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Lettre d’information du chantier<br />

de la Rocade Sud-Est de Troyes<br />

éditée par le Conseil général de<br />

l’Aube Septembre 2005 - N°1<br />

Le projet mis en route<br />

historique<br />

L’aboutissement<br />

d’un dossier<br />

mûrement réfléchi<br />

> p.3<br />

actualité<br />

Les fouilles<br />

archéologiques<br />

ont ouvert la voie<br />

> p.4<br />

environnement<br />

Un tracé qui respecte<br />

l’activité humaine<br />

et le milieu naturel<br />

> p.6


Genèse du projet<br />

brèves<br />

Le Conseil<br />

général maître<br />

d’ouvrage<br />

Maître d’ouvrage,<br />

le Conseil général de<br />

l’Aube pilote la totalité de<br />

l’opération.<br />

Maître d’œuvre : le<br />

groupement Scetauroute-<br />

Beture Infrastructures-<br />

Laurent Barbier.<br />

Scetauroute <strong>est</strong> un ingénieriste<br />

en grandes infrastructures<br />

de transport (en<br />

particulier le réseau autoroutier).<br />

Scetauroute a été choisie<br />

suite à un concours portant,<br />

entre autres, sur l’architecture<br />

du pont sur la<br />

Seine et les aménagements<br />

paysagers.<br />

Beture Infrastructures <strong>est</strong><br />

un bureau d’études.<br />

Laurent Barbier <strong>est</strong> architecte<br />

en ouvrages d’art.<br />

Coordination :<br />

Qualiconsult Sécurité. La<br />

société <strong>est</strong> coordinatrice<br />

en matière de prévention,<br />

de contrôle de sécurité et<br />

de santé sur le chantier.<br />

Combien ça coûte ?<br />

Le coût de la construction<br />

en 1x2 voies <strong>est</strong> <strong>est</strong>imé à<br />

50 millions d’euros TTC.<br />

Ce sont les terrassements<br />

qui coûtent le plus cher,<br />

avec 14,3 M d’euros, suivis<br />

de l’assainissement et des<br />

ouvrages hydrauliques<br />

(11,5 M) et des ouvrages<br />

d’art (9,5 M). Le doublement<br />

de la <strong>rocade</strong> nécessiterait<br />

un inv<strong>est</strong>issement<br />

supplémentaire de 31,3 M.<br />

Qui finance ?<br />

Conseil général de<br />

l’Aube : 40 %<br />

Conseil régional de<br />

Champagne-Ardenne :<br />

40 %<br />

Communauté de l’agglomération<br />

troyenne :<br />

20 %<br />

Le montant de la participation<br />

du Conseil général<br />

représente deux fois son<br />

budget annuel d’inv<strong>est</strong>issement<br />

pour les<br />

routes (24,8 millions d’euros<br />

en 2005 pour l’aménagement<br />

et l’entretien de la<br />

voirie).<br />

infrastructures ...<br />

LE CHAîNON MANQUANT<br />

permet d’achever le périph’ de l’agglomération troyenne<br />

Plus de trois décennies auront<br />

été nécessaires pour boucler<br />

le contournement de la ville<br />

Le temps passant et la<br />

mémoire s’effaçant, on<br />

oublie que plus de trente<br />

ans auront été nécessaires<br />

pour achever le<br />

contournement de<br />

Troyes.<br />

Le premier maillon de la<br />

chaîne a été mis en service<br />

en 1976, suivi de<br />

quatre autres. La<br />

construction de la <strong>rocade</strong><br />

<strong>sud</strong>-<strong>est</strong> entre Bréviandes<br />

et St-Parres-aux-Tertres,<br />

sixième et dernier<br />

maillon de la chaîne, permettra<br />

d’achever le<br />

“périphérique” troyen.<br />

La <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> reliera<br />

donc la RN 71 (route de<br />

Dijon) au <strong>sud</strong> du hameau<br />

de Courgerennes, à la<br />

RN 19 (route de<br />

Chaumont), au niveau du<br />

premier giratoire desservant<br />

la commune patroclienne.<br />

La RD 172, à St-<br />

Julien-les-Villas, ne sera<br />

pas raccordée à la <strong>rocade</strong><br />

et deviendra<br />

voie communale.<br />

Le territoire<br />

de cinq communes<br />

sera<br />

traversé par<br />

cette nouvelle<br />

section :<br />

Buchères,<br />

Bréviandes,<br />

Saint-Julienles-Villas,<br />

Rouilly-Saint-<br />

Loup et St-<br />

Parres-aux-<br />

Tertres. L’objectif de la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> <strong>est</strong> d’assurer<br />

