Document N°3 - Syndicat de l'industrie et des services de la palette
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<strong>Syndicat</strong> <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te<br />
BULLETIN<br />
D’INFORMATION<br />
joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
juill<strong>et</strong> – août 2005<br />
Rédacteur : Jean-Marie TANGUY
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Table <strong>de</strong>s matières<br />
<strong>Document</strong> N°1 - REGLEMENTATIONS PHYTOSANITAIRES p. 5<br />
<strong>Document</strong> N°2 -<br />
UTILISATION DU BOIS AU CONTACT DES<br />
DENREES ALIMENTAIRES<br />
p. 13<br />
<strong>Document</strong> N°3 - DEVELOPPEMENT DURABLE p. 15<br />
<strong>Document</strong> N°4 -<br />
RECYCLAGE : NOUVELLES EXIGENCES<br />
EUROPEENNES.<br />
p. 23<br />
<strong>Document</strong> N°5 - SOCIAL p. 25<br />
<strong>Document</strong> N°6 - FEFPEB p. 31<br />
<strong>Document</strong> N°7 - REVUE DE PRESSE p. 39<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°1<br />
PHYTOSANITAIRE<br />
Habituellement le paragraphe phytosanitaire <strong>de</strong>s bull<strong>et</strong>ins du SYPAL est<br />
essentiellement <strong>de</strong>scriptif : réglementations étrangères <strong>et</strong> exigences européennes y sont<br />
détaillées au fur <strong>et</strong> à mesure <strong>de</strong> leurs évolutions.<br />
C<strong>et</strong>te fois encore, vous trouverez <strong>la</strong> situation internationale, sous forme du bull<strong>et</strong>in<br />
CLIRPAL habituel.<br />
Cependant, à l’heure où le mot NIMP 15 semble bien connu <strong>de</strong> <strong>la</strong> quasi-totalité <strong>de</strong>s<br />
professionnels du bois <strong>et</strong> <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s exportateurs, il nous semble utile <strong>de</strong><br />
prendre un peu <strong>de</strong> recul <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation en France.<br />
Comme vous le constaterez en lisant le résumé du compte rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
FEFPEB figurant dans le présent bull<strong>et</strong>in (document N°6), tous les pays européens sont<br />
confrontés à <strong>de</strong>s questions voisines qui ne pourront être éludées pendant très longtemps.<br />
Nous reprendrons donc les points soulevés par les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération<br />
européenne pour les commenter.<br />
Bois <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge<br />
Pour commencer : le point qui semble soulever le moins <strong>de</strong> polémique mais présente<br />
cependant d’énormes difficultés d’application.<br />
La NIMP 15 exige que le bois <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge soit traité <strong>et</strong> recomman<strong>de</strong> qu’il soit marqué<br />
dans <strong>la</strong> mesure du possible.<br />
« Idéalement, le bois <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge doit également être marqué selon les indications qui<br />
figurent en Annexe II <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente norme montrant qu'il a été soumis aux mesures<br />
approuvées.<br />
Sinon, il requiert une attention spéciale <strong>et</strong> doit être au minimum fabriqué à partir <strong>de</strong><br />
bois exempt d’écorce <strong>et</strong> d’organismes nuisibles <strong>et</strong> <strong>de</strong> tout signe d’organismes nuisibles<br />
vivants.<br />
Sinon, il doit être refoulé ou immédiatement détruit selon les procédures autorisées. »<br />
L’intention <strong>de</strong>s rédacteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> norme était visiblement d’éviter <strong>de</strong>s contraintes<br />
impossibles à tenir. Dans <strong>la</strong> pratique, <strong>de</strong>s différences d’appréciation existent selon les<br />
pays ce qui désoriente les exportateurs.<br />
L’interprétation qui tend à <strong>de</strong>venir <strong>la</strong> plus commune est qu’il faut exiger une absence<br />
totale d’écorce (<strong>et</strong> non un simple écorçage).<br />
Le marquage, quant à lui n’est nécessaire que sur les éléments <strong>de</strong> taille supérieure à une<br />
dizaine <strong>de</strong> centimètres.<br />
Mais là encore, <strong>de</strong>s difficultés surviennent pour vérifier que le marquage existe bien.<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Contrairement à une caisse ou une pal<strong>et</strong>te, on ne peut pas prévoir à l’avance quelle<br />
partie d’un élément <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge sera visible lors <strong>de</strong> l’arrivée au port (cas <strong>de</strong>s madriers<br />
utilisés pour caler les caisses dans les cales ou les conteneurs, par exemple.)<br />
Faute <strong>de</strong> solution idéale, il est donc fortement recommandé <strong>de</strong> remplir les <strong>de</strong>ux<br />
conditions : d’une part, utiliser du bois exempt d’écorce <strong>et</strong> d’autre part, traiter <strong>et</strong><br />
marquer tous les éléments.<br />
Réparation<br />
Ce point a été totalement méconnu <strong>de</strong>s rédacteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> norme NIMP 15.<br />
Dans un premier temps, il a fallu expliquer <strong>la</strong> spécificité <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes réparables <strong>et</strong><br />
réutilisables car c<strong>et</strong>te notion est souvent ignorée.<br />
Dans un <strong>de</strong>uxième temps, il s’agissait <strong>de</strong> trouver une solution perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> concilier les<br />
principes <strong>de</strong> <strong>la</strong> NIMP15 (pas <strong>de</strong> certificat phytosanitaire, seul le marquage fait foi) avec<br />
<strong>la</strong> réalité pratique <strong>et</strong> les conditions économiques.<br />
La profession <strong>de</strong> réparateur <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te n’est pas réglementée. Les organisations<br />
professionnelles regroupant <strong>de</strong>s réparateurs : SYNAREP ou comprenant <strong>de</strong>s fabricants<br />
<strong>et</strong> <strong>de</strong>s réparateurs : QUALIPAL, ont entamé <strong>de</strong>s démarches pour moraliser <strong>la</strong><br />
profession. Malheureusement les entreprises responsables membres <strong>de</strong> ces organismes,<br />
assistent, impuissantes à une concurrence déloyale <strong>et</strong> effrénée <strong>de</strong> pseudo professionnels<br />
qui réparent <strong>et</strong> négocient <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes sans respecter <strong>la</strong> moindre règle, à commencer par<br />
<strong>la</strong> réglementation phytosanitaire.<br />
A ce jour, BUREAU VERITAS nous signale quotidiennement <strong>de</strong>s entorses à <strong>la</strong><br />
réglementation.<br />
Certains SRPV ferment les yeux en acceptant que <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes réparées avec du bois non<br />
traité ne soient pas démarquées « si elles ne sont pas <strong>de</strong>stinées à l’exportation ». C’est<br />
une preuve évi<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> méconnaissance <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes d’échange qui veut<br />
que ce type <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes passe <strong>de</strong> main en main <strong>et</strong> soit réutilisé successivement <strong>de</strong><br />
nombreuses fois par <strong>de</strong>s entreprises différentes.<br />
Notre communication envers les logisticiens qui réparent « en toute bonne foi » <strong>de</strong>s<br />
pal<strong>et</strong>tes marquées phyto sans les démarquer, ni utiliser <strong>de</strong> bois traité se heurte à l’ironie,<br />
voire à un certain agacement <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> ces industriels qui nous accusent <strong>de</strong> propager<br />
<strong>de</strong> fausses informations concernant une prétendue réglementation.<br />
Ecorçage,<br />
Ce suj<strong>et</strong> très controversé est <strong>de</strong>venu politique suite à un lobbying intensif <strong>de</strong>s<br />
professionnels américains <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge bois vers leur administration.<br />
Le compte rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière réunion <strong>de</strong> FEFPEB (voir pièce jointe N°6) illustre<br />
c<strong>et</strong>te polémique qui est maintenant portée au plus haut niveau politique.<br />
Dans un premier temps, pour tenir compte <strong>de</strong>s nombreux embal<strong>la</strong>ges en bois fabriqués<br />
outre at<strong>la</strong>ntique <strong>de</strong>puis un an avec du bois non écorcé, l’Union Européenne a accepté <strong>de</strong><br />
reporter à 2007 l’exigence <strong>de</strong> bois écorcé.<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Concrètement, c’est le marquage DB (<strong>de</strong> l’ang<strong>la</strong>is <strong>de</strong>barking =écorçage) qui assure que<br />
le bois utilisé pour confectionner l’embal<strong>la</strong>ge ou <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te a bien été écorcé. Les<br />
embal<strong>la</strong>ges marqués NIMP 15 mais sans <strong>la</strong> mention DB seront donc acceptés à l’entrée<br />
en Europe jusqu’en 2007.<br />
En revanche, il n’existe pas <strong>de</strong> dérogation pour les exportations <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong><br />
embal<strong>la</strong>ges traités en Europe. L’exigence d’écorçage (<strong>et</strong> <strong>de</strong> marquage DB est<br />
maintenue).<br />
Origine du bois traité selon <strong>la</strong> NIMP 15.<br />
Il est très difficile <strong>de</strong> vérifier l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s indications provenant <strong>de</strong> pays étrangers.<br />
Contrôles à l’entrée dans l’Union Européenne<br />
L’efficacité d’un système repose sur sa crédibilité. La crédibilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation<br />
phytosanitaire dépend <strong>de</strong>s remontées du terrain, c'est-à-dire <strong>de</strong>s constatations <strong>de</strong>s<br />
importateurs dans les ports.<br />
Aujourd’hui, aux dires <strong>de</strong>s importateurs, très peu d’embal<strong>la</strong>ges <strong>et</strong> pal<strong>et</strong>tes en bois font<br />
l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> contrôles (on est loin du 1% annoncés par les douanes il y a quelques mois).<br />
Faute <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>s pouvoirs publics vers les utilisateurs, les professionnels <strong>de</strong><br />
l’embal<strong>la</strong>ge sont peu crédibles.<br />
7
Comité <strong>de</strong> liaison <strong>de</strong> l’industrie, du reconditionnement <strong>et</strong> du recyc<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te en bois<br />
<strong>Syndicat</strong> <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te<br />
Le SYPAL est membre du CLIRPAL<br />
Avertissement<br />
NOTE A L’ATTENTION DES MEMBRES DU CLIRPAL<br />
Réglementations phytosanitaires concernant les embal<strong>la</strong>ges en bois<br />
A <strong>la</strong> date du : 14 juill<strong>et</strong> 2005<br />
Ce récapitu<strong>la</strong>tif est un état <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation à <strong>la</strong> date figurant en tête <strong>de</strong> ce document.<br />
Il est diffusé gratuitement aux adhérents <strong>de</strong>s syndicats membres du CLIRPAL (à jour <strong>de</strong> leurs cotisations), afin qu’ils puissent renseigner leurs<br />
clients.<br />
Ce n’est pas un document officiel, il est établi par le CLIRPAL/SYPAL en utilisant les sources d’information dont <strong>la</strong> liste figure en <strong>de</strong>rnière page<br />
<strong>et</strong> transmis pour avis aux autorités françaises compétentes en matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s végétaux (MAAPR/DGAL/SDQPV).<br />
La présentation sous forme <strong>de</strong> tableau est <strong>de</strong>stinée à faciliter <strong>la</strong> lecture. Elle ne doit pas faire oublier l’extrême complexité du suj<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> nécessité<br />
<strong>de</strong> se reporter aux documents <strong>de</strong> référence dans certains cas.<br />
Voir nota important en <strong>de</strong>rnière page.<br />
Dans c<strong>et</strong>te nouvelle édition, pas <strong>de</strong> changement particulier, mais <strong>de</strong>s confirmations.<br />
Application aux importations en Europe.<br />
De nombreux témoignages signalent l’entrée d’embal<strong>la</strong>ges non marqués en provenance <strong>de</strong> pays tiers. Attention, en cas <strong>de</strong> contrôle ces<br />
