<br />

adhérents du groupement déboursent entre<br />

70 et 100 euros par mois pour dormir, enfin, sur<br />

leurs deux oreilles.<br />

Rondes de surveillance<br />

et signalétique adaptée<br />

Trois mois seulement après les méfaits de<br />

février, soit le 1 er mai, un surveillant mandaté par<br />

la société GIP, prestataire sélectionné, arpente<br />

déjà les routes de la zone au volant de son véhicule.<br />

Dans sa mission sont inclues des rondes<br />

régulières et aléatoires dans les cours et les parkings<br />

bordant les bâtiments, dont les compterendus<br />

sont soigneusement enregistrés.<br />

Depuis quelques mois, aux entrées de la zone<br />

industrielle de Biars-sur-Cère, des panneaux<br />

jaunes avertissent les personnes mal intentionnées<br />

que cet espace est désormais placé<br />

sous surveillance. Ces affichages ont été commandés<br />

par la Communauté des Communes<br />

Cère et Dordogne, gestionnaire de la zone.<br />

Mais les chefs d’entreprises souhaiteraient<br />

que la collectivité s’engage encore davantage,<br />

notamment en prenant en charge le droit<br />

d’entrée que doivent payer les entreprises du<br />

groupement.<br />

Une initiative<br />

qui pourrait faire écho<br />

En guise de conclusion, Michel Labaigt reconnaît<br />

plusieurs vertus à ce groupement d’entreprises<br />

: la mise en oeuvre du dispositif de<br />

sécurité est la plus tangible, mais il s’y ajoute<br />

un profitable resserrement des liens entre les<br />

dirigeants et le dévelopement d’un réel esprit<br />

de groupe. D’autre part, cette initiative, lancée<br />

par des entrepreneurs volontaires, qui reste<br />

assez exceptionnelle au plan national, pourrait<br />

- et devrait- faire école sur d’autres sites,<br />

La zone industrielle de Biars-sur-Cère, dans le nord du département.<br />

con<strong>fr</strong>ontés aux mêmes problèmes. « Ce type<br />

d’initiative contribue à renforcer l’attractivité<br />

d’un territoire économique. Notre site a<br />

d’ailleurs reçu la visite du nouveau sous-préfet<br />

de Figeac, M. Turpin, le 11 octobre dernier»,<br />

glisse Michel Labaigt. De son côté, la Communauté<br />

des Communes étudie la mise en<br />

place de nouveaux équipements pour renforcer<br />

encore la sécurité de la zone.<br />

Le Groupement<br />

d’entreprises de<br />

la ZI de Biars<br />

• Andros<br />

• Arôbois<br />

• CFM 46<br />

• Chaylac<br />

• Dumont<br />

• Erilot<br />

• Le Traiteur du Val-de-Cère<br />

• Mambert<br />

• Manucère<br />

• Materne<br />

• Moissinac<br />

• Richard<br />

• Riom<br />

• SOB<br />

• Techniques et Formages<br />

• Tradi<strong>fr</strong>ais.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 19


TRANSPORTS<br />

TRANSPORTS<br />

GRANGIÉ<br />

Le double pilotage<br />

Françoise et Denis Grangié ont repris le volant de la société de transports familiale, basée à Cahors-<br />

Regourd. La première dirige l’entreprise où elle a musclé le secteur messagerie, avant d’être rejointe<br />

par son <strong>fr</strong>ère. En homme de terrain polyvalent, ce dernier supervise l’activité des camions et le domaine<br />

du déménagement.<br />

Françoise et Denis Grangié pilotent l’entreprise<br />

fondée par leur père, Henri, en 1964.<br />

Au cœur de la zone industrielle de Regourd, il<br />

est aisé de repérer les lourds véhicules griffés<br />

Transports Grangié. Ils occupent toute leur<br />

place dans la cour de l’entreprise. Certains, de<br />

dimensions plus modestes, sont stationnés le<br />

long des quais, attendant que les marchandises<br />

tout juste débarquées des semiremorques<br />

en provenance de Paris ou de Toulouse<br />

soient chargées. Des étiquettes de<br />

couleurs vives indiquent leurs destinations<br />

finales : Prayssac et la basse-vallée du <strong>Lot</strong>,<br />

Montcuq et le Quercy Blanc, etc.<br />

C’est l’activité messagerie, celle qui tisse le<br />

quotidien des Transports Grangié. Une ligne<br />

régulière envoie vers Toulouse les produits en<br />

provenance du <strong>Lot</strong>, tandis que dans l’autre<br />

sens, elle rapatrie vers Cahors les marchandises<br />

entrant sur le territoire départemental.<br />

« Nous sommes le correspondant de Gefco, nous<br />

prenons le relais en acheminant les colis jusqu’à<br />

Regourd, puis en les dispatchant sur l’ensemble<br />

du <strong>Lot</strong>. L’informatique nous aide à proposer<br />

nos services selon les destinations et les opportunités.<br />

Une fois chargés, les colis peuvent être<br />

suivis à la trace », explique Françoise Grangié.<br />

Une expérience<br />

de plus de quarante ans<br />

D’innombrables colis sont passés sous le hangar<br />

depuis 1964, lorsque son père, Henri Grangié,<br />

reprend l’affaire de taxi Sernam, créée<br />

par son oncle. Les premiers locaux, bien rudimentaires,<br />

étaient situés au coeur de Cahors,<br />

rue Nationale, sous l’habitation familiale. Puis<br />

l’entreprise s’est installée rue Brives, dans des<br />

locaux plus spacieux. En revanche, les camions<br />

stationnaient sur les quais, provoquant de<br />

sérieux embouteillages dans le secteur...<br />

En 1979, Henri Grangié fait bâtir les 900 mètres<br />

carrés de locaux actuels sur la zone industrielle<br />

de Regourd.<br />

Deux ans plus tard, sa fille Françoise choisit de<br />

s’investir dans l’entreprise. «A 18 ans, je souhaitais<br />

passer mon permis poids lourd. Ensuite,<br />

l’ampleur des tâches administratives, liées à la<br />

gestion de l’entreprise, m’en a dissuadé. Après<br />

deux années difficles, de 1986 à 1988, nous<br />

avons beaucoup développé notre activité de messagerie,<br />

au détriment du transport des primeurs,<br />

pommes et chasselas, vers Rungis »,<br />

confie la responsable.<br />

Denis, son <strong>fr</strong>ère, la rejoint en 1994. Ce dernier<br />

prend en mains l’activité déménagement,<br />

tout en apportant son savoir-faire dans le<br />

domaine de la messagerie quand la charge de<br />

travail l’exige.<br />

Près de 200 déménagements par an<br />

Le déménagement, c’est un peu le fond de<br />

commerce de la société. Une ligne est privilégiée<br />

: Cahors-Paris, couverte une à deux<br />

fois par mois. « Nous organisons nos déplacements<br />

le long de cet axe, en pratiquant les<br />

groupages. Par exemple, s’il y a une demande<br />

20 ENTREPRENDRE 128


L’entrepôt du transporteur, basé à Cahors-Regourd.<br />

sur Mulhouse, nous assurons le trajet jusqu’à<br />

Paris avant de confier les meubles à un transporteur<br />

de l’Est, ou vice-versa. Pour ne pas<br />

partir ou revenir à vide, nous prenons lorsque<br />

c’est possible des marchandises destinées à être<br />

rapatriées vers le <strong>Lot</strong> ou à sortir du département,<br />

comme des palettes de cartons de vins »,<br />

précise Françoise Grangié.<br />

Comptabilisant près de 200 déménagements<br />

par an, la dirigeante s’estime satisfaite, d’autant<br />

que son équipe de « gros bras » fait preuve<br />

d’un savoir-faire très apprécié. « Cela permet<br />

de préserver notre image de marque. Nous travaillons<br />

avec des professionnels fidèles, certains<br />

salariés sont employés par l’entreprise depuis<br />

1986. Lorsque nous recrutons un jeune, il faut<br />

compter un an pour qu’il soit pleinement opérationnel<br />

et autonome », constate-t-elle.<br />

En complément de cette activité, l’entreprise<br />

Grangié possède une trentaine de conteneurs<br />

gardes-meubles, alignés dans le bâtiment, et<br />

dont la plupart sont pleins. « Cette formule est<br />

plus économique pour le client, car cela nécessite<br />

moins de main-d’œuvre. Au lieu de manipuler<br />

les meubles à l’unité, de les charger au<br />

domicile, puis de les décharger dans nos locaux,<br />

nous traitons des caisses entières de mobilier. J’ai<br />

récemment étoffé le nombre des conteneurs,<br />

mais je ne pourrai guère aller plus loin faute de<br />

place », constate Françoise Grangié.<br />

Cette année, les deux secteurs messagerie et<br />

déménagement devraient s’équilibrer dans<br />

un chif<strong>fr</strong>e d’affaire de la société, évalué à<br />

305 000 euros. Le premier a légèrement diminué<br />

du fait de la perte de deux clients toulousains,<br />

qui ont cessé leur activité. « Je ne me<br />

plains pas de cette réduction d’activité, elle nous<br />

permet de mieux jouer sur les deux tableaux »,<br />

estime Françoise Grangié.<br />

Plus regrettable en revanche, l’augmentation<br />

continue des prix du carburant, à peine tempérée<br />

par la restitution de la Taxe intérieure<br />

sur les produits pétroliers (TIPP) qui ne<br />

concerne que les véhicules au-dessus de<br />

douze tonnes. « Parfois, nos marges sont<br />

réduites à la portion congrue», déplore la responsable.<br />

La flotte de véhicules de l’entreprise<br />

est en très bon état., sachant que lorsque<br />

les factures d’entretien deviennent trop<br />

lourdes, les camions sont remplacés.<br />

A propos de l’avenir de sa profession, la responsable<br />

de la société Grangié réaffirme la<br />

nécessité de fidéliser encore et toujours la<br />

clientèle, par la qualité du service rendu. « Nous<br />

nous remettons sans cesse en question, c’est essentiel<br />

pour aller de l’avant», conclue-t-elle.<br />

Transports Grangié<br />

en bref<br />

• Société reprise en 1964 par Henri<br />

Grangié<br />

• Constituée en Sarl depuis 1995.<br />

• Effectifs : 8 salariés<br />

• Chif<strong>fr</strong>e d’affaires : 305 000 euros<br />

environ, répartis pour moitié entre<br />

déménagement et messagerie<br />

• 200 déménagements par an en<br />

moyenne<br />

• Flotte :<br />

- 16 cartes grises<br />

- 3 camions de déménagement<br />

- 1 monte-meuble et plusieurs<br />

remorques<br />

- 2 semi-remorques<br />

- 4 camions de tailles diverses pour<br />

la messagerie.<br />

• Surface : 900 mètres carrés.<br />

Un contexte conjoncturel<br />

plus tendu<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 21


SERVICES<br />

LA BANQUE DE FRANCE AU<br />

Que se passe-t-il derrière les grilles et les murs de la Banque de France On sait que cette vénérable<br />

institution a connu, ces dernières années, quelques recadrages affectant son implantation territoriale.<br />

Pour autant, les entreprises peuvent-elles toujours profiter de ses services Les propos du directeur<br />

départemental, Michel François, sont clairs : les missions de terrain, parmi lesquelles figurent l’accompagnement<br />

économique, sont renforcées. Parmi toute une gamme de services, en témoigne le<br />

dispositif Géode qui permet à l’entreprise d’évaluer sa santé présente et d’orienter son avenir.<br />

La Banque de France : créée en 1800,<br />

membre du SEBC (Système Européen de<br />

Banques Centrales) depuis 1998 en qualité<br />

de banque centrale nationale, elle est implantée<br />

dans chaque département <strong>fr</strong>ançais.<br />

Chacun pense connaître ses attributions,<br />

pourtant il ne semble pas inutile de les rappeler<br />

dans un rapide panorama : elle met en<br />

circulation les billets et les pièces, se charge<br />

de l’exécution en France des opérations de<br />

politique monétaire de la zone euro, produit<br />

et diffuse des statistiques et études. Par<br />

ailleurs, elle détient et gère les réserves de<br />

change, tient les comptes des établissements<br />

de crédit, surveille les systèmes de règlement<br />

et moyens de paiement, fournit les<br />

moyens nécessaires au contrôle des<br />

banques. Elle rend aussi des services aux<br />

collectivités publiques et participe à la protection<br />

du consommateur, assurant le secrétariat<br />

des commissions de surendettement.<br />

Nous avons gardé pour la fin le domaine qui<br />

intéresse au premier chef les dirigeants d’entreprises.<br />

La Banque de France gère une<br />

base de donnée baptisée FIBEN, alimentée<br />

par différentes sources : les banques, les<br />

greffes des tribunaux de commerce, enfin<br />

les entreprises elles-mêmes.<br />

Quelle est la destinée exacte de ces éléments <br />

Ils sont utilisés afin d’attribuer une cote,<br />

laquelle reflète de façon synthétique la capacité<br />

de l’entreprise à honorer ses engagements<br />

financiers à un horizon de trois ans.<br />

Cette cote est nécessaire au bon fonctionnement<br />

du secteur bancaire, qui se refinance<br />

auprès de la Banque de France sur la base<br />

des créances à court terme détenues auprès<br />

des entreprises bénéficiant des meilleures<br />

cotes. D’autre part, condensé d’une approche<br />

critique intégrant les éventuels a<strong>cci</strong>dents de<br />

parcours, impayés ou engagements bancaires,<br />

la cote peut apporter aux établissements<br />

de crédit une aide précieuse à leur<br />

prise de décision. A l’évidence, meilleure est<br />

la cote d’une entreprise, meilleurs seront les<br />

taux proposés par le banquier.<br />

« Toutes les entreprises sont recensées dans la<br />

base FIBEN. Celles qui sont économiquement<br />

significatives, notamment par un chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />

dépassant 750 000 euros, font l’objet<br />

d’une collecte des documents comptables et<br />

d’une analyse pour l’attribution d’une cote.<br />

Celle-ci est systématiquement communiquée<br />

au dirigeant. Cette démarche of<strong>fr</strong>e l’occasion<br />

privilégiée d’un dialogue entre ce dernier et<br />

son interlocuteur Banque de France », précise<br />

le directeur départemental, Michel François.<br />

Géode : anticiper<br />

en connaissance de cause<br />

Dans le même esprit d’accompagnement<br />

proposé aux entreprises, Géode permet<br />

d’apprécier la situation présente d’une<br />

affaire afin de mieux préparer l’avenir. Elle<br />

est basée sur un véritable lien de partenariat<br />

entre la Banque de France et le dirigeant,<br />

aidant ce dernier par un regard différent de<br />

celui des partenaires financiers habituels.<br />

Patrick Croissandeau,<br />

Adjoint au Directeur Départemental<br />

Il s’agit d’une prestation de service prenant<br />

la forme d’une analyse de l’existant basée<br />

sur les quatre derniers exercices, d’un diagnostic<br />

économique et financier. En trois<br />

demi-journées passées auprès du responsable,<br />

l’histoire et la trajectoire de l’entreprise<br />

sont passés au peigne fin par un expert<br />

qui aura au préalable analysé les chif<strong>fr</strong>es.<br />

Charge à lui d’évaluer les points forts et les<br />

points faibles, de dégager les marges de<br />

manœuvre dans l’environnement concurrentiel,<br />

puis d’esquisser le champ des possibles.<br />

Sur ce dernier plan, des simulations sont élaborées<br />

et testées, validant ou non les choix<br />

envisagés. « Cette prestation Géode s’adresse<br />

aux secteurs de l’industrie, du commerce de<br />

gros, des services, du second-œuvre du bâtiment,<br />

qui sont cotées significativement. Elle<br />

est vendue au prix de 4 500 euros. Une subvention<br />

du Conseil général, représentant 50 %<br />

22 ENTREPRENDRE 128


SERVICES<br />

X CÔTÉS DES ENTREPRISES<br />

En savoir plus sur le dispositif Géode<br />

On peut contacter son interlocuteur habituel<br />

Banque de France : 318 rue Wilson à Cahors.<br />

Tél. 05 65 23 24 25. Ou écrire à l’adresse suivante :<br />

geode@banque-<strong>fr</strong>ance.<strong>fr</strong>.<br />

On peut aussi consulter le site de la Banque<br />

de France : www.banque-<strong>fr</strong>ance.<strong>fr</strong>, rubrique<br />

