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<strong>du</strong> 7 <strong>au</strong> 19 septembre<strong>du</strong> 8 <strong>au</strong> 13 septembreLe pain noirESPAGNE - <strong>20</strong>11 - COULEURS - 108MNRÉALISATION ET SCÉNARIO :AGUSTI VILLARONGAD’APRÈS UN ROMAN D’EMILI TEIXIDORIMAGES : ANTONIO REISTRAAVEC :FRANCESC COLOMER, NORA NAVAS,LAIA MARULL, ROGER CASAMAJOR,SERGI LOPEZGOYAS <strong>20</strong>11 DU MEILLEUR FILM,DU MEILLEUR RÉALISATEUR ETDE LA MEILLEURE ACTRICEThe futureUSA - <strong>20</strong>11 - COULEURS - 91MNRÉALISATION ET SCÉNARIO :MIRANDA JULYIMAGES : NOKOLAÏ VON GRAEVENITZMUSIQUE : JON BRIONAVEC :MIRANDA JULYHAMISH LINKLATERDAVID WARSHOSKYNous sommes en Catalogne <strong>du</strong>rant les années qui suivirent <strong>la</strong> guerre civile, période marquée par<strong>la</strong> violence, <strong>la</strong> haine, les mensonges. C’est l’histoire d’Andreu, un jeune garçon de dix ans, dontle père ancien républicain est accusé de meurtre. Andreu, alors recueilli par sa grand-mère, vadécouvrir, entre légende et réalité, entre faits et f<strong>au</strong>x semb<strong>la</strong>nts, une vérité sordide et sombre,un creuset d’inhumanité.Couvert de prix, les Goyas espagnols étant l’équivalent de nos Césars, Le pain noir nous plongedans les affres de l’après-guerre civile, une période vue à travers les yeux d’un enfant dans unpetit vil<strong>la</strong>ge per<strong>du</strong> <strong>au</strong> cœur de magnifiques montagnes s<strong>au</strong>vages. Misère, peur, violence, religionet superstition y règnent en maître. Andreu va découvrir à <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> sexualité, <strong>la</strong> haine et le mensonge,<strong>la</strong> peur et <strong>la</strong> souffrance, l’intolérance et le rejet le plus abject de l’<strong>au</strong>tre. C<strong>la</strong>ssique deforme, remarquablement interprété, le film d’Agusti Vil<strong>la</strong>ronga possède une indéniable forceromanesque, un souffle et une puissance à l’image d’une impressionnante scène d’ouverture.Sophie et Jason, un couple trentenaire, vivent à Los Angeles. Dans un mois, ils adopteront unchat abandonné. Un peu paniqués à l’idée de perdre leur liberté, ils quittent leur travail et sedonnent trente jours pour accomplir leur rêve. Ils vont tenter toutes les expériences jusqu’à traverserl’espace-temps pour donner une nouvelle chance <strong>au</strong> futur.Miranda July, p<strong>la</strong>sticienne, performeuse, écrivain, metteur en scène de théâtre, devient réalisatriceavec Moi, toi, et tous les <strong>au</strong>tres (Caméra d’or <strong>du</strong> meilleur premier film à Cannes en <strong>20</strong>05).Autant cette première œuvre était chorale, <strong>au</strong>tant celle-ci se concentre <strong>au</strong>tour de deux personnagesdésireux de se construire un projet commun. De façon décalée, accumu<strong>la</strong>nt une série dedétails intimes et réalistes, le film bascule tout doucement vers un inconnu <strong>au</strong>x couleurs fantastiquesteintées de poésie, d’enfance, mais <strong>au</strong>ssi d’angoisse devant l’avenir. Jouant sur <strong>la</strong> simultanéité<strong>du</strong> temps, le récit glisse vers un