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M - Dompierre-sur-Yon

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1<br />

CONSEIL MUNICIPAL DU 16 SEPTEMBRE 2010<br />

PROCES-VERBAL<br />

L'an deux mille dix, le 16 septembre, vingt heures trente, le Conseil Municipal, dûment convoqué,<br />

s'est réuni en session ordinaire, à la Mairie, sous la présidence de M. Philippe GABORIAU.<br />

Date de convocation du Conseil Municipal : 9 septembre 2010<br />

Nombre de membres en exercice : 27<br />

Présents : Annick MERCUL, Cécile DREURE, Michèle BARILE, Monique PALLATIER, Sandra LE<br />

BERCHE, Françoise FENAILLE, Cécile HILLAERT, Laurette CHAMOULAUD, Sophie LEBOEUF,<br />

Brigitte LE DIUZET, Marie-Josèphe BAUDRY,<br />

Philippe GABORIAU, Christian NOËL, Norbert LAPORTE, Jacques BREGER, Lionel BOIROUX,<br />

Bernard GRELAUD, Stéphane LEDARD, Jacques BOUTAUD, Christian LANDRIAU, Jacky<br />

PUAUD.<br />

Absents excusés : François GILET qui a donné pouvoir à Annick MERCUL, Gabriel POUPELIN qui<br />

a donné pouvoir à Philippe GABORIAU, Roland VERNAGEAU qui a donné pouvoir Marie-Josèphe<br />

BAUDRY, Laurent SOULLARD qui a donné pouvoir à Jacky PUAUD, Dominique FRANÇOIS,<br />

Anne-Marie FETIVEAU.<br />

Mme Annick MERCUL est désignée secrétaire de séance.<br />

Laurent SOULLARD arrive au 4 ème<br />

d’urbanisme.<br />

point : Approbation de la modification n°2 du plan local<br />

-*-*-*-*-*-*-<br />

Aucune observation n’étant formulée <strong>sur</strong> le procès-verbal de la séance du 8 juillet, celui-ci est adopté<br />

sans modification.<br />

1) CESSION DU DROIT AU BAIL DE L’AUTO-ÉCOLE BATY AU PROFIT DE MADAME<br />

EMILIE HERMOUET<br />

M. Le Maire rappelle :<br />

« Un bail commercial de neuf ans est intervenu entre la Commune et la SARL Baty car c’est la<br />

Commune qui est propriétaire des locaux de l’auto-école. Dans le cas de la vente du fonds de<br />

commerce, il est prévu que le bailleur doit accepter à la fois le nouveau locataire et la cession du droit<br />

au bail. »<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Noël qui présente le projet de délibération.<br />

La société dénommée BATY, Société à Responsabilité Limitée au capital de 7 500,00 Euros, ayant<br />

son siège social à DOMPIERRE SUR YON (85170), centre commercial « Les Deux Vallées », Place<br />

de la Résistance et du Maquis R1, identifiée au Registre du Commerce et des Sociétés de LA ROCHE<br />

SUR YON sous le Numéro 442 497 079, a décidé de céder son droit au bail conclu le 13 Février 2008<br />

avec la Commune, aux termes d'un acte reçu par Maître Jean-Paul FABIEN, Notaire à LA ROCHE<br />

SUR YON, dans le cadre de la cession de son fonds de commerce d'auto-école, au profit de Madame<br />

Emilie HERMOUET.


Le bail sus-visé prévoit en son article 13 intitulé CESSIONS - SOUS-LOCATIONS que :<br />

2<br />

-"Le Preneur ne pourra céder son droit au présent bail, ni-sous-louer, en tout ou en partie les locaux<br />

en dépendant, sans le consentement exprès et par écrit du BAILLEUR si ce n'est à son successeur dans<br />

le commerce.<br />

- Toute cession ou sous-location devra avoir lieu par acte notarié auquel le BAILLEUR sera appelé."<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- D’EMETTRE un avis favorable à la cession du droit au bail dans le cadre de la cession du<br />

fonds de commerce, ainsi présentée,<br />

- DE DONNER tout pouvoir à Monsieur Le Maire<br />

A l’effet de :<br />

- INTERVENIR à l’acte à recevoir par Maître Soulard, avocat, société FIDAL à La Roche<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong><br />

contenant cession par :<br />

La société dénommée BATY, Société à Responsabilité Limitée au capital de 7 500,00 Euros, ayant<br />

son siège social à DOMPIERRE SUR YON (85170), centre commercial « Les deux vallées », place de<br />

la Résistance et du Maquis R1, identifiée au Registre du Commerce et des Sociétés de LA ROCHE<br />

SUR YON sous le Numéro 442 497 079.<br />

Au profit de :<br />

Madame Emilie HERMOUET, de nationalité française, « Résident » au sens de la réglementation<br />

française,<br />

D’un fonds de commerce de AUTO-ECOLE sis à DOMPIERRE SUR YON (85170), Centre<br />

Commercial « Les Deux Vallées », avec tous les éléments incorporels et corporels y attachés,<br />

notamment le droit au bail résultant d’un acte reçu par Maître FABIEN, Notaire à LA ROCHE SUR<br />

YON, en date du 13 Février 2008 ayant commencé à courir le 1er Mars 2008 pour se terminer le 28<br />

Février 2017, moyennant un loyer mensuel actuel de 450 € H.T. soit 538,20 € TVA comprise.,<br />

POUR :<br />

- AGRÉER la cession du droit au bail et l’acquéreur comme nouveau locataire, sans pour<br />

autant décharger le cédant de son obligation de solidarité au paiement du loyer jusqu'à l’expiration de<br />

la période de neuf ans actuellement en cours.<br />

- AVOIR parfaite connaissance que les dispositions des articles L.145-1 et suivants du Code<br />

du Commerce relatif aux baux commerciaux s’appliqueront au cessionnaire, comme elles<br />

s’appliquaient au cédant, notamment en ce qui concerne le droit au renouvellement.<br />

- FAIRE RÉSERVE de tous droits et recours contre le cédant, notamment pour les loyers et<br />

charges exigibles.<br />

- DISPENSER de toute signification de la cession, la réalisation de cette cession devant être<br />

simplement portée à sa connaissance par lettre recommandée avec demande d’avis de réception par les<br />

soins de l'avocat chargé de la cession avec une copie exécutoire par extrait.<br />

M. Le Maire remercie M. Noël et ajoute :<br />

« C’est une procédure qui est tout à fait ordinaire et qui est encadrée par le contrat de location. Il n’y a<br />

pas eu de publicité <strong>sur</strong> cette cession car cela risquait d’avoir une incidence <strong>sur</strong> l’activité, les clients<br />

ignorant qui était le repreneur de l’auto-école. Une discrétion était nécessaire. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.


