28.01.2015 Views

Fiche Commission Chaudronnerie - Juin 2013 (300 Ko) - Cetim

Fiche Commission Chaudronnerie - Juin 2013 (300 Ko) - Cetim

Fiche Commission Chaudronnerie - Juin 2013 (300 Ko) - Cetim

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Commission</strong><br />

<strong>Chaudronnerie</strong><br />

Tuyauterie Tôlerie<br />

<strong>Commission</strong> : <strong>Chaudronnerie</strong> Tuyauterie Tôlerie (CHTT).<br />

Président : Patrick Verrier, Fives Nordon.<br />

Chargé de profession : Mohammed Cherfaoui.<br />

0<br />

Le domaine d’activités des entreprises cotisantes est très varié, et la fabrication d’équipements<br />

sous pression (ESP) en représente une part importante.<br />

Membres de la commission : 15 sociétés membres et la présence active du syndicat professionnel<br />

SNCT (Syndicat national de la <strong>Chaudronnerie</strong>, Tuyauterie et Maintenance Industrielle).<br />

Comité programme : Équipements fluidiques regroupant les professions<br />

<strong>Chaudronnerie</strong>-tuyauterie-tôlerie, Pompes, Moteurs-compresseurs-pompes à vide,<br />

Robinetterie, Mesure-pesage-optique-régulation-étanchéité.<br />

5<br />

Collaboration entre industriels et le <strong>Cetim</strong>, les comités programme doivent optimiser<br />

les moyens consacrés à la R&D en fédérant les thèmes communs à plusieurs commissions<br />

professionnelles.<br />

Résultats globaux<br />

10<br />

32 actions gérées dans l’année dont 15 actions permanentes.<br />

Types d’actions :<br />

15<br />

Les thématiques des actions professionnelles CHTT se classent principalement dans les familles suivantes :<br />

- conception-calculs-dimensionnement : participation à l’élaboration des chapitres « Conception » des codes de construction<br />

nationaux (Codap, Codeti, Codres, Covap, etc.) et prise en compte des effets environnementaux sur les ESP ;<br />

- matériaux : approbation Européenne des Matériaux (A.E.M), caractérisation selon méthodes EN et ASTM, veille normative ;<br />

- fabrication soudage : veille permanente sur les thématiques « qualification des soudeurs », « qualification des modes opératoires<br />

soudages » et « traitements thermiques après soudage » ;<br />

- CND : alternatives à la radiographie, méthodes de CND innovantes (TOFD, Multiéléments, ondes guidées, ACFM, etc.) ;<br />

- étanchéité : mise en œuvre de l’EN 1591 ;<br />

- maintenance : participation à la rédaction du Codap div 3, veille admissibilité des défauts ;<br />

- suivi de la normalisation et de la réglementation européenne en lien avec les ESP ;


- suivi des travaux de l’Asme ;<br />

- nucléaire : participation aux travaux de la sous-commission Calculs du RCCM et RSEM.<br />

Sont plus particulièrement concernés par les travaux de la commission : les fabricants d’appareils, de tuyauterie, de réservoirs, de<br />

citernes, de chaudières, de compensateurs de dilatation.<br />

- rédaction de guides : rédaction du guide pratique RDM, guide agropharmacie.<br />

Technologies prioritaires 2015 en mécanique<br />

Dans le prolongement de l’exercice Technologies Clés 2015 pour l’industrie française du ministère de l’Industrie, la FIM et le <strong>Cetim</strong>,<br />

en partenariat avec le Cetiat, l’Institut de soudure et le LRCCP, ont identifié 41 technologies prioritaires pour les entreprises de<br />

mécanique à l’horizon 2015. Ces technologies qui font ou feront la différence demain sont compilées sous forme de fiches et<br />

sont consultables sur cetim.fr<br />

Exemple d’action finalisée en 2012<br />

0<br />

5<br />

10<br />

E Comparaison des essais de rupture en flexion par choc sur des aciers non alliés suivant méthodes<br />

d’essai européenne et américaine<br />

Les industries utilisant des équipements sous pression (ESP) mettent parfois en œuvre des procédés de production avec l’atteinte<br />

de températures parfois très basses.<br />

Se pose donc la question de la tenue à la rupture de ces ESP, fabriqués avec des matériaux métalliques pouvant présenter un<br />

comportement fragile à basse température.<br />

Les codes et les normes donnant des recommandations pour la fabrication de tels équipements intègrent le plus souvent des<br />

règles pour la prévention du risque de rupture fragile.<br />

Ainsi, la Directive Équipement Sous Pression, la Desp 97/23/CE, exige dans son Annexe I paragraphe 7.5, d’avoir une « énergie de<br />

flexion par choc sur éprouvette ISO V au moins égale à 27 Joules, à une température au plus égale à 20 °C, mais non supérieure<br />

