21 mars 2007 - Syndicat de l'industrie et des services de la palette

syndicat de l’industrie et des services de la palette
Paris, le 23 avril 2007
COMPTE RENDU
ASSEMBLEE GENERALE DU SYPAL
21 mars 2007 à PARIS
Etaient présents :
Présidence Didier MONCEL
Rapporteur : Jean-Marie TANGUY
Membres actifs : Melle Carole GALLIEN (SMB LOIRE PALETTES) - MM Gilles
BARBARIE (BARBARIE) – Roland BEDOUET (PALETTES LELANDAIS) David
BEYNEL (BEYNEL MANUSTOCK)- Jean DOSSIN (UNIBOIS PGS) – Stéphane
DURAND (TECHNIPAL NORMANDIE) - André GERVAIS (GLF BOIS) - Florent
JOLIVEAU (FRANCEPAL) -
Membres associés : M. Alain de BON (Groupe ARNAUD) -
Etaient excusés :
Membres actifs : - Jean-Paul DESTAMPES - Bernard FEIDT (FEIDT) - Didier MAGIS
(AIGOUAL PROVENCE) – Charles ORTH (ORTH Charles S.A) - Roland SUSSI (SUSSI et
Fils).
Membres associés : Alain CHARRIER (CHARRIER GRAVURE).- Yves GROBET (TE
POINTES)
Siège administratif : 6, rue François 1 er – 75008 Paris – Tél. 01 56 69 52 01 – Fax 01 56 69 52 08 - www.sypal.frr – sypal@fnbois.com

COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
Ordre du jour
1. Rapport du Président
2. Tour d’horizon, conjoncture, perspectives pour 2007-2008
3. Finances du SYPAL
- Négociation avec la FNB
- Bilan 2006 – projet de budget 2007
4. Palettes « SYPAL » état d’avancement des travaux
5. FEFPEB
- Actions en cours, phytosanitaire, indice des prix, feuille de route 2010
- Phytosanitaire
- Révision de la NIMP 15 en 2007
- Situation internationale
6. Développement durable – réglementation sur les déchets
7. Intervention des membres associés
8. Communication - site web du SYPAL
9. Divers
1. Rapport moral du Président
Chers adhérents,
* *
*
Merci de vous être déplacés malgré les conditions hivernales pour participer à cette
assemblée.
Fidèle à ses engagements, le SYPAL continue à défendre les intérêts des fabricants français
de palettes. En ce début 2007, voici le point sur nos actions de l’année passée et les projets
en cours.
---
2006 aura été l’année de la reprise avec une augmentation sensible de la demande de palettes,
dans un contexte de hausse des prix des matières premières. Dans l’ensemble, à l’image de
l’économie en général, nous avons pu constater une embellie qui se confirme en ce début
2007.
Pour la première fois depuis de nombreuses années, nos clients ont repris des relations de
partenariat, acceptant l’évidence d’un marché des matières premières perturbé avec une
faible visibilité.
Bien sûr, le séisme que représente l’augmentation brutale du prix du bois est difficile à gérer
pour beaucoup d’entre nous et nous espérons que la stabilisation annoncée sera visible à la
fin 2007.
Ce phénomène de hausse des prix, après avoir touché les pays anglo-saxons s’est
progressivement étendu à toute l’Europe. Cette vague de fond a fourni l’occasion de
confirmer l’intérêt de disposer d’un organisme tel que notre fédération européenne. La
FEFPEB s’affirme de plus en plus comme un excellent défenseur de nos intérêts.
Alors que la palette et l’emballage bois sont les laissés pour compte de la politique de
communication en France, les instances européennes en font un axe de communication
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
majeur. La politique en faveur du développement durable nous offre l’occasion de
promouvoir nos produits. Le SYPAL doit prendre le relais au niveau national. Pour cela nous
utilisons les ressources fournies par la FEFPEB et les autres organisations nationales
partenaires. A ce propos, n’hésitez pas à conseiller à vos clients de consulter notre site web
qui leur apportera des informations utiles.
En 2006, nous avons comme toujours répondu à de nombreuses questions des adhérents
concernant encore, en majorité les réglementations phytosanitaires, mais également les
nouvelles contraintes diverses liées aux réglementations environnementales et contact
alimentaire.