3<br />

2) BAIL COMMERCIAL ENTRE LA COMMUNE ET LA « SCI DU MOULIN »<br />

M. Le Maire précise :<br />

« Cette délibération concerne l’aménagement de la grange, rue du Vieux-Bourg. Il y a environ un an,<br />

Madame Letort avait informé la Commune de son souhait de cesser son activité dans le courant de<br />

l’année 2010. Madame Letort a eu très rapidement un preneur, M. et Mme Chauveau. Un compromis<br />

de vente a été établi, ce qui a permis à M. et Mme Chauveau d’entreprendre les démarches nécessaires.<br />

Ce sont des démarches lourdes car il y a le tabac. C’est une procédure qui est différente de celle d’un<br />

bar. Il y avait aussi le souhait de développer les jeux, notamment avec La Française des Jeux et la mise<br />

en place d’un PMU. Une localisation devait également être trouvée car Madame Letort cédait le fonds<br />

de commerce mais elle conservait les murs. M. Brethomé est propriétaire d’une grange et il avait déjà<br />

dans le passé, informé la municipalité qu’il pouvait la destiner à une activité commerciale. Un accord a<br />

donc été passé entre M. Brethomé et le couple Chauveau pour y positionner cette activité, avec une<br />

nécessité d’implantation rapide mais avec l’idée que si cette activité se développe, le lieu ne sera pas<br />

suffisant. La Commune se trouve être intermédiaire dans cette affaire-là et c’est ce qui se traduit<br />

aujourd’hui par le fait que M. et Mme Chauveau ne seront pas liés directement avec M. Brethomé. La<br />

Commune sera locataire des locaux aménagés, à ses frais, par M. Brethomé et la Commune va souslouer<br />

les locaux pour un même montant au couple Chauveau. C’était le souhait de M. Brethomé qui a<br />

été accepté par M. et Mme Chauveau. Le bar est ouvert depuis une semaine et on se félicite tous de<br />

cette démarche qui respecte les délais voulus par Mme Letort et M. et Mme Chauveau. »<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Noël qui présente le projet de délibération.<br />

La Commune de DOMPIERRE-SUR-YON, collectivité territoriale, personne morale de droit public<br />

située dans le département de la Vendée, ayant son siège social en l’Hôtel de Ville de DOMPIERRE-<br />

SUR-YON (85170), identifiée au SIREN sous le numéro 218500817, a décidé de prendre à bail le<br />

local commercial sis 15, Rue du Vieux Bourg,<br />

Appartenant à la SCI DU MOULIN, dont le gérant est Monsieur Pascal BRETHOME, moyennant un<br />

loyer mensuel hors TVA de six cent quarante euros (640 €) soit sept cent soixante-cinq euros<br />

quarante-quatre TTC (765.44 €).<br />

Ledit loyer sera indexé <strong>sur</strong> l'indice trimestriel des loyers commerciaux publié par l'Institut National de<br />

la Statistique et des Études Économiques<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

A l’effet de :<br />

- D’EMETTRE un avis favorable à la signature dudit bail commercial,<br />

- DE DONNER tout pouvoir à Monsieur Le Maire.<br />

- SIGNER l'acte à recevoir par Maître Stéphane DABLEMONT, Notaire à LES HERBIERS,<br />

Conseil du BAILLEUR, avec la participation de Maître Ludovic LARDIERE, Notaire à<br />

MOUCHAMPS, Conseil de la Commune.<br />

M. Le Maire remercie M. Noël et lui demande de présenter le contrat de location.<br />

M. Noël : « C’est un contrat classique de bail commercial entre le bailleur et le preneur avec, en<br />

particulier, la désignation des lieux loués, la durée du bail qui est de neuf années, le droit au<br />

renouvellement du bail, la destination des lieux loués avec une précision demandée par M. Brethomé<br />

(pour tous commerces à l’exclusion d’un commerce se rapportant à l’activité automobile), l’entretien<br />

et la réparation des lieux, les conditions de travaux dans les locaux loués, la taxe foncière supportée<br />

par le preneur, ce qui est la règle en matière de baux commerciaux, une clause de solidarité entre le<br />

preneur et le sous-locataire vis-à-vis du bailleur, la révision des loyers prévue tous les trois ans avec<br />

une indexation en fonction de l’indice qui s’applique aux loyers commerciaux. »


M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée par 21 voix pour et 4 abstentions.<br />

4<br />

3) CONTRAT DE SOUS LOCATION AVEC M. ET MME CHAUVEAU POUR<br />

L’EXPLOITATION D’UN BAR TABAC PRESSE<br />

M. Le Maire précise que cette délibération concerne le même dossier que précédemment : il s’agit du<br />

contrat de sous-location entre la Commune et M. et Mme Chauveau.<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Noël qui présente la délibération.<br />

La Commune de DOMPIERRE-<strong>sur</strong>-YON, collectivité territoriale, personne morale de droit public<br />

située dans le département de la Vendée, ayant son siège social en l’Hôtel de Ville de DOMPIERRE-<br />

SUR-YON (85170), identifiée au SIREN sous le numéro 218500817.<br />

Preneur du bail commercial sis 15, Rue du Vieux Bourg,<br />

Local appartenant à la SCI DU MOULIN, dont le gérant est Monsieur Pascal BRETHOME,<br />

moyennant un loyer mensuel Hors TVA de six cent quarante euros (640,00 Euros), soit sept cent<br />

soixante cinq euros quarante-quatre centimes TTC (765,44 €),<br />

A décidé de sous-louer, comme l'y autorise ledit bail, lesdits locaux au profit de :<br />

Monsieur Manuel CHAUVEAU, commerçant et Madame Karine Claudine Isabelle ROUMIER, son<br />

épouse, demeurant ensemble à DOMPIERRE-SUR-YON (85170), 19, Rue du Vieux Bourg,<br />

Nés savoir :<br />

Monsieur CHAUVEAU à DECIZE (58300) le 1er septembre 1975,<br />

Madame ROUMIER à NEVERS (58000) le 16 septembre 1976,<br />

Pour une durée de 3 ans avec possibilité par la Commune, de procéder à la résiliation par anticipation.<br />

Moyennant un loyer mensuel Hors TVA de six cent quarante euros (640,00 €), soit sept cent soixante<br />

cinq euros quarante-quatre centimes TTC (765,44 €)<br />

Ledit loyer sera indexé <strong>sur</strong> l'indice trimestriel des loyers commerciaux publié par l'Institut National de<br />

la Statistique et des Études Économiques.<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

