Télécharger la version originale - Centre Pompidou Metz
Télécharger la version originale - Centre Pompidou Metz
Télécharger la version originale - Centre Pompidou Metz
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
UNE BRÈVE<br />
HISTOIRE<br />
DES LIGNES<br />
DOSSIER DE PRESSE<br />
11.01 > 01.04.13<br />
centrepompidou-metz.fr
Une brève histoire des lignes<br />
Sommaire<br />
1. Présentation générale de l’exposition.................................................................. 02<br />
2. Parcours de l’exposition....................................................................................................... 03<br />
3. Liste des artistes exposés.................................................................................................. 08<br />
4. Le cabinet d’art graphique du Musée national d'art moderne... 09<br />
5. Programmation associée....................................................................................................... 10<br />
6. Générique................................................................................................................................................ 13<br />
7. Visuels presse.................................................................................................................................. 16<br />
8. partenaires............................................................................................................................ 3 e de couv.<br />
1
Une brève histoire des lignes<br />
1.<br />
présentation générale<br />
Une brève histoire des lignes<br />
Du 11 janvier au 1 er avril 2013<br />
Galerie 1<br />
L'exposition Une brève histoire des lignes propose un<br />
point de vue original sur <strong>la</strong> pratique du dessin et du<br />
tracé de 1925 à nos jours. É<strong>la</strong>rgissant <strong>la</strong> définition<br />
stricte du dessin, elle explore <strong>la</strong> manière dont les lignes<br />
s’inscrivent dans notre quotidien et notre environnement.<br />
Qu’elles soient pérennes ou éphémères, physiques ou<br />
métaphoriques, elles sont omniprésentes : dans le<br />
geste de l’écriture, les sillons du paysage ou encore<br />
le sil<strong>la</strong>ge <strong>la</strong>issé par nos gestes et trajectoires.<br />
L’exposition s’inspire librement de l’ouvrage éponyme<br />
de l’anthropologue Tim Ingold 1 , qui part du postu<strong>la</strong>t<br />
qu’une « étude des hommes et des choses est une étude<br />
des lignes dont ils sont faits ». Marcher, écrire ou tisser<br />
participent selon lui d’une « fabrique de lignes ».<br />
Prolongeant cette quête, l’exposition suit <strong>la</strong> piste<br />
d’une ligne dessinée ou imaginée, investissant<br />
l’échelle de <strong>la</strong> feuille, du mur, du corps ou du paysage.<br />
À travers cette relecture anthropomorphique du<br />
dessin, elle tente de dégager un certain rapport<br />
spirituel et poétique entre <strong>la</strong> ligne et le monde.<br />
Fondée sur les collections du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée<br />
national d’art moderne, l’exposition s’articule autour d’un<br />
ensemble important d’œuvres du Cabinet d’art graphique,<br />
complété par des prêts du Cabinet de <strong>la</strong> photographie,<br />
des collections arts p<strong>la</strong>stiques, architecture, cinéma et<br />
nouveaux médias ainsi que de <strong>la</strong> Bibliothèque Kandinsky.<br />
Une sélection de 220 œuvres est présentée en<br />
Galerie 1 sur une superficie de 1 200 m 2 . Près de 80<br />
artistes sont représentés, notamment Dove Allouche,<br />
Pierrette Bloch, John Cage, Marcel Duchamp, Vassily<br />
Kandinsky, Vera Molnár, Giuseppe Penone.<br />
Les commissaires<br />
Hélène Guenin<br />
Hélène Guenin est depuis novembre 2008 responsable<br />
du pôle Programmation du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong>.<br />
Aux côtés de Laurent Le Bon, elle est en charge<br />
des projets d’exposition et de leur articu<strong>la</strong>tion avec<br />
<strong>la</strong> programmation de performances, spectacles<br />
vivants et conférences. À ce titre, elle a assuré le<br />
commissariat de Erre, variations <strong>la</strong>byrinthiques<br />
avec Guil<strong>la</strong>ume Désanges et de Ronan et Erwan<br />
Bouroullec, Bivouac avec Laurent Le Bon. De 2002 à<br />
2008, elle a été <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boratrice de Béatrice Josse<br />
au Fonds régional d’art contemporain de Lorraine.<br />
Christian Briend<br />
Conservateur en chef du Patrimoine, Christian Briend<br />
est en poste au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national<br />
d'art moderne depuis 2008. Rattaché au cabinet<br />
d'art graphique, il a notamment été commissaire des<br />
expositions Henri Gaudier-Brzeska (2009), Erró, 50 ans<br />
de col<strong>la</strong>ges (2010), Christian Dotremont, Logogrammes<br />
(2011) et prépare, toujours au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, une<br />
exposition consacrée à Geneviève Asse (été 2013).<br />
1<br />
Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, traduit de l'ang<strong>la</strong>is par<br />
Sophie Renaut. Éditions Zones Sensibles, 2011.<br />
2
Une brève histoire des lignes<br />
2.<br />
Parcours de l’exposition<br />
I - Une typologie des lignes<br />
La ligne, qui compte parmi les principales composantes de<br />
<strong>la</strong> création artistique, a souvent fait l’objet de typologies<br />
de <strong>la</strong> part des artistes. Ainsi, dans les années 1920, les<br />
professeurs du Bauhaus ont cherché à <strong>la</strong> catégoriser selon<br />
des critères objectifs : lignes droites, décou<strong>la</strong>nt de <strong>la</strong> plus<br />
stricte géométrie, ou lignes déterminées par les libres<br />
fantaisies de <strong>la</strong> main, toutes se révèlent de puissants<br />
moyens d’expression. Si les tenants de l’Art minimal et<br />
conceptuel font de <strong>la</strong> ligne pure l’une des constantes de<br />
leur vocabu<strong>la</strong>ire, ceux de l’Abstraction gestuelle, sous<br />
l’influence notamment de <strong>la</strong> pensée extrême-orientale,<br />
font de <strong>la</strong> trajectoire du trait un véritable sismographe<br />
du corps. Tirée au cordeau ou tourbillonnante, isolée<br />
ou foisonnante, <strong>la</strong> ligne, dans ses métamorphoses, est<br />
intimement liée à ses modes de production.<br />
II - La geste cheminatoire<br />
Cette expression du philosophe et historien Michel de<br />
Certeau décrivant, dans L’Invention du quotidien (1980),<br />
l’acte de <strong>la</strong> marche et son interaction avec toutes les<br />
données, événements et rencontres qu’occasionne un<br />
parcours, introduit cette section où <strong>la</strong> ligne produite et<br />
son mouvement ne font qu’un. En promenade sur <strong>la</strong> feuille<br />
de dessin ou <strong>la</strong> bobine de film, celle-ci <strong>la</strong>isse dans son<br />
sil<strong>la</strong>ge <strong>la</strong> trace de son passage. À <strong>la</strong> fois trajectoire et<br />
processus, elle construit au fur et à mesure de sa traversée<br />
un dessin : c’est le dép<strong>la</strong>cement physique continu d’une<br />
ligne qui construit le motif dans les allers retours de <strong>la</strong><br />
main, esquisse des méandres que l’on parcourt du regard,<br />
ou délie et recompose des sillons pour évoquer une marche<br />
dans <strong>la</strong>quelle le voyageur et sa ligne ne sont qu’une seule<br />
et même chose.<br />
Vassily Kandinsky<br />
Dessins pour Punkt und Linie zu Fläche<br />
[Point et ligne sur p<strong>la</strong>n], 1925<br />
Encre de Chine sur papier<br />
Ces dessins ont tous été conçus pour ce deuxième ouvrage théorique de<br />
Vassily Kandinsky. Paru à Munich en 1926, ce livre très illustré, qui reflète<br />
l’enseignement de l’artiste au Bauhaus depuis 1922, répond à <strong>la</strong> nécessité<br />
de soumettre <strong>la</strong> peinture abstraite à un examen purement scientifique<br />
de ses composants. En s’appuyant sur les théories de <strong>la</strong> perception et <strong>la</strong><br />
psychologie de <strong>la</strong> forme, mais aussi sur des exemples pris dans le domaine<br />
des sciences naturelles et de <strong>la</strong> technologie, Kandinsky propose notamment<br />
dans le deuxième chapitre un répertoire de lignes plus ou moins complexes,<br />
considérées comme « traces du point en mouvement » soumises à des<br />
« forces extérieures ».<br />
Lee Ufan<br />
Série From Line, 1964-1982<br />
Crayon gras sur papier<br />
Installé au Japon depuis 1956, le Coréen Lee Ufan développe une pratique<br />
artistique marquée par un minimalisme gestuel radical. La série From line<br />
explore les potentialités p<strong>la</strong>stiques de <strong>la</strong> ligne libre, dessinée et démultipliée<br />
avec un simple crayon gras. Il ne s'agit pas pour l'artiste d'exprimer<br />
un quelconque état d'âme mais plutôt, dans une démarche marquée par les<br />
spiritualités orientales, de trouver un équilibre entre les traits et le vide,<br />
qu'il préfère appeler "réserve".<br />
Léon Ferrari<br />
Caminos, 1982<br />
Héliographie sur papier<br />
De 1980 à 1986, Léon Ferrari réalise vingt-sept héliographies désignées<br />
