Lettre trimestrielle n°23 - Omnes Capital
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N°23 - AVRIL 2013 / LA LETTRE D’INFORMATION D’OMNES CAPITAL<br />
OMNES CAPITAL, nouveau nom de Crédit Agricole Private Equity<br />
<br />
Et si c’était le<br />
moment d’investir dans<br />
les FCPI Entretien avec<br />
Michel de Lempdes,<br />
Co-responsable <strong>Capital</strong><br />
Risque, <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
p.03<br />
<br />
La Banque Postale<br />
investit dans<br />
Capenergie II<br />
p.04<br />
<br />
Vivalto Santé ouvre<br />
une troisième voie<br />
p.06<br />
<br />
<strong>Capital</strong> Risque Greenbureau, Adictiz, Mister Bell,<br />
Progexia, Aquafadas, EVE p.08<br />
Énergies Renouvelables Futuris, Holding<br />
d’infrastructures au Portugal, Aérowatt p.10<br />
LBO & Développement mid cap<br />
Orchestra, Saint-Amand, Frères Blanc,<br />
Carpentras Sign, Vivalto Santé p.12<br />
LBO & Développement small cap<br />
Groupe Eyssautier, Nomios p.14<br />
Co-Investissement Vue Entertainment p.14<br />
<br />
LBO : le marché<br />
mid cap se rétablit.<br />
Fabrice Scheer,<br />
Managing Director,<br />
Responsable du<br />
département Fusions<br />
et Acquisitions<br />
mid cap, UBS France<br />
p.15<br />
<br />
Alain Blondel,<br />
Président de SIMP :<br />
parce qu’il le vaut<br />
bien !<br />
p.16<br />
WWW.OMNESCAPITAL.COM
DE FABIEN PRÉVOST<br />
Mardi 19 mars 2013<br />
La <strong>Lettre</strong> d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
37-41, rue du Rocher - 75008 Paris.<br />
Directeur de la publication :<br />
Fabien Prévost. Rédactrice en<br />
chef : Martine Sessin-Caracci.<br />
Rédaction : Gaëlle de Montoussé,<br />
Jean-Christophe Vignaud, Sacha<br />
Klimek. Merci à tous ceux qui ont<br />
apporté leur contribution à cette<br />
lettre. Crédits photo : Julien<br />
Daniel, Tristan Paviot, Franck Juery,<br />
Getty Images, Marc Ollivier, Getty.<br />
ISSN : 2264-9751 Conceptionréalisation<br />
: (LEOM023).<br />
D« Dix ans<br />
après… »<br />
Déjà dix ans depuis la création<br />
de Crédit Agricole Private Equity.<br />
Dix années passionnantes qui nous<br />
ont permis de construire un acteur<br />
de référence du capital investissement<br />
en France. Notre stratégie s’appuie<br />
sur le même triptyque depuis notre<br />
création : une approche diversifiée<br />
avec une offre couvrant les principaux<br />
segments du marché, une focalisation<br />
sur les PME, une exigence de<br />
per formance et de qualité à la<br />
hauteur des attentes de nos clients.<br />
Désormais indépendant depuis<br />
quelques mois avec un actionnariat<br />
salarié à 100 %, l’ancien « CAPE »<br />
a pris une nouvelle identité, mais<br />
ne changera pas de stratégie dans<br />
un contexte de marché assez chahuté<br />
depuis quelques années. Il y a<br />
notre fameuse crise mondiale<br />
(européenne ), qui semble s’éterniser<br />
(2008 : bientôt cinq ans…) à laquelle<br />
se rajoute en 2012 la crise spécifiquement<br />
française de l’entrepreneuriat :<br />
incertitudes sur le niveau d’alourdissement<br />
final de la fiscalité, raréfaction<br />
des possibilités de financement,<br />
chômage en augmentation de près<br />
de 1 000 nouveaux chômeurs par<br />
jour. Nos créateurs et nos chefs<br />
d’entreprise n’ont d’autres choix<br />
que de reconsi dérer les opérations<br />
d’investissement et de croissance<br />
externe qui étaient dans les cartons<br />
et de limiter la prise de risque au<br />
minimum. On peut les comprendre.<br />
Sans surprise, nous avons été prudents<br />
dans nos investissements en 2012,<br />
et continuerons à être très sélectifs<br />
en 2013. Quelques chiffres sur nos<br />
sept métiers confondus en 2012 :<br />
117 M€ investis et 102 M€ désinvestis<br />
(en valeur brute d’acquisition), en repli<br />
d’environ un tiers par rapport à 2011,<br />
ce qui est conforme à la tendance du<br />
marché. À noter que le <strong>Capital</strong> Risque<br />
a été l’activité la plus dynamique<br />
avec 33 M€ investis et 40 M€ cédés.<br />
Nous avons ainsi renforcé nos efforts<br />
sur la valorisation de notre portefeuille,<br />
soit par des opérations de<br />
croissance externe, soit dans<br />
des opérations de rationalisation<br />
et d’amélioration des marges<br />
d’exploitation. Les effets ne se sont<br />
pas fait attendre : l’actif net réévalué<br />
de notre portefeuille global a connu<br />
une croissance à 2 chiffres entre<br />
décembre 2011 et décembre 2012<br />
et nous comptons poursuivre sur<br />
cette voie en 2013.<br />
« Dix ans après »… l’occasion de<br />
rendre hommage au grand Alvin,<br />
qui nous a quittés il y a quelques<br />
jours 1 . Un retour à la maison définitif,<br />
45 ans après Woodstock 2 . Profitezen<br />
pour réécouter les excellents<br />
albums Watt et A Space in Time.<br />
Une sonorité, une voix, un phrasé de<br />
guitare 3 reconnaissables entre mille :<br />
la marque des grands.<br />
Bonne lecture de notre <strong>Lettre</strong> n° 23,<br />
avec de vraies infos, de vraies<br />
entreprises, de vrais succès, de vrais<br />
hommes et femmes, de vraies<br />
passions. Merci de votre fidélité.<br />
fabien.prevost@omnescapital.com<br />
1<br />
Le 6 mars 2013 en Espagne.<br />
2<br />
http://www.youtube.com/watchv=bW5M5xljdCI :<br />
I’m going home (live)<br />
3<br />
Sa célèbre Gibson 335 rouge et son autocollant « peace »<br />
P. 02
Et si c’était le<br />
moment d’investir<br />
dans les FCPI <br />
Alors que la fiscalité se durcit en France, ces produits<br />
maîtrisés ont de vrais atouts à faire valoir. Explications<br />
avec Michel de Lempdes, Co-responsable de l’équipe<br />
<strong>Capital</strong> Risque chez <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>.<br />
Michel de Lempdes<br />
co-responsable <strong>Capital</strong> Risque,<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
FCPI : CHIFFRES 2012<br />
286<br />
M€ collectés*<br />
28<br />
*Source : AFIC-AFG février 2013.<br />
Le climat d’incertitude fiscale qui a<br />
régné en 2012 explique en grande<br />
partie la baisse de la collecte des<br />
fonds communs de placement pour<br />
l’innovation (FCPI), qui est passée<br />
de 358 M€ en 2011 à 286 M€ en 2012.<br />
Cette baisse n’est pas sans risque pour<br />
le financement des jeunes entreprises<br />