A l’effet de :<br />

- D’EMETTRE un avis favorable à la signature dudit contrat,<br />

- DE DONNER tout pouvoir à M. le Maire,<br />

- SIGNER l’acte de sous location.<br />

M. Le Maire remercie M. Noël et lui demande de présenter le contrat de location.<br />

M. Noël : « C’est un contrat de sous-location commerciale. Le locataire principal est la Commune, les<br />

sous-locataires sont M. et Mme Chauveau. Le loyer est le même que celui prévu entre la Commune et<br />

la « SCI du Moulin ». La durée du bail a été fixée pour une durée de trois ans qui a commencé à courir<br />

le 10 septembre 2010, pour venir à expiration, au plus tard, le 10 septembre 2013. Une clause a été<br />

toutefois ajoutée : La Commune de <strong>Dompierre</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong>, locataire principal aura la possibilité de<br />

procéder à la résiliation par anticipation du présent contrat de sous-location en prévenant le souslocataire<br />

par lettre recommandée avec accusé de réception et cela en respectant un préavis de trois<br />

mois. Les loyers sont payables mensuellement d’avance et au plus tard le 6 de chaque mois et sont


5<br />

révisés avec la même clause que celle prévue dans le contrat principal. La taxe foncière sera payée par<br />

le sous-locataire car elle sera à la charge du locataire principal. Le reste du contrat est constitué de<br />

clauses classiques.»<br />

M. Le Maire ajoute :<br />

« M. Noël précisait qu’il y avait possibilité de mettre fin au contrat par anticipation, dans le me<strong>sur</strong>e où,<br />

effectivement, le repositionnement de l’établissement est souhaité. Des discussions ont eu lieu avec le<br />

preneur. Il fallait que la Commune ait le moyen juridique de poursuivre dans cette voie et puisse<br />

mettre fin au contrat en accord, bien sûr, avec les deux parties. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée par 21 voix pour et 4 abstentions.<br />

4) APPROBATION DE LA MODIFICATION N°2 DU PLAN LOCAL D’URBANISME<br />

M. Le Maire rappelle :<br />

«Nous sommes amenés pour la deuxième fois à faire des modifications très partielles du PLU. Ces<br />

modifications se font en parallèle de la révision générale qui est en cours. »<br />

M. Le Maire donne la parole à Mme Barile qui présente le projet de délibération.<br />

VU la loi n° 2000.1208 du 13 Décembre 2000, relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains,<br />

VU la loi n°2003.590 du 2 Juillet 2003 « Urbanisme et Habitat »,<br />

VU le code de l'Urbanisme et notamment les articles L 123.13, et R 123.19,<br />

VU la délibération du Conseil Municipal en date du 15 juillet 2008 approuvant le Plan Local<br />

d’Urbanisme,<br />

VU l'arrêté n° PLU.2010.05.01 en date du 17 mai 2010 prescrivant l'ouverture de l'enquête publique<br />

relative à la modification N°2 du PLU,<br />

VU la nature et les motifs des changements projetés par le dossier de modification qui a pour objet :<br />

- Une adaptation de l’article Ub3 dans le but de permettre la création de nouveaux accès collectifs<br />

<strong>sur</strong> la RD37dans le secteur UBa de la Berthelière – la Créancière, tout en interdisant de<br />

nouveaux accès directs et individuels à cet endroit<br />

- La correction d’erreurs matérielles dans les articles :<br />

Ua3 et Ub3 par la suppression du paragraphe « toutefois cette largeur peut être réduite si<br />

les conditions techniques, urbanistiques et de sécurité le permettent »<br />

Ub1 par la suppression de l’interdiction de réaliser des lotissements à usage d’activité ou<br />

d’habitat dans les secteurs Uba et Ubb.<br />

- L’ajout d’un 6 ème tiret dans l’article Ua6 pour permettre des implantations différentes « lorsqu’il<br />

s’agit d’opérations d’ensemble ou de lotissements permettant notamment la réalisation de<br />

construction groupées ».<br />

- L’augmentation de la hauteur maximale des bâtiments dans la zone 1Aue (articles 1AUe7 et<br />

1AUe10).<br />

Le commissaire-enquêteur, dans ses conclusions, a émis un avis favorable à la modification du PLU<br />

soumis à enquête publique du 10 juin au 12 juillet 2010, en prenant en compte les propositions<br />

correctives formulées le 1 er juillet pendant l’enquête publique par M. le Maire de <strong>Dompierre</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong><br />

<strong>sur</strong> les articles 1AUe7 et 1 AUe10.


6<br />

CONSIDERANT que le projet de modification du Plan Local d’Urbanisme tel qu'il est présenté au<br />

Conseil Municipal est prêt à être approuvé conformément à l'article L.123.10 du code de l'Urbanisme,<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- D'APPROUVER le dossier de modification du P.L.U. tel qu'il est annexé à la présente<br />

délibération.<br />

La présente délibération fera l'objet, conformément aux articles R 123.24 et R 123.25 du Code de<br />

l'Urbanisme, d'un affichage en mairie durant un mois et d'une mention dans un journal,<br />

Conformément aux articles L 123.10 et R 123.25 du Code de l'Urbanisme, le P.L.U. modifié est tenu à<br />

la disposition du public à la mairie de <strong>Dompierre</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong> et à la Préfecture, aux heures et jours<br />

habituels d'ouverture,<br />

La présente délibération et les dispositions résultant de la modification du P.L.U. seront exécutoires<br />

dès la transmission au Préfet et après l'accomplissement des me<strong>sur</strong>es de publicité (affichage en mairie<br />

durant un mois, insertion dans un journal).<br />

M. Le Maire remercie Mme Barile et ajoute :<br />

« Il y avait un souci, à La Berthelière, avec une parcelle qui avait été rendue constructible par le<br />

précédent PLU. Or des dispositions prises en même temps dans le même PLU, empêchaient d’y<br />

conduire des opérations. Une erreur s’était glissée dans le PLU qui interdisait de faire des<br />

lotissements. De plus, c’était une disposition illégale. L’interdiction était également faite d’y accéder<br />

par la RD ce qui évidemment compliquait les choses. C’est donc une des raisons de la modification<br />

proposée.<br />

L’idée est aussi de donner un peu plus de souplesse par rapport à la zone d’activités économiques qui<br />

avait des limitations de hauteur qui étaient draconiennes et qui parfois pour certaines entreprises<br />

pouvaient être préjudiciables et limiter la capacité de commercialisation de la zone.<br />

Le dernier point concerne les largeurs. Du fait de l’autorisation de hauteurs supérieures, il fallait<br />

modifier les reculs par rapport aux limites de propriété.<br />

Ces modifications sont faites pour accompagner les projets. En effet, le projet de La Berthelière se<br />

trouvait être bloqué depuis quelque temps. Un aménageur avait travaillé <strong>sur</strong> le projet, les commissions<br />

ouvertes également, mais le PLU dans sa formulation empêchait la réalisation. Nous n’avons pas<br />

voulu attendre la révision générale qui est une procédure longue. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée par 21 voix pour et 4 absentions.<br />