une meilleure répartition<br />

de la circulation sur<br />

les entrées de ville, et par<br />

conséquent de soulager<br />

les pénétrantes (RN 19 à<br />

St-Parres-aux-Tertres et<br />

RN 71 à St-Julien-les-<br />

Villas), notamment en<br />

périodes de soldes dans<br />

les magasins d’usine.<br />

Il s’agit par ailleurs de<br />

projet<br />

Une réalisation entamée en 1976.<br />

dél<strong>est</strong>er le centre-ville de<br />

Troyes d’un trafic de<br />

transit, et de desservir les<br />

zones d’activités existantes<br />

ou celles en cours<br />

d’aménagement.<br />

Cela concerne en particulier<br />

l’Aire des Moissons à<br />

St-Parres-aux-Tertres, le<br />

pôle de magasins d’usine<br />

à St-Julien-les-Villas, et le<br />

Parc logistique de l’Aube<br />

à Buchères.<br />

UN TRACÉ DE COMPROMIS<br />

parfaitement intégré dans un environnement fortement rural<br />

Six variantes de tracé ont été étudiées. La<br />

variante retenue (la n° 5) se raccorde sur la<br />

RN 71 à un kilomètre et demi de la terminaison<br />

de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>. Elle présente un avantage<br />

majeur, celui d’éloigner le tracé des zones<br />

habitées comme le demandaient avec insistance<br />

les riverains de St-Julien-les-Villas. Elle respecte<br />

en outre les normes de sécurité et<br />

Simulation de tracé par ordinateur.<br />

intègre la possibilité d’une mise à deux fois<br />

deux voies. Le tracé résulte donc d’un compromis<br />

entre le souci de mettre à la disposition<br />

des usagers de la route une infrastructure<br />

fonctionnelle, celui d’éviter toute nuisance<br />

aux habitants et de protéger le cadre naturel.<br />

Ainsi, sur Bréviandes, le tracé préserve le pont<br />

en pierre sur l’Hozain datant du XIX e siècle et<br />

évite d’empiéter sur le périmètre de protection<br />

du captage d’eau potable de la ville de Troyes,<br />

situé dans le bois de Marivats. Dans le même<br />

esprit, deux courbes ont été aménagées, l’une<br />

pour passer au large de la ferme de Verdun (à<br />

180 m), l’autre pour s’éloigner du hameau de<br />

Baires, éviter le biotope d’un papillon protégé<br />

(le cuivré des marais) et franchir le canal de<br />

Baires sans dénaturer le paysage.<br />

Septembre 2005 - n°1 2


historique ...<br />

DIX ANS DE RÉFLEXION<br />

pour concrétiser un projet devenu indispensable<br />

Les premières études<br />

relatives à la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong><strong>est</strong><br />

ont été réalisées par<br />

l’Etat et les services de<br />

l’Equipement en 1992-<br />

1993. Il s’agissait de<br />

mesurer les difficultés<br />

rencontrées en matière<br />

de déplacements dans ce<br />

secteur de l’agglomération,<br />

d’évaluer l’opportunité<br />

d’achever le bouclage<br />

de la <strong>rocade</strong>, puis d’en<br />

définir le tracé.<br />

De 1994 à 1998, les<br />

études techniques et<br />

environnementales<br />

aboutissent à la définition<br />

de six tracés différents.<br />

La variante 5 <strong>est</strong><br />

choisie par le Conseil<br />

général de l’Aube, la<br />

communauté de l’agglomération<br />

troyenne, les<br />

conseils municipaux<br />

concernés et les riverains.<br />

En 1998, le Conseil général<br />

reprend le pilotage du<br />

dossier, car l’Etat, se fondant<br />

sur une étude de la<br />

DDE qui montre que le<br />

trafic sera essentiellement<br />

local, <strong>est</strong>ime que la<br />

réalisation de ce maillon<br />

ne relève pas de sa compétence.<br />

L’instance<br />

départementale endosse<br />

donc le statut de maître<br />

d’ouvrage pour piloter la<br />

construction de cette<br />

infrastructure.<br />

Le 23 mai 2000, le principe<br />

de construire la <strong>rocade</strong><br />

en partenariat avec la<br />

Région et la communauté<br />

de l’agglomération<br />

troyenne <strong>est</strong> adopté par<br />

les conseillers généraux.<br />

En juin 2003 se déroule la<br />

phase de concertation et<br />

d’information du public à<br />

Saint-Julien-les-Villas et à<br />

Saint-Parres-aux-Tertres,<br />

où des registres sont mis<br />

à sa disposition. Des<br />

réunions publiques ont<br />

également lieu dans ces<br />

deux communes en<br />

octobre et en novembre<br />

de la même année.<br />

L’avant-projet sommaire<br />

<strong>est</strong> approuvé par la commission<br />

permanente du<br />

Conseil général le<br />

La DUP date du 28 septembre 2004.<br />

8 décembre 2003. Cela<br />

signifie notamment que<br />

le tracé définitif de la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> <strong>est</strong> adopté.<br />