innovantes, qui s’appuient depuis<br />
plus de dix ans sur ce dispositif, unique<br />
en Europe, qui a fait ses preuves.<br />
DES PRODUITS TOUJOURS<br />
ATTRACTIFS<br />
L’année 2013 devrait être cependant<br />
plus favorable pour les FCPI grâce à<br />
la nouvelle loi de finances, qui les a<br />
épargnés, contrairement à d’autres<br />
dispositifs de défiscalisation. En effet,<br />
les FCPI donnent encore droit à un<br />
M€ collectés<br />
par <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
19<br />
M€ de plus-value<br />
brute réalisée<br />
sur les cessions<br />
par <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
avantage fiscal de 18 % sur l’impôt sur<br />
le revenu (IR) et à une exonération<br />
des plus-values. Pour l’ISF, l’avantage<br />
fiscal se situe entre 30 % et 50 % selon<br />
la politique du fonds. « Ces dernières<br />
années, les FCPI ont pu souffrir de<br />
la concurrence des mandats, qui ont<br />
créé un effet d’aubaine en affichant<br />
un avantage fiscal à l’entrée de 50 %.<br />
Mais le marché manque de recul<br />
en matière de répartition du risque,<br />
de qualité des entreprises ciblées<br />
et de liquidités in fine. Il est probable<br />
qu’à l’échéance de ces produits<br />
les souscripteurs réalisent que leurs<br />
rendements sont moins intéressants,<br />
analyse Michel de Lempdes. Nous<br />
avons beaucoup affiné notre stratégie<br />
de gestion depuis dix ans. Aujourd’hui,<br />
<strong>Omnes</strong> soutient des jeunes pousses au<br />
business model prouvé et rapidement<br />
rentables. Ces choix se révèlent payants<br />
dans la performance de nos fonds. »<br />
LE BON MOMENT POUR INVESTIR<br />
La nouvelle loi de finances devrait<br />
néanmoins modifier certains<br />
équilibres. Jusqu’ici, la collecte IR<br />
représentait deux tiers des levées<br />
contre un tiers pour la collecte ISF.<br />
Ce rapport devrait s’inverser cette<br />
année, sous l’effet du plafonnement<br />
global des niches fiscales à 10 000 €.<br />
<strong>Omnes</strong>, qui a levé 28 M€ en 2012,<br />
reste un acteur majeur du marché dans<br />
un contexte où le produit est à la fois<br />
maîtrisé par les équipes de gestion,<br />
plébiscité par les entrepreneurs<br />
et reconnu par les pouvoirs publics.<br />
L’engagement du gouvernement<br />
de maintenir, pendant toute la durée<br />
du quinquennat, le dispositif ISF-PME<br />
en est le signe tangible. <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
a la conviction que le moment est<br />
particulièrement propice aux FCPI.<br />
« Dans une période où les projets<br />
innovants ont grand besoin de fonds<br />
propres, les FCPI sont plus que jamais<br />
un placement incontournable dans<br />
une stratégie de défiscalisation »,<br />
fait valoir Michel de Lempdes.<br />
OMNES CAPITAL/N° 23 P. 03
La Banque Postale<br />
investit dans<br />
Capenergie II<br />
Premier FCPR français dédié aux énergies renouvelables,<br />
Capenergie a bouclé le closing de son deuxième millésime,<br />
séduisant de nouveaux investisseurs institutionnels comme<br />
La Banque Postale par la pertinence de ses investissements.<br />
L<br />
Capenergie en chiffres<br />
• 109 M€<br />
encours de Capenergie I<br />
• 134 M€<br />
encours de Capenergie II<br />
• entre 5 et 10 M€<br />
investissement moyen<br />
Lancé en 2006, Capenergie innovait<br />
sur le marché français des FCPR, en étant<br />
exclusivement investi dans les filières<br />
des énergies renouvelables : solaire,<br />
éolien, hydroélectricité, biomasse…<br />
Capenergie I, premier « millésime »,<br />
avait attiré 109 M€. Avec une levée de<br />
134 M€, Capenergie II est en progression<br />
sensible, une performance dans un<br />
contexte marqué par la crise et une<br />
année électorale mettant les politiques<br />
environnementales en stand-by.<br />
Le fonds conserve la stratégie duale<br />
adoptée lors de sa création, à savoir<br />
une répartition équilibrée des investissements<br />
entre capital développement<br />
et infrastructures. Plusieurs prises<br />
de participations importantes ont ainsi<br />
été menées en 2012. La plus notable<br />
concerne les 10 M€ engagés dans<br />
Abakus Solar en Allemagne (premier<br />
marché européen du solaire), dont<br />
une moitié a été investie dans la société,<br />
qui développe et installe des projets<br />
photo voltaïques, et l’autre dans la holding<br />
d’infrastructures Abakus Solar Power.<br />
Des investissements complémentaires<br />
ont également été effectués<br />
dans Ikaros Solar Park 1, une holding<br />
d’infrastructures belge dédiée au<br />
photovoltaïque, et dans Neoen, un des<br />
champions français du renouvelable.<br />
P. 04
INTERVIEW<br />
CROIRE DANS<br />
LE POTENTIEL<br />
D’UN PROJET<br />
François Marbeck, Directeur du<br />
portefeuille de diversification à<br />
La Banque Postale, et Serge Savasta,<br />
Responsable de l’activité Énergies<br />
Renouvelables chez <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>.<br />
Depuis quand La Banque<br />
Postale diversifie-t-elle<br />
ses placements <br />
François Marbeck : Pendant<br />
longtemps, les Services<br />
financiers de La Poste furent<br />
juste un collecteur de dépôts<br />
pour le compte du Trésor public.<br />
Ce n’est qu’en 2000, avec<br />
la création d’Efiposte, qu’ils<br />
devinrent autonomes dans<br />
la gestion de leurs ressources.<br />
Pendant six ans, Efiposte a alors<br />
géré pour compte propre de<br />
gros portefeuilles d’obligations,<br />
qui constituèrent l’un des actifs<br />
apportés à la création de<br />
La Banque Postale, le 1 er janvier<br />
2006. Depuis octobre 2007,<br />
la Banque a eu la volonté de<br />
diversifier ses placements en<br />
dehors des actifs de « taux<br />
d’intérêt ».<br />
Quelle est votre stratégie en<br />
matière d’allocation d’actifs <br />
F. M. : Le portefeuille de<br />
diversification reste modeste<br />
au regard des ressources<br />
apparaissant au bilan de la<br />
banque, mais conséquent dans<br />
l’absolu : 1 Md€ pour près de<br />
180 Mds€ de total de bilan.<br />
Il est composé pour l’essentiel<br />
de produits actions, mais<br />
d’autres types d’actifs viennent<br />
le compléter pour challenger<br />
la poche actions en apportant<br />
de la décorrélation : fonds de<br />