délicieux mé<strong>la</strong>nge de légèreté et de métaphysique.Miranda July manie parfaitement l’humour pince-sans-rire. (Fluctuat.net)<strong>du</strong> 7 <strong>au</strong> 12 septembreBirdUSA - 1988 - COULEURS - 163MNRÉALISATION : CLINT EASTWOODSCÉNARIO : JOEL OLIANSKYIMAGES : JACK N.GREENMUSIQUE : LENNIE NIEHAUSAVEC :FOREST WHITAKERDIANE VENORAMICHAEL ZELNIKERSAMUEL E. WRIGHTMê<strong>la</strong>nt intimement l’homme et sa musique, ce portrait de Charlie Parker, dit Bird, met en scèneles moments les plus marquants de sa vie : sa passion pour les femmes, son addiction à l’alcool età <strong>la</strong> drogue, <strong>la</strong> mort de sa fille, son amitié avec Dizzy Gillespie, ses triomphes, ses échecs music<strong>au</strong>xjusqu’à sa mort misérable. Passionné de jazz, Eastwood rend hommage dans ce portrait éc<strong>la</strong>té àl’un des plus grands saxophonistes de l’histoire <strong>du</strong> jazz. La construction non linéaire <strong>du</strong> récittente de cerner <strong>la</strong> vérité d’un homme, une vérité toute parcel<strong>la</strong>ire. Brisant temps et espace, lefilm oppose ou rapproche les scènes comme <strong>au</strong>tant d’évocation d’une mémoire en désordre,d’une personnalité fracassée. Sur Parker, Eastwood projette son intérêt pour les indivi<strong>du</strong>s enquête d’absolu se brisant <strong>au</strong>x contours d’une indépassable réalité. La magistrale interprétation,<strong>la</strong> be<strong>au</strong>té de <strong>la</strong> mise en scène, font de Bird l’une des grandes réussites de son <strong>au</strong>teur.Ce que veut saisir Eastwood chez Parker, c’est <strong>la</strong> contradiction entre le génie et le mal de vivre.(Michael Henry Wilson - Entretiens avec Eastwood)<strong>du</strong> 15 <strong>au</strong> <strong>20</strong> septembreThe murdererCORÉE DU SUD - <strong>20</strong>11 - COULEURS - 140MNRÉALISATION : NA HONG-JINSCÉNARIO : HONG WONG-CHANIMAGES : LEE SUNG-JEMUSIQUE : JOANG YOUNG-GYUET LEE BYUNG-HOONAVEC :HA JUNG-WOOKIM YUN-SEOKCHO SEONG-HAYanji est une ville chinoise coincée entre <strong>la</strong> Corée <strong>du</strong> Nord et <strong>la</strong> Russie, où vivent quelques 800000Sino-Coréens. 50% de cette popu<strong>la</strong>tion vit d’activités illégales. Gu-nam, ch<strong>au</strong>ffeur de taxi, y mèneune vie misérable. Depuis six mois il est sans nouvelles de sa femme partie en Corée <strong>du</strong> Sud chercher<strong>du</strong> travail. Un parrain local lui propose de l’aider à retrouver sa femme et à payer ses dettes.Pour ce<strong>la</strong>, il devra tuer un homme.Nouve<strong>au</strong> venu sur <strong>la</strong> scène <strong>du</strong> cinéma sud-coréen, Na Hong-jin s’est fait remarquer dès son premierfilm, un po<strong>la</strong>r très noir et d’une extrême virtuosité. The Chaser combinait l’énergie <strong>du</strong> filmpolicier à une vision réaliste et crue de <strong>la</strong> société coréenne. Il en va de même avec The Murdererprésenté lors <strong>du</strong> dernier Festival de Cannes. Ancré dans un contexte social très précis, celui deSino-Coréens vivant d’expédients, miséreux et marginalisés, The Murderer déploie <strong>la</strong> panoplie <strong>du</strong>po<strong>la</strong>r avec un impressionnant sens <strong>du</strong> rythme, une ampleur de <strong>la</strong> mise en scène qui dépasse <strong>la</strong>virtuosité pour dresser le portrait d’un homme brisé, <strong>au</strong> bord de l’implosion.