sous le nom d’ « architectures de <strong>la</strong> folie ». Réfugié au Brésil après avoir<br />
fui <strong>la</strong> dictature de l’Argentine, il conçoit ces p<strong>la</strong>ns de ville où l’organisation<br />
rationnelle poussée jusqu’à l’absurde aboutit à des espaces <strong>la</strong>byrinthiques.<br />
Dans Caminos, les petits personnages, vus d’en haut, comme soumis à une<br />
surveil<strong>la</strong>nce permanente, suivent <strong>la</strong> trajectoire d’une ligne serpentine. Ils<br />
semblent condamnés à obéir aux desseins de cette ligne qui anticipe leur<br />
parcours.<br />
O<strong>la</strong>fur Eliasson<br />
Pedestrian Vibes Studies<br />
[Études des vibrations du marcheur], 2004<br />
Photogravures<br />
Les sculptures et environnements d’O<strong>la</strong>fur Eliasson participent d’une physique<br />
expérimentale fascinante, où l’optique tient une p<strong>la</strong>ce de choix. Études<br />
de l’homme en marche, ces ondu<strong>la</strong>tions b<strong>la</strong>nches traduisent, comme des<br />
oscillogrammes, les démarches d’individus équipés de diodes lumineuses<br />
et photographiés dans l’obscurité avec un long temps de pause. L’œuvre<br />
semble un hommage inversé aux chronophotographies du XIX e siècle, qui<br />
captèrent, grâce à un temps de pause très rapide, <strong>la</strong> décomposition du mouvement,<br />
image par image.<br />
Lawrence Weiner<br />
A Question of Ba<strong>la</strong>nce<br />
[Une question d'équilibre], 1981<br />
Stylo-bille sur papier<br />
Exercice rare dans le travail de l’artiste conceptuel américain, le dessin est<br />
ici traité comme pictogramme, sorte de notation visuelle qui représente une<br />
idée complétée par son énoncé linguistique. L’équilibre est ici questionné à<br />
travers treize hypothèses graphiques. À l’intérieur d’un carré qui détermine<br />
deux espaces différenciés, droites et tangentes se croisent en conjuguant<br />
l’affirmation des lignes droites à <strong>la</strong> virtualité des lignes pointillées.<br />
3
Une brève histoire des lignes<br />
III - Tracés cartographiques<br />
et pratiques de savoir<br />
Telles les cartes médiévales qui compi<strong>la</strong>ient les<br />
expériences rencontrées sur un chemin, les étapes<br />
à effectuer et les temps de marche, les œuvres de<br />
cette section de l’exposition offrent des « descripteurs<br />
d’itinéraires » (Michel de Certeau). Proposant une<br />
alternative aux p<strong>la</strong>ns abstraits et conventionnels, ces<br />
croquis cartographiques sont des relevés d’actions,<br />
nés d’une expérience ou d’un parcours. Ils sont le fruit<br />
de cheminements, de l’enregistrement de flux ou de<br />
directions. Les traces dessinées sont les lignes flottantes<br />
d’une géographie mouvante et subjective ; des histoires<br />
illustrées qui font surgir un territoire vécu. Par ces jeux<br />
de lignes, « une ville transhumante, ou métaphorique,<br />
s’insinue (…) dans le texte c<strong>la</strong>ir de <strong>la</strong> ville p<strong>la</strong>nifiée et<br />
lisible. » (Michel de Certeau). Ces œuvres peuvent naître de<br />
motivations poétiques, politiques, exploratoires, militantes<br />
ou subversives.<br />
Etienne-Martin<br />
Sans titre, 1972-1992<br />
Feutres de couleur et encre sur papier<br />
Au début des années 1960, le sculpteur Etienne-Martin abandonne le dessin<br />
d’étude au profit de « schémas », où il réorganise l’ensemble de son œuvre<br />
en fonction de paramètres définis par le p<strong>la</strong>n de sa maison natale. Sur le<br />
papier où se mêlent croquis et écritures, <strong>la</strong> topographie et l’orientation de<br />
cette maison déterminent une déambu<strong>la</strong>tion dans le temps et dans l’espace.<br />
Respectant un code couleur librement é<strong>la</strong>boré par l’artiste, <strong>la</strong> ligne fléchée<br />
en traduit <strong>la</strong> complexe organisation. La signification de cette cartographie<br />
intime où s’enchevêtrent souvenirs et mythologie personnelle demeure<br />
cependant mystérieuse.<br />
Shusaku Arakawa<br />
Sans titre, 1988<br />
Mine graphite et pastel sur papier gouaché<br />
Dans ces trois études pour le rideau de scène de l’Opéra Bastille (finalement<br />
réalisé par l’Américain Cy Twombly), tentent de se combiner deux tracés<br />
d’espace : <strong>la</strong> carte du quartier de Paris où est construit le nouveau théâtre,<br />
ses rues désordonnées, le mystère de sa circu<strong>la</strong>tion, et le dessin de deux<br />
<strong>la</strong>byrinthes, l’un circu<strong>la</strong>ire, l’autre carré, signe d’une errance organisée en<br />
jeu. Viennent s’y ajouter des signes d’un autre ordre, un fléchage qui pourrait<br />
donner un sens aux lieux dessinés mais qui n’ajoute qu’à l’ambiguïté.<br />
Till Roeskens<br />
Vidéocartographies : Aida, Palestine, 2009<br />
Betacam numérique PAL, noir et b<strong>la</strong>nc, son<br />
« J’ai demandé aux habitants du camp Aïda à Bethléem d’esquisser des<br />
cartes de ce qui les entoure. Les dessins en train de se faire ont été [enregistrés],<br />
de même que les récits qui animent ces géographies subjectives.<br />
(…) Vous découvrirez pas à pas le camp de réfugiés et ses environs, (…) et<br />
leurs tentatives de composer avec l’état de siège sous lequel ils vivent ». Le<br />
travail de Roeskens se développe dans cette rencontre avec un territoire et<br />
ses habitants, co-auteurs de ses œuvres. La ligne ici devient topographie,<br />
relevé de parcours, trace d’une existence qui se tisse dans une « résistance<br />
par contournement ».<br />
IV - L'espace / <strong>la</strong> mesure<br />
La première définition du mot géométrie est littéralement<br />
« <strong>la</strong> mesure de <strong>la</strong> terre », soit une mathématique appliquée<br />
à un territoire ; un usage de <strong>la</strong> ligne, tendue entre deux<br />
points, pour le mesurer, le circonscrire, l’occuper et in fine<br />
se l’approprier. Cette section de l’exposition réunit des<br />
artistes qui envisagent différentes manières de délimiter<br />
un espace ou de le redessiner, de manière non autoritaire,<br />
par le biais du crayon, de matériaux trouvés sur p<strong>la</strong>ce ou<br />
de leur propre dép<strong>la</strong>cement. L’espace – celui de <strong>la</strong> page, de<br />
<strong>la</strong> nature ou de l’atelier - se définit dans leurs œuvres par<br />
l’échelle de leur corps, leurs trajectoires et mouvements<br />
et non plus dans <strong>la</strong> fixité d’une limite. Dès lors, le corps<br />
devient un étalon de <strong>la</strong> mesure de l’environnement<br />
soulignant <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tivité des normes et ouvrant de possibles<br />
alternatives scientifico-poétiques au système métrique.<br />
K<strong>la</strong>us Rinke<br />
Boden, Wand, Ecke, Raum, 1970<br />
Épreuves gé<strong>la</strong>tino-argentiques (tirages 2002)<br />
Mesurer le corps aux données physiques du monde est une préoccupation<br />
centrale de Rinke qui utilise dès 1960 <strong>la</strong> photographie pour fixer l’image de<br />
son corps confronté à <strong>la</strong> nature. Avec Boden, Wand, Ecke, Raum, il décline,<br />
dans l’atelier, diverses postures combinées tour à tour avec le mur, l’angle,<br />
le sol. A <strong>la</strong> fois performance, propos sur <strong>la</strong> sculpture et travail photographique<br />
rigoureusement composé, cet alphabet primordial déploie un système<br />
de mesure à l’échelle du corps de l’artiste, un jeu de combinatoires de son<br />
inscription dans l’environnement.<br />
4
Une brève histoire des lignes<br />
Alighiero e Boetti<br />
Ciò che sempre par<strong>la</strong> in silenzio è il corpo<br />
[Ce qui parle toujours en silence, c'est le corps], 1974<br />
Mine graphite sur carton<br />
Cette œuvre de l’un des acteurs majeurs de l’Arte Povera se présente comme<br />
une longue bande de papier cartonné, sur <strong>la</strong> moitié droite de <strong>la</strong>quelle on<br />
peut lire en italien : « Ce qui parle toujours en silence, c’est le corps ». La<br />
même phrase, à l’envers et tremblée, comme reflétée par un miroir légèrement<br />
déformant, se déploie sur <strong>la</strong> moitié gauche. L’artiste utilise simultanément<br />
ses deux mains jusqu’à ce que l’écartement maximum de ses bras le<br />
force à s’interrompre, et écrit dans un seul et même mouvement les mots et<br />
leur reflet inversé.<br />
V - Les lignes fantômes<br />
De <strong>la</strong> courbe souple d’une branche aux contours d’un<br />
paysage creusés par l’érosion, de <strong>la</strong> dune façonnée par le<br />
vent aux sillons dessinés par l’homme dans <strong>la</strong> terre, cette<br />
section de l’exposition manifeste l’omniprésence des lignes<br />
dans <strong>la</strong> nature. De nombreux artistes – de l’École de Paris<br />
à l’art minimal - ont souligné cet aspect en proposant<br />
une traduction du paysage épuré jusqu’à l’abstraction.<br />
Dans leurs œuvres, ravines, mouvements géologiques ou<br />
contours sinueux des collines sont ramenés à leur essence<br />
ou à leur flux vital. À partir des années 1960, des artistes<br />
quittent l’atelier pour travailler à l’échelle de <strong>la</strong> nature,<br />
inventant de nouvelles formes. Certains tissent des lignes<br />
