Inovita (fr) #19
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inovita<br />
n° 19<br />
Automne hiver 2012-2013<br />
Le magazine qui respire la santé<br />
# 15<br />
Voorjaar 2010<br />
Dossier<br />
Le miel:<br />
délicieusement sain<br />
Et encore...<br />
P5: Allergie ou intolérance alimentaire / P10: Google nous rend-t-il idiot / P12: Snowboard<br />
ou ski / P13: Protégez vos mains contre l’hiver / P14: Le secret de longévité des habitants<br />
d’Okinawa / P16: Bon ou mauvais cholestérol / P17: Faites votre pain vous-même /<br />
P18: Les résultats de notre enquête Protefix
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inovita n°19<br />
Édito<br />
Chère lectrice, cher lecteur,<br />
Connaissez-vous tous les produits délicieux<br />
et sains à la fois que les industrieuses petites<br />
abeilles mettent à notre disposition Non!<br />
Alors, consultez vite notre dossier. Au menu:<br />
informations sympas sur le miel et découverte<br />
de la gelée royale et de la propolis. Nous vous<br />
y présentons aussi le fameux miel Manuka monofloral. Ce miel unique provenant de<br />
Nouvelle-Zélande possède d’intéressantes propriétés désinfectantes.<br />
Toujours dans ce numéro, nous vous expliquons la différence entre l’allergie alimentaire<br />
et l’intolérance alimentaire. Nous dévoilons aussi le secret de la longévité des<br />
habitants de l’île d’Okinawa au Japon et nous faisons la distinction entre «bon» et<br />
«mauvais» cholestérol. Enfin, automne et hiver obligent, nous vous expliquons comment<br />
chouchouter vos mains et nous donnons des pistes aux fans de glisse pour choisir<br />
entre le ski et le snowboard.<br />
Voilà, il ne vous reste plus qu’à prendre place dans votre fauteuil préféré pour lire ce<br />
magazine et vous en inspirer pour consacrer plus de temps… à vous!<br />
Sommaire<br />
5 Alimentation<br />
Sensibilité alimentaire<br />
Allergie ou intolérance<br />
6 Dossier<br />
Miam… du miel!<br />
6 7 choses à savoir sur le miel<br />
8 La mystérieuse vertu du miel<br />
10 Mémoire<br />
Les «effets secondaires»<br />
du Web<br />
Google nous<br />
rend-t-il idiot<br />
12 En forme<br />
Faites le bon choix!<br />
Snowboard ou ski<br />
13 Santé<br />
Vous avez la peau<br />
sèche<br />
Protégez vos mains<br />
contre l’hiver<br />
14 Alimentation<br />
Régime de jouvence à la japonaise<br />
Le secret de longévité des habitants<br />
d’Okinawa<br />
«Découvrez<br />
les propriétés<br />
uniques du miel<br />
Manuka»<br />
L’équipe INOVITA<br />
p.5 p.12 p.13 p.14 p.16 p.17<br />
Une cuillerée<br />
suffit déjà souvent à<br />
nous faire sentir bien dans<br />
notre peau. Mais le miel est<br />
bien plus qu’une douceur sur<br />
notre tartine. 7 informations<br />
intéressantes à savoir sur l’or<br />
des abeilles dans notre<br />
dossier.<br />
p.6<br />
16 Santé<br />
Questions <strong>fr</strong>équemment posées<br />
Bon ou mauvais cholestérol<br />
17 Alimentation<br />
Faites votre pain vous-même<br />
Complet et riche en fibres<br />
18 Hygiène buccodentaire<br />
Enquête<br />
Pas de souci avec votre<br />
prothèse dentaire<br />
inovita<br />
n° 19<br />
Automne hiver 2012-2013<br />
Le magazine qui respire la santé<br />
Et encore...<br />
inovita<br />
Automne/hiver 2012-2013<br />
# 15<br />
Voorjaar 2010<br />
Dossier<br />
Le miel:<br />
délicieusement sain<br />
P5: Allergie ou intolérance alimentaire / P10: Google nous rend-t-il idiot / P12: Snowboard<br />
ou ski / P13: Protégez vos mains contre l’hiver / P14: Le secret de longévité des habitants<br />
d’Okinawa / P16: Bon ou mauvais cholestérol / P17: Faites votre pain vous-même /<br />
P18: Les résultats de notre enquête Protefix<br />
inovita est une publication de Revogan sa<br />
Landegemstraat 1<br />
9031 Drongen<br />
Tél.: 09/280.90.60<br />
E-mail: info@revogan.be<br />
Web: www.revogan.be<br />
Éditeur responsable<br />
Revogan sa<br />
Conception et réalisation<br />
Rue Rodenbach 70<br />
1190 Bruxelles<br />
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Coordination de la rédaction<br />
Pieter Segaert<br />
Ont collaboré à ce numéro<br />
Thomas Coucq, Stéphane De Bremaeker, Claudine<br />
De Kock, Pieter Segaert, Senne Starckx<br />
Maquette<br />
Marie Bourgois<br />
Mise en page<br />
Jan Smet, Catherine Harmignies<br />
Photos et illustrations<br />
iStockphoto<br />
Couverture<br />
Corbis<br />
Impression<br />
Varoprint sa<br />
Semestriel<br />
Tirage<br />
27.500 exemplaires en <strong>fr</strong>ançais<br />
27.500 exemplaires en néerlandais<br />
Verschijnt ook in het Nederlands<br />
Les articles,<br />
12 x<br />
opinions,<br />
28 mm<br />
dessins et photos contenus dans<br />
cette revue le sont sous la seule responsabilité de leurs<br />
auteurs.<br />
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction<br />
réservés pour tous pays.<br />
CU-COC-809718-BE<br />
Les presses travaillent avec de l’encre à base végétale.<br />
Les déchets de papier, de carton ainsi que les plaques<br />
offset usagées sont récupérés et recyclés.<br />
03<br />
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Alimentation<br />
Sensibilité alimentaire<br />
Même préparé avec le<br />
plus grand soin, le meilleur<br />
des repas peut provoquer<br />
l’un ou l’autre inconfort. En<br />
cause, une allergie ou une<br />
intolérance alimentaire.<br />
Non, ce n’est pas chou vert<br />
et vert chou!<br />
Une réaction immunitaire<br />
La différence majeure entre allergie<br />
alimentaire et intolérance alimentaire se<br />
situe au niveau de la réaction du corps<br />
face à l’aliment. Dans le cas de l’allergie,<br />
on observe une forte activation du<br />
système immunitaire. Cette réaction se<br />
produit presque immédiatement après<br />
la consommation de l’aliment en cause<br />
(par exemple: lait de vache, noix, coquillages,<br />
crustacés). L’allergie alimentaire ne<br />
disparaît pas: toute nouvelle ingestion de<br />
cet aliment (quelle qu’en soit la quantité)<br />
déclenchera à nouveau la réponse allergique.<br />
Elle se manifeste par des inconforts<br />
digestifs, respiratoires et cutanés.<br />
Allergie ou<br />
intolérance<br />
© iStockphoto<br />
Une digestion lourde<br />
Une digestion lourde, des ballonnements Des compléments alimentaires<br />
peuvent vous aider si vous êtes intolérant à l’histamine, au lactose ou aux<br />
sucres complexes. Demandez conseil à votre pharmacien. Procurez-vous aussi la<br />