5) CONVENTION DE TRANSFERT DES ÉQUIPEMENTS COMMUNS DU LOTISSEMENT<br />

« LES ETANGS »<br />

M. Le Maire précise :<br />

« Cette convention de transfert va régler les conditions dans lesquelles, une fois le lotissement terminé,<br />

les espaces et les équipements seront rétrocédés à la Commune. C’est une disposition possible en<br />

matière de lotissements. Il y avait, précédemment, une autre formule qui était utilisée celle de la<br />

constitution d’une association syndicale. Nous nous sommes déjà exprimés plusieurs fois <strong>sur</strong> le sujet,<br />

nous préférons cette façon de procéder qui, de part et d’autre, règle les choses dès le départ et on ne se<br />

trouve pas avec un intermédiaire entre l’aménageur et la Commune qui est une association syndicale<br />

composée, pour la plupart, des habitants du lotissement. La convention de transfert évite aux habitants<br />

d’avoir à supporter des responsabilités qui sont davantage celles du lotisseur et de la Commune. »<br />

M. Le Maire donne la parole à Mme Barile qui présente le projet de délibération.


La société Cilaos réalise un lotissement dénommé lotissement « Les Étangs ».<br />

7<br />

La Roche-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong> Agglomération a, depuis le 1er novembre 2009, pris la compétence<br />

« Assainissement ».<br />

Une convention tripartite entre la Communauté d'Agglomération, la Commune et le lotisseur, rédigée<br />

en application des dispositions de l’article R 442-8 du code de l’urbanisme, permet au lotisseur de se<br />

dispenser de créer une Association Syndicale chargée de gérer les espaces et équipements communs<br />

du lotissement entre leur réception et leur transfert à la Commune.<br />

Cette convention a pour objet de définir les modalités du contrôle par la Commune et la Communauté<br />

d’Agglomération, des études et de l’exécution des travaux relatifs aux espaces et équipements<br />

communs du lotissement.<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- DE CONCLURE avec le lotisseur une convention de transfert des voies, réseaux et espaces<br />

communs du lotissement « Les Étangs », une fois les travaux achevés et réceptionnés,<br />

- D’AUTORISER M. le Maire à signer la dite convention.<br />

Mme Barile précise :<br />

« Les espaces concernés par le transfert sont : les voies principales et secondaires, les espaces verts,<br />

les cheminements piétons, les différents réseaux (eau potable, eaux usées, eaux pluviales, postes de<br />

refoulement), l’électricité, l’éclairage public et le téléphone. La présente convention a pour objet de<br />

définir les modalités du contrôle par la Commune de l’étude et de l’exécution des travaux relatifs aux<br />

équipements communs du lotissement. »<br />

M. Noël ajoute :<br />

« Tout ce qui est assainissement sera transféré directement à la communauté d’agglomération. Il est<br />

prévu aussi, avant le transfert, une visite par caméra de l’ensemble des canalisations d’eaux usées et<br />

d’eaux pluviales afin de s’as<strong>sur</strong>er de leur parfaite conformité. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.<br />

6) CONTRAT PAYSAGE RURAL : DEMANDE DE PARTICIPATION AU CONSEIL<br />

GÉNÉRAL POUR LA RÉALISATION D'UN DIAGNOSTIC PAYSAGER<br />

M. Le Maire rappelle :<br />

« Le Contrat Paysage Rural a pour finalité d’améliorer l’espace rural, sa qualité, son entretien, les<br />

haies et les différents éléments de patrimoine. La démarche a un peu attendu car il y a un diagnostic<br />

paysager qui est nécessaire pour établir ce contrat. Or il y avait un autre diagnostic qui était en cours<br />

<strong>sur</strong> tout le territoire communal et qui se rapportait au Plan Local d’Urbanisme. Il a été préféré de<br />

réaliser ce diagnostic pour collecter un certain nombre d’éléments qui seraient intégrés dans celui du<br />

diagnostic du Contrat de Paysage Rural qui est lui plus précis. Aujourd’hui, on délibère pour<br />

demander une subvention auprès du Conseil Général qui cofinance les études.»<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Grelaud qui présente le projet de délibération.<br />

Le projet municipal prévoit de protéger et valoriser l’environnement et le cadre de vie de la Commune.<br />

Le Conseil Général de la Vendée propose aux Communes de les soutenir et de les accompagner dans<br />

la mise en place de « contrats paysages ruraux », qui se traduisent par des plans d’actions pour la<br />

protection de l’environnement et la valorisation des paysages.


8<br />

Ces plans d’actions sont élaborés à partir de diagnostics techniques et paysagers, et avec l’appui des<br />

acteurs locaux, réunis au sein de groupes de travail.<br />

Le conseil municipal du 15 octobre 2009 a décidé de s’engager dans ce dispositif et de procéder à une<br />

consultation pour le choix d’un architecte paysagiste, conformément au Code des Marchés Publics.<br />

Trois bureaux d’étude ont répondu à cette consultation. Au vu des critères de jugement des offres, il a<br />

été décidé de retenir Mme MOUNERON PETIT agissant pour le compte du cabinet SARL Côté<br />

Paysage sis 20, rue Maréchal De Lattre De Tassigny à La Mothe Achard dont l'offre est la mieux<br />

disante et se chiffre à 4 933, 50 € T.T.C (quatre mille neuf cent trente trois Euros cinquante centimes<br />

TTC).<br />

Le département participe, en ce qui concerne les honoraires de l’architecte paysagiste, à hauteur de<br />

50% d’un montant plafonné à 1 000 € TTC plus 1€ par Hectare, soit pour la commune de <strong>Dompierre</strong><strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong><br />

à 50% de 4 360,00 € TTC ce qui représente une aide de 2 180 € (deux mille cent quatre vingt<br />

Euros).<br />

Après avoir pris acte de la désignation de l'architecte paysagiste,<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- DE SOLLICITER l’aide financière du Conseil Général représentant sa participation à<br />

hauteur de 50 % d'un montant plafonné à 1 000 € TTC et à 1€/par Ha des coûts d'intervention de<br />

l’architecte paysagiste.<br />

M. Le Maire remercie M. Grelaud et ajoute :<br />

« La commission Espace rural, Agriculture » va suivre ce projet. Les membres de la commission<br />

feront partie du groupe d’acteurs locaux. Les représentants des agriculteurs, qui ne sont pas membres<br />

de la commission, viendront compléter ce groupe. Cette démarche va s’enclencher dans les mois qui<br />

viennent. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.<br />

7) FIXATION D'UNE REDEVANCE D'OCCUPATION MENSUELLE DU DOMAINE<br />

PUBLIC<br />

M. Le Maire précise :<br />

« La motivation de cette délibération est la suivante : nous avons délibéré à plusieurs reprises<br />

pour fixer les tarifs concernant les commerçants ambulants qui s’implantent <strong>sur</strong> la Commune,<br />

soit ponctuellement, soit régulièrement, comme par exemple le pizziaolo une fois par semaine,<br />

ou lors du le marché mensuel avec plusieurs possibilités et tout dernièrement <strong>sur</strong> le marché de<br />