à la plus basse température de fonctionnement prévue ». En dessous de cette énergie de rupture en flexion par choc, l’acier est<br />

considéré comme non ductile et non tenace (fragile) par la Desp.<br />

L’essai de rupture en flexion par choc intervient donc en première ligne.<br />

La pratique de cet essai n’est pas la même entre les deux côtés de l’Atlantique.<br />

Elle se traduit par deux méthodologies d’essais (méthode européenne et méthode américaine)… La différence la plus importante<br />

entre les deux étant l’utilisation d’un rayon de couteau différent sur la machine d’essai.<br />

L’objet de l’étude a été de comparer d’une manière qualitative l’impact de cette différence sur les résultats des énergies de rupture<br />

en flexion par choc obtenus suivant les deux méthodes d’essai.<br />

Pour ce faire, une importante campagne d’essais a été réalisée.<br />

Pour les aciers étudiés, les conclusions de l’étude montrent que pour des températures inférieures ou égales à la température de<br />

transition ductile-fragile calculée et pour les critères choisis (température de transition ductile / fragile et température de transition<br />

à 27 joules) les deux méthodes d’essais donnent des résultats équivalents. Dans cette zone de la courbe de transition, les deux<br />

méthodes peuvent donc se substituer.<br />

Pour ces mêmes aciers, au-dessus de la température de transition ductile-fragile calculée, où l’on considère un comportement<br />

ductile, l’écart entre les valeurs d’énergie de rupture en flexion par choc augmente d’autant plus que l’on se rapproche de 100 %<br />

de ductilité. Le couteau ASTM donne des valeurs d’énergie de rupture en flexion par choc toujours supérieures à celles données<br />

par le couteau ISO.<br />

Valorisation Édition d’un ouvrage dans la collection Performances accessible sur le site du <strong>Cetim</strong> pour les cotisants.<br />

15<br />

Une action permanente<br />

E ASME<br />

Le développement des règles des Codes Asme repose historiquement sur l’implication d’experts de différents pays qui proposent<br />

des évolutions des textes. Ces contributions sont débattues puis votées par les comités responsables de chaque Code. Dans ce<br />

contexte, quatre sessions de travail (« code week meeting ») sont organisées chaque année pour l’Asme Boiler & Pressure Vessel<br />

Code. Plus de 700 experts internationaux participent régulièrement à ces réunions qui sont ouvertes au public. Si seuls les membres<br />

des groupes de travail et comités peuvent voter les décisions, les visiteurs peuvent intervenir dans les discussions. La participation<br />

internationale (hors Canada) est principalement japonaise, la représentation européenne arrive actuellement en 2 e position avec<br />

principalement les français et les britanniques.<br />

1301-027<br />

2


Le <strong>Cetim</strong> est mandaté par la commission CHTT pour représenter les intérêts français.<br />

Il est actuellement membre officiel de huit instances :<br />

- BPV VIII/SG on « HEAT TRANSFER EQUIPMENT » ; BPV VIII/SG on « MATERIALS » ; BPV II /SG on « INTERNATIONAL<br />

MATERIAL SPECIFICATIONS » ; BPV II /SG on « STRENGTH FERROUS ALLOYS » ; BPV II on « MATERIALS » ; BPV VIII on<br />

« PRESSURE VESSELS » ; ASME/API Joint Committee on « FITNESS FOR SERVICE » ; TOMC.<br />

Valorisation À l’issue de chaque Code Week, les experts <strong>Cetim</strong> diffusent des faits marquants, publiés sous forme de note<br />

de synthèse Performances, qui doivent notamment permettre aux fabricants d’appréhender les évolutions du code à venir.<br />

Ces notes sont accessibles sur le site cetim.fr, rubrique Mécathèque.<br />

Quelques actions sur <strong>2013</strong><br />

0<br />

5<br />

10<br />

15<br />

E Participation à la rédaction du RCC-M<br />

À la demande de la commission CHTT, le <strong>Cetim</strong> participe depuis 2011 à la sous-commission RCC-M de l’Association française pour<br />

les règles de conception, de construction et de surveillance en exploitation des matériels des chaudières électro nucléaires (Afcen).<br />