dans le paysage, témoignant par <strong>la</strong> photographie des traces<br />
invisibles ou réversibles de leur arpentage solitaire tandis<br />
que d’autres assument une position démiurgique, ajoutant<br />
de nouvelles lignes éphémères à celles de l’ordre naturel.<br />
Eleanor Antin<br />
100 Boots, 1971-1973<br />
Impression photomécanique sur papier carte<br />
Ces cinquante-et-une cartes postales documentent les pérégrinations de<br />
bottes sillonnant les États-Unis, suivant des tracés parfois rectilignes,<br />
parfois sinueux. Encerc<strong>la</strong>nt un feu de camp ou marchant sur <strong>la</strong> ville, ces<br />
chaussures dessinent des formations aux allures tour à tour pittoresques<br />
et épiques. Eleanor Antin poste à divers destinataires les étapes de cette<br />
épopée fictive, avant d’en exposer <strong>la</strong> totalité au Musée d’Art Moderne de<br />
New-York en 1973. Réalisée et diffusée hors du musée, <strong>la</strong> série témoigne de<br />
<strong>la</strong> tentative de l’art conceptuel de s’extraire du cadre de l’institution.<br />
Christo et Jeanne-C<strong>la</strong>ude<br />
Running Fence, Sonoma and Marin Counties, California, 1972-1976<br />
Épreuve couleur<br />
Photographié par Jeanne-C<strong>la</strong>ude (2) et Wolfgang Volz (1, 3 et 4)<br />
Cette intervention de Christo et Jeanne-C<strong>la</strong>ude, célèbres pour leurs « empaquetages<br />
» de monuments et de sites naturels, a nécessité quatre ans de<br />
préparation. La ligne de voiles, haute de 5,5 mètres, épouse sur plus de 40<br />
kilomètres les reliefs vallonnés du nord de San Francisco, traversant routes<br />
et vil<strong>la</strong>ges. Cette réalisation grandiose, restée en p<strong>la</strong>ce seulement trois<br />
semaines, en impose par sa complexité technique et par sa démesure. Elle<br />
relève tout autant d’un concept architectural que d’une appréhension lyrique<br />
de <strong>la</strong> nature.<br />
Barbara et Michael Leisgen<br />
La Naissance du soleil, 1973-1974<br />
Épreuves gé<strong>la</strong>tino-argentiques collées sur carton, dessin et texte manuscrit<br />
à <strong>la</strong> mine graphite sur papier<br />
S’inscrivant dans <strong>la</strong> tradition du Romantisme, les travaux des deux artistes<br />
allemands dénotent un intérêt pour <strong>la</strong> Nature comme un organisme vivant,<br />
spirituel et doué d’autonomie. Influencés, notamment, par Novalis pour qui<br />
« notre corps fait partie du monde. Mieux, il en est un membre, à <strong>la</strong> fois autonome<br />
et analogue à l’univers », ils cherchent moins à reproduire <strong>la</strong> nature<br />
qu’à faire corps avec elle. Fixé par <strong>la</strong> photographie, le corps de l’artiste<br />
s’inscrit de manière éphémère dans le paysage qu’il semble engendrer en<br />
commandant <strong>la</strong> course du soleil.<br />
Dove Allouche<br />
Le diamant d'une étoile a rayé le fond du ciel, 2011<br />
Mine graphite et encre sur papier<br />
Procédé photographique ancien, <strong>la</strong> stéréoscopie s’inspire du fonctionnement<br />
de <strong>la</strong> vision binocu<strong>la</strong>ire : pour générer l’illusion d’un relief, elle<br />
fusionne deux angles de vue dont l’espacement reprend l’écartement des<br />
yeux. Imperceptiblement désaxées, ces deux images ont donc saisi <strong>la</strong> foudre<br />
simultanément, sans en rendre néanmoins <strong>la</strong> perspective. L’éc<strong>la</strong>ir nocturne<br />
apparait ici en réserve d’un dessin fait au graphite, c<strong>la</strong>ir-obscur patiemment<br />
accumulé par Dove Allouche, passé virtuose dans <strong>la</strong> reproduction<br />
manuelle d’une technique pourtant pionnière en matière de reproductibilité.<br />
VI - écritures<br />
Manuscrite ou imprimée, l’écriture est toute entière<br />
constituée de lignes, jeux de pleins et de déliés, tout<br />
en étant elle-même, à l’échelle d’un texte, génératrice<br />
de lignes qui courent de part et d’autre de <strong>la</strong> page. Ces<br />
deux dimensions de l’écriture se révèlent une source<br />
d’inspiration féconde pour les artistes présents dans cette<br />
section de l’exposition. Lettres ou chiffres, à <strong>la</strong> lisibilité<br />
souvent compromise, envahissent ainsi l’espace de <strong>la</strong><br />
feuille, de <strong>la</strong> toile ou même du mur, substituant à leur<br />
vocation première de message signifiant <strong>la</strong> dimension<br />
esthétique d’un <strong>la</strong>ngage purement visuel. D’autres<br />
œuvres, quand elles ne créent pas des <strong>la</strong>ngues inventées,<br />
remp<strong>la</strong>cent les caractères par des signes abstraits, voire<br />
par des motifs minimaux incessamment répétés, tout en<br />
conservant les alignements du texte ou de <strong>la</strong> partition<br />
musicale.<br />
Henri Michaux<br />
Dessin mescalinien, 1958<br />
Encre de Chine sur papier<br />
Poète et écrivain, Henri Michaux prolonge par le dessin son exploration de<br />
« l’espace du dedans » et parachève sa « connaissance par les gouffres ».<br />
Parallèlement aux dessins faits sous l’emprise de <strong>la</strong> mescaline à <strong>la</strong> fin des<br />
années 50, ses peintures à l’encre expérimentent <strong>la</strong> vitesse d’exécution, déjà<br />
présente dans les Mouvements de 1950. Les multitudes de signes d’encre<br />
sont autant d’irruptions rageuses d’un alphabet abstrait, né d’une immédiateté<br />
du geste, parfois aligné en écritures musicales, d’où semblent surgir<br />
d’inquiétants motifs tachistes.<br />
5
Une brève histoire des lignes<br />
Guy de Cointet<br />
The distinction between t and t' is not always clear, 1971<br />
Encre de Chine sur papier<br />
Back in Jamaica<br />
[Retour en Jamaïque],1983<br />
Encres de couleur sur papier<br />
D’origine française, Guy de Cointet émigre aux États-Unis à <strong>la</strong> fin des<br />
années 1960. Son intérêt pour le <strong>la</strong>ngage codé – marqué par l’œuvre de<br />
Raymond Roussel et de Stéphane Mal<strong>la</strong>rmé – se manifeste dans l’exploration<br />
d’une écriture dessinée, à l’image des hiéroglyphes et des idéogrammes.<br />
Investissant <strong>la</strong> page, le <strong>la</strong>ngage est révélé dans toutes ses possibilités<br />
d’abstraction. Les titres des œuvres offrent des clés d’interprétation qui<br />
demeurent pourtant incertaines et préservent leur énigme sous-jacente.<br />
Vera Molnár<br />
OTTWW, 1981-2010<br />
Fil noir, clous peints en noir<br />
Vera Molnár aime soumettre des formes élémentaires à une règle extérieure<br />
– le hasard, une formule mathématique ou un programme informatique –<br />
les ouvrant à d’infinies variations. L'œuvre OTTWW, hommage au célèbre<br />
poème de Shelley, Ode to the West Wind [Ode au vent d’ouest], résulte d’un<br />
algorithme créé par l’artiste. Les formes issues de cette figure mathématique<br />
sont reproduites sur le mur à l’aide d’un fil de coton noir maintenu<br />
par de petits clous. Les lignes, répétées en une frise continue, se déploient<br />
librement comme emportées par le souffle du vent.<br />
Giuseppe Penone<br />
Palpebra<br />
[Paupière], 1989<br />
Fusain fixé sur toile préparée à l’acrylique<br />
L’œuvre de Penone relève pour l’essentiel d’une pratique de l’empreinte et<br />
d’une tentative de rendre visibles des processus organiques naturels. En<br />
1976, il prend l’empreinte de ses paupières sur des papiers de soie. En 1978,<br />
il agrandit par projection cette empreinte et reporte au fusain <strong>la</strong> trame de<br />
ce paysage intérieur sur des feuilles de papier collées au mur. Ces paupières<br />
de géant révèlent une sorte d’espace cosmique, à <strong>la</strong> fois végétal, minéral et<br />
fluide. Au flux organique de cette prolifération répond l’énergie des lignes<br />
charbonneuses du fusain.<br />
Gabriel Orozco<br />
Sans titre, 1995<br />
Mine graphite sur papier calque<br />
En 1995, pendant son séjour à Berlin, Orozco crée des sculptures et des<br />
dessins fondés sur sa main qui devient outil et matrice. Dans cette œuvre,<br />
l’enchevêtrement des contours de <strong>la</strong> main pivotant sur elle-même évoque<br />
une espèce de méduse. Dans l’autre, <strong>la</strong> succession des contours de ses<br />
doigts écartés constitue une sorte d’épine dorsale, une structure régulière<br />
à mi-chemin entre l’humain, le végétal et l’animal. L’utilisation de <strong>la</strong> main<br />
comme module primordial a une portée symbolique : <strong>la</strong> trace du corps suggère<br />
un contact, une preuve d’un passage.<br />
VII - lignes de vie<br />
Tout comme le végétal, traversé de nervures et d’alvéoles,<br />
le corps humain est constitué de lignes innombrables, à<br />
commencer par le réseau interne des veines et des artères.<br />
Véritable « carte visuelle de l’existence », <strong>la</strong> paume de<br />
<strong>la</strong> main en comporte de nombreuses dont <strong>la</strong> chiromancie<br />
s’ingénie traditionnellement à décrypter le sens. Dans<br />
cette dernière section de l’exposition, tout un jeu de<br />
correspondances entre microcosme et macrocosme se met<br />
ainsi en p<strong>la</strong>ce et se reflète dans le format de certaines<br />