embal<strong>la</strong>ges / pal<strong>et</strong>tes seront détruits aux frais <strong>de</strong> l’importateur. Il est pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas prendre <strong>de</strong> risque <strong>et</strong> <strong>de</strong> se conformer à <strong>la</strong> directive<br />
2004/102/CE (modifiant <strong>la</strong> directive 2000/29/CE <strong>et</strong> transposée en droit national français par l'arrêté du 09/11/04). Ces textes imposent<br />
l’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> NIMP 15 aux embal<strong>la</strong>ges pénétrant sur le territoire <strong>de</strong> l’Union Européenne en provenance <strong>de</strong> pays tiers.<br />
8
Pays Réglementation Commentaires<br />
Afrique du Sud NIMP15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005<br />
Arabie Traitement (non précisé) Décr<strong>et</strong> n°207 du 26/01/1396 H (calendrier musulman) III C1 <strong>et</strong> 7<br />
Saoudite<br />
Un certificat <strong>de</strong> traitement est suffisant, le certificat phytosanitaire n’est pas exigé.<br />
Argentine NIMP15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005 :<br />
Australie<br />
Brésil<br />
Traitement thermique 56/30 + absence d’écorce<br />
+ certificat <strong>de</strong> traitement selon nouveau modèle<br />
(très particulier, mention « T9968 »).<br />
ou<br />
ancienne réglementation<br />
exigences spécifiques (voir publication “Cargo<br />
Containers quarantine aspects and procedures”)<br />
NIMP 15/ISPM15 avec restrictions pour le<br />
traitement MB<br />
<strong>de</strong>puis le 1 er septembre 2004,<br />
Les embal<strong>la</strong>ges traités thermiquement NIMP15/ISPM15 sont acceptés à condition<br />
qu’ils soient exempts d’écorce (<strong>et</strong> non simplement écorcés).<br />
L’ancienne réglementation reste parallèlement en vigueur.<br />
Nous pouvons vous adresser les détails techniques <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation<br />
australienne sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005, NIMP 15 exigée pour les embal<strong>la</strong>ges en<br />
provenance d’Europe. Attention : les embal<strong>la</strong>ges traités MB doivent être expédiés<br />
dans les 15 jours qui suivent le traitement.<br />
(Pour les importations en provenance <strong>de</strong> pays n’imposant pas <strong>la</strong> NIMP 15 au Brésil,<br />
l’ancienne réglementation reste en vigueur : pas d’écorce, ma<strong>la</strong>dies ou traces <strong>de</strong> celles-ci)<br />
Canada NIMP 15/ISPM15 Le marquage doit être apposé sur <strong>de</strong>ux faces opposées.<br />
Chili<br />
Chine<br />
NIMP15/ISPM15<br />
A ce jour :<br />
Mêmes mesures que NIMP 15/ISPM15 +<br />
certificat phytosanitaire<br />
Futur (date non précisée)<br />
NIMP 15/ISPM15<br />
En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005<br />
Marquage sur <strong>de</strong>ux faces opposées obligatoire.<br />
Pas d’application pour les tonneaux à vin ni aux douves <strong>de</strong> ceux-ci.<br />
Les embal<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> produits d’origine végétale pour lesquels un certificat phytosanitaire<br />
est exigé doivent être exempts d’écorce <strong>et</strong> d’organismes nuisibles visés par le certificat<br />
phytosanitaire.<br />
Inci<strong>de</strong>nts signalés dans certains ports chinois (Shanghai) : risque accru <strong>de</strong> contrôle si<br />
dé<strong>la</strong>i entre traitement <strong>et</strong> embarquement supérieur à 21 jours.<br />
L’application normale <strong>de</strong> <strong>la</strong> NIMP 15/ISPM15 (c'est-à-dire sans certificat<br />
phytosanitaire) avait été annoncée initialement pour le 1 er mars 2004, puis reportée sine<br />
die.<br />
9
Pays Réglementation Commentaires<br />
Colombie NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2005.<br />
« Pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> tolérance » jusqu’au 15 septembre 2005.<br />
Corée du Sud NIMP 15/ISPM15<br />
En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005<br />
Pour les pays atteints par le némato<strong>de</strong> du pin (en Europe : le Portugal), seul le HT est<br />
admis + exigences particulières.<br />
Costa Rica NIMP15/ISPM15<br />
En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005 (date à <strong>la</strong>quelle l’Europe l’a imposé aux pays hors<br />
U.E.).<br />
Emirats<br />
Arabes Unis<br />
Etats-Unis<br />
A ce jour : néant P<strong>la</strong>nt Quarantine Fe<strong>de</strong>ral Law n°6 of 1979<br />
En attente <strong>de</strong> confirmation par <strong>la</strong> DGAL<br />
A ce jour : NIMP 15/ISPM15<br />
- Encore toléré: bois exempt d’écorce, <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies <strong>et</strong> d’organismes ravageurs, ou<br />
Pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> tolérance<br />
traitement spécifique + certificat <strong>de</strong> traitement.<br />
A partir du 16 septembre 2005 plus aucune - Marquage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés obligatoire.<br />
tolérance<br />
- Attention, malgré <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> « tolérance », <strong>de</strong>s refus d’accès ont été signalés<br />
pour <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges non marqués NIMP 15/ISPM15<br />
Guatema<strong>la</strong> NIMP 15/ISPM15 En vigueur théoriquement <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005<br />
In<strong>de</strong><br />
traitement thermique 56/30 (NIMP 15) ou<br />
fumigation au bromure <strong>de</strong> méthyle<br />
Japon A ce jour :<br />
pas <strong>de</strong> traces (restes) d’écorce<br />
Mexique A ce jour : NIMP 15/ISPM15<br />
Pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> tolérance.<br />
Niger A ce jour : néant<br />
Nigéria<br />
NIMP 15/ISPM15<br />
En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er novembre 2004.<br />
Si le marquage NIMP 15/ISPM15 n’est pas apposé, un certificat phytosanitaire peut<br />
suffire.<br />
Attention, il ne faut pas confondre bois écorcé (passé à l’écorceuse, marquage DB) <strong>et</strong><br />
absence totale d’écorce. Le Japon exige l’absence totale d’écorce.<br />
Application stricte théoriquement le 16 septembre 2005.<br />
La DGAL nous a confirmé que le Nigeria P<strong>la</strong>nt Quarantine Service <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
l’application normale <strong>de</strong> <strong>la</strong> NIMP 15/ISPM15, ce qui implique qu’aucun certificat<br />
phytosanitaire n’est exigé.<br />
10
Pays Réglementation Commentaires<br />
Panama NIMP15/ISPM15<br />
Pérou NIMP15/ISPM15<br />
Philippines<br />
A ce jour : NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2005. Application stricte <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005.<br />
Russie A ce jour : néant Des modifications sont attendues<br />
Qatar A ce jour : néant Référence : Réglementation <strong>et</strong> tarifs douaniers (1994)<br />
Suisse<br />
Néant pour les embal<strong>la</strong>ges en provenance <strong>de</strong><br />
l’UE .<br />
Taiwan Depuis le 1 er octobre 2004 : NIMP 15 Détails d’application inconnus<br />
A ce jour : néant<br />
Turquie A partir du 1 er janvier 2006<br />
NIMP 15/ISPM15<br />
Nouvelle-<br />
Zé<strong>la</strong>n<strong>de</strong><br />
Union<br />
Européenne<br />
A ce jour : 2 réglementations coexistent<br />
NIMP 15/ISPM15<br />
ou exigences spécifiques <strong>et</strong> plus sévères<br />
NIMP 15/ISPM15<br />
En vertu d’un accord <strong>de</strong> réciprocité, en ce qui concerne le cas particulier <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion<br />
<strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges, <strong>la</strong> Suisse est considérée comme s’il s’agissait d’un pays <strong>de</strong> l’Union.<br />
Pour les importations en provenance <strong>de</strong> pays hors UE <strong>la</strong> NIMP 15 est exigée.<br />
Les anciennes mesures peuvent toujours être appliquées. Elles sont plus contraignantes<br />
que <strong>la</strong> NIMP 15/ISPM15 (elles se rapprochent <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation australienne).<br />
En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005. Ces exigences concernent les embal<strong>la</strong>ges<br />
importés <strong>de</strong> pays extérieurs à l’Union Européenne à l’exception <strong>de</strong> <strong>la</strong> Suisse (voir ci<strong>de</strong>ssus).<br />
La circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges bois à l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone Union Européenne<br />
plus Suisse reste libre, sans aucune restriction.<br />
Sources<br />
- Afrique du Sud : Staatskoerant, 5 mars 2004; WTO, Notification G/SPS/N/ZAF/18 & Notification G/SPS/N/ZAF/18Add..<br />
- Argentine : Servicio Nacional <strong>de</strong> Sanidad y Calidad Agroalimentaria, Resolución 19/2002 (cf. www.senesa.gov.ar) : Id.Proyecto <strong>de</strong><br />
norma adopcion NIMF n° 15 ; WTO notificacion G/SPS/N/ARG/73<br />
- Australie : AQIS, Cargo Containers : Quarantine Aspects and Procedures (cf. www.affa.gov.au).<br />
- Brésil : Diário Oficial da União, Seção 1, pp. 12-14, 15/1/2004.<br />
- Canada : Agence canadienne d’inspection <strong>de</strong>s aliments, Directive D-98-08, 4 ième révision (cf.www.inspection.gc.ca/francais/p<strong>la</strong>veg/protect/dir/directf.shtml).NAPPO,<br />
Implementation of ISPM 15 on Wood Packaging Materials in NAPPO Countries (www. nappo.org)<br />
11
- Chili : Proyecto <strong>de</strong> resolucion que establece regu<strong>la</strong>ciones cuarentenarias para el ingreso <strong>de</strong> emba<strong>la</strong>jes <strong>de</strong> ma<strong>de</strong>ra (cf. www.sag.gob.cl) WTO Notification<br />
G/SPS/N/CHL/170 , 26 août 2004<br />
- Chine : AQSIQ, Announcement 2002/58 ; G/SPS/N/CHN/42.<br />
- Colombie: Instituto Colombiano Agropecuario, Resolución 01079 <strong>de</strong>l 3 <strong>de</strong> junio <strong>de</strong> 2004 (cf. www.ica.gov.co).<br />
- Corée du Sud : NPQS Notification N° 2003-16 ; WTO, Notification G/SPS/KOR/138/Add.1<br />
- Costa Rica : Reglemento para <strong>la</strong> regu<strong>la</strong>cion <strong>de</strong>l emba<strong>la</strong>je <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>ra utilizado en el comercio internacional (cf.www.protecn<strong>et</strong>.go.cr). WTO, Notification G/SPS/N/CRI/35<br />
- 20 August 2004<br />
- Etats-Unis: Fe<strong>de</strong>ral Register, Vol 68, n° 97 (cf. www.aphis.usda.gov).<br />
- In<strong>de</strong> : P<strong>la</strong>nt Quarantine Or<strong>de</strong>r 2003 + amen<strong>de</strong>ments (1 st , 2 nd , 3 rd )(cf. agricoop.nic.in).<br />
- Mexique : Semarnat, NOM-EM-144-SEMARNAT (cf. www.semarnat.gob.mx) :Diario Oficial, Primera Seccion pp. 2-16, 24/09/2004<br />
- Japon : communication <strong>de</strong> Export V<strong>la</strong>an<strong>de</strong>ren.<br />
- Nouvelle Zé<strong>la</strong>n<strong>de</strong> : Import Health Standard : Wood Packaging Material from All Countries (cf. www.maf.govt.nz).<br />
- Philippines : WTO, Notification G/SPS/N/PHL/71 - 3 June 2004 + add.<br />
- Panama, Gac<strong>et</strong>a Oficial, n° 25239, 17/02/2005, pp. 13-24 (cf.www.asamblea.gob.pa)<br />
- Pérou, WTO, Notification G/GPS/N/PER/87<br />
- Qatar : Réglementation <strong>et</strong> tarifs douaniers (1994)<br />
- Turquie : Regu<strong>la</strong>tion on Marking Wood Packaging Material for Phytosanitary Health and Measures; Regu<strong>la</strong>tion on Marking Wood Packaging Material for Phytosanitary<br />
Health and Measures (cf. www.kkgm.gov.tr) WTO, Notification G/SPS/N/TUR/4 du 5 octobre 2004<br />
- Union Européenne : Directive 2004/102/CE (modifiant <strong>la</strong> directive 2000/29/CE)<br />
Nous remercions pour leur ai<strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération européenne FEFPEB ainsi que les organisations professionnelles <strong>de</strong>s autres pays, en particulier FEBELBOIS (Belgique) <strong>et</strong> TIMCON<br />
(UK).<br />
Nota :<br />
Dans certains cas, les informations en provenance « du terrain » (chargeurs, autorités portuaires, importateurs, exportateurs …) montrent que les<br />
pratiques réelles ne correspon<strong>de</strong>nt pas toujours aux documents officiels. Nous en tenons compte en faisant en sorte <strong>de</strong> bien différencier <strong>la</strong> règle<br />
théorique <strong>de</strong> son application pratique.<br />
Les réglementations évoluant sans préavis à l’initiative <strong>de</strong>s pays importateurs, nous engageons les exportateurs à toujours rechercher les informations<br />
les plus récentes en <strong>la</strong> matière. La responsabilité du CLIRPAL ne saurait être engagée en cas <strong>de</strong> problème.<br />