brochure «Pouvoir tout manger» en envoyant votre nom et adresse complète par<br />
mail à intolerances@revogan.be.<br />
© iStockphoto<br />
© iStockphoto<br />
Une carence enzymatique<br />
L’intolérance alimentaire est un phénomène<br />
très différent. Elle est généralement<br />
provoquée par la diminution ou l’arrêt de<br />
la production par le corps d’une enzyme<br />
nécessaire à la décomposition de certains<br />
aliments. Dans le cas de l’intolérance au<br />
lactose, la mauvaise digestion du lactose<br />
est due à une carence ou à l’absence<br />
d’une enzyme, la lactase. L’intolérance à<br />
l’histamine et celle aux sucres complexes<br />
sont d’autres exemples d’intolérances<br />
provoquées par une déficience enzymatique.<br />
Ces substances restent dès lors<br />
présentes en excès dans le corps, ce qui<br />
peut occasionner des plaintes (parfois<br />
vagues) comme des maux de ventre, une<br />
«L’intolérance alimentaire diffère<br />
fortement de l’allergie alimentaire»<br />
digestion lourde et un malaise général.<br />
La très <strong>fr</strong>équente intolérance au gluten<br />
(un groupe de protéines présentes dans<br />
les céréales) constitue une exception. Elle<br />
n’est en effet pas due à l’absence d’une<br />
enzyme, mais bien à un facteur encore<br />
inconnu, probablement un gène défectueux.<br />
Des plaintes différentes<br />
L’intolérance alimentaire monte progressivement<br />
en puissance, contrairement<br />
à l’allergie qui se manifeste directement<br />
à pleine puissance. En cas d’allergie<br />
alimentaire, la réaction se déclenche dès<br />
l’absorption de l’aliment concerné, même<br />
en infime quantité. Dans l’intolérance<br />
alimentaire, les inconforts apparaissent<br />
après consommation de quantités importantes<br />
de l’aliment en question.<br />
05 www.revogan.be
Dossier<br />
Miam… du miel!<br />
7 choses à savoir<br />
sur le miel<br />
Le miel est un délice tant pour les papilles que pour<br />
la santé. Une cuillerée suff it déjà souvent à nous faire<br />
sentir bien dans notre peau. Mais le miel est bien plus<br />
qu’une douceur sur notre tartine. Voici 7 informations<br />
intéressantes à savoir sur l’or des abeilles.<br />
Un produit<br />
100% naturel.<br />
Le miel est un produit naturel et pur. La<br />
production et la vente de miel solide<br />
sont soumises 1à une législation très<br />
stricte: absolument rien ne peut lui être<br />
ajouté ou soustrait. Il arrive parfois que,<br />
pour le maintenir à l’état liquide, on filtre<br />
les grains de pollen. Mais ce n’est pas<br />
toujours le cas, car le miel d’acacia, par<br />
exemple, est naturellement liquide en<br />
raison de sa haute teneur en <strong>fr</strong>uctose.<br />
Son goût dépend<br />
de la plante butinée.<br />
Les abeilles fabriquent le miel à partir de nectar (80 à 90%) ou de<br />
miellat. Elles l’extraient des 2fleurs de certaines plantes comme le<br />
tilleul, le trèfle, l’acacia, les arbres <strong>fr</strong>uitiers... Le goût et la couleur du<br />
miel dépendent dès lors des plantes que les abeilles ont visitées.<br />
Le miel en vente dans les supermarchés est généralement un<br />
mélange de plusieurs sortes de miel, provenant de cultures extensives<br />
comme le colza et le tournesol.<br />
Des goûts<br />
La gamme Melapi ® propose<br />
14 miels monofloraux - thym,<br />
lavande, acacia… - mais<br />
aussi polyfloraux, comme le<br />
Polyflora et le Polyflora à la<br />
gelée royale. Le miel Melapi ® ,<br />
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06
inovita n°19<br />
À la menthe et à l’eucalyptus<br />
Le nouveau miel Melapi ® à la menthe et à l’eucalyptus est un véritable baume<br />
pour la gorge et les voies respiratoires. Utilisez-le pur ou dans votre thé, vos<br />
dressings ou vos préparations culinaires. Il est dès à présent disponible chez<br />
votre pharmacien (code de commande: CNK 2906-691).<br />
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Melapi ® sont disponibles<br />
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citron et au miel, en sachet de<br />
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CNK 0056-010<br />
et CNK 2910-479).<br />
En rayon: le miel est stocké dans des rayons neufs, que les abeilles ont fabriqués<br />
elles-mêmes. Ceux-ci sont généralement découpés des cadres des ruches. Jusqu’à la<br />
3<br />
moitié du XIX e siècle, c’était la seule façon de récolter le miel.<br />
Avec des morceaux de rayon: ce produit associe des morceaux de rayon de miel et<br />
du miel liquide.<br />
Égoutté: ce miel est obtenu par égouttage.<br />
Centrifugé: ce miel est extrait des rayons par centrifugation. C’est aujourd’hui la<br />
méthode de récolte la plus courante.<br />
Pressé: ce miel est obtenu par pressage des rayons.<br />
Quelle que soit la méthode utilisée, le goût ne change pas.<br />
surprenants<br />
Pause délice<br />
Les bonbons au miel Melapi ® adoucissent<br />
votre gorge irritée. Leur goût intense fait<br />
aussi d’eux l’en-cas ou la pause délice par<br />
excellence en journée.<br />
Il se récolte de différentes manières.<br />
Un seul pot de miel =<br />
des millions de plantes<br />
visitées.<br />
Les abeilles doivent effectuer entre 5 et<br />
10 millions de visites de plantes pour<br />
rassembler suffisamment de nectar pour<br />
en remplir un 4seul pot de miel. Le terme<br />
de «miel» ne peut être utilisé que pour le<br />
produit fabriqué par Apis mellifera (abeille<br />
européenne). Il existe toutefois d’autres<br />
espèces d’abeille dans le monde (Apis<br />
cerana ou l’abeille asiatique, par exemple)<br />
qui fabriquent un produit comparable.<br />
Nouveau<br />
Ne le conservez pas<br />
dans un endroit trop<br />
«<strong>fr</strong>oid».<br />
Le miel se conserve dans un endroit sec,<br />
à l’abri de la lumière, à environ 15°C. À<br />
des températures plus <strong>fr</strong>oides, il y a un<br />
risque de givrage (fleurs de givre). Ce<br />
dernier se présente sous la forme d’un<br />
dépôt blanc dû 5à la cristallisation du<br />
glucose autour de petites bulles d’air ou<br />
de particules de cire. Pour rendre au miel<br />
cristallisé son état liquide, réchauffez-le<br />
doucement au bain-marie. Surtout pas au<br />
micro-onde, car dans ce cas vous allez<br />
désactiver les enzymes du miel. N’oubliez<br />
pas de retirer le couvercle quand vous<br />