matières premières, gestion<br />
alternative, OPCI en immobilier,<br />
FCPR dans les infrastructures et<br />
bien sûr… le capital investissement.<br />
Quelle place y tient<br />
le private equity <br />
F. M. : En private equity,<br />
nous nous concentrons sur<br />
des placements susceptibles<br />
de réaliser à terme des<br />
performances supérieures à<br />
celles des actions cotées, pour<br />
compenser le caractère long<br />
terme et illiquide de cette classe<br />
d’actifs. Notre credo Investir<br />
localement dans des PME<br />
françaises, mais également se<br />
diversifier en Europe. La priorité<br />
2013 sera le secondaire, pour<br />
améliorer le TRI et la fréquence<br />
des retours de cash. L’idée<br />
est également de ne pas être<br />
uniquement dépendants du<br />
LBO, car nous sommes attentifs<br />
à la question du levier. Notre<br />
vocation, notre sensibilité nous<br />
portent naturellement vers<br />
des FCPR investis dans des PME<br />
de proximité et présentes sur<br />
des thématiques porteuses.<br />
D’où le choix de fonds dédiés<br />
aux énergies renouvelables,<br />
un secteur d’avenir, utile, qui<br />
représente 15 % de notre<br />
portefeuille en private equity.<br />
Pourquoi le choix de<br />
Capenergie II <br />
F. M. : Nous avions rencontré<br />
il y a deux ans l’équipe de<br />
Serge Savasta, alors sous<br />
la bannière du Crédit Agricole.<br />
Le closing réussi de Capenergie I,<br />
la confiance maintenue à<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> par les Caisses<br />
régionales de Crédit Agricole,<br />
le profession nalisme des<br />
investissements réalisés nous<br />
ont convaincus. En juillet 2012,<br />
nous avons donc investi 5 M€<br />
d’euros dans le fonds, une fois<br />
la structure <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
stabilisée. Il est encore un peu tôt<br />
pour juger de notre partenariat,<br />
nous attendons avec intérêt la<br />
réunion annuelle des investisseurs.<br />
Comment expliquer l’intérêt de<br />
nouveaux investisseurs comme<br />
La Banque Postale ou la Société<br />
régionale d’investissement<br />
de Wallonie <br />
Serge Savasta : À l’image des<br />
Caisses régionales de Crédit<br />
Agricole – dont 19 ont souscrit à<br />
ce deuxième millésime –, ils<br />
croient dans un projet dont<br />
le potentiel et la territorialité<br />
leur parlent. Pendant deux ans,<br />
de 2011 à 2012, nous avons<br />
d’ailleurs rencontré un bon<br />
accueil auprès d’une centaine<br />
de prospects un peu partout<br />
en Europe : Royaume-Uni, Suisse,<br />
Benelux, Allemagne, Scandinavie.<br />
Des contacts ont également été<br />
noués au Japon. Ces efforts<br />
devraient se révéler payants<br />
pour d’autres fonds gérés par<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>. Ou pour un futur<br />
Capenergie III.<br />
Qu’attendre de Capenergie II<br />
en 2013 <br />
S. S. : Le fonds a remporté<br />
plusieurs appels d’offres<br />
conséquents, qui se<br />
concrétiseront cette année.<br />
En France, où la holding<br />
Solar Infrastructures fait<br />
partie des sociétés retenues<br />
par le gouvernement pour<br />
la construction de centrales<br />
photovoltaïques. Mais aussi<br />
au Portugal, où Neoen, avec<br />
le fonds Capenergie II, va<br />
construire et exploiter des<br />
centrales solaires, et en Italie,<br />
où nous investissons dans<br />
la biomasse avec une prise<br />
de participation dans la société<br />
Futuris. D’autres bonnes<br />
nouvelles sont annoncées pour<br />
2013, notamment l’entrée de<br />
Capenergie II au Royaume-Uni.<br />
OMNES CAPITAL /N° 23 P. 05
Vivalto Santé<br />
ouvre une<br />
troisième voie<br />
JVivalto Santé en chiffres (2012)<br />
Fort de son modèle de gouvernance partagée, Vivalto<br />
Santé s’est rapidement imposé comme le leader de<br />
l’hospitalisation privée en Bretagne. Depuis sa création,<br />
le groupe est soutenu par <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> dans son<br />
ambitieuse stratégie de croissance externe.<br />
• 210 M€ de chiffre d’affaires<br />
• 19,5 M€ d’Ebitda<br />
• 9 établissements<br />
• 250 médecins actionnaires<br />
• 2 260 salariés<br />
• 607 praticiens (médecins<br />
libéraux)<br />
• 1 574 lits et places<br />
• 210 000 séjours par an<br />
Jusqu’à fin 2009, dans le monde<br />
de l’hospitalisation privée, il existait<br />
d’un côté des établissements<br />
indépendants détenus à 100 %<br />
par des praticiens et de l’autre des<br />
groupes exclusivement contrôlés<br />
par des investisseurs financiers.<br />
Jusqu’à ce que Vivalto Santé ouvre<br />
une troisième voie. Son idée <br />
Associer à la puissance d’investisseurs<br />
institutionnels la vision métier<br />
de médecins actionnaires.<br />
Aujourd’hui, 250 praticiens libéraux<br />
détiennent ainsi 40 % du capital<br />
du groupe.<br />
UNE STRATÉGIE DE BUILD-UP<br />
RÉGIONALE<br />
Depuis sa création, Vivalto Santé<br />
bâtit son développement sur ce<br />
modèle actionnarial original et sur<br />
une stratégie de build-up, menée<br />
avec l’appui d’<strong>Omnes</strong>, qui est entré<br />
au capital à hauteur de 40 %. Objectif<br />
de cette stratégie de croissance<br />
externe : constituer des plateformes<br />
régionales, au travers d’acquisitions<br />
successives de cliniques spécialisées<br />
en chirurgie. Trois établissements,<br />
à Rennes, Brest et Saint-Malo, ont<br />
d’abord été repris suite au rachat<br />
du groupe CPA, fin 2009. À partir<br />
de 2011, le groupe a renforcé son<br />
maillage en intégrant six autres<br />
établissements, en Île-de-France et<br />
dans l’ouest de la France (Bretagne,<br />
Basse-Normandie, Pays de la Loire).<br />
« Nous avons investi dans des actifs<br />
visibles, solides et de qualité, indique<br />
Philippe Zurawski, Directeur associé<br />
LBO & Développement mid cap chez<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>. Auprès du groupe<br />
Vivalto Santé, nous jouons un rôle<br />
d’accélérateur dans les prises de<br />
décision. Nous validons les<br />
opérations de croissance externe et<br />
mettons du rythme dans le contrôle<br />
et la structuration du groupe. Nous<br />
mettons l’accent sur la création<br />
de valeur en veillant à améliorer<br />
la performance opérationnelle de<br />