Nous attirons l’attention sur certaines confusions fréquentes qui nous ont valu un abondant courrier électronique :<br />
- La réglementation australienne (AQIS, Cargo Containers : Quarantine Aspects and Procedures) est disponible à l’adresse suivante<br />
http://www.affa.gov.au.<br />
- De manière plus générale, même si <strong>la</strong> NIMP15/ISPM15 tend à se généraliser, son application n’est pas encore universelle. Certains pays adoptent<br />
<strong>de</strong>s réglementations dérivées <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te norme, ce qui peut prêter à confusion.<br />
- En matière phytosanitaire, <strong>la</strong> référence en France est <strong>la</strong> Sous Direction Qualité <strong>et</strong> Protection <strong>de</strong>s Végétaux du ministère<br />
chargé <strong>de</strong> l’agriculture. (MAAPR/DGAL/SDQPV), représentée en régions par les Directions Régionales <strong>de</strong> l’Agriculture <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Forêt<br />
(DRAF).<br />
12
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°2<br />
CONTACT ALIMENTAIRE<br />
Une réunion du groupe <strong>de</strong> travail SIEL – CTBA – SYPAL a eu lieu le 23 juin 2005, pour<br />
faire le point sur les travaux en cours.<br />
1- Microbiologie<br />
Une communication vers <strong>la</strong> DGAL 1 sera faite en septembre par le SIEL 2 , l’ENSAIA 3 <strong>et</strong><br />
le CTBA 4<br />
Les travaux CTBA portent actuellement sur l’é<strong>la</strong>boration d’une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
qualité hygiénique du bois.<br />
L’objectif est <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre au point une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> routine<br />
3 phases sont prévues :<br />
- Optimisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> métho<strong>de</strong><br />
- Fiabilité<br />
- Répétabilité<br />
- Reproductibilité intra-<strong>la</strong>boratoire<br />
- Application à <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ttes <strong>de</strong> bois naturellement contaminée.<br />
Une présentation à l’AFSSA 5 en vue d’établir le programme <strong>de</strong> validation finale est prévue<br />
en septembre lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion avec DGAL/AFSSA (autres micro-organismes, autres<br />
essences)<br />
Travaux menés à l’ENSAIA :<br />
La démonstration <strong>de</strong> <strong>la</strong> perte d’activité <strong>de</strong>s bactéries étudiées a été effectuée.<br />
Le SIEL ré-exprime <strong>la</strong> nécessité urgente d’une communication offensive sur ce point.<br />
Normalisation :<br />
Il est décidé <strong>de</strong> préparer une norme française qui pourrait servir <strong>de</strong> base à une future<br />
norme européenne.<br />
1 DGAL : Direction Générale <strong>de</strong> l’Alimentation (dépend du ministère <strong>de</strong> l’agriculture)<br />
2 SIEL : <strong>Syndicat</strong> <strong>de</strong> l’Industrie <strong>de</strong> l’Embal<strong>la</strong>ge Léger.<br />
3 ENSAIA Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Industries Alimentaires.<br />
4 CTBA : Centre Technique du Bois <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Ameublement.<br />
5 AFSSA : Agence Française <strong>de</strong> Sécurité Sanitaire <strong>de</strong>s Aliments<br />
13
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Financements<br />
Si <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> normalisation sont engagés il faudra trouver le financement<br />
correspondant. Il sera probablement nécessaire d’é<strong>la</strong>borer un montage financier entre le<br />
CTBA <strong>et</strong> les professionnels (le SYPAL a déjà fait savoir qu’il lui était impossible <strong>de</strong><br />
consacrer le moindre centime à ce financement).<br />
Si <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> crédits sont faites elles <strong>de</strong>vront impérativement être argumentées <strong>de</strong><br />
données économiques.<br />
2 – Migration chimique<br />
2.1 : Règlement 1935/2004 <strong>et</strong> vision <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCCRF<br />
La réglementation établit les principes suivants pour les matériaux au contact alimentaire :<br />
- Principes d’inertie<br />
- Etiqu<strong>et</strong>age<br />
- HACCP<br />
- Exigences <strong>de</strong> traçabilité<br />
2.2 : E<strong>la</strong>boration d’une « fiche matériau » pour le bois<br />
La DGCCRF souhaite fixer <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’essai <strong>et</strong> <strong>de</strong>s seuils sur <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong><br />
contaminants potentiels.<br />
Le CTBA conteste ces listes <strong>et</strong> argumente sur l’absence <strong>de</strong> justification d’un certain<br />
nombre <strong>de</strong> contaminants à rechercher,<br />
La présentation d’une nouvelle version <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiche sans c<strong>et</strong>te liste <strong>de</strong> contaminants a été<br />
faite à <strong>la</strong> fin juin 2005.<br />
La prochaine réunion du groupe <strong>de</strong> travail est prévue en octobre 2005.<br />
14
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°3<br />
INCIDENCES D’UN NOUVEAU CONCEPT SUR LA FABRICATION, LA<br />
REPARATION ET LE RECYCLAGE DES PALETTES.<br />
Parmi les thèmes d’actualité, il en est un que les différents acteurs économiques ne peuvent<br />
négliger, dans <strong>la</strong> mesure où les pouvoirs publics les incitent fortement à le prendre en<br />
considération, il s’agit du « développement durable ».<br />
La filière bois n’échappe pas à c<strong>et</strong>te obligation <strong>et</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te, comme d’ailleurs le secteur <strong>de</strong><br />
l’embal<strong>la</strong>ge dans son ensemble doit s’en préoccuper.<br />
LE DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
La notion <strong>de</strong> développement durable (ou « soutenable », sustainable en ang<strong>la</strong>is) a été définie<br />
en 1987 par le Rapport Brundt<strong>la</strong>nd, du nom <strong>de</strong> Madame Gro Harlem Bruntd<strong>la</strong>nd, <strong>la</strong><br />
prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission mondiale sur l'environnement <strong>et</strong> le développement comme "un<br />
développement qui répond aux besoins du présent sans comprom<strong>et</strong>tre <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>s<br />
générations futures <strong>de</strong> répondre aux leurs".<br />
Il est fréquent, mais erroné <strong>de</strong> ne considérer le développement durable que sous son seul<br />
aspect <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> le réduire à une simple prise en compte <strong>de</strong>s<br />
exigences <strong>de</strong> préservation écologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses ressources. Certes, ce point est<br />
bien une composante essentielle du concept, mais <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> développement durable va<br />
bien au-<strong>de</strong>là. Il faut savoir que c’est l’être humain qui est au cœur <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche : le<br />
principal objectif du développement durable consiste à satisfaire les besoins <strong>et</strong> aspirations <strong>de</strong><br />
l'être humain, <strong>et</strong> plus particulièrement les besoins essentiels <strong>de</strong>s plus démunis.<br />
Le développement durable comprend trois piliers<br />
• écologique,<br />
• économique<br />
• social,<br />
Certains auteurs y ajoutent un quatrième : <strong>la</strong> « gouvernance ».<br />
Par gouvernance on entend <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> tous les acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile au<br />
processus <strong>de</strong> décision.<br />
Par ailleurs, dans les textes officiels, on commence à trouver également <strong>la</strong> composante<br />
culturelle : pour certains <strong>la</strong> diversité culturelle, mise en péril par <strong>la</strong> mondialisation, serait une<br />
richesse à préserver.<br />
Historique <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche<br />
A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s mises en gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s premiers écologistes, à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 1960, <strong>la</strong> notion <strong>de</strong><br />
développement durable est apparue dans les années 1970.<br />
Certains auteurs expliquent c<strong>et</strong>te notion nouvelle par <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong>s<br />
dysfonctionnements majeurs causés par l’activité humaine.<br />
15
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Les limites rencontrées par un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> croissance<br />
• gaspilleur (<strong>de</strong> ressources),<br />
• inéquitable (entre les pays riches <strong>et</strong> les pays pauvres), <strong>et</strong><br />
• générateur <strong>de</strong> pollutions <strong>et</strong> <strong>de</strong> nuisances aux conséquences parfois irréversibles.<br />
Le fossé sans cesse croissant entre les « pays du Sud » plongés dans le dénuement <strong>et</strong> les<br />
« pays riches ».<br />
La remise en cause du modèle <strong>de</strong>s pays riches soumis à <strong>de</strong> nouvelles menaces :<br />
• augmentation du chômage,<br />
• régions <strong>de</strong> tradition industrielle sinistrées,<br />
• incertitu<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong> pérennité <strong>de</strong>s ressources fossiles utilisées massivement,<br />
• asphyxie <strong>de</strong>s villes,<br />
• contamination <strong>de</strong>s sols,<br />
• inondations répétées<br />
<strong>et</strong>c.<br />
Des phénomènes jamais atteints jusqu’alors, tels que <strong>la</strong><br />
• croissance démographique,<br />
• mondialisation économique.<br />
De nouveaux problèmes majeurs<br />
• eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre<br />
• épuisement <strong>de</strong>s ressources naturelles.<br />
Après l’échec <strong>de</strong>s traitements curatifs, <strong>la</strong> nécessité d’agir sur les causes est apparue.<br />
D’où une remise en question <strong>de</strong> nos choix sociaux, économiques <strong>et</strong> environnementaux.<br />
Il aura fallu attendre <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 80 pour que les constats précités aboutissent à <strong>la</strong><br />
nécessité d’introduire le développement durable comme principe <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> toute action<br />
publique ou individuelle.<br />
Simultanément, le sens <strong>de</strong>s notions <strong>de</strong> « développement » <strong>et</strong> <strong>de</strong> « progrès » est reconsidéré.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> choisir une autre voie, plus responsable qui <strong>de</strong>vrait se révéler plus efficace <strong>et</strong> donc<br />
plus prom<strong>et</strong>teuse d’un avenir meilleur.<br />
La déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Rio (1992)<br />
En juin 1992, à Rio <strong>de</strong> Janeiro (Brésil), vingt ans après <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Stockholm sur<br />
l’environnement, <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s Nations Unies sur l'environnement <strong>et</strong> le développement<br />
(Somm<strong>et</strong> "p<strong>la</strong>nète Terre") a adopté une déc<strong>la</strong>ration dont le but est <strong>de</strong> faire progresser le<br />
concept <strong>de</strong>s droits <strong>et</strong> <strong>de</strong>s responsabilités <strong>de</strong>s pays dans le domaine <strong>de</strong> l'environnement. La<br />
Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Rio sur l'environnement <strong>et</strong> le développement témoigne <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s<br />
préoccupations apparues pendant l'intervalle <strong>de</strong> 20 années séparant ces <strong>de</strong>ux conférences : <strong>la</strong><br />
détérioration <strong>de</strong> l'environnement, notamment <strong>de</strong> sa capacité à entr<strong>et</strong>enir <strong>la</strong> vie, <strong>et</strong><br />
l'interdépendance <strong>de</strong> plus en plus manifeste entre le progrès économique à long terme <strong>et</strong> <strong>la</strong><br />
nécessité d'une protection <strong>de</strong> l'environnement.<br />
Signée par 158 chefs d’Etats, <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration est acceptée par les 178 pays participants au<br />
somm<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre <strong>de</strong> Johannesburg en 2002.<br />
