616 - Amiens

La vie en Métropole
RÉHABILITATION
Une reconversion réussie
La Ville a récemment acheté les locaux de la friche industrielle Curver, rue Alexandre-Dumas.
Des bureaux et des entrepôts sont créés sur ce site immense, à proximité du centre-ville.
Son CV est déjà bien rempli.
Mais pour Carole Metay, chef de
projet à Amiens Métropole, la
reconversion de l’ancien site
Curver, rue Alexandre-Dumas,
en bureaux et entrepôts est une
expérience unique. Cette parcelle
de 29 000 m 2 , rachetée par
la Ville et totalement réaménagée,
accueillera bientôt 230 salariés.
Des services techniques
principalement, qui utiliseront,
par exemple, les 16 000 m 2 de
hangars pour stocker du matériel,
garer véhicules et poids
lourds. Les 1 000 m 2 de bureaux
seront bien sûr conservés.
Remise aux normes de l’électricité
et du chauffage, changement
de couverture, travaux
de terrassement, création de
sanitaires, de vestiaires, de
douches, de locaux d’archives,
etc. : la réhabilitation est complète.
L’occasion aussi de
Cette parcelle de 29 000 m 2 accueillera bientôt
230 salariés, principalement des services techniques.
s’inscrire dans une démarche
de développement durable. À
terme, la chaufferie sera raccordée
au réseau public de chaleur,
deux cuves de 120 m 3
récupéreront l’eau de pluie afin
d’arroser les jardinières et
de nettoyer les rues, les déplacements
des agents seront réduits
et l’isolation murale
assurée par la superposition de
vêtements recyclés. Coût des
travaux : 3,5 millions d’euros.
Un beau projet pour encore davantage
d’efficacité des agents
auprès de la population.
Lysiane Voisin
TRANSPORTS
Tramway ou Bus à haut niveau de
service, le choix dans moins d’un an
D’ici cette échéance, la Métropole multiplie les déplacements pour étudier
les expériences d’autres villes. Comme le mois dernier à Dijon qui a opté pour un tramway.
Dijon, son agglomération
de 250 000 habitants, son centre-ville
médiéval, sa place
Darcy et, d’ici 2013, ses deux
lignes de tramway décidées
en 2006. Coût : 399 millions
d’euros, une coquette somme
comprenant la construction,
les véhicules et tous les aménagements
urbains. Fin septembre,
Thierry Bonté, viceprésident
de l’agglomération
en charge des transports,
s’est rendu dans la capitale
bourguignonne en plein chantier,
accompagné de la mission
Transport en commun
en site propre (TCSP)
d’Amiens Métropole. C’est à
elle que reviennent les études,
aussi bien financières que
techniques, avant la décision
de la collectivité. Tramway ou
bus à haut niveau de service*
? La réponse est attendue
« au plus tard dans un
an », assure Thierry Bonté.
« Amiens a pris vingt ans
de retard et doit faire sa révolution,
lance-t-il. Il faut être
ambitieux. À Brest, Tours,
Mulhouse… les projets avancent.
» À Dijon, la délégation
amiénoise a pu rencontrer ses
homologues bourguignons
pour discuter des aménagements,
des modifications en
ville et de la meilleure manière
d’informer la population
durant les travaux. À la fin du
mois, Thierry Bonté et les services
métropolitains iront en
Lorraine découvrir le BHNS de
Metz. Des visites pour s’inspirer
des expériences avant de
décider pour Amiens.
Antoine Caux
(*) C’est-à-dire des bus
ultramodernes circulant sur des
voies séparées de la chaussée.
L’abréviation devient BHNS.
CONFÉRENCE : COMMERCE ET TCSP
Quelle dynamique commerciale engendre un transport en commun
en site propre ? Laurent Putz, de la chambre de commerce
et d’industrie de Bordeaux décrit l’expérience bordelaise. Jeudi
20 octobre, 19h, au Logis du Roy (impasse du Logis-du-Roy).
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