dp_Eifman ballet copie - Maison de la Culture d'Amiens
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dossier <strong>de</strong> presse<br />
danse<br />
EIFMAN BALLET THEATRE<br />
DE SAINT PETERSBOURG<br />
Anna Karenine<br />
Ballet en 2 actes d’après le roman <strong>de</strong> Léon Tolstoï<br />
chorégraphie : Boris <strong>Eifman</strong><br />
musique : Piotr I. Tchaïkovski<br />
© photo <strong>Eifman</strong> Ballet<br />
mardi 6 décembre / 20h30<br />
à <strong>la</strong> <strong>Maison</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Culture</strong> d’Amiens<br />
ccontact presse régionale : Sylvie Compère : s.compere@mca-amiens.com<br />
location : MCA : 03 22 97 79 77 / www.maison<strong>de</strong><strong>la</strong>culture-amiens.com<br />
FNAC, Carrefour, Géant, Système U, Intermarché / www.fnac.com - www.carrefour.fr -<br />
www.francebillet.com / 0 892 68 36 22 (0,34e/mn)<br />
prix <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> 14 à 35 euros<br />
<strong>Maison</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Culture</strong> d’Amiens - Centre <strong>de</strong> création et <strong>de</strong> production - Direction : Gilbert Fillinger<br />
P<strong>la</strong>ce Léon Gontier - CS 60631 - 80006 Amiens ce<strong>de</strong>x1 - Tél. 33 (0)3 22 97 79 79 – Fax 33 (0)3 22 97 79 90<br />
e-mail : accueil@mca-amiens.com - site : www.maison<strong>de</strong><strong>la</strong>culture-amiens.com
EIFMAN BALLET THEATRE<br />
DE SAINT PETERSBOURG<br />
Anna Karenine<br />
Ballet en 2 actes d’après le roman <strong>de</strong> Léon Tolstoï<br />
chorégraphie : Boris <strong>Eifman</strong><br />
musique : Piotr I. Tchaïkovski<br />
effet spéciaux : Leonid Eremin<br />
décors : Zinovij Margolin<br />
costumes : Viaches<strong>la</strong>v Okunev<br />
lumières : Gleb Filshtinsky<br />
avec :<br />
les danseurs étoiles<br />
et l'ensemble du corps <strong>de</strong> <strong>ballet</strong> (45 danseurs)<br />
Tour management : Productions Internationales Albert Sarfati<br />
DURÉE : 1H50<br />
MEMBRES DE LA COMPAGNIE<br />
Solistes :<br />
Maria Abashova, Nina Zmiievets, Natalia Povoroznyuk, Anastasia Sitnikova<br />
Sergey Volobuiev, Oleg Gabyshev, Oleg Markov, Ilia Osipov, Dmitry Fisher, Niko<strong>la</strong>i Radziush<br />
corps <strong>de</strong> <strong>ballet</strong>s :<br />
Marina Burtseva, Lina Choe, Svet<strong>la</strong>na Golovkina, Polina Gorbunova, Diana Danchenko, Sofia Elistratova, Yulia Kabzar,<br />
Elena Kotik, Marianna Krivenko, Alexandra Kuzmich, Marianna Marina, Alina Petrova, Natalia Pozdnyakova, Victoria<br />
Si<strong>la</strong>ntyeva, Natalia Smirnova, Agata Smorodina, Alina Solonskaya, Oxana Tverdokhlebova, Z<strong>la</strong>ta Yalinich, Valentina<br />
Visilyeva, Evgenija Zodbaeva, Ekaterina Zhigalova<br />
Sergey Barabanov, Sergeis Biserovs, Pavel Harbachou, Maxim Gerasimov, Alexan<strong>de</strong>r Ivlev, Vasil Dautov, Kirill<br />
Efremov, Dzmitry Luniou, Ilia Levai, Mikhail Ivankov, Andrey Ivanov, Anton Labunskas, Stanis<strong>la</strong>v Kultin, Alexan<strong>de</strong>r<br />
Melkaev, Batyr Niyazov, Artur Petrov, Igor Polyakov, Roman Solovyev, Sergey Zimin<br />
directeur artistique : Boris <strong>Eifman</strong><br />
directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie : Gennady Albert<br />
professeurs : Valentina Morozova, Olga Kalmykova, Tatiana Kuznetsova, Tatiana Sevostyanova, Yury Ananyan, Albert<br />
Galichanin, Oleg Paradnik, Igor Kuzmin<br />
directeur technique : Alexei Don<strong>de</strong><br />
régisseur : Vadim Shemarov<br />
ingénieur lumières : Yury Timofeev<br />