16
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
La déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Rio comprend 27 principes<br />
L'homme est au centre <strong>de</strong>s préoccupations (1) dans le respect <strong>de</strong>s générations présentes <strong>et</strong><br />
futures (3).<br />
Les Etats, qui doivent coopérer <strong>de</strong> bonne foi (27), ils ont le droit souverain d'exploiter leurs<br />
ressources sans nuire aux autres Etats (2) qu'ils doivent avertir <strong>de</strong> toute catastrophe (18) ou<br />
activités dangereuses pouvant les affecter (19).<br />
La protection <strong>de</strong> l'environnement est partie intégrante du processus <strong>de</strong> développement (4),<br />
elle est conditionnée par <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> pauvr<strong>et</strong>é (5) <strong>et</strong> concerne tous les pays (6) selon <strong>de</strong>s<br />
responsabilités communes mais différenciées (7). Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />
consommation non durables (le texte dite « non viables ») doivent être éliminés (8) au profit<br />
<strong>de</strong> ceux qui seraient « viables », <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong>vant être favorisée (9).<br />
Le public doit être impliqué dans les décisions (10) dans le cadre <strong>de</strong> mesures légis<strong>la</strong>tives<br />
efficaces (11), économiques en internalisant les coûts grâce au principe pollueur payeur (16),<br />
par <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s d'impact (17), toutes mesures qui ne doivent pas constituer <strong>de</strong>s barrières<br />
injustifiées au commerce (12) tout en assurant <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> ceux qui causent les<br />
dommages (13) <strong>et</strong> en évitant le transfert d'activités polluantes (14).<br />
Le principe <strong>de</strong> précaution (15) doit être mis en oeuvre.<br />
Un certain nombre <strong>de</strong> groupes majeurs ont un rôle particulier à jouer : les femmes (20), les<br />
jeunes (21), les communautés locales <strong>et</strong> autochtones (22).<br />
La paix, le développement <strong>et</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> l'environnement sont interdépendants <strong>et</strong><br />
indissociables (25) les règles d'environnement doivent être respectées en temps <strong>de</strong> guerre<br />
(24) <strong>et</strong> pour les popu<strong>la</strong>tions occupées ou opprimées (23). Les différends d'environnement<br />
doivent être résolus pacifiquement (26).<br />
L’ « Agenda 21 »<br />
Etabli lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong> Rio, l'Agenda 21 est un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> mise en oeuvre du<br />
développement durable pour le 21ème siècle. C’est un catalogue d'actions concrètes,<br />
d'objectifs, d'activités <strong>et</strong> <strong>de</strong> moyens d'exécution. Les nations qui se sont engagées pour sa<br />
mise en p<strong>la</strong>ce doivent l'appliquer au niveau national, régional <strong>et</strong> local.<br />
Le document est structuré en 4 sections <strong>et</strong> 40 chapitres.<br />
Les actions préconisées ne se limitent pas au domaine écologique mais concernent d'autres aspects,<br />
notamment socio-économiques. L’objectif <strong>de</strong> l’agenda 21 est <strong>de</strong>satisfaire les besoins humains<br />
fondamentaux <strong>et</strong> d'améliorer le niveau <strong>de</strong> vie pour tous, tout en protégeant <strong>et</strong> gérant mieux<br />
les écosystèmes <strong>et</strong> assurant un avenir plus sûr <strong>et</strong> plus prospère".<br />
<br />
<br />
<br />
17
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Portée <strong>de</strong> ces textes internationaux :<br />
La Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Rio <strong>et</strong> l'Agenda 21 ne sont que <strong>de</strong>s engagements, ils n’ont pas <strong>de</strong><br />
force obligatoire. Les Etats signataires (158 en 1992, 178 au début 2004) sont invités à<br />
en assurer leur bonne application.<br />
Nous <strong>de</strong>vons donc étudier l’interprétation <strong>de</strong>s textes par l’administration <strong>de</strong> notre pays<br />
afin <strong>de</strong> comprendre <strong>la</strong> manière dont les principes du développement durable sont<br />
appliqués en France. Nous verrons ensuite en quoi notre secteur d’activité est concerné<br />
<strong>et</strong> quelles actions concrètes sont à entreprendre.<br />
Le discours officiel français<br />
Le site web du ministère <strong>de</strong> l’écologie <strong>et</strong> du développement durable (MEDD) donne c<strong>et</strong>te<br />
explication :<br />
« Le développement durable doit perm<strong>et</strong>tre à chacun <strong>de</strong> s’épanouir dans une société plus<br />
humaine <strong>et</strong> un environnement préservé »<br />
Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production <strong>et</strong> <strong>de</strong> consommation doivent respecter l’environnement humain ou<br />
naturel <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tre à tous les habitants <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre <strong>de</strong> satisfaire leurs besoins fondamentaux :<br />
se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler, vivre dans un environnement sain...<br />
Puis on trouve un résumé <strong>de</strong>s grands principes :<br />
« Comme l’a rappelé le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, Monsieur Jacques Chirac, lors du<br />
Somm<strong>et</strong> mondial <strong>de</strong> Johannesbourg en septembre 2002, le développement durable appelle un<br />
changement <strong>de</strong> comportement <strong>de</strong> chacun (citoyens, entreprises, collectivités territoriales,<br />
gouvernements, institutions internationales) face aux menaces qui pèsent sur les hommes <strong>et</strong><br />
<strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète (inégalités sociales, risques industriels <strong>et</strong> sanitaires, changements climatiques,<br />
perte <strong>de</strong> biodiversité...). »<br />
Les différents thèmes d’action<br />
durable<br />
du MEDD en matière <strong>de</strong> développement<br />
Le MEDD reprend les trois « thématiques » déjà évoquées.<br />
- environnement<br />
- social<br />
- économique<br />
Les actions entrant dans le cadre du développement durable sont, elles, c<strong>la</strong>ssées en 16<br />
« thèmes dominants » qui ne sont pas <strong>de</strong>s subdivisions <strong>de</strong>s thématiques mais recouvrent <strong>de</strong>s<br />
domaines souvent transverses.<br />
• Agriculture durable<br />
• Coopération internationale<br />
18
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
• Développement territorial<br />
• Tourisme<br />
• Consommation <strong>et</strong> santé<br />
• Eco citoyenn<strong>et</strong>é<br />
• Ecologie urbaine<br />
• Economies d’énergie<br />
• Economie solidaire<br />
• Egalité <strong>et</strong> solidarité sociale<br />
• Gestion <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s<br />
• Risques <strong>et</strong> pollution<br />
• Habitat <strong>et</strong> logement<br />
• Information <strong>et</strong> éducation<br />
• Préservation <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> du patrimoine<br />
• Divers.<br />
La pal<strong>et</strong>te en bois <strong>et</strong> le développement durable<br />
La c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s actions telle que définie par le MEDD n’est peut être pas <strong>la</strong> mieux<br />
adaptée en ce qui nous concerne.<br />
On peut cependant déjà essayer d’y faire entrer certaines <strong>de</strong> nos actions.<br />
• Agriculture durable : dans le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te il s’agit <strong>de</strong> ressource forestière durable.<br />
Les efforts portent sur l’utilisation <strong>de</strong> bois en provenance <strong>de</strong>s forêts gérées durablement,<br />
avec, lorsque <strong>la</strong> ressource sera disponible, l’utilisation <strong>de</strong> bois provenant d’exploitations<br />
certifiées (PEFC, FSC).<br />
• Coopération internationale : les organisations internationales, FEFPEB <strong>et</strong> EPAL sont<br />
impliquées dans <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> développement durable. Outil logistique, <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te est<br />
vouée à traverser les frontières <strong>et</strong> les continents. On ne peut se limiter à <strong>la</strong> considérer<br />
dans le cadre étroit <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> l’Union Européenne.<br />
• Eco citoyenn<strong>et</strong>é : campagnes <strong>de</strong> communication en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ressource renouve<strong>la</strong>ble<br />
qu’est le bois<br />
• Economies d’énergie : L’utilisation <strong>de</strong> broyat <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes pour alimenter les chaufferies à<br />
bois perm<strong>et</strong> d’économiser <strong>de</strong>s énergies fossiles.<br />
• Egalité <strong>et</strong> solidarité sociale : <strong>de</strong> nombreuses entreprises sont <strong>de</strong>s structures à but social<br />
(CAT ou ateliers protégés).<br />
• Gestion <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s : les pal<strong>et</strong>tes sont dans leur très gran<strong>de</strong> majorité réutilisées plusieurs<br />
fois au cours <strong>de</strong> leur vie. Après plusieurs rotations incluant <strong>de</strong>s réparations, elles sont, en<br />
fin <strong>de</strong> vie, valorisées (matière ou énergie).<br />
• Préservation <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> du patrimoine : déjà évoquée au premier point, <strong>la</strong> gestion<br />
durable <strong>de</strong> <strong>la</strong> ressource forestière est incluse dans <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes.<br />
19
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Après c<strong>et</strong> exercice <strong>de</strong>stiné à répartir nos actions en fonction d’une c<strong>la</strong>ssification qui n’est<br />
peut-être pas <strong>la</strong> plus adaptée au cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te, nous allons revenir aux gran<strong>de</strong>s rubriques <strong>et</strong><br />
distinguer les aspects : environnemental, social <strong>et</strong> économique.<br />
Aspect environnemental<br />
Utilisation <strong>de</strong> bois certifiés / démarche ISO 14001<br />
Ce point est commun à toute <strong>la</strong> filière bois. Les entreprises du secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te /<br />
embal<strong>la</strong>ge ne sont pas concernées <strong>de</strong> manière spécifique, mais doivent participer à<br />
c<strong>et</strong>te démarche.<br />
N’utilisant pas <strong>de</strong> bois exotique, il s’agit pour nous <strong>de</strong> prouver l’origine « durable »<br />
<strong>de</strong> nos sciages français <strong>et</strong> étrangers. La profession est prête à s’engager dans c<strong>et</strong>te<br />
voie, dans <strong>la</strong> mesure où <strong>la</strong> ressource disponible en bois <strong>de</strong> forêts certifiées sera<br />
suffisante.<br />
Priorité aux pal<strong>et</strong>tes réutilisables<br />
Non seulement, l’emploi <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes réutilisables au détriment <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes à usage<br />
limité (pal<strong>et</strong>tes dites « perdues ») tend à <strong>de</strong>venir <strong>la</strong> règle, mais, même en cas d’usage<br />
unique, <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te en bois peut être valorisée en matière première secondaire ou encore<br />
utilisée comme combustible (valorisation énergétique), ce <strong>de</strong>rnier type <strong>de</strong> valorisation<br />
entrant dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> promotion d’utilisation <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
Utilisation d’outils informatiques perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> réduire les volumes <strong>de</strong> bois<br />
utilisés.<br />
En passant <strong>de</strong> l’ère empirique consistant à « faire du soli<strong>de</strong> » en augmentant<br />
l’épaisseur <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nches, l’utilisation <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> calculs <strong>de</strong> structure perm<strong>et</strong><br />
d’optimiser <strong>la</strong> ressource en diminuant dans certains cas le volume <strong>de</strong> bois utilisé pour<br />