chaque établissement. L’enjeu était<br />
également d’accroître la rentabilité. »<br />
VOIR PLUS LOIN<br />
En l’espace de trois ans, Vivalto<br />
aura triplé de taille et vu son<br />
chiffre d’affaires passer la barre<br />
des 210 M€. Un nouveau palier<br />
a été franchi fin 2012, avec le<br />
rachat de la clinique de l’Europe<br />
à Port-Marly, en région parisienne.<br />
« Cette acquisition a vocation<br />
à être le point de départ d’une<br />
nouvelle plateforme en Île-de-France.<br />
En parallèle, Vivalto mène une<br />
réflexion sur un troisième pôle<br />
régional. L’idée étant de mettre<br />
en place un maillage polyrégional,<br />
toujours en association avec<br />
les praticiens. »<br />
P. 06
3 QUESTIONS À…<br />
DANIEL CAILLE<br />
Président de Vivalto Santé<br />
« <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> a su s’adapter à<br />
une configuration originale. »<br />
Qu’est-ce qui fait la force<br />
du modèle Vivalto Santé <br />
L’hospitalisation privée<br />
est un métier complexe,<br />
où la vision des gestionnaires<br />
et celle de ceux<br />
qui produisent les actes<br />
médicaux peuvent<br />
diverger. En prenant<br />
le parti d’associer des<br />
médecins au capital,<br />
nous pouvons ainsi mieux<br />
aligner les intérêts de<br />
chacun et gagner en<br />
efficacité. Notre volonté<br />
de fédérer des établissements<br />
sur un même<br />
territoire nous permet<br />
aussi de bénéficier de<br />
synergies de moyens. C’est<br />
un modèle en phase avec<br />
l’organisation de l’offre<br />
de soins, désormais gérée<br />
par les autorités de santé<br />
à l’échelle régionale.<br />
Pourquoi vous appuyer<br />
sur un partenaire comme<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> <br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> a su<br />
s’adapter à la configuration<br />
originale et complexe<br />
des build-up successifs<br />
que nous souhaitions<br />
mettre en place. Sa prise<br />
de risque à nos côtés a<br />
été gagnante. Trois ans<br />
après notre création, nos<br />
indicateurs sont tous au<br />
vert : résultat, développement<br />
ou rentabilité.<br />
Ce succès a d’ailleurs été<br />
salué par les professionnels<br />
du capital investissement,<br />
qui nous ont<br />
décerné le prix Best<br />
build-up in tandem<br />
with LBO funds lors des<br />
Private Equity Exchange &<br />
Awards fin 2012, pour<br />
récompenser notre<br />
stratégie de croissance.<br />
Nous avons également<br />
la reconnaissance des<br />
professionnels de notre<br />
secteur. Les établissements<br />
qui ont envie de<br />
nous rejoindre sont de<br />
plus en plus nombreux.<br />
L’acquisition de la clinique<br />
de Port-Marly représente<br />
une nouvelle étape…<br />
Effectivement, cette<br />
neuvième acquisition<br />
est le début d’une<br />
nouvelle aventure pour<br />
Vivalto. Nous avons déjà<br />
commencé à discuter<br />
avec une dizaine d’autres<br />
établissements de l’Ouest<br />
parisien afin de constituer<br />
une seconde plateforme.<br />
Les opportunités ne<br />
manquent pas. Tout<br />
l’enjeu sera de faire les<br />
bons choix. Nous savons<br />
que nous pouvons<br />
compter sur l’équipe<br />
d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>. C’est<br />
un partenaire réactif et<br />
intelligent que nous avons<br />
à nos côtés.<br />
OMNES CAPITAL /N° 23 P. 07
CAPITAL RISQUE<br />
133<br />
opérations d’investissement<br />
en dix ans, plus de 20 sorties<br />
à succès et 7 introductions<br />
en Bourse<br />
411 M€<br />
d’actifs sous gestion<br />
33 M€<br />
investis en 2012<br />
ÉQUIPE :<br />
Michel de Lempdes,<br />
Co-responsable, Directeur<br />
associé IT<br />
Alexia Perouse, Co-responsable,<br />
Directrice associée Sciences<br />
de la vie<br />
IT : Renaud Poulard,<br />
Directeur associé<br />
François-Xavier Dedde,<br />
Directeur de participations<br />
Xavier Brunaud, Directeur<br />
de participations<br />
Marine Huber, Analyste<br />
SCIENCES DE LA VIE :<br />
Bruno Montanari, Directeur<br />
d’investissements<br />
Emmanuelle Coutanceau,<br />
Directrice de participations<br />
Cédric Lécureuil, Chargé d’affaires<br />
ISRAËL : Bernard Nabet,<br />
Directeur associé<br />
REPÈRES<br />
INVESTISSEMENTS<br />
GREENBUREAU / FACTURES DÉMATÉRIALISÉES<br />
Décembre 2012 – Greenbureau, le premier service Internet gratuit<br />
de centralisation de factures pour les particuliers, lève 800 000 €<br />
auprès d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> et 3T <strong>Capital</strong>. Créé en juillet 2011 par des anciens<br />
de SFR, Greenbureau se positionne comme le pionnier de la relation<br />
client numérique multimarque. La start-up permet aux grands comptes<br />
de réduire leurs coûts de gestion en démultipliant les usages numériques<br />
de leurs clients : facture électronique, gestion de compte en ligne, etc.<br />
La société est soutenue par Télécom ParisTech, la Ville de Paris, Oséo.<br />
Elle compte SFR, Numericable, Direct Énergie et Poweo parmi ses<br />
premiers clients. L’objectif de la levée est de financer le déploiement sur<br />
smartphones et sur tablettes et d’accélérer la conquête commerciale.<br />
FCPI : CA Innovation 11, Investissement 3, LCL Innovation 2010<br />
Renaud Poulard, 01 80 48 79 66<br />
ADICTIZ / JEUX SOCIAUX<br />
Novembre 2012 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
investit 2 M€ dans la société lilloise<br />
Adictiz. Créée en 2009, Adictiz<br />
développe et édite des jeux<br />
sociaux pour le Web et le mobile<br />
tels que Paf le chien, Il est con ce<br />
pigeon, Animal Story, etc. Rentable<br />
depuis son lancement, Adictiz<br />
prévoit de doubler son chiffre<br />
d’affaires en 2013. Elle enregistre<br />
2,5 millions de joueurs actifs par<br />
mois, 50 millions de parties jouées<br />
et 200 millions d’impressions de<br />
bannières publicitaires. L’objectif<br />
de l’opération est de renforcer<br />
ses équipes et de se développer<br />
à l’international.<br />
FCPI : CA Innovation 11, Investissement 3,<br />
LCL Innovation 2010<br />
François-Xavier Dedde, 01 80 48 79 64<br />
MISTER BELL /<br />
MARKETING MOBILE<br />
Septembre 2012 – Mister Bell,<br />
leader de l’affiliation et de la<br />
performance sur mobile (smartphones<br />
et tablettes), finalise un<br />
