gestion des zones humides favorables à la tortue cistude d ... - Cen-LR
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D. DISCUSSION<br />
I. Analyse du travail effectué<br />
Riche en enseignements, ce stage m’a permis de développer de nombreux savoirs-faire :<br />
compétences techniques et scientifiques, capacité d’organisation et p<strong>la</strong>nification, coordination<br />
d’une petite équipe sur le terrain, logistique et co-animation de réunions. Les compétences<br />
acquises sur le terrain (CMR) m’ont permis de réaliser une étude commandée par <strong>la</strong><br />
Communauté d’Agglomération du Bassin de Thau au CEN L-R : prospections sur le marais<br />
de <strong>la</strong> Grande Palud de Vic-<strong>la</strong>-Gardiole, dans le cadre du projet de P<strong>la</strong>n de Gestion. Ces<br />
compétences peuvent être valorisées à l’avenir. Mon travail s’est basé en grande partie sur <strong>des</strong><br />
échanges avec <strong>des</strong> professionnels de domaines différents. C’est ce qui en a fait l’intérêt et a<br />
permis d’avancer un projet. Il faut savoir adapter le discours qu’on emploie en fonction <strong>des</strong><br />
objectifs et du public ciblé. J’ai cependant rencontré quelques difficultés, notamment du fait<br />
que nombre d’actions ou taches étaient à mener simultanément. Il a été essentiel de p<strong>la</strong>nifier<br />
mon travail dès le début du stage puis de définir régulièrement <strong>des</strong> priorités avec le chargé<br />
d’étu<strong>des</strong> en fonction de l’avancement <strong>des</strong> actions et <strong>des</strong> dé<strong>la</strong>is à respecter.<br />
II. Analyse <strong>des</strong> résultats de l’étude de popu<strong>la</strong>tion<br />
1. Difficultés et limites<br />
Des difficultés ont surgi lors du travail de terrain. Premièrement pour l’estimation de<br />
l’âge <strong>des</strong> individus. Elle demande de l’expérience et peut être biaisée du fait de l’usure <strong>des</strong><br />
stries. Ce<strong>la</strong> suppose aussi qu’il n’y ait qu’une ligne d’arrêt de croissance par an (Keller, 1997 in<br />
Olivier, 2002), ce qui à priori est le cas en régions méridionales. Il est donc probable que les<br />
données présentent <strong>des</strong> erreurs. Aussi, à l’avenir il serait bon qu’une personne expérimentée<br />
se joigne aux premières sessions de piégeage, et qu’à chaque capture <strong>la</strong> photo du p<strong>la</strong>stron<br />
puisse permettre une « relecture » postérieure pour confirmation ou correction par l’expert.<br />
La masse <strong>des</strong> individus n’a pas été mesurée, bien que ce soit un critère pris en compte<br />
dans de nombreuses étu<strong>des</strong> pour évaluer <strong>la</strong> taille d’une popu<strong>la</strong>tion et comparer différentes<br />
popu<strong>la</strong>tions. Il serait bon de prévoir une ba<strong>la</strong>nce pour les prochaines sessions. En revanche,<br />
les onze mesures d’écailles relevées par individu (Cf. Annexe 5) ne sont pas analysées ici car<br />
elles seront exploitées par U. Fritz du Museum de Dresden. Elles permettront de lier les<br />
données morphologiques aux données génétiques <strong>des</strong> sous-espèces d’Emys orbicu<strong>la</strong>ris,<br />
précédemment obtenues grâce aux analyses sanguines effectuées en 2004 et 2005.<br />
Une difficulté s’est posée pour le marquage <strong>des</strong> individus. Le nombre d’écailles<br />
marginales de part et d’autre de l’axe médian est de 11. Or il peut y avoir <strong>des</strong> écailles<br />
surnuméraires ou manquantes. Ce<strong>la</strong> induit en erreur lors de <strong>la</strong> lecture du code d’un individu<br />
Sonia Zecchini – CEN L-R, 2006 19