L’enquête publique se<br />

déroule du 23 avril au 24<br />

mai 2004.<br />

28 septembre 2004 : le<br />

projet <strong>est</strong> déclaré d’utilité<br />

publique.<br />

Le coup d’envoi du chantier,<br />

si l’on peut dire, <strong>est</strong><br />

donné le 26 avril 2005,<br />

avec le début des fouilles<br />

archéologiques (premier<br />

diagnostic), lesquelles se<br />

sont achevées le 10 mai.<br />

Jean-Claude Mathis* : « Un chantier exceptionnel »<br />

brèves<br />

Le calendrier<br />

des travaux<br />

Avril 2005 : début du<br />

diagnostic archéologique<br />

Septembre 2005 : début<br />

de la construction du pont<br />

sur la Seine<br />

Année 2006 : terrassements<br />

(déblais et remblais)<br />

et construction des autres<br />

ponts<br />

1 er sem<strong>est</strong>re 2007 : réalisation<br />

de la chaussée<br />

Juin 2007 : fin des travaux<br />

Eté 2007 : mise en service<br />

(dates données à titre indicatif)<br />

Les premières<br />

entreprises<br />

Les ponts sur la Seine et le<br />

canal de St-Julien seront<br />

construits par le groupement<br />

d’entreprises Norpac-<br />

Victor Buyck Steel<br />

Construction. Les ponts sur<br />

le canal de Baires et sur les<br />

voies ferrées par l’entreprise<br />

Pertuy Construction.<br />

Les terrassements, l’assainissement<br />

et les rétablissements<br />

de communication<br />

seront assurés par Guintoli.<br />

Les autres marchés (chaussées,<br />

autres ouvrages d’art,<br />

aménagements paysagers,<br />

etc.) seront attribués au fil<br />

des prochains appels<br />

d’offres.<br />

Comment se situe la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> dans<br />

l’échelle de valeur des chantiers réalisés par le<br />

Conseil général ?<br />

Ce chantier revêt un caractère exceptionnel à<br />

double titre : c’<strong>est</strong> la plus grande infrastructure<br />

routière jamais réalisée par le Conseil général, et<br />

c’<strong>est</strong> aussi la première fois que l’Etat ne participe<br />

pas au financement d’une <strong>rocade</strong> dans l’agglomération,<br />

car même le doublement de la <strong>rocade</strong><br />

de Saint-André-les-Vergers s’<strong>est</strong> fait dans le cadre<br />

du contrat de plan Etat-Région. Il ne s’agit pas<br />

d’un désengagement de sa part, mais d’un choix<br />

que nous avons fait d’un commun accord, à la<br />

fois pour inscrire d’autres dossiers prioritaires au<br />

contrat de plan, tels que l’enseignement supérieur<br />

et le développement des nouvelles technologies,<br />

et pour accélérer la mise en œuvre de la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong>. On sait par expérience qu’un<br />

contrat de plan n’<strong>est</strong> jamais réalisé dans les<br />

délais, et le dossier avait tendance à s’enliser. Il<br />

faut souligner en outre que la participation<br />

financière de l’Etat aurait été relativement faible.<br />

On dit souvent qu’il n’<strong>est</strong> pas très rentable d’inv<strong>est</strong>ir<br />