fabriquer un outil <strong>de</strong> manutention aux performances meilleures.<br />
L’emploi <strong>de</strong> l’informatique pour connaître <strong>la</strong> charge acceptable pour un type <strong>de</strong><br />
pal<strong>et</strong>tes perm<strong>et</strong> également <strong>de</strong> sécuriser le personnel <strong>et</strong> éviter certains acci<strong>de</strong>nts.<br />
Enseignements tirés <strong>de</strong>s Analyses <strong>de</strong> Cycle <strong>de</strong> Vie (ACV)<br />
On r<strong>et</strong>rouve les thèmes ci-<strong>de</strong>ssus dans les différents écobi<strong>la</strong>ns re<strong>la</strong>tifs à <strong>de</strong>s produits<br />
en matériau bois.<br />
Les conclusions <strong>de</strong> ces éco-bi<strong>la</strong>ns sont toujours très favorables à l’utilisation d’une<br />
ressource naturelle, gérée durablement. En d’autres termes c’est l’utilisation d’une<br />
forêt cultivée qui procure <strong>de</strong>s avantages démontrés.<br />
Parmi toutes les étu<strong>de</strong>s sur le suj<strong>et</strong>, nous choisirons celle publiée par l’ADEME en<br />
octobre 2000 « ACV <strong>de</strong>s caisses en bois, carton ondulé <strong>et</strong> p<strong>la</strong>stique pour pommes ».<br />
20
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, comme toutes les autres traitant du cycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s produits en bois est<br />
très favorable au matériau bois.<br />
Il n’est donc pas question <strong>de</strong> chercher à démontrer l’intérêt d’utiliser du bois, mais<br />
comment améliorer les performances.<br />
Les axes d’amélioration suggérés par le rapport précité sont :<br />
1. Le transport : il est conseillé d’éviter les r<strong>et</strong>ours à vi<strong>de</strong>.<br />
En ce qui concerne les pal<strong>et</strong>tes, on peut dresser <strong>la</strong> liste suivante <strong>de</strong>s transports à vi<strong>de</strong> :<br />
- Transport du produit neuf vers l’ach<strong>et</strong>eur initial<br />
- Transport <strong>de</strong> l’utilisateur vers un site <strong>de</strong> reconditionnement<br />
- Transport du site <strong>de</strong> reconditionnement vers le nouvel utilisateur.<br />
Le cycle étant reproduit à chaque rotation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te.<br />
- Transport du broyat vers le site <strong>de</strong> valorisation (valorisation matière ou<br />
énergétique).<br />
2. Brû<strong>la</strong>ge à l’air libre<br />
A éviter<br />
3. Mise en décharge<br />
A éviter<br />
Les filières à privilégier selon les conclusions du rapport :<br />
• Combustion en chaufferies industrielles<br />
• Incinération avec récupération d’énergie<br />
Aspect socio-économique<br />
Après avoir évoqué l’aspect écologique du développement durable <strong>et</strong> vérifié que le secteur <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te, à l’instar <strong>de</strong>s autres secteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière bois, peut y tenir honorablement sa p<strong>la</strong>ce,<br />
il est nécessaire <strong>de</strong> considérer les autres aspects : social <strong>et</strong> économique.<br />
Une réflexion sur le suj<strong>et</strong> est en cours.<br />
A ce sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> aucun résultat n’est encore publiable.<br />
Un axe <strong>de</strong> recherches à privilégier : notre action pour faire évoluer <strong>la</strong> profession <strong>de</strong><br />
réparateur <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes.<br />
Depuis plusieurs années, nos démarches auprès du ministère <strong>de</strong> l’industrie ont pour but <strong>de</strong><br />
moraliser une profession <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire cesser les pratiques douteuses en instaurant une<br />
reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te. Aujourd’hui il n’existe aucun critère nécessaire<br />
à l’exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> négociant / réparateur <strong>de</strong> c<strong>et</strong> outil <strong>de</strong> manutention qui peut<br />
causer <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts s’il est mal fabriqué, mal réparé ou mal adapté à l’usage qui en est fait.<br />
Peut-être le développement durable nous ai<strong>de</strong>ra-t-il à faire valoir nos arguments en faveur<br />
d’une réglementation mieux adaptée ? A nous <strong>de</strong> savoir profiter <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te opportunité.<br />
____________________<br />
Sources : Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie <strong>et</strong> du Développement Durable (MEDD)<br />
Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture, <strong>de</strong> l’Alimentation, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pêche <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ruralité (MAAPAR)<br />
21
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
22
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°4<br />
RECYCLAGE : INCIDENCES DES NOUVELLES<br />
CONTRAINTES DE LA REGLEMENTATION EUROPEENNE<br />
SUR LA PALETTE BOIS .<br />
Comme on le sait, <strong>la</strong> Directive 94/62/CE re<strong>la</strong>tive aux embal<strong>la</strong>ges <strong>et</strong> aux déch<strong>et</strong>s d'embal<strong>la</strong>ges<br />
(diffusée, lors <strong>de</strong> sa parution, à tous les adhérents du SYPAL) répond à un double objectif :<br />
inciter tous les Etats membres à progresser en matière <strong>de</strong> prévention <strong>et</strong> <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s<br />
déch<strong>et</strong>s d'embal<strong>la</strong>ges, <strong>et</strong> en même temps encadrer <strong>et</strong> harmoniser les initiatives afin d'éviter<br />
les entraves aux échanges <strong>et</strong> les distorsions <strong>de</strong> concurrence à l'intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté.<br />
En ce qui concerne <strong>la</strong> prévention, <strong>la</strong> Directive définit les exigences essentielles auxquelles<br />
les embal<strong>la</strong>ges <strong>de</strong>vront satisfaire pour être mis sur le marché.<br />
Ce sont essentiellement<br />
- <strong>la</strong> réduction à <strong>la</strong> source au minimum nécessaire du poids <strong>et</strong> du volume <strong>de</strong><br />
l'embal<strong>la</strong>ge,<br />
- <strong>la</strong> diminution <strong>de</strong>s teneurs en métaux lourds <strong>et</strong> autres substances dangereuses.<br />
Par ailleurs, concernant <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s d’embal<strong>la</strong>ges, <strong>la</strong> Directive fixe les<br />
objectifs à atteindre par tous les Etats membres.<br />
Le concept <strong>de</strong> valorisation comprend trois vol<strong>et</strong>s :<br />
- <strong>la</strong> valorisation matière (transformation en une nouvelle matière première dite<br />
« matière première secondaire »),<br />
- le recyc<strong>la</strong>ge organique,<br />
- <strong>la</strong> valorisation énergétique (transformation en énergie, par exemple comme<br />
combustible).<br />
Pour transposer dans le droit national <strong>la</strong> directive européenne 94/62/CE, les autorités<br />
françaises ont choisi les principes suivants :<br />
1. - fédérer les acteurs <strong>et</strong> les pratiques afin d’optimiser <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s, en s'appuyant<br />
sur les équipements <strong>et</strong> les savoir-faire existants,<br />
- tout en tenant compte <strong>de</strong>s capacités d'intervention <strong>de</strong>s différents partenaires.<br />
2. inciter l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs à participer aux efforts <strong>de</strong> prévention <strong>et</strong> <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>s<br />
coûts.<br />
En France, plusieurs textes d’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive ont été é<strong>la</strong>borés, en ce qui concerne<br />
23
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
les déch<strong>et</strong>s d’embal<strong>la</strong>ges industriels, c’est le décr<strong>et</strong> 98/638 du 20 juill<strong>et</strong> 1998 qui est le plus<br />
important. Il précise que les entreprises doivent prendre en compte les exigences essentielles<br />
liées à l'environnement dans <strong>la</strong> conception <strong>et</strong> <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges.<br />
C’est ce <strong>de</strong>rnier texte qui constitue notre document <strong>de</strong> référence.<br />
Le SYPAL, au sein du Comité <strong>de</strong> Liaison <strong>de</strong>s Industries Françaises <strong>de</strong> l’Embal<strong>la</strong>ge (CLIFE),<br />
en liaison étroite avec le Conseil National <strong>de</strong> l’Embal<strong>la</strong>ge (CNE) a participé à <strong>la</strong> rédaction<br />
d’un gui<strong>de</strong> pratique qui a été distribué à tous les adhérents afin <strong>de</strong> simplifier leurs re<strong>la</strong>tions<br />
avec les donneurs d’ordres.<br />
Dès <strong>la</strong> parution du décr<strong>et</strong> 98/638, les premières difficultés d’application ont été signalées<br />
concernant l’embal<strong>la</strong>ge bois. En eff<strong>et</strong>, le cas particulier <strong>de</strong> notre matériau (naturel, provenant<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> culture forestière <strong>et</strong> non <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong> transformation) rendait difficile <strong>de</strong> fournir, par<br />
exemple une analyse physico-chimique précise.<br />
Nous avons dû, en liaison avec le CTBA, l’ADEME <strong>et</strong> avec le soutien du MAAPAR apporter<br />
<strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> réponse adaptés.<br />
En juill<strong>et</strong> 2003, le Parlement européen a décidé <strong>de</strong> réviser <strong>la</strong> directive 94/62/CE, avec pour<br />
objectif <strong>de</strong> doubler les pourcentages <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge minimaux à respecter, d'ici à <strong>la</strong> fin 2008.<br />
La directive modificative (Directive 2004/12/CE) a été publiée au JO UE le 18 février 2004.<br />
Elle <strong>de</strong>vra être transposée en droit national avant le 18 août 2005.<br />
La directive 2004/12/CE a élevé les objectifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> 94/62, sans toutefois modifier le<br />
pourcentage requis pour le bois.<br />
Il faudra atteindre, avant le 31 décembre 2008 :<br />
- 60% minimum en poids <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s d'embal<strong>la</strong>ges seront valorisés<br />
- entre 55% au minimum <strong>et</strong> 80% au maximum en poids <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s d'embal<strong>la</strong>ges seront<br />
recyclés<br />
- les objectifs minimaux <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ges suivants pour les matériaux contenus dans les déch<strong>et</strong>s<br />
d'embal<strong>la</strong>ges <strong>de</strong>vront être atteints :<br />
60% en poids pour le verre<br />
60% en poids pour le papier <strong>et</strong> le carton<br />
50% en poids pour les métaux<br />
22,5% en poids pour les p<strong>la</strong>stiques<br />
15% en poids pour le bois.<br />
Ainsi, en apparence, les nouvelles exigences n’ont aucune inci<strong>de</strong>nce sur <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te bois.<br />
Cependant, il convient d’être pru<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> présent dans toutes les instances <strong>de</strong> décision pour<br />
éviter qu’on n’impose au bois, matériau naturel par excellence, <strong>de</strong>s pourcentages <strong>de</strong><br />
recyc<strong>la</strong>ges impossibles à justifier.<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°5<br />
SOCIAL<br />
Rédacteur : Michel ASTIER<br />
1. Politique sa<strong>la</strong>riale 2005<br />
Un accord <strong>de</strong> branche a été négocié avec les organisations syndicales sa<strong>la</strong>riées en vue<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> revalorisation <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires minima conventionnels <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur du point qui<br />
sert au calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime d’ancienn<strong>et</strong>é dans le cadre du Travail Mécanique du Bois.<br />
Un nouveau barème <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires minima a été fixé au 1 er avril 2005, en application<br />
d’une revalorisation <strong>de</strong> 2,8 % appliquée sur le barème antérieur.<br />
La valeur du point qui sert au calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime d’ancienn<strong>et</strong>é a été fixée <strong>de</strong> son côté à<br />
