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Baromaitre 4

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#4LE MAÎTROPÔLE<br />

De la pratique, de la pratique encore et<br />

toujours de la pratique.<br />

Apprenez pour oublier les conventions.<br />

Il n'y a pas de règles, pas d'études, pas de<br />

diplômes ; c'est l'Homme qui, par son éloquence,<br />

offre au discours la force dont il a<br />

besoin pour convaincre, mobiliser, passionner,<br />

révolter ou encore indigner.<br />

Mais cet argumentaire n'a pas de magie<br />

puisque cette tribune qui m'est offerte vous<br />

contraint à me lire.<br />

courtesy Mathias Chichportich<br />

Toutefois il me reste un espoir, un espoir<br />

immense puisqu'il vous implique, il vous<br />

implique vous lecteur.
Et croyez moi, j'ai<br />

confiance.<br />

Seule la pensée peut donner la parole à un<br />

discours écrit.<br />

Je m'en remets donc à la grandeur de votre<br />

imagination.<br />

Autrement, cessez d'imaginer, rejoignez-nous,<br />

prenez la parole. <br />

Carole-Olivia Montenot<br />

#4LE MAÎTROPÔLE<br />

LA ROBE & LE FOUET<br />

courtesy Benjamin Gourvez<br />

Le Baromaître : Selon vous, qu'est-ce<br />

qu'un bon discours ?<br />

Mathias Chichportich : Un bon discours<br />

est avant tout un discours que l'on<br />

écoute du début à la fin. C'est un enjeu complexe<br />

car l'auditoire est exigent, son oreille<br />

est fine, et son attention fragile.<br />

Il faut parvenir à transmettre une « idée<br />

force ». Le risque d'éparpillement est important<br />

et il entraine la confusion. Le registre est<br />

indifférent tant qu’il est adapté au contenu.<br />

S'il y a un registre sur lequel vous êtes à l'aise<br />

il ne faut pas hésiter. Il vaut mieux bien exploiter<br />

une idée simple que de tenter de tout<br />

dire. Car en dix minutes, c’est impossible !.<br />

Chaque mot doit avoir du sens. Rien ne<br />

doit être gratuit.<br />

BM : Comment capter l'attention de<br />

l'auditoire?<br />

ENTRETIEN<br />

MATHIAS CHICHPORTICH<br />

9 E SECRÉTAIRE DE LA CONFÉRENCE<br />

www.laconference.net<br />

@lapetiteconf<br />

La petite conférence 2014<br />

MC : Certains orateurs disposent d’un<br />

charisme naturel qui électrise dès la première<br />

prise de parole. Mais il existe aussi des astuces<br />

rhétoriques qui permettent de capter<br />

ou de récupérer l'attention d’un public. Tout<br />

l’enjeu est de les utiliser subtilement afin<br />

qu’ils ne soient pas apparents.<br />

BM : Quels sont les pièges à éviter ?<br />

MC : Il faut éviter les « discours spectacles<br />

». Le rire est un excellent instrument<br />

à condition qu'il ne soit pas la seule finalité<br />

du propos... Autre écueil : « les discours catalogues<br />

». Les références doivent être utiles<br />

et originales.<br />

Les meilleurs orateurs sont ceux qui parviennent<br />

à traiter le sujet en révélant un peu<br />

d’eux-mêmes. <br />

Bien qu’il n’y ait aucune saison pour s’adonner à ce plaisir coupable, il est vrai que plus le temps se<br />

refroidit, plus nous prend l’envie de nous réchauffer le cœur et les papilles avec cette douceur exotique :<br />

j’ai nommé le chocolat !<br />

Croquant, fondant, crémeux, au lait, praliné ou très riche en cacao pour les grands amateurs, il y en a<br />

pour toutes les bouches et également toutes les bourses !<br />

Trouvant son origine dans la culture aborigène du sacré, le theobroma selon son nom scientifique<br />

signifiant boisson des dieux, était considéré par les Aztèques comme un don qui leur avait été fait par<br />

Quetzacoatl, le fameux dieu serpent à plumes. C’est au contact des aborigènes que les conquistadors<br />

découvrirent le goût acre et amer de ce breuvage vivifiant mais peu familier des palais européens. En<br />

regagnant le vieux continent, ils ramenèrent avec eux ce bien précieux, faisant même office de monnaie<br />

d’échange à l’époque, et l’adaptèrent aux papilles européennes en l’adoucissant avec un autre produit<br />

phare de l’époque : le sucre de canne. D’abord dégusté sous forme de breuvage, on découvrit progressivement<br />

le processus de cristallisation de la pâte de chocolat par son tempérage et par la modulation du<br />

taux de beurre de cacao le composant.<br />

Aujourd’hui, le chocolat est l’invité des plus grandes tables et le produit phare de nombre de grands<br />

noms de la pâtisserie. On pense au « Guayaquil » de Jean-Paul Hévin, à la « tarte au chocolat » de<br />

Jonathan Blot ou encore au « carrément chocolat » de Pierre Hermé. Alors que le Salon du Chocolat<br />

vient à peine de souffler ses 20 bougies, je vous propose, à la faveur des premiers frimas, de croquer cet<br />

incontournable des fêtes, décliné pour vous en deux versions.<br />

« Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous : "sans un grain de folie,<br />

il n'est point d'homme raisonnable" » (François de La Rochefoucault)<br />

INGREDIENTS (pour 50 truffes environ)<br />

Pour la ganache :<br />

250 g de chocolat noir 66 % (ou +)<br />

250 g de crème liquide entière<br />

50 g de beurre doux<br />

LES TRUFFES AU CHOCOLAT<br />

Pour l'enrobage :<br />

100 g de chocolat noir 66 % (ou +)<br />

Du cacao amer en poudre type Van Houten<br />

56 | LE BAROMAÎTRE #4 - AEA PARIS<br />

AEA PARIS - LE BAROMAÎTRE #4 | 57

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