réchauffez votre pot de miel.<br />
Ne le conservez pas<br />
dans un endroit trop<br />
«chaud».<br />
Au-delà de 20°C, le miel peut se scinder<br />
en deux couches: 6une couche de <strong>fr</strong>uctose<br />
plus sombre en haut et une couche<br />
de glucose plus claire en bas. Dans ce<br />
cas, il suffit de bien mélanger les deux<br />
couches et de ranger le miel dans un<br />
endroit plus <strong>fr</strong>ais.<br />
Il se conserve<br />
deux ans maximum.<br />
Le législateur a 7fixé une durée de conservation<br />
du miel de 2 ans maximum.<br />
Après ce délai, la teneur en enzymes du<br />
miel peut en effet être descendue sous le<br />
minimum légal. Ce produit ne peut dans<br />
ce cas plus porter le nom de miel.<br />
>>><br />
Merci au Dr Wim Reybroeck d’ILVO (unité Technologie & Voeding).<br />
07 www.revogan.be
Dossier<br />
>>><br />
Le miel Manuka<br />
aide à guérir les blessures<br />
La mystérieuse ve<br />
La sagesse populaire affirme que le miel n’est pas seulement délicieux<br />
mais qu’il a aussi des vertus médicales. Le miel favoriserait la guérison des plaies.<br />
Nos grands-mères ont-t-elles raison<br />
«Le miel Manuka<br />
a un atout<br />
antibactérien<br />
en plus»<br />
antibactérienne du<br />
miel est prouvée scientifiquement<br />
depuis longtemps», «L’action<br />
nous déclare d’emblée Paul Kwakman,<br />
chercheur en microbiologie médicale à<br />
l’Academisch Medisch Centrum<br />
d’Amsterdam. «Mais on ne connaît pas<br />
encore avec précision son mécanisme<br />
de fonctionnement.»<br />
Tous les miels<br />
combattent les bactéries<br />
La glucose oxydase a été identifiée il y a<br />
près d’un demi-siècle déjà. Cette enzyme<br />
est présente dans la plupart des types<br />
de miel. Elle transforme le glucose en<br />
peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée),<br />
une substance qui, à très haute concentration,<br />
est aussi utilisée comme désinfectant<br />
et bactéricide.<br />
Pas uniquement<br />
du glucose oxydase<br />
«La glucose oxydase n’est toutefois pas<br />
la seule explication de l’action antibactérienne<br />
du miel», indique Paul Kwakman.<br />
«Certains types de miel continuent<br />
d’avoir une action antibactérienne après<br />
l’élimination du peroxyde d’hydrogène<br />
par l’ajout d’une autre enzyme (catalase)<br />
au miel.»<br />
L’atout supplémentaire<br />
du miel Manuka<br />
Outre de la glucose oxydase, le miel<br />
Manuka de Nouvelle-Zélande (voir<br />
encadré) contient du méthylglyoxal. Ce<br />
composé est naturellement libéré dans<br />
notre corps quand nous transformons les<br />
sucres en énergie. «Le méthylglyoxal tue<br />
les bactéries. Mais on n’en connaît pas<br />
encore le mécanisme avec précision.»<br />
La protéine bee defensin-1<br />
Il y a 2 ans, le Dr Paul Kwakman a découvert<br />
dans un type de miel néerlandais<br />
un troisième atout: la protéine antibactérienne<br />
bee defensin-1. Dans certaines<br />
conditions, les abeilles utilisent cette protéine<br />
dans leur système immunitaire et<br />
l’ajoutent manifestement aussi au miel.<br />
© iStockphoto<br />
08
inovita n°19<br />
Dans la nature,<br />
le Manuka ne<br />
pousse qu’en<br />
Nouvelle-Zélande<br />
et dans le Sud de<br />
l’Australie.<br />
rtu du miel<br />
© iStockphoto<br />
Manuka: le miel<br />
de Nouvelle-<br />
Zélande<br />
Le miel Manuka est de type monofloral. Ce qui<br />
signifie que le nectar n’est récolté que sur les<br />
fleurs d’une seule espèce, le Manuka (Leptospermum<br />
scoparium). Cet arbrisseau fait partie<br />
de la famille des arbres à thé. Dans la nature,<br />
il ne pousse qu’en Nouvelle-Zélande et dans le<br />
Sud de l’Australie.<br />
Un miel<br />
unique et<br />
délicieux<br />
Profitez des effets uniques<br />
et du goût délicieux du<br />
miel Manuka. Ce miel de<br />
couleur foncée est issu<br />
à 100% de la plante du<br />
même nom, originaire de<br />
Nouvelle-Zélande.<br />
De grandes différences dans<br />
l’action antibactérienne<br />
«Il est probable que le miel contienne<br />
encore beaucoup d’autres composants<br />
susceptibles d’avoir une action antibactérienne»,<br />
suppose Paul Kwakman. «De<br />
plus, il y a de grandes différences dans la<br />
composition des miels.» L’action antibactérienne<br />
du miel Manuka, par exemple, est<br />
25 fois plus puissante que celle d’un miel<br />
qui ne contient pas de méthylglyoxal.<br />
Le Miel Manuka 10+<br />
est disponible en pots<br />
de 250 g chez votre<br />
pharmacien<br />
(code de commande:<br />
CNK 2906-717).<br />
Peut-on recouvrir les plaies<br />
de miel Manuka<br />
«Non, et c’est même fortement déconseillé!»,<br />
insiste Paul Kwakman. «Le miel<br />
normal contient beaucoup de spores,<br />
c’est-à-dire des germes de moisissures<br />
ou de bactéries. Si le miel se dilue dans<br />
une plaie, les spores éventuellement présentes<br />
risquent de germer et de provoquer<br />
des infections.» Dans le cas du miel<br />
médicinal, ces spores sont détruites par<br />
rayonnement gamma.<br />
Les abeilles ne fabriquent<br />
pas que du miel<br />
Les abeilles recueillent<br />
la propolis, une<br />
substance visqueuse,<br />
sur l’écorce<br />
et les bour geons<br />
de certains arbres.<br />
Dans la ruche, elles<br />
s’en servent pour<br />
colmater les fissures<br />
et pour momifier les<br />
intrus, de façon à<br />
empêcher la prolifération<br />
des bactéries.<br />
Les abeilles produisent la<br />
gelée royale. Cette sub stance<br />
nutritive est réservée aux<br />
larves destinées à devenir<br />
reines. La gelée royale est<br />
souveraine pour combattre la<br />
fatigue et booster les performances<br />
sportives. Le code de<br />
commande de la gelée royale<br />
Melapi ® en tube doseur (3g)<br />
est CNK 0052-233 et pour les<br />
ampoules (10 ampoules de<br />
400 mg) CNK 1180-777.<br />
Les abeilles récoltent<br />
le pollen pour nourrir<br />
les jeunes larves. Le<br />
pollen est riche en<br />
vitamines, minéraux<br />
et protéines. Une cure<br />
de 3 à 4 semaines, à<br />
raison d’une cuillère à<br />
café par jour, fortifie<br />
l’organisme. Le code<br />
de commande du pollen<br />
Melapi ® est CNK<br />
0056-077.<br />
© iStockphoto<br />
Votre arme<br />
contre l’hiver<br />
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enfants à partir de 3 ans. Le spray<br />
buccal adoucit les affections de la<br />