La traçabilité commence à devenir un sujet majeur de préoccupation et nous n’échapperons
pas à la nécessité de répondre à une demande qui se fera de plus en plus pressante dans
l’avenir.
Les incertitudes du marché des matières premières ont permis de tester notre indice des prix
créé en janvier 2005. Il s’est révélé être un outil bien adapté. La FEFPEB, de son côté, a
décidé de regrouper des données afin de produire un indice moyen européen sur le même
modèle.
Dans le domaine phytosanitaire, la NIMP 15 a maintenant atteint son régime de croisière,
avec plus de cinquante pays adhérents. La procédure de révision quinquennale a été engagée
et les axes d’amélioration portent, entre autres, sur la recherche des moyens de prouver
l’exécution des traitements et le remplacement du bromure de méthyle par un autre gaz
moins agressif pour l’environnement. Il est possible que d’autres types de traitement comme
les micro-ondes soient adoptés.
Dans le cadre de la FEFPEB, toujours à propos de la NIMP 15, le SYPAL a participé à
l’élaboration d’un projet d’harmonisation des procédures de contrôle de la conformité en
Europe ainsi qu’à la rédaction de deux communiqués en réponse aux attaques américaines
contre la NIMP 15 d’une part et contre l’exigence d’écorçage d’autre part.
Au niveau national, nous continuons de travailler en liaison étroite avec le bureau de la
protection des végétaux du ministère pour assurer à nos clients un préavis leur permettant de
répondre aux réglementations avant leur mise en place.
Un autre domaine dans lequel nous sommes actifs, celui de la normalisation.
Le SYPAL est chargé de la coordination du groupe de travail de normalisation français relatif
aux palettes. Cette année, c’est la France qui organisait la réunion du groupe européen de
normalisation. Le CTBA nous a aidés à organiser la venue d’une dizaine de délégués en
provenance de quatre continents.
En participant aux travaux de normalisation nous pouvons ainsi défendre activement les
intérêts des fabricants français.
Nous n’avons pu, faute de financement être présents individuellement sur le salon de
l’emballage, nous avons cependant profité du stand commun aux industries de l’emballage.
Enfin, n’oublions pas le colloque organisé en octobre avec le CTBA et l’appui de trois
ministères (Agriculture, Industrie et Ecologie) qui a rassemblé une centaine de participants.
Mais nous ne devons pas nous endormir sur nos fragiles lauriers car si l’avenir s’est éclairci
par rapport aux années précédentes, nous devons maintenant faire face à la concurrence des
autres matériaux qui investissent de très lourds budgets pour faire valoir leurs prétendues
qualités dans les domaines écologique, sanitaire et alimentaire.
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
Le SYPAL est souvent le seul représentant de l’emballage bois dans les groupes de travail
français qui préparent les mises en application de directives européennes sur les sujets tels
que la gestion des déchets, la traçabilité, le contact alimentaire, le phytosanitaire.
Et maintenant tournons nous vers l’avenir.
Notre communication mettra l’accent sur le projet de palettes SYPAL. Cette approche
nouvelle doit nous permettre de montrer que la palette en bois est capable de créer de
l’innovation. Ce sera la première fois que les clients verront clairement inscrit sur la palette la
charge maximale autorisée.
De plus nous proposerons une assurance collective qui garantira les sinistres éventuellement
causés par la palette neuve, lors de son premier voyage, à hauteur de 5 millions d’euros.
En parallèle, nous continuons notre engagement aux côtés de la FEFPEB, en particulier pour
la promotion du bois dans l’emballage et le transport.
Nous comptons sur l’appui financier de l’association France-Bois-Forêt pour nous aider dans
trois actions :
- la création d’un observatoire sur la palette et l’emballage bois, comme il en existe pour les
autres matériaux d’emballage,
- la promotion du bois dans l’emballage,
- l’emploi du bois dans les usages au contact alimentaire.
Car, il faut bien l’évoquer, notre situation financière est moins florissante qu’il y a quelques
années, lorsque nous recevions l’aide des pouvoirs publics pour la mener à bien.
Mais je suis confiant dans l’avenir. L’action du SYPAL est utile et reconnue. Nous œuvrons
pour la profession et au-delà pour la filière bois dans son ensemble. Il est normal que celle-ci
nous aide en attendant qu’arrivent les retombées attendues des nouvelles palettes SYPAL.