œuvres, agrandissant démesurément un détail corporel<br />
ou proposant au contraire une cartographie réduite de<br />
l’individu. Si l’espérance de vie peut se lire au creux de <strong>la</strong><br />
main, l’existence, à son terme, dans sa fragilité, ne tient<br />
plus qu’à un fil, métaphore ultime de <strong>la</strong> ligne.<br />
Man Ray<br />
Lignes de <strong>la</strong> main redessinées pour l'Etoile de mer, 1928<br />
Épreuve gé<strong>la</strong>tino-argentique d’après le négatif au gé<strong>la</strong>tino bromure d’argent<br />
sur support souple original<br />
En marge d’une pratique picturale à <strong>la</strong>quelle il se destine, Man Ray s’initie<br />
à <strong>la</strong> photographie dès 1915. Entre le New-York « dada » et le Paris surréaliste,<br />
il perfectionne alors des procédés comme le photogramme ou <strong>la</strong><br />
so<strong>la</strong>risation. Ces mains noires aux lignes b<strong>la</strong>nches résultent par exemple<br />
d’une in<strong>version</strong> de valeurs propre au tirage négatif. L’image provient du<br />
film surréaliste L’Étoile de mer (1928) réalisé par l’artiste d’après un poème<br />
de Robert Desnos. Un amant éconduit y scrute un futur incertain dans les<br />
lignes de ses mains, repassées à l’encre noire.<br />
6
Une brève histoire des lignes<br />
Commande du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong><br />
dans le cadre de l'exposition<br />
Benoît Billotte<br />
Wind Drift<br />
Production <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong>, 2013<br />
Visible depuis le parvis<br />
Maniant les cartes, les flux et les statistiques,<br />
Benoît Billotte propose un détournement formel et<br />
conceptuel de ces données objectives que <strong>la</strong> société<br />
produit pour se donner des repères. Coupées de leur<br />
contexte, elles sont ramenées à leur pure abstraction<br />
et deviennent des signes graphiques et poétiques aux<br />
interprétations ouvertes. Pour Une brève histoire des<br />
lignes, l’artiste recompose une topographie du vent,<br />
élément par essence insaisissable. Cette cartographie<br />
murale, s’inspirant de cartes réelles, présente <strong>la</strong> trêve<br />
impossible du vent, suspendu dans sa course, et le<br />
traduit en flèches tourbillonnant comme un essaim ou<br />
un vol d’étourneaux. L’artiste utilise le sable, élément<br />
charrié par le vent, pour matérialiser les lignes de<br />
force du souffle, l’incertitude et l’impermanence<br />
d’un mouvement. Il ponctue également le parcours<br />
avec des motifs évoquant les cartes isobariques.<br />
Benoît Billotte<br />
Diplômé de l’École supérieure d’art de <strong>Metz</strong> et du<br />
post-diplôme de <strong>la</strong> Haute École d’art et de Design de<br />
Genève, Benoît Billotte a participé notamment en 2011<br />
à l'exposition collective Geste serpentine et autres<br />
prophéties au Frac Lorraine 49° NORD 6° EST, en 2010<br />
à <strong>la</strong> résidence du centre d'art Parc Saint-Léger à<br />
Pougues-Les-Eaux et à l’exposition collective Drawing<br />
time / Le temps du dessin au Musée des Beaux Arts<br />
de Nancy ou encore au 52 ème salon de Montrouge en<br />
2007. Tel un arpenteur, il collecte les informations<br />
et les ressources documentaires qui nous entourent.<br />
Traduites en statistiques, cartes, p<strong>la</strong>ns, architectures,<br />
il nous révèle alors les diverses formes de propagandes<br />
douces dans lesquelles nous évoluons… Il vit et<br />
travaille à Genève (Suisse) et à <strong>Metz</strong> (France). Il est<br />
actuellement en résidence à l'Institut Suisse de Rome.<br />
www.benoitbillotte.com<br />
Une brève histoire des lignes : le livre<br />
Tim Ingold<br />
Une brève histoire des lignes<br />
Éditions Zones sensibles, Bruxelles, 2011.<br />
Traduit de l’ang<strong>la</strong>is par Sophie Renaut.<br />
L'exposition Une brève histoire des lignes, présentée au<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong> du 11 janvier au 1 er avril 2013,<br />
s’inspire librement de l’ouvrage de Tim Ingold, Une<br />
brève histoire des lignes, dont elle a repris le titre avec<br />
l’aimable autorisation de son auteur et de son éditeur.<br />
Selon l’auteur, « où qu’ils aillent et quoi qu’ils fassent,<br />
les hommes tracent des lignes : marcher, écrire,<br />
dessiner ou tisser sont des activités où les lignes sont<br />
omniprésentes, au même titre que l’usage de <strong>la</strong> voix,<br />
des mains ou des pieds ». Dans Une brève histoire des<br />
lignes, l’anthropologue ang<strong>la</strong>is Tim Ingold pose les<br />
fondements de ce que pourrait être une « anthropologie<br />
comparée de <strong>la</strong> ligne » - et, au-delà, une véritable<br />
anthropologie du graphisme. Etayé par de nombreux<br />
cas de figure (des pistes chantées aborigènes<br />
australiens aux routes romaines, de <strong>la</strong> calligraphie<br />
chinoise à l’alphabet imprimé, des tissus amérindiens<br />
à l’architecture contemporaine), l’ouvrage analyse <strong>la</strong><br />
production et l’existence des lignes dans l’activité<br />
humaine quotidienne. Tim Ingold divise ces lignes en<br />
deux genres – les traces et les fils – avant de montrer<br />
que l’un et l’autre peuvent fusionner ou se transformer<br />
en surfaces et en motifs. Selon lui, l’Occident a<br />
progressivement changé le cours de <strong>la</strong> ligne, celleci<br />
perdant peu à peu le lien qui l’unissait au geste<br />
et à sa trace pour tendre finalement vers l’idéal de<br />
<strong>la</strong> modernité : <strong>la</strong> ligne droite. Cet ouvrage s’adresse<br />
autant à ceux qui tracent des lignes en travail<strong>la</strong>nt<br />
(typographes, architectes, musiciens, cartographes)<br />
qu’aux calligraphes et aux marcheurs – eux qui n’en<br />
finissent jamais de tracer des lignes car « quel que soit<br />
l’endroit où l’on va, on peut toujours aller plus loin. »<br />
Tim Ingold<br />
Tim Ingold est Professeur d’Anthropologie sociale<br />
à l’Université d’Aberdeen (Grande-Bretagne).<br />
Après des recherches ethnographiques sur le terrain<br />
en Laponie, Ingold a écrit sur l'environnement, <strong>la</strong><br />
technologie et l'organisation sociale dans <strong>la</strong> région<br />
circumpo<strong>la</strong>ire-nord ainsi que sur l’évolutionnisme,<br />
les re<strong>la</strong>tions entre hommes et animaux, le<br />
<strong>la</strong>ngage et l'utilisation d'outils, <strong>la</strong> perception de<br />
l’environnement et les savoir-faire. Ses derniers<br />
travaux portent sur l'interface entre l'anthropologie,<br />
l'archéologie, l'art et l'architecture. Il a écrit<br />
The Perception of the Environment (2000), Lines<br />
(2007), Being Alive (2011) et Making (2013). Une<br />
brève histoire des lignes a été traduit et publié<br />
en français en 2011 chez Zones sensibles.<br />
7
Une brève histoire des lignes<br />
3.<br />
Liste des artistes exposés<br />
L’EXPOSITION Une brève histoire des lignes EST fondée sur les collections<br />
DU CENTRE POMPIDOU, Musée national d'art moderne<br />
A<br />
Dove ALLOUCHE<br />
Christian DOTREMONT<br />
Jiri KOVANDA<br />
Gabriel OROZCO<br />
Eleanor ANTIN<br />
Marcel DUCHAMP<br />
Kisho KUROKAWA<br />
P<br />
Giuseppe PENONE<br />
Shusaku ARAKAWA<br />
E<br />
Alfred EHRHARDT<br />
L<br />
Lee UFAN<br />
R<br />
Markus RAETZ<br />
B<br />
Silvia BÄCHLI<br />
O<strong>la</strong>fur ELIASSON<br />
Barbara et Michael LEISGEN<br />
Judit REIGL<br />
Lothar BAUMGARTEN<br />
ETIENNE-MARTIN<br />
Richard LONG<br />
K<strong>la</strong>us RINKE<br />
Pierre BISMUTH<br />
F<br />
Léon FERRARI<br />
M<br />
Karel MALICH<br />
Till ROESKENS<br />
Pierrette BLOCH<br />
Joël FISHER<br />
MAN RAY<br />
S<br />
Zineb SEDIRA<br />
Alighiero e BOETTI<br />
Lucio FONTANA<br />
Alfred MANESSIER<br />
Toshio SHIBATA<br />
Robert BREER<br />
Hamish FULTON<br />
Robert MANGOLD<br />
Gustave SINGIER<br />
Stanley BROUWN<br />
G<br />
Jochen GERZ<br />
Piero MANZONI<br />
Peter STÄMPFLI<br />
C<br />
John CAGE<br />
Toni GRAND<br />
Brice MARDEN<br />
SUPERSTUDIO<br />
C<strong>la</strong>ude CAROLY<br />
H<br />
Jim HODGES<br />
Agnes MARTIN<br />
T<br />
Al TAYLOR<br />
D<br />
CHRISTO ET JEANNE-<br />
CLAUDE<br />
Lucien CLERGUE<br />
Bruce CONNER<br />
John COPLANS<br />
Guy de COINTET<br />
Daniel DEZEUZE<br />
Jan DIBBETS<br />
K<br />
Roni HORN<br />
Fabrice HYBER<br />
Vassily KANDINSKY<br />
Per KIRKEBY<br />
Julije KNIFER<br />
Stanis<strong>la</strong>v KOLIBAL<br />
Julius KOLLER<br />
N<br />
O<br />
François MECHAIN<br />
Henri MICHAUX<br />
Vera MOLNAR<br />
François MORELLET<br />
Bruce NAUMAN<br />
Roman OPALKA<br />
Dennis OPPENHEIM<br />
U<br />
V<br />
W<br />
Rosemarie TROCKEL<br />
Shoji UEDA<br />
Bernar VENET<br />
C<strong>la</strong>ude VIALLAT<br />
Maria-Elena VIEIRA DA SILVA<br />
Lawrence WEINER<br />
B<br />
C<br />
D<br />
F<br />
H<br />
K<br />
Bibliothèque Kandinsky<br />
Robert BREER<br />
Ellsworth KELLY<br />
Stanley BROUWN<br />
Paul KLEE<br />
C<strong>la</strong>ude CLOSKY<br />
L Sol LEWITT<br />
Daniel DEZEUZE<br />
Richard LONG<br />
Peter DOWNSBROUGH<br />
M Robert MANGOLD<br />
Hamish FULTON<br />
S Fred SANDBACK<br />
Doug<strong>la</strong>s HUEBLER<br />
T David TREMLETT<br />
Vassily KANDINSKY<br />
