Mise en page 1 - Ville de Moissy-Cramayel

P O R T R A I T S
P O R T R A I T S
Trois nouveaux
conseillers municipaux
A la suite de la démission de trois conseillers municipaux, trois nouveaux élus
ont intégré le conseil le 26 septembre. Karima Bounabi et José Razafindrakoto
ont rejoint la majorité, Julien Kaouane le groupe d'opposition RMC.
Karima Bounabi
Née à Corbeil, Karima Bounabi a grandi dans le Nord, près
de Dunkerque, où son père avait dû s'installer pour des raisons
professionnelles. Le papa étant de nouveau muté en région
parisienne, la famille s'est établie dans les années 1970 à Melun
avant de rejoindre Moissy, au Noyer-Perrot, en 1986. Maman
d'une petite fille de 9 ans, Karima, aide comptable, vit
aujourd'hui encore à la cité du Noyer-Perrot. "J'ai commencé
à m'intéresser à la vie locale comme parent d'élève, membre
de la FCPE, explique-t-elle. Je me suis également investie au
sein de l'atelier poterie et je participe depuis un certain
nombre d'années aux élections comme assesseur de mon
bureau de vote". Mme Bounabi a franchi le pas en 2008
lorsque la majorité lui a proposé de rejoindre sa liste.
"Je ne suis pas militante politique mais sympathisante du
PS et je garde un très bon souvenir de la campagne de
2008. J'ai éprouvé une grande joie lorsque nous l'avons
emporté". Très attachée au projet de requalification de la
cité du Noyer-Perrot, la nouvelle élue espère le voir
aboutir rapidement. "Cette cité – le terme est plus proche
de la réalité que celui de résidence – a besoin de
davantage de mixité sociale. Je souhaite travailler dans
ce sens au sein de la commission aménagement". ■
Julien Kaouane
A la suite de la démission de David Pouchin, le groupe
d'opposition municipale RMC accueille Julien Kaouane. Installé
à Moissy depuis 1998, marié et père de deux enfants, Julien
Kaouane s’est impliqué dans la vie communale à travers la
maison de quartier de Jatteau, lors de réunions de quartier
notamment. Responsable des ventes dans une grande enseigne
de la distribution et délégué CGC, sans étiquette politique,
il aime se définir comme un "social / libéral démocrate,
attaché à la liberté individuelle, à la liberté d’entreprendre,
à l'égalité des chances, au droit à la satisfaction
des besoins fondamentaux de tous. Lors des dernières
élections, explique-t-il, je me suis positionné sur une
autre liste car Moissy n’avait depuis mon arrivée
qu'une seule et unique liste, donc un manque cruel
de démocratie. Mon choix s’est naturellement porté
sur RMC (SE), liste de diverses opinions politiques (sauf
une, l’extrème !). Cette liste "united colors" est à mon
image et celle des habitants de Moissy : tolérante,
respectueuse des droits des autres et travailleuse. Je
suis fier de représenter les 47 % de Moisséens qui nous
ont fait confiance et bien sûr l’ensemble des Moisséens.
Mon but est d'être participatif, de ne pas faire de
l’opposition systématique, du moment que la majorité
nous donne accès à l’ensemble des dossiers". ■
José Razafindrakoto
Né le 8 décembre 1968 à Madagascar, José Razafindrakoto
a beaucoup bourlingué, au gré des affectations de son
père diplomate, avant de se fixer en France en 1987.
Titulaire d'une maîtrise d'informatique, il a travaillé pour
plusieurs sociétés de services informatiques dans les
années 1990, avant d'être recruté par le groupe Accor,
à Evry, en 1998. "J'habitais à Marne-la-Vallée et j'ai
souhaité me rapprocher de mon lieu de travail. J'ai
découvert Moissy en 2003 et j'ai été très agréablement
surpris. Je trouve que la commune propose énormément
de services pour une ville de cette taille". Domicilié à
Jatteau, marié et père de deux filles de 13 et 16 ans, José
préside aujourd'hui deux associations : le portail associatif
sur Internet et A2MS, l'Association des amis de
Madagascar. "A2MS a non seulement pour but de réunir
les amis de Madagascar, précise-t-il, mais aussi de
s'impliquer dans la vie locale, par exemple lors du videgreniers
de Jatteau ou du Handiday".
Quant à la politique locale, José Razafindrakoto a rejoint
le Parti socialiste en 2007, à la suite de l'élection
présidentielle et, un an plus tard, la liste conduite par
Jean-Jacques Fournier. Il siège depuis son entrée au
conseil municipal au sein de la commission culture, sport
et relations internationales. ■
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