gorge et de la bouche,<br />
tandis que<br />
le sirop aide<br />
à soulager<br />
toux sèche,<br />
affections<br />
de la gorge<br />
et autres<br />
inconforts<br />
hivernaux.<br />
Phytolis ®<br />
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et sirop<br />
Le spray buccal (flacon de<br />
30 ml) et le sirop (bouteille<br />
de 150 ml) sont disponibles<br />
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de commande: CNK 2368-<br />
819 et CNK 2179-661).<br />
09 www.revogan.be
Mémoire<br />
Les «effets secondaires» du Web<br />
Google nous rend-t-il<br />
Véritable porte d’entrée vers l'univers du virtuel, Google est utilisé par des<br />
centaines de millions de personnes à travers le monde. L'usage débridé que nous<br />
faisons des moteurs de recherche et d’Internet met-il notre mémoire à mal<br />
Qui peut dire que les nouvelles<br />
technologies n’ont pas changé<br />
sa vie – et continuent de le faire<br />
au quotidien Aujourd’hui, Internet est<br />
partout. On achète, on gère ses dossiers,<br />
on cherche du travail, on fait des<br />
rencontres en ligne... On se renseigne et<br />
on apprend aussi. Internet ne manque<br />
pas d’avantages et représente une source<br />
intarissable de savoir et de connaissance.<br />
Du moins en apparence. Car notre<br />
mémoire paierait également son tribut à<br />
notre utilisation intensive du Web. Betsy<br />
Sparrow, chercheuse à l’Université de<br />
Columbia, s’est intéressée à<br />
l’impact de Google sur notre<br />
mémoire. Elle a constaté que<br />
lorsqu’il nous manque une<br />
information, nous avons désormais<br />
tendance à effectuer une<br />
recherche sur Internet. Nombre<br />
d’entre nous auraient donc<br />
le réflexe Google. Une véritable<br />
mémoire «externe» que nous<br />
consultons constamment...<br />
Une mémoire<br />
externe<br />
Notre mémoire n’est en effet<br />
pas exclusivement contenue<br />
dans notre matière grise. «C’est<br />
ce qu’on appelle la mémoire<br />
transactive», explique Delphine<br />
De Ro, neuropsychologue à<br />
la clinique de la mémoire du<br />
CHU de Charleroi.<br />
«Je ne vais pas m’efforcer de mémoriser<br />
le plan de la route que je dois<br />
emprunter parce que je sais que l’ami<br />
qui m’accompagne connaît le chemin.»<br />
Comme nous classerions une information<br />
importante dans un dossier, nous<br />
utilisons donc nos proches pour nous<br />
souvenir de certaines informations qui<br />
nous intéressent. Sauf que le volume<br />
d’informations brassées par Internet et<br />
son accessibilité le rendent de plus en<br />
plus utilisé! Le Web serait ainsi devenu<br />
au fil du temps notre première source de<br />
mémoire transactive, devant nos proches.<br />
Notre mémoire<br />
nous ment,<br />
Internet pas<br />
Notre mémoire n’est pas infaillible...<br />
loin de là! Il n’est en effet pas rare<br />
que nous mémorisions mal<br />
une information ou même<br />
que nous la retravaillions<br />
inconsciemment<br />
par la suite, quitte à<br />
parfois la fausser. Voici<br />
donc un autre avantage<br />
d’Internet: vérifier vos<br />
propres «données»...<br />
à condition de bien choisir<br />
ses sources!<br />
Plus d’infos,<br />
moins de savoirs<br />
Il y a pourtant un hic! La richesse<br />
d’Internet et son accessibilité modifieraient<br />
notre façon de mémoriser.<br />
Les adeptes du Web retiendraient par<br />
exemple plus facilement l’endroit où ils<br />
peuvent trouver une information – sur<br />
quels sites ils doivent se rendre pour<br />
dénicher des infos sur tel ou tel sujet par<br />
exemple – que l’information en tant que<br />
telle. Il semblerait également que les gens<br />
mémorisent moins bien une donnée<br />
qu’ils savent pouvoir consulter à tout<br />
moment par la suite, comme c’est le cas<br />
sur le Web. En bref, depuis l’avènement<br />
d’Internet, nous sommes con<strong>fr</strong>ontés à<br />
plus d’informations diverses et<br />
variées... que nous ne<br />
mémorisons pas.<br />
«Internet serait ainsi devenu au fil<br />
du temps notre première source de<br />
mémoire transactive»<br />
© iStockphoto<br />
10
inovita n°19<br />
idiot<br />
Ils mettent à mal<br />
votre mémoire<br />
Fatigue et stress passagers, manque de sommeil, de ressort... De nombreux<br />
facteurs influencent les capacités de mémorisation au quotidien. Bref, affaiblissent<br />
notre capacité d’attention. Certains traitements médicamenteux, comme<br />
les benzodiazépines (anxiolytiques) ou les anticholinergiques (prescrits dans le<br />
cadre de la maladie de Parkinson) peuvent également mettre la mémoire à mal.<br />
Soutenez votre<br />
mémoire<br />
MemoTonus ® soutient la mémoire<br />
et favorise la concentration. Sa<br />
nouvelle formule contient du<br />
gingko biloba, du magnésium, de<br />
la vitamine B6 et de la taurine.<br />
MemoTonus ® convient pour les<br />
adolescents et les adultes, lors de la<br />
préparation des examens (bloque)<br />
ou lors de périodes<br />
de stress.<br />
MemoTonus ®<br />
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pharmacien (code de commande:<br />
CNK 2934-370).<br />
Béquille ou panacée<br />
Internet ne serait-il donc qu’une<br />
béquille qui affaiblirait nos capacités<br />
intellectuelles Google et consorts,<br />
au lieu de nous enrichir, de nous<br />
cultiver, mettraient-ils à mal notre<br />
mémoire Tout le monde n’est pas<br />
d’accord avec ce point de vue. «Le<br />
fait de ne pas retenir une information<br />
à laquelle on peut accéder à loisir<br />
peut permettre de libérer des ressources»,<br />
explique Delphine De Ro.<br />
«Cela laisse par exemple la possibilité<br />
de mémoriser d’autres informations<br />
qui ne sont pas accessibles aussi facilement.»<br />
Ou encore de consacrer ses<br />
capacités intellectuelles à la compréhension<br />
de mécanismes plutôt qu’à<br />
la mémorisation de faits.<br />
Notre disque dur<br />
Le débat n’est donc pas clos. Mais<br />
une chose est sûre: Internet a changé<br />
notre vie... Au point de devenir<br />
en quelque sorte une extension de<br />
nous-même. Une mémoire collective<br />
et artificielle où nous stockons nos<br />
propres informations, nos souvenirs<br />
parfois même – Facebook quand tu<br />
nous tiens –, comme peuvent l’être<br />
des données informatiques sur un<br />
disque dur externe.<br />
Memo<br />
Tonic ®<br />
Le petit plus<br />