Benoît Billotte<br />
Commande du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong><br />
dans le cadre de l'exposition<br />
« Instant » par Jérôme Knebusch<br />
Typographie de l'exposition<br />
8
Une brève histoire des lignes<br />
4.<br />
le cabinet d’art graphique<br />
du Musée national d'art moderne<br />
Créé en 1975, au moment où le Musée national d'art<br />
moderne s’installe au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, le cabinet d’art<br />
graphique abrite l’ensemble des œuvres sur papier<br />
de <strong>la</strong> collection du musée (à l’exception notable des<br />
dessins d’architectures ou de design conservés par un<br />
autre service). Héritier des collections d’art graphique<br />
du Musée du Luxembourg et de l’éphémère musée<br />
des écoles étrangères au Jeu de Paume, le cabinet a<br />
depuis régulièrement accru ses collections qui comptent<br />
aujourd’hui un peu plus de 19 000 dessins et gravures.<br />
Se vou<strong>la</strong>nt <strong>la</strong> mémoire du dessin des XX e et XXI e siècles<br />
(celle de l’estampe étant du ressort de <strong>la</strong> Bibliothèque<br />
nationale de France), le cabinet d'art graphique a recueilli<br />
tout au long de son histoire d’importantes donations<br />
consenties par des artistes ou leurs familles, comme<br />
celles de Sonia De<strong>la</strong>unay, d’Eugénie Kupka, de Roberta<br />
Gonzalez, d’Aurélie Nemours ou tout récemment d’Annette<br />
Maryan. Par ailleurs, des donations considérables comme<br />
celle de Louise et Michel Leiris (1984) ou celles de<br />
Daniel Cordier ont sensiblement modifié le profil de <strong>la</strong><br />
collection. Des legs conséquents ont également participé<br />
à l’enrichissement des fonds comme ceux des sculpteurs<br />
Constantin Brancusi ou Raymond Duchamp-Villon. Ceux<br />
de <strong>la</strong> veuve de Raoul Dufy (1963) ou de Vassily Kandinsky<br />
(1981), comprenant chacun plusieurs centaines de dessins,<br />
font du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> le lieu de référence pour ces<br />
deux artistes, tout comme pour Antonin Artaud, dont<br />
le legs Paule Thévenin (1994) a permis l’entrée dans<br />
<strong>la</strong> collection de pas moins de vingt-sept dessins.<br />
La procédure de <strong>la</strong> dation a également permis l’acquisition<br />
d’ensembles fondamentaux de Marc Chagall — <strong>la</strong> plus<br />
belle et <strong>la</strong> plus importante collection de ses dessins au<br />
monde —, Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Paul Klee,<br />
Fernand Léger, Henri Matisse, mais aussi Jean Hélion,<br />
Olivier Debré, Eugène Leroy ou tout récemment Wols.<br />
Ne se contentant pas de recevoir ces généreuses<br />
libéralités, le cabinet d'art graphique conduit également<br />
une active politique d’acquisition, tant dans le domaine<br />
historique que dans le domaine le plus contemporain.<br />
Œuvres d’artistes vivants français et internationaux<br />
sont ainsi régulièrement acquis, grâce notamment<br />
au soutien de <strong>la</strong> Société des amis du Musée national<br />
d'art moderne (projet pour l’art contemporain).<br />
Conservées à l’abri de <strong>la</strong> lumière en raison de leur<br />
fragilité, les œuvres graphiques ne sont montrées que<br />
pendant de courtes périodes, à l’occasion d’accrochages<br />
dans le parcours de visite du Musée national d'art moderne<br />
et de prêts aux nombreuses institutions françaises et<br />
étrangères qui en font <strong>la</strong> demande. Outre les expositions<br />
des nouvelles acquisitions qui ont lieu tous les cinq ans,<br />
les expositions monographiques organisées dans <strong>la</strong> Galerie<br />
d’art graphique au 4 ème étage du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> dévoilent<br />
régulièrement des ensembles d’artistes modernes (Henri<br />
Gaudier-Brzeska, Asger Jorn, Josef Albers, Christian<br />
Dotremont en dernier lieu) ou contemporains (Rosemarie<br />
Trockel, Marlene Dumas, Pierrette Bloch, Cy Twombly,<br />
Jim Hodges, Erró, Nancy Spero,…). Les prochaines<br />
expositions organisées par le cabinet d'art graphique<br />
seront consacrées à Alina Szapocznikow, Dove Allouche et<br />
à <strong>la</strong> donation toute récente par Florence et Daniel Guer<strong>la</strong>in<br />
de leur remarquable collection de dessins contemporains.<br />
9
Une brève histoire des lignes<br />
5.<br />
Programmation associée<br />
Dans le prolongement de ses expositions, le <strong>Centre</strong><br />
<strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong> propose une programmation artistique<br />
pluridisciplinaire régulière dans différents espaces :<br />
Auditorium Wendel, Studio, Forum et espaces extérieurs.<br />
Le décloisonnement des espaces et des contenus permet<br />
ainsi une forme inédite d’échange entre les expositions et<br />
le spectacle vivant.<br />
Fonctionnant selon un principe de saison, les rendez-vous<br />
sont pensés autour des expositions afin d’en développer<br />
le thème à travers d’autres champs de <strong>la</strong> création :<br />
spectacle vivant, musique, conférences, cinéma...<br />
Terrain de jeu et lieu d’expériences, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<br />
<strong>Metz</strong> offre ainsi une lecture vivante et inédite de l’art<br />
moderne et contemporain en faisant dialoguer entre elles<br />
des disciplines artistiques et en favorisant l’échange<br />
entre les artistes et le public.<br />
PALPEBRA DE GIUSEPPE PENONE : SINUER LE<br />
CORPS<br />
CLAIRE LAHUERTA<br />
UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE<br />
20.01.2013<br />
10h30 + 11h45 - Galerie 1<br />
Durée : 60 min<br />
Guiseppe Penone s’attache à capturer l’empreinte, immense<br />
et monstrueuse à cette échelle (7,14 mètres de long), des<br />
processus organiques naturels tapis ici dans le détail d’une<br />
paupière. Plis, plissements, rides et ridules inscrivent et<br />
écrivent le corps en un cheminement graphique et poétique.<br />
DU DESTIN DU DESSIN (1910-2010)<br />
catherine DE ZEGHER<br />
CONFÉRENCE<br />
30.01.2013<br />
19h30 - Auditorium Wendel<br />
Durée : 90 min<br />
Catherine De Zegher vient partager son regard sur<br />
l'histoire récente du dessin.<br />
On Line, organisée en 2010 au Museum of Modern Art<br />
de New York, est sans doute l’une des plus belles et<br />
importantes expositions consacrées au dessin ces dernières<br />
années. Conçue par Catherine de Zegher, l’exposition<br />
explorait les radicales transformations du dessin au cours<br />
du XX ème siècle.<br />
LA LIGNE COMME DONNéE MéTéOROLOGIQUE :<br />
autour DE SO I DE RONI HORN<br />
ARNAUD DEJEAMMES<br />
UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE<br />
03.02.2013<br />
10h30 + 11h45 - Galerie 1<br />
Durée : 60 min<br />
New York comme paysage quotidien, l’Is<strong>la</strong>nde comme<br />
paysage d’adoption : ainsi semble osciller le motif<br />
<strong>la</strong>byrinthique de l’œuvre So I, entre grands ensembles<br />
et site insu<strong>la</strong>ire. Souvent éclipsé, le dessin n’en demeure<br />
pas moins une pratique essentielle pour l’artiste, pour qui<br />
<strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité de l’environnement et de celui qui en fait<br />
l’expérience se confondent en un même phénomène.<br />
WEEK-END ACTIONS ET PERFORMANCES :<br />
Les LIGNES DU GESTE<br />
PERFORMANCE<br />
16.02.2013 > 17.02.2013<br />
Au Frac Lorraine : accès libre<br />
Au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong> : accès libre / dans les Galeries :<br />
entrée libre sur présentation d’un ticket d’entrée aux<br />
expositions<br />
Le temps d’un week-end, le geste se délie et s’émancipe ;<br />
les lignes s’affranchissent de <strong>la</strong> feuille et du mur et se<br />
propagent dans l’espace.<br />
Les artistes créent sous nos yeux, jouant sur <strong>la</strong> durée et <strong>la</strong><br />
répétition d’un même geste, mesurant l’espace et fi<strong>la</strong>nt le<br />
temps, jusqu’à épuisement.<br />
Imaginées par le Frac Lorraine et le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<br />
<strong>Metz</strong>, ces « Lignes du geste » donnent à voir et à vivre<br />
l’effervescence de jeunes créateurs d’ici et d’ailleurs.<br />
UNE PHéNOMéNOLOGIE VIBRATOIRE à<br />
L’ŒUVRE : OLAFUR ELIASSON<br />
CLAIRE LAHUERTA<br />
UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE<br />
17.02.2013<br />
10h30 + 11h45 - Galerie 1<br />
Durée : 60 min<br />
Des diodes électroluminescentes fixées sur un corps en<br />
marche tracent, par une lente empreinte photosensible,<br />
le temps du dép<strong>la</strong>cement du corps dans l’espace.<br />
L’artiste danois revisite, plus d’un siècle après lui, <strong>la</strong><br />
chronophotographie d’Etienne-Jules Marey, et fait saillir<br />
les tremblements à peine sensibles qui scandent nos<br />
existences.<br />
10
Une brève histoire des lignes<br />
LA VIE DES LIGNES<br />
TIM INGOLD<br />
CONFÉRENCE<br />
20.02.2013<br />
19h30 - Auditorium Wendel<br />
Durée : 90 min<br />
Tim Ingold, anthropologue britannique, est l’auteur de<br />
l’ouvrage Une brève histoire des lignes, publié en 2011<br />
chez Zones sensibles. Ses recherches ethnographiques<br />
sur le terrain en Laponie lui ont permis de constater que<br />