2. Tour d’horizon, conjoncture et perspectives pour 2007-2008
Le président invite chacun des membres présents à exprimer son point de vue sur la
conjoncture et les évolutions prévisibles pour le proche avenir.
Il ressort de cet échange de vue un consensus sur une appréciation générale que l’on peut
résumer ainsi
Après de longues années difficiles qui ont vu la disparition de nombreuses entreprises de
fabrication de palettes, l’année 2006 n’aura pas été trop mauvaise et 2007 s’annonce plutôt
bien.
Le déficit de communication sur l’emballage bois devient de plus en plus criant en France,
comparé aux efforts déployés au niveau européen.
Depuis que le SYPAL n’est plus soutenu dans ses actions par les pouvoirs publics on
constate que la communication sur le bois est réservée au bois construction et à certaines
essences, auxquelles on peut ajouter les campagnes en faveur du bois énergie.
Les organes chargés de promouvoir le bois grâce aux ressources financières de la profession
(CVO) n’ont toujours pas réalisé que l’emballage représente un tiers des débouchés de la
forêt française.
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Le sujet le plus épineux est sans conteste l’envolée du prix des sciages, matière première dont
le coût représente 70% du coût total de la palette. Parmi les conséquences diverses de ce
phénomène, l’une d’entre elles a eu un effet positif : les clients ont enfin compris que la
palette est un poste économique dont la gestion obéit aux mêmes lois que les autres. Le rôle
de l’indice créé à l’initiative du SYPAL est reconnu comme fondamental car il fournit une
base objective nécessaire à toute discussion et indexation de contrats. Le manque de visibilité
de la situation actuelle exclut d’accepter des prix fixes à une échéance de plusieurs mois.
Les opinions sont moins unanimes en ce qui concerne la disponibilité en sciages, en d’autre
termes : peut-on craindre une pénurie ?
Il ressort des débats une évidence, selon les régions, en France les situations sont disparates.
En ce qui concerne la crainte d’être bientôt dans l’impossibilité de s’approvisionner en
sciages, certains réfutent cette hypothèse en arguant que ce n’est qu’une question de prix. En
résumé, l’outil de production ne tourne pas encore à plein régime. Si le client est prêt à payer
le juste prix il sera toujours possible de s’approvisionner en matière première.
Dans certaines régions on mentionne le rôle déstabilisateur des créations de grosses unités de
sciage qui se développent sans cohérence nationale, au gré des subventions locales. Il faut
cependant noter que la création de telles unités demande plusieurs années. Aujourd’hui il
n’existe quasiment pas de projets susceptibles de voir le jour avant la fin 2008.
Les causes des hausses de prix du matériau bois sont multiples. Ici une usine de cogénération
crée une surenchère entre les papetiers et fabricants de panneaux qui vont offrir des prix plus
attractifs que les scieries sur des grumes de qualité emballage ; là c’est la demande de pays
frontaliers, elle-même causée par une diminution des importations, qui va entraîner la hausse.
Certains évoquent une rétention des exploitants forestiers dans un but spéculatif. Tous ces
phénomènes sont perçus avec plus ou moins d’acuité selon les régions.
Si l’on tente une synthèse de toutes les opinions, il est clair que le prix des sciages a
augmenté considérablement en 2006 et que la hausse continue en 2007. Une stabilisation est
attendue, peut-être vers 2008, à un niveau qui restera élevé.
Ainsi le prix du matériau bois devrait, dans les prochaines années connaître une évolution
plus classique de hausse comparable à la moyenne des matières premières.
En ce qui concerne les disparités interrégionales, elles devraient s’estomper progressivement.
Par ailleurs, les producteurs d’acier prévoient des hausses en 2007, mais elles devraient être
beaucoup plus modérées que celles de la période 2004 – 2005.
Le SYPAL communiquera sur le sujet de la hausse des matières premières en adressant un
message simple aux utilisateurs. Nous veillerons à ne pas causer de confusion en faisant état
de divergences régionales ou des disparités selon les essences.
3. Finances du SYPAL
Le secrétaire général présente la situation financière, telle qu’elle a été approuvée par le
conseil de direction. Les comptes ont été vérifiés par le cabinet d’expertise comptable VRC,
dans le cadre de son mandat, qui n’y a décelé aucune anomalie.