pendant les<br />
examens<br />
© iStockphoto<br />
est disponible en boîtes de<br />
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CNK 2937-514).<br />
MemoTonic ® contient les mêmes<br />
ingrédients que MemoTonus ® , soit du<br />
magnésium, de la vitamine B6, de la<br />
taurine et du ginkgo biloba, et soutient<br />
dès lors aussi votre mémoire. Ce<br />
complément contient en plus du guarana,<br />
connu pour booster l’énergie.<br />
MemoTonic ® est de ce fait idéal pendant<br />
les examens, quand la fatigue<br />
commence à vous jouer des tours.<br />
Merci à Delphine De Ro, neuropsychologue à la clinique de la mémoire du CHU de Charleroi.<br />
11 www.revogan.be
En forme<br />
Faites le bon choix!<br />
Snowboard ou<br />
ski<br />
Aaaah, le plaisir des sports de glisse!<br />
C’est décidé: cet hiver, vous tâterez de<br />
la poudreuse. Mais avant<br />
d’af<strong>fr</strong>onter les pistes, il vous<br />
reste à faire un choix: ski ou<br />
snowboard<br />
© iStockphoto<br />
«Ski ou snowboard,<br />
le port du casque est conseillé!»<br />
Bien se<br />
préparer<br />
Les sports de glisse ont aussi leurs petits<br />
inconvénients. Les raideurs musculaires<br />
des premiers jours par exemple... Des<br />
exercices réguliers 2 à 3 semaines avant<br />
votre départ peuvent vous permettre<br />
de vous préparer et d’éviter ces petits<br />
désagréments. Le must Faites la chaise<br />
contre un mur et essayez de tenir le plus<br />
longtemps possible.<br />
Vous êtes adepte du ski et vous vous<br />
dites que le snowboard n’est pas<br />
pour vous, ou inversement Vous<br />
avez tout faux! Aucun de ces deux sports<br />
n’est a priori plus difficile que l’autre. Ils<br />
restent donc ouverts à tous. Il n’y a par<br />
exemple pas d’âge pour se mettre au «surf»<br />
– bien qu’il s’agisse du choix de prédilection<br />
des 15-25 ans. De même, aucun prérequis<br />
n’est nécessaire avant de débuter sur les<br />
pistes à condition de prendre un moniteur!<br />
Pas besoin par exemple de savoir skier<br />
avant d’apprendre le snowboard.<br />
Vivez (un peu) plus<br />
dangereusement!<br />
Bon à savoir, le snowboard est un peu<br />
plus physique que le ski alpin et les chutes<br />
sont un peu plus <strong>fr</strong>équentes. Le risque de<br />
<strong>fr</strong>actures ou d’entorses du poignet est plus<br />
important puisque vous vous réceptionnez<br />
sur les mains lorsque vous tombez.<br />
Mais pas de panique, ce sport n’est pas<br />
pour autant réservé aux casse-cous: le risque<br />
reste léger. Bon à savoir: ski ou snowboard,<br />
le port du casque est conseillé!<br />
Kine-Gel ®<br />
est disponible en tube<br />
de 100 ml chez<br />
votre pharmacien<br />
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CNK 1720-416).<br />
Et le prix<br />
Tout dépend bien sûr de la qualité du<br />
matériel. Sachez toutefois que la location<br />
ou l’achat de matériel de ski vous<br />
reviendra en général un peu moins cher<br />
(de 10 à 15%). Le coût des leçons est par<br />
contre identique, qu’il s’agisse de ski ou<br />
de «snow».<br />
La vraie différence entre ces deux sports<br />
de glisse Les sensations qu’ils procurent!<br />
Une seule règle donc pour faire le bon<br />
choix: se faire plaisir!<br />
Souple de la<br />
tête aux pieds!<br />
N’oubliez pas de glisser KINE-GEL ® dans<br />
votre sac de voyage: ce gel de composition<br />
naturelle s’utilise avant et/ou après la glisse<br />
pour garder vos muscles souples et en forme.<br />
Merci à Bruno Mollier-Camus, directeur de la structure de l’ESF (École du Ski Français) à Notre-Dame de Bellecombe.<br />
12
Santé<br />
Vous avez la peau sèche<br />
Protégez vos mains<br />
contre l’hiver<br />
La peau sèche, rêche, gercée, voire même<br />
crevassée… Vos mains souf<strong>fr</strong>ent quand le <strong>fr</strong>oid est<br />
piquant. Comment les garder douces et lisses en hiver<br />
Une peau qui<br />
respire la santé<br />
La vitamine A est indispensable à la bonne santé du<br />
tissu conjonctif et de la peau.<br />
Tandis que la vitamine D joue un rôle important<br />
dans la croissance et la division des cellules et<br />
contribue à la solidité des os et des dents.<br />
Nutritic<br />
Vitamines<br />
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• À base d’huile de foie de morue.<br />
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en boîtes de 60 capsules de<br />
gélatine (code de commande:<br />
CNK 1530-641).<br />
1. Lavez-vous les mains<br />
avec un savon doux<br />
Utilisez un savon neutre au pH de 5,5<br />
pour vous laver les mains. Les savons<br />
dont le pH est supérieur à 7 décapent<br />
la couche lipidique naturelle de la peau.<br />
Veillez tout particulièrement à bien<br />
sécher vos mains. En effet, si elles restent<br />
humides, elles auront tendance à se<br />
déshydrater. Un effet qui sera encore<br />
décuplé par le <strong>fr</strong>oid glacial.<br />
2. Enduisez-les de crème<br />
chaque jour<br />
Appliquez chaque soir une crème de<br />
soins hydratante spécialement formulée<br />
pour les mains. Un bon geste à adopter<br />
également en journée si votre peau est<br />
sèche. Pensez à laisser un tube de crème<br />
à proximité de chaque lavabo chez vous.<br />
Et aussi dans votre sac. Vous pourrez ainsi<br />
vous <strong>fr</strong>ictionner les mains après chaque<br />
lavage. Massez-vous toujours bien les<br />
doigts: vous améliorerez votre circulation<br />
sanguine et préviendrez les engelures.<br />
Il existe aussi des crèmes couvrantes<br />
qui vous aideront à protéger votre peau<br />
contre le <strong>fr</strong>oid.<br />
3. Portez des gants<br />
Et pas uniquement contre le <strong>fr</strong>oid! Enfilez<br />
aussi des gants (en caoutchouc ou en<br />
latex, par exemple) quand vous vous<br />
adonnez aux tâches ménagères, notamment<br />
pour protéger vos mains contre les<br />
produits de nettoyage agressifs. Ils sont<br />
indispensables si vous avez la peau sensible<br />
ou naturellement sèche.<br />
N’oubliez pas vos pieds!<br />
© iStockphoto<br />
On a souvent tendance à les négliger! Or, les conseils pour les mains sont aussi<br />
valables pour les pieds. Il faut bien les sécher, les enduire chaque jour – jusqu’au<br />
bout des orteils – d’une crème de soins spécifique et les protéger contre le <strong>fr</strong>oid.<br />
Bougez suffisamment et ne portez pas de chaussures trop serrantes. Si vos pieds<br />