les lignes sont partout dans le monde habité, à <strong>la</strong> fois<br />
dans ce que nous pourrions appeler <strong>la</strong> “nature” et dans<br />
l’environnement bâti. Quelle est alors <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre<br />
ces différentes formes de lignes ? Et pourquoi, dans l’ère<br />
moderne, attache-t-on tant d’importance à l’idée qu’une<br />
ligne devrait être tout à fait droite ? Autant de questions<br />
soulevées dans cet ouvrage passionnant et re<strong>la</strong>yées lors de<br />
<strong>la</strong> conférence.<br />
SIGNS AND WONDERS<br />
GUILLAUME DéSANGES<br />
CONFÉRENCE/ PERFORMANCE<br />
21.02.2013<br />
20h - Auditorium Wendel<br />
Durée : 60 min<br />
De Marcel Duchamp et Casimir Malevitch à Sol LeWitt<br />
et Bruce Nauman, Guil<strong>la</strong>ume Désanges propose<br />
une étude subjective et peu orthodoxe de quelques<br />
figures majeures de l’histoire de l’art moderne, mais<br />
aussi de l’art minimal et conceptuel, révé<strong>la</strong>nt les<br />
liens existant entre formes et signes, art et Kabbale,<br />
nature et culture, coïncidences et symboles.<br />
Cette conférence expérimentale, conçue autour<br />
de <strong>la</strong> performance et du body art, prend <strong>la</strong><br />
forme d’une enquête mystique, empreinte d’un<br />
esprit aventurier à <strong>la</strong> Indiana Jones.<br />
FIVE SISTERS<br />
GUY DE COINTET<br />
PERFORMANCE<br />
15.03.2013<br />
20h - Auditorium Wendel<br />
Durée : 50 min<br />
La création de Five Sisters constitue un moment clé dans<br />
l’évolution de <strong>la</strong> pratique artistique de Guy de Cointet,<br />
fruit à <strong>la</strong> fois de son intérêt pour le mouvement « Light and<br />
Space » qu’il découvre grâce à ses collègues et amis Larry<br />
Bell et Eric Orr, et de ses voyages à travers les vastes<br />
paysages du Nouveau Mexique et de Tijuana.<br />
Five Sisters est un mé<strong>la</strong>nge des Trois Sœurs de Tchekhov et<br />
de Charlie et ses drôles de dames, entre groupe de paroles<br />
et reality show. Son rythme, ses jeux de mots, son jeu<br />
outrancier, en font l’œuvre de plus mauvais goût de Guy de<br />
Cointet et également l’une des pièces contemporaines les<br />
plus drôles et les plus actuelles…<br />
11<br />
ODE AU VENT SOUS CONTRAINTE : AUTOUR DE<br />
OTTWW DE VERA MOLNÁR<br />
ARNAUD DEJEAMMES<br />
UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE<br />
17.03.2013<br />
10h30 + 11h45 - Galerie 1<br />
Durée : 60 min<br />
L’impétueux Zéphyr souffre-t-il d’être mis en vers, soumis<br />
par les chaînes du <strong>la</strong>ngage ? Le vent, sujet aux turbulences<br />
et autres fluctuations, peut-il faire l’objet d’un programme<br />
déterminé, d’une combinatoire orientée ? Echo à ces<br />
questions, l’œuvre OTTWW nous permettra d’emprunter<br />
(entre autres) les chemins tracés par les lignes de <strong>la</strong> poésie<br />
romantique et de l’art permutationnel.<br />
LIGNE DE LA BEAUTé, LIGNE DE LA LIBERTé<br />
DIDIER SEMIN<br />
INITIATION à L’HISTOIRE DU DESSIN<br />
27.03.2013<br />
19h30 - Auditorium Wendel<br />
Durée : 90 min<br />
« Une ligne rêve : on n’avait jusque-là jamais <strong>la</strong>issé rêver<br />
une ligne » écrivait Henri Michaux à propos des œuvres<br />
de Paul Klee. La formule est admirable, bien qu'un peu<br />
trop favorable à notre seule époque. Qu'arrive-t-il au<br />
juste quand on <strong>la</strong>isse rêver une ligne ? On s'efforcera de<br />
dresser un petit catalogue des lignes libres ou rêveuses,<br />
depuis <strong>la</strong> "ligne de <strong>la</strong> beauté" du graveur William Hogarth<br />
et <strong>la</strong> "ligne du célibat" de l'écrivain Laurence Sterne, au<br />
XVIII ème , jusqu'aux Stoppages-étalon de Marcel Duchamp<br />
(de bien curieuses unités de mesure courbes) et aux<br />
Esquisses pédagogiques de Klee, au XX ème siècle...<br />
ROMAN OPALKA, DéTAILS : ANCRER LA FUITE<br />
DU TEMPS DANS LA TRACE<br />
CLAIRE LAHUERTA<br />
UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE<br />
17.02.2013<br />
10h30 + 11h45 - Galerie 1<br />
Durée : 60 min<br />
1965. La première toile commence avec le chiffre 1 inscrit<br />
en haut à gauche, puis l’énumération graphique recouvre<br />
petit à petit tout le format, au rythme d’environ 20.000<br />
signes par toile. Une fois le premier tableau achevé,<br />
Opalka poursuit sur <strong>la</strong> toile suivante, et ainsi de suite.<br />
En 1972, il atteint ainsi le chiffre 1.000.000. À partir de<br />
cette date, et pour renforcer l’impact de son protocole, il<br />
entreprend d’inclure à <strong>la</strong> peinture noire qui sert de base à<br />
ses tableaux 1% de peinture b<strong>la</strong>nche à chaque toile, qu’il<br />
appelle désormais « détail ».
Une brève histoire des lignes<br />
INSTANTANé : MYRIAM GOURFINK<br />
02.04.2013 > 12.04.2013<br />
Aux confins du mouvement, de <strong>la</strong> création sonore<br />
et des technologies numériques, Myriam Gourfink<br />
développe depuis le milieu des années 90 une écriture<br />
reconnaissable entre toutes, fondée sur l’étirement au<br />
long cours de <strong>la</strong> phrase chorégraphique. La danse s'y<br />
déploie avec une lenteur envoûtante qui révèle <strong>la</strong> densité<br />
des corps et pour finir <strong>la</strong> matière même du mouvement.<br />
ARANEÏDE<br />
03.04.2013<br />
20h - Forum<br />
CORBEAU<br />
04.04.2013<br />
19:30 + 20:30 - Studio<br />
Durée : 60 min + 30 min<br />
BREATHING MONSTER<br />
06.04.2013<br />
À partir de 11h - Galerie 3<br />
Durée : 50 min<br />
MARINE<br />
12.04.2013<br />
19h - Ballet de Lorraine<br />
Durée : 30 min<br />
SOL LEWITT ET LA FILLE DE DIBUTADE<br />
DIDIER SEMIN<br />
INITIATION à L’HISTOIRE DU DESSIN<br />
17.04.2013<br />
19h30 - Auditorium Wendel<br />
Durée : 90 min<br />
En italien, disegno signifie aussi bien "idée, intention,<br />
projet", que "transcription" ou "invention d’une forme"<br />
par le trait. La <strong>la</strong>ngue française, en important l'italien,<br />
a fini par distinguer dessein et dessin, retirant en<br />
somme à l'art du dessin sa dimension essentiellement<br />
mentale et fondamentalement abstraite. Mais ce que<br />
notre époque a appelé art conceptuel est bien une<br />
variante de l'art du dessin, et Sol Le Witt est un héritier<br />
légitime de <strong>la</strong> fille de Dibutade, cette jeune femme<br />
dont Pline l'Ancien raconte qu'elle inventa le dessin,<br />
en traçant au mur le contour de l'ombre portée de son<br />
fiancé, pour mieux garder son image en mémoire.<br />
WEEK-END ACTIONS ET PERFORMANCES :<br />
Les LIGNES DU GESTE<br />
16.02.2013 > 17.02.2013<br />
SACHIKO ABE<br />
CUT PAPERS<br />
PERFORMANCE<br />
FIONA WRIGHT<br />
SALT DRAWING<br />
PERFORMANCE<br />
MARIANNE MISPELAERE<br />
...1_1_1_1_1...1_1_1_1_1... = 1<br />
PERFORMANCE<br />
ADELAÏDE FERIOT<br />
L’HESITATION<br />
PERFORMANCE<br />
ASSOCIATION INUKSUK (ESPACE CULTUREL INUIT)<br />
JEUX DE FICELLE INUIT<br />
ATELIER<br />
JIRI KOVanda<br />
ONE ABOVE ANOTHER<br />
PERFORMANCE<br />
ESTHER FERRER<br />
PARCOURIR UN CARRE<br />
PERFORMANCE<br />
LE CHEMIN SE FAIT EN MARCHANT<br />
PERFORMANCE<br />
AURéLIE PERTUSOT<br />
HOTE-COUTURE<br />
INSTALLATION<br />
LIGNE<br />
INSTALLATION<br />
MARCO GODINHO<br />
ENDLESS TIME SEARCHING #2<br />
PERFORMANCE<br />
JEAN-CHRISTOPHE NORMAN<br />
LA CONDITION TROPICALE<br />
PERFORMANCE<br />
Et jusqu’au 17 février 2013, au Frac Lorraine :<br />
exposition Marie Cool Fabio Balducci - La mia mano como organo<br />
Programme complet sur www.centrepompidou-metz.fr<br />
12
Une brève histoire des lignes<br />
6.<br />
Générique<br />
L’EXPOSITION Une brève histoire des lignes EST UNE PRODUCTION DU CENTRE POMPIDOU-METZ<br />
conçue en partenariat avec le Cabinet d’art graphique du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d’art moderne<br />
générique de l'expostion<br />
Commissaires<br />
Hélène Guenin<br />
Responsable du pôle Programmation, <strong>Centre</strong><br />
<strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong><br />
Christian Briend<br />
Conservateur au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />
Musée national d’art moderne<br />
Chef de projet<br />
Jeanne Simoni<br />
Régisseur d’espace<br />
Alexandre Chevalier<br />
Chargé d’exploitation<br />
Stéphane Leroy<br />
Agent technique éc<strong>la</strong>irage<br />
Jean-Philippe Currivant<br />
Menuiserie, électricité, éc<strong>la</strong>irage, serrurerie<br />
Sébastien Bertaux<br />
Vivien Cassar<br />
Pierre Hequet<br />
Audiovisuel<br />
Jean-Pierre Del Vecchio<br />
Christian Heschung<br />
Peinture<br />
Jean-David Puttini<br />
Montage de documents<br />
Eric Galliache Encadreur<br />
Accrochage des œuvres<br />
Bovis : Philippe Bardel, Séverine Noel<br />
Transport et embal<strong>la</strong>ge des œuvres<br />
Artrans : Wahiba Khenefi, Sébastien<br />
Schaeffer, Christian Muller<br />
Instal<strong>la</strong>tion de l’œuvre OTTWW de Vera Molnar<br />
Lucie Linder<br />
Bureau de contrôle<br />
Apave : Christophe Porot<br />
Assurance des œuvres<br />
B<strong>la</strong>ckwall Green : Robert Graham<br />
et Camil<strong>la</strong> Stephens<br />
Restauratrices<br />
Pascale Accoyer<br />
Juliette Fayein<br />
