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Focus<br />

En direct du Parlement :<br />

SOS homophobie au plus proche des débats<br />

SOS homophobie s’est engagée dans les débats ;<br />

nous avons ainsi cherché à prévenir les dérapages<br />

dans les débats : dévalorisation des personnes LGBT,<br />

parole violente et insultante. Nous souhaitions<br />

éviter que le débat ne laisse dans l’esprit des<br />

homosexuel-le-s, et notamment dans celui des plus<br />

jeunes, l’impression que notre société leur est hostile,<br />

avec les conséquences que l’on connaît en termes<br />

d’isolement, de décrochage scolaire,<br />

de comportements à risques. SOS homophobie<br />

en a ainsi appelé à la responsabilité individuelle<br />

de nos élu-e-s afin de ne pas laisser le débat déraper<br />

sur le terrain de la violence verbale homophobe.<br />

D’abord, l’association a soumis aux député-e-s et<br />

sénateurs-trices un engagement moral pour un débat<br />

qui ne porte pas atteinte au respect des personnes<br />

LGBT : la « Charte d’engagement moral pour<br />

un débat parlementaire respectueux des personnes<br />

lesbiennes, gays, bisexuelles et trans, et de leur<br />

entourage ». Soumise dès le début des débats,<br />

elle recueillera près de 80 signatures. Des bénévoles<br />

de SOS homophobie se sont également relayé-e-s<br />

pour suivre les débats en direct depuis l'Assemblée<br />

nationale et les rapporter sur le site de l’association.<br />

Nous vous proposons ci-après une courte<br />

chronologie des débats et des témoignages.<br />

29 janvier : Le débat s'ouvre à l'Assemblée nationale.<br />

Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre<br />

de la Justice, est porteuse du projet de loi et ouvre<br />

la séance par un discours largement ovationné.<br />

Les débats se sont ouverts pour une durée de 15 jours<br />

durant lesquels les député-e-s ont discuté, jour et nuit,<br />

127<br />

Sur la base des témoignages qu’a<br />

recueillis SOS homophobie, nous<br />

pourrions aussi dresser une liste<br />

des villes de l’Hexagone dans lesquelles<br />

il ne fait pas bon être<br />

homosexuel-le. Notre tour de<br />

France nous mènerait ainsi de<br />

Noirmoutier (Noël Faucher,UMP)<br />

à Visan (Henri Pélissier, UMP),<br />

jusque Montfermeil (Xavier<br />

Lemoine, UMP et PCD) ou<br />

Arcangues (Jean-Michel Colo,<br />

UMP), au Vauclin (Raymond<br />

Occolier, PS), en passant par le<br />

VIII e arrondissement de Paris<br />

(François Lebel, UMP) ou encore<br />

par Beaulieu (Eric Quénardel, FN),<br />

Béziers (Raymond Couderc,UMP),<br />

Sèvres (Nathalie Kosciusko-<br />

Morizet,UMP),Clichy-la-Garenne<br />

(Gilles Catoire, PS), Sallanches<br />

(Georges Morand, UMP), Bollène<br />

(Marie-Claude Bompard, Ligue du<br />

Sud) ou Fontgombault (Jacques<br />

Tissier, DVD), etc.<br />

Enfin, ce tour de France serait<br />

l’occasion de lire les journaux<br />

communaux de Boulogne-<br />

Billancourt (décembre 2012), de<br />

Longeville-lès-Metz (janvier<br />

2013),de Meudon (janvier/février<br />

2013), ou du XV e arrondissement<br />

de Paris (été 2013), etc. SOS<br />

homophobie dénonce à nouveau<br />

cette année la pratique qui<br />

consiste à utiliser les journaux<br />

communaux pour promouvoir des<br />

positions partisanes parfois<br />

teintées d’homophobie.<br />

Bilan 2013 : pour le pire et le<br />

meilleur !<br />

Douce-amère est certainement la<br />

sensation que laissera l’année 2013<br />

dans la mémoire de beaucoup<br />

de citoyen-ne-s,partagé-e-s entre

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