assistant ingénieur lumières : V<strong>la</strong>dimir Vasilevsky, Alexan<strong>de</strong>r Kryukov, Dmitry Danilyuk<br />
ingenieur du son : Leonid Eremin<br />
techniciens : Sergey Grigoryev, Alexan<strong>de</strong>r Yaros<strong>la</strong>vtsev, Andrey Dashkov, Sergey Gul, Rustam Chistyakov<br />
habilleuses : Tatiana Smirnova, Natalia Zavadskaya, Elvira Sheikina, Elena Niyazova<br />
maquilleuse : Elena Niyazova<br />
mé<strong>de</strong>cins : Alexan<strong>de</strong>r Meshcherin, Natalia Samoylenko<br />
spectacle présenté en partenariat avec le Groupe La Poste<br />
saison 11/12 - dossier <strong>de</strong> presse EIFMAN BALLET THEATRE DE SAINT PETERSBOURG – p. 2
PRÉSENTATION<br />
Depuis trente-trois ans, Boris <strong>Eifman</strong> a su cultiver, au sein du <strong>ballet</strong> théâtre <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg, <strong>la</strong><br />
précision et <strong>la</strong> virtuosité. Il y a chez ses danseurs, tous issus <strong>de</strong>s meilleures écoles <strong>de</strong> danse<br />
académique russes, l’exigence physique, technique et théâtrale poussée jusqu’à son paroxysme. Les<br />
costumes, les décors et les effets scéniques sont un éblouissement pour le spectateur. Boris <strong>Eifman</strong><br />
s’inspire <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature pour ses chorégraphies et ne cesse <strong>de</strong> transposer les soubresauts <strong>de</strong> l’âme<br />
dans une danse narrative, émotionnelle et débordante. Dans ce spectacle, c’est à Anna Karénine que le<br />
chorégraphe russe se consacre et au génie <strong>de</strong> Tolstoï qui a su dépeindre, avec une sensibilité extrême,<br />
l’univers psychologique <strong>de</strong> ses personnages dans toute sa complexité, tout en en faisant le reflet <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
vie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Russie. La chorégraphie est d’une beauté incroyable ; au point que <strong>la</strong> musique <strong>de</strong> Tchaïkovski<br />
en <strong>de</strong>vient une évi<strong>de</strong>nce, tellement elle en sublime <strong>la</strong> poésie et reflète <strong>la</strong> romance <strong>de</strong> l’histoire, créant<br />
une parfaite alchimie. Le rythme tranquille <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille Karénine (fonctionnaire d’état, respectant<br />
rigoureusement les conventions sociales) <strong>la</strong>isse transparaître une illusion d’harmonie et <strong>de</strong> paix, mais <strong>la</strong><br />
passion d’Anna pour Vronsky détruit et bouleverse leur quotidien… La sincérité et <strong>la</strong> pureté <strong>de</strong>s<br />
sentiments <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux amants, rejetés <strong>de</strong> tous, effraient par leur authenticité. Et c’est cette authenticité<br />
que Boris <strong>Eifman</strong> a su traduire par le mouvement.<br />
Hervé Pons<br />
Anna Karenine<br />
“ La Danse est un domaine particulier qui permet <strong>de</strong> mettre en scène les drames psychologiques.<br />
Une possibilité <strong>de</strong> pénétrer l’inconscient. Chaque nouveau spectacle est une recherche <strong>de</strong> l’inconnu.<br />
Le roman d’Anna Karenine m’a toujours intéressé.<br />
Lorsqu’on lit Tolstoï, on sent <strong>la</strong> maîtrise extraordinaire <strong>de</strong> l’auteur pour connaître le mon<strong>de</strong><br />
psychologique <strong>de</strong> ses héros. Une précision et une sensibilité étonnante qui reflètent aussi <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Russie. Dans le roman d’Anna Karenine on trouve, non seulement, l’étu<strong>de</strong> profon<strong>de</strong> du mon<strong>de</strong><br />