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3.1. Bilan de l’exercice 2006
Capital associatif au 31 décembre 2006 : 35 514,10 – 11 361, 37 = 24 154,73 euros
Comme on le constate au vu des éléments chiffrés présentés, le compte de résultat présente
un déficit supérieur à celui qui avait été budgété. Cela est dû en partie à un mauvais
recouvrement des cotisations.
Nous avons limité les pertes en économisant sur des postes tels que la communication : les
seules dépenses ont été liées à la maintenance minimum du site internet. Toute la gestion et
la partie webmaster sont maintenant entre les mains du secrétaire général qui assure à la fois
la partie création et la mise en place du contenu sur le web.
Les achats de normes ont été réduits car il n’y a pas eu de publications importantes en 2006.
Le Président appelle l’assemblée à se prononcer sur les comptes de l’exercice clôt le 31
décembre 2006.
A l’unanimité, l’assemblée générale des membres du SYPAL approuve les comptes de
l’exercice 2006 et donne quitus au conseil de direction pour sa gestion de l’exercice 2006
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
3.2. Budget pour l’exercice 2007
Capital associatif prévisionnel au 31 décembre 2007 = 24 152,73 + 300
= 24 45,73 euros
Pour l’exercice 2007, nous recherchons l’équilibre.
Les recettes se veulent réalistes, en espérant que la conjoncture permettra une
augmentation grâce aux chiffres d’affaires des entreprises.
Cotisations.
Membres actifs
La partie fixe (cotisation de base) des cotisations demeurera inchangée par rapport à
l’année 2006. Le mode de calcul de la partie indexée sur le chiffre d’affaires également.
Membres associés
La cotisation des membres associés, stable depuis 2005 passera de 1 112 euros à 1 150
euros soit une augmentation de 3,42 %.
Les dépenses resteront réduites, en privilégiant encore cette année les communications
par internet plutôt que les envois postaux.
A l’unanimité, l’assemblée générale des membres du SYPAL approuve le projet
de budget pour l’exercice 2007, tel que présenté.
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
3.3. Perspectives de financement externe
Le Président MONCEL est confiant après son entretien avec le Président de la FNB.
Celui-ci a accepté de soutenir devant l’association France Bois Forêt trois des projets
proposés par le SYPAL.
3.3.1. Observatoire sur les emballages bois,
La première demande concerne la réalisation d’un observatoire des palettes et
emballages en bois.
Nous expliquons qu’un outil de ce type existe pour d’autres matériaux
d’emballages (carton, plastique, métal), permet d’appréhender la situation et les
évolutions du marché de manière objective et qu’il constitue un moyen
appréciable d’aide à la décision.
Actuellement notre base de travail statistique demeure le résultat de l’enquête
approfondie menée par le CTBA en 1997 et dont le résultat a été publié en 1999.
A l’époque nous avions reçu le soutien des pouvoirs publics pour cette tâche. Dix
ans après, une nouvelle enquête est nécessaire. Elle devrait entrer parfaitement
dans le cadre des sujets finançables par la CVO.
3.3.2. Contact alimentaire
Il s’agit de la réalisation d’un projet de recherche concernant l’aptitude du
matériau bois à être utilisé au contact des denrées alimentaires.
Les principaux objectifs de cette étude sont :
- la démonstration générique de l’aptitude au contact des denrées alimentaire
d’emballage Bois (pour 3 ou 4 essences et respectant le guide des bonnes
pratiques) ;
- la création d’un outil permettant d’analyser individuellement l’aptitude de tout
produit bois à se trouver au contact des denrées alimentaires
En complément, le suivi technico-économique de l’étude permettra d’élaborer un
outil qui sera pertinent non seulement du point de vue scientifique, mais
également un élément de communication et de décision pour le marché de
l’emballage alimentaire.
3.3.3. Promotion du bois
Il s’agit de combler le vide existant dans la communication sur l’emballage bois.
Les autres utilisations du bois disposent d’un organisme de promotion : le CNDB.
Cet organisme a rejeté une demande de participation à nos actions en 2006. Nous
insistons néanmoins sur la nécessité de promouvoir l’utilisation du matériau bois
dans le transport et l’emballage et d’apporter ainsi notre contribution au projet
conduit par la FEFPEB.
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
4. Palettes « SYPAL » état d’avancement des travaux
4.1. Cahier des charges
Une modification a été effectuée.