dans une route…<br />

Au contraire, dans le cas présent la <strong>rocade</strong> va participer<br />

au développement économique des communes<br />

concernées et de toute l’agglomération<br />

troyenne. Des zones d’activités seront en effet<br />

désenclavées grâce au raccordement avec la <strong>rocade</strong>,<br />

en particulier le parc logistique de l’Aube à<br />

Buchères et le Parc Sud à Saint-Thibault. Cela crée<br />

aussi une liaison entre les différentes entrées et<br />

sorties d’autoroute. Ces nouvelles facilités<br />

peuvent inciter des entreprises à venir s’implanter<br />

dans le secteur.<br />

*Député, vice-président délégué<br />

du conseil général de<br />

l’Aube et président de la<br />

commission infrastructures,<br />

patrimoine<br />

et équipements<br />

3


RD 49<br />

Tracé et travaux<br />

Construction<br />

Sept 2005<br />

Mars 2006<br />

Bréviandes<br />

RN 71<br />

1<br />

Voie SNCF Troyes/Châtillon<br />

2<br />

La Seine<br />

3<br />

Vélovoie des Lacs<br />

4<br />

Canal de St-Julien<br />

5<br />

Voie SNCF Paris/Bâle<br />

RD 21<br />

6<br />

Voie SNCF Tr<br />

Chaussées à construire : 5,8 km sur 1 X 2 voies<br />

Ponts à construire : 8<br />

Bar-sur-Seine Giratoires à aménager : 5<br />

Verrières<br />

Menois Me<br />

brèves<br />

actu ...<br />

DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES<br />

avec les premiers coups de pelles donnés lors des fouilles au printemps<br />

La fiche technique<br />

Longueur : 5,811 kilomètres<br />

de voie nouvelle +<br />

1,5 km de portion de RN<br />

71 (dans sa configuration<br />

actuelle, la <strong>rocade</strong> mesure<br />

22 km, elle en fera donc<br />

29,3 lors de la mise en service<br />

de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong>)<br />

Emprise de la <strong>rocade</strong> :<br />

47 hectares<br />

Nombre de voies : 2 (une<br />

dans chaque sens), mais les<br />

terrains ont eté acquis tout<br />

de suite pour 2X2 voies au<br />

cas où l’accroissement du<br />

trafic le justifierait<br />

Vitesse autorisée : 90 km/h<br />

Réseaux à déplacer<br />

Le passage de la <strong>rocade</strong><br />

nécessite de déplacer deux<br />

lignes électriques de<br />

63 000 et 20 000 volts<br />

(cette dernière sera<br />

enfouie), et des canalisations<br />

d’alimentation en<br />

eau potable de Troyes<br />

situées à proximité de la<br />

ligne SNCF Troyes-<br />

Châtillon.<br />

450 m d’aqueducs<br />

Il <strong>est</strong> prévu de mettre en<br />

place de nombreux aqueducs<br />

qui, mis bout à bout,<br />

formeraient un viaduc de<br />

450 m de long.<br />

Le diagnostic réalisé autour des<br />

futurs ponts de la Seine et du canal<br />

de Baires a mis au jour des v<strong>est</strong>iges<br />

carolingiens et de l’âge du fer<br />

Comme souvent dans un<br />

chantier d’une telle<br />

ampleur, les premiers<br />

coups de pelle (mécanique)<br />

ont été donnés<br />

par les archéologues. Vu<br />

l’importance de la surface<br />

qu’occupe la <strong>rocade</strong><br />

<strong>sud</strong>-<strong>est</strong>, vu aussi les nombreux<br />

sites archéologiques<br />

(neuf) déjà recensés<br />

aux environs immédiats<br />

du tracé, les spécialistes<br />

avaient la quasi-certitude<br />

de retrouver des<br />

v<strong>est</strong>iges dans le sol,<br />

même en ne procédant<br />

que par sondages. Ce<br />

premier diagnostic a été<br />

réalisé en avril-mai par<br />

l’Institut national de<br />

recherches d’archéologie<br />

préventive à l’emplacement<br />

des futurs ponts sur<br />

la Seine et le canal de<br />

Baires, les deux ouvrages<br />

qui seront édifiés en premier.<br />

Si les trous effectués à<br />

une profondeur d’un ou<br />

deux mètres et espacés<br />

de quelques mètres n’ont<br />

rien révélé aux abords de<br />

la Seine, ils se sont en<br />

revanche avérés fructueux<br />

sur les deux versants<br />

de la vieille Barse (à<br />

proximité du canal de<br />

Baires). L’un des sites de<br />

fouille a permis d’exhumer<br />

une petite nécropole<br />

faisant peut-être partie<br />

d’un ensemble plus vaste.<br />

Celle-ci contient une<br />

dizaine de tombes datant<br />

de l’époque carolingienne<br />

(751-987 après Jésus-<br />

Christ), voire d’une<br />

époque plus ancienne.<br />

Des fouilles complémentaires<br />

permettront de<br />

préciser la nature exacte<br />

de cette découverte.<br />

Un autre site a mis au<br />

jour un habitat datant du<br />

premier âge du fer, c’<strong>est</strong>à-dire<br />

entre 800 et<br />

400 ans avant notre ère.<br />

Les archéologues ont<br />

notamment découvert de<br />

On a procédé par sondages.<br />

la céramique et ce qui<br />

apparaît comme un fossé<br />

de barrage d’un méandre<br />

de la Barse. Avant que<br />

toute trace ne disparaisse<br />

sous l’action des pelleteuses<br />

du chantier de la<br />

<strong>rocade</strong>, les objets récupérables<br />

seront prélevés par<br />

les archéologues, tandis<br />

que la mémoire du lieu<br />

sera reconstituée et<br />

conservée à travers des<br />

analyses, des photographies,<br />

des relevés, etc.<br />

Septembre 2005 - n°1 4


Saint-Parresaux-Tertres<br />

Rocade<br />

Pt-Ste-Marie<br />

Canal de<br />

Vieille Barse<br />

RD 147<br />

La<br />

oyes/Brienne<br />

Baires<br />

7<br />

8<br />

RN 19<br />

nois<br />

Lusigny-sur-Barse<br />

lancement ...<br />

LE PONT LE PLUS LONG<br />

de la <strong>rocade</strong> de l’agglomération troyenne et de tout le département<br />