L’Afcen a pour vocation de rédiger des codes de conception, de fabrication, d’installation et de mise en service des matériels<br />

destinés à des îlots nucléaires.<br />

À ce titre, elle édite :<br />

• le RCC-M qui couvre les matériels Mécaniques des îlots nucléaires REP (réacteurs à eau pressurisée) ;<br />

• le RCC-MR qui couvre les matériels Mécaniques des îlots nucléaires RNR (réacteurs à neutrons rapides) ;<br />

• le RSE-M qui couvre les Règles de Surveillance en Exploitation des Matériels des îlots nucléaires REP, etc.<br />

L’Afcen compte aujourd’hui de nombreux adhérents et plus de 20 experts de diverses sociétés participent à la rédaction du seul<br />

RCC-M.<br />

La cohérence d’ensemble des publications est assurée par une commission de rédaction, l’écriture d’un ouvrage étant pilotée par<br />

une sous-commission dédiée.<br />

Les travaux de rédaction sont quant à eux effectués au sein de groupes de travail (conception, matériaux, etc.) qui réunissent des<br />

experts mandatés par les sociétés adhérentes.<br />

L’Afcen ayant la volonté d’ouvrir le RCC-M aux plans national et international, le code doit être complété afin de pouvoir répondre<br />

aux attentes d’un certain nombre d’utilisateurs.<br />

Dans ce contexte, le <strong>Cetim</strong> est principalement impliqué dans la réécriture de l’annexe du RCC-M qui traite des assemblages<br />

boulonnés (annexe Z V). Celle-ci ne traite aujourd’hui que des brides à joint de part et d’autre du cercle de perçage. Elle est basée<br />

sur la méthode Taylor-Forges.<br />

L’étude doit permettre :<br />

• l’extension de l’annexe Z V « Taylor-Forge » pour la prise en compte des brides à joint de part et d’autre du cercle de perçage<br />

et des brides à contact métal-métal ;<br />

• la rédaction d’une annexe permettant un recours à l’EN1591 depuis le RCCM ;<br />

• la rédaction d’une annexe de calcul numérique des brides.<br />

Le <strong>Cetim</strong> participe également à l’élaboration d’un chapitre traitant du dimensionnement des plaques tubulaires d’échangeurs. Le<br />

texte actuel du RCCM autorise l’utilisation du TEMA (volume C). À défaut, il impose une analyse numérique mais ne décrit pas<br />

comment celle-ci doit être conduite. L’annexe en cours de rédaction va préciser comment conduire une analyse numérique de<br />

plaque (« Comment construire et exploiter un milieu homogène équivalent »).<br />

E SéISMES<br />

L’arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines installations classées prévoit, dans son article<br />

13, la possibilité d’utiliser des guides techniques, reconnus par le ministère en charge de l’Écologie, pour mener à bien les études<br />

de tenue au séisme.<br />

Un consortium a été mis en place pour la rédaction de ces guides, reconnus de niveau 2 suivant la classification du MEDDLT et<br />

qui seront d’application obligatoire.<br />

Le consortium s’est fixé pour objectif de fournir aux industriels (donneurs d’ordres et exploitants), à l’administration<br />

et aux fabricants et constructeurs un référentiel commun pour :<br />

• la conception des installations industrielles neuves à risque spécial ;<br />

• la vérification et le renforcement d’installations industrielles existantes à risque spécial ;<br />

Les livrables souhaités sont :<br />

• un guide méthodologique général (description de la démarche générale de prise en compte du risque sismique et traitement<br />

des sujets techniques transversaux de génie parasismique) ;<br />

3


0<br />

5<br />

• des guides techniques particuliers - ces guides se rapportent à des équipements type et aux équipements associés et permettent<br />

à un exploitant de mener à bien un projet visant à conférer à son installation un comportement satisfaisant sous séisme ;<br />

• un guide d’études de cas.<br />

Le SNCT pilote plusieurs groupes de travail en charge de la rédaction des guides :<br />

• équipements de process ;<br />

• réservoirs de stockage ;<br />

• tuyauterie robinetterie.<br />

Le <strong>Cetim</strong>, via la commission CHTT, apporte sa contribution au groupe de travail « Équipements de process ».<br />

Dans un premier temps, les travaux réalisés portent sur les réservoirs de stockage.<br />

En 2012, le <strong>Cetim</strong> a participé à l’étude des nouveaux spectres de réponse afin de mieux comprendre les différences par rapport<br />

aux anciens spectres et de voir leur impact. On peut noter une certaine hausse des courbes.<br />

Concernant les réservoirs de stockage, une étude approfondie des formules de calcul des codes de construction (API, Codres,<br />