sont glacés, réchauffez-les lentement afin d’éviter une désagréable sensation de<br />
brûlure.<br />
Merci à Marleen Cardoen, professeur de soins de beauté à l’Erasmus Hogeschool Brussel.<br />
www.revogan.be
Alimentation<br />
Régime de jouvence à la japonaise<br />
Le secret de la longé<br />
habitants d’Okinawa<br />
On sait que les Japonais vivent vieux. La palme de l’espérance de vie la<br />
plus longue revient aux habitants de l’île d’Okinawa. Une longévité en partie<br />
déterminée génétiquement, mais aussi liée à leur mode de vie et à leurs<br />
habitudes alimentaires.<br />
Vieux et en bonne santé<br />
Okinawa est la plus grande et de loin la<br />
plus peuplée des îles Riukiu, un archipel<br />
situé entre le Japon et la Chine. Ses près<br />
de 1,3 million d’habitants ont une espérance<br />
de vie de 86 ans (contre 80 ans en<br />
Belgique)! Il faut rechercher la cause de<br />
cette étonnante longévité des insulaires<br />
d’Okinawa - qui atteignent non seulement<br />
un âge respectable mais encore en<br />
bonne santé - dans la combinaison bons<br />
gènes et mode de vie extrêmement sain.<br />
S’il n’est malheureusement pas possible<br />
de copier les gènes japonais et de les<br />
substituer aux nôtres, nous pouvons par<br />
contre adopter leur mode de vie. Mais,<br />
quel effet ce régime Okinawa a-t-il chez<br />
nous<br />
Des sucres rapides et lents<br />
Sur Okinawa, on compte pas moins de<br />
40 centenaires - des personnes âgées de<br />
100 ans et plus - par 100.000 habitants.<br />
À titre de comparaison: il n’y en a que<br />
11 en Belgique. Ce que l’on a appelé le<br />
régime Okinawa est basé sur le mode de<br />
vie de ces vénérables - mais aussi encore<br />
particulièrement verts - insulaires. Ce<br />
régime fait plutôt figure d’extraterrestre<br />
dans l’of<strong>fr</strong>e actuelle de programmes<br />
d’amincissement commerciaux. Voyez<br />
plutôt. Il n’interdit pas de consommer<br />
des hydrates de carbone (aussi appelés<br />
«sucres»). Car l’accent est mis sur la façon<br />
dont ils sont assimilés par notre système<br />
La cause de cette<br />
étonnante longévité<br />
des insulaires<br />
digestif. Ce<br />
d’Okinawa réside dans<br />
métabolisme la combinaison bons<br />
est caractérisé<br />
par l’indice extrêmement sain.<br />
gènes et mode de vie<br />
glycémique (IG).<br />
Le régime Okinawa<br />
évite autant que possible<br />
les IG élevés (soit les sucres rapides<br />
comme dans le sucre ordinaire, le pain<br />
blanc, etc.) et préfère dès lors en toute<br />
logique les aliments ayant une valeur IG<br />
faible (soit les sucres lents comme dans<br />
les pâtes complètes, le pain complet,<br />
etc.)..<br />
Un puissant<br />
antioxydant<br />
Bien qu’on trouve ce puissant antioxydant<br />
dans pas mal d’aliments comme<br />
les noix, le riz, le pain complet ou les<br />
crevettes, nos apports en sélénium<br />
sont généralement trop faibles. Il <strong>fr</strong>eine<br />
l’action des radicaux libres dans notre<br />
organisme et of<strong>fr</strong>e ainsi une protection<br />
supplémentaire contre bon nombre de<br />
problèmes de santé et contre le vieillissement.<br />
De plus, le sélénium neutralise<br />
les substances nocives comme le mercure<br />
et l’arsenic.<br />
© Corbis<br />
14
inovita n°19<br />
© iStockphoto<br />
© iStockphoto<br />
vité des<br />
Les 5 piliers du<br />
régime Okinawa<br />
1. Mangez beaucoup de légumes et de <strong>fr</strong>uits: carottes (avec<br />
la verdure!), soja, melon, chou, oignons, courgettes, poivrons<br />
verts...<br />
2. Privilégiez les céréales complètes (elles contiennent<br />
beaucoup de fibres) au petit-déjeuner: seigle, avoine,<br />
millet, sarrasin...<br />
3. Mangez chaque jour 3 produits alimentaires riches en<br />
calcium: légumes verts à feuilles (choux, brocolis), jus<br />
d’orange, soja, algues…<br />
4. Mangez 2 fois par jour 30 g d’aliments à base de soja.<br />
5. Buvez beaucoup de thé vert. Ce dernier aide à décomposer<br />
la graisse. Attention: le thé est diurétique, buvez donc<br />
suffisamment d’eau pendant la journée.<br />
© iStockphoto<br />
© iStockphoto<br />
Modérez votre appétit<br />
«Manger trop» ne fait pas non plus partie<br />
du régime Okinawa dont une des règles<br />
de base est de manger avec modération.<br />
On sait que bon nombre de maladies sont<br />
dues à notre consommation quotidienne<br />
d’un nombre trop important de calories.<br />
L’apport calorique quotidien des habitants<br />
d’Okinawa est inférieur de 500 calories à<br />
celui de groupes de population comparables<br />
dans cette partie du monde. Une<br />
autre règle d’or de leur mode de vie sain:<br />
s’arrêter de manger quand on est rassasié<br />
à 80%. Le problème est qu’on ne nous dit<br />
pas comment ressentir la satiété!<br />
Pas un mot sur l’exercice<br />
physique<br />
Le régime Okinawa (voir encadré)<br />
s’adapte-t-il aisément à notre mode de<br />
vie européen «Oui et non», répond<br />
la diététicienne néerlandaise Katrien<br />
Blaauw. «La plupart des lignes directrices<br />
de ce régime sont en effet excellentes.<br />
Toutefois, on n’y mentionne nulle part<br />
l’effet positif de l’exercice physique sur<br />
la santé. Un point sur lequel on insiste<br />
souvent dans notre monde occidental.<br />
Okinawa est un régime de type classique<br />
basé sur des aliments sains dont nous<br />
connaissons depuis longtemps les<br />
effets positifs.» Telle est peut-être la<br />
raison pour laquelle ce régime est<br />
généralement difficile à combiner avec<br />
notre style de vie occidental. «Nous<br />
n’avons pas l’habitude sous nos latitudes<br />
d’uniquement manger sainement,<br />
comme c’est effectivement le cas sur<br />
Okinawa. Nous avons donc besoin d’une<br />
solide dose de volonté pour suivre ce<br />
régime. Mais si on y parvient, le résultat<br />
en vaut effectivement la peine.»<br />
Sélénium-ACE+D ®<br />
Ce complément alimentaire riche en<br />
antioxydants booste la résistance et protège<br />
contre le vieillissement cellulaire.<br />
Il est disponible chez votre pharmacien<br />
en boîtes de 30, 90 ou 180 comprimés<br />
(codes de commande: CNK 0862-425,<br />
0862-433 ou 0499-954).<br />
Posologie: 1 comprimé le matin,<br />
de préférence à jeun.<br />
«Manger trop» ne cadre pas dans la<br />
philosophie du régime Okinawa»<br />