Organisation et activités / Services rendus.<br />

du tarif, peut être obtenue. Il est par ailleurs<br />

intéressant de préciser que 54 % de nos clients<br />

ont opté pour un partenariat renforcé en souscrivant<br />

un contrat d’abonnement sur trois ans<br />

leur permettant de bénéficier d’un tarif privilégié<br />

», explique Patrick Croissandeau,<br />

adjoint au directeur départemental.<br />

Géode est conçu pour aider les entreprises à<br />

être performantes et compétitives.<br />

«L’objectivité et la neutralité reconnues de la<br />

Banque de France, tout comme la mise à disposition<br />

d’un spécialiste capable d’expliciter<br />

chaque concept utilisé, font partie des avantages<br />

de notre prestation. Nous agissons un<br />

peu comme un médecin privilégiant la prévention,<br />

délivrant des conseils en vue d’un<br />

seul objectif : préserver la bonne santé économique<br />

et financière, tant en phase d’exploitation<br />

courante qu’en période de défis et d’impératifs<br />

de développement. De nombreux<br />

dirigeants nous confient d’ailleurs combien la<br />

prestation les a aidés pour valider ou modifier<br />

leurs stratégies », conclut Michel François.<br />

Les chif<strong>fr</strong>es-clé des<br />

services aux entreprises*<br />

• 3,2 millions d’entités recensées<br />

dans FIBEN.<br />

• 44 000 entretiens avec des dirigeants<br />

d’entreprises.<br />

• 2 100 diagnostics financiers Géode.<br />

* en France, en 2004.<br />

Michel François, Directeur départemental<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 23


AÉRONAUTIQUE<br />

RATIER-FIGE<br />

Robert Vitrat passe le<br />

Dans notre grand Sud-Ouest, une histoire des<br />

liens entre rugby et entreprise reste à écrire.<br />

L’une des plus belles pages pourrait être<br />

consacrée à Robert Vitrat. A 22 ans, bac classique<br />

en poche, l’étudiant lotois se dirigeait<br />

tranquillement vers un parcours d’enseignant.<br />

Pourtant, le rebond capricieux d’un ballon<br />

ovale en a décidé autrement. Licencié au C.A.<br />

Brive, il apprend que le Groupe Sportif Figeacois,<br />

<strong>fr</strong>aîchement promu en 3 e division,<br />

cherche à se renforcer. Par ailleurs, le club<br />

of<strong>fr</strong>e l’opportunité d’un emploi intéressant au<br />

sein de l’usine Ratier-Forest à Capdenac.<br />

Entre 1962 et 1966, celui qui se définit comme<br />

autodidacte gravit les échelons à grande<br />

vitesse : du service achats à la direction commerciale.<br />

« Durant ces années-là, Ratier-Forest<br />

a connu une croissance fulgurante et multiplié<br />

ses effectifs par dix. J’ai été heureux de contribuer<br />

à la résussite de cette entreprise, au sein de<br />

laquelle j’ai beaucoup appris. Au service export<br />

notamment, nous devions négocier avec des<br />

Russes, des Chinois, des Sud-Américains. Cela<br />

a été très formateur », précise-t-il.<br />

24 ENTREPRENDRE 128


AC<br />

La première entreprise du département vit un moment crucial<br />

de son histoire centenaire : Robert Vitrat se retire, Michel Ferey<br />

s’installe aux commandes de Ratier-Figeac. Préparée de longue<br />

date, étayée par une confiance mutuelle forgée au fil de décennies<br />

d’étroite complicité, la passation de pouvoir s’est réalisée<br />

en douceur. Nous avons rencontré les deux hommes.<br />

témoin<br />

Cap sur le marché<br />

de l’aéronautique<br />

Robert Vitrat prend la direction générale de<br />

l’entreprise en 1980. Déçu par les bouleversements<br />

induits par le plan machine-outil, le<br />

dirigeant oriente la stratégie de l’entreprise<br />

vers le marché de l’aéronautique et <strong>fr</strong>anchit,<br />

trois ans plus tard, les quelques kilomètres qui<br />

séparent Capdenac de Figeac, où il installe la<br />

société. Suite au rachat de l’entreprise par le<br />

groupe UTC, en 1998, Robert Vitrat en devient<br />

le Président.<br />

L’âge avançant, il croit goûter à une semiretraite<br />

en 2001, en prenant la tête du Conseil<br />

de surveillance de l’entreprise. Mais l’échec de<br />

son successeur, Alain Guinaudeau, le conduit<br />

à reprendre les rennes de Ratier-Figeac, trois<br />

ans plus tard. « Aujourd’hui les résultats de<br />

l’entreprise ont été redressés. L’équipe, dirigée<br />

par Michel Ferey, a toute ma confiance.<br />

Mes relations professionnelles avec ce dernier ont<br />

débuté en 1972, lorsque je l’ai engagé comme<br />

commercial chez Ratier-Forest. En 1989, j’ai<br />

nommé Michel Ferey, directeur commercial de<br />

Ratier-Figeac », rappelle Robert Vitrat.<br />

Dans un contexte<br />

économique difficile...<br />

Nul doute qu’entre les deux hommes, de<br />

longues conversations ont porté sur l’avenir de<br />

l’entreprise-phare du département. Le dirigeant<br />

sur le départ n’a jamais caché ses inquiétudes<br />

face aux mers mauvaises que devra<br />

af<strong>fr</strong>onter ce gros navire. « Les 35 heures handicapent<br />

notre économie et faussent les règles du<br />

jeu de la concurrence internationale. La baisse<br />

chronique des prix de vente, associée à la hausse<br />

constante des coûts de production, incite les<br />

entreprises <strong>fr</strong>ançaises à externaliser une part<br />

croissante de leur production. Imaginez une<br />

équipe de France de rugby qui disputerait le<br />

Tournoi, en ne jouant que 70 minutes, alors que<br />

nos adversaires anglais disposeraient de<br />

80 minutes...», lance Robert Vitrat.<br />

Robert Vitrat : «L’engagement personnel n’est<br />

rien sans un esprit d’équipe »<br />

... Relever de nouveaux défis<br />

Equipementier, systémier, Ratier Figeac a su,<br />

au fil du temps, diversifier son savoir-faire et<br />

conquérir de nouveaux marchés, notamment<br />

Outre-Atlantique. Interrogé sur ce qu’il pu<br />

apporter à son entreprise, Robert Vitrat refuse<br />

de répondre à la première personne. Le<br />

« nous » est de rigueur. « Nous avons réussi à<br />

hisser Ratier-Figeac dans le peloton de tête des<br />

industriels <strong>fr</strong>ançais. Durant les meilleures<br />

années, les résultats nets de l’entreprise étaient<br />

à deux chif<strong>fr</strong>es, et grâce à la participation, le personnel<br />

a pu percevoir jusqu’à 17 mois et demi<br />

de salaire. La sous-traitance était passée de<br />

80 % à 20 %, nous en étions assez fiers », confie<br />

Robert Vitrat.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 25


AÉRONAUTIQUE<br />

Autre succès, l’essaimage dans le Figeacois :<br />

une dizaine d’entreprises créées par d’anciens<br />

cadres Ratier sont actives aujourd’hui. « Sans<br />

le savoir, nous avons jeté les bases de l’actuelle<br />

Mécanic Vallée», ajoute-t-il.<br />

Soucieux de formation, Robert Vitrat est à<br />

l’initiative de l’école Ratier, d’où émergent<br />

chaque année une quinzaine de bacheliers<br />

spécialisés en productique. De même, l’entreprise<br />

a pesé de tout son poids sur la fondation<br />

de l’IUT figeacois.<br />

Un oeil aiguisé<br />

sur la stratégie de l’entreprise<br />

Il faut insister quelque peu pour convaincre<br />

l’ancien patron de lever un coin de voile sur les<br />

qualités qu’il se reconnaît. « Je pense avoir été<br />

humain, à l’écoute des problèmes de chacun.<br />

J’ai le sentiment d’avoir été compris et soutenu<br />

par mon équipe. L’accueil qui m’a été réservé,<br />

lorsque les circonstances m’ont conduit à<br />

reprendre la direction de l’entreprise, en 2004,<br />

m’a fait chaud au cœur », avoue-t-il. De retour<br />

à la tête du Conseil de surveillance qu’il doit présider<br />

jusqu’en 2007, il gardera un œil aiguisé sur<br />

la stratégie de l’entreprise. Parallèlement, celui<br />

qui présida pendant un an la CCI du <strong>Lot</strong> est aux<br />

commandes de l’ADIMAC, une émanation de la<br />

DATAR pour le Massif Central.<br />

Un tel parcours professionnel aurait-il<br />

semé en route de<br />

quelconques regrets « Bien sûr, j’ai dû<br />

laisser un peu en marge ma vie familiale.<br />

Je compte bien me rattraper et<br />

profiter de mes petits-enfants. Tout<br />

comme j’ai l’intention de consacrer<br />

davantage de temps à mon loisir<br />

favori, la chasse», confie Robert<br />

Vitrat.<br />

Michel Ferey :<br />

«Ecouter sans craindre de décider »<br />

Courtois, concentré sur son sujet et mesuré<br />

dans ses propos, tel apparaît au premier abord<br />

Michel Ferey. A 56 ans, ce Normand de naissance<br />

vient de prendre les commandes de<br />

Ratier-Figeac. Il connaît bien l’entreprise. «En<br />

1973, j’étais ingénieur des ventes chez Ratier-<br />

Forest dans le secteur machines-outils. C’était<br />

alors l’avènement de la commande numérique »,<br />

se souvient celui qui a développé l’activité export<br />

de l’entreprise, en Europe de l’Est et en Asie.<br />

En 1980, Michel Ferey accède au poste de<br />

directeur commercial. Deux ans plus tard, il<br />

est appelé à remplacer (une première fois)<br />

Robert Vitrat qui prend en charge la direction<br />

de Ratier-Figeac.<br />

Une bonne connaissance<br />

du marché américain<br />

Plusieurs voyages conduisent Michel Ferey<br />

vers les Etats-Unis. De 1984 à 1989, il préside<br />

la filiale machine-outil de MFL (Machine Française<br />

Lourde), qui est chargée d’installer<br />

Outre-Atlantique des réalisations signées<br />

Forest, Linné et Berthiez. Il apprend à discerner<br />

le caractère volontaire et pragmatique<br />

des Américains.<br />

Une expérience qu’il met à profit lors de son<br />

retour à Figeac, comme directeur commercial<br />

et du support client de Ratier. Le 1 er avril<br />

dernier, il est pressenti pour prendre en<br />

charge la direction générale de l’entreprise,<br />

dont il prend la Présidence le 1 er octobre. Au<br />

delà de sa parfaite connaissance des marchés<br />

aéronautiques, le nouveau dirigeant a<br />

su tisser de solides relations avec les actionnaires<br />

américains, en multipliant les séjours<br />

Outre-Atlantique. Un atout majeur pour Michel<br />

Ferey, comme pour l’entreprise Ratier-Figeac,<br />

quand on sait combien la confiance de l’actionnariat<br />

est déterminante pour le développement<br />

d’une filiale.<br />

De solides investissements<br />

en R&D<br />

Quelles autres qualités se reconnaît le nouveau<br />

Pdg de Ratier « J’aime par dessus tout le travail<br />

d’équipe. Je crois savoir écouter et rassembler,<br />

mais un responsable doit avant tout savoir<br />

trancher et décider», répond-t-il.<br />

Quant à l’entreprise qu’il pilote désormais,<br />

elle doit, à ses yeux, justifier pleinement ses<br />

succès d’hélicier, d’équipementier, de systémier<br />

et de sous-traitant (A400M, A380, hélicoptères,<br />

etc.), en continuant d’investir en<br />

recherche et développement, afin d’optimiser<br />

encore ses performances. Sur ce dernier point,<br />

la clé est de mieux maîtriser le travail des<br />

fournisseurs en terme de qualité et de délais.<br />

« Nous devons nous concentrer sur notre cœur<br />

de métier, où nous disposons d’un réel savoirfaire,<br />

et externaliser la fabrication de pièces<br />

non stratégiques. Nous devons également veiller<br />

sur les prix dans le contexte très concurrentiel où<br />

nous évoluons», précise le Pdg. Pour cela, il faudra<br />

savoir adapter la voilure de l’entreprise à<br />

la force des courants porteurs.<br />

26 ENTREPRENDRE 128


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FISCALITÉ LOCA<strong>LE</strong><br />

professionnelle<br />

TAXE<br />

ENCORE DES HAUSSES<br />

Cela continue ! Cette fois, 7O % des communes<br />

du panel que nous analysons chaque année ont<br />

augmenté leur taux de taxe professionnelle en<br />

2005 alors que 6O % l'avaient fait en 2004 (ce<br />

qui se révélait déjà très pénalisant pour les<br />

entreprises dans un contexte économique<br />

général difficile. La moyenne arithmétique des<br />

taux fixés par les cinquante communes étudiées<br />

est ainsi passée de 14,21 en 2004 à 14,40<br />

en 2005. Pour mémoire, ce même taux était de<br />

11,67 en 1990...<br />

Il faut cependant noter que dix communes<br />

ont décidé de ne pas augmenter leur taux de<br />

base tandis que cinq autres ont voté une<br />

légère baisse de leur taux (en l’occurrence, il<br />

s’agit de Bretenoux, Cahors, Pradines,<br />

Prayssac et Puy L'Evêque). Si l'on analyse<br />

l'évolution des taux au cours de la période<br />

1990-2005, on observe également que onze<br />

des cinquante communes du panel ont<br />

aujourd'hui des taux moins élevés qu'il y a<br />

quinze ans. Ces baisses ont une explication :<br />

45,8% d’augmentation en 15 ans :<br />

Évolution de la Taxe Professionnelle collectée dans le <strong>Lot</strong> de 1995 à 2005<br />

Évolution Évolution annuelle<br />

1995 2005 1995-2005 moyenne<br />

Nombre d’assujetis à la TP 10 734 11 872 + 10,6% + 1,06%<br />

Produit de la TP<br />

collectée dans le <strong>Lot</strong> 38 651 998 56 356 097 + 45,8% + 4,58%<br />

Montant total en euros de la Taxe Professionnelle collectée dans le <strong>Lot</strong> (Région, Département, Communes, Grouppements de<br />

