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Rapport mission Raivavae-Rapa 2002

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Biodiversité dans les Australes (<strong>Rapa</strong>, <strong>Raivavae</strong>) : MOLLUSQUES<br />

Partulidae<br />

Samoana margaritae n’est pas rare dans les forêts que nous avons prospectées, même<br />

relativement dégradées. Nous l’avons trouvée dans 9 stations, jusqu’à 610 m d’altitude. Suite<br />

à la Mangarevan Expedition, son habitat favori était supposé être les rameaux de Celtis les<br />

plus hauts. Nous en avons effectivement trouvé sur Celtis (écorce et feuilles), mais aussi sur<br />

d’autres essences (Zanthoxyllum, Merita, Nesoluma et même une fois sur Psidium)<br />

Endodontidae<br />

Cinq genres (tous endémiques) et 17 espèces sont citées par Solem (1976), qui pense que « la<br />

majeure partie de cette radiation incroyable est éteinte » (p. 282), car des récoltes dans les<br />

années 1960 n’ont rien produit. S’il est certain que les milieux naturels de l’île ont été très<br />

dégradés et que la malacofaune en a souffert, nos récoltes montrent que tout n’a pas disparu.<br />

Néanmoins, les espèces subsistant se sont réfugiées en altitude, ou dans des reliques d’habitat<br />

parfois très restreintes, à l’abri des chèvres et des feux. Cette distribution dans des endroits<br />

difficiles d’accès, liée au fait qu’il est préférable d’utiliser des techniques particulières<br />

(tamisage) pour récolter ces petites espèces, explique sans doute que les récoltes des années<br />

1960 aient été vaines.<br />

Une espèce récoltée sur le littoral, en bas de falaise dans la baie Puoro (station Rp34), est très<br />

différente de toutes les espèces citées par Solem (1976). Cela montre que le littoral de <strong>Rapa</strong>,<br />

relativement peu prospecté par la Mangarevan Expedition et par nous-même, recèle encore<br />

une faune particulière, comme cela est le cas pour les plantes.<br />

Au nord-ouest du Mont Pukumaru, la station Rp44 illustre la façon dont certaines espèces<br />

peuvent subsister sur de toutes petites surfaces. Une cheminée dans la falaise, hors d’atteinte<br />

des chèvres, était couverte de petites fougères (Adiantum sp.), avec une espèce<br />

d’Endodontidae. La surface horizontale était de moins de 2 mètres carrés. A quelques mètres,<br />

le bas de la falaise, envahi de Psidium et de graminées, était un désert malacologique.<br />

Euconulidae<br />

Quatre genres et sept espèces dont six endémiques sont présents à <strong>Rapa</strong>. Cette famille est<br />

assez abondante dans les forêts naturelles, avec probablement une plus grande richesse sur la<br />

chaîne du Perahu, d’après nos récoltes.<br />

Figure 6 : La vallée de<br />

Peupeu/Maitua et la chaîne<br />

du Perahu sont les deux<br />

sites que nous avons<br />

prospectés en priorité à<br />

<strong>Rapa</strong>, car ils avaient été<br />

identifiés comme très riches<br />

par la Mangarevan<br />

Expedition. Nos récoltes le<br />

confirment.<br />

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