Fiche Commission Chaudronnerie - Juin 2013 (300 Ko) - Cetim
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- suivi des travaux de l’Asme ;<br />
- nucléaire : participation aux travaux de la sous-commission Calculs du RCCM et RSEM.<br />
Sont plus particulièrement concernés par les travaux de la commission : les fabricants d’appareils, de tuyauterie, de réservoirs, de<br />
citernes, de chaudières, de compensateurs de dilatation.<br />
- rédaction de guides : rédaction du guide pratique RDM, guide agropharmacie.<br />
Technologies prioritaires 2015 en mécanique<br />
Dans le prolongement de l’exercice Technologies Clés 2015 pour l’industrie française du ministère de l’Industrie, la FIM et le <strong>Cetim</strong>,<br />
en partenariat avec le Cetiat, l’Institut de soudure et le LRCCP, ont identifié 41 technologies prioritaires pour les entreprises de<br />
mécanique à l’horizon 2015. Ces technologies qui font ou feront la différence demain sont compilées sous forme de fiches et<br />
sont consultables sur cetim.fr<br />
Exemple d’action finalisée en 2012<br />
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E Comparaison des essais de rupture en flexion par choc sur des aciers non alliés suivant méthodes<br />
d’essai européenne et américaine<br />
Les industries utilisant des équipements sous pression (ESP) mettent parfois en œuvre des procédés de production avec l’atteinte<br />
de températures parfois très basses.<br />
Se pose donc la question de la tenue à la rupture de ces ESP, fabriqués avec des matériaux métalliques pouvant présenter un<br />
comportement fragile à basse température.<br />
Les codes et les normes donnant des recommandations pour la fabrication de tels équipements intègrent le plus souvent des<br />
règles pour la prévention du risque de rupture fragile.<br />
Ainsi, la Directive Équipement Sous Pression, la Desp 97/23/CE, exige dans son Annexe I paragraphe 7.5, d’avoir une « énergie de<br />
flexion par choc sur éprouvette ISO V au moins égale à 27 Joules, à une température au plus égale à 20 °C, mais non supérieure<br />
à la plus basse température de fonctionnement prévue ». En dessous de cette énergie de rupture en flexion par choc, l’acier est<br />
considéré comme non ductile et non tenace (fragile) par la Desp.<br />
L’essai de rupture en flexion par choc intervient donc en première ligne.<br />
La pratique de cet essai n’est pas la même entre les deux côtés de l’Atlantique.<br />
Elle se traduit par deux méthodologies d’essais (méthode européenne et méthode américaine)… La différence la plus importante<br />
entre les deux étant l’utilisation d’un rayon de couteau différent sur la machine d’essai.<br />
L’objet de l’étude a été de comparer d’une manière qualitative l’impact de cette différence sur les résultats des énergies de rupture<br />
en flexion par choc obtenus suivant les deux méthodes d’essai.<br />
Pour ce faire, une importante campagne d’essais a été réalisée.<br />
Pour les aciers étudiés, les conclusions de l’étude montrent que pour des températures inférieures ou égales à la température de<br />
transition ductile-fragile calculée et pour les critères choisis (température de transition ductile / fragile et température de transition<br />
à 27 joules) les deux méthodes d’essais donnent des résultats équivalents. Dans cette zone de la courbe de transition, les deux<br />
méthodes peuvent donc se substituer.<br />
Pour ces mêmes aciers, au-dessus de la température de transition ductile-fragile calculée, où l’on considère un comportement<br />
ductile, l’écart entre les valeurs d’énergie de rupture en flexion par choc augmente d’autant plus que l’on se rapproche de 100 %<br />
de ductilité. Le couteau ASTM donne des valeurs d’énergie de rupture en flexion par choc toujours supérieures à celles données<br />
par le couteau ISO.<br />
Valorisation Édition d’un ouvrage dans la collection Performances accessible sur le site du <strong>Cetim</strong> pour les cotisants.<br />
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Une action permanente<br />
E ASME<br />
Le développement des règles des Codes Asme repose historiquement sur l’implication d’experts de différents pays qui proposent<br />
des évolutions des textes. Ces contributions sont débattues puis votées par les comités responsables de chaque Code. Dans ce<br />
contexte, quatre sessions de travail (« code week meeting ») sont organisées chaque année pour l’Asme Boiler & Pressure Vessel<br />
Code. Plus de 700 experts internationaux participent régulièrement à ces réunions qui sont ouvertes au public. Si seuls les membres<br />
des groupes de travail et comités peuvent voter les décisions, les visiteurs peuvent intervenir dans les discussions. La participation<br />
internationale (hors Canada) est principalement japonaise, la représentation européenne arrive actuellement en 2 e position avec<br />
principalement les français et les britanniques.<br />
1301-027<br />
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