premier tour de table de 3,5 M€<br />
auprès d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> et A Plus<br />
Finance. Créé fin 2010, Mister Bell<br />
propose une plateforme de mise<br />
en relation entre annonceurs<br />
et éditeurs mobiles. Doté d’un<br />
inventaire exclusif et puissant<br />
(plusieurs milliards de pages vues),<br />
Mister Bell garantit aux annonceurs<br />
un trafic qualifié sur mobile.<br />
Grâce à son modèle basé sur<br />
la performance et la transparence,<br />
la régie mobile est l’un des rares<br />
acteurs du secteur à s’engager sur<br />
les résultats. L’objectif de la levée<br />
de fonds pour la société est de<br />
conforter son leadership européen,<br />
d’étendre son offre dans des zones<br />
en forte croissance et d’investir en<br />
R&D pour maintenir son avance<br />
technologique.<br />
FCPI : <strong>Capital</strong> Invest PME 2011<br />
François-Xavier Dedde, 01 80 48 79 64<br />
P. 08
INVESTISSEMENT<br />
CESSION INDUSTRIELLE<br />
PROGEXIA / LOGICIEL<br />
Mai 2012 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> investit 1,2 M€ dans Progexia,<br />
l’éditeur marseillais de solutions d’échange de données<br />
informatisées à destination des organismes complémentaires<br />
d’assurance maladie. Cet outil permet aux organismes de<br />
gérer et d’administrer plus efficacement les droits des assurés<br />
tout en offrant aux professionnels de santé (pharmaciens,<br />
opticiens, dentistes, laboratoires), la possibilité de consulter<br />
instantanément les droits spécifiques de l’assuré. L’objectif<br />
de l’opération est de renforcer les efforts commerciaux pour<br />
étoffer son déploiement auprès des professionnels de santé.<br />
FCPI : CA Innovation 11, Investissement 3, LCL Innovation 2010<br />
Renaud Poulard, 01 80 48 79 66<br />
CESSION INDUSTRIELLE<br />
AQUAFADAS /<br />
ÉDITEUR DE LOGICIELS<br />
Octobre 2012 – Entré<br />
au capital de la société<br />
Aquafadas en 2009, <strong>Omnes</strong><br />
<strong>Capital</strong> vend sa participation<br />
au fabricant de tablettes<br />
canadien Kobo (groupe<br />
Rakuten, leader japonais<br />
de l’e-commerce). Créée en<br />
2006 et basée à Montpellier,<br />
Aquafadas édite des outils<br />
numériques permettant<br />
à ses clients B2B de gérer<br />
et de diffuser du contenu<br />
(texte, photo, vidéo) sur<br />
les périphériques nomades<br />
(mobiles, tablettes…).<br />
Elle propose également<br />
un « BD store » sur iPhone,<br />
ainsi qu’une suite logicielle<br />
grand public permettant<br />
l’édition vidéo. En cinq ans,<br />
le chiffre d’affaires de la<br />
société a été multiplié par 30.<br />
Cette opération permet aux<br />
FCPI d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
de réaliser un multiple<br />
de 1,9 x.<br />
FCPI : <strong>Capital</strong> Invest PME, Crédit<br />
Agricole Europe Innovation 2008<br />
François-Xavier Dedde,<br />
01 80 48 79 64<br />
EVE / VÉRIFICATION<br />
DE SEMI-CONDUCTEURS<br />
Octobre 2012 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> cède<br />
la société Emulation and Verification<br />
Engineering (EVE) au californien Synopsys,<br />
développeur de logiciels de conception<br />
de circuits intégrés. Fondée en avril 2000,<br />
EVE fournit une solution logicielle et<br />
hardware destinée à valider la conception<br />
des circuits intégrés. <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
entre au capital de la société en 2003,<br />
à l’occasion du premier tour de table.<br />
L’objectif est alors de financer l’implantation<br />
de l’entreprise aux États-Unis et de<br />
consolider sa structure commerciale<br />
encore naissante. D’autres levées de fonds<br />
suivront au fur et à mesure des besoins<br />
en investissements technologiques.<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> a investi au total 5,1 M€.<br />
En douze ans, EVE est devenue le leader<br />
mondial du marché de l’émulation avec<br />
un chiffre d’affaires de 43 M€ en 2012 et<br />
une marge sur Ebitda de 31 %. La société<br />
est aujourd’hui présente dans sept pays<br />
avec 140 salariés. Elle dispose d’une base<br />
de clients solide et diversifiée (Intel, Apple,<br />
Samsung…). Cette cession permet aux FCPI<br />
d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> de réaliser un multiple<br />
de 3,2 x et une plus-value de 9,7 M€.<br />
FCPI : CA Innovation 10, LCL Innovation 2007,<br />
LCL Innovation 2008, LCL Innovation 2009<br />
Michel de Lempdes, 01 80 48 79 61<br />
ZOOM<br />
RÉPARTITION<br />
DES DOSSIERS<br />
D’INVESTISSEMENT<br />
EN 2012 (nombre<br />
et pourcentage)<br />
21<br />
(62 %)<br />
13<br />
(38 %)<br />
Technologies de<br />
l’information et de<br />
la communication<br />
Sciences de la vie<br />
OMNES CAPITAL /N° 23 P. 09
ÉNERGIES RENOUVELABLES<br />
240 M€<br />
d’actifs sous gestion<br />
24 M€<br />
investis en 2012<br />
1,6 X<br />
Multiple global réalisé sur 4<br />
opérations de capital développement<br />
et d’infrastructures<br />
ÉQUIPE :<br />
Serge Savasta,<br />
Responsable de l’activité<br />
Marc-Philippe Botte,<br />
Directeur d’investissements<br />
Bérengère Corson-<br />
Vanlerberghe,<br />
Chargée d’affaires<br />
Laurent Perret, Analyste<br />
REPÈRES<br />
INVESTISSEMENTS<br />
FUTURIS / BIOMASSE<br />
Mars 2013 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> investit<br />
4 M€, via son fonds Capenergie II,<br />
dans la société italienne Futuris.<br />
L’opération prévoit des investissements<br />
complémentaires pouvant<br />
aller jusqu’à 10 M€. Cette société<br />
milanaise, créée et dirigée par<br />
Rodolfo Danielli (ancien Chief<br />
Operating Officer du groupe<br />
Italcementi et Directeur de zone<br />
Europe Méditerranée, Afrique<br />
du Nord et Moyen-Orient du groupe<br />
Air Liquide), développe, construit et<br />
gère des centrales de cogénération<br />
à partir de biomasse. Futuris a pour<br />
objectif de développer, d’ici à 2016,<br />
l’équivalent de 54 MW électriques<br />
de puissance installée pour un<br />
investissement global de 220 M€.<br />
Ce plan de développement prévoit<br />
la construction de 10 centrales en trois<br />
phases successives. Trois centrales<br />
sont déjà opérationnelles (phase 1)<br />
et trois autres ont obtenu les autorisations<br />
administratives (phase 2).<br />