L’intégration du pont simulée sur ordinateur.<br />

Le plus important des ouvrages d’art<br />

devant être construit, celui qui franchira<br />

la Seine, verra aussi le jour en premier.<br />

Sa réalisation devrait s’étaler de<br />

septembre 2005 à mars 2006. Avec ses<br />

160 mètres, il sera non seulement le<br />

plus long de tous les ponts jalonnant la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong>, mais aussi le plus étendu<br />

du département de l’Aube. Il fera trois<br />

ou quatre fois la taille des plus grands<br />

ponts déjà édifiés !<br />

Ces mensurations particulières en<br />

feraient déjà un objet de curiosité s’il ne<br />

présentait une autre caractéristique<br />

retenant également l’attention. Il sera<br />

en effet construit selon une technologie<br />

mixte acier-béton que peu d’entreprises<br />

parviennent à maîtriser et qui n’a qu’un<br />

équivalent dans le département : le<br />

pont enjambant la Seine sur la déviation<br />

de Nogent-sur-Seine.<br />

Cette technique permet de cumuler les<br />

avantages de l’acier, plus résistant à la<br />

traction, et du béton, plus résistant à la<br />

compression. L’usage exclusif du béton<br />

aurait donné un ouvrage plus massif et<br />

plus lourd, multipliant le nombre des<br />

portées, et de surcroît plus cher, alors<br />

que ce pont a été conçu pour être le<br />

plus fin possible et donc s’insérer en<br />

toute discrétion dans le paysage.<br />

Même les martins-pêcheurs apprécieront<br />

que ses concepteurs aient pensé à<br />

leur laisser suffisamment d’espace audessus<br />

du fleuve pour voltiger à leur<br />

aise sans risquer de se faire happer par<br />

les véhicules. Cette hauteur ne sera toutefois<br />

pas excessive, toujours pour des<br />

raisons <strong>est</strong>hétiques, puisque les automobilistes<br />

surplomberont le lit du fleuve<br />

de seulement 5 ou 6 mètres.<br />

La Seine sera elle-même préservée, dans<br />

la mesure où il n’était pas qu<strong>est</strong>ion de<br />

planter une pile au milieu du fleuve,<br />

large de 20 à 25 mètres à cet endroit,<br />

pour éviter d’en perturber le débit et de<br />

créer des courants susceptibles d’éroder<br />

les berges. Le pont comprendra en tout<br />

5 travées reposant sur 4 piles et 2 culées.<br />

Des corniches métalliques bleutées évoquant<br />

la couleur des eaux camoufleront<br />

la partie béton, en vue d’une meilleure<br />

intégration visuelle de l’ouvrage dans le<br />

site.<br />

“Construire 8 ponts sur 5,8 km,<br />

c’<strong>est</strong> exceptionnel. Nous sommes proches<br />

du ratio d’une route de montagne !”<br />

(Michel Berthelon, chef de projet à la Direction des routes et du logement )<br />