psychologique <strong>de</strong> son héroïne, mais aussi une véritable révé<strong>la</strong>tion psycho érotique <strong>de</strong> sa<br />
personnalité.<br />
Même en lisant <strong>la</strong> littérature d’aujourd’hui, on ne trouverait pas <strong>de</strong> telles passions, <strong>de</strong> telles<br />
métamorphoses ou <strong>de</strong> telles fantasmagories. Tout ce<strong>la</strong> est <strong>de</strong>venu le sens <strong>de</strong> mes réflexions<br />
chorégraphiques.<br />
Le rythme tranquille <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille Karenine (fonctionnaire d’État, respectant rigoureusement les<br />
conventions sociales) <strong>la</strong>isse transparaître une illusion d’harmonie et <strong>de</strong> paix. La passion d’Anna pour<br />
Vronsky, détruit et bouleverse leur vie quotidienne. La sincérité <strong>de</strong>s sentiments <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux amants est<br />
rejetée par <strong>la</strong> société mondaine. Elle effraye par son authenticité. L’hypocrisie <strong>de</strong> Karenine convenait<br />
à tout le mon<strong>de</strong> sauf à Anna. Elle a préféré l’amour passion qui l’absorbait toute entière au <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />
mère. Elle se condamne à une vie d’exclue. Il n’y a plus <strong>de</strong> moments heureux, ni dans les voyages, ni<br />
au sein <strong>de</strong> son riche domaine familial, ni dans les p<strong>la</strong>isirs <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie sociale. Seuls restent les<br />
sensations tragiques, le manque <strong>de</strong> liberté et son désir <strong>de</strong> re<strong>la</strong>tions passionnelles. Je comprends<br />
cette femme dépendante d’un homme. Cette addiction, comme toute autre, est une ma<strong>la</strong>die et une<br />
souffrance. Anna a mis fin à ses jours, afin <strong>de</strong> se libérer et d’abréger sa vie effroyable, pleine <strong>de</strong><br />
souffrances. Selon moi, Anna est un caméléon puisqu’il y a <strong>de</strong>ux êtres en elle : en surface, une<br />
femme du mon<strong>de</strong>, épouse parfaite et mère attentionnée, mais en profon<strong>de</strong>ur une femme plongée<br />
dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s passions. Qu’y a-t-il <strong>de</strong> plus important Préserver une illusion acceptée <strong>de</strong> tous<br />
dans l’harmonie, le <strong>de</strong>voir et les sentiments familiaux Ou se <strong>la</strong>isser aller à une authentique passion<br />
Avons-nous le droit <strong>de</strong> briser <strong>la</strong> famille De priver l’enfant <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection maternelle pour <strong>la</strong> folie <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> chair ... De telles questions tourmentaient Tolstoï par le passé, nous ne pouvons pas, non plus,<br />
nous en échapper aujourd’hui.<br />
Il n’y a pas <strong>de</strong> réponses... Il n’y a que <strong>la</strong> soif inassouvie d’être compris, aussi bien dans <strong>la</strong> vie que<br />
dans <strong>la</strong> mort. ”<br />
saison 11/12 - dossier <strong>de</strong> presse EIFMAN BALLET THEATRE DE SAINT PETERSBOURG – p. 3
PRÉSENTATION<br />
SYNOPSIS ANNA KARENINE :<br />
1er ACTE :<br />
Lors d’un grand bal à Saint Péterbourg, Anna Karenine croise le regard <strong>de</strong> l’Officier Vronsky. Un trouble<br />
profond les anime.<br />
On découvre <strong>de</strong>s officiers qui s’affrontent dans un concours hippique sous les yeux admiratifs <strong>de</strong> leurs<br />