Cette augmentation de capital<br />
permettra de financer la phase 2 du<br />
plan de développement. Avec cette<br />
opération, Capenergie II signe son<br />
onzième investissement et renforce<br />
sa présence sur le marché italien.<br />
« L’arrivée d’<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> est une<br />
étape importante pour Futuris »,<br />
souligne Rodolfo Danielli, Président et<br />
Administrateur délégué de Futuris.<br />
FCPR : Capenergie II<br />
Serge Savasta, 01 80 48 79 34<br />
Marc-Philippe Botte, 01 80 48 79 35<br />
HOLDING D’INFRASTRUCTURES AU PORTUGAL / PHOTOVOLTAÏQUE<br />
Décembre 2012 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> réalise son premier investissement<br />
au Portugal en investissant aux côtés de Neoen, société de<br />
son portefeuille depuis 2009, dans la holding NP Investment SGPS.<br />
Cette holding d’infrastructures a pour vocation de développer<br />
et exploiter des centrales photovoltaïques d’une puissance totale<br />
de l’ordre de 30 MW, dans la région de Lisbonne. Cette opération<br />
permettra à terme à Capenergie II de détenir en direct avec son<br />
partenaire Neoen des centrales photovoltaïques d’une puissance<br />
installée de l’ordre de 9 MW.<br />
FCPR : Capenergie II<br />
Serge Savasta, 01 80 48 79 34<br />
Marc-Philippe Botte, 01 80 48 79 35<br />
P.10
CESSION INDUSTRIELLE<br />
AÉROWATT / ÉOLIEN ET PHOTOVOLTAÏQUE<br />
ZOOM<br />
RÉPARTITION STRATÉGIQUE CIBLE<br />
40 %<br />
60 %<br />
Infrastructure<br />
<strong>Capital</strong><br />
développement<br />
RÉPARTITION SECTORIELLE CIBLE<br />
40 %<br />
60 %<br />
Eolien / Solaire<br />
Autres<br />
Septembre 2012 – <strong>Omnes</strong><br />
<strong>Capital</strong> cède sa participation<br />
dans Aérowatt à la société<br />
JMB. Producteur indépendant<br />
d’électricité à partir<br />
d’énergies renouvelables en<br />
France, Aérowatt intervient<br />
à toutes les étapes de<br />
développement de centrales<br />
éoliennes et solaires, depuis<br />
l’identification des sites<br />
jusqu’à la vente d’électricité.<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> est entré<br />
au capital en 2006 aux<br />
côtés, notamment, de<br />
Demeter Partners et Viveris<br />
Management. Aujourd’hui,<br />
l’entreprise orléanaise<br />
exploite 26 centrales<br />
éoliennes représentant<br />
113 MW et 35 sites solaires<br />
équivalant à près de 21 MWc.<br />
La société a réalisé en 2011 un<br />
chiffre d’affaires de 27,5 M€,<br />
en progression de 60 % par<br />
rapport à l’année précédente.<br />
Ce rapprochement devrait<br />
donner naissance au premier<br />
acteur indépendant du<br />
secteur de la production<br />
d’électricité à partir<br />
d’énergies renouvelables avec<br />
un parc installé de 300 MW<br />
et un chiffre d’affaires lié à<br />
la vente d’énergie de plus<br />
de 60 M€. <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
a également cédé à JMB<br />
sa participation dans la<br />
holding dédiée aux prises<br />
de participations dans les<br />
projets créés avec la société,<br />
Aérowatt Participations.<br />
FCPR : Capenergie I<br />
Serge Savasta, 01 80 48 79 34<br />
Marc-Philippe Botte, 01 80 48 79 35<br />
RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE CIBLE<br />
45 %<br />
55 %<br />
RÉUNION INVESTISSEURS<br />
Europe<br />
occidentale<br />
France<br />
RÉUNION DES INVESTISSEURS<br />
DES FONDS CAPENERGIE<br />
L’équipe Énergies Renouvelables<br />
réunit le 11 avril 2013 les investisseurs<br />
de ses fonds Capenergie ainsi que ses<br />
partenaires privilégiés.<br />
L’occasion de présenter un point sur<br />
l’activité des fonds et sur le marché,<br />
et d’échanger avec les dirigeants<br />
des sociétés en portefeuille.<br />
OMNES CAPITAL /N° 23 P.11
LBO & DÉVELOPPEMENT MID CAP<br />
360 M€<br />
d’actifs sous gestion<br />
21 M€<br />
investis en 2012<br />
3 x<br />
Multiple moyen pondéré<br />
réalisé sur 8 cessions<br />
ÉQUIPE :<br />
Éric Rey, Directeur associé<br />
Bertrand Tissot, Directeur<br />
associé<br />
Philippe Zurawski, Directeur<br />
associé<br />
Benjamin Arm, Directeur<br />
de participations<br />
Alice Calvez Pignot, Chargée<br />
d’affaires<br />
Rémy Deloffre, Chargé<br />
d’affaires<br />
Mikaël Schaller, Chargé d’affaires<br />
REPÈRES<br />
CESSION<br />
ORCHESTRA / MODE ENFANT<br />
Février 2013 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>, présent au capital d’Orchestra depuis<br />
2001, a saisi l’opportunité d’une opération de marché (offre publique<br />
de rachat d’actions) pour céder sa participation. Spécialiste de<br />
la mode enfant, Orchestra a enregistré sur l’exercice 2011-2012<br />
une hausse de ses ventes de 54 %, à 275 M€, avec 550 magasins<br />
à travers le monde. En juillet 2012, l’enseigne avait fait l’acquisition<br />
de la chaîne de magasins belge Prémaman, qui distribue des<br />
vêtements pour futures mamans, des biberons, des poussettes et<br />
de l’habillement pour les 0-10 ans. En douze ans d’accompagnement,<br />
Orchestra est devenu un acteur incontournable sur son marché.<br />
SCR : CLCI<br />
Éric Rey, 01 80 48 79 41<br />
CESSION<br />
SAINT-AMAND /<br />
EAUX EMBOUTEILLÉES<br />
Juillet 2012 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
cède les parts qu’il détenait depuis<br />
2005 dans les Eaux de Saint-<br />
Amand à l’un de ses principaux<br />
concurrents, le groupe Alma<br />
(marque Cristalline notamment).<br />
Avec un chiffre d’affaires de<br />
80 M€, les Eaux de Saint-Amand<br />
constituent le quatrième acteur<br />
français dans le secteur des eaux<br />
embouteillées, et opèrent pour le<br />
compte de marques distributeurs<br />
et sous les marques Saint-Amand,<br />
Montclar, Saint-Antonin.<br />
SCR : CLCI, FCPR : CLD 2<br />
Bertrand Tissot, 01 80 48 79 42<br />
NEWS DU PORTEFEUILLE<br />
FRÈRES BLANC / RESTAURATION<br />
Décembre 2012 – Le groupe<br />
Frères Blanc, société en<br />
portefeuille depuis 2006, a<br />
cédé sa chaîne de restaurants<br />
Chez Clément (31 M€ de chiffre<br />
d’affaires) à SDW Services (Les<br />
Jardins de Bagatelle, Le Saut<br />
du Loup, Le Dauphine…). Acteur<br />
majeur de la restauration<br />
traditionnelle parisienne avec<br />
ses douze restaurants et<br />
brasseries – Le Procope,<br />
La Lorraine, Au Pied de Cochon,<br />