Communes, Taxes additionnelles).<br />

Sources : Direction des Services Fiscaux du <strong>Lot</strong>.<br />

Tableau N°1<br />

les communes en question sont généralement<br />

celles qui affichaient en 1990 des taux<br />

particulièrement élevés.<br />

A l’inverse, sept communes ont fait progresser<br />

leur taux de plus de 100% au cours des quinze<br />

dernières années, les records revenant à<br />

Espère (+ 370 %), Assier (+ 336 %) ou Fontanes<br />

(+ 276%). Concrètement, ces trois communes<br />

se sont mises au niveau des autres, sachant<br />

qu’elles fixaient en 1990 des taux compris<br />

entre 2,26 et 3,55, alors que la moyenne était de<br />

11,67 pour les cinquante communes du panel.<br />

Quoi qu’il en soit, l'augmentation des sommes<br />

collectées reste impressionnante : plus de<br />

56 millions d'euros en 2005 contre 33 en 1990.<br />

La progression <strong>fr</strong>ôle donc les 70% alors que,<br />

dans le même temps, le nombre d'entreprises<br />

assujetties à la taxe professionnelle n'a progressé<br />

que de 10 %. Autre constat embarrassant:<br />

la région Midi-Pyrénées est l'une de<br />

celles qui, avec le Limousin, fixent les taux les<br />

plus élevés du sud de la France. Dans ce<br />

contexte, le département du <strong>Lot</strong>, qui a augmenté<br />

son taux d'un demi-point en 2005, reste<br />

malgré tout parmi ceux qui impose les taux<br />

les moins élevés de la Région.<br />

Un nouvelle fois, le dynamisme économique<br />

du département sera inévitablement <strong>fr</strong>einé<br />

par cette pression fiscale toujours croissante<br />

sur les entreprises.<br />

Cahors & Figeac :<br />

une certaine stabilité<br />

Taux des Taxes des PRINCIPA<strong>LE</strong>S<br />

VIL<strong>LE</strong>S de la Région Midi-Pyrénées et<br />

des départements limitrophes du <strong>Lot</strong> *<br />

(Déterminés et votés par les Conseils<br />

municipaux des villes correspondantes)<br />

VIL<strong>LE</strong>S<br />

Taxe Professionnelle<br />

2003 2004 2005<br />

Auch (Gers) 20,71 21,41 22,83<br />

Albi (Tarn) 22,24 22,10 22,44<br />

Brive (Corrèze) 20,32 20,23 20,16<br />

Rodez (Aveyron) 19,93 20,00 19,67<br />

Tarbes (H.-Pyrénées) 18,69 18,37 18,30<br />

Périgueux (Dordogne) 18,26 18,23 18,13<br />

Foix (Ariège) 18,45 18,53 18,52<br />

Montauban (T.-et-Gar.) 18,06 18,02 18,02<br />

Cahors (<strong>Lot</strong>) 16,73 17,86 17,77<br />

Figeac (<strong>Lot</strong>) 17,34 17,33 17,57<br />

Aurillac (Cantal) 17,21 17,16 17,14<br />

Agen (<strong>Lot</strong>-et-Garonne) 14,37 16,71 16,79<br />

* Les Taux des communes correspondent à la somme des<br />

taux communaux et de ceux des organismes de coopération<br />

intercommunale auxquels les communes peuvent<br />

adhérer : Syndicats, districts, communautés urbaines.<br />

Tableau N°2<br />

28 ENTREPRENDRE 128


FISCALITÉ LOCA<strong>LE</strong><br />

Le Département<br />

dans la bonne moyenne<br />

Taux des Taxes des DÉPARTEMENTS<br />

de la Région Midi-Pyrénées<br />

et limitrophes du <strong>Lot</strong><br />

(Déterminés et votés par les Conseils<br />

généraux départementaux)<br />

DÉPARTEMENTS<br />

Taxe Professionnelle<br />

2003 2004 2005<br />

Hautes-Pyrénées 13,11 13,24 14,40<br />

Tarn 13,30 13,55 14,09<br />

Gers 13,37 13,62 14,04<br />

Ariège 12,85 13,07 13,73<br />

Tarn-et-Garonne 11,64 12,16 12,80<br />

Aveyron 12,09 12,09 12,39<br />

<strong>LOT</strong> 11,74 11,74 12,21<br />

Haute-Garonne 10,37 10,61 10,92<br />

Tableau N°3<br />

La généralisation<br />

des intercommunalités<br />

dans l’ordre croissant 1996 2005<br />

Intercommunalités (Nombre) 9 24<br />

Communes faisant partie d’une<br />

intercommunalité (Nombre) 100 323<br />

Proportion de communes faisant partie<br />

d’une intercommunalité 30% 95%<br />

27 communes chefs-lieux de canton sur 29 font partie<br />

d’une Intercommunalité. Seules Limogne en Quercy et<br />

Bagnac sur Célé (Figeac Est) n’ont pas encore intégré<br />

une communauté de communes.<br />

Parmi les 17 communes qui ne sont pas en intercommunalité,<br />

on note deux communes relativement importantes<br />

: Capdenac et Rocamadour.<br />

6 intercommunalités sur 24, soit 25%, ont opté pour la<br />

Taxe Professionnelle de zone.<br />

Tableau N°4<br />

Midi-Pyrénées :<br />

un des taux les plus élevés<br />

du sud de la France<br />

Taux de la Taxe Professionnelle<br />

des RÉGIONS du sud de la France<br />

(Déterminés et votés par les Conseils<br />

Régionaux)<br />

RÉGIONS<br />

Taxe Professionnelle<br />

dans l’ordre décroissant 2003 2004 2005<br />

Languedoc-Roussillon 2,26 2,26 4,06<br />

MIDI-PYRÉNÉES 3,12 3,12 3,74<br />

Limousin 3,33 3,43 3,49<br />

Aquitaine 3,03 3,03 3,48<br />

Provence Alpes Cote d’Azur 2,27 2,27 2,96<br />

Auvergne 2,20 2,20 2,86<br />

<strong>LE</strong> CLASSEMENT 2005<br />

Taux de Taxe Professionnelle des chefs-lieux de cantons du département du <strong>Lot</strong> et des<br />

communes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes<br />

(Classement croissant sur l’année 2005 )<br />

Évolution : en % de 1990 à 2005 ; annuelle moyenne sur la période 1990-2005<br />

COMMUNES 1990 2004 2005 1990-2005 moyenne/an<br />

Taux Taux Taux Classement Evolution (%) Evolution (%)<br />

CAPDENAC 5,65 8,28 8,61 1 53,39 3,49<br />

PAYRIGNAC (*) 10,00 10,00 10,04 2 0,40 0,03<br />

BIARS SUR CERE (*) 7,97 10,14 10,30 3 29,23 1,95<br />

LAVAL DE CERE (*) 7,90 10,16 10,31 4 30,51 2,03<br />

ASSIER (*) 2,46 10,59 10,73 5 336,18 22,41<br />

BAGNAC SUR CE<strong>LE</strong> 8,94 10,50 10,76 6 20,36 1,36<br />

CASTELFRANC (*) 4,03 10,88 11,59 7 187,59 12,51<br />

<strong>LE</strong> VIGAN (*) 9,28 12,09 12,20 8 31,47 2,10<br />

LHOSPITA<strong>LE</strong>T (*) 10,04 11,97 12,28 9 22,31 1,49<br />

PARNAC (*) 6,29 11,83 12,36 10 96,50 6,43<br />

FONTANES (*) 3,30 10,66 12,41 11 276,06 18,40<br />

<strong>SA</strong>INT GERY (*) 5,16 12,23 12,49 12 142,05 9,47<br />

MARTEL (*) 15,77 12,56 12,56 13 -20,36 -1,36<br />

SOUILLAC (*) 7,44 12,43 12,64 14 69,89 4,66<br />

<strong>LE</strong>S QUATRE <strong>ROUTE</strong>S (*) 8,16 12,38 12,69 15 55,51 3,70<br />

LALBENQUE (*) 11,63 12,62 12,81 16 10,15 0,68<br />

LIVERNON (*) 12,68 12,82 12,87 17 1,50 0,10<br />

<strong>LE</strong>YME (*) 9,50 12,80 12,88 18 35,58 2,37<br />

BRETENOUX (*) 14,71 13,57 13,05 19 -11,28 -0,75<br />

GRAMAT (*) 12,22 13,33 13,33 20 9,08 0,61<br />

MONTCUQ (*) 18,00 13,16 13,38 21 -25,67 -1,71<br />

LACHAPEL<strong>LE</strong> AUZAC (*) 12,64 13,40 13,61 22 7,67 0,51<br />

ST LAURENT <strong>LE</strong>S TOURS (*) 5,75 14,00 14,00 23 143,48 9,56<br />

<strong>SA</strong>INT CERE (*) 13,00 14,00 14,00 24 7,69 0,51<br />

LUZECH (*) 10,84 14,09 14,16 25 30,63 2,04<br />

ROCAMADOUR 13,30 14,31 14,31 26 7,59 0,51<br />

LATRONQUIERE (*) 15,46 14,86 14,86 27 -3,88 -0,26<br />

SOUSCEYRAC (*) 13,50 14,60 15,19 28 12,52 0,83<br />

<strong>SA</strong>LVIAC (*) 18,88 15,28 15,36 29 -18,64 -1,24<br />

CASTELNAU MONTRATIER (*) 16,00 15,48 15,48 30 -3,25 -0,22<br />

CAMBES (*) 9,00 15,31 15,80 31 75,56 5,04<br />

LACAPEL<strong>LE</strong> MARIVAL (*) 10,16 15,72 15,82 32 55,71 3,71<br />

ST GERMAIN DU BEL AIR (*) 20,92 15,91 15,91 33 -23,95 -1,60<br />

VAYRAC (*) 16,26 15,83 15,93 34 -2,03 -0,14<br />

PUY L'EVEQUE (*) 20,61 16,29 15,93 35 -22,71 -1,51<br />

GOURDON (*) 9,55 16,01 16,01 36 67,64 4,51<br />

PRAYS<strong>SA</strong>C (*) 15,00 16,60 16,17 37 7,80 0,52<br />

LABASTIDE MURAT (*) 13,47 16,08 16,23 38 20,49 1,37<br />

LAUZES (*) 13,54 16,45 16,53 39 22,08 1,47<br />

PAYRAC (*) 16,01 16,47 16,58 40 3,56 0,24<br />

ESPERE (*) 3,55 15,70 16,69 41 370,14 24,68<br />

<strong>LE</strong> MONTAT (*) 6,34 16,06 16,87 42 166,09 11,07<br />

MERCUES (*) 7,26 16,47 17,08 43 135,26 9,02<br />

CATUS (*) 14,39 16,88 17,19 44 19,46 1,30<br />

FIGEAC (*) 11,62 17,33 17,57 45 51,20 3,41<br />

CAHORS (*) 12,80 17,86 17,77 46 38,83 2,59<br />

PRADINES (*) 13,98 17,99 17,83 47 27,54 1,85<br />

CAJARC (*) 22,48 18,55 18,63 48 -17,13 -1,14<br />

LIMOGNE 19,54 18,76 18,76 49 -3,99 -0,27<br />

CAZALS (*) 16,50 19,55 19,68 50 19,27 1,28<br />

■ Augmentation de 50% et plus ■ Augmentation de 0 à 50% ■ Baisse<br />

(*) y compris taxes d’Intercommunalité<br />

Tableau N°5 Tableau N°6<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 29


2004<br />

une légère reprise<br />

ÉCONOMIE <strong>LOT</strong>OISE<br />

Selon l’étude menée par la CCI, l’économie lotoise s’est légèrement redressée en 2004 après avoir<br />

enregistré deux bilans médiocres en 2002 et 2003. La dégradation des bénéfices relativise cependant<br />

le retour à la croissance du chif<strong>fr</strong>e d’affaires (+ 2,8%).<br />

Le bilan de l’économie lotoise en 2004 donne du<br />

baume au cœur : la croissance du chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />

est en net redressement. La progression a<br />

en effet été de 2,8%, après un recul de 0,5% en<br />

2003 et une timide progression de 0,5% en 2002.<br />

Cette amorce de reprise ne fera pas oublier aux<br />

entrepreneurs lotois les croissances remarquables<br />

des années 1999 à 2001 (jusqu’à 7,5% de<br />

progression), mais confirme le retournement de<br />

tendance constaté par nombre d’entreprises du<br />

département dans notre <strong>magazine</strong>. Les résultats<br />

de cette étude exclusive de la CCI du lot reflètent<br />

la réalité comptable et financière des entreprises.<br />

Résultats globaux<br />

des 155 entreprises du panel<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 0,5% + 2,8%<br />

Valeur ajoutée + 1% + 3,4%<br />

Autofinancement - 2,8% - 6,1%<br />

Nombre de salariés + 0,4% + 0,2%<br />

Frais de personnel + 2,8% + 3,4%<br />

Investissements - 28,4% - 2,9%<br />

Résultat net + 10,1% - 19,7%<br />

Parmi les indicateurs qui sont revenus au vert, on<br />

note tout d’abord le retour à une forte croissance<br />

du secteur industriel, qui affiche une progression<br />

de 5,5% pour l’année 2004, après avoir connu une<br />

bien triste saison 2003 (- 0,4%). Le regain d’activité<br />

est également impressionnant dans le<br />

domaine des BTP (+ 5,1% en 2004 contre – 0,4%<br />

en 2003) ou des concessionnaires automobiles (+<br />

3,6% en 2004 au lieu de - 1,9% l’année précédente).<br />

L’industrie relève la tête<br />

L’industrie lotoise a marqué des points en<br />

2004 et les améliorations concernent la<br />

quasi-totalité des indicateurs : chif<strong>fr</strong>e d’affaires,<br />

valeur ajoutée, autofinancement,<br />

nombre de salariés ou investissements. Le<br />

principal regret reste que l’effectif salarié<br />

progresse beaucoup mois rapidement que la<br />

masse salariale : + 1,5% contre + 5,3%.<br />

Les meilleurs résultats ont été obtenus par<br />

les secteurs de la chimie-pharmacie et de la<br />

mécanique qui, de plus, bénéficient de perspectives<br />

de développement favorables pour<br />

les années à venir.<br />

En comparaison, les filières de l’agro-alimentaire<br />

et du bois ont connu une année 2004 en<br />

demi-teinte, avec de faibles progressions en<br />

terme de chif<strong>fr</strong>es d’affaires et, surtout, des<br />

résultats économiques en baisse.<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 0,4% + 5,5%<br />

Valeur ajoutée + 0,8% + 4,4%<br />

Autofinancement - 14,1% + 0,3%<br />

Nombre de salariés + 0,9% + 1,5%<br />

Frais de personnel + 3,9% + 5,3%<br />

Investissements - 40,2% - 18,9%<br />

Résultat net - 13,3% + 6,9%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Le BTP de nouveau dynamique<br />

Les entreprises du bâtiment et des travaux<br />

publics ont, elles aussi, renoué avec la<br />

croissance en 2004 avec une progression<br />

supérieure à 5%, alors que 2003 avait été<br />

marquée par un recul de 0,4%. Dans le<br />

détail, ce sont les entreprises du bâtiment<br />

qui ont connu le redressement le plus<br />

spectaculaire, puisque leur progression<br />

atteint 7,3%, contre 4% pour le secteur des<br />

travaux publics. Il faut noter le bond vertigineux<br />

des investissements (+ 342,3%), qui<br />

augure des perspectives de développement<br />

favorables.<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 0,4% + 5,1%<br />

Valeur ajoutée + 4,7% + 0,5%<br />

Autofinancement + 2,7% - 3,1%<br />

Nombre de salariés + 3,3% + 1,2%<br />

Frais de personnel + 6,4% + 5,2%<br />

Investissements - 80,6% + 342,3%<br />

Résultat net + 4,4% - 4,9%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Le commerce de gros à la peine<br />

Comme ce fut le cas en 2003, le commerce<br />

de gros affiche des résultats relativement<br />

médiocres pour 2004. Les reculs concernent<br />

le chif<strong>fr</strong>e d’affaires (- 1,3%), le résultat<br />

net (- 0,6%), l’autofinancement (- 1,3%), l’effectif<br />

salarié (- 2,6%) et les investissements<br />

(- 52,8%). Dans ce contexte, les seules<br />

hausses notables sont celles de la marge<br />

brute sur les achats (+ 1,7%) et de la valeur<br />

ajoutée (+ 1,5%).<br />

30 ENTREPRENDRE 128


ÉCONOMIE <strong>LOT</strong>OISE<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 1% - 1,3%<br />

Valeur ajoutée + 2,7% + 1,5%<br />

Autofinancement - 7,7% - 1,3%<br />

Nombre de salariés + 1% - 2,6%<br />

Frais de personnel + 3% - 0,1%<br />

Investissements + 33,3% - 52,8%<br />

Résultat net - 21,8% - 0,6%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

La grande distribution<br />

marque une pause<br />

La grande distribution à dominante alimentaire<br />

a de nouveau progressé en 2004 (+ 1%<br />

en termes de chif<strong>fr</strong>e d’affaires) mais dans<br />

des proportions bien inférieures aux croissances<br />

des années précédentes (+ 4,7% de<br />

croissance par an en moyenne au cours de la<br />

période 1999-2003). Les problèmes ont plutôt<br />

concerné les résultats économiques (résultat<br />

net et autofinancement en baisse) et la forte<br />

augmentation de la masse salariale (+ 7,5%),<br />

alors même que l’effectif est resté quasiment<br />

stable (+ 0,3%). Par contre, la confiance<br />

semble bien là : les investissements se sont<br />

envolés (+ 162,9%), notamment dans le cadre<br />

de projets d’extension des surfaces.<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires + 3,2% + 1%<br />

Valeur ajoutée + 6,3% + 4,9%<br />

Autofinancement + 10,5% - 2,6%<br />

Nombre de salariés + 0,6% + 0,3%<br />

Frais de personnel + 1% + 7,5%<br />

Investissements + 212,1% + 162,9%<br />

Résultat net + 17,3% - 11,7%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Hôtellerie-restauration :<br />

baisse généralisée<br />

L’hôtellerie-restauration reste le secteur qui<br />

connaît les difficultés les plus importantes. Pour<br />

l’année 2004, la totalité des indicateurs sont à la<br />

baisse, depuis le chif<strong>fr</strong>e d’affaires jusqu’au résultat<br />

net, en passant par la marge brute sur les<br />

achats, la valeur ajoutée, les investissements et,<br />

plus exceptionnel, la masse salariale. Celle-ci<br />

recule en effet de 1,3%, alors que l’effectif a de<br />

son côté diminué de 4,7%. Ce secteur semble<br />

ainsi doublement touché par une baisse de la<br />

<strong>fr</strong>équentation touristique et par de nouvelles<br />

augmentations des charges.<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 1,1% - 2,5%<br />