Noël. Nous avons été sollicités par un Dompierrois, M. Duplouye, qui souhaitait implanter un camion<br />

pizzas-snack <strong>sur</strong> la zone de l’Eraudière avec une présence <strong>sur</strong> le site tous les jours. Bien sûr, c’est un<br />

atout pour la Commune mais on a considéré que le paiement à la journée ne pouvait pas correspondre.<br />

Le tarif aurait été prohibitif. La proposition qui est faite, et qui pourra s’appliquer à tout commerçant<br />

qui le souhaite est d’avoir un abonnement mensuel de 10 euros le mètre linéaire. M. Duplouye a déjà<br />

commencé son activité au début de la semaine. »<br />

M. Le Maire donne lecture du projet de délibération.<br />

Par délibération du 21 octobre 2008, le Conseil Municipal a adopté le principe d'une redevance<br />

d'occupation du domaine public pour les commerçants ambulants qui exercent leur activité de manière<br />

occasionnelle ou une fois par semaine.


9<br />

Cependant, M. le Maire informe les membres du Conseil Municipal, d'une demande d'un commerçant<br />

ambulant qui souhaite exercer son activité de « Pizzas-snack » du lundi au vendredi, de 12 h à 14 h 30<br />

et de 18 h à 21 h, Parc d’activité de l’Eraudière.<br />

Compte tenu de cette demande, il est proposé de fixer le montant de l’abonnement mensuel pour<br />

l’occupation du domaine public à 10 € par ml.<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- DE FIXER à 10 € par ml le montant de l’abonnement mensuel pour l’occupation du domaine<br />

public.<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée par 21 voix pour et 4 abstentions.<br />

8) LOCATION DU LOGEMENT N°1 ATTENANT À LA SALLE MAGAUD, 8 RUE DU<br />

MOULIN<br />

M. Le Maire donne la parole à Mme Fenaille qui présente le projet de délibération.<br />

Le logement n°1 attenant à la salle Magaud, 8, rue du Moulin a fait l’objet d’une rénovation. Il est<br />

actuellement disponible.<br />

Considérant que ce logement peut désormais être mis à la location pour des particuliers,<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- DE DECIDER de mettre en location le logement n°1, attenant à la salle Magaud, 8, rue du<br />

Moulin,<br />

- DE FIXER le loyer mensuel du logement à 200 € (deux cents euros),<br />

- D’AUTORISER Monsieur le Maire à signer le bail de location à intervenir avec le futur<br />

locataire.<br />

M. Le Maire remercie Mme Fenaille et ajoute :<br />

« Le conseil Municipal doit délibérer <strong>sur</strong> le montant de la location. 200 euros correspond au prix des<br />

logements déjà loués. Ces logements, attenants à la salle Magaud, ont bénéficié de travaux de<br />

rénovation car ils étaient dégradés. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.<br />

9) ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION DE COMPOSTAGE DE<br />

MARGERIE<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Boiroux qui présente le projet de délibération.<br />

« L’association de compostage de Margerie », constituée en Mars 2010, sollicite une subvention de<br />

fonctionnement.<br />

Considérant le budget prévisionnel de cette association,


10<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- D’ATTRIBUER à « l’association de compostage de Margerie » une subvention d’un montant<br />

de 60 € (soixante Euros),<br />

- D’INSCRIRE au budget principal 2010 - chapitre 65 - article 6574 - fonction 025, le montant<br />

correspondant à cette dépense.<br />

M. Le Maire remercie M. Boiroux.<br />

M. Boiroux ajoute : « C’est une aide au démarrage comme nous avons pu le faire pour d’autres<br />

associations cette année. Lors du vote des subventions, l’association ne pouvait pas déposer un dossier<br />

car elle n’était pas officiellement créée. »<br />

M. Le Maire précise :<br />

« Auparavant, c’était un collectif sans support juridique qui animait la plate-forme de compostage. »<br />

M. Boiroux : « Aujourd’hui, l’association a fixé ses tarifs d’adhésion. Il y a déjà une dizaine<br />

d’adhérents qui aident les relais de quartiers. Le président de l’association m’a informé que demain<br />

après-midi, des Argentins doivent visiter la plate-forme de compostage. Ce sont des universitaires qui<br />

sont à Nantes et qui sont intéressés par cette démarche. Ils ont eu connaissance de la plate-forme par le<br />

biais d’internet en Argentine. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.<br />

10) DÉCISION MODIFICATIVE N°1 DU BUDGET PRINCIPAL 2010<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Bréger qui présente le projet de délibération.<br />

Par délibération du 27 mai 2010, le Conseil Municipal a décidé que les résultats du budget annexe<br />

Assainissement seraient repris en totalité dans le budget annexe de la Communauté d’Agglomération.<br />

Afin que les résultats du budget annexe Assainissement puissent être transférés dans le budget annexe<br />

de la Communauté d’Agglomération, il y a lieu d’intégrer les résultats du budget annexe<br />

Assainissement dans le budget principal de la Commune.<br />

Il est donc nécessaire d'annuler la décision modificatif n° 1 du budget principal en date du 27 mai<br />

2010 et de la reprendre comme suit :<br />

Section de fonctionnement<br />

Recettes R 002 Résultat de Fonctionnement Reporté F.01 141 596.23 €<br />

Dépenses D 678 Autres Charges Exceptionnelles F.01 141 596.23 €<br />

Section d’investissement<br />

Recettes R 001<br />

Dépenses D 1068<br />

Solde d’exécution de la section<br />

d’investissement<br />

Excédents de fonctionnement<br />

capitalisés<br />

F.01 44 674.56 €<br />

F.01 44 674.56 €<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :


11<br />

- D’APPROUVER les écritures comptables mentionnées, nécessaires au transfert des résultats<br />

du budget principal de la Commune au budget annexe de la Communauté d’Agglomération.<br />

- DE PRECISER que la présente décision annule et remplace la délibération du 27 mai 2010.<br />