brèves<br />

Huit ponts à<br />

construire<br />

Trois pour franchir les<br />

voies d’eau, sur la Seine, le<br />

canal de Saint-Julien et le<br />

canal de Baires ;<br />

trois pour franchir les<br />

voies ferrées (Troyes -<br />

Châtillon-sur-Seine, Paris-<br />

Bâle, Troyes - Brienne-le-<br />

Château ) ;<br />

deux pour rétablir les passages<br />

entre l’Est et l’Ou<strong>est</strong><br />

(un dans le bois de<br />

Marivats, un aux Flatteries<br />

pour desservir les pavillons<br />

bordant la <strong>rocade</strong>, à proximité<br />

de la RN 19) ;<br />

Sept ponts seront en passage<br />

inférieur et un passera<br />

au-dessus de la <strong>rocade</strong><br />

(celui des Flatteries, en<br />

bordure de RN 19).<br />

La longueur des<br />

ponts<br />

1 - Voie SNCF Troyes-<br />

Châtillon : 26 m<br />

2 - Passage agricole et<br />

faune, bois de Marivats :<br />

8m<br />

3 - Seine : 160 m<br />

4 - Voie SNCF Paris-Bâle :<br />

27 m<br />

5 - Canal de Saint-Julien :<br />

66 m<br />

6 - Voie SNCF Troyes-<br />

Brienne : 20 m<br />

7 - Canal de Baires : 77 m<br />

8 - Passage supérieur<br />

près de la RN 19 : 38 m<br />

(La numérotation des<br />

ponts correspond à celle<br />

de la carte ci-dessus).<br />

5


Développement durable<br />

brèves<br />

environnement ...<br />

UN IMPACT LIMITÉ<br />

par la prise en compte des contraintes humaines et naturelles<br />

Trafic journalier<br />

attendu<br />

Chiffres en véhicules/jour.<br />

1 er chiffre : avec <strong>rocade</strong>.<br />

Entre parenthèses : actuel<br />

RD 147 nord route de<br />

Baires/Menois dans la partie<br />

comprise entre la <strong>rocade</strong><br />

et Baires : 590 (1 290)<br />

RD 172 : 120 (4 220)<br />

RD 21 ou<strong>est</strong><br />

St-Julien/Menois<br />

en direction de St-Julien :<br />

2 580 (2 580)<br />

RD 49 ou<strong>est</strong><br />

St-Julien/Verrières dans la<br />

partie <strong>rocade</strong>/St-Julien :<br />

1 170 (3 515)<br />

RN 71 : 25 310 (16 052)<br />

Boulevard Pompidou<br />

(Troyes) : 15 460 (21 440)<br />

Avenue De Gaulle<br />

(St-Parres) : 18 280<br />

(20 850)<br />

Boulevard de Dijon<br />

(St-Julien) : 19 215 (22 380)<br />

Un trafic<br />

plus fluide<br />

Trafic attendu à la mise en<br />

service : entre 11 600 et<br />

14 100 véhicules/jour selon<br />

les sections, dont 15 % de<br />

poids lourds. À titre de<br />

comparaison, la <strong>rocade</strong><br />

nord/nord-ou<strong>est</strong>, entre la<br />

déviation de Ste-Savine et<br />

la RN 19 (vers Paris), supporte<br />

jusqu’à 40 000<br />

VL/jour. L’étude de trafic<br />

montre que la mise en service<br />

de la <strong>rocade</strong> se traduira<br />

par une baisse de 28 %<br />

du trafic sur le boulevard<br />

Pompidou, de 14 % sur le<br />

boulevard de Dijon et de<br />

12 % sur l’avenue Généralde-Gaulle<br />

à St-Parres-aux-<br />

Tertres.<br />

Cinq giratoires<br />

Nombre de carrefours<br />

giratoires : 5, dont 4 à<br />

construire (avec la RN 71 à<br />

l’extrémité <strong>sud</strong>, avec la RD<br />

49 à Bréviandes, avec la<br />

RD 21 à St-Julien-les-Villas,<br />

avec la RD 147 à St-Parresaux-Tertres)<br />

et un à élargir<br />

(avec la RN 19 à l’extrémité<br />

nord).<br />

Plusieurs années d’études ont été nécessaires<br />

pour maîtriser les effets sur les écosystèmes<br />

et les activités économiques<br />

Le tracé de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> traverse :<br />

Des zones naturelles à protéger, en raison<br />

soit de la qualité des milieux naturels<br />

et des paysages, soit de la qualité<br />

des sols pour l’agriculture. Des zones<br />

d<strong>est</strong>inées à l’urbanisation à moyen<br />

terme ou à long terme. Celles-ci ont<br />

essentiellement une vocation de parcs<br />

d’activités ou de loisirs, de tourisme et<br />

de sport. Un espace déjà urbanisé : la<br />

zone artisanale des Grevottes, commune<br />

de Bréviandes.<br />

Sans être nul, l’impact de la <strong>rocade</strong> sera<br />

modéré à la fois pour l’homme et le<br />

milieu naturel.<br />

Le cuivré des marais <strong>est</strong> un papillon protégé.<br />

intégration douce<br />

Entre Bréviandes et le canal de Baires, la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> sera construite en remblai<br />

pour franchir les trois cours d’eau et<br />

les trois voies ferrées. La hauteur des<br />

talus pourra atteindre une dizaine de<br />

mètres au-dessus des voies ferrées. Au<br />

nord, pour se fondre dans le paysage, la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> sera construite en déblai<br />