Valeur ajoutée - 1,3% - 3,7%<br />

Autofinancement - 8% - 16,4%<br />

Nombre de salariés - 1,7% - 4,7%<br />

Frais de personnel + 1,9% - 1,3%<br />

Investissements - 19,3% - 12,6%<br />

Résultat net - 24,4% - 62%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Transports routiers :<br />

des résultats nets en hausse<br />

L’année 2003 avait déjà été particulièrement<br />

favorable pour les transporteurs lotois, qui<br />

avaient enregistré une croissance record de<br />

8,3%. La croissance fut certes moins marquée<br />

en 2004 (+ 2,4%) mais l’amélioration du résultat<br />

net est remarquable (+ 284%). Ces bons<br />

résultats sont d’ailleurs confortés par le bon<br />

comportement des entreprises de transport<br />

dans les domaines de la valeur ajoutée, des<br />

investissements ou de l’autofinancement.<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires + 8,3% + 2,4%<br />

Valeur ajoutée + 10,6% + 4,2%<br />

Autofinancement + 4,2% + 12,3%<br />

Nombre de salariés + 5% + 1,2%<br />

Frais de personnel + 8,1% + 3,4%<br />

Investissements + 410,3% - 0,2%<br />

Résultat net - 76% + 284%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Concessions automobiles :<br />

les feux sont passés au vert<br />

Après deux années bien médiocres, en 2002<br />

et 2003, les concessions automobiles ont<br />

retrouvé le chemin de la croissance (+ 3,6%).<br />

Ce regain d’activité est amplifié par l’amélioration<br />

de l’ensemble des indicateurs et,<br />

notamment, par les résultats nets des entreprises<br />

(+ 40,6%).<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 1,9% + 3,6%<br />

Valeur ajoutée - 1,3% + 6,9%<br />

Autofinancement - 10,4% + 11,5%<br />

Nombre de salariés - 1,3% - 2,1%<br />

Frais de personnel + 1,1% + 0,2%<br />

Investissements - 239,9% - 130%<br />

Résultat net + 23,2% + 40,6%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Grandes entreprises :<br />

une croissance coûteuse<br />

Les dix principales entreprises lotoises ont<br />

résolu leurs problèmes de croissance en<br />

2004 : la progression du chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />

(+ 3,7%) fait en effet suite à deux reculs successifs<br />

en 2002 (- 3,7%) et 2003 (- 2,7%). Les<br />

améliorations ont également concerné la<br />

marge brute sur les achats et la valeur ajoutée.<br />

Ces progrès n’ont pourtant pas eu l’effet<br />

escompté sur les résultats d’exploitation de<br />

ces grandes entreprises, qui ont globalement<br />

vu leur résultat net chuter de près de<br />

50%, tandis que leur capacité d’autofinancement<br />

reculait de son côté de 13,5%.<br />

2003 2004<br />

Chif<strong>fr</strong>e d’affaires - 2,7% + 3,7%<br />

Valeur ajoutée - 1,4% + 3,2%<br />

Autofinancement + 3,5% - 13,5%<br />

Nombre de salariés - 1% - 0,3%<br />

Frais de personnel + 1,3% + 2%<br />

Investissements - 47,2% - 40,7%<br />

Résultat net + 56,4% - 49%<br />

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)<br />

Le panel observé<br />

L’étude annuelle de la CCI du <strong>Lot</strong> a porté sur<br />

155 entreprises employant 6 900 personnes<br />

et réalisant un chif<strong>fr</strong>e d’affaires total de plus<br />

de 1,3 milliard d’euros.<br />

Rappel : les dix plus grandes entreprises sont<br />

étudiées séparément pour éviter que leurs<br />

résultats influencent ceux des différents<br />

secteurs auxquels elles appartiennent.<br />

La progression du chif<strong>fr</strong>e d’affaires des<br />

entreprises lotoises<br />

1999 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 5,6%<br />

2000 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 6,5%<br />

2001 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 7,5%<br />

2002 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 0,5%<br />

2003 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 0,5%<br />

2004 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 2,8%<br />

Un taux de résultat en forte baisse<br />

Le résultat par rapport au chif<strong>fr</strong>e d’affaires<br />

2000 : 2,5%<br />

2004 : 1,5%<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 31


ENVIRONNEMENT<br />

MANAGEMENT<br />

ENVIRONNEMENTAL<br />

S’engager sans tarder<br />

L’objectif est simple : produire propre, en pesant<br />

le moins possible sur son environnement. Les<br />

moyens sont à la hauteur des enjeux. Depuis<br />

l’analyse de l’existant jusqu’à la mise en place<br />

du système, mesures conduisant à la certification,<br />

l’entreprise est accompagnée par le dispositif<br />

régional du Management environnemental.<br />

Un bureau d’études spécialisé est<br />

présent à ses côtés, validant pas-à-pas les décisions<br />

prises dans le sens de méthodes mieux<br />

adaptées. Sur la base du contrat de plan Etat-<br />

Région, une subvention de 80 % adoucit sérieusement<br />

la facture du programme.<br />

Outre l’accès à des marchés qui exigent l’Iso<br />

14001, cette démarche volontaire et progressive<br />

mobilise le personnel autour d’une action<br />

citoyenne, augmente la productivité par les<br />

économies qu’elle induit, améliore la prévention<br />

des risques, préserve la valeur patrimoniale<br />

de l’entreprise et valorise son image de marque.<br />

Le 29 septembre dernier, une réunion s’est tenue<br />

à Labastide-Murat afin de faire un point précis de<br />

la situation lotoise. Au bilan : un satisfécit pour<br />

notre département qui s’affiche comme le<br />

meilleur élève de la classe Midi-Pyrénées.<br />

Pour autant, les dirigeants qui n’auraient pas<br />

encore entamé leur démarche de Management<br />

environnemental ne doivent pas trop attendre :<br />

l’aide apportée par l’Etat et la Région prendra<br />

fin en décembre 2006. Les entreprises qui souhaitent<br />

bénéficier d'un accompagnement complet<br />

(jusqu'à la mise en place d’un système de<br />

management opérationnel) doivent s'engager<br />

dès maintenant pour disposer d'un délai suffisant<br />

au bon déroulement de la démarche.<br />

Protection de l’air et de l’eau, tri et valorisation des<br />

déchets, économie des énergies. En trois phrases, voici<br />

résumés les enjeux essentiels du Management environnemental.<br />

Le <strong>Lot</strong> se classe au premier rang régional par<br />

le nombre d’entreprises déjà engagées dans ce vaste<br />

programme aboutissant à la certification Iso 14001.<br />

L’Etat et la Région prennent à leur charge 80 % du coût<br />

de l’opération. Mais attirons l’attention des<br />

retardataires : fin 2006, ce financement s’arrêtera.<br />

Il est donc très urgent d’entamer la démarche !<br />

Quel interlocuteur à la CCI du <strong>Lot</strong> <br />

Le <strong>Lot</strong>, département leader<br />

en Midi-Pyrénées<br />

A ce jour, pas moins de 38 entreprises lotoises<br />

sont engagées dans le dispositif régional<br />

du Management environnemental.<br />

C’est Yasmina Loiseau qui est chargée de conseiller<br />

les chefs d’entreprises à propos du Management environnemental.<br />

On peut la contacter au 05 65 20 35 30.<br />

32 ENTREPRENDRE 128


ENVIRONNEMENT<br />

• 3 sites sont déjà certifiés Iso 14001<br />

grâce au dispositif régional<br />

- CM QUARTZ, Saint-Denis-Catus. Exploitation<br />

de carrière.<br />

- LA QUERCYNOISE, Gramat. Abattage et<br />

découpe de palmipèdes gras.<br />

- C3L, Espère. Fabrication de liants bitumeux<br />

pour la construction des routes.<br />

• 4 ont achevé la phase II<br />

Gestion environnementale<br />

- BROWN EUROPE, Laval-de-Cère. Tréfilage<br />

d’aluminium, d’acier haute température et<br />

autres alliages.<br />

- CÔTES D’OLT - SUD OUEST MILLÉSIMES, Parnac.<br />

Vinification, embouteillage, négoce<br />

- GAEC des Mirandes, Girac. Elevage de porcs,<br />

naisseur-engraisseur, production de céréales<br />

et maïs.<br />

- PLANAVERGNE, Fontanes. Expédition, exportation<br />

de <strong>fr</strong>uits et légumes.<br />

• 4 sont en cours de phase II<br />

- BARGUES (<strong>SA</strong>), Lavercantière.Transformation<br />

<strong>fr</strong>uits secs salés.<br />

- CINETIC MACHINING, Saint-Laurent-les-Tours.<br />

Fabrication de machines-outils à métaux.<br />

- PREVOST Environnement, Mercuès. Récupération,<br />

recyclage, location bennes, transport.<br />

- SIDENERGIE, Laval-de-Cère. Valorisation<br />

matière de traverses de chemin de fer.<br />

• 15 ont achevé la phase I<br />

Etat des lieux/plan d’actions<br />

- ANDROS , Biars-sur-Cère. Transformation et<br />

conservation de <strong>fr</strong>uits.<br />

- ANL France, Le Montat. Emballages plastiques.<br />

- CVGSO, Castel<strong>fr</strong>anc. Négoce en vins.<br />

- COOPERATIVE AGRICO<strong>LE</strong> SICASELI, Lacapelle-<br />

Marival. Approvisionnement agricole et gestion<br />

des magasins GammVert.<br />

- DECREMPS <strong>SA</strong>, Cahors. Extraction de carrière.<br />

- DESTREL <strong>SA</strong>, Gramat. Commerce d’ovins gros<br />

et demi-gros.<br />

- LABORATOIRE DUCASTEL, Castel<strong>fr</strong>anc. Fabrication<br />

de produits capillaires.<br />

- <strong>LE</strong> GOFF PNEUS, Souillac. Collecte industrielle<br />

de pneus.<br />

- <strong>LE</strong>S FERMIERS DE ROCAMADOUR, Alvignac.<br />

Fromagerie.<br />

- PIVAUDRAN, Souillac. Fabrication d’étuis de<br />

cosmétique et de parfumerie en aluminium.<br />

- SERMATI, Saint-Céré. Fabrication d’outillages,<br />

de pièces prototypes et de machines spécialisées.<br />

- SIMECA,Vayrac. Pièces caoutchouc moulées.<br />

- SO<strong>LE</strong>V, Martel. Métallisation sous vide, packaging<br />

parfumerie.<br />

- SYDED, Catus. Centre de tri, déchetterie, compostage,<br />

quai de transfert ordures ménagères.<br />

- VERDIER, Loubressac. Fromagerie.<br />

• 9 entreront en phase I<br />

en novembre 2005<br />

- CRDE, Mercuès. Systèmes électroniques, soustraitance<br />

aéronautique.<br />

- MAEC, Cahors. Matériel électrique, antenne<br />

parabolique.<br />

- MANUCERE, Biars-sur-Cère. Fabrication de<br />

mobilier en bois pour les collectivités.<br />

- CARREFOUR Cahors. Grande distribution.<br />

- INTERMARCHE Gourdon. Grande distribution.<br />

- FEM AERO, Figeac. Montages et cablages électromécaniques.<br />

- CMPC, Cambes. Commerce de gros de produits<br />

chimiques.<br />

- AEROFONCTIONS, Faycelles. Montages pour<br />

l’industrie et l’aéronautique.<br />

- CATUSSE, Montdoumerc. Conserverie.<br />

• 3 sont en cours de phase I<br />

- FIGEAC AERO, Figeac. Mécanique aéronautique.<br />

- TECHNIQUES ET FORMAGES, Biars-sur-Cère.<br />

Travail des métaux, constructions aéronautiques<br />

et mécaniques.<br />

- SICASELI, coopérative agricole. Approvisionnement<br />

des agriculteurs en semences, fabrication<br />

des aliments de bétail, transformation<br />

de viande.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 33


ENTREPRISE<br />

<strong>LE</strong>S JOURNÉES D<br />

Un temps précieux<br />

d’échange et de réflexion<br />

Pris par leurs obligations professionnelles, les chefs d’entreprises n’ont guère le temps de se pencher<br />

avec un certain recul sur la pertinence de leurs pratiques ou de con<strong>fr</strong>onter leurs expériences<br />

à d’autres. Chaque automne, les Journées de l’Entreprise initiées par la CCI du <strong>Lot</strong> of<strong>fr</strong>ent l’occasion<br />

de faire le point avec un spécialiste et d’échanger autour de sujets fédérateurs.<br />

Exportation, accueil touristique, optimisation<br />

des performances, sécurité alimentaire, transmission-reprise,<br />

gestion environnementale...<br />

Voici quelques-uns des sujets qui figuraient au<br />

programme de cette édition 2005 des Journées<br />

de l’Entreprise. En 13 dates, du 17<br />

octobre au 3 novembre, les responsables<br />

concernés pouvaient, le temps d’une conférence<br />

gratuite, approfondir leurs connaissances<br />

face à des intervenants de qualité.<br />

Dans le cadre de cet article, nous avons choisi<br />

de revenir sur quelques soirées, et de situer la<br />

teneur des propos recueillis dans le contexte<br />

des dispositifs proposés par la Chambre de<br />

Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>.<br />

Commerce : faire vivre<br />

et dynamiser son magasin<br />

Les deux soirées consacrées au commerce<br />

ont permis aux conférenciers de revenir sur<br />

des thèmes essentiels, tels que l’importance de<br />

l’accueil de la clientèle. Arborer un <strong>fr</strong>anc sourire<br />

dès le matin, observer son magasin en se<br />

plaçant du point de vue du client, afficher clairement<br />

ses horaires d’ouverture, veiller sur la<br />

bonne tenue et les motivations de son personnel,<br />

bien éclairer sa boutique, achalander<br />

correctement ses rayons, échanger les<br />

articles qui ne conviennent pas, bien gérer<br />

son fichier de clients... sont autant d’atouts<br />

qui constituent les bases du succès.<br />

Un bon commerçant doit savoir donner avant<br />

de recevoir, et admettre les vertus de la<br />

démarche collective. L’attraction d’un centreville<br />

ne dépend pas que d’une poignée d’acteurs<br />

mais nécessite l’implication de tous. La<br />

carte de fidélité fait partie de ces petits<br />

cadeaux qui enrichissent la relation commerçant-client.<br />

Par ailleurs, les idées ne manquent<br />

pas quand il s’agit de surprendre agréablement<br />

: oser proposer des animations nocturnes<br />

de temps à autres, c’est une façon de<br />

« dépayser » favorablement le consommateur.<br />

C’est dans cet esprit que, depuis<br />

quelques années,la CCI du <strong>Lot</strong> anime des<br />

OMPCA (Opérations de modernisation<br />

des pôles commerciaux et artisanaux).<br />

A Saint-Céré,Souillac, Figeac et Gramat,<br />

de nombreuses boutiques ont su profiter<br />

de l’occasion pour se rénover et pour<br />

entamer une démarche collective, soutenues<br />

par les municipalités. Autant<br />

d’initiatives qui favorisent le dynamisme<br />

économique du département.<br />

Transmission-reprise : comment<br />

évaluer et vendre son affaire <br />

Un expert-comptable, un banquier, un avocat,<br />

un notaire, il ne fallait pas moins d’intervenants<br />

pour faire un tour complet de cette<br />

34 ENTREPRENDRE 128


ENTREPRISE<br />

E L’ENTREPRISE<br />

Pour tout renseignement, un seul numéro<br />

de téléphone : 05 65 20 35 41<br />

problématique. Une problématique, dont l’importance<br />

ne peut échapper à personne : la<br />

pyramide des âges indique assez l’ampleur<br />

que prendra ce phénomène de transmissionreprise<br />

dans les prochaines années. Dans le<br />

<strong>Lot</strong>, près de la moitié des chefs d’entreprises<br />

atteignent ou dépassent la cinquantaine. Par<br />

ailleurs, ils sont plus d’un sur quatre à afficher<br />

55 ans et plus.<br />

Face au dirigeant en âge de transmettre, les<br />

spécialistes martèlent inlassablement quelques<br />

vérités premières : y réfléchir longtemps à<br />

l’avance, consacrer le temps nécessaire à la<br />

négociation (entre six et douze mois), savoir<br />

s’entourer de conseillers compétents, privilégier<br />

la discrétion, mais surtout penser en premier<br />

lieu à l’entreprise et à sa pérennité. Il<br />

faut également parvenir à accorder deux<br />

visions de l’entreprise, celle du cédant qui<br />

observe un patrimoine et celle de l’acheteur<br />

qui veut auditer un outil capable de produire<br />

des résultats dans un futur proche. D’où l’intérêt<br />

de pouvoir faire appel à une tierce personne<br />

éclairée (expert-comptable, avocat d’affaires,<br />

banquier...) ou à un cabinet spécialisé.<br />

La CCI du <strong>Lot</strong> propose plusieurs formules afin de simplifier la vie des porteurs de<br />

projets, qu’ils soient créateurs ou repreneurs.<br />

• Des journées d’informations répondent aux premières questions du repreneur ou<br />

du créateur en amont du projet.<br />

• Des appuis personnalisés sont offerts par les conseillers techniques des différents<br />

secteurs économiques.<br />

• La CCI peut favoriser la relation cédant-repreneur grâce à son « Catalogue des<br />

affaires à céder dans le <strong>Lot</strong> ». Elle peut aussi relayer les deux supports consulaires existant<br />