M. Le Maire remercie M. Bréger et précise :<br />

« Nous avions déjà voté <strong>sur</strong> ce point, mais ce qui justifie cette décision, c’est qu’il s’agit d’une<br />

procédure nouvelle car le transfert de la compétence est tout à fait récent. Il se trouve que le Trésor<br />

Public avait transmis un certain nombre d’éléments en vu de prendre une décision comme nous<br />

l’avions faite. En regardant plus attentivement, le Trésor Public nous a fait savoir que les écritures<br />

n’étaient pas tout à fait complètes et exactes. Il convenait donc de délibérer à nouveau. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.<br />

11) DÉCISION MODIFICATIVE N°2 DU BUDGET PRINCIPAL 2010<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Bréger qui présente le projet de délibération.<br />

Il y a lieu d’apporter des modifications au budget primitif 2010, en section d’investissement pour tenir<br />

compte, d’une part, de l’évolution de certains projets dont les études n’étaient pas finalisées lors de<br />

l’établissement du budget primitif 2010.<br />

D’autre part, les crédits budgétaires inscrits au programme « Acquisitions Foncières » sont en grande<br />

partie engagés, il semble donc opportun de prévoir des crédits supplémentaires.<br />

Il est proposé au Conseil Municipal :<br />

- DE DÉCIDER d’approuver les modifications suivantes :<br />

Section d’Investissement<br />

Dépenses<br />

Programme 51 Pôle Accueil Loisirs D 2313 F. 64 + 60 000 €<br />

Programme 55 Terrain de Pétanque D 2128 F.41 + 54 000 €<br />

Programme 120 Acquisitions Foncières D 2138 F.020 + 52 000 €<br />

Programme 112 Voirie D 2315 F. 020 - 166 000 €<br />

M. Le Maire remercie M. Bréger et précise :<br />

« C’est une décision modificative qui n’impacte pas l’équilibre du budget, ce sont des transferts d’un<br />

programme <strong>sur</strong> l’autre. On dégage <strong>sur</strong> le programme 112, 166 000 €, car les consultations, qui ont été<br />

effectuées, ont eu des résultats beaucoup plus favorables que ce que nous avions prévu. Pour le projet<br />

de l’accueil loisirs, la programmation de cet équipement au budget, s’était faite <strong>sur</strong> la base des<br />

indications données par l’un des financeurs, la Caisse d’Allocations Familiales, et qui correspondait au<br />

montant par place. Nous avions donc appliqué ce ratio. Dans les faits, ce ratio ne correspond pas à la<br />

réalité. On vient également de le constater au niveau de la Communauté d’Agglomération <strong>sur</strong> les<br />

équipements Petite Enfance (coût de plus de 30% par rapport à ce qui avait été indiqué). Il me semble<br />

que les ratios de la CAF sont à réactualiser. Néanmoins, <strong>sur</strong> le Pôle Accueil Loisirs, la consultation qui<br />

a eu lieu montrait que l’on était en-dessous de ce que nous avions pu penser. Nous sommes


12<br />

aujourd’hui dans un phénomène où les entreprises sont en concurrence et baissent les prix pour obtenir<br />

le marché.<br />

Sur le projet 55, terrain de pétanque, c’est l’appellation inscrite au budget et nous étions tenus de<br />

reprendre la même appellation. Ces dépenses-là ne concernent pas à proprement parler le terrain de<br />

pétanque puisque c’est devenu une opération plus complexe. Au départ, il avait été budgétisé 50 000 €<br />

pour la réalisation d’aires sablées. Le projet a évolué notamment en intégrant la réalisation d’une<br />

placette devant le bâtiment actuel avec l’adjonction d’un nouveau bâtiment, d’aires pour la pétanque<br />

mais aussi d’aires de loisirs, sablées, pouvant être utilisées par les jeunes et pour des activités diverses,<br />

ainsi que d’aires de jeux pour les enfants. Pour les aires de jeux, un travail est engagé et va se<br />

poursuivre avec le Conseil Municipal des Enfants et les commissions ouvertes afin d’effectuer le<br />

choix. Le projet sera également complété d’aires de pique-nique et de mobiliers pour conforter le rôle<br />

familial de ce lieu. Le paysagement du site sera aussi poursuivi. L’ensemble de ce projet se trouve<br />

inscrit dans le programme terrains de pétanque et je tenais à apporter cette précision. Le total de cet<br />

aménagement à Malvoisine est actuellement estimé à 173 690 €. Ce montant fera appel à d’autres<br />

lignes budgétaires et en particulier celle où était inscrite la réalisation d’aires de jeux pour enfants. De<br />

la même façon, les dépenses d’éclairage seront imputées dans les dépenses déjà budgétées et qui<br />

concernent le SyDEV.<br />

Pour les acquisitions foncières, c’est une sécurité que la Commune entend se donner et qui n’a pas<br />

d’incidence budgétaire dans la me<strong>sur</strong>e où c’est le solde de ce qui est économisé <strong>sur</strong> la voirie qu’il est<br />

proposé d’inscrire ici sans qu’il y ait d’as<strong>sur</strong>ance que ces crédits soient utilisés.<br />

Le Pôle Accueil Loisirs est un peu plus couteux que ce qui avait été inscrit. Le montant total de<br />

l’opération est de 282 747,19 € et sera financé à hauteur de 60% par des subventions. 113 000 €<br />

restent à la charge de la Commune <strong>sur</strong> ce projet dont 48 000 € feront l’objet d’un prêt à taux zéro<br />

octroyé par la Caisse d’Allocations Familiales. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et propose de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée par 21 voix pour et 4 voix contre.<br />

12) RAPPORT BILAN DES ACTIONS DE PROXIMITE<br />

M. Le Maire passe la parole à M. Boutaud qui va présenter les actions de proximité en rapport<br />

avec sa délégation.<br />

M. Boutaud :<br />

« L’an dernier, je vous avais présenté les douze premiers mois de mon mandat dans le cadre de ma<br />

délégation « proximité », de mars 2008 à mars 2009. Ce soir, je vais donc faire le bilan des douze mois<br />

suivants, de mars 2009 à mars 2010. Comparaisons et analyses seront présentées en expliquant les<br />

écarts constatés dans chaque chapitre par rapport aux deux années.<br />

Cette année, il y a eu 116 demandes dont 15 sont encore en cours de traitement. (L’an dernier il y avait<br />

eu 142 demandes)<br />

Chapitre voirie :<br />

On compte 31 demandes dont 7 en cours de traitement. Certaines demandes appellent des études<br />

importantes et celles qui ne sont pas réalisées sont des demandes lourdes et coûteuses. Certaines<br />

demandes ont été évoquées au cours de Conseils Municipaux précédents, notamment dans le<br />

programme voirie qui a été présenté.<br />

Chapitre entretien et élagage :<br />

14 demandes ont été reçues dont 2 ne sont pas résolues car elles ne rentraient pas dans le cadre du<br />

budget : elles sont prévues être traitées l’an prochain.<br />

Chapitre circulation vitesse :<br />

Ce chapitre a fait l’objet de 16 demandes pour cette année en sachant qu’un certain nombre ne sont pas<br />

traitées : quand des personnes nous signalent par exemple des vitesses excessives dans les rues, nous