5,35€ à compter du 1 er janvier 2005.<br />
La revalorisation du SMIC au 1 er juill<strong>et</strong> 2005 est annoncée avec un fort pourcentage<br />
d’augmentation lié à <strong>de</strong>ux éléments :<br />
- l’intégration <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers SMIC Aubry en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Fillon<br />
- <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong> l’inf<strong>la</strong>tion constatée <strong>de</strong> mai 2004 à mai 2005<br />
Le montant prévisionnel du pourcentage d’augmentation du SMIC ne saurait <strong>de</strong> ce<br />
fait être inférieur à 5,5% <strong>et</strong> sera probablement situé entre 5,5 <strong>et</strong> 6 %.<br />
La Commission Sociale du Travail Mécanique du Bois se réunira en novembre<br />
prochain en vue <strong>de</strong> préparer <strong>la</strong> réunion paritaire <strong>de</strong> négociation avec les organisations<br />
syndicales <strong>de</strong> décembre 2005 dont l’ordre du jour fixe <strong>la</strong> revalorisation <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires<br />
minima conventionnels 2006.<br />
2. Accord sur <strong>la</strong> formation professionnelle, mise en œuvre du droit individuel à <strong>la</strong><br />
formation <strong>et</strong> réforme <strong>de</strong>s formations en alternance<br />
L’accord signé le 14 décembre 2004 sur <strong>la</strong> formation professionnelle dans les<br />
industries du bois <strong>et</strong> l’importation <strong>de</strong>s bois est en cours d’extension par le Ministère<br />
du travail.<br />
C<strong>et</strong> accord définit les modalités <strong>de</strong> mise en œuvre du DIF en application <strong>de</strong>s options<br />
qui ont été r<strong>et</strong>enues par <strong>la</strong> Commission sociale <strong>et</strong> refond les formations en alternances<br />
éligibles dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> professionnalisation.<br />
Ses principales caractéristiques sont les suivantes.<br />
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Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
A. La création du droit individuel à <strong>la</strong> formation<br />
Tout sa<strong>la</strong>rié titu<strong>la</strong>ire d’un contrat à durée indéterminée <strong>et</strong> ayant une ancienn<strong>et</strong>é d’au<br />
moins un an dans l’entreprise bénéficie chaque année d’un droit individuel à <strong>la</strong><br />
formation (DIF) d’une durée <strong>de</strong> 20 heures cumu<strong>la</strong>ble sur 6 ans dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 120<br />
heures.<br />
La FNB <strong>et</strong> le SYPAL ont défini les priorités r<strong>et</strong>enues pour les actions <strong>de</strong> formation<br />
mises en œuvre dans le cadre du DIF.<br />
Ce sont :<br />
- les formations techniques ou professionnelles en lien avec les métiers ou<br />
emplois existant dans nos secteurs d’activité<br />
- les actions <strong>de</strong> formation perm<strong>et</strong>tant aux sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> découvrir ou maîtriser<br />
les nouvelles technologies ou les <strong>la</strong>ngues<br />
- les actions <strong>de</strong> formation liée à une reconnaissance professionnelle paritaire<br />
ou à CQP (Certificat <strong>de</strong> Qualification Professionnelle).<br />
Les heures consacrées à <strong>la</strong> formation pendant le temps <strong>de</strong> travail ouvrent droit au<br />
maintien <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération du sa<strong>la</strong>rié mais elles peuvent également être effectuées<br />
hors temps <strong>de</strong> travail <strong>et</strong> dans ce cas, le sa<strong>la</strong>rié bénéficie du versement par l’employeur<br />
d’une allocation <strong>de</strong> formation, égale à 50% <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération n<strong>et</strong>te du sa<strong>la</strong>rié<br />
concerné.<br />
L’accord prévoit pour ces actions le financement <strong>de</strong> leur prise en charge par les fonds<br />
versés par les entreprises au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> professionnalisation.<br />
B. La refonte <strong>de</strong>s formations en alternance<br />
Les dispositions du co<strong>de</strong> du travail re<strong>la</strong>tives au contrat <strong>de</strong> qualification, au contrat<br />
d’adaptation <strong>et</strong> au contrat d’orientation ont été supprimées <strong>et</strong> remp<strong>la</strong>cées par <strong>la</strong><br />
création d’un dispositif qui instaure les contrats <strong>et</strong> les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
professionnalisation.<br />
Les contrats <strong>de</strong> professionnalisation visent les personnes âgées <strong>de</strong> 16 à 25 ans <strong>et</strong> les<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi âgés <strong>de</strong> 26 ans <strong>et</strong> plus. Leur obj<strong>et</strong> est <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre aux<br />
bénéficiaires d’acquérir une qualification professionnelle <strong>et</strong> <strong>de</strong> favoriser leur insertion<br />
ou leur réinsertion professionnelle.<br />
L’action <strong>de</strong> professionnalisation est d’une durée minimale comprise entre 6 <strong>et</strong> 12<br />
mois durée qui peut être allongée jusqu’à 24 mois lorsqu’un accord <strong>de</strong> branche en<br />
prévoit les conditions.<br />
Les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> professionnalisation ont pour obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> favoriser par <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong><br />
formation le maintien dans l’emploi <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés en contrat en durée indéterminée.<br />
Elles sont ouvertes :<br />
- aux sa<strong>la</strong>riés dont <strong>la</strong> qualification est insuffisante,<br />
- aux sa<strong>la</strong>riés qui ont 20 ans d’activité professionnelle ou âgés d’au moins 45<br />
ans <strong>et</strong> ayant au moins 1 an <strong>de</strong> présence dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière entreprise qui les<br />
emploient,<br />
26
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
- aux sa<strong>la</strong>riés qui envisagent <strong>la</strong> création ou <strong>la</strong> reprise d’une entreprise,<br />
- aux femmes après un congé <strong>de</strong> maternité <strong>et</strong> aux sa<strong>la</strong>riés après un congé<br />
parental.<br />
La loi fixe les conditions <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> ces pério<strong>de</strong>s qui peuvent être adaptées<br />
par accord <strong>de</strong> branche.<br />
La Commission Sociale définit actuellement <strong>la</strong> nature <strong>et</strong> le contenu <strong>de</strong>s formations qui<br />
pourront être éligibles à ces <strong>de</strong>ux nouveaux outils.<br />
3. Accord sur <strong>la</strong> durée du travail <strong>et</strong> régime <strong>de</strong>s heures supplémentaires<br />
A.Contingent d’heures supplémentaires<br />
Le contingent annuel d’heures supplémentaires visé dans l’accord du 10 octobre 2000<br />
re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> durée <strong>et</strong> l’aménagement du temps <strong>de</strong> travail dans les entreprises <strong>de</strong>s industries<br />
du bois <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’importation <strong>de</strong>s bois est fixé à 130 heures par an <strong>et</strong> par sa<strong>la</strong>rié en cas <strong>de</strong><br />
décompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée légale du travail sur <strong>la</strong> semaine ou sur un cycle régulier <strong>de</strong> travail.<br />
En cas <strong>de</strong> décompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée légale du travail sur l’année (base 35 heures ou moins) ce<br />
contingent est fixé à 90 heures.<br />
Ces contingents déterminent à <strong>la</strong> fois :<br />
• <strong>la</strong> limite au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle les heures supplémentaires doivent être autorisés<br />
par l'inspecteur du travail (jusqu'à c<strong>et</strong>te limite, une simple information<br />
préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> l'inspecteur du travail <strong>et</strong>, s'il existent, du comité d'entreprise ou, à<br />
défaut, <strong>de</strong>s délégués du personnel, suffit) ;<br />
• <strong>et</strong> le seuil <strong>de</strong> déclenchement <strong>de</strong>s droits au repos compensateur dû au titre<br />
<strong>de</strong>s heures supplémentaires effectuées hors contingent.<br />
NB : Le contingent <strong>de</strong> 220 heures en cas <strong>de</strong> décompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée légale du travail sur <strong>la</strong><br />
semaine ou sur un cycle régulier <strong>de</strong> travail <strong>et</strong> le contingent <strong>de</strong> 130 heures en cas <strong>de</strong><br />
décompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée légale du travail sur l’année prévus par le décr<strong>et</strong> 2004-1381 du 21<br />
décembre 2004 ne s’appliquent donc pas aux secteurs d’activités visés dans le champ<br />
d’application <strong>de</strong> l’accord du 10 octobre 2000.<br />
B. Bonifications <strong>et</strong> majorations<br />
L’accord du 23 mars 2000 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> bonification prévue à l’article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 19<br />
janvier 2000 dans les industries du bois <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’importation <strong>de</strong>s bois indique :<br />
« chacune <strong>de</strong>s 4 premières heures supplémentaires effectuées au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 35 heures,<br />
pour les entreprises dont l’effectif est <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 sa<strong>la</strong>riés ainsi que pour les unités<br />
économiques <strong>et</strong> sociales <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 sa<strong>la</strong>riés reconnues par convention ou décision<br />
<strong>de</strong> justice à compter du 1 er février 2000 <strong>et</strong> pour les autres entreprises à compter du 1 er<br />
janvier 2002, donne lieu à une bonification <strong>de</strong> 25%.<br />
C<strong>et</strong>te bonification est attribuée :<br />
- soit par le versement d’une majoration <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire égale à 25% ;<br />
27
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
- soit sous <strong>la</strong> forme d’un repos payé d’1/4 d’heure par heure supplémentaire.<br />
Le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> bonification <strong>de</strong>s heures effectuées entre 35 <strong>et</strong> 39 heures compte<br />
tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> ces 2 accords est bien <strong>de</strong> 25% pour toutes les heures<br />
effectuées entre 35 <strong>et</strong> 39 heures <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2003 y compris pour les<br />
entreprises <strong>de</strong> 20 sa<strong>la</strong>riés <strong>et</strong> moins.<br />
C<strong>et</strong>te bonification peut être donnée soit en argent soit sous forme <strong>de</strong> repos selon<br />
les modalités définis par ces accords.<br />
4. Formation <strong>de</strong>s chauffeurs pour compte propre, mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> FIMO <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> FCOS<br />
Accord du 27 avril 2000 modifié par ses avenants.<br />
Un accord <strong>de</strong> branche définit les conditions <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong><br />
formation initiale <strong>et</strong> continue <strong>de</strong>s chauffeurs pour compte propre. Son contenu a été<br />
validé par le décr<strong>et</strong> <strong>de</strong> février 2005 qui entérine les dispositions <strong>de</strong> l’accord <strong>de</strong><br />
branche qui pouvaient avoir été négociées sur ce suj<strong>et</strong>.<br />
Les principales caractéristiques <strong>de</strong> l’accord applicable aux secteurs du Travail<br />
Mécanique du Bois sont les suivantes<br />
a) Contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> FIMO :<br />
C<strong>et</strong>te formation concerne tout conducteur d'un véhicule <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 7,5 T <strong>de</strong> PTAC <strong>et</strong><br />
elle doit se dérouler sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3 semaines consécutives ou non.<br />
Les sa<strong>la</strong>riés qui sont réputés avoir satisfait à l'obligation <strong>de</strong> <strong>la</strong> FIMO sont :<br />