Eurocode) a été réalisée. Étant donné les différences obtenues entre ces différents codes, il faut remonter aux sources de chacun<br />

de ces documents pour pouvoir émettre une opinion sur chacun de ceux-ci. Le but du calcul par formule est de limiter les calculs<br />

par éléments finis (EF) afin que le calcul au séisme soit accessible à tous les industriels.<br />

Des exemples simples de réservoirs ont été réalisés aux EF afin de valider les fréquences propres des réservoirs.<br />

En <strong>2013</strong>, le <strong>Cetim</strong> continuera ses travaux sur les réservoirs atmosphériques verticaux.<br />

Des calculs EF plus poussés avec prise en compte du comportement du produit sur les parois doivent être réalisés afin de mieux<br />

comprendre le comportement d’un réservoir. Ils permettront de valider d’autres formules, telles celles donnant la hauteur de<br />

soulèvement et la rotation plastique de la plaque du fond d’un réservoir.<br />

Valorisation Le premier cahier technique professionnel doit être finalisé pour fin <strong>2013</strong>.<br />

E BASE DE DONNÉES MATÉRIAUX<br />

En 2012, le <strong>Cetim</strong> a poursuivi ses travaux d’implémentation du logiciel BD Matériaux. Ce logiciel, établi en lien avec le SNCT,<br />

référence à ce jour plus de 10 000 nuances utilisées par la profession. Parmi ce classement des nuances utilisées pour des appareils<br />

en fabrication, d’autres plus anciennes (appareils en service, application maintenance). Le logiciel intègre également les normes<br />

ASTM, DIN, EN, NF A et aussi des marques commerciales, des nuances de fabricants, et des spécifications techniques Apave, CECT…<br />

Pour chacune de ces nuances, l’outil détaille : la composition chimique, le carbone équivalent, les caractéristiques mécaniques,<br />

les données de flexion par choc, le fluage, les groupements Codap, ISO 15608, Pnumber et les courbes de pression extérieure.<br />

Valorisation Le logiciel BD Matériaux sera finalisé en <strong>2013</strong>.<br />

10<br />

15<br />

E CONTRÔLE NON DESTRUCTIF (CND) DES INOX<br />

En début <strong>2013</strong>, la commission CHTT a proposé des fiches conseils pour quelques applications du contrôle des aciers inoxydables.<br />

Sont notamment stipulées : les méthodologies à adopter, la configuration du contrôle (1/2 bond, balayage, angle optimal), le choix<br />

du bloc de référence pour le réglage de la sensibilité et le choix de capteur (fréquences, type d’ondes).<br />

Valorisation 2 fiches conseils sont téléchargeables sur le site <strong>Cetim</strong> (Mécathèque). Les travaux <strong>2013</strong> consisteront à préparer<br />

des fiches conseils sur d’autres nuances de matériaux inox.<br />

E SOUDAGE : VEILLE ET BONNES PRATIQUES SOUDAGE POUR LA PROFESSION CHTT<br />

Cette étude, initiée en 2012, est une veille pluriannuelle<br />

Deux objectifs distincts et complémentaires lui sont alloués :<br />

• informer la profession CHTT de l’apparition (projets et publications) de nouvelles normes, de la révision de normes existantes,<br />

de la suppression d’anciennes normes et des impacts (inclus différences entre anciens et nouveaux textes) techniques (et<br />

parfois économiques) correspondants ;<br />

• s’assurer de l’adéquation / cohérence du contenu des codes nationaux et des normes soudages applicables (prévoir une<br />

mise à jour des codes si nécessaires) avec la possibilité de traiter, dans le cadre d’annexes « hors Europe » spécifiques, des<br />

éventuels écarts entre normes EN et normes ISO.<br />

La veille menée dans le cadre de l’étude est ciblée sur les thématiques « qualification des soudeurs (EN 287, ISO 9606, EN 718 et<br />

ISO », et « qualification des modes opératoires soudages (15614-x et ISO) ». Les aspects CND et inspection ne seront pas traités.<br />

Les applications nucléaires ne seront pas suivies.<br />

Le périmètre recouvre les Aquap, les normes CEN et ISO issues des CEN-TC121 et ISO-TC44 pour ce qui concerne strictement le<br />

soudage.<br />

Valorisation les faits marquants annuels seront publiés dans la revue du SNCT et les synthèses Performances sur le site internet<br />

du <strong>Cetim</strong>. Les travaux <strong>2013</strong> consisteront à poursuivre la veille technologique sur les révisions de normes au niveau technique et<br />

parfois économique et s’assurer de la cohérence avec les codes.<br />

1301-027<br />

4

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!