Armelle Poyac<br />
La scénographie a été réalisée à partir<br />
d’éléments originaux conçus par<br />
Didier Blin pour l’exposition 1917<br />
Travaux d’aménagements scénographiques<br />
Leglux<br />
La signalétique a été réalisée avec<br />
<strong>la</strong> typographie « Instant » de Jérôme<br />
Knebusch – aboutissement d’un travail<br />
de recherche sur le passage de l’écriture<br />
manuscrite au dessin typographique.<br />
Conception graphique et coordination de <strong>la</strong><br />
signalétique<br />
C<strong>la</strong>ire Bonnevie<br />
Dominique Oukkal<br />
Fabrication et pose de <strong>la</strong> signalétique<br />
Expocom<br />
Rédaction des textes de salle et des cartels<br />
développés<br />
Christian Briend<br />
Thibault Casagrande<br />
Hélène Guenin<br />
Hélène Meisel<br />
Reprise d’extraits de textes des catalogues<br />
patrimoniaux des Editions du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />
avec l’aimable autorisation des éditions et des<br />
auteurs : Quentin Bajac, Agnès de <strong>la</strong> Beaumelle,<br />
Chantal Béret, Marie-Laure Bernadac,<br />
Jean-Pierre Bordaz, Eric de Chassey, Ariane<br />
Coulondre, Fanny Drugeon, Sophie Dup<strong>la</strong>ix,<br />
Alice Fleury, Sophie Lévy, Camille Morineau,<br />
Arnauld Pierre, Béatrice Salmon, Dominique<br />
Rouil<strong>la</strong>rd. C<strong>la</strong>ude Schweisguth, Didier Semin,<br />
Juliette Singer Jonas Storsve, Vivianne Tarenne.<br />
Traduction de <strong>la</strong> signalétique<br />
Ulrike Lowis (allemand)<br />
Petch Traductions (ang<strong>la</strong>is)<br />
Sûreté et sécurité<br />
André Martinez et SGP Lorraine<br />
Sécurité incendie<br />
Service Départemental d’Incendie et de Secours<br />
de <strong>la</strong> Moselle<br />
Lieutenant Colonel Pierre Ferrandes<br />
Médiation en salles<br />
Phone Régie<br />
Stagiaires<br />
I<strong>la</strong>na Eloit<br />
Anna-Katharina Kraft<br />
Anthony Marquelet<br />
Le titre et les citations ont été empruntés<br />
avec l’aimable autorisation de l’auteur<br />
Tim Ingold et de l’éditeur de l’ouvrage Une<br />
Brève histoire des lignes, Zones Sensibles<br />
Editions, 2011, trad. Sophie Renaut.<br />
13<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong><br />
Conseil d'Administration<br />
Président<br />
A<strong>la</strong>in Seban<br />
Président d’honneur<br />
Jean-Marie Rausch<br />
Vice-président<br />
Jean-Luc Bohl<br />
Représentants du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />
A<strong>la</strong>in Seban, Président<br />
Agnès Saal, Directrice générale<br />
Jean-Marc Auvray, Directeur juridique et<br />
financier<br />
Bernard Blistène, Directeur du département du<br />
Développement culturel<br />
Donald Jenkins, Directeur des Publics<br />
Frank Madlener, Directeur de l’Institut de<br />
Recherche et Coordination Acoustique/Musique<br />
Alfred Pacquement, Directeur du Musée<br />
national d’art moderne<br />
Représentants de <strong>Metz</strong> Métropole<br />
Jean-Luc Bohl, Président<br />
Antoine Fonte, Vice-président<br />
Pierre Gandar, Conseiller communautaire<br />
Patrick Grivel, Conseiller communautaire<br />
Thierry Hory, Vice-président<br />
Pierre Muel, Conseiller délégué<br />
William Schuman, Conseiller communautaire<br />
Représentants du Conseil Régional de Lorraine<br />
Jean-Pierre Masseret, Président<br />
Nathalie Colin-Oesterlé, Conseiller régional<br />
Josiane Made<strong>la</strong>ine, Vice-présidente<br />
Roger Tirlicien, Président de <strong>la</strong> Commission Lien<br />
social et Re<strong>la</strong>tions interrégionales<br />
Thibaut Villemin, Vice-président<br />
Représentant de l’État<br />
Nacer Meddah, Préfet de <strong>la</strong> Région<br />
Lorraine, Préfet de <strong>la</strong> Zone de Défense et<br />
de Sécurité Est, Préfet de <strong>la</strong> Moselle<br />
Représentant de <strong>la</strong> Ville de <strong>Metz</strong><br />
Dominique Gros, Maire de <strong>Metz</strong>, ville siège de<br />
l’établissement<br />
Thierry Jean, adjoint au Maire<br />
Personnalités qualifiées<br />
Frédéric Lemoine, Président du directoire de<br />
Wendel<br />
Patrick Weiten, Président du<br />
Conseil général de <strong>la</strong> Moselle<br />
Représentants du personnel<br />
Philippe Hubert, Directeur technique<br />
Benjamin Mi<strong>la</strong>zzo, Chargé du développement<br />
des publics et de <strong>la</strong> fidélisation
Une brève histoire des lignes<br />
équipe du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong><br />
Direction<br />
Laurent Le Bon, directeur<br />
C<strong>la</strong>ire Garnier, chargée de mission<br />
auprès du Directeur<br />
Secrétariat général<br />
Emmanuel Martinez, secrétaire général<br />
Pascal Keller, secrétaire général adjoint<br />
Julie Béret, chargée de mission auprès du<br />
directeur et du secrétariat général<br />
Hélène De Bisschop, responsable juridique<br />
Émilie Engler, assistante de direction<br />
Pôle administration et finances<br />
Jean-Eudes Bour, responsable de pôle - agent<br />
comptable<br />
Jérémy Fleur, chef comptable<br />
Audrey Jeanront, assistante de gestion<br />
ressources humaines<br />
Ludivine Morat, assistante de gestion<br />
administration générale<br />
Alexandra Morizet, responsable des marchés<br />
publics<br />
Véronique Muller, assistante de<br />
gestion en comptabilité<br />
Pôle bâtiment et exploitation<br />
Philippe Hubert, directeur technique<br />
Christian Bertaux, responsable bâtiment<br />
Sébastien Bertaux, agent technique électricien<br />
Vivien Cassar, agent technique bâtiment<br />
Jean-Philippe Currivant, régisseur technique<br />
Jean-Pierre Del Vecchio, administrateur<br />
systèmes et réseaux<br />
Pierre Hequet, technicien bâtiment<br />
Christian Heschung, responsable des systèmes<br />
d’information<br />
Stéphane Leroy, chargé d’exploitation<br />
André Martinez, responsable sécurité<br />
Jean-David Puttini, agent technique peintre<br />
Pôle communication et développement<br />
Annabelle Türkis, responsable de pôle<br />
Marie-Christine Haas, chargée de<br />
communication multimédia<br />
Louise Moreau, chargée de communication<br />
et des re<strong>la</strong>tions presse<br />
Amélie Watiez, chargée de communication<br />
et d’événementiel<br />
Pauline Fournier, assistante re<strong>la</strong>tions publiques<br />
Pôle production<br />
Anne-Sophie Royer, responsable de pôle<br />
Charline Becker, chef de projet<br />
Alexandre Chevalier, régisseur d’espaces,<br />
Olivia Davidson, chef de projet<br />
Jennifer Gies, chef de projet<br />
Thibault Leb<strong>la</strong>nc, régisseur spectacle vivant<br />
Éléonore Mialonier, chef de projet<br />
Fanny Moinel, chef de projet<br />
Marie Pessiot, chargée de production<br />
spectacle vivant<br />
Irène Pomar-Marcos, chef de projet<br />
Julie Schweitzer, régisseur d’œuvres<br />
Jeanne Simoni, assistante de production<br />
Pôle programmation<br />
Hélène Guenin, responsable de pôle<br />
C<strong>la</strong>ire Bonnevie, éditrice<br />
Géraldine Celli, chargée de programmation<br />
Auditorium Wendel et Studio<br />
Alexandra Müller, chargée de recherches<br />
et d’exposition<br />
Dominique Oukkal, fabricant<br />
Alexandre Quoi, chargé de recherches<br />
Élodie Stroecken, chargée de<br />
coordination du pôle programmation<br />
Pôle publics<br />
Aurélie Dab<strong>la</strong>nc, responsable de pôle<br />
Fedoua Bayoudh, chargée du développement<br />
des publics et du tourisme<br />
Djami<strong>la</strong> C<strong>la</strong>ry, chargée des publics et du<br />
développement des ventes<br />
Jules Coly, chargé de l’accueil et de l’information<br />
des publics<br />
Anne-Marine Guiberteau, chargée de <strong>la</strong><br />
programmation jeune public et des actions de<br />
médiation<br />
Benjamin Mi<strong>la</strong>zzo, chargé du développement des<br />
publics et de <strong>la</strong> fidélisation<br />
Anne Oster, chargée des re<strong>la</strong>tions avec<br />
les établissements de l’enseignement<br />
Stagiaires<br />
Charlotte Boulch<br />
Marie Dumond<br />
Noémie Gotti<br />
Anna Katharina Kraft<br />
Alexandra Tripodi<br />
LES AMIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ<br />
La vocation des Amis du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong>,<br />
association sans but lucratif, est d’accompagner<br />
le <strong>Centre</strong> dans ses projets culturels, de fédérer<br />
autour de lui le monde de l’entreprise ainsi<br />
que les particuliers désireux de le soutenir.<br />
Jean-Jacques Ail<strong>la</strong>gon<br />
Ancien ministre<br />
Président<br />
Ernest-Antoine Seillière<br />
Président du Conseil de surveil<strong>la</strong>nce de Wendel<br />
Vice-président<br />
Lotus Mahé<br />
Historienne d’art<br />
Secrétaire générale<br />
Philippe Bard<br />
Président de Demathieu & Bard<br />
Trésorier<br />
Charline Guille<br />
Assistante auprès de <strong>la</strong> Secrétaire générale<br />
Tristan Garcia<br />
Assistant auprès de <strong>la</strong> Secrétaire générale<br />
CENTRE POMPIDOU<br />
Président<br />
A<strong>la</strong>in Seban<br />
Directrice générale<br />
Agnès Saal<br />
Président de l’Association pour le développement<br />
du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />
Jack Lang<br />