à l’échelle régionale : ACT Contact et son site internet, www.actcontact.net.<br />

• PMI Contact est un bulletin régional publié par la CRCI de Midi-Pyrénées. Le site internet<br />

est www.pmicontact.net. D’autre part, un service anonyme, PMI Contact confidentiel,<br />

donne accès aux opportunités d’affaires non publiées.<br />

• Vous vous interrogez sur les étapes à parcourir dans le but d’acquérir une affaire <br />

Le site www.leparcourscreation.com, créé par les CCI de la région avec l’appui de la<br />

CRCI,répond à vos attentes.<br />

• Enfin, les prêts d’honneur Quid (Quercy Initiative Développement) apportent une aide<br />

financière aux créateurs comme aux repreneurs. Remboursables sur deux ou quatre<br />

ans, ces prêts sans intérêt ni garantie émanent de la CCI du <strong>Lot</strong> appuyée par des partenaires<br />

économiques et financiers.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 35


VIENT DE PARAÎTRE<br />

PARC DE LOISIRS,<br />

ACTIVITÉS TOURISTIQUES :<br />

<strong>LE</strong>S RÈG<strong>LE</strong>S DU JEU<br />

Comment se lancer dans le montage<br />

de parcs à thème : enjeux et stratégie<br />

du développement de ce type de projet,<br />

montage de projet touristique,<br />

recherche de partenaires, choix d'un<br />

statut juridique, recherche de financements<br />

européens, etc.<br />

En vente (22 €) et consultation<br />

au Centre de Documentation.<br />

RÉUSSISSEZ VOS PREMIERS<br />

PAS DANS L'HÔTEL<strong>LE</strong>RIE<br />

Ce guide pratique regroupe des informations<br />

sur l'environnement économique<br />

de l'hôtellerie (acteurs économiques,<br />

presse professionnelle,<br />

salons, formations), les démarches à<br />

entreprendre (achat immobilier,<br />

choix d'une expert-comptable…), la<br />

préparation de l'exploitation et les<br />

réflexions à mener avant l'ouverture<br />

d'un hôtel, des conseils pour développer<br />

le chif<strong>fr</strong>e d'affaires, attirer la clientèle<br />

et la fidéliser.<br />

En vente (34 €) et consultation<br />

au Centre de Documentation.<br />

EUROPAGES<br />

Disponibles en format papier ou<br />

CD-Rom, cet annuaire vous permet<br />

de rechercher aisément des fournisseurs<br />

européens selon les produits<br />

et services qu'ils proposent et leur<br />

localisation géographique.<br />

Consultation au Centre de<br />

Documentation.<br />

TOP ECONOMIQUE<br />

MIDI-PYRÉNÉES 2006<br />

Les 1400 premières entreprises de<br />

Midi-Pyrénées sont ici répertoriées<br />

selon leurs chif<strong>fr</strong>es d'affaires 2004 et<br />

leur secteur d'activités, avec les principaux<br />

dirigeants et responsables,<br />

leurs coordonnées, les effectifs, etc.<br />

Consultation au Centre de<br />

Documentation.<br />

Vous êtes une entreprise, une administration,<br />

FIDUCIO est l’outil idéal pour réaliser en toute simplicité<br />

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Il répond à l’ensemble de vos besoins dans le<br />

domaine de la signature électronique:<br />

— Téléprocédure : Télétva, Téléc@rtegrise, URS<strong>SA</strong>F, …<br />

— Envoi de documents (mail signé, recommandé électronique)<br />

— Accès à des sites sécurisés (Intranet, Extranet)<br />

— Signature de documents (contrats, factures, appels d’of<strong>fr</strong>es …)<br />

Il apporte une valeur probante à vos échanges<br />

avec vos différents interlocuteurs<br />

(partenaires, clients, fournisseurs, administrations…).<br />

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Différents supports sont disponibles pour son utilisation :<br />

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Vous trouverez tous les renseignements nécessaires relatifs au certificat FIDUCIO<br />

en vous connectant au site internet : www.chambersign.tm.<strong>fr</strong><br />

auprès du bureau d’enregistrement de la CCI du <strong>Lot</strong>,<br />

Isadora Vignes - Tel : 05 65 20 35 11 – email : isadora.vignes@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />

Certificat<br />

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QUID<br />

Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le <strong>Lot</strong><br />

Un coup de pouce financier pour vous aider<br />

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres<br />

des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont<br />

remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’of<strong>fr</strong>e QUID<br />

est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des<br />

organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.<br />

Quid <br />

Quercy Initiative Développement, association<br />

loi de 1901,<br />

plate-forme d’initiative locale.<br />

Pour qui <br />

Les créateurs, les repreneurs d’entreprises.<br />

Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du<br />

commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID:<br />

• Activités industrielles ou de services pour l’industrie<br />

• Activités de négoce de forme indépendante<br />

• Activités d’artisanat de production<br />

• Commerce de détail en milieu rural<br />

• Services technologiques ou activités innovantes.<br />

En reprise seulement:<br />

BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.<br />

Comment <br />

Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie,<br />

sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans,<br />

éventuel différé de remboursement.<br />

Combien d’entreprises <br />

80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été<br />

soutenus par QUID.<br />

Renseignements :<br />

Loïz Pierre<br />

Chambre de Commerce<br />

et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />

Tél : 05 65 20 35 01<br />

loiz.pierre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />

Quels financements <br />

Ils sont assurés par:<br />

• L’Union Européenne,<br />

• L’Etat,<br />

• L’Union des Entreprises <strong>Lot</strong>oises,<br />

• Divers industriels du département,<br />

• La Banque Populaire O<strong>cci</strong>tane,<br />

• La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées,<br />

• Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées,<br />

• Le groupe d’assurances Malakoff,<br />

• EDF,<br />

• Le Conseil général du <strong>Lot</strong>,<br />

• La Caisse des Dépôts et Consignations,<br />

• La Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>.<br />

Commerçants, Artisans,<br />

Collectivités…<br />

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SUD OUEST ETALAGES


BLOC NOTES TOURISME<br />

Salon Comités d’Entreprises à Toulouse :<br />

13-14 octobre 2005<br />

Salon professionnel<br />

« Mit International »<br />

à Paris : 12-14 octobre 2005<br />

Les entreprises lotoises ont pu rencontrer leurs<br />

clients dans un espace convivial.<br />

La 17 e édition du salon CE de Toulouse organisé par Exposium s’est tenue les 13 et 14 octobre<br />

au parc des expositions. Ce salon a réuni 93 exposants, répartis en 4 secteurs d’activité dont le<br />

domaine du tourisme et des loisirs, qui représentait la moitié des stands présents. Pour la première<br />

fois, la CCI du <strong>Lot</strong> était présente, sur un stand de 12 m 2 , avec trois professionnels lotois,<br />

dont le Service Loisirs Accueil du <strong>Lot</strong> et 2 hôtels-restaurants. Durant les 2 jours, ce sont au total<br />

36 contacts qui ont été établis : les demandes ont porté, soit sur des informations générales sur<br />

le <strong>Lot</strong> (accès, sites/activités, hébergements…), soit sur des demandes précises de programmes<br />

pour des groupes ou des individuels. Pour une première participation du <strong>Lot</strong>, il s’agit<br />

là d’une assez bonne opération, qui sera renouvelée en 2006, dans d’autres villes de moyenne<br />

proximité (Clermont-Ferrand et Lyon).<br />

Comme chaque année, la CCI du <strong>Lot</strong><br />

était présente parmi les exposants de la<br />

27ème édition du salon Mit’ International<br />

(salon professionnel international du tourisme<br />

de groupes) sur un stand de 54 m 2 ,<br />

avec 8 établissements du <strong>Lot</strong> :<br />

- HR Beau Site (Rocamadour)<br />

- HR Le Lion d’Or (Rocamadour)<br />

- Auberge de la Garenne (Rocamadour)<br />

- HR La Vieille Auberge (Souillac)<br />

- HR Les Ambassadeurs (Souillac)<br />

- Hôtel Le Pont D’Or (Figeac)<br />

- Hôtel Kyriad (Cahors)<br />

- Le Petit Train de Cahors et les<br />

Croisières Fénelon<br />

Echos service Tourisme<br />

Vallée de la Dordogne<br />

Depuis plusieurs années déjà, un travail supervisé par EPIDOR (Etablissement Public<br />

Territorial de Bassin Dordogne) a été entamé à l’échelle de la Vallée de la Dordogne afin<br />

d’ériger l’ensemble du bassin en destination touristique majeure. Suite à l’étude de marketing<br />

touristique qui a été réalisée, des actions coordonnées par EPIDOR et les acteurs du<br />

tourisme institutionnel ont débuté, en collaboration avec quelques professionnels de l’hôtellerie<br />

restauration. Parmi ces opérations, citons le lancement récent du guide Gallimard<br />

Vallée de la Dordogne en <strong>fr</strong>ançais, et dès janvier 2006, la sortie d’une édition en anglais.<br />

Dans un futur proche d’autres actions sont envisagées:<br />

- Une vélo-route le long de la Vallée, desservant les sites patrimoniaux majeurs, est à l’étude<br />

et devrait voir le jour à moyen terme.<br />

- Un site Internet portail ouvrant sur les sites des opérateurs touristiques publics et privés<br />

du bassin.<br />

- Des opérations évènementielles de qualité telles qu’un rallye de voitures anciennes le long<br />

de la Vallée pourraient se mettre en place.<br />

Cette année encore, le stand du <strong>Lot</strong> était<br />

aménagé suivant un concept de stand<br />

ouvert où chaque exposant disposait<br />

d’une table bistrot, le pôle dégustation<br />

ayant été abandonné.<br />

Au total, 163 contacts ont été établis<br />

durant les 3 jours contre 155 contacts en<br />

2004 pendant 4 jours, soit une augmentation<br />

de 5% sur le volume total et de 38% en<br />

<strong>fr</strong>équentation quotidienne.<br />

Beaucoup d’autocaristes sont venus voir<br />

leurs clients sur le stand et confirmer des<br />

commandes avec les prestataires du <strong>Lot</strong>.<br />

Le Manuel de Ventes a été très apprécié<br />

des autocaristes et agents de voyages : 80<br />

manuels de ventes en <strong>fr</strong>ançais et une<br />

dizaine en anglais ont été remis.<br />

Le prochain Mit’ International se déroulera<br />

du 18 au 21 octobre 2006 à Paris<br />

Expo, porte de Versailles hall 7.2.<br />

38 ENTREPRENDRE 128


BLOC NOTES TOURISME<br />

Accueil de la CCI de Lérida le 8 novembre<br />

La CCI du <strong>Lot</strong> a accueilli le 8 novembre dernier une délégation de Lérida (Lleida) composée<br />

de membres de la Commission du Tourisme de la Chambre de Commerce et<br />

d’Industrie, de représentants du tourisme de la province de Lérida et d’hôteliers-restaurateurs<br />

membres de la Fédération de l‘hôtellerie. Cet accueil faisait suite à une demande de<br />

la CCI espagnole de rencontrer leurs homologues <strong>fr</strong>ançais ainsi que quelques professionnels<br />

lotois afin d’échanger leurs impressions sur des préoccupations communes liées au<br />

développement touristique.<br />

M. Vigouroux, Président de la Commission Tourisme-Hôtellerie, a accueilli le groupe espagnol<br />

dans les locaux de la CCI à Cahors. Après un mot d’accueil et les présentations respectives<br />

des régions, les participants ont pu débattre de plusieurs thèmes, notamment des<br />

financements des communes touristiques, de l’organisation du tourisme, des ressources<br />

humaines et de la formation. A l’issu de cette rencontre, la délégation espagnole a visité<br />

Cahors et son vignoble, Rocamadour et Souillac, avant de rejoindre Lérida le mercredi<br />

après-midi.<br />

Présentation de la province de Lérida<br />

Région de la Catalogne intérieure, située à 1.20h de Barcelone, à la <strong>fr</strong>ontière de la France<br />

et de l’Andorre, la province de Lérida comprend environ 380 000 habitants dont 158 000<br />

dans la seule ville de Lérida. Le secteur du tourisme représente 13.7% du PIB de la province<br />

et l’of<strong>fr</strong>e touristique se concentre principalement sur la zone pyrénéenne. La région abrite<br />

le plus grand domaine skiable du pays, plusieurs parcs naturels régionaux et nationaux ce<br />

qui permet d’of<strong>fr</strong>ir une large gamme d’activités de pleine nature, mais également<br />

127 musées, 6 terrains de golf, 40 offices de tourisme, et une forte capacité d’hébergement<br />

marchand dont 400 hôtels of<strong>fr</strong>ant près de 20 000 lits-touristes.<br />

Atelier-débat entre les participants lotois et espagnols.<br />

Workshop<br />

« Destination Nature »<br />

à Vichy : 4 octobre 2005<br />

La CCI du <strong>Lot</strong> était présente<br />

à la 2 e édition du<br />

Workshop Destination<br />

Nature qui s’est<br />

déroulé à Vichy le<br />

4 octobre 2005, sur un<br />

stand « <strong>Lot</strong> Tourisme »<br />

avec le Service Loisirs<br />

Accueil. Cette nouvelle édition a réuni à l’occasion<br />

de cette journée de travail organisée<br />

autour de rendez-vous préprogrammés,<br />

70 exposants <strong>fr</strong>ançais et plus de 110 toursopérateurs<br />

invités par Maison de la France<br />

en provenance du monde entier et intéressés<br />

par la thématique du tourisme vert.<br />

La CCI a établi 14 contacts : les demandes<br />

portaient principalement sur les randonnées<br />

pédestres et cyclo, le tourisme fluvial,<br />

les structures d’hébergements campings<br />

ou hôtels 2** (principalement),<br />

pour une clientèle groupe et familiale.<br />

Workshop « Travel » à<br />

Bruxelles : 4 octobre 2005<br />

Le 4 octobre, s’est tenue<br />

à Bruxelles la 6 e édition<br />

du workshop « Travel ! »,<br />

rendez-vous professionnel<br />

organisé par la<br />

Maison de la France<br />

Belgique en partenariat<br />

avec les Offices<br />

Nationaux du Tourisme<br />

de Grande-Bretagne, de<br />

Luxembourg et des Pays-Bas. Environ<br />

150 exposants des 5 pays étaient présents,<br />

dont 75 stands <strong>fr</strong>ançais. Ce sont 400 professionnels<br />

belges qui ont visité le workshop,<br />

représentant des tour-opérateurs, autocaristes,<br />

agences de voyages, associations ou<br />

clubs. La CCI du <strong>Lot</strong> participait pour la 3ème<br />

fois, mais cette fois-ci sans professionnel<br />

lotois. Une dizaine de contacts ont été établis,<br />

ce qui correspond à une <strong>fr</strong>équentation similaire<br />

à celle de 2004. Les demandes portaient<br />

sur une information générale concernant la<br />

destination, et sur des informations plus précises<br />

avec conseils sur le choix des programmes<br />

et itinéraires ou sur les hôtels.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 39


