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Développement durable<br />

brèves<br />

environnement ...<br />

UN IMPACT LIMITÉ<br />

par la prise en compte des contraintes humaines et naturelles<br />

Trafic journalier<br />

attendu<br />

Chiffres en véhicules/jour.<br />

1 er chiffre : avec <strong>rocade</strong>.<br />

Entre parenthèses : actuel<br />

RD 147 nord route de<br />

Baires/Menois dans la partie<br />

comprise entre la <strong>rocade</strong><br />

et Baires : 590 (1 290)<br />

RD 172 : 120 (4 220)<br />

RD 21 ou<strong>est</strong><br />

St-Julien/Menois<br />

en direction de St-Julien :<br />

2 580 (2 580)<br />

RD 49 ou<strong>est</strong><br />

St-Julien/Verrières dans la<br />

partie <strong>rocade</strong>/St-Julien :<br />

1 170 (3 515)<br />

RN 71 : 25 310 (16 052)<br />

Boulevard Pompidou<br />

(Troyes) : 15 460 (21 440)<br />

Avenue De Gaulle<br />

(St-Parres) : 18 280<br />

(20 850)<br />

Boulevard de Dijon<br />

(St-Julien) : 19 215 (22 380)<br />

Un trafic<br />

plus fluide<br />

Trafic attendu à la mise en<br />

service : entre 11 600 et<br />

14 100 véhicules/jour selon<br />

les sections, dont 15 % de<br />

poids lourds. À titre de<br />

comparaison, la <strong>rocade</strong><br />

nord/nord-ou<strong>est</strong>, entre la<br />

déviation de Ste-Savine et<br />

la RN 19 (vers Paris), supporte<br />

jusqu’à 40 000<br />

VL/jour. L’étude de trafic<br />

montre que la mise en service<br />

de la <strong>rocade</strong> se traduira<br />

par une baisse de 28 %<br />

du trafic sur le boulevard<br />

Pompidou, de 14 % sur le<br />

boulevard de Dijon et de<br />

12 % sur l’avenue Généralde-Gaulle<br />

à St-Parres-aux-<br />

Tertres.<br />

Cinq giratoires<br />

Nombre de carrefours<br />

giratoires : 5, dont 4 à<br />

construire (avec la RN 71 à<br />

l’extrémité <strong>sud</strong>, avec la RD<br />

49 à Bréviandes, avec la<br />

RD 21 à St-Julien-les-Villas,<br />

avec la RD 147 à St-Parresaux-Tertres)<br />

et un à élargir<br />

(avec la RN 19 à l’extrémité<br />

nord).<br />

Plusieurs années d’études ont été nécessaires<br />

pour maîtriser les effets sur les écosystèmes<br />

et les activités économiques<br />

Le tracé de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> traverse :<br />

Des zones naturelles à protéger, en raison<br />

soit de la qualité des milieux naturels<br />

et des paysages, soit de la qualité<br />

des sols pour l’agriculture. Des zones<br />

d<strong>est</strong>inées à l’urbanisation à moyen<br />

terme ou à long terme. Celles-ci ont<br />

essentiellement une vocation de parcs<br />

d’activités ou de loisirs, de tourisme et<br />

de sport. Un espace déjà urbanisé : la<br />

zone artisanale des Grevottes, commune<br />

de Bréviandes.<br />

Sans être nul, l’impact de la <strong>rocade</strong> sera<br />

modéré à la fois pour l’homme et le<br />

milieu naturel.<br />

Le cuivré des marais <strong>est</strong> un papillon protégé.<br />

intégration douce<br />

Entre Bréviandes et le canal de Baires, la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> sera construite en remblai<br />

pour franchir les trois cours d’eau et<br />

les trois voies ferrées. La hauteur des<br />

talus pourra atteindre une dizaine de<br />

mètres au-dessus des voies ferrées. Au<br />

nord, pour se fondre dans le paysage, la<br />

<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> sera construite en déblai<br />

et s’enfoncera dans le plateau crayeux<br />

de Saint-Parres-aux-Tertres jusqu’à cinq<br />

mètres environ. Des plantations seront<br />

effectuées au passage des vallées de la<br />

Seine et de la Barse, en harmonie avec<br />

les frondaisons de la forêt environnante.<br />

Dans la plaine de Verdun, le talus<br />

sera traité en prairie naturelle.<br />

bruit maîtrisé<br />

Il sera négligeable, la <strong>rocade</strong> passant à<br />

250 ou 300 mètres des habitations les<br />

plus proches, hormis au lieu dit Les<br />

Grevottes, où deux maisons se trouveront<br />

à une cinquantaine de mètres de la<br />

route. Pour celles-ci, la solution passera<br />

par une isolation acoustique, plutôt que<br />

par la construction d’un mur antibruit.<br />

eaux préservées<br />

La <strong>rocade</strong> sera construite en grande<br />

partie en zone inondable, ce qui oblige<br />

à surélever la chaussée. Agissant comme<br />

un caillou dans une cuvette, elle fera<br />

remonter le niveau de l’eau d’une vingtaine<br />

de centimètres ! Plusieurs aqueducs<br />

seront construits pour répartir ce<br />

volume. Comme il <strong>est</strong> impossible de<br />

relever le niveau en aval (côté agglomération),<br />

il faudra compenser en amont,<br />

par un rejet de l’eau dans le bois de<br />

Marivats. Mais, globalement, les incidences<br />

hydrauliques de l’implantation<br />

de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> seront négligeables.<br />

terres respectées<br />

Les prélèvements de terres agricoles<br />

atteindront 21,4 hectares, dont 16,4 de<br />

terres labourables. Les dessertes agricoles<br />

seront rétablies. L’opération s’accompagne<br />

d’un remembrement financé par<br />

le Conseil général, avec des compensations<br />

de surfaces par échanges de terres.<br />

nature sauvegardée<br />

Le tracé de la <strong>rocade</strong> a été étudié pour<br />

éviter les habitats d’espèces protégées<br />

telles que le cuivré des marais (papillon)<br />

et la pie-grièche écorcheur. Des passages<br />

seront aménagés pour la faune<br />

(par exemple dans le bois des Marivats).<br />

Seule la disparition de près de 4,5 ha de<br />

forêt peut être considérée comme dommageable<br />

pour la flore et la végétation,<br />

aucune espèce n’étant toutefois menacée<br />

par la réalisation de la <strong>rocade</strong>. En<br />

outre, le déboisement sera entièrement<br />

compensé par un reboisement sous<br />

forme de haies dans la plaine de<br />

Verdun, de manière à rendre la <strong>rocade</strong><br />

<strong>sud</strong>-<strong>est</strong> pratiquement “invisible”.<br />

pollution réduite<br />

Les effets sanitaires seront, au pire, nuls,<br />

au mieux, positifs. A l’échelle de l’agglomération,<br />

la meilleure fluidité du trafic<br />

se traduira par une augmentation de<br />

2 % des émissions de gaz carbonique,<br />

mais engendrera aussi une diminution<br />

de 6,5 % des émissions d’oxydes d’azote<br />

et de 3 % des particules d’hydrocarbure.<br />

La pollution se déplacera en outre pour<br />

partie de sites très habités vers des sites<br />

à très faible densité de population grâce<br />

aux transferts de trafic.<br />

Septembre 2005 - n°1 6

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