Flora Danica, Le Sud, La Maison<br />
d’Alsace… –, le groupe Frères<br />
Blanc a réalisé en 2012 un chiffre<br />
d’affaires de près de 110 M€.<br />
FCPR : CACI 2<br />
Éric Rey, 01 80 48 79 41<br />
P.12
NEWS DU PORTEFEUILLE<br />
CARPENTRAS SIGN / PAPETERIE<br />
Décembre 2012 – Carpentras<br />
Sign, qui opère dans l’univers<br />
de la papeterie et des<br />
fournitures de bureau,<br />
reprend RP Diffusion,<br />
un grossiste généraliste<br />
en fournitures de bureau<br />
et articles scolaires.<br />
<strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> accompagne<br />
Carpentras Sign depuis<br />
2008. <strong>Omnes</strong> réinvestit aux<br />
côtés de CM-CIC <strong>Capital</strong><br />
Finance, Socadif, Unexo<br />
et le management pour<br />
financer cette acquisition.<br />
Basé en Loire-Atlantique,<br />
Carpentras Sign développe<br />
ses propres gammes de<br />
produits et importe en<br />
exclusivité des marques<br />
internationales. La société<br />
compte 80 salariés et<br />
réalise en 2012 un chiffre<br />
d’affaires de 22 M€.<br />
RP Diffusion est basé en<br />
région parisienne, il compte<br />
170 salariés et réalise un<br />
chiffre d’affaires de 52 M€.<br />
Les deux sociétés, dont les<br />
activités sont complémentaires,<br />
conservent leur marque et leur<br />
positionnement. Le nouveau<br />
groupe donne naissance à<br />
un acteur incontournable sur<br />
le marché de la distribution<br />
indirecte de fournitures de<br />
bureau en France. L’opération<br />
permettra également à<br />
Carpentras Sign de trouver de<br />
nouveaux relais de croissance<br />
en adressant notamment les<br />
petits points de vente.<br />
SCR : CLCI<br />
Philippe Zurawski, 01 80 48 79 43<br />
Mikaël Schaller, 01 80 48 79 47<br />
VIVALTO SANTÉ /<br />
ÉTABLISSEMENTS DE SOINS<br />
Novembre 2012 – Le groupe<br />
Vivalto Santé s’est vu décerner<br />
par les professionnels du capital<br />
investissement le prix Best buildup<br />
in tandem with LBO funds<br />
lors des Private Equity Exchange<br />
& Awards 2012. Ce prix vient<br />
récompenser la stratégie de<br />
croissance externe soutenue de<br />
Vivalto Santé, qui a réalisé six<br />
opérations de croissance externe<br />
en trois ans. <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
est depuis 2009 l’investisseur<br />
de référence du groupe Vivalto<br />
Santé, présidé par Daniel<br />
Caille, aux côtés d’investisseurs<br />
financiers et de 250 praticiens<br />
libéraux.<br />
FCPR : CACI 3, SCR : CLCI<br />
Philippe Zurawski, 01 80 48 79 43<br />
Benjamin Arm, 01 80 48 79 44<br />
OMNES CAPITAL/N° 23 P.13
LBO &<br />
DÉVELOPPEMENT<br />
SMALL CAP<br />
80 M€<br />
d’actifs sous gestion<br />
16 M€<br />
investis en 2012<br />
16<br />
sociétés en portefeuille<br />
ÉQUIPE :<br />
Laurent Espic, Directeur associé<br />
François Lory, Directeur<br />
d’investissements<br />
Fabrice Crabié, Chargé d’affaires<br />
Bertrand Dupray, Chargé d’affaires<br />
REPÈRES<br />
CO-INVESTISSEMENT<br />
INVESTISSEMENTS<br />
GROUPE EYSSAUTIER / ASSURANCE MARITIME<br />
Janvier 2013 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> investit dans le groupe Eyssautier<br />
dans le cadre d’une opération de MBO (management buy-out),<br />
aux côtés du management. Créé en 1935 par la famille Eyssautier,<br />
le groupe est aujourd’hui le leader français des courtiers spécialisés<br />
en assurance maritime et transport. En 2012, le groupe a enregistré<br />
un chiffre d’affaires de près de 10 M€ et compte 50 salariés, basés<br />
à Paris, Marseille et Athènes. L’objectif de l’opération est d’élargir le<br />
périmètre d’activité de la société en prospectant de nouveaux clients<br />
et de nouveaux marchés à l’international.<br />
Fonds : LCL Expansion et <strong>Omnes</strong> Expansion<br />
François Lory, 01 80 48 79 52<br />
Bertrand Dupray, 01 80 48 79 54<br />
NOMIOS / SÉCURITÉ<br />
INFORMATIQUE<br />
Janvier 2013 – <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
investit avec Odyssée Venture<br />
dans une opération de MBO<br />
(management buy-out) sur<br />
la société Nomios, aux côtés<br />
du dirigeant fondateur et<br />
des collaborateurs clés.<br />
Basé à Boulogne-Billancourt,<br />
Nomios est un intégrateur<br />
spécialisé dans la sécurité<br />
informatique et l’optimisation<br />
NEWS DU PORTEFEUILLE<br />
des performances des réseaux<br />
d’entreprises. Créée en 2004, la<br />
société a réalisé en 2012 un chiffre<br />
d’affaires de 15,4 M€. L’objectif :<br />
élargir la base de clientèle et<br />
devenir un acteur incontournable<br />
avec une croissance à deux chiffres<br />
sur les trois prochaines années.<br />
Fonds : LCL Expansion et <strong>Omnes</strong> Expansion<br />
Laurent Espic, 01 80 48 79 51<br />
Bertrand Dupray, 01 80 48 79 54<br />
100 M€<br />
d’actifs sous gestion<br />
20 M€<br />
investis en 2012<br />
REPÈRES<br />
VUE ENTERTAINMENT / CINÉMA<br />
Juillet 2012 – Vue Entertainment, société en portefeuille depuis 2010,<br />
a fait l’acquisition de la deuxième chaîne de multiplexes en Allemagne.<br />
La société devient ainsi le deuxième opérateur européen de salles<br />
de cinéma en Europe derrière Odeon & UCI (Royaume-Uni) et devant<br />
Gaumont Pathé (France). <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> réinvestit à cette occasion<br />
3,6 M€, soit 37 % du montant initialement investi.<br />
FCPR : CAPE Co-Invest 1, Predica 2007 Co-Investment Fund<br />
Frantz Paulus, 01 80 48 78 91<br />
ÉQUIPE<br />
Frantz Paulus,<br />
Directeur d’investissements<br />
P.14
LBO :<br />
le marché mid cap<br />
se rétablit<br />
Pour Fabrice Scheer, Managing Director, Responsable<br />
des Fusions et Acquisitions mid cap chez UBS France,<br />
le marché du LBO mid cap se rétablit progressivement.<br />
Gelées en 2012, des opérations pourraient se<br />
dénouer au second semestre 2013, sans atteindre<br />
néanmoins les niveaux de valorisation connus en 2011.<br />
reste encore atone. Les opportunités<br />
d’investissement sur ce segment<br />
remontent depuis septembre.<br />
Des fonds qui n’ont pas investi<br />
pendant dix-huit mois veulent agir.<br />
Tout comme les entrepreneurs qui,<br />
rassurés par la levée des incertitudes<br />
pesant sur l’imposition des plusvalues,<br />
souhaitent sécuriser leur<br />
