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Genèse du projet<br />
brèves<br />
Le Conseil<br />
général maître<br />
d’ouvrage<br />
Maître d’ouvrage,<br />
le Conseil général de<br />
l’Aube pilote la totalité de<br />
l’opération.<br />
Maître d’œuvre : le<br />
groupement Scetauroute-<br />
Beture Infrastructures-<br />
Laurent Barbier.<br />
Scetauroute <strong>est</strong> un ingénieriste<br />
en grandes infrastructures<br />
de transport (en<br />
particulier le réseau autoroutier).<br />
Scetauroute a été choisie<br />
suite à un concours portant,<br />
entre autres, sur l’architecture<br />
du pont sur la<br />
Seine et les aménagements<br />
paysagers.<br />
Beture Infrastructures <strong>est</strong><br />
un bureau d’études.<br />
Laurent Barbier <strong>est</strong> architecte<br />
en ouvrages d’art.<br />
Coordination :<br />
Qualiconsult Sécurité. La<br />
société <strong>est</strong> coordinatrice<br />
en matière de prévention,<br />
de contrôle de sécurité et<br />
de santé sur le chantier.<br />
Combien ça coûte ?<br />
Le coût de la construction<br />
en 1x2 voies <strong>est</strong> <strong>est</strong>imé à<br />
50 millions d’euros TTC.<br />
Ce sont les terrassements<br />
qui coûtent le plus cher,<br />
avec 14,3 M d’euros, suivis<br />
de l’assainissement et des<br />
ouvrages hydrauliques<br />
(11,5 M) et des ouvrages<br />
d’art (9,5 M). Le doublement<br />
de la <strong>rocade</strong> nécessiterait<br />
un inv<strong>est</strong>issement<br />
supplémentaire de 31,3 M.<br />
Qui finance ?<br />
Conseil général de<br />
l’Aube : 40 %<br />
Conseil régional de<br />
Champagne-Ardenne :<br />
40 %<br />
Communauté de l’agglomération<br />
troyenne :<br />
20 %<br />
Le montant de la participation<br />
du Conseil général<br />
représente deux fois son<br />
budget annuel d’inv<strong>est</strong>issement<br />
pour les<br />
routes (24,8 millions d’euros<br />
en 2005 pour l’aménagement<br />
et l’entretien de la<br />
voirie).<br />
infrastructures ...<br />
LE CHAîNON MANQUANT<br />
permet d’achever le périph’ de l’agglomération troyenne<br />
Plus de trois décennies auront<br />
été nécessaires pour boucler<br />
le contournement de la ville<br />
Le temps passant et la<br />
mémoire s’effaçant, on<br />
oublie que plus de trente<br />
ans auront été nécessaires<br />
pour achever le<br />
contournement de<br />
Troyes.<br />
Le premier maillon de la<br />
chaîne a été mis en service<br />
en 1976, suivi de<br />
quatre autres. La<br />
construction de la <strong>rocade</strong><br />
<strong>sud</strong>-<strong>est</strong> entre Bréviandes<br />
et St-Parres-aux-Tertres,<br />
sixième et dernier<br />
maillon de la chaîne, permettra<br />
d’achever le<br />
“périphérique” troyen.<br />
La <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> reliera<br />
donc la RN 71 (route de<br />
Dijon) au <strong>sud</strong> du hameau<br />
de Courgerennes, à la<br />
RN 19 (route de<br />
Chaumont), au niveau du<br />
premier giratoire desservant<br />
la commune patroclienne.<br />
La RD 172, à St-<br />
Julien-les-Villas, ne sera<br />
pas raccordée à la <strong>rocade</strong><br />
et deviendra<br />
voie communale.<br />
Le territoire<br />
de cinq communes<br />
sera<br />
traversé par<br />
cette nouvelle<br />
section :<br />
Buchères,<br />
Bréviandes,<br />
Saint-Julienles-Villas,<br />
Rouilly-Saint-<br />
Loup et St-<br />
Parres-aux-<br />
Tertres. L’objectif de la<br />
<strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>-<strong>est</strong> <strong>est</strong> d’assurer<br />
une meilleure répartition<br />
de la circulation sur<br />
les entrées de ville, et par<br />
conséquent de soulager<br />
les pénétrantes (RN 19 à<br />
St-Parres-aux-Tertres et<br />
RN 71 à St-Julien-les-<br />
Villas), notamment en<br />
périodes de soldes dans<br />
les magasins d’usine.<br />
Il s’agit par ailleurs de<br />
projet<br />
Une réalisation entamée en 1976.<br />
dél<strong>est</strong>er le centre-ville de<br />
Troyes d’un trafic de<br />
transit, et de desservir les<br />
zones d’activités existantes<br />
ou celles en cours<br />
d’aménagement.<br />
Cela concerne en particulier<br />
l’Aire des Moissons à<br />
St-Parres-aux-Tertres, le<br />
pôle de magasins d’usine<br />
à St-Julien-les-Villas, et le<br />
Parc logistique de l’Aube<br />
à Buchères.<br />
UN TRACÉ DE COMPROMIS<br />
parfaitement intégré dans un environnement fortement rural<br />
Six variantes de tracé ont été étudiées. La<br />
variante retenue (la n° 5) se raccorde sur la<br />
RN 71 à un kilomètre et demi de la terminaison<br />
de la <strong>rocade</strong> <strong>sud</strong>. Elle présente un avantage<br />
majeur, celui d’éloigner le tracé des zones<br />
habitées comme le demandaient avec insistance<br />
les riverains de St-Julien-les-Villas. Elle respecte<br />
en outre les normes de sécurité et<br />
Simulation de tracé par ordinateur.<br />
intègre la possibilité d’une mise à deux fois<br />
deux voies. Le tracé résulte donc d’un compromis<br />
entre le souci de mettre à la disposition<br />
des usagers de la route une infrastructure<br />
fonctionnelle, celui d’éviter toute nuisance<br />
aux habitants et de protéger le cadre naturel.<br />
Ainsi, sur Bréviandes, le tracé préserve le pont<br />
en pierre sur l’Hozain datant du XIX e siècle et<br />
évite d’empiéter sur le périmètre de protection<br />
du captage d’eau potable de la ville de Troyes,<br />
situé dans le bois de Marivats. Dans le même<br />
esprit, deux courbes ont été aménagées, l’une<br />
pour passer au large de la ferme de Verdun (à<br />
180 m), l’autre pour s’éloigner du hameau de<br />
Baires, éviter le biotope d’un papillon protégé<br />
(le cuivré des marais) et franchir le canal de<br />
Baires sans dénaturer le paysage.<br />
Septembre 2005 - n°1 2