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historique ...<br />
DIX ANS DE RÉFLEXION<br />
pour concrétiser un projet devenu indispensable<br />
Les premières études<br />
relatives à la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong><strong>est</strong><br />
ont été réalisées par<br />
l’Etat et les services de<br />
l’Equipement en 1992-<br />
1993. Il s’agissait de<br />
mesurer les difficultés<br />
rencontrées en matière<br />
de déplacements dans ce<br />
secteur de l’agglomération,<br />
d’évaluer l’opportunité<br />
d’achever le bouclage<br />
de la <strong>rocade</strong>, puis d’en<br />
définir le tracé.<br />
De 1994 à 1998, les<br />
études techniques et<br />
environnementales<br />
aboutissent à la définition<br />
de six tracés différents.<br />
La variante 5 <strong>est</strong><br />
choisie par le Conseil<br />
général de l’Aube, la<br />
communauté de l’agglomération<br />
troyenne, les<br />
conseils municipaux<br />
concernés et les riverains.<br />
En 1998, le Conseil général<br />
reprend le pilotage du<br />
dossier, car l’Etat, se fondant<br />
sur une étude de la<br />
DDE qui montre que le<br />
trafic sera essentiellement<br />
local, <strong>est</strong>ime que la<br />
réalisation de ce maillon<br />
ne relève pas de sa compétence.<br />
L’instance<br />
départementale endosse<br />
donc le statut de maître<br />
d’ouvrage pour piloter la<br />
construction de cette<br />
infrastructure.<br />
Le 23 mai 2000, le principe<br />
de construire la <strong>rocade</strong><br />
en partenariat avec la<br />
Région et la communauté<br />
de l’agglomération<br />
troyenne <strong>est</strong> adopté par<br />
les conseillers généraux.<br />
En juin 2003 se déroule la<br />
phase de concertation et<br />
d’information du public à<br />
Saint-Julien-les-Villas et à<br />
Saint-Parres-aux-Tertres,<br />
où des registres sont mis<br />
à sa disposition. Des<br />
réunions publiques ont<br />
également lieu dans ces<br />
deux communes en<br />
octobre et en novembre<br />
de la même année.<br />
L’avant-projet sommaire<br />
<strong>est</strong> approuvé par la commission<br />
permanente du<br />
Conseil général le<br />
La DUP date du 28 septembre 2004.<br />
8 décembre 2003. Cela<br />
signifie notamment que<br />
le tracé définitif de la<br />
<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> <strong>est</strong> adopté.<br />
L’enquête publique se<br />
déroule du 23 avril au 24<br />
mai 2004.<br />
28 septembre 2004 : le<br />
projet <strong>est</strong> déclaré d’utilité<br />
publique.<br />
Le coup d’envoi du chantier,<br />
si l’on peut dire, <strong>est</strong><br />
donné le 26 avril 2005,<br />
avec le début des fouilles<br />
archéologiques (premier<br />
diagnostic), lesquelles se<br />
sont achevées le 10 mai.<br />
Jean-Claude Mathis* : « Un chantier exceptionnel »<br />
brèves<br />
Le calendrier<br />
des travaux<br />
Avril 2005 : début du<br />
diagnostic archéologique<br />
Septembre 2005 : début<br />
de la construction du pont<br />
sur la Seine<br />
Année 2006 : terrassements<br />
(déblais et remblais)<br />
et construction des autres<br />
ponts<br />
1 er sem<strong>est</strong>re 2007 : réalisation<br />
de la chaussée<br />
Juin 2007 : fin des travaux<br />
Eté 2007 : mise en service<br />
(dates données à titre indicatif)<br />
Les premières<br />
entreprises<br />
Les ponts sur la Seine et le<br />
canal de St-Julien seront<br />
construits par le groupement<br />
d’entreprises Norpac-<br />
Victor Buyck Steel<br />
Construction. Les ponts sur<br />
le canal de Baires et sur les<br />
voies ferrées par l’entreprise<br />
Pertuy Construction.<br />
Les terrassements, l’assainissement<br />
et les rétablissements<br />
de communication<br />
seront assurés par Guintoli.<br />
Les autres marchés (chaussées,<br />
autres ouvrages d’art,<br />
aménagements paysagers,<br />
etc.) seront attribués au fil<br />
des prochains appels<br />
d’offres.<br />
Comment se situe la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> dans<br />
l’échelle de valeur des chantiers réalisés par le<br />
Conseil général ?<br />
Ce chantier revêt un caractère exceptionnel à<br />
double titre : c’<strong>est</strong> la plus grande infrastructure<br />
routière jamais réalisée par le Conseil général, et<br />
c’<strong>est</strong> aussi la première fois que l’Etat ne participe<br />
pas au financement d’une <strong>rocade</strong> dans l’agglomération,<br />
car même le doublement de la <strong>rocade</strong><br />
de Saint-André-les-Vergers s’<strong>est</strong> fait dans le cadre<br />
du contrat de plan Etat-Région. Il ne s’agit pas<br />
d’un désengagement de sa part, mais d’un choix<br />
que nous avons fait d’un commun accord, à la<br />
fois pour inscrire d’autres dossiers prioritaires au<br />
contrat de plan, tels que l’enseignement supérieur<br />
et le développement des nouvelles technologies,<br />
et pour accélérer la mise en œuvre de la<br />
<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong>. On sait par expérience qu’un<br />
contrat de plan n’<strong>est</strong> jamais réalisé dans les<br />
délais, et le dossier avait tendance à s’enliser. Il<br />
faut souligner en outre que la participation<br />
financière de l’Etat aurait été relativement faible.<br />
On dit souvent qu’il n’<strong>est</strong> pas très rentable d’inv<strong>est</strong>ir<br />
dans une route…<br />
Au contraire, dans le cas présent la <strong>rocade</strong> va participer<br />
au développement économique des communes<br />
concernées et de toute l’agglomération<br />
troyenne. Des zones d’activités seront en effet<br />
désenclavées grâce au raccordement avec la <strong>rocade</strong>,<br />
en particulier le parc logistique de l’Aube à<br />
Buchères et le Parc Sud à Saint-Thibault. Cela crée<br />
aussi une liaison entre les différentes entrées et<br />
sorties d’autoroute. Ces nouvelles facilités<br />
peuvent inciter des entreprises à venir s’implanter<br />
dans le secteur.<br />
*Député, vice-président délégué<br />
du conseil général de<br />
l’Aube et président de la<br />
commission infrastructures,<br />
patrimoine<br />
et équipements<br />
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