Le comité de pilotage a décidé de supprimer les épaisseurs de 15 mm. Cette décision a
été prise pour tenir compte des demandes de plusieurs fabricants qui font remarquer que
les épaisseurs inférieures à 17 mm ne sont plus produites.
M. Florent JOLIVEAU demande de vérifier si les dimensions des dés agglo sont
cohérentes avec la production européenne. Ce ne sont pas les producteurs de dés qui
s’adapteront à nos standards. Nous devons donc tenir compte de l’existant.
Ce point sera pris en compte dans la nouvelle version du cahier des charges.
4.2. Droit de produire
La fabrication des palettes estampillées « SYPAL » sera réservée aux membres du
syndicat.
Pour la phase de démarrage, il est nécessaire de lever les fonds destinés à une
campagne publicitaire limitée.
Le montant nécessaire à cette opération sera réparti entre les entreprises volontaires. Il
est décidé de privilégier ces membres « fondateurs », financeurs initiaux. En
conséquence, ceux qui souhaiteront se lancer dans la fabrication ultérieurement devront
acquitter un droit d’entrée correspondant à une participation au budget communication
initial.
4.3. Communication interne au SYPAL
Le secrétaire général est chargé de faire une note à tous les membres du SYPAL
rappelant la philosophie du projet et présentant la version finale du cahier des charges
ainsi que le déroulement de la phase de lancement des palettes SYPAL.
4.4. Communication externe
Le secrétaire général
- établira un dossier de presse, ainsi qu’une documentation papier ;
- préparera une rencontre avec la presse spécialisée qui pourrait prendre la forme d’un
petit déjeuner ou d’un apéritif ;
- Réalisera une communication via internet vers les utilisateurs.
Le budget envisagé pour la communication de cette phase de lancement est réduit : 10 000
euros.
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5. FEFPEB
Les actions en cours concernent les domaines suivants : phytosanitaire, indice des
prix et feuille de route 2010
5.1. Phytosanitaire
5.1.1. Révision de la NIMP 15 en 2007
Traitements supplémentaires
L’état d’avancement des travaux sur des traitements alternatifs laisse penser que
deux nouvelles méthodes de traitements pourraient être ajoutées à la liste
- Micro-ondes : les travaux sont bien avancés, un groupe d’expert en étudie les
modalités.
- Fumigation avec un autre gaz que le bromure de méthyle.
En ce qui concerne l’imprégnation chimique (CPI), aucune option réaliste
n’existe à l’heure actuelle.
Méthode de test pour contrôler la conformité à la norme NIMP 15.
A ce jour, aucune des recherches dans ce domaine n’a abouti. Il n’existe aucune
méthode efficace.
5.1.2. Situation internationale
Pas de changements majeurs dans le paysage international.
Le bras de fer entre l’Europe et les Etats-Unis continue à propos de l’écorçage.
Aucune modification n’est attendue avant 2009. Pour mémoire, tous les
emballages NIMP 15 quittant l’Europe doivent être écorcés (et marqués DB),
mais l’Europe accepte l’entrée d’emballages qui ne sont pas écorcés, à condition
qu’ils soient traités (marqués HT ou DB).
5.2. Indice des prix
La FEFPEB étudie la possibilité de publier un indice européen du prix du bois à
palette, sur le modèle de celui du SYPAL.
5.3. Feuille de route 2010
L’objectif de ce projet de CEI-Bois est : «Le bois et les produits bois doivent devenir
le matériau de pointe dans la construction et l'aménagement intérieur en 2010».
A trois ans de l’échéance, les constatations sont les suivantes :
Le matériau bois bénéficie d’une bonne image comme matériau naturel et
écologique, certaines de ses qualités méconnues doivent être développées vis-à-vis du
grand public et des décideurs : robustesse, sûreté, durabilité et modernité. De plus, les
industries du bois sont largement méconnues.
Les actions de promotion restent limitées et dispersées sur le plan local, régional,
national et international. Il existe un manque de coordination et manque de moyens
comparé aux autres matières premières
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
L'industrie du bois est particulièrement intégrée avec quelques gros groupes mais un
très grand nombre de PME.
En Europe, les entreprises du secteur bois restent très petites en comparaison des
industries de l'acier ou du béton
Les perspectives d’avenir, si l’on n’agit pas sont plutôt sombres :
Les taux de croissance seront faibles, spécialement en Europe de l'Ouest.