15<br />
www.revogan.be
Santé<br />
Questions <strong>fr</strong>équemment posées<br />
Bon ou mauvais<br />
cholestérol<br />
Tout le monde en parle. Mais savez-vous ce qu’est<br />
exactement le «cholestérol»<br />
© iStockphoto<br />
Qu’est-ce que le cholestérol<br />
Le cholestérol est une graisse (lipide).<br />
Notre corps s’en sert comme matériau de<br />
construction pour fabriquer la membrane<br />
des cellules, certaines hormones,<br />
la vitamine D et la bile. Près de 70% du<br />
cholestérol est produit par le foie. Le reste<br />
provient de l’alimentation.<br />
On entend souvent parler du «bon»<br />
cholestérol. De quoi s’agit-il<br />
Le cholestérol n’est pas soluble dans<br />
l’eau. C’est la raison pour laquelle il est<br />
transporté dans le sang par une protéine.<br />
L’ensemble cholestérol et protéine est<br />
appelé lipoprotéine. Les lipoprotéines à<br />
haute densité (High Density Lipoprotein/<br />
HDL) ramènent l’excès de cholestérol des<br />
organes vers le foie, où il est éliminé de<br />
notre corps. Le cholestérol HDL est donc<br />
bénéfique pour la santé, d’où son nom de<br />
«bon» cholestérol.<br />
Et le «mauvais» cholestérol,<br />
c’est quoi alors<br />
Les lipoprotéines à faible densité<br />
(Low Density Lipoprotein/LDL)<br />
transportent le cholestérol du foie<br />
vers les organes. Lorsque la concentration<br />
en LDL devient trop élevée, le<br />
cholestérol s’accumule sur les parois<br />
des vaisseaux sanguins, qui risquent<br />
dès lors de se boucher. Un excès de<br />
cholestérol LDL augmente ainsi le<br />
risque de maladies cardiovasculaires.<br />
On l’appelle «mauvais» cholestérol.<br />
Ce qui explique aussi pourquoi ce<br />
n’est pas la quantité totale de cholestérol<br />
qui est déterminante pour le<br />
risque d’affections cardiovasculaires<br />
mais bien le rapport entre le cholestérol<br />
LDL et le cholestérol HDL.<br />
Comment diminuer son cholestérol<br />
1. En adaptant votre alimentation: privilégiez<br />
les fibres (produits céréaliers, <strong>fr</strong>uits,<br />
légumes), les huiles végétales (comme<br />
l’huile d’olive, mais surtout pas l’huile<br />
de palme) et le poisson gras. Limitez<br />
votre consommation de viande à<br />
150 g par jour maximum.<br />
2. En faisant du sport une demi-heure<br />
par jour.<br />
3. Si l’exercice physique et l’adaptation de<br />
votre régime alimentaire ne suffisent<br />
pas, votre médecin peut prescrire des<br />
médicaments (voir notre encadré).<br />
Ces anticholestérols, qui appartiennent<br />
souvent à la famille des «statines»,<br />
s’accompagnent parfois d’effets<br />
secondaires comme des raideurs<br />
musculaires.<br />
La CoQ10:<br />
conseillée en cas de prise<br />
d’anticholestérol<br />
Les statines ne <strong>fr</strong>einent pas seulement la production de cholestérol,<br />
mais aussi indirectement celle de la coenzyme Q10, ce qui<br />
provoque <strong>fr</strong>équemment des raideurs musculaires. La coenzyme<br />
Q10 est une substance proche des vitamines. Nos cellules (et<br />
aussi celle des animaux) la produisent naturellement. Elle soutient<br />
la fonction cardiaque et aide à réguler la tension artérielle.<br />
Nous pouvons compenser sa perte en consommant des produits<br />
riches en CoQ10 comme la viande, les noix, les sardines et les<br />
épinards. Ou en prenant des compléments alimentaires à base<br />
de CoQ10. Pour une prise de 30 mg de coenzyme Q10, il faudrait<br />
manger 2 kg de viande de bœuf ou 1,5 kg de cacahuètes.<br />
Préférez les fibres:<br />
produits céréaliers,<br />
<strong>fr</strong>uits ou légumes.<br />
www.avez-vous-du-cholesterol.be<br />
Les médecins utilisent des échelles compliquées<br />
pour déterminer si leurs patients<br />
doivent prendre un médicament anticholestérol.<br />
Sur ce site internet développé<br />
par la Vrije Universiteit Brussel (VUB),<br />
vous pouvez évaluer vous-même la nécessité<br />
de recourir à ce type de traitement.<br />
Coenzyme<br />
Q10 ®<br />
La cure mensuelle concentrée de<br />
120 mg est le catalyseur d’énergie<br />
naturel idéal. Elle est disponible<br />
chez votre pharmacien en boîtes<br />
de 30 comprimés.<br />
(code de commande:<br />
CNK 2389-278).<br />
16
Alimentation<br />
Faites votre pain vous-même<br />
Complet et riche en<br />
f ibres Vous<br />
Le pain complet est l’un des plus<br />
riches en fibres. Celles-ci ne regorgent<br />
pas seulement de vitamines et<br />
de minéraux, elles sont aussi intéressantes<br />
pour la ligne parce qu’elles contiennent<br />
très peu de calories. De plus, comme elles<br />
retiennent l’eau, vous êtes plus vite rassasié<br />
et… vous avez moins envie de grignoter.<br />
Enfin, les fibres favorisent<br />
aussi le transit intestinal.<br />
Bref, le pain complet<br />
est à la fois<br />
délicieux et<br />
sain!<br />
avez envie de faire votre pain vous-même<br />
Quelle bonne idée! Il n’y a pas d’arôme plus délicieux<br />
que celui du pain <strong>fr</strong>ais cuit à la maison. Et puis, cuire son<br />
pain n’est pas très diff icile et vous serez sûr de tous les<br />
ingrédients qui le composent. Nous vous proposons une<br />
recette de pain complet. Miam, c’est bon pour la santé!<br />
Une tartinade à la stévia<br />
Pensez à votre ligne et garnissez vos tartines de Belsano ® .<br />
Cette confiture contient 40% de calories en moins<br />
grâce aux glycosides de stéviol, l’édulcorant tiré<br />
de la plante Stévia qui remplace le sucre.<br />
La pâte<br />
à tartiner<br />
Belsano ®<br />
est disponible chez votre<br />
pharmacien en deux goûts,<br />
<strong>fr</strong>aise et abricot (codes de<br />
commande: CNK 2922-482<br />
et 2922-474).<br />
© Bakkerijschool Ter Groene Poorte<br />
Ingrédients<br />
500 g de farine complète<br />
325 g d’eau<br />
9 g de sel<br />
12 g de levure <strong>fr</strong>aîche<br />
10 g de matière grasse, beurre ou<br />
margarine<br />
Préparation<br />
• Versez la farine sur le plan de travail.<br />
Ménagez-y un puits. Diluez la levure<br />
dans de l’eau tiède, puis versez le<br />
mélange obtenu dans le puits.<br />
• Mélangez environ un tiers de la farine<br />
avec le mélange levure et eau. Ajoutez<br />
le sel, puis continuez à mélanger la<br />
farine et le liquide. Quand vous aurez<br />
mélangé toute la farine au liquide,<br />
ajoutez la matière grasse.<br />
• Pétrissez la pâte jusqu’à ce qu’elle se<br />