BLOC NOTES FORMATION<br />

Rentrée au Centre d’Étude des Langues<br />

La rentrée des cours de langues a eu lieu<br />

au Centre d’Étude des Langues de la CCI du <strong>Lot</strong> :<br />

- groupe collectifs adultes en anglais, espagnol, italien,<br />

- groupes junior en anglais,<br />

- et pour la première fois des cours collectifs d’initiation<br />

en chinois, arabe et portugais ont été mis en place<br />

Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 35 05<br />

L’alternance<br />

pourquoi pas vous<br />

Fonds Social Européen<br />

Le Point A de la CCI<br />

au service des entreprises<br />

et des jeunes:<br />

• vous informe sur l’alternance :<br />

contrats de professionnalisation,<br />

et d’apprentissage<br />

• aide les jeunes dans leur<br />

orientation professionnelle,<br />

• facilite la mise en relation entre les<br />

entreprises et les jeunes<br />

• dispose d’une bourse de l’alternance<br />

(of<strong>fr</strong>es et demandes)<br />

Contactez-nous :<br />

CCI <strong>Lot</strong> - Point A<br />

Tél 05 65 20 35 05<br />

40 ENTREPRENDRE 128


BLOC NOTES FORMATION<br />

Anglais, Allemand, Arabe, Chinois,<br />

Espagnol, Italien, japonais, Polonais,<br />

Russe, Français pour les étrangers<br />

Cours en groupes tout public<br />

Cours individuels salariés<br />

Langues professionnelles (nous consulter)<br />

Club junior (7-11 ans)<br />

Cours de soutien (6ème à Bac+2)<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

Centre d’Etude des Langues - CCI du <strong>Lot</strong><br />

107 quai Cavaignac - 46000 Cahors.<br />

Tél 05 65 20 35 05.<br />

Contact: Cathy Gabillard<br />

Le programme des formations<br />

Créateur de site Web<br />

du 05/10/05 au 08/03/06<br />

Préparation BEE Sportif 1 er degré spécialités<br />

Rugby à XV et Tennis<br />

du 17/10/05 au 30/06/06<br />

Programmation Internet<br />

du 27/10/05 au 09/12/05<br />

CQP Assistant de vie<br />

du 02/11/05 au 18/07/06<br />

Programmeur orienté Objet<br />

du 02/11/05 au 31/08/06<br />

Préparation aux concours externes de secrétaire<br />

administratif<br />

du 02/11/05 au 02/06/06<br />

Concevoir et gérer une base de données d’entreprise<br />

du 14/11/05 au 12/05/06<br />

Accueil et secrétariat en anglais<br />

du 01/12/05 au 19/06/06<br />

Lieu : Cahors, site Pyramide, Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />

Enseignement : cours interactif à distance, enseignement assisté par<br />

ordinateur, visioconférence, auto-formation.<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong><br />

Site Pyramide – Tél 05 65 20 35 05.<br />

107 quai Cavaignac – 46002 Cahors Cedex 9.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 41


BLOC NOTES COMMERCE<br />

Fêtes de fin d’année :<br />

Quelques conseils de prévention<br />

contre les vols et les agressions<br />

A l’approche des fêtes de fin d’année, qui sont généralement des périodes<br />

de plus forte consommation, il faut rappeler quelques conseils de prudence<br />

pour prévenir des risques de vols et d’agressions dans le commerce.<br />

« Avec l’argent, soyez prudent » : Evitez de garder en caisse de fortes sommes<br />

d’agent. Pour le transport des recettes, faites-vous accompagner, changez vos<br />

horaires, transportez l’argent sur vous plutôt que dans une sacoche.<br />

« Au moment de la fermeture du magasin, redoublez de vigilance » : vérifiez<br />

les abords de votre commerce, fermez bien toutes les issues et assurezvous<br />

du bon fonctionnement des alarmes.<br />

La prévention contre les risques de vols et d’agressions passe d’abord par<br />

des habitudes et des réflexes et par la mise en place de moyens simples de<br />

dissuasion.<br />

Le dépliant réalisé par la CCI du <strong>Lot</strong> et les Services de Police et de<br />

Gendarmerie, il y a quelques mois, est plus que jamais d’actualité.<br />

Bonnes fêtes de fin d’année et bonnes affaires aux commerçants lotois.<br />

DONEO<br />

Premier Observatoire régional<br />

du commerce et des services<br />

La Région Midi-Pyrénées compte 46 809 établissements de commerces de<br />

détail, de services à la personne et cafés hôtels restaurants qui emploient<br />

130 138 salariés. 94% des commerces de détail et services ayant un point<br />

de vente ont une surface de vente inférieure à 300 m 2 . La surface de vente<br />

moyenne d’un commerce de moins de 300 m 2 est de 61 m 2 et la surface de<br />

vente moyenne d’un commerce de plus de 300 m 2 est de 1 201 m 2 . L’âge<br />

moyen des dirigeants est de 47 ans. 34% des dirigeants sont des femmes.<br />

Ces quelques chif<strong>fr</strong>es sont extraits de DONEO, la première édition de<br />

l’Observatoire régional du commerce que viennent de réaliser les CCI de<br />

Midi-Pyrénées sous la maîtrise de la Chambre Régionale de Commerce et<br />

d’Industrie de Midi-Pyrénées et en partenariat avec l’INSEE, la Direction<br />

de la Concurrence et de la Consommation et l’URS<strong>SA</strong>F.<br />

Ce dossier a bénéficié du soutien financier de l’Europe, de l’Etat et du<br />

Conseil Régional de Midi-Pyrénées.<br />

Cet outil d’aide à la décision a pour but de démontrer la vitalité du commerce<br />

et des activités services aux particuliers en Midi-Pyrénées. Avec<br />

plus de 46 000 entreprises, ce secteur d’activité est un élément fort de la<br />

politique régionale d’aménagement du territoire.<br />

Ce document a été officiellement présenté le lundi 21 novembre dernier<br />

à BLAGNAC en présence des personnalités politiques de la<br />

Région Midi-Pyrénées, des représentants de la Direction Régionale du<br />

Commerce et de l’Artisanat.<br />

42 ENTREPRENDRE 128


REPÈRES ÉCO<br />

FBTP 46<br />

Derrière les palissades de chantier<br />

Le BTP, un secteur d’avenir<br />

Le 7 octobre, 307 collégiens, lycéens et élèves<br />

lotois ont <strong>fr</strong>anchi les portes de deux chantiers<br />

habituellement interdits au public ;<br />

- La construction d’une halle de sport en<br />

ossature bois à Espère, Maître d’ouvrage :<br />

Communauté de Communes du Pays de<br />

Cahors, Maître d’œuvre : Atelier sol et Cité<br />

- L’agrandissement extension de l’IUT de<br />

Figeac, Maître d’ouvrage : COGEMIP et Ville<br />

de Figeac, Maître d’œuvre : Monsieur Nissou<br />

Les deux entreprises pilotes de cette<br />

« opération coulisses » étaient la Société<br />

SOPREM Menuiserie à Cahors et l’Entreprise<br />

De Nardi Gros Œuvre à Gourdon.<br />

Accompagnés de leurs professeurs, ces jeunes<br />

garçons et filles ont découvert la diversité et la<br />

richesse des métiers du BTP. Ils venaient des<br />

collèges de Figeac (Masbou et Jeanne d’arc)<br />

Bagnac, Cajarc, Lacapelle Marival, Cahors<br />

(Gambetta), Prayssac, Luzech, Montcuq, ainsi<br />

que du Lycée Louis Vicat à Souillac et de<br />

l’Ecole des métiers à Cahors.<br />

Ils ont pu questionner les chefs d’entreprises<br />

présents ainsi que leurs salariés sur leur passion<br />

de construire et sur les perspectives<br />

d’embauche du secteur. En 2004, le<br />

Bâtiment a recruté au plan national plus de<br />

95 000 personnes dont 20 000 créations<br />

nettes d’emplois. Dans le <strong>Lot</strong>, depuis plusieurs<br />

années, les effectifs augmentent et<br />

atteignent 3 300 salariés.<br />

A l’horizon 2010, les perspectives d’embauches<br />

représentent plus de 420 000 emplois<br />

avec une très grande diversité de fonctions et<br />

de larges perspectives d’évolution.<br />

Ouvrier professionnel, compagnon professionnel,<br />

maître ouvrier, chef d’équipe, artisan,<br />

chef d’entreprise… Mais aussi commercial,<br />

métreur, dessinateur projecteur,<br />

conducteur de travaux, chef de chantier,<br />

ingénieur d’affaires… Le Bâtiment est une<br />

pépinière de métiers pour que s’expriment<br />

tous les talents, toutes les vocations, toutes<br />

les envies.<br />

Les possibilités d’évolution dans ces différents<br />

métiers sont importantes et significatives. En<br />

effet, plus de la moitié des chefs d’entreprises<br />

du secteur sont d’anciens salariés.<br />

Les formations aux métiers du BTP sont<br />

nombreuses et très diverses : il existe plus<br />

de 100 diplômes du BTP (du CAP au<br />

diplôme d’ingénieur) et plus de 100 titres<br />

professionnels créés avec le Ministère du<br />

Travail (formation AFPA) ;<br />

Les jeunes filles, nombreuses lors des visites<br />

ont pu aussi découvrir que le BTP souhaitait<br />

donner aux femmes la place qui leur<br />

revient… Une entreprise sur deux du bâtiment<br />

est co-dirigée par une femme. Sur les<br />

chantiers, la Profession a pour ambition de<br />

recruter 30 000 femmes d’ici 2009.<br />

Organisée par la Fédération du Bâtiment et<br />

des TP du <strong>Lot</strong> (FFB et FNTP), cette opération<br />

qui se déroulait pour la troisième année<br />

dans toute la France, a été une indiscutable<br />

réussite avec 300 chantiers et des milliers de<br />

visiteurs.<br />

Rendez-vous l’an prochain, pour pouvoir<br />

entrer à nouveau dans les coulisses du BTP.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 43


les brèves REPÈRES ÉCO<br />

<strong>LOT</strong> :<br />

Le sa<strong>fr</strong>an, une couleur à la<br />

mode du Quercy<br />

Les Sa<strong>fr</strong>aniers du Quercy, réunis en association<br />

depuis 1999, travaillent à relancer<br />

la culture du sa<strong>fr</strong>an dans le <strong>Lot</strong> et préserver<br />