épouses. Anna y rencontre pour <strong>la</strong> première fois Vronsky. Malgré l’arrivée intempestive <strong>de</strong> son époux<br />
qui interrompt cet instant, le trouble s’installe. Les ragots enflent dans <strong>la</strong> société sur les problèmes du<br />
couple Karenine.<br />
Les amants rêvent séparément l’un <strong>de</strong> l’autre. Anna finit par le rejoindre et l’épanouissement <strong>de</strong> leur<br />
passion se concrétise enfin. De retour chez elle, Anna avoue alors son amour pour Vronsky. Elle erre<br />
perdue dans les rues où elle se heurte à <strong>de</strong>s bandits <strong>de</strong> grands chemins.<br />
Elle revient au domicile, tente <strong>de</strong> sauver son couple et implore le pardon <strong>de</strong> son époux.<br />
2ème ACTE :<br />
Vronsky, abandonné par Anna, se saoule au club <strong>de</strong>s officiers. Les amants prennent conscience qu’ils<br />
ne peuvent plus vivre l’un sans l’autre. Vronsky déci<strong>de</strong> alors <strong>de</strong> récupérer Anna lors d’un affrontement<br />
avec Karenine. Ils s’enfuient et se réfugient à Venise durant le carnaval.<br />
À leur retour à Saint Pétersbourg, <strong>la</strong> société mondaine les ignore et Anna perd sa réputation et ses<br />
amis. Seule, dévorée par sa passion, possessive et jalouse, elle étouffe Vronsky <strong>de</strong> son amour exclusif.<br />
Il <strong>la</strong> fuit.<br />
Anna sombre alors dans <strong>la</strong> boisson et les vapeurs d’opium. Les effets <strong>de</strong>s hallucinogènes <strong>la</strong> font<br />
délirer. Vronsky revient pour <strong>la</strong> sauver mais il est trop tard, elle a perdu l’esprit.<br />
Le train <strong>de</strong> sa vie tourne à nouveau, Anna y <strong>la</strong>isse son <strong>de</strong>rnier souffle...<br />
MUSIQUES - P.I. TCHAIKOVSKI :<br />
1 - Séréna<strong>de</strong> pour cor<strong>de</strong>s<br />
2 - Suite n°1<br />
3 - Ba<strong>la</strong><strong>de</strong> symphonique "Voïevoda"<br />
4 - Scherzo opus 42<br />
5 - Symphonie pathétique<br />
6 - "Manfred" Poèmes symphoniques<br />
7 - "Francesca Da Rimini" Fantaisies symphoniques<br />
8 - Adagio Cantabile<br />
9 - Symphonie n°2<br />
10 - "Hamlet" Ouverture fantaisie<br />
11 - Suite n°3<br />
12 - "Méditation" opus 42<br />
13 - "Tempête" Fantaisie symphonique<br />
14 - "Roméo et Juliette" Ouverture fantaisie<br />
saison 11/12 - dossier <strong>de</strong> presse EIFMAN BALLET THEATRE DE SAINT PETERSBOURG – p. 4
PARCOURS<br />
BORIS EIFMAN - CHORÉGRAPHIE<br />
Boris <strong>Eifman</strong> crée sa propre compagnie en 1977, rompant avec les règles strictes <strong>de</strong> l’académisme russe et<br />
révé<strong>la</strong>nt ainsi une volonté féroce d’indépendance.<br />
Il développe son propre style face aux amateurs <strong>de</strong> danse c<strong>la</strong>ssique et <strong>de</strong> danse contemporaine. Il résiste aux<br />
courants et aux mo<strong>de</strong>s pour imposer une forme d’expression très personnelle. Il décrit <strong>la</strong> composition créative <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> façon suivante :<br />
«Tout est dans l’esthétique, mais <strong>la</strong> beauté formelle du geste n’est pas une fin en soi. Ce<strong>la</strong> ne signifie pas que <strong>la</strong><br />
qualité p<strong>la</strong>stique <strong>de</strong> <strong>la</strong> chorégraphie soit moins importante que le fait <strong>de</strong> trouver une certaine intensité dramatique<br />
<strong>de</strong>s situations. Je crois simplement que l’on ne peut pas saisir <strong>la</strong> beauté comme une notion abstraite. Quand je<br />