<strong>du</strong> 14 <strong>au</strong> 19 septembreNashvilleUSA - 1975 - COULEURS - 159MNRÉALISATION : ROBERT ALTMANSCÉNARIO : JOAN TEWKESBURYIMAGES : PAUL LOHMANNMUSIQUE : RICHARD BASKINAVEC :SHELLEY DUVALLNED BEATTYRONEE BLAKLEYKEITH CARRADINEGERALDINE CHAPLINNashville se déroule entre l’arrivée à l’aéroport de <strong>la</strong> capitale de <strong>la</strong> country music de <strong>la</strong> quasi totalitédes 24 personnages <strong>du</strong> film, et l’assassinat final sur scène d’une célèbre chanteuse. Le filmnous fait croiser et effleurer ces destins indivi<strong>du</strong>els dans un incroyable carambo<strong>la</strong>ge où se télescopentles soubres<strong>au</strong>ts <strong>du</strong> monde <strong>du</strong> spectacle et <strong>la</strong> confusion d’une campagne électorale encours. C’est sans doute le chef-d’œuvre de Robert Altman, une œuvre d’une incroyable virtuositénarrative et filmique, premier film choral de son <strong>au</strong>teur qui <strong>au</strong>ra recours de nouve<strong>au</strong> à cetteforme dans Un mariage, Heat, The P<strong>la</strong>yer ou Shorts cuts. Réalisé après le scandale <strong>du</strong> Watergateet avant <strong>la</strong> célébration <strong>du</strong> bicentenaire des États-Unis, «Nashville est, selon Michel Ciment, uneinterrogation sur le spectacle comme politique et sur <strong>la</strong> politique comme spectacle». Altmannous donne à voir un monde saturé d’informations, de brouil<strong>la</strong>ge médiatique, une visionmoderne <strong>du</strong> chaos.L’ambiance est magistralement ren<strong>du</strong>e, et l’histoire [...] est tissée de main de maître. (Libération)


INFORMATIONS PRATIQUEShoraires des séances :lundi, mardi, jeudi : 18h15 - <strong>20</strong>h30mercredi : 15h - 18h15 - <strong>20</strong>h30vendredi : 18h - <strong>20</strong>h - 22hsamedi : 15h - <strong>17</strong>h30 - <strong>20</strong>h - 22hdimanche : 14h30 - <strong>17</strong>h - 19h30prix de p<strong>la</strong>ces :avec <strong>la</strong> Carte MCA : 4€jeune –19 ans, chômeur sans droit, bénéficiaire rSa : 4€plein tarif : 7€abonnement* : 10 séances 47,50€ / 5 séances 25€(* tarifs va<strong>la</strong>bles jusqu’<strong>au</strong> 31 décembre <strong>20</strong>11)Les abonnements pris à partir <strong>du</strong> 1 er janvier <strong>20</strong>11 sontva<strong>la</strong>bles jusqu’<strong>au</strong> 31 décembre <strong>20</strong>11.L’abonnement MCA est va<strong>la</strong>ble <strong>au</strong> Ciné St Leu etinversement.