ainsi un patrimoine en déclin. Ils souhaitent<br />

« obtenir un sa<strong>fr</strong>an d’une pureté<br />

totale » et, depuis 2002, sont engagés dans<br />

une démarche d’obtention du label rouge<br />

et de l’Indication Géographique Protégée<br />

« afin de certifier une qualité haut de<br />

gamme et de protéger le territoire ». Sans<br />

se placer en challenger de l’Iran, principal<br />

producteur mondial, ils souhaitent profiter<br />

de l’excellence des sols et des conditions<br />

climatiques favorables, mis en évidence<br />

par des études scientifiques, pour<br />

en relancer la culture.<br />

Développement<br />

des services d’aide<br />

aux personnes agées<br />

Depuis la mise en place de l'Aide<br />

Personnalisée à l'Autonomie (APA), le<br />

secteur des services aux personnes<br />

âgées s'est très fortement développé. En<br />

2004, il représentait 21 millions d'euros<br />

de dépenses et 800 000 heures de travail.<br />

Le travail à temps partiel étant <strong>fr</strong>équent<br />

dans ce secteur, on estime à 1 600 le<br />

nombre d'embauches réalisées grâce à la<br />

mise en place de l'APA. Ce développement<br />

concerne aussi bien les associations<br />

que les maisons de retraite.<br />

L'augmentation du nombre de places<br />

dans ces structures et leur évolution en<br />

Etablissements d'Hébergement pour<br />

Personnes Agées Dépendantes (plus<br />

médicalisées) sont déjà programmées<br />

jusqu'en 2010.<br />

La Capeb<br />

se mobilise contre<br />

le retour de la TVA 19,6 %<br />

La CAPEB du <strong>Lot</strong> (Confédération<br />

Artisanale des Petites Entreprises du<br />

Bâtiment) estime à 169 le nombre<br />

d’emplois artisanaux menacés par le<br />

retour à une TVA à 19,6 %. Le taux<br />

actuel de 5,5 % aurait permis de réduire<br />

le travail clandestin et de créer de nombreux<br />

emplois dans le secteur de la<br />

construction, en plus de la baisse des<br />

prix pratiqués par les artisans. La<br />

CAPEB a lancé une campagne de sensibilisation<br />

à ces problèmes à destination<br />

des élus et des acteurs économiques du<br />

département.<br />

<strong>LOT</strong> :<br />

Une pépinière d’entreprises<br />

voit le jour dans le<br />

nouveau Parc d’Activités<br />

Quercypôle<br />

Il aura fallu 6 ans de maturation pour que<br />

les projets du parc d’activités et de la pépinière<br />

d’entreprises soient inaugurés à<br />

Cambes, situé à 25 minutes de l’autoroute.<br />

Le Quercypôle s’étend sur 10 ha pour<br />

l’instant et devrait couvrir 35 ha à terme.<br />

La pépinière d’entreprises Calfatech vient<br />

d’accueillir sa première jeune pousse. La<br />

Communauté de communes du Pays<br />

Figeac-Cajarc se réjouit de l’aboutissement<br />

« de ces projets phares ». Une entreprise<br />

de charpente et un groupe hôtelier<br />

ont déjà fait savoir qu’elles souhaiteraient<br />

s’installer sur le parc. La CCI envisage<br />

également d’y installer une maison des<br />

entreprises regroupant plusieurs activités<br />

liées aux entreprises du Nord et de l’Est<br />

du département.<br />

Le développement de ERI<br />

L’usine ERI accélère son développement :<br />

« nous allons recruter un vingtaine de nouveau<br />

salariés d’ici la fin de l’année 2005 »,<br />

indique le nouveau directeur du site,<br />

Didier Lambrickx. Par ailleurs, ERI prévoit<br />

de poursuivre ses recrutements au cours<br />

du premier semestre 2006. L’entreprise<br />

compte ainsi disposer d’un effectif de quarante<br />

personnes en juin 2006. « Nous finalisons<br />

les tests des machines, explique Didier<br />

Lambrickx, et nous entrons actuellement en<br />

phase de production ». Pour mémoire, il<br />

faut rappeler que ERI est une société<br />

« <strong>fr</strong>ançaise à 100% » précise le responsable<br />

de l’usine.<br />

Cahors obtient le label<br />

«Ville d’Art et d’Histoire »<br />

Après la médaille d’or des villes fleuries,<br />

Cahors vient d’obtenir le label « Ville<br />

d’art et d’histoire ». Parmi les premiers<br />

effets de cette distinction, l’embauche<br />

d’un animateur du patrimoine et la formation<br />

de guides conférenciers sont<br />

d’ores et déjà programmées grâce aux<br />

aides de l’Etat. Une révision du règlement<br />

du secteur sauvegardé de la ville<br />

est également évoquée.<br />

44 ENTREPRENDRE 128


L’essor de JPN, fabricant de<br />

skate park<br />

les brèves REPÈRES ÉCO<br />

Création d’une ZAC<br />

à Cahors<br />

La création d'une Zone d'Aménagement<br />

Concerté (ZAC) à l'entrée ouest de Cahors<br />

vient d'être approuvée par le Conseil<br />

Communautaire du Pays de Cahors. Après<br />

enquête publique, la plaine de Labéraudie<br />

devrait accueillir d'autres enseignes nationales<br />

sur une zone de 2,8 hectares.<br />

Portes ouvertes<br />

dans deux éco-centres<br />

Un groupe d'entrepreneurs lotois s'est<br />

rendu aux centres de stockage et de valorisation<br />

de déchets de Catus et Mercuès pour<br />

une visite pédagogique. L'éco-centre de<br />

Catus traite des papiers, cartons, plastiques<br />

et bois collectés chez les industriels, alors<br />

que l'éco-centre de Mercuès est spécialisé<br />

dans le traitement du fer et des déchets dangereux.<br />

Cette journée d'information organisée<br />

par la CCI du <strong>Lot</strong> visait à mieux comprendre<br />

les attentes et le fonctionnement<br />

des prestataires de collecte de déchets.<br />

Installée à Bretenoux, la société JPN<br />

fabrique et commercialise des skate park<br />

en inox. Sa clientèle est essentiellement<br />

composée de collectivités locales d'Ilede-France,<br />

du Nord et de l'agglomération<br />

lyonnaise. Nicolas Bouysset, fondateur<br />

de JPN, et sa petite équipe de quatre salariés<br />

entendent bien s'attaquer à de nouvelles<br />

régions et de nouveaux marchés,<br />

tels que les complexes multisports.<br />

Après quatre ans d'existence, ils ont multiplié<br />

par cinq le chif<strong>fr</strong>e d'affaires de JPN,<br />

qui atteint aujourd'hui 900 000 euros.<br />

Début des travaux<br />

d’aménagement de<br />

l’aéroport Brive-Souillac<br />

Atelys peine a recruter<br />

des télétravailleurs<br />

Atelys, société de télétravail spécialisée<br />

dans la défiscalisation, rencontre des difficultés<br />

pour embaucher dans le bassin figeacois.<br />

Une trentaine de postes est à pourvoir,<br />

à temps plein ou partiel. Michel Garcia,<br />

directeur d’Atelys Figeac, encourage les<br />

candidatures spontanées. Il rappelle qu’une<br />

formation intensive est assurée à l’embauche<br />

et qu’un système de tests de recrutement<br />

a permis de remédier au « turn<br />

over » important dont pâtissait la société.<br />

Salon International de<br />

l’Alimentation<br />

La 22 e édition du Salon International de<br />

l’Alimentation (SIAL) se déroulera du 22 au<br />

26 octobre 2006 au Parc des Expositions de<br />

Paris-Nord-Villepinte. Comme pour les éditions<br />

précédentes, la participation des<br />

entreprises de Midi-Pyrénées est organisée<br />

conjointement par la Chambre<br />

Régionale d’Agriculture et par l’Association<br />

des Industries Alimentaires de Midi-<br />

Pyrénées. Contact : M. Poux - Chambre<br />

Régionale d’Agriculture – 05 61 75 26 00.<br />

Les travaux d’aménagement du futur<br />

aéroport Brive-Souillac seront officiellement<br />

lancés samedi 15 octobre en présence<br />

de Dominique Perben, ministre<br />

des Transports, et de Bernadette Chirac.<br />

Un belvédère installé à 300 mètres de<br />

hauteur et surplombant le chantier sera<br />

également inauguré. L’aéroport devrait<br />

ouvrir début 2008, après 19 mois de chantier<br />

pour les opérations de terrassement,<br />

8 mois pour les in<strong>fr</strong>astructures aéronautiques,<br />

13 mois pour les bâtiments et<br />

quelques mois supplémentaires pour les<br />

finitions. La réalisation du projet est estimée<br />

à 46 millions d’euros.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 45


L’année économique 2005 se termine<br />

dans un climat plutôt mitigé, influencée<br />

positivement par le dynamisme<br />

remarquable de l’aéronautique régionale.<br />

Ce dynamisme s’appuie largement<br />

sur les compétences et le savoir<br />

faire des partenaires et sous-traitants<br />

départementaux. Dans un contexte de<br />

rattrapage de fin d’année, le sursaut<br />

des achats des ménages bénéficie<br />

essentiellement aux secteurs des<br />

biens de consommation et surtout à<br />

l’industrie agroalimentaire et à ses<br />

produits festifs.<br />

L’atonie de la consommation, les problèmes<br />

d’emploi, le renchérissement<br />

du coût des matières premières et des<br />

carburants, et plus généralement du<br />

coût de la vie ont été autant de facteurs<br />

qui ont contribué à barrer la<br />

route à une croissance <strong>fr</strong>anche, à<br />

dégrader la confiance, à entretenir un<br />

climat de morosité.<br />

La demande globale est ferme dans<br />

toutes ses composantes, l’agroalimentaire<br />

en étant un des premiers<br />

bénéficiaires.<br />

Les carnets de commandes sont<br />

consistants et le plan de charge des<br />

entreprises jugé satisfaisant, notamment<br />

dans les secteurs de la soustraitance<br />

mécanique et aéronautique<br />

ainsi que dans le bâtiment.<br />

L’appareil productif est utilisé à son<br />

niveau optimal.<br />

Les investissements se poursuivent<br />

pour renforcer les capacités de production<br />

dans certains secteurs, pour améliorer<br />

la productivité des chaînes de<br />

fabrication, pour mieux maîtriser la<br />

fiabilité et la sécurité des produits<br />

L’emploi pérenne reste stable dans<br />

un contexte de croissance modérée<br />

de l’activité et d’amélioration de la<br />

productivité des moyens matériels<br />

et humains.<br />

Les prévisions pour les prochains mois<br />

restent prudentes mais empreintes<br />

d’optimisme dans un contexte certes<br />

difficile mais ouvert à nombre d’initiatives<br />

et de démarches de progrès.<br />

CONJONCTURE<br />

AÉRONAUTIQUE<br />

Les rythmes de fabrication restent à des<br />

niveaux élevés.<br />

L’accélération des cadences de production<br />

pour la gamme Airbus va se poursuivre<br />

et bénéficier à l’ensemble des<br />

partenaires et sous traitants de la<br />

région.<br />

MACHINES SPECIA<strong>LE</strong>S<br />

La machine outil et les biens d’équipements<br />

mécaniques affichent un plan de<br />

charge correct, avec des perspectives<br />

relativement optimistes compte tenu<br />

des besoins spécifiques croissants de l’<br />

industrie régionale, et en particulier de<br />

l’aéronautique.<br />

MÉCANIQUE GÉNÉRA<strong>LE</strong><br />

Le plan de charge et les carnets de commandes<br />

à moyen terme sont jugés satisfaisants.<br />

Le rythme de production déjà élevé va<br />

se maintenir au moins à son niveau<br />

actuel.<br />

Les besoins de sous-traitance aéronautique<br />

sont pressants et vont en s’accroissant<br />

dans le temps.<br />

CONSTRUCTION É<strong>LE</strong>CTRIQUE<br />

ET É<strong>LE</strong>CTRONIQUE<br />

Le niveau d’activité du secteur est jugé<br />

normal, les prévisions sont plutôt optimistes<br />

compte tenu de la spécificité des<br />

productions locales et de la capacité des<br />

opérateurs à valoriser leur savoir faire.<br />

BUREAUX D’ETUDES<br />

TECHNIQUES<br />

La charge de travail est correcte et la situation<br />

des carnets d’ordres confirme une fin<br />

d’année relativement bien orientée.<br />

BÂTIMENT ET TRAVAUX<br />

PUBLICS<br />

Bâtiment<br />

En gros œuvre, l’activité est jugée satisfaisante<br />

à la faveur de la bonne tenue<br />

de la construction et de la rénovation de<br />

logements ainsi que de la réactivation<br />

de la commande publique.<br />

En second œuvre, le carnet de commandes<br />

est garni et la demande plutôt<br />

pressante.<br />

Travaux publics<br />

Le beau temps d’arrière saison a permis<br />

d’avancer de nombreux chantiers dans<br />

de bonnes conditions.<br />

Le plan de charge et les perspectives à<br />

moyen terme permettent d’envisager le<br />

plein emploi des personnels et du<br />

matériel.<br />

TRANSPORTS<br />

Transport de marchandises, messageries<br />

Le volume de <strong>fr</strong>et s’accroît compte tenu<br />

de livraisons soutenues dans le secteur<br />

des biens de consommation, des<br />

cadeaux, des produits festifs en fin<br />

d’année.<br />

Le prix des carburants, toujours élevé,<br />

difficile à répercuter sur le prix des prestations<br />

pèse sur les trésoreries et la rentabilité<br />

des entreprises.<br />

Transports de voyageurs<br />

Le niveau d’activité est satisfaisant pour<br />

une of<strong>fr</strong>e qui privilégie des destinations<br />

étudiées, plutôt rapprochées, à bon rapport<br />

qualité prix.<br />

Le développement de l’édition et de<br />

l’envoi de catalogues apporte un plus à<br />

la profession en matière d’audience et<br />

de fidélisation de la clientèle.<br />

46 ENTREPRENDRE 128


CONJONCTURE<br />

BOIS<br />

Première transformation (scierie, parquet)<br />

L’activité est jugée normale par la majorité<br />

des professionnels.<br />

L’éloignement des sources d’approvisionnement<br />

et la dispersion de la clientèle<br />

constituent un handicap d’autant<br />

plus sensible que le coût des transports<br />

s’alourdit.<br />

Deuxième transformation (menuiserie<br />

du bâtiment)<br />

La demande est soutenue en relation avec<br />

le bon niveau d’activité dans la construction<br />

et la rénovation de logements.<br />

FILIÈRE VIANDE<br />

Exportation de bestiaux<br />

A ce point de la campagne d’exportation<br />

la situation est globalement jugée<br />

satisfaisante par les professionnels.<br />

Le coût élevé des carburants renchérit<br />

l’acheminement des animaux et constitue<br />

toujours un handicap.<br />

Abattage et négoce de viande<br />

A l’approche des fêtes de fin d’année<br />

l’activité du secteur se revigore.<br />

La sur médiatisation des risques liés à la<br />

grippe aviaire et plus récemment l’affaire<br />

des steaks hachés surgelés contaminés<br />

ont des effets négatifs sur la<br />

consommation de viandes de volailles<br />

d’une part, sur la consommation de<br />

viandes rouges d’autre part.<br />

Un report est attendu en direction des<br />

viandes de qualité sous label ainsi que<br />

vers les produits gastronomiques à base<br />

de viande.<br />

Conserves fines<br />

L’activité est intense aussi bien en production<br />

qu’en conditionnement et<br />

expédition.<br />

Le niveau des commandes en cours est<br />

du même ordre de grandeur que l’an<br />

passé à la même époque, sachant que de<br />

nombreux achats se font de plus en plus<br />

par impulsion et au dernier moment.<br />

Malgré la baisse du pouvoir d’achat<br />

invoquée par de nombreux consommateurs<br />

les produits festifs en fin d’année<br />

restent une tradition solidement ancrée<br />

et participent aux plaisirs de la table.<br />

VIN ET BOISSONS<br />

Vin de Cahors<br />

La récolte 2005 s’est faite dans de<br />

bonnes conditions et a permis de rentrer<br />

dans les chais des produits de<br />

bonne qualité.<br />

Les foires aux vins proposées par la<br />

grande distribution ont dynamisé les<br />

ventes mais n’ont plus le succès des<br />

premières éditions.<br />

Les achats de fin d’année liés à la gastronomie<br />

apportent un plus non négligeable<br />

au niveau des ventes.<br />

LAIT ET FROMAGE<br />

Lait de vache<br />

La baisse de la consommation de lait et<br />

les prix pratiqués à la production restent<br />

préoccupants et créent des tensions<br />

au niveau de la filière.<br />

La branche produits transformés <strong>fr</strong>ais<br />

tire vers le haut l’activité et contribue à<br />

l’écoulement et à la valorisation d’une<br />

partie significative de la production.<br />

Fromage de chèvre<br />

La demande se réactive d’autant qu’une<br />

part importante de l’of<strong>fr</strong>e chèvre, parmi<br />

laquelle l’AOC Rocamadour, rentre dans<br />

la catégorie des produits festifs particulièrement<br />

prisés en fin d’année.<br />

TRAVAIL DU GRAIN<br />

Fabrication d’aliments du bétail<br />

Les besoins d’engraissement aussi bien<br />

en animaux de boucherie qu’en<br />

volailles accroissent la demande et<br />

dynamisent les activités de fabrication<br />

et de livraison.<br />

Le coût de l’énergie et des carburants a<br />

une incidence sur les marges et la rentabilité<br />

des entreprises difficile à récupérer.<br />

Biscuiterie<br />

Sur un marché concurrentiel fortement<br />

monopolisé par les grandes marques,<br />

les produits de qualité à connotation de<br />

terroir tirent avantage des achats festifs<br />

de fin d’année.<br />

FRUITS ET <strong>LE</strong>GUMES<br />

Stations <strong>fr</strong>uitières<br />

La récolte de noix est bonne aussi bien<br />

en quantité qu’en qualité.<br />

Le séchage et le conditionnement se<br />

poursuivent normalement.<br />

La demande à l’export est bien orientée<br />

notamment en direction des pays du<br />

Nord de l’Europe, Allemagne en particulier<br />

; elle se substitue à un marché intérieur<br />

pour le moment peu actif.<br />

La récolte des pommes qui a bénéficié<br />

de bonnes conditions climatiques<br />

touche à sa fin.<br />

Les ventes tardent à se déclarer sur un<br />

marché jugé pour le moment attentiste.<br />

Produits transformés<br />

(confitures, avant-produits industriels)<br />

Le marché des confitures et compotes<br />

est normal bien que quelque peu marginalisé<br />

par une of<strong>fr</strong>e pléthorique de <strong>fr</strong>uits<br />

<strong>fr</strong>ais ainsi que par les achats festifs.<br />