crée un mouvement c’est bien sûr avec l’idée <strong>de</strong> créer une émotion, exprimant un sentiment et cette émotion<br />
passe nécessairement par un besoin esthétique. »<br />
Le chorégraphe, un artiste inspiré à <strong>la</strong> nature passionnée, est visiblement déterminé à poursuivre sa recherche <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> perfection. Après s’être battu durant <strong>de</strong> nombreuses années contre <strong>la</strong> rigidité du système soviétique, il occupe<br />
aujourd’hui une p<strong>la</strong>ce prépondérante dans son propre pays en tant que créateur.<br />
En témoignage <strong>de</strong> cette force créatrice, citons ses propres mots: «Il est vrai que <strong>la</strong> création signifie pour moi <strong>la</strong> vie<br />
et <strong>la</strong> liberté».<br />
Aujourd’hui, sa compagnie comporte environ soixante danseurs et possè<strong>de</strong> son Centre Chorégraphique fondé par<br />
l’État et <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg.<br />
Depuis 1990, Boris <strong>Eifman</strong> ne cesse d’accroître sa réputation à travers le mon<strong>de</strong>, au fil <strong>de</strong> ses nouvelles créations.<br />
En 1997, il présente La Giselle Rouge à Saint-Pétersbourg, <strong>ballet</strong> qui re<strong>la</strong>te <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> <strong>la</strong> célèbre ballerine russe<br />
Olga Spessivtseva. Pour <strong>la</strong> première fois, en octobre 1997, le Théâtre du Bolchoï <strong>de</strong> Moscou lui ouvre ses portes.<br />
C’est pour lui l’occasion <strong>de</strong> présenter ses trois créations Tchaïkovski, La Giselle Rouge, et Hamlet Russe qui<br />
retrace <strong>la</strong> vie du Tsar Paul I er . Le succès est immédiat ; <strong>la</strong> presse russe le considère non seulement comme le seul<br />
chorégraphe qui fasse évoluer <strong>la</strong> danse en Russie mais reconnaît également <strong>la</strong> troupe comme l’une <strong>de</strong>s<br />
meilleures compagnies russes. En février 2000, <strong>la</strong> direction du Bolchoï fait entrer dans son répertoire son Hamlet<br />
Russe.<br />
En avril 1998, invité au City Center <strong>de</strong> New York, il triomphe avec La Giselle Rouge. Le City Center le convie à<br />
nouveau, dès <strong>la</strong> saison suivante, avec quatre programmes différents. Il y est <strong>de</strong>puis invité tous les <strong>de</strong>ux ans et<br />
tourne, durant 3 mois, à travers les USA et le Canada. Son succès, aux Etats Unis, est tel que New York City<br />
Ballet l’invite en juin 2004, pour créer une œuvre en hommage à Ba<strong>la</strong>nchine sous le titre <strong>de</strong> Musagète.<br />
En juillet 2001, le théâtre du Bolchoï présente une rétrospective <strong>de</strong>s <strong>ballet</strong>s <strong>de</strong> Boris <strong>Eifman</strong>. Parallèlement Mr<br />
Molière et Don Juan est présenté au Théâtre Marinsky (Kirov) <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg. En 2002, à l’occasion <strong>de</strong>s<br />
vingt-cinq ans <strong>de</strong> sa compagnie, le même Théâtre Marinsky lui ouvre ses portes et lui permet <strong>de</strong> présenter<br />
plusieurs <strong>de</strong> ses <strong>ballet</strong>s avec sa propre compagnie.<br />
Le répertoire <strong>de</strong> Boris <strong>Eifman</strong> comporte aujourd’hui plus <strong>de</strong> quarante <strong>ballet</strong>s dont le spectacle Anna Karenine créé<br />
en avril 2005, La Mouette librement inspirée <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> Tchekhov en 2007 ou sa <strong>de</strong>rnière création Eugène<br />