Nos axes d’effort porteront sur :
- L’accroissement de la demande en s’attaquant aux écarts. La consommation
européenne par tête pour les produits primaires sur la base actuelle augmentera entre
2002 et 2010 de 1 %, soit 0,03 m3/habitants ou 20 millions de m3. Le but assigné doit
permettre une augmentation de 4 %, soit 0,07 m3/habitant ou 42 millions de m3
supplémentaires.
- Le soutien des marchés : accroître vigoureusement la consommation de produits
bois d'une façon profitable et durable.
- Le développement de nouveaux marchés hors d'Europe.
- La promotion de l’utilisation du bois : faire apparaître les usages du bois matériau
selon les différents intérêts de la société. Il faudra pour cela vaincre l’obstacle que
présente la faiblesse du bois au niveau technique et éducatif.
- L’utilisation de l’argument écologique en créant un calendrier environnemental pour
les industries du bois avec l'environnement et la gestion durable comme argument.
Influencer le public et les décideurs. Présenter le bois comme matériau de pointe et le
choix préférentiel dans les applications structurelles, les revêtements d'aspect,
l'emballage et le transport.
- Structure industrielle : maintenir une relative compétitivité aux capacités de
production européenne (petites et moyennes entreprises).
Pour atteindre ces objectifs, trois grands programmes ont été définis :
- Construire avec le bois : objectif 2010 : doubler la part de marché dans la
construction des matériaux bois.
- Vivre avec le bois : objectif 2010 : achever un grand et durable changement dans les
attitudes envers le bois et les produits bois, pour conduire la croissance de la
consommation.
- Le bois dans l'emballage et le transport : objectif 2010 : élaborer un programme
d'actions cibles sur tous les segments de marché pour accroître l'usage des produits
bois.
La conduite de ce troisième point a été confiée à la FEFPEB.
La stratégie adoptée est de :
- Créer les conditions d'utilisation en croissance avec la montée de la standardisation
et la Recherche et Développement sur la sécurité et la santé.
- Impliquer la chaîne logistique dans le développement de solutions.
A noter que nous travaillons en étroit contact avec un thème transversal qui concerne
les trois volets de la feuille de route : la gestion durable.
Il s’agit de :
- Démarrer les actions pour inclure le concept de « amélioration de l'usage du bois »
dans les programmes environnementaux, changement climatique, énergie…
- Lancer le message que « le bois est le seul matériau de construction renouvelable,
qu'il séquestre du CO2, qu'il est recyclable ».
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COMPTE RENDU DE L’A.G. DU 21 MARS 2007
- Forger des alliances avec les ONG et les autres groupes de pression pour
promouvoir le bois sur les bases des atouts environnementaux et énergétiques.
6. Développement durable – réglementation sur les déchets
Le SYPAL a rédigé une note dont les adhérents peuvent se servir pour promouvoir leurs
palettes auprès de leurs clients.
7. Intervention des membres associés
Monsieur de BON de la société ARNAUD, commercialisant les produits WOLMAN –BASF
de préservation du bois, explique que la nouvelle formule du SINESTO : « SINESTO AS » a
été officiellement acceptée par l’UIC pour la protection des palettes EUR.
Il rappelle que le SINESTO B (ancienne formule) peut toujours être utilisé pour tous les
autres types de palettes.
8. Communication - site web du SYPAL
8.1. Liens avec le site du SYPAL
Le site www.sypal.fr est d’abord celui des membres du SYPAL. Nous vous invitons donc
à ne pas hésiter à faire des liens, non seulement vers la page d’accueil, mais aussi vers
des pages qui sont régulièrement remises à jour (réglementations, normes, contact
alimentaire, phytosanitaire etc.).
Certains utilisateurs de palettes nous font remarquer que de nombreux sites web
présentent des informations non à jour, voire complètement fausses.
Profitez du SYPAL pour vous démarquer du lot.
8.2. Informations réservées aux adhérents
Une partie du site est réservée aux adhérents. Elle est protégée par un mot de passe que nous
vous communiquons sur demande.
Cette partie « espace réservé aux adhérents » est accessible depuis la page d’accueil.
Elle comprend les rubriques suivantes qui seront progressivement remplies :
9. Divers
- Vie du SYPAL
Bulletins
Comptes rendus
Evènements
- Lu dans la presse
- Documentation – normes
Documentation
Normes
Lois et règlements
L’ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, le Président lève la
séance à 12h40.
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