- les sa<strong>la</strong>riés titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> diplôme ou titre,<br />
- les sa<strong>la</strong>riés déjà titu<strong>la</strong>ires d'une FIMO,<br />
- les sa<strong>la</strong>riés exerçant le métier <strong>de</strong> conducteur routier en poste au 1er mai 2001,<br />
- les sa<strong>la</strong>riés embauchés dans le cadre <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong> formation en alternance s'ils<br />
ont suivi avec succès <strong>la</strong> FIMO.<br />
Les sa<strong>la</strong>riés qui sont réputés avoir satisfait à l'obligation <strong>de</strong> <strong>la</strong> FIMO doivent<br />
aujourd’hui être en possession d’une attestation <strong>de</strong> leur employeur (<strong>de</strong>s modèles ont<br />
été fixés à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> dans l’avenant n°2 à l’accord du 27 avril 2000).<br />
Les sa<strong>la</strong>riés qui ont effectué ou qui effectueront <strong>la</strong> formation FIMO <strong>de</strong>vront<br />
également être en possession <strong>de</strong> leur attestation FIMO.<br />
b) Contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> FCOS :<br />
C<strong>et</strong>te formation concerne tout sa<strong>la</strong>rié affecté à <strong>la</strong> conduite d'un véhicule dont le PTAC<br />
est supérieur à 3,5 T <strong>et</strong> elle doit se dérouler sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2 jours minimum.<br />
Le sa<strong>la</strong>rié doit également bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation continue au cours <strong>de</strong> toute<br />
pério<strong>de</strong> consécutive <strong>de</strong> 5 ans <strong>de</strong> sa vie professionnelle.<br />
c) La réalisation <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong>s chauffeurs<br />
La Fédération Nationale du Bois (pour les secteurs du travail Mécanique du Bois) a<br />
pris contact dès 2001, en partenariat avec les organisations professionnelles<br />
28
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
concernées, avec les principaux centres <strong>de</strong> formation qui assurent ce type <strong>de</strong><br />
prestation.<br />
Il est apparu opportun <strong>de</strong> définir, en accord avec les organismes <strong>de</strong> formation, un<br />
cadre leur perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> disposer d’une offre <strong>de</strong> formation homogène <strong>et</strong> cohérente<br />
compte tenu du nombre <strong>de</strong> chauffeurs susceptibles d’être concernés. En eff<strong>et</strong>, <strong>la</strong><br />
commission sociale patronale a souhaité que les entreprises puissent disposer <strong>de</strong><br />
formations dont le contenu respecte les objectifs définis dans les modules <strong>de</strong><br />
formation précisés dans l’accord <strong>de</strong> branche.<br />
La commission sociale patronale a également tenu à éviter <strong>de</strong>s propositions<br />
inf<strong>la</strong>tionnistes sur <strong>de</strong>s formations i<strong>de</strong>ntiques.<br />
Ces démarches sont maintenant finalisées <strong>et</strong> une convention <strong>de</strong> mise en œuvre a été<br />
signée par <strong>la</strong> FNB, l’UIB <strong>et</strong> le Commerce du bois avec les 4 organismes <strong>de</strong> formation<br />
suivants :<br />
AFT-IFTIM ; FAUVEL Formation ; FORGET ; ABC Route.<br />
Ces 4 organismes <strong>de</strong> formation ont donc été agréés par les partenaires sociaux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
branche au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission Paritaire Nationale <strong>de</strong> l’Emploi du 25 juin 2003<br />
conformément aux dispositions <strong>de</strong> l’accord du 27 avril 2000, modifié par ses avenants<br />
ultérieurs, re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s conducteurs dans les entreprises <strong>de</strong>s Industries du<br />
Bois <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Importation <strong>de</strong>s Bois.<br />
Vous trouverez ci-<strong>de</strong>ssous les modalités tarifaires qui ont été convenues avec chacun<br />
d’entre eux <strong>et</strong> dans les pages suivantes les dates <strong>et</strong> lieux <strong>de</strong> formation pour chacun <strong>de</strong>s<br />
organismes :<br />
FIMO<br />
(3 semaines en centre<br />
<strong>de</strong> formation)<br />
FCOS<br />
ABC 1326 € T.T.C 220 € TTC hors location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue (grue fournie par<br />
l’entreprise)<strong>et</strong> 265 € TTC avec location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue<br />
par le centre<br />
FORGET<br />
1610 € T.T.C <strong>et</strong><br />
1650 € T.T.C<br />
225 € TTC hors location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue (grue fournie par<br />
l’entreprise)<strong>et</strong> 259 € TTC avec location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue<br />
par le centre<br />
AFT-IFTIM 1780 € H.T 218 € H.T hors location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue (grue fournie par<br />
l’entreprise)<strong>et</strong> 277 € H.T avec location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue<br />
par le centre<br />
FAUVEL 1992,71 € TTC 264,37 € TTC hors location <strong>de</strong> <strong>la</strong> grue (grue fournie<br />
par l’entreprise)<strong>et</strong> 286,25 € TTC avec location <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
grue par le centre<br />
<br />
29
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
30
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°6<br />
FEFPEB<br />
Extraits du compte rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion du comité technique <strong>et</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> FEFPEB,<br />
Les 18 <strong>et</strong> 19 Avril 2005 à Manchester.<br />
Ces extraits ne sont qu’un résumé <strong>de</strong>s principaux points du compte rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion. La<br />
version complète (en ang<strong>la</strong>is) peut être envoyée aux adhérents qui en feront <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Traduction : Jean-Marie TANGUY<br />
Participants :<br />
Mr. P. Antonicoli, Mr. I. Garcia, Mr. F. Herranz (Espagne)<br />
Mrs. G. Beyer, Mr. J. Fre<strong>de</strong>ll (Suè<strong>de</strong>)<br />
Mr. F. Cee<strong>la</strong>ert (Secrétaire Général), Mr. F. Faber (Pays-Bas)<br />
Mr. S. Cerullo (Italie)<br />
Mr. C. Covey (Prési<strong>de</strong>nt), Mrs. S. Hutchinson (Royaume Uni)<br />
Mr. S. von Lauvenberg (Allemagne)<br />
Mr. D. Moncel (France)<br />
1. Ouverture <strong>de</strong> séance<br />
Le Prési<strong>de</strong>nt ouvre <strong>la</strong> séance, …<br />
Il accor<strong>de</strong> un mot spécial <strong>de</strong> bienvenue aux délégués <strong>de</strong> « Grow international ». Avec<br />
l'adhésion <strong>de</strong> Grow International <strong>la</strong> FEFPEB est maintenant représentative <strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité du<br />
matériau d'embal<strong>la</strong>ge bois : pal<strong>et</strong>tes, caisses, cag<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> embal<strong>la</strong>ge industriel.<br />
2. perspectives économiques<br />
France<br />
- L’activité a été meilleure en 2004 qu’en 2003 : 10 à 15% d’augmentation en volume.<br />
- Aspects négatifs : augmentation du prix <strong>de</strong>s matières premières (3 à 5%).<br />
- La moitié au moins <strong>de</strong>s fabricants ont perdu <strong>de</strong> l'argent, une étu<strong>de</strong> indépendante a prouvé<br />
que d’ici à 2 ou 3 ans, beaucoup d’entreprises <strong>de</strong>vront fermer leurs portes.<br />
- Forte concurrence <strong>de</strong>s réparateurs <strong>et</strong> recycleurs <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes.<br />
- 2005 n’a pas bien commencé.<br />
- Les prochaines années seront déterminantes <strong>et</strong> montreront si les fabricants <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te<br />
peuvent rester compétitifs.<br />
31
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Pays Bas<br />
- 2004 a été favorable pour <strong>l'industrie</strong>.<br />
- Deman<strong>de</strong> en augmentation.<br />
- Point négatif : augmentation du prix <strong>de</strong>s matières premières.<br />
- Plus d’attention portée aux réparateurs, également en liaison avec le comité national<br />
hol<strong>la</strong>ndais <strong>de</strong> l’EPAL.<br />
- Les variations du marché mondial m<strong>et</strong>tent <strong>la</strong> pression sur les approvisionnements<br />
particulièrement en provenance <strong>de</strong>s Etats baltes.<br />
Suè<strong>de</strong><br />
- Les élections prochaines influencent <strong>la</strong> situation économique : les impôts ont augmenté<br />
au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années.<br />
- L'industrie se délocalise hors du pays ce qui a <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s négatifs pour les fabricants<br />
d’embal<strong>la</strong>ges.<br />
- Beaucoup <strong>de</strong> sciages à pal<strong>et</strong>te ont été détruits par <strong>la</strong> tempête, approximativement 17<br />
millions <strong>de</strong> m 3 .<br />
- La situation agitée en Suè<strong>de</strong> crée <strong>de</strong> nouvelles alliances : les syndicats sont plus<br />
coopératifs avec les employeurs.<br />
Italie<br />
- Pal<strong>et</strong>tes : 2004 a été très difficile <strong>et</strong> 2005 n’a pas bien commencé.<br />
- L'aspect positif est que les prix sont maintenant à un meilleur niveau.<br />
- Embal<strong>la</strong>ge industriel : 2004 était une bonne année.<br />
- Embal<strong>la</strong>ge léger: Influence accrue <strong>de</strong> <strong>la</strong> distribution, particulièrement les fabricants<br />
d’Italie du Sud ont <strong>de</strong>s problèmes. Un changement d’attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fabricants d’embal<strong>la</strong>ge<br />
léger est absolument nécessaire pour éviter davantage <strong>de</strong> détérioration <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong><br />
marché <strong>de</strong>s caisses <strong>et</strong> <strong>de</strong>s cag<strong>et</strong>tes.<br />
- Pools <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te : <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes CHEP en Italie a diminué en 2004<br />
Qualipal Italie (pal<strong>et</strong>tes EUR):<br />
Problèmes liés au déséquilibre entre fabricants <strong>et</strong> réparateurs. Le système « une compagnie,<br />
une voix » conduit à <strong>la</strong> domination <strong>de</strong>s réparateurs sur <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> Qualipal Italie.<br />
Royaume-Uni<br />
- Situation difficile : faible <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
- Relocalisation <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> production.<br />
- Le prix du bois en provenance <strong>de</strong>s pays baltes a augmenté <strong>de</strong> 30%.<br />
- Des investissements sont nécessaires.<br />
- En conséquence, <strong>de</strong>s ferm<strong>et</strong>ures brutales sont prévues dans les prochaines années.<br />
M. Moncel y voit un parallèle avec <strong>la</strong> situation française : 400 scieries sur 1 200 ont dû<br />
fermer leurs portes, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s entreprises ont simplement cessé leur activité.<br />
Le même scénario est prévu pour le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge. Beaucoup <strong>de</strong> sites<br />
<strong>de</strong> production sont intéressants pour <strong>de</strong>s investisseurs. Le terrain <strong>et</strong> les bâtiments valent plus<br />
d'argent que les activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge.<br />
M. Cerullo voit un autre danger pour les fabricants : <strong>la</strong> pénétration du secteur <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes<br />
neuves par les négociants <strong>et</strong> les réparateurs.<br />
32
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Allemagne<br />
- 2004 : bonne année en termes <strong>de</strong> volume.<br />
- Croissance <strong>de</strong>s exportations alleman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 8%.<br />
- Augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>de</strong> +5%, au total 58 millions <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />
fabriquées.<br />
- chiffre d'affaires en hausse <strong>de</strong> 7% avec un total <strong>de</strong> 380 millions d’euros.<br />
- Embal<strong>la</strong>ge : augmentation importante du volume d'exportation <strong>de</strong> 12% pour 260 millions<br />
