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Frederic Koenig - Malgré-Nous

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datée du mardi 19 octobre 1943, écrite en ... français et contenant des "consignes" pour faire<br />

avancer les choses en vue d'une permission pour ouverture du magasin.<br />

Le vendredi 5 novembre 1943, Wagner qui était parti en permission et qui n'arriva chez lui<br />

que le lundi 1° octobre à 5 heures du matin, fut rappelé et était déjà de retour. Le lendemain, il<br />

devait rejoindre un autre commando.<br />

Dans sa lettre du lundi 15 novembre 1943, il annonce sa permission avec certitude pour le<br />

lundi 22 novembre 1943.<br />

Son retour à List date de la veille, le dimanche 5 décembre 1943 après 26 heures de train,<br />

"assis tous les deux sur sa « Holzkist »", faute de places assises dans le train jusqu'à l'approche de<br />

Hambourg. Le trajet aller avait duré 34 heures.<br />

Dans les lettres des mardi 14 et mercredi 15 décembre 1943 c'est le "black out", du côté<br />

militaire : plus d'allusion à quoi que ce soit, ni garde, ni permission, ni réaffectation dans un autre<br />

commando, rien.<br />

Il reviendra en permission pour la Saint-Sylvestre, le vendredi 31 décembre 1943. Par ce<br />

court intervalle, tout indiquait donc un envoi imminent sur le front.<br />

Il est de retour, au plus tard le jeudi 6 janvier 1944 à LIST qu'il quittera avec son unité le<br />

vendredi 7 janvier 1944. Ils passent la nuit à Hambourg.<br />

Le samedi 8 janvier 1944, dans le train Hambourg-Berlin, ils sont onze camarades "qui se<br />

connaissent bien". Selon son idée, après Berlin ils prendront la correspondance pour <strong>Koenig</strong>sberg<br />

ou Stettin.<br />

Il demande dans sa lettre du dimanche 9 janvier 1944 écrite dans un abri de la Wehrmacht,<br />

de donner de ses nouvelles "à tous les autres", à qui il n'écrira plus tellement car il est content quand<br />

il a écrit à sa femme, sa mère et son fils. Alors que jusqu'ici ses lettres ne portaient que la date,<br />

celle-ci, du fait d'être en convoi, comporte le jour "Sonntag abends 19h30". Il en sera ainsi pour les<br />

quatre dernières.<br />

Le jeudi 13 janvier 1944, ils sont toujours en cours de route et avaient roulé, en train, de 5<br />

heures du matin du mercredi 12 au jeudi 13 janvier l'après-midi. Mais ils n'étaient pas encore arrivés<br />

à destination, à savoir N. (pour NARVA). Il ne fait pas tellement froid : -6% en dessous de zéro !<br />

Le samedi 15 janvier 1944 il écrit effectivement de N.(NARVA) une lettre à son frère Jean<br />

dans laquelle, malgré quelques bravades, il se laisse aller à une certaine résignation, comme une<br />

quasi certitude de ne pas revenir de ce front.<br />

L'autre est évidemment pour sa femme et son fils. Il confirme qu'il est dans le ville de Narva<br />

depuis hier, donc le vendredi 14 janvier 1944, donc après un périple de 7 jours. Il dit y rester<br />

jusqu'à lundi dans la nuit, puis en route pour le commando d'affectation.<br />

Sa dernière lettre est datée du dimanche 16 janvier 1944, date de son trentième<br />

anniversaire. Il est resté seul dans la chambre avec "Ruppert Georges" de Lembach (67) qui écrit<br />

également à sa femme. Il annonce : « Demain nous partirons pour rejoindre notre « Kommando »<br />

et de là nous serons acheminés vers notre lieu de destination ... ». En effet, le lundi 17 janvier<br />

1944, ils quittent NARVA pour UST'LUGA.

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