13<br />

n’avons pas immédiatement de réponses. Certaines demandes figuraient d’ailleurs dans celles de l’an<br />

dernier. Certaines demandes pourraient aussi être classées en voirie. En effet, la réponse aux<br />

problèmes de circulation « vitesse » est souvent liée à une modification de la voirie (par exemple, le<br />

carrefour de La Garlière).<br />

Chapitre voisinage :<br />

34 demandes liées au voisinage ont été reçues dont 2 sont en cours de traitement. Certaines demandes<br />

requièrent beaucoup de patience.<br />

Chapitre associations :<br />

1 seule demande a été reçue. Cela s’explique par le fait que l’adjoint aux associations reçoit les<br />

demandes et les traitent en direct. Les demandes sont plus collectives qu’individuelles et sont donc<br />

résolues par un autre canal.<br />

Chapitre incivilités :<br />

Ce chapitre est nouveau, non pas qu’il y ait plus d’incivilités que l’an dernier, mais les demandes<br />

avaient été classées dans le chapitre divers. 12 demandes sont répertoriées et toutes sont à ce jour<br />

traitées. Quand on me signale un problème de tag <strong>sur</strong> un portail, un vol de nains de jardin, le<br />

lancement de pierres <strong>sur</strong> un véhicule, ce sont des incivilités qui méritent d’être signalées, ne serait-ce<br />

que par respect vis-à vis des personnes qui ont fait la démarche de nous informer. Néanmoins, ces<br />

demandes ne concernent pas le travail des élus, une plainte devrait être déposée, ce qui est rarement le<br />

cas. Néanmoins, je prends contact avec ces personnes, je me déplace, je les écoute. Je transmets<br />

également une information de ces incivilités à la gendarmerie, même si cela n’est pas une démarche<br />

officielle, pour permettre des recoupements avec d’éventuels dépôts de plainte et pour diriger les<br />

déplacements des gendarmes <strong>sur</strong> la Commune. Bien sûr, je n’indique pas les noms des personnes mais<br />

seulement les lieux.<br />

Chapitre divers :<br />

Dans ce chapitre sont enregistrées les demandes qui ne rentrent pas dans les chapitres déjà répertoriés.<br />

Comparaison des demandes par rapport à l’année précédente :<br />

Pour le chapitre voirie, elles sont en diminution, 31 au lieu de 46. J’explique cette baisse par le fait<br />

qu’un certain nombre de demandes ont été traitées dès l’an dernier, donc nous sommes <strong>sur</strong> la bonne<br />

voie.<br />

Pour le chapitre entretien et élagage, on note également une baisse : 28 demandes l’an dernier et 14<br />

cette année. Je pense que pour l’élagage, notamment, il faudrait prévoir un programme pluri-annuel<br />

pour solutionner le maximum de problèmes dans le mandat.<br />

Pour le chapitre circulation « vitesse », une très légère baisse est à constater. La plupart des cas ont été<br />

solutionnés. Cependant, toutes les personnes témoins de vitesses excessives n’ont pas forcément<br />

signalé ce fait, donc je pense qu’il faut relativiser les données.<br />

Pour le chapitre voisinage, nous sommes <strong>sur</strong> une inversion des choses : 21 demandes l’an dernier, 34<br />

cette année. Les problèmes de voisinages sont toujours traités dans toutes les Communes, mais peutêtre<br />

différemment. Ces demandes requièrent beaucoup de discussions, d’écoute et un rôle de<br />

médiateur. Beaucoup de demandes ont été satisfaites et des solutions ont été apportées. Pour d’autres<br />

demandes, lorsque les gens sont fâchés, les réponses restent difficiles. Je pense que plusieurs<br />

personnes, face à des difficultés de voisinage, se disent qu’il faudrait en parler à la mairie pour qu’il y<br />

ait une écoute à leurs problèmes.»<br />

M. Le Maire : « A l’appui de ce que dit M. Boutaud, il y a quelque temps, nous avons reçu un couple<br />

pour des problèmes sociaux. En discutant, ce couple a fait état de difficultés de voisinage. Nous lui<br />

avons dit qu’un élu s’occupait de ces questions-là. Le rôle que M. Boutaud peut apporter est plus<br />

connu par nous tous et peut effectivement se traduire par davantage de sollicitations. »<br />

M. Boutaud : « Pour le chapitre associations, il y avait 3 demandes l’an dernier, 1 demande cette<br />

année. J’ai déjà évoqué tout à l’heure les raisons du nombre faible de demandes. Dans les demandes<br />

d’incivilités, j’ai oublié de le dire précédemment, il faut savoir que <strong>sur</strong> les 12 demandes, 5 se situent<br />

<strong>sur</strong> la période du 1 er Mai. Les traditions sont parfois fortement enracinées.


14<br />

Pour le chapitre divers, la baisse s’explique par la nouvelle rubrique incivilités qui n’existait pas l’an<br />

dernier. Aucune demande de cadastre, dans le chapitre divers. Les personnes prennent directement<br />

contact avec les services de la mairie ou avec l’élue en charge de l’urbanisme pour obtenir une réponse<br />

à leurs problèmes.<br />

En ce qui concerne les chiffres globaux, on constate une diminution du nombre de demandes et je<br />

m’en félicite. Au final, les chiffres qui restent inchangés, sont le pourcentage de demandes résolues,<br />

c’est-à-dire 84% au mois de mars et un peu plus de 90% aujourd’hui. »<br />

M. Le Maire remercie M. Boutaud et ajoute :<br />

« C’est intéressant d’analyser ces demandes. M. Boutaud soulignait les questions de cadastre. Très<br />

souvent, des personnes viennent pour consulter, avoir des informations précises <strong>sur</strong> l’urbanisme. Cela<br />

a amené Mme Barile à mieux s’organiser pour répondre aux questions posées. Ces demandes étaient<br />

souvent traitées tout de suite, directement par les services, et souvent pas dans de bonnes conditions. Il<br />

faut être prudent dans les demandes d’urbanisme car on peut parfois se tromper et induire les<br />

personnes en erreur. Mme Barile et Mme Brethomé ont donc réfléchi à une autre manière de<br />

s’organiser. Maintenant, il va y avoir des permanences d’urbanisme où les administrés pourront venir<br />

et exposer leurs demandes à l’élue en charge de l’urbanisme qui sera donc entièrement disponible pour<br />

répondre aux attentes. Cela permettra de mieux traiter les demandes et avec plus de sécurité.<br />