<strong>la</strong> billetterie <strong>du</strong> Cinéma Orson Welles est ouverte tousles jours, <strong>du</strong> lundi <strong>au</strong> dimanche, un quart d'heure avantle début des séances.MCA - p<strong>la</strong>ce Léon GontierCS 60631 - 80006 Amiens Cedex1tél : 03 22 97 79 77 - répondeur cinéma :03 22 97 79 73www.maisonde<strong>la</strong>culture-amiens.comle Cinéma Orson Welles, salle «Art et Essai,Recherche», est adhérent àl’association ACAP, à l’AFCAE, et <strong>au</strong> GroupementNational des Salles de Recherche.CALENDRIER*horaires d’été <strong>du</strong> <strong>17</strong> <strong>au</strong> 23 <strong>août</strong> - ** horaires exceptionnels<strong>du</strong> <strong>17</strong> <strong>au</strong> 23 <strong>août</strong>mercredi <strong>17</strong>jeudi 18vendredi 19samedi <strong>20</strong>dimanche 21lundi 22mardi 23En ville18h15<strong>20</strong>h3018h15<strong>20</strong>h3018h1518h15<strong>20</strong>h30Léa<strong>20</strong>h3018h15<strong>20</strong>h3018h15<strong>20</strong>h30<strong>20</strong>h3018h15<strong>du</strong> 24 <strong>au</strong> 30 <strong>août</strong>mercredi 24jeudi 25vendredi 26samedi 27dimanche 28lundi 29mardi 30J’aime regarder les filles15h - <strong>20</strong>h3018h15<strong>20</strong>h15h - 22h19h3018h15<strong>20</strong>h30L’artiste<strong>20</strong>h3018h<strong>20</strong>h<strong>17</strong>h18h15Quand <strong>la</strong> ville dort18h1522h<strong>17</strong>h3014h30<strong>20</strong>h30<strong>du</strong> 31 <strong>août</strong> <strong>au</strong> 6 septembremercredi 31jeudi 1 ervendredi 2samedi 3dimanche 4lundi 5mardi 6Pater15h - <strong>20</strong>h3018h1518h<strong>20</strong>h - 22h<strong>17</strong>h<strong>20</strong>h45**J’ai rencontré le diable<strong>20</strong>h30<strong>20</strong>h15h19h3018h1518h15Vivre sa vie18h1522h30**<strong>17</strong>h3014h30<strong>20</strong>h45**<strong>du</strong> 7 <strong>au</strong> 13 septembremercredi 7jeudi 8vendredi 9samedi 10dimanche 11lundi 12mardi 13The future<strong>20</strong>h30<strong>20</strong>h15h - 22h19h3018h1518h15Le pain noir15 h - <strong>20</strong>h45**18h1518h<strong>20</strong>h15**<strong>17</strong>h15**<strong>20</strong>h30Bird18h**22h<strong>17</strong>h3014h30<strong>20</strong>h30<strong>du</strong> 14 <strong>au</strong> <strong>20</strong> septembremercredi 14jeudi 15vendredi 16samedi <strong>17</strong>dimanche 18lundi 19mardi <strong>20</strong>The murderer18h1518h15h - <strong>20</strong>h15**19h3018h15 - <strong>20</strong>h45**Le pain noir15 h - <strong>20</strong>h45**<strong>20</strong>h45**<strong>20</strong>h15**22h30**<strong>17</strong>h15**18h15Nashville18h**22h15**<strong>17</strong>h3014h30<strong>20</strong>h45**PROCHAINEMENT :Les Biens-aimés de ChristopheHonoréLaïcité Inch’Al<strong>la</strong>h deNadia El FaniB<strong>la</strong>ckthorn de Mateo GilL’art de sé<strong>du</strong>ire deGuy MazarguilLe Bal d’Ettore Sco<strong>la</strong><strong>du</strong> 21 septembre <strong>au</strong> 4 octobreL’événement de <strong>la</strong> rentrée :RÉTROSPECTIVE KUBRICKLe baiser <strong>du</strong> tueurL’ultime razziaLolita<strong>20</strong>01, l’odyssée de l’espaceOrange mécaniqueBarry LyndonShining (<strong>version</strong> longue)Full metal jacketEyes wide shutsamedi 1er octobre«Leçon de cinéma» consacréeà Kubrickpar Michel Ciment <strong>au</strong>teur deKubrick (édition Calmann Levy)23 octobreUN DIMANCHE AU CINÉJohn Ford et le Western,animé par Gilles LaprévotteLa Chev<strong>au</strong>chée fantastiqueLa prisonnière <strong>du</strong> désertLa charge héroïque

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