détache de vos mains et du plan de<br />
travail. N’ajoutez pas de farine. C’est<br />
par pétrissage que la pâte va prendre<br />
une consistance plus solide.<br />
• La température idéale de la pâte<br />
après pétrissage est de 26 à 27°C.<br />
Quand la pâte est prête, faites-en<br />
une boule. Laissez-la gonfler pendant<br />
30 min à température ambiante, de<br />
préférence en la recouvrant d’un film<br />
plastique. C’est ce qu’on appelle le<br />
«pré-levage».<br />
• Après le pré-levage, aplatissez la<br />
pâte, puis reformez une boule. Laissez-<br />
la à nouveau lever pendant 15 min.<br />
Couvrez toujours la pâte pour qu’elle<br />
ne sèche pas.<br />
• Donnez à votre pain une forme allongée<br />
ou ronde, humidifiez-le et roulezle<br />
dans un peu de farine complète.<br />
Placez-le ensuite dans une forme ou sur<br />
une plaque de cuisson.<br />
• Recouvrez-le ou placez-le dans une<br />
armoire à lever. Laissez-le lever pendant<br />
60 min. La pâte est prête à passer<br />
au four quand elle ne reprend pas sa<br />
forme initiale quand on la tâte du bout<br />
du doigt.<br />
• Cuisez à 220°C pendant 45 min. Après<br />
cuisson, placez immédiatement le pain<br />
sur une grille pour le re<strong>fr</strong>oidir. Badigeonnez-le<br />
d’un peu d’eau <strong>fr</strong>oide si<br />
vous voulez faire briller la croûte.<br />
Merci à l’école de boulangerie Ter Groene Poorte à Bruges pour la recette.<br />
17 www.revogan.be
Hygiène buccodentaire<br />
Enquête<br />
Pas de souci avec votre<br />
Près de 9 porteurs de prothèse dentaire sur 10 se plaignent d’inconforts. Pourtant,<br />
peu tentent d’y remédier. Pas plus qu’ils n’utilisent une crème adhésive. C’est ce qui<br />
ressort de l’enquête à grande échelle menée par <strong>Inovita</strong> depuis le début de cette année.<br />
Pouvoir à nouveau manger<br />
tout ce qu’on aime, parler avec<br />
assurance, rire et profiter de la vie<br />
au maximum… Pour beaucoup, le port<br />
d’une prothèse dentaire est le démarrage<br />
tant espéré d’une nouvelle vie. Pourtant,<br />
porter une prothèse dentaire n’est pas<br />
toujours agréable. Comme le révèle notre<br />
enquête, 93% des porteurs d’appareils<br />
dentaires éprouvent des inconforts. Le<br />
problème le plus <strong>fr</strong>équent est celui des<br />
résidus alimentaires coincés entre le<br />
dentier et la gencive (64%). La difficulté<br />
à mordre des aliments durs est aussi<br />
<strong>fr</strong>équemment citée. Les autres problèmes<br />
mentionnés sont la bouche irritée et les<br />
difficultés d’élocution (voir graphique).<br />
%<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Problèmes mentionnés<br />
Aucun<br />
Résidus<br />
alimentaires<br />
Goût<br />
Irritation<br />
Mordre<br />
Parler<br />
Autres<br />
Inconforts liés au<br />
port d'une prothèse<br />
dentaire<br />
Seuls 35% utilisent<br />
une crème adhésive<br />
Étonnamment, parmi toutes les personnes<br />
qui ressentent ces inconforts, seules<br />
35% utilisent une crème adhésive. Une<br />
bonne crème adhésive permet<br />
pourtant d’éviter pas mal de ces<br />
problèmes, notamment les<br />
résidus alimentaires coincés<br />
entre la prothèse et la gencive,<br />
sources d’irritations<br />
de la muqueuse buccale<br />
et de la gencive. De<br />
plus, la crème adhésive<br />
augmente la force de<br />
mastication et empêche<br />
la prothèse de se détacher<br />
quand on parle ou mange.<br />
Faites régulièrement<br />
contrôler<br />
votre prothèse<br />
Même si une crème adhésive<br />
vous of<strong>fr</strong>e une sécurité supplémentaire,<br />
ce n’est pas une excuse<br />
© iStockphoto<br />
018
inovita n°19<br />
prothèse dentaire<br />
pour postposer la visite chez votre dentiste<br />
si votre prothèse ne tient plus aussi<br />
bien. En effet, votre bouche change tout<br />
au long de votre vie. Si vous prenez sans<br />
attendre rendez-vous chez votre dentiste,<br />
il pourra intervenir à temps et faire adapter<br />
votre prothèse, si nécessaire. Même<br />
si vous n’éprouvez encore aucune gêne.<br />
Il peut aussi vous conseiller à temps de<br />
changer de prothèse (généralement après<br />
5 à 10 ans). En outre, le dentiste contrôlera<br />
la bonne santé de votre bouche. Et<br />
il veillera à ce que vous puissiez encore<br />
longtemps of<strong>fr</strong>ir à votre entourage votre<br />
sourire radieux!<br />
Qui a pris part à<br />
notre enquête<br />
43% de nos 1.428 participants ont plus de 75 ans, 35%<br />
entre 65 et 75 ans et 19% moins de 65 ans. 3% n’ont pas<br />
indiqué leur âge.<br />
62% portent une prothèse complète. 43% ont une prothèse<br />
complète tant en haut qu’en bas.<br />
Quand les participants portent une prothèse partielle, dans<br />
la moitié des cas c’est uniquement en haut (voir graphique).<br />
Bien appliquer<br />
votre crème adhésive<br />
1. N’éliminez pas les restes de crème adhésive à l’eau, mais à l’aide d’un tampon<br />
imbibé d’huile de table ou autre. Surtout pas d’eau, elle fait adhérer encore<br />
davantage la crème.<br />
2. Nettoyez votre prothèse dentaire au-dessus d’un lavabo rempli d’un fond d’eau. Si<br />
vous la laissez tomber, elle risque moins d’être endommagée.<br />
3. Rincez votre prothèse mais ne la séchez pas: les crèmes adhésives sont dotées d’une<br />
adhérence «en milieu humide».<br />
4. Appliquez quelques fins traits de crème adhésive de façon régulière sur la prothèse.<br />
5. Placez-la en bouche, mais attendez une demi-heure avant<br />
de manger ou de boire. La crème adhère jusqu’à<br />
8 heures.<br />
Les crèmes<br />
Le nettoyant<br />
actif Protefix ®<br />
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et CNK 2563-948).<br />
%<br />
50<br />
45<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
En haut<br />
En bas<br />
En haut<br />
et<br />
en bas<br />
En haut<br />
En bas<br />
En haut<br />
et<br />
en bas<br />
Notre enquête est<br />
toujours en cours<br />
Vous portez une prothèse dentaire Vous pouvez encore<br />
participer à notre enquête. Surfez sur www.revogan.be<br />
et répondez à nos 9 questions. Vous recevrez gratuitement<br />
un kit de démarrage Protefix ® comprenant une<br />
dose de crème adhésive et deux comprimés de nettoyant<br />
actif effervescents. Un seul kit par adresse.<br />
Prothèse partielle<br />
Prothèse complète<br />
19<br />
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