Président de <strong>la</strong> Société des Amis du Musée<br />
national d’art moderne<br />
Jacques Boissonnas<br />
Musée national d’art moderne –<br />
<strong>Centre</strong> de création industrielle<br />
Directeur<br />
Alfred Pacquement<br />
Directrice adjointe chargée des collections<br />
Brigitte Léal<br />
Directeur adjoint chargé de <strong>la</strong> création<br />
industrielle<br />
Frédéric Migayrou<br />
Directeur adjoint chargé de <strong>la</strong> programmation<br />
culturelle<br />
Didier Ottinger<br />
Directrice adjointe chargée de <strong>la</strong> recherche et de<br />
<strong>la</strong> mondialisation<br />
Catherine Grenier<br />
Administratrice<br />
Catherine Perdrial<br />
Chargée des prêts et dépôts<br />
Olga Makhroff<br />
Service des collections historiques<br />
Chef du service des collections modernes<br />
Jean-Paul Ameline<br />
Service des collections contemporaines<br />
Chef du service des collections contemporaines<br />
Sophie Dup<strong>la</strong>ix<br />
Attachée de conservation<br />
Isabelle Merly<br />
Service de <strong>la</strong> création contemporaine et<br />
prospective<br />
Chef du service de <strong>la</strong> création contemporaine et<br />
prospective<br />
Christine Macel<br />
Cabinet d’art graphique<br />
Chef du Cabinet d’art graphique<br />
Jonas Storsve<br />
Conservateur<br />
Christian Briend<br />
Restauratrice<br />
Anne-Catherine Prud’Hom<br />
Attachée de collection<br />
Catherine Guillon<br />
14
Une brève histoire des lignes<br />
Monteurs-encadreurs<br />
Marion Jahan<br />
Gilles Pezzana<br />
Cabinet de <strong>la</strong> photographie<br />
Chef du Cabinet de <strong>la</strong> photographie<br />
Quentin Bajac<br />
Restauratrice<br />
Véronique Landy<br />
Attachée de collection<br />
Carole Hubert<br />
Attachée de conservation<br />
Emmanuelle Etchecopar-Etchar<br />
Service du cinéma expérimental<br />
Chef du service du cinéma expérimental<br />
Philippe-A<strong>la</strong>in Michaud<br />
Attachée de collection<br />
Isabelle Daire<br />
Service des nouveaux médias<br />
Chef du service des nouveaux médias<br />
Christine Van Assche<br />
Attachée de conservation<br />
Florence Parot<br />
Service de <strong>la</strong> restauration<br />
Chef du service de <strong>la</strong> restauration<br />
Véronique Sorano-Stedman<br />
Adjointe à <strong>la</strong> chef de service<br />
Valérie Millot<br />
Restauratrice sculptures<br />
Astrid Lorenzen<br />
Restauratrice peintures<br />
Sophie Spalek<br />
Service des collections<br />
Chef du service des collections<br />
Ariane Coulondre<br />
Adjointe à <strong>la</strong> chef de service<br />
Alexia Szumiga<strong>la</strong><br />
Attachée de collections<br />
C<strong>la</strong>ire Duqué<br />
Documentaliste iconographe<br />
Perrine Renaud<br />
Régisseur de réserves<br />
Eric L’Hospitalier<br />
Encadreur<br />
Jean-A<strong>la</strong>in Closquinet<br />
Création industrielle<br />
Service architecture<br />
Chef de service architecture<br />
Olivier Cinqualbre<br />
Attaché de collection<br />
Jean-C<strong>la</strong>ude Boulet<br />
Monteur-encadreur<br />
Maria Pasvantis<br />
Service prospective industrielle<br />
Chef de service<br />
Valérie Guil<strong>la</strong>ume<br />
Bibliothèque Kandinsky<br />
Chef de service<br />
Didier Schulmann<br />
Responsable du secteur des collections<br />
imprimées et audiovisuelles<br />
Sylvia Bozan<br />
Documentaliste principale<br />
Christelle Courrègelongue<br />
Direction de <strong>la</strong> production<br />
Directeur<br />
Stéphane Guerreiro<br />
Directrice adjointe – chef du service administratif<br />
et financier<br />
Anne Poperen<br />
Service de <strong>la</strong> régie des œuvres<br />
Chef du service de <strong>la</strong> régie des œuvres par<br />
intérim<br />
Marjo<strong>la</strong>ine Beuzard<br />
Régisseur d’œuvres<br />
Mélissa Étave<br />
Responsable de <strong>la</strong> cellule embal<strong>la</strong>ge<br />
Franck Buisson<br />
Emballeur<br />
Jean-Yves Pedotti<br />
Responsable de l’atelier encadrement<br />
Daniel Legué<br />
Service audiovisuel<br />
Chef du service audiovisuel<br />
Laurie Szulc<br />
Service des manifestations<br />
Chef du service des manifestations<br />
Yvon Figueras<br />
Service des ateliers et moyens techniques<br />
Chef du service des ateliers et moyens techniques<br />
Gilles Carle<br />
Département du développement culturel<br />
Directeur<br />
Bernard Blistène<br />
Directeur adjoint<br />
Roger Rotmann<br />
Administratrice<br />
Bakta Thirode<br />
Responsable de <strong>la</strong> programmation, chef du<br />
service de <strong>la</strong> parole<br />
Jean-Pierre Criqui<br />
Responsable de <strong>la</strong> programmation, chef du<br />
service spectacles vivants<br />
Serge Laurent<br />
Chef du service des cinémas<br />
Sylvie Pras<br />
Chef de service festival Vidéodanse<br />
Michèle Bargues<br />
Direction de <strong>la</strong> communication et des partenariats<br />
Directrice<br />
Françoise Pams<br />
15<br />
Directeurs adjoints<br />
Marc-Antoine Chaumien<br />
Stéphanie Hussonnois-Bouhayati<br />
Délégué aux re<strong>la</strong>tions internationales<br />
Alexandre Colliex<br />
Délégation à l’action culturelle audiovisuelle<br />
Déléguée<br />
Anne-Michèle Ulrich<br />
Direction des éditions<br />
Directeur<br />
Nico<strong>la</strong>s Roche<br />
Directeur adjoint<br />
Jean-Christophe C<strong>la</strong>ude<br />
Direction des publics<br />
Directeur<br />
Donald Jenkins<br />
Directeurs adjoints<br />
Cléa Richon<br />
Patrice Chazotte
Une brève histoire des lignes<br />
7.<br />
VISUELS PRESSE<br />
Une sélection de visuels de l’exposition sont téléchargeables en ligne à l’adresse suivante :<br />
centrepompidou-metz.fr/phototheque<br />
Nom d’utilisateur : presse<br />
Mot de passe : Pomp1d57<br />
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de visuels disponibles.<br />
Dove Allouche, Le diamant d'une étoile a rayé le<br />
fond du ciel, 2011,<br />
Mine graphite et encre sur papier<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne<br />
© Dove Allouche<br />
Léon Ferrari, Caminos, 1982,<br />
Héliographie sur papier, 68,7 × 993,8 cm<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne<br />
© <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, MNAM-CCI, Dist. RMN - © Philippe Migeat<br />
© Léon Ferrari - Cortesía Fundación Augusto y León Ferrari. Arte<br />
y Acervo<br />
Vassily Kandinsky, Empreinte des mains de<br />
l'artiste, 1926,<br />
Aquarelle sur papier<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne<br />
© <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, MNAM-CCI, Dist. RMN - © Philippe Migeat<br />
© ADAGP, Paris 2013<br />
Julius Koller, Time-Space Defining Psycho-<br />
Physical Activity of Material - Tennis (Antihappening),<br />
1968,<br />
Épreuve gé<strong>la</strong>tion-argentique, 18,7 × 18 cm<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne<br />
© <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, MNAM-CCI, Dist. RMN - © Philippe Migeat<br />
© Julius Koller<br />
Vera Molnár, OTTWW, 1981-2010,<br />
Fil noir, clous peints en noir<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne<br />
© <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, MNAM-CCI, Dist. RMN - © Philippe Migeat<br />
© ADAGP, Paris 2013<br />
Markus Raetz, Sans titre, 1981<br />
41 morceaux de bois de bruyère et 10 morceaux de tuyaux de cuivre<br />
fixés au mur, 180 × 170 cm<br />
Achat à <strong>la</strong> Galerie Farideh-Cadot en 1982<br />
<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne<br />
© <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, MNAM-CCI, Dist. RMN - © Philippe Migeat<br />
© ADAGP, Paris 2013<br />
16
UNE BRÈVE HISTOIRE DES LIGNES<br />
8.<br />
PARTENAIRES<br />
L’exposition Une brève histoire des lignes est une production du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong>.<br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong> est <strong>la</strong> première décentralisation d’un établissement public culturel national, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />
réalisée en partenariat avec une collectivité territoriale, <strong>la</strong> Communauté d’agglomération de <strong>Metz</strong> Métropole.<br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong> est un établissement public de coopération culturelle,<br />
dont les membres fondateurs sont l’État, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, <strong>la</strong> Région Lorraine,<br />
<strong>la</strong> Communauté d’agglomération de <strong>Metz</strong> Métropole et <strong>la</strong> Ville de <strong>Metz</strong>.<br />
Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur.
León Ferrari, Caminos, 1982. <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Musée national d'art moderne, Paris © León Ferrari © <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Pa<strong>la</strong>is / Philippe Migeat<br />
Contacts presse<br />
EPCC <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-<strong>Metz</strong><br />
Louise Moreau<br />
+33 (0)3 87 15 39 63<br />
louise.moreau@centrepompidou-metz.fr<br />
C<strong>la</strong>udine Colin Communication<br />
Diane Junqua<br />
+33 (0)1 42 72 60 01<br />
centrepompidoumetz@c<strong>la</strong>udinecolin.com