et s’enfoncera dans le plateau crayeux<br />

de Saint-Parres-aux-Tertres jusqu’à cinq<br />

mètres environ. Des plantations seront<br />

effectuées au passage des vallées de la<br />

Seine et de la Barse, en harmonie avec<br />

les frondaisons de la forêt environnante.<br />

Dans la plaine de Verdun, le talus<br />

sera traité en prairie naturelle.<br />

bruit maîtrisé<br />

Il sera négligeable, la <strong>rocade</strong> passant à<br />

250 ou 300 mètres des habitations les<br />

plus proches, hormis au lieu dit Les<br />

Grevottes, où deux maisons se trouveront<br />

à une cinquantaine de mètres de la<br />

route. Pour celles-ci, la solution passera<br />

par une isolation acoustique, plutôt que<br />

par la construction d’un mur antibruit.<br />

eaux préservées<br />

La <strong>rocade</strong> sera construite en grande<br />

partie en zone inondable, ce qui oblige<br />

à surélever la chaussée. Agissant comme<br />

un caillou dans une cuvette, elle fera<br />

remonter le niveau de l’eau d’une vingtaine<br />

de centimètres ! Plusieurs aqueducs<br />

seront construits pour répartir ce<br />

volume. Comme il <strong>est</strong> impossible de<br />

relever le niveau en aval (côté agglomération),<br />

il faudra compenser en amont,<br />

par un rejet de l’eau dans le bois de<br />

Marivats. Mais, globalement, les incidences<br />

hydrauliques de l’implantation<br />

de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> seront négligeables.<br />

terres respectées<br />

Les prélèvements de terres agricoles<br />

atteindront 21,4 hectares, dont 16,4 de<br />

terres labourables. Les dessertes agricoles<br />

seront rétablies. L’opération s’accompagne<br />

d’un remembrement financé par<br />

le Conseil général, avec des compensations<br />

de surfaces par échanges de terres.<br />

nature sauvegardée<br />

Le tracé de la <strong>rocade</strong> a été étudié pour<br />

éviter les habitats d’espèces protégées<br />

telles que le cuivré des marais (papillon)<br />

et la pie-grièche écorcheur. Des passages<br />

seront aménagés pour la faune<br />

(par exemple dans le bois des Marivats).<br />

Seule la disparition de près de 4,5 ha de<br />

forêt peut être considérée comme dommageable<br />

pour la flore et la végétation,<br />

aucune espèce n’étant toutefois menacée<br />

par la réalisation de la <strong>rocade</strong>. En<br />

outre, le déboisement sera entièrement<br />

compensé par un reboisement sous<br />

forme de haies dans la plaine de<br />

Verdun, de manière à rendre la <strong>rocade</strong><br />

<strong>sud</strong>-<strong>est</strong> pratiquement “invisible”.<br />

pollution réduite<br />

Les effets sanitaires seront, au pire, nuls,<br />

au mieux, positifs. A l’échelle de l’agglomération,<br />

la meilleure fluidité du trafic<br />

se traduira par une augmentation de<br />

2 % des émissions de gaz carbonique,<br />

mais engendrera aussi une diminution<br />

de 6,5 % des émissions d’oxydes d’azote<br />

et de 3 % des particules d’hydrocarbure.<br />

La pollution se déplacera en outre pour<br />

partie de sites très habités vers des sites<br />

à très faible densité de population grâce<br />

aux transferts de trafic.<br />

Septembre 2005 - n°1 6


cadre de vie ...<br />

André Moret* : « Le rêve pour Baires »<br />

Quel gain attend la commune<br />

de Saint-Parres-aux-Tertres de la construction<br />

de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> ?<br />

On attend cette route depuis si longtemps !<br />

Cela fait trente ou trente-cinq ans que l’on<br />

en parle. Moi-même qui suis un ancien de la<br />

DDE (je travaillais au laboratoire technique),<br />

je me souviens que l’on avait fait des sondages<br />

dans ce secteur, bien avant les<br />

<strong>rocade</strong>s. Il y avait donc déjà le besoin d’une<br />

liaison au <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> de l’agglomération. Il<br />

manquait simplement un maître d’ouvrage,<br />

et la décision du Conseil général d’être porteur<br />

du projet a été très appréciée.<br />

Cette <strong>rocade</strong> va notamment soulager la<br />

population du hameau de Baires — dont je<br />

fais partie — qui voit passer jusqu’à 7 000<br />

véhicules par jour. C’<strong>est</strong> catastrophique.<br />

L’hypothèse la plus optimiste fait descendre<br />

ce chiffre à 120 véhicules/jour, un rêve pour<br />

les habitants, mais il n’<strong>est</strong> pas impossible<br />

qu’un certain nombre d’usagers continuent<br />

à emprunter la route de Baires.<br />

On envisage donc de l’interdire à la circulation,<br />

hormis pour les riverains et les bicyclettes,<br />

en liaison avec la Vélovoie. La traversée<br />

de Saint-Parres-aux-Tertres sera également<br />

soulagée.<br />

La <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong>, c’<strong>est</strong> aussi une meilleure<br />

accessibilité de la zone commerciale,<br />

en particulier de l’Aire des Moissons ?<br />

Plus on multiplie les accès à une zone d’activité,<br />

plus celle-ci en tire un bénéfice. La<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> arrive d’ailleurs à point<br />