patrimoine. La sphère décisionnelle<br />
apparaît plus calme, moins frileuse.<br />
Les niveaux de valorisation restent<br />
en revanche en retrait des pics de<br />
2011, où ils atteignaient jusqu’à 8 ou<br />
9 fois l’Ebitda, contre 6 à 8 fois en<br />
moyenne aujourd’hui selon les<br />
secteurs.<br />
Un marché européen<br />
contrasté<br />
Selon le Center for<br />
Management Buy-Out<br />
Research (CMBOR), la<br />
valeur totale des LBO<br />
a reculé en 2012 de 21 %<br />
en Europe, passant de 63<br />
à 49,5 Mds€, leur niveau<br />
le plus bas depuis 2009.<br />
La France, où les<br />
opérations ont chuté de<br />
moitié, représente 12,5 %<br />
du marché (23,8 % en<br />
2011). Elle passe à la<br />
3 e place, cédant la 1 re au<br />
Royaume-Uni, seul pays<br />
en progression (+ 32 %).<br />
Avec 189 transactions<br />
et 19,4 Mds€, les<br />
Britanniques affichaient<br />
fin 2012 une part de<br />
marché de 39 %.<br />
Où en était le marché du LBO<br />
en France fin 2012 <br />
Après une embellie en 2011, il s’était<br />
brutalement effondré. Les chiffres<br />
sont à prendre avec prudence,<br />
mais les opérations semblent avoir<br />
diminué de plus de 50 % en valeur<br />
l’an passé. Les LBO secondaires<br />
se sont raréfiés, les LBO primaires<br />
ont été peu nombreux. Fin 2012,<br />
le marché était revenu aux niveaux<br />
de 2009, année noire s’il en est.<br />
Quels paramètres expliquaient<br />
cette situation <br />
Elle est née d’un amoncellement<br />
de mauvaises nouvelles à partir<br />
de l’été 2011 : la crise grecque, la<br />
question de la dette, les turbulences<br />
de la zone euro, la crise rattrapant<br />
les sociétés non cotées… Tout ceci<br />
a généré un climat de défiance<br />
peu propice aux engagements.<br />
Face au risque de ne pas voir l’effet<br />
de levier fonctionner, les exigences<br />
des investisseurs et des vendeurs<br />
sont devenues antinomiques.<br />
Les décisions ont été ralenties<br />
ou reportées.<br />
Comment se comporte le marché<br />
du mid cap <br />
Comme le disent les Anglais, « small<br />
is beautiful ». Le marché mid cap,<br />
à savoir celui des petites et moyennes<br />
entreprises, se rétablit plus vite que<br />
celui des grosses opérations, qui<br />
Comment voyez-vous se dérouler<br />
l’année 2013 <br />
Désormais « lisible » pour les<br />
cinq ans à venir, la loi de finances<br />
n’entravera pas, à mon sens, les<br />
opérations de LBO. Si le calme<br />
se confirme au plan macroéconomique,<br />
le second semestre<br />
s’annonce plus encourageant, avec<br />
des opérations au financement<br />
classique, prudent, reposant sur des<br />
fonds propres importants et une<br />
dette senior mesurée. Les solutions<br />
originales, privilégiant des montages<br />
avec une mezzanine lourde ou<br />
de la dette dite unitranche, seront<br />
limitées, le risque de récession<br />
restant trop important. En effet,<br />
ce type de montage peut coûter<br />
très cher aux actionnaires dans un<br />
scénario de croissance très faible.
ALAIN BLONDEL<br />
Président de SIMP<br />
PARCE QU’IL LE VAUT BIEN !<br />
Reprendre une entreprise est un rêve<br />
qu’Alain Blondel a longtemps caressé<br />
avant de se lancer. À 59 ans, et avec déjà<br />
une belle carrière dans le secteur des<br />
cosmétiques derrière lui, Alain Blondel<br />
se décide à prendre en main son destin<br />
d’entrepreneur. Après s’être renseigné<br />
sur les rouages de l’entrepreneuriat, il part<br />
à la chasse aux projets et jette son dévolu<br />
sur SIMP, une PME avec une expertise<br />
reconnue dans la micro-injection de pièces<br />
en plastique et en caoutchouc et leader<br />
mondial sur le marché de la brosse de<br />
mascara en thermoplastique.<br />
Pourquoi cette entreprise Parce qu’elle<br />
est atypique : de petite taille – 25 salariés<br />
seulement –, elle a pourtant le chiffre<br />
d’affaires d’une grande (8,8 M€ en 2012)<br />
et un fort potentiel. « Faire progresser une<br />
entreprise déjà bien optimisée était un<br />
challenge motivant », révèle Alain Blondel,<br />
qui s’appuie sur les équipes en place,<br />
notamment Éric de Bardonnèche, l’actuel<br />
Directeur commercial, nommé Directeur<br />
du développement commercial. Il s’associe<br />
à <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong> pour racheter la société<br />
à Manuel Viegas, l’ancien dirigeant de SIMP.<br />
Un partenaire financier avec lequel il partage<br />
la même vision à long terme de l’entreprise :<br />
faire grandir le pôle Innovation autour<br />
du mascara, mais aussi investir d’autres<br />
niches de produits à forte valeur ajoutée.<br />
Sans oublier le développement de SIMP<br />
à l’international, notamment sur les marchés<br />
émergents comme la Chine ou le Brésil.<br />
« En fédérant les énergies et en tirant parti<br />
des complémentarités de chacun, nous allons<br />
imaginer de nouveaux produits, de nouveaux<br />
process de production et conquérir de<br />
nouveaux clients. Le tout, en restant à taille<br />
humaine », termine le chef d’entreprise.<br />
À l’avenir, SIMP risque bien de nous en mettre<br />
plein les yeux…<br />
PARCOURS<br />
1979<br />
Directeur de PHAS<br />
France, marque de<br />
L’Oréal.<br />
1989<br />
Directeur général<br />
France de Sanofi<br />
Beauté puis Président<br />
de Roger & Gallet.<br />
1994<br />
Président-directeur<br />
général de Pixxent<br />
(n° 3 européen<br />
du merchandising<br />
et de la PLV).<br />
2004<br />
Vice-président d’Alcan<br />
Packaging Beauty en<br />
charge de la division<br />
Fragrance & Cosmetics<br />
Europe-Brésil.<br />
2011<br />
Reprise de SIMP en<br />
LBO avec <strong>Omnes</strong><br />
<strong>Capital</strong>.<br />
ZOOM<br />
UN CHOIX<br />
DE CONFIANCE<br />
« Confiance, respect<br />
mutuel » : c’est<br />
ainsi qu’Alain Blondel<br />
qualifie sa relation<br />
avec <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong>,<br />
entré au capital de<br />
SIMP en 2011. « J’ai<br />
choisi <strong>Omnes</strong> <strong>Capital</strong><br />
pour sa faculté à<br />
prendre des décisions<br />
rapidement, pour son<br />
expertise métier et<br />
sa connaissance des<br />
problématiques des<br />
PME, mais aussi parce<br />
que nous avons la<br />
même vision de SIMP<br />
à long terme », déclare<br />
l’entrepreneur.