Les ingrédients alimentaires bénéficient<br />

de la forte activité de fabrication<br />

dans les industries alimentaires en prévision<br />

de l’approvisionnement des marchés<br />

de fin d’année.<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 47


CONJONCTURE<br />

L’activité commerciale a de nouveau<br />

progressé en septembre 2005 et<br />

demeure en nette hausse sur un an.<br />

Cependant, les résultats sont variables<br />

selon les activités.<br />

COMMERCE<br />

Statistiques nationales Banque de France<br />

(évolution des chif<strong>fr</strong>es d’affaires en valeur)<br />

Evolution CA Septembre 05 / 9 mois 05 /<br />

en volume Septembre 04 9 mois 04<br />

Alimentaire 1,6 - 1,8<br />

Viande 3,5 1,0<br />

Textile/habillement 4,8 0,8<br />

Chaussure 7,4 - 0,3<br />

Meuble 2,7 1,7<br />

Appareil ménager 1,2 - 1,0<br />

Electronique grand public 1,6 0,4<br />

Quincaillerie 6,6 - 0,4<br />

Bricolage 3,2 0,8<br />

Livre et papeterie - 1,6 - 1,3<br />

Horlogerie bijouterie - 2,1 - 1,2<br />

Automobiles neuves 0,7 4,4<br />

Automobiles occasion 3,1 5,8<br />

Ensemble du Commerce de détail 2,3 0,3<br />

Alimentation :<br />

Les ventes de denrées alimentaires se<br />

sont redressées en septembre. En<br />

cumul sur 9 mois, l’évolution est encore<br />

négative (-1,8%) dans le commerce d’alimentation<br />

générale, et ce, quelle que<br />

soit la forme de commerce : hypermarché,<br />

supermarché et commerce traditionnel.<br />

Les ventes de produits à base de<br />

viande sont en hausse de 1% sur les<br />

neuf premiers mois 2005.<br />

Equipement de la personne :<br />

Bon mois de septembre dans les commerces<br />

d’habillement (+4,8%) et de<br />

chaussures (+7,4%), toutes formes de<br />

commerces confondues. Ces bons résultats<br />

compensent partiellement une<br />

année 2005 assez maussade.<br />

Il faut noter cependant que dans le vêtement,<br />

les commerçants traditionnels<br />

indépendants sont, en 2005, en perte de<br />

vitesse et que leurs chif<strong>fr</strong>es d’affaires<br />

sont toujours en baisse (-2,5% en septembre<br />

et -1,9% sur les 9 premiers mois<br />

de l’année par rapport à 2004).<br />

Equipement du logement :<br />

Bonne activité dans les commerces de<br />

détail du meuble, de l’électroménager,<br />

de l’électronique grand public, du bricolage<br />

et de la quincaillerie.<br />

En cumul sur 9 mois, seul les commerces<br />

de meubles sont en hausse<br />

(+1,7%), les autres activités stagnent ou<br />

sont en repli.<br />

Culture loisirs :<br />

Baisse des chif<strong>fr</strong>es d’affaires dans les<br />

librairies-papeterie (-1,6%) et dans la<br />

bijouterie (-2,6%) en septembre 2005.<br />

En cumul sur 9 mois les commerces de<br />

ces groupes sont en recul.<br />

Il reste trois mois pour renverser la tendance.<br />

Automobile :<br />

Augmentation des ventes, en valeur,<br />

dans l’automobile d’occasion (+ 4,4% en<br />

septembre) et stagnation des ventes<br />

d’automobiles neuves (0,5%). En cumul<br />

sur 9 mois les progressions de chif<strong>fr</strong>es<br />

d’affaires sont satisfaisantes (+ 4,4%).<br />

48 ENTREPRENDRE 128


INDICATEURS<br />

DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE<br />

8,9%<br />

C’EST <strong>LE</strong> TAUX DE CHÔMAGE<br />

au 30 septembre 2005.<br />

Un accroissement de 0,3 point<br />

par rapport à septembre 2004. (8,6%)<br />

8 000<br />

7 000<br />

6 000<br />

5 000<br />

4 000<br />

3 000<br />

2 000<br />

1 000<br />

6 781 6 749<br />

1996<br />

1997<br />

6 376<br />

1998<br />

5 861<br />

1999<br />

5 018<br />

2000<br />

4 386<br />

2001<br />

4 674<br />

2002<br />

5 100<br />

2003<br />

5 015<br />

2004<br />

4 608<br />

2005<br />

Neufs<br />

Occasions<br />

IMMATRICULATION DE VÉHICU<strong>LE</strong>S<br />

10 mois<br />

10 mois<br />

Jan. Oct. 04 Jan. Oct. 05<br />

5 403 5 556<br />

12 453 12 399<br />

+2,2%<br />

C’est la variation annuelle de l’indice<br />

des prix à la consommation<br />

au 30 septembre 2005.<br />

Elle était de 2,1% un<br />

an auparavant au 30 septembre 2004.<br />

Évolution<br />

%<br />

+ 2,8<br />

- 0,5<br />

446<br />

C’EST <strong>LE</strong> NOMBRE DE<br />

CRÉATIONS D’ENTREPRISES<br />

dans le <strong>Lot</strong> au 1 er semestre 2005.<br />

Une diminution de 8,8%<br />

par rapport au 1 er semestre 2004<br />

(489) SOURCE INSÉE<br />

1 587<br />

C’EST <strong>LE</strong> NOMBRE<br />

DE LOGEMENTS<br />

autorisés dans le <strong>Lot</strong><br />

au cours des 9 premiers mois de 2005<br />

Une progression de 9,1%<br />

par rapport aux 9 premiers mois de 2004 (1 455)<br />

96<br />

MILLIONS D’EUROS<br />

C’est le montant des exportations lotoises<br />

au premier semestre 2005.<br />

Une hausse de 7,9%<br />

par rapport au premier semestre 2004<br />

(89 millions d’euros).<br />

9,72<br />

C’est la variation triennale<br />

de l’indice du coût de la construction<br />

au deuxième trimestre 2005.<br />

2 e trimestre 2002 : 1 163<br />

2 e trimestre 2005 : 1 276<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE<br />

829<br />

650<br />

648<br />

578<br />

575<br />

576<br />

526<br />

481<br />

449<br />

1996<br />

1997<br />

1998<br />

1999<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

662<br />

2005<br />

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 49


PETITES ANNONCES<br />

DEMANDE D’EMPLOI<br />

Tél. 05 65 20 35 17<br />

Secrétaire / assistante commerciale trilingue<br />

(Italien, Anglais, Allemand) 128 E1<br />

Collaboratrice expérimentée et performante<br />

(30 ans d’expérience) esprit d'initiative,<br />

autonome, fiabilité.<br />

Négociation avec clients et fournisseurs,<br />

traduction des dossiers techniques,<br />

tâches de secrétariat (accueil,<br />

agenda, filtrage téléphonique etc.).<br />

Réponse aux appels d'of<strong>fr</strong>es, suivi des commandes,<br />

rédaction de devis, facturation.<br />

Maîtrise de l'outil informatique.<br />

Disponibilité immédiate<br />

Responsable achats<br />

128 E2<br />

30 ans d’expérience dans l’industrie<br />

(production de biens d’équipements,<br />

aéronautique, automobile…) en tant<br />

que responsable fabrication, méthodes<br />

et achats. Compétences : management<br />

d’équipe, gestion de projets, développement<br />

d’unité de production, planification,<br />

suivi de production, négociation<br />

contrat, approvisionnements, définition<br />

de gamme, gestion des achats…<br />

Responsable commercial 128 E3<br />

Définition stratégie commerciale, communication,<br />

commercialisation, conseil<br />

technique, négociation conditions<br />

d’achats (bureautique, télécommunication,<br />

informatique, véhicule…), réponses<br />

appels d’of<strong>fr</strong>es, suivi facturation. Secteurs<br />

d’activités : télécommunications, banque,<br />

centrale d’achats, mobilier de bureau.<br />

Ingénieur matériaux<br />

128 E4<br />

Génie des matériaux, contrôle qualité,<br />

recherche, techniques industrielles, suivi de<br />

fabrication.Expérience dans les secteurs d’activités<br />

suivants : industrie agroalimentaire,<br />

laboratoire de Recherche & Développement.<br />

Assistante polyvalente<br />

128 E5<br />

Administration des ventes, assistante commerciale,<br />

prospection et vente sédentaire.<br />

Assistante de direction, suivi de dossiers,<br />

animation et coordination du service.<br />

Aide aux services à la personne.<br />

Assistante polyvalente (anglais,<br />

espagnol)<br />

128 E6<br />

Assistante qualité, gestion des audits,<br />

suivi des procédures.<br />

Assistante commerciale trilingue (<strong>fr</strong>ançais,<br />

anglais, espagnol), gestion des<br />

commandes de vin France et Export.<br />

Guide touristique, accueil clientèle étrangère.<br />

Expérience en tant que commerciale.<br />

Secteurs d’activités : viticole, armateur,<br />

commerce, tourisme.<br />

Directeur Administratif Financier et<br />

Informatique<br />

128 E7<br />

Domaines de compétences : comptabilité<br />

et contrôle de gestion, finances, droit<br />

des Sociétés et droit fiscal, informatique<br />

et gestion de projet informatique, audit<br />

organisationnel, management d’équipe<br />

(13 personnes), gestion du personnel.<br />

Secteurs d’activités : agroalimentaire,<br />

automobile, cabinet comptable.<br />

Agent de développement touristique<br />

128 E8<br />

Titulaire d’un Master Sport, Tourisme et<br />

Développement local (Bac+5).<br />

Compétences : Diagnostic territorial,<br />

conception des stratégies de développement,<br />

coordination et évaluation des<br />

actions de développement. Suivi et<br />

montage de projets touristiques.<br />

OFFRE D’EMPLOI n°1<br />

TECHNICO-COMMERCIAL H/F<br />

Dans le cadre de notre développement<br />

commercial, nous recherchons 3 technico-commerciaux<br />

en charge du développement<br />

des ventes de chaufferie<br />

pré-fabriquée, de chaudière, etc…sur les<br />

zones géographiques suivantes :<br />

- Ile de France<br />

- Région Nord<br />

- Région Est (Alsace, Rhône-Alpes)<br />

Rattaché à la Direction Commerciale,<br />

vous assurez le développement et la<br />

prospection auprès des prescripteurs<br />

(Bureau d’Etude), des installateurs et<br />

des exploitants (industries et génie climatique)<br />

sur votre zone.<br />

Vous réalisez les prescriptions techniques<br />

et les propositions commerciales,<br />

en concertation avec les services interfaces<br />

de l’usine, et en assurez le suivi.<br />

De formation technique (Bac + 2 en<br />

génie climatique) et/ou commerciale<br />

avec une forte culture technique, vous<br />

avez une expérience réussie en commercialisation.<br />

Votre sens de l’organisation et votre<br />

capacité à être autonome vous permettront<br />

de développer votre portefeuille.<br />

Contrat : CDI<br />

Salaire : fixe + variable<br />

Voiture de fonction<br />

Merci d’adresser votre candidature (CV<br />

et lettre de motivation) en précisant le<br />

secteur géographique souhaité :<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie<br />

du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />

A l’attention de Carine SOUQUET<br />

107, Quai Cavaignac - BP 79<br />

46002 CAHORS CEDEX 9<br />

ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />

OFFRE D’EMPLOI n°2<br />

Technicien de maintenance H/F<br />

Vous serez placé sous la responsabilité du<br />

Responsable maintenance, vos missions :<br />

- Assurer la maintenance corrective et<br />

préventive d’éléments ou ensembles<br />

électriques (armoires électriques, compteurs.),<br />

électromécaniques (réparation<br />

de bobines, moteurs,..) électroniques.<br />

- Localiser et diagnostiquer pannes et<br />

anomalies<br />

- Réparer par remplacement ou remise<br />

en état des éléments défectueux<br />

- Contrôler et vérifier équipements et installations,<br />

procéder à des essais et tests<br />

- Assurer l’entretien courant à partir de<br />

consignes plans et programmes de<br />

maintenance<br />

- Respecter les règles de sécurité<br />

BTS électrotechnique, Bac Pro type EIE<br />

Expérience minimum souhaitée<br />

Habilitation électrique obligatoire<br />

Rémunération selon profil.<br />

35 heures hebdomadaires en moyenne<br />

Lieu : Gourdon<br />

Envoyer CV et lettre de motivation à :<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie<br />

du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />

A l’attention de Carine SOUQUET<br />

107, Quai Cavaignac - BP 79<br />

46002 CAHORS CEDEX 9<br />

ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />

OFFRE D’EMPLOI n°3<br />

RESPON<strong>SA</strong>B<strong>LE</strong> MAINTENANCE H/F<br />

Vous managez une équipe de 5 personnes<br />

dont le rôle est d'assurer la<br />

maintenance préventive et corrective<br />

d’une unité de production de 4500 m2,<br />

de la plate forme logistique et du siège :<br />

- définition et organisation des actions<br />

de maintenance afin d’accroître la productivité<br />

du matériel, intégration des<br />

moyens nouveaux,<br />

- définition et respect des procédures de<br />

sécurité, diagnostic et repérage des<br />

dysfonctionnements, organisation et<br />

réalisation des opérations de réglage,<br />

dépannage, de réparation.<br />

De formation Bac + 2 (BTS Electrotechnique,<br />

Maintenance industrielle, MSMA, …..) vous<br />

avez une expérience minimum de 5 à 10 ans<br />

dans le domaine de la maintenance industrielle.<br />

Habilitation électrique indispensable<br />

Poste à pourvoir en janvier 2006<br />

Contrat :CDI<br />

Lieu : GOURDON 46<br />

Rémunération attractive selon profil<br />

35 heures hebdomadaires en moyenne<br />

et prévoir des astreintes<br />

Envoyer CV et lettre de motivation à :<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie<br />

du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />

A l’attention de Carine SOUQUET<br />

107, Quai Cavaignac - BP 79<br />

46002 CAHORS CEDEX 9<br />

ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />

OFFRE D’EMPLOI n°4<br />

VENDEUR / VENDEUSE (CDD)<br />

Recherche un vendeur / vendeuse pour<br />

une bijouterie.<br />

- Accueillir et conseiller les clients,<br />

- vendre et réaliser les encaissements,<br />

- Participer à l’aménagement des<br />

vitrines et du magasin,<br />

Profil :<br />

- Formation commerciale appréciée<br />

- Expérience significative en vente<br />

- Utilisation des outils bureautiques<br />

Contrat :CDD 3 mois du 01-12-2005 au<br />

28-02-2006 (de 25 à 35 heures hebdomadaires)<br />

Lieu de travail : Brive<br />

Salaire : SMIC<br />

Envoyer CV et lettre de motivation à :<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie<br />

du <strong>Lot</strong>, Pôle Emploi/RH<br />

A l’attention de Carine SOUQUET<br />

107, Quai Cavaignac - BP 79<br />

46002 CAHORS CEDEX 9<br />

ou carine.souquet@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><br />

DEMANDE D’EMPLOI<br />

Tél. 05 65 20 35 17<br />

OFFRE D’EMPLOI<br />

CCI / Carine Souquet<br />

VENTES & LOCATIONS<br />

Tél. 05 65 20 35 41<br />

VENTES & LOCATIONS<br />

Tél. 05 65 20 35 41<br />

SPORTSWEAR – ARTIC<strong>LE</strong>S DE SPORT128 V1<br />

A vendre fonds de commerce « sportswear<br />

et articles de sport » dans ville touristique<br />

nord du <strong>Lot</strong> (vallée de la<br />

Dordogne) – Emplacement de premier<br />

choix en centre-ville proximité parking<br />

gratuit – Bonne notoriété locale (22 ans<br />

d’ancienneté) – Magasin rénové –<br />

Surface de vente 100 m 2 ,réserve 25 m 2 -<br />

Bon chif<strong>fr</strong>e d’affaires – Bonne rentabilité.<br />

CAVE A VINS<br />

128 V2<br />

A vendre fonds de commerce de cave à<br />

vins dans Sous-Préfecture du <strong>Lot</strong> – Bon<br />

chif<strong>fr</strong>e d’affaires en progression<br />

constante – Parking – Alarme et climatisation<br />

– Etat des locaux neufs – Surface<br />

de vente 50 m 2 et réserve 50 m 2 .<br />

BATIMENT A U<strong>SA</strong>GE ARTI<strong>SA</strong>NAL OU<br />

DEPOT DE MARCHANDISES 128 V3<br />

A vendre bâtiment à usage artisanal ou<br />

dépôt de marchandises à Lalbenque.<br />

Surface totale des bâtiments : 740 m 2<br />

répartis en 3 ateliers (un de 340 m 2 ,2 de<br />

175 m 2 ,un bureau de 50 m 2 ) et un « algeco »<br />

de 50 m 2 . Surface du terrain 5 740 m 2 .<br />

LOCAL PROFESSIONNEL 128 V4<br />

A vendre nord du <strong>Lot</strong>, local professionnel<br />

130 m 2 , libre, parking, à usage de préparation,<br />

stockage, expédition de produits<br />

<strong>fr</strong>ais comprenant une salle de préparation<br />

(50 m 2 ), 2 chambres <strong>fr</strong>oides (20 et<br />

15 m 2 ) une cellule de congélation (15 m 2 ),<br />

bureau et sanitaires. Bon emplacement.<br />

JEUX VIDEO ET VIDEO CLUB 128 V5<br />

A vendre fonds de commerce jeux video et<br />

video club dans centre-ville de Figeac,achatvente<br />

de jeux video neufs et occasion, vente<br />

et restauration de DVD, 1 100 DVD et 700<br />

VHS à la location, distributeur automatique<br />

en façade du magasin, 18 ans d’existence.<br />

Surface de vente 80 m 2 ,réserves 160 m 2 ,<br />

petit loyer. Bon C.A. en progression.<br />

COMMERCE TEXTI<strong>LE</strong> ET FILS A TRICOTER<br />

128 V6<br />

Fonds de commerce textile, fil à tricoter,<br />

prêt à porter enseigne "PHILDAR" -<br />

Affaire tenue depuis 22 ans - Surface de<br />

vente 70 m 2 et réserve 70 m 2 - 8 m de<br />

vitrines – Bail tous commerces.<br />

PRET A PORTER FEMININ 128 V7<br />

A vendre fonds de commerce de prêt à porter<br />

féminin et accessoires de mode (possibilité<br />

pas de porte) dans centre-ville touristique<br />

du <strong>Lot</strong> (1 500 habitants) – Magasin<br />

neuf – Surface de vente 40 m 2 ,réserve 7 m 2 .<br />

DROIT AU BAIL COMMERCIAL<br />

A CEDER A CAHORS<br />

128 V8<br />

A céder droit au bail rue commerçante<br />

Cahors – Loyer mensuel avec charges 372<br />

¤/mois - Surface de vente et réserve 70 m 2 .<br />

PO<strong>LE</strong> COMMERCIAL NORD DU <strong>LOT</strong> 128 V9<br />

A céder pas de porte dans ville de 3 500 habitants<br />

avec zone de chalandise de 27 000 habitants<br />

– Surface de vente 100 m_ avec bureau<br />

et toilettes – 2 vitrines – Très bon emplacement<br />

dans principale rue commerçante – Possibilité<br />

toute activité commerciale sauf nuisances<br />

LOCAL INDUSTRIEL OU COMMERCIAL<br />

OU A U<strong>SA</strong>GE D’ENTREPOT 128 V10<br />

A vendre ou à louer local industriel ou<br />

commercial ou à usage d’entrepôt à Saint-<br />

Céré. Situé en centre-ville, parking et cour<br />

fermée, surface 247 m 2 . Libre au 01/2006.<br />

50 ENTREPRENDRE 128


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52 ENTREPRENDRE 128

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