nommé, puisque, en parallèle, la communauté<br />

d’agglomération de Troyes travaille à<br />

la requalification de toute la zone commerciale.<br />

Elle va en améliorer les accès, les<br />

conditions de circulation et de stationnement,<br />

ainsi que la qualité architecturale et<br />

environnementale. C’<strong>est</strong> aussi une zone en<br />

plein développement, pour laquelle il<br />

existe un projet d’extension au <strong>sud</strong> de<br />

l’Aire des Moissons. On ressent<br />

d’ailleurs cette dynamique chez<br />

les commerçants.<br />

*Premier adjoint au maire<br />

de Saint-Parres-aux-Tertres,<br />

chargé de la voirie,<br />

de l’urbanisme et<br />

de l’environnement.<br />

en images ...<br />

LES DEUX POINTS D’ENTRÉE<br />

de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> sur les communes de Saint-Parres-aux-Tertres et de Bréviandes<br />

7


Information<br />

brèves<br />

pratique ...<br />

UN PLAN COMMUNICATION<br />

pour permettre aux usagers d’anticiper leurs déplacements<br />

Remblais, déblais<br />

Volumes de matériaux<br />

nécessaires à la construction<br />

: 50 000 m 3 pour la<br />

couche de forme, 785 500<br />

m 3 pour le remblai (dont<br />

145 000 m 3 fournis par les<br />

déblais et 640 000 m 3 provenant<br />

de carrières, l’équivalent<br />

de 50 000 camions)<br />

Hauteur du remblai : entre<br />

1 et 11 m. Le passage sur le<br />

plateau crayeux se fera en<br />

déblai (de 5 m environ)<br />

Déclassements<br />

de voies<br />

La <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> sera<br />

incorporée à la voirie<br />

départementale, de même<br />

que les sections des routes<br />

départementales 49, 21 et<br />

147 nécessaires à leur rétablissement<br />

à l’approche de<br />

la <strong>rocade</strong>. A l’inverse, les<br />

délaissés des RD 21, 147,<br />

49 et 172 seront incorporés<br />

aux domaines communaux<br />

de Saint-Julien-les-<br />

Villas, Saint-Parres-aux-<br />

Tertres et Bréviandes.<br />

L’information de la population<br />

empruntera différentes voies<br />

durant toute la durée<br />

du chantier<br />

Une source d’information : www.cg-aube.com<br />

Les riverains seront tenus<br />

régulièrement informés<br />

de l’état d’avancement du<br />

chantier. Cinq supports de<br />

communication seront<br />

mis à la disposition de la<br />

population :<br />

☛ La signalétique<br />

de<br />

terrain : de<br />

grands<br />

panneaux<br />

d’information<br />

générale<br />

(des<br />

“bâches”,<br />

dans le jargon<br />

des<br />

spécialistes)<br />

seront installés aux croisements<br />

des différentes<br />

routes départementales<br />

avec la future <strong>rocade</strong>.<br />

☛ Rocad’info sera publié<br />

régulièrement, à raison<br />

de trois ou quatre numéros<br />

par an, pour rendre<br />

compte des travaux en<br />

cours et à venir. Cette<br />

lettre d’information sera<br />

distribuée aux habitants<br />

des communes concernées<br />

par le chantier et à<br />

toutes personnes en faisant<br />

la demande (bulletin<br />

d’abonnement gratuit cidessous).<br />

☛ Des communiqués de<br />

presse seront publiés dans<br />

la presse locale pour<br />

annoncer notamment les<br />

mesures de r<strong>est</strong>riction à la<br />

circulation (déviations)<br />

nécessitées par l’avancement<br />

du chantier.<br />

☛ Tous ces éléments d’information<br />

seront consultables<br />

sur le site du<br />

Conseil général de l’Aube :<br />

www.cg-aube.com<br />

☛ La direction des routes<br />

et du logement du<br />

Conseil général de l’Aube<br />

sera joignable, pour toute<br />

demande de renseignement,<br />

par téléphone<br />

(03 25 46 21 86) ou par<br />

courriel (drl@cg10.fr)<br />

Directeur<br />

de la publication :<br />

Philippe Adnot<br />

Codirecteur<br />

de la publication :<br />

Philippe Pichery<br />

Conception-Rédaction :<br />

Agence Info<br />

Création - Impression :<br />

Imprimeries Paton<br />

Dépôt légal :<br />

en cours<br />

Tirage :<br />

1 800 exemplaires<br />

Toute reproduction<br />

interdite sans accord<br />

préalable du directeur<br />

de la publication.<br />

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À retourner à : Conseil général de l’Aube - Communication -<br />

BP 394 - 10026 Troyes Cedex<br />

Septembre 2005 - n°1 8

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