Ce bilan est intéressant. Comme l’a souligné M. Boutaud, il faut être très prudent <strong>sur</strong> l’évolution des<br />

chiffres mais légitimement on peut penser que le fait de s’occuper d’un certain nombre de problèmes,<br />

peut faire baisser les demandes. On constate qu’il y a peu de demandes de la part des associations et ce<br />

qui est fait dans ce chapitre vient compléter ce qui est fait ailleurs. C’est effectivement l’activité de M.<br />

Boutaud qui est appelée à évoluer car elle dépend des autres. »<br />

M. Boutaud : « Effectivement, nous n’avons que deux années de référence. Au fil des années, on verra<br />

comment cela évoluera. Si les demandes de voirie venaient à progresser, il faudrait comprendre le<br />

pourquoi de cette hausse et l’analyser. »<br />

M. Le Maire : « Effectivement, une analyse plus fine s’imposerait et il faudrait chercher les<br />

explications qui justifieraient cette hausse. »<br />

M. Boutaud : « Juste une dernière remarque pour conclure, je crois que dans ce domaine comme dans<br />

d’autres, lorsque l’on s’inscrit dans une démarche préventive, les doses sont beaucoup moins<br />

puissantes que dans le curatif. Encourager le lien, les relations, les fêtes de quartier permet aux gens de<br />

se connaître et lorsque <strong>sur</strong>vient un problème de voisinage, il est le plus souvent résolu sans<br />

l’intervention de la mairie. »<br />

M. Le Maire : « Effectivement, les problèmes sont complètement différents. Le dernier <strong>Dompierre</strong><br />

Infos fait état d’une fête qui regroupait six villages. Nous avons ajouté au dernier moment cet article,<br />

car il est intéressant de relater ce qui se passe mais au-delà de cela, il y a là aussi une vraie fonction.<br />

Quand des gens se connaissent et que 80 ou 100 personnes se retrouvent pour une journée, on suppose<br />

quand même qu’un certain nombre de choses se régulent à ces moments-là. La personne qui par<br />

exemple fait du bruit, elle est finalement sympathique et on supporte ainsi plus facilement les<br />

tondeuses ou autres problèmes que lorsque l’on ne connaît pas les gens. La fête des voisins, qui est une<br />

opération annuelle nationale, avait été évoquée dans les commissions. Peut-être pourrait-on, pour<br />

l’année prochaine, donner une impulsion un peu plus forte, inciter les gens à se rencontrer. Voilà une<br />

piste de travail pour la commission concernée. »<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions et informe que le Conseil Municipal prend acte de la<br />

présentation du rapport bilan des actions de proximité.<br />

13) DIVERS<br />

M. Le Maire donne la parole à Mme Pallatier qui présente les évènements du week-end<br />

prochain.


15<br />

Mme Pallatier : « Ce week-end sera un week-end culturel à <strong>Dompierre</strong>. Samedi à 11h, rencontre avec<br />

Amélise Duqué et Serge Renaud qui exposent toiles et sculptures dans le hall de la mairie et dans la<br />

salle du Conseil Municipal. Ces rencontres avec l’artiste sont toujours des moments conviviaux où les<br />

artistes se dévoilent, nous parlent de leurs démarches, de leurs personnalités. Cette exposition est<br />

visible en mairie jusqu’au 26 octobre.<br />

Ce week-end, ont lieu les journées européennes du Patrimoine. Dimanche après-midi, à 15h, au<br />

château du Rortheau, chez Mme de Ferron, un concert tubas et trompettes sera donné dans la bassecour<br />

du château, par le conservatoire du Pays des Olonnes. Puis à 16h, une visite guidée des extérieurs<br />

du château sera organisée par l’association Sauvegarde du Patrimoine."<br />

M. Le Maire remercie Mme Pallatier.<br />

L’ordre du jour étant épuisé, M. Le Maire demande s’il y a des questions diverses.<br />

M. Puaud : « J’aimerais revenir <strong>sur</strong> les travaux de l’accueil périscolaire. En terme de planning, où en<br />

sommes-nous ? »<br />

M. Le Maire : « L.es travaux sont commencés. Il avait été envisagé de les débuter plus tôt, mais cela<br />

faisait gagner peu de temps et posaient d’autres difficultés autour de l’activité qui s’y tient l’été, c’està-dire<br />

l’accueil de loisirs. Il a donc été décidé de s’organiser de cette manière-là, de démarrer avec la<br />

rentrée sachant que la fin des travaux est programmée pour la fin de l’année. On espère que pour le<br />

mois de janvier, le Pôle Accueil Loisirs sera fonctionnel. Dans l’attente, nous avons mis en place un<br />

système qui répond le mieux possible aux activités. Les enfants sont accueillis dans les locaux du<br />

groupe scolaire Pierre Menanteau, pour les activités du matin et du soir ainsi que pour les mercredis et<br />

les petites vacances pour le centre de loisirs. »<br />

Mme Dreure : « La première semaine, les parents ont pris de nouvelles habitudes. Dès le premier jour<br />

de la rentrée, une personne orientait les familles <strong>sur</strong> le parking du groupe scolaire pour les familiariser<br />

avec les nouveaux bâtiments, des panneaux indiquant l’accueil ont été placés. Globalement, la<br />

cohabitation est plutôt satisfaisante. »<br />

M. Le Maire : « Il avait été envisagé, tout au début que les travaux d’agrandissement puissent se faire<br />

en maintenant l’activité. Nous avons rapidement renoncé à cette solution-là, car elle était très aléatoire<br />

et on allait se trouver, enfants, parents et personnels dans des situations très difficiles à gérer. Je<br />

voudrais aussi ajouter, bien que ce n’est pas directement en rapport avec la question, que les<br />

aménagements extérieurs effectués pendant les vacances au groupe scolaire rendent cet espace<br />

beaucoup plus agréable et plus propre aussi bien pour les enfants, les familles et le personnel<br />

d’entretien. »<br />

M. Puaud : « Serait-il également possible d’avoir un compte-rendu des différents appels d’offres ?<br />

M. Le Maire : « Sans aucun problème. C’est un point qui peut être abordé à la prochaine commission<br />

d’appels d’offres et à-travers la présentation des décisions. »<br />

-*-*-*-*-*-*-<br />

Constatant qu’il n’y a pas d’autres questions diverses, M. Le Maire remercie les élus.<br />

La séance est levée à 22h10.<br />

Fait et délibéré, les jour, mois, an, susdits<br />

Ont signé au Registre, les membres présents

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