Onéguine tirée <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> A. Pouchkine en 2009.<br />
La compagnie du <strong>Eifman</strong> Ballet Theatre a su fidéliser son public à travers le mon<strong>de</strong> et tourne régulièrement : en<br />
Espagne, Hol<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, France, Italie, Israël, USA, Allemagne, Grèce mais aussi en Europe <strong>de</strong> l’Est, Canada,<br />
Fin<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, Chine, Angleterre...<br />
Pour <strong>la</strong> saison 2010-2011, nous retrouvons <strong>la</strong> compagnie en rési<strong>de</strong>nce à Gènes (Italie), en Hol<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, en Espagne,<br />
au Festival <strong>de</strong> Baalbeck, aux Etats-Unis, en Grèce, en Israël...<br />
Incontournable référence <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture russe contemporaine, “<strong>Culture</strong> France” a souhaité que le <strong>Eifman</strong> Ballet<br />
Theatre soit présent lors <strong>de</strong>s événements culturels organisés dans le cadre <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong> <strong>la</strong> Russie en<br />
France. Grâce à ce soutien, <strong>la</strong> compagnie s’est présentée en décembre 2010 à <strong>la</strong> <strong>Maison</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Danse <strong>de</strong> Lyon,<br />
après une série <strong>de</strong> représentations parisiennes au Théâtre <strong>de</strong>s Champs Elysées.<br />
En reconnaissance <strong>de</strong> son impressionnante carrière, Boris <strong>Eifman</strong> a été promu, en France, chevalier <strong>de</strong> l’Ordre<br />
<strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />
saison 11/12 - dossier <strong>de</strong> presse EIFMAN BALLET THEATRE DE SAINT PETERSBOURG – p. 5
PRESSE<br />
« Une chance pour le public français <strong>de</strong> découvrir ou retrouver l’une <strong>de</strong>s plus importantes<br />
compagnies <strong>de</strong> Russie, incontournable référence. La troupe nous propose un <strong>ballet</strong> plein<br />
d’émotion et <strong>de</strong> créativité chorégraphique, intitulé Anna Karénine. »<br />
Danser<br />
« Deux heures <strong>de</strong> danse à couper le souffle, inondées <strong>de</strong> duos et <strong>de</strong> trios spectacu<strong>la</strong>ires dans<br />
lesquels chaque porté acrobatique et chaque contorsion parle <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue <strong>de</strong> <strong>la</strong> passion et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
trahison, <strong>de</strong> <strong>la</strong> dissolution et du rejet, <strong>de</strong> l'appétit et du dégoût. »<br />
The Sun Time Company<br />
« La chorégraphie est très riche, sensuelle et expressive, sans jamais <strong>de</strong>venir prétentieuse et<br />
Boris <strong>Eifman</strong>, en s'appuyant sur une technique <strong>de</strong> base c<strong>la</strong>ssique, développe un style personnel et<br />
ose <strong>de</strong>s pas innovants. Chose assez rare dans <strong>la</strong> danse contemporaine, en France en tout cas,<br />
elle charme le néophyte aussi bien que le connaisseur. Enfin, tout y est d'un goût exquis, les<br />
décors, les costumes, les effets d'ombres et <strong>de</strong> lumières. <strong>Eifman</strong> possè<strong>de</strong> véritablement un style<br />
particulier, qui est le propre <strong>de</strong>s grands chorégraphes et le distingue <strong>de</strong>s autres. »<br />
Danse<br />
saison 11/12 - dossier <strong>de</strong> presse EIFMAN BALLET THEATRE DE SAINT PETERSBOURG – p. 6