d’euros.<br />
- Importations en l'Allemagne en diminution, particulièrement <strong>de</strong> Pologne (eff<strong>et</strong> PKP) : -<br />
20% : 38 millions <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes toujours importées, 19 millions <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes exportées vers<br />
les pays tiers.<br />
- Augmentation du prix du bois.<br />
- 2005 : bon début, exportation maintenue à un haut niveau <strong>de</strong> 2004, mais faibles marges.<br />
3. Conférence annuelle <strong>de</strong> direction du NWPCA (syndicat américain <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong><br />
pal<strong>et</strong>tes), du 19 au 22 février 2005, à Tampa Bay, Flori<strong>de</strong> (Etats-Unis)<br />
3.1. Exigence d’écorçage pour <strong>la</strong> NIMP 15<br />
(Note du traducteur : pour comprendre les enjeux <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te discussion il faut rappeler que <strong>la</strong> NIMP<br />
15 proprement dite n’exige pas l’écorçage, mais seulement le traitement HT ou MB. Cependant<br />
beaucoup <strong>de</strong> pays exigent que le bois soit écorcé (Chine, Australie …). L’Europe a pris position<br />
<strong>et</strong> exige aussi l’écorçage. Les Etats-Unis ne l’exigent pas pour leurs importations <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à<br />
l’Europe <strong>de</strong> revenir sur sa position. Ils ont obtenus une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition, jusqu’en 2007,<br />
pendant <strong>la</strong>quelle les embal<strong>la</strong>ges <strong>et</strong> pal<strong>et</strong>tes non écorcés seront tolérés. Ils espèrent que l’Europe<br />
reviendra sur sa décision <strong>et</strong> acceptera le bois non écorcé après 2007).<br />
L’écorçage était le suj<strong>et</strong> le plus important du congrès. Jan Fre<strong>de</strong>ll conseille à <strong>la</strong> FEFPEB<br />
<strong>de</strong> maintenir sa position sur l’exigence d’écorçage <strong>et</strong> <strong>de</strong> rechercher un compromis au<br />
cours <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année.<br />
Jan Fre<strong>de</strong>ll signale qu'il n'y a aucun vrai marché d'exportation aux Etats-Unis, un<br />
maximum <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production totale est exporté. La plupart <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong><br />
embal<strong>la</strong>ges sont <strong>de</strong>stinés au marché intérieur <strong>de</strong>s Etats-Unis <strong>et</strong> à c<strong>et</strong> égard l’exigence<br />
d’écorçage <strong>de</strong> l’U.E. n’est pas pertinente. Néanmoins, ce serait très positif si <strong>la</strong> FEFPEB<br />
<strong>et</strong> le NWPCA pouvaient se m<strong>et</strong>tre d’accord sur l’exigence d’écorçage.<br />
Le Prési<strong>de</strong>nt trouve fâcheux que le NWPCA traite le suj<strong>et</strong> à un niveau politique élevé.<br />
Ce<strong>la</strong> pourrait finalement être très nuisible à <strong>l'industrie</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge dans<br />
le mon<strong>de</strong> entier.<br />
Pour terminer, Jan Fre<strong>de</strong>ll, rend compte <strong>de</strong> l'intérêt <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong>s Etats-Unis<br />
d'ach<strong>et</strong>er <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes EUR <strong>de</strong> fabricants européens. Il pourrait être intéressant <strong>de</strong><br />
constituer un groupe d’entreprises pour traiter <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Etats-Unis.<br />
33
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
3.2. L<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Mondiale au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong>s standards <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />
Jan Fre<strong>de</strong>ll évoque à ce suj<strong>et</strong> les initiatives du professeur Mark White.<br />
Gunil<strong>la</strong> Beyer rappelle le travail <strong>de</strong> l’ISO : une vision générale a été développée selon<br />
<strong>la</strong>quelle, à l'avenir 6 standards <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes prédomineront.<br />
Maintenant Mark White semble penser que tous les problèmes logistiques pourraient être<br />
résolus avec un seul standard <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te. De l’avis général (<strong>et</strong> unanime), c'est une vue<br />
totalement irréaliste. Il est vrai que quelques gran<strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te domineront, mais<br />
<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> d’embal<strong>la</strong>ges sur mesures persistera. A c<strong>et</strong> égard le document<br />
proposé pourrait être dangereux <strong>et</strong> il a été convenu que le NWPCA, le CWPCA (syndicat<br />
canadien <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes) <strong>et</strong> <strong>la</strong> FEFPEB <strong>de</strong>vraient é<strong>la</strong>borer une réponse<br />
commune à <strong>la</strong> l<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Mondiale.<br />
4. Embal<strong>la</strong>ge léger<br />
Ignacio Garcia fait part <strong>de</strong> ses réflexions sur l’embal<strong>la</strong>ge léger : trop <strong>de</strong> normalisation est<br />
mauvais pour <strong>l'industrie</strong>. Le remp<strong>la</strong>cement par <strong>de</strong>s caisses <strong>et</strong> <strong>de</strong>s boîtes en p<strong>la</strong>stique <strong>de</strong>vient<br />
une chose plus normale. Un autre inconvénient <strong>de</strong>s caisses en bois vis-à-vis <strong>de</strong>s caisses en<br />
p<strong>la</strong>stique est que l’embal<strong>la</strong>ge léger en bois n'est pas réutilisable.<br />
En termes <strong>de</strong> promotion ceci mène à une approche différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te qui est un<br />
produit exceptionnel pour <strong>la</strong> réutilisation <strong>et</strong> le recyc<strong>la</strong>ge.<br />
Un grand avantage pour l’utilisation du bois dans l’embal<strong>la</strong>ge léger est <strong>la</strong> conservation. La<br />
conservation <strong>de</strong>s fruits par exemple dans <strong>de</strong>s caisses en p<strong>la</strong>stique n'est pas aussi bonne que<br />
dans <strong>de</strong>s caisses en bois. En conséquence pour les transports à longue distance, seules <strong>de</strong>s<br />
caisses en bois sont utilisées.<br />
Segmentation du marché <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge léger : p<strong>la</strong>stique 20/25%, bois 20/25%, carton 50%.<br />
5. Contact alimentaire<br />
Il est fait référence à une discussion antérieure : les pal<strong>et</strong>tes sont-elles ou non concernées par<br />
un règlement <strong>de</strong> l’Union Européenne sur le contact alimentaire ?<br />
La position adoptée par <strong>la</strong> FEFPEB est qu'il vaut mieux incorporer tous les types<br />
d’embal<strong>la</strong>ge bois dans <strong>la</strong> réglementation européenne concernant le contact alimentaire.<br />
Comme pour le liège, les règles, si elles sont bien décrites <strong>et</strong> transparentes, peuvent renforcer<br />
<strong>la</strong> position du matériau d'embal<strong>la</strong>ge bois.<br />
Gunil<strong>la</strong> Beyer ajoute que les travaux <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> ce qu’on appelle « gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
traçabilité » ne doivent pas être négligés. La légis<strong>la</strong>tion se p<strong>la</strong>cera à un niveau plus abstrait,<br />
les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> traçabilité seront plus concr<strong>et</strong>s. Le secteur du papier est également actif dans ce<br />
domaine. Grow est actif au sein du comité <strong>de</strong> <strong>la</strong> traçabilité <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>s matériaux au<br />
contact alimentaire <strong>et</strong> Ignacio Garcia invite <strong>la</strong> FEFPEB à se joindre à ces travaux, en<br />
coopération avec CEI Bois.<br />
Ce suj<strong>et</strong> fera l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> développements ultérieurs.<br />
34
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
6. Recrutement <strong>de</strong> membres actifs<br />
Les nouveaux pays importants pour l’industrie <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> l’embal<strong>la</strong>ge sont : <strong>la</strong> Hongrie,<br />
<strong>la</strong> Pologne <strong>et</strong> <strong>la</strong> République Tchèque .<br />
Il a été décidé d'entrer en contact avec ces pays.<br />
La condition requise est qu’une organisation autonome ou une section d'une plus <strong>la</strong>rge<br />
organisation existe officiellement pour <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> embal<strong>la</strong>ges.<br />
Les renseignements provenant <strong>de</strong> CEI Bois pourraient être utiles, dans <strong>la</strong> mesure où<br />
<strong>l'industrie</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges est également reliée à <strong>l'industrie</strong> du sciage en<br />
Europe.<br />
7. Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Gil Covey<br />
Gil Covey a proposé <strong>de</strong> prolonger sa prési<strong>de</strong>nce pour un an. C<strong>et</strong>te proposition est acceptée à<br />
l’unanimité sous un tonnerre d’app<strong>la</strong>udissements.<br />
8. Affaires techniques : logiciel <strong>de</strong> conception <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>te<br />
Il est décidé <strong>de</strong> ne prendre aucune décision, mais <strong>de</strong> suivre les développements en cours.<br />
Didier Moncel fait référence au logiciel (français) « Pal<strong>et</strong>tes », qui possè<strong>de</strong> une très bonne<br />
capacité <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> charge, mais n’est pas très attractif en termes <strong>de</strong> présentation.<br />
Il est à un sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> développement plus avancé que le logiciel (italien) CAP 3D.<br />
PDS, lui, est un système sérieux, bien que moins sophistiqué.<br />
La France a démarré une nouvelle version <strong>de</strong> son système <strong>de</strong> logiciel « Pal<strong>et</strong>tes ».<br />
Toute col<strong>la</strong>boration entre « CAP 3D », « PDS » <strong>et</strong> « Pal<strong>et</strong>tes » sera suivie avec un grand<br />
intérêt.<br />
9. EPAL<br />
L’exigence <strong>de</strong> traitement HT n’est plus obligatoire. Cependant aucune décision définitive n'a<br />
été diffusée par EPAL.<br />
(Note du traducteur : l’EPAL n’est pas seule à déci<strong>de</strong>r en <strong>la</strong> matière, c’est à l’UIC, propriétaire <strong>de</strong>s<br />
droits <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque déposée EUR que revient <strong>la</strong> décision. L’EPAL est tenue d’appliquer les décisions<br />
<strong>de</strong> l’UIC pour les pal<strong>et</strong>tes portant <strong>la</strong> marque EUR.)<br />
10. Normalisation CEN/ISO<br />
Gunil<strong>la</strong> Beyer signale que toutes les normes ont été votées <strong>et</strong> approuvées.<br />
Il ne reste aucun proj<strong>et</strong> en cours.<br />
Suj<strong>et</strong>s d’actualité :<br />
- norme 800 x 1200 : <strong>la</strong> discussion continue avec l’UIC/EPAL;<br />
- révision prochaine <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong> normes <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d'essai <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> terminologie<br />
principale.<br />
L'industrie du p<strong>la</strong>stique en Allemagne travaille sur une norme particulière pour les pal<strong>et</strong>tes en<br />
p<strong>la</strong>stique.<br />
35
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
11. Statistiques<br />
La discussion a commencé sur le désir <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r un soli<strong>de</strong> <strong>et</strong> objectif indice FEFPEB pour<br />
<strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> l’embal<strong>la</strong>ge. Frank Faber note que le bois est <strong>la</strong> seule matière première sans<br />
aucun indice <strong>de</strong> prix objectif. Une idée a pu être <strong>de</strong> recueillir les données d’un groupe <strong>de</strong><br />
scieries sélectionnées.<br />
Gunil<strong>la</strong> Beyer est inquiète quant à l'objectivité <strong>de</strong> tout indice <strong>de</strong>s prix existant.<br />
Timcon a passé un contrat avec JAAKKO POYRY pour une revue régulière du marché. Une<br />
organisation objective <strong>et</strong> un indice <strong>de</strong>s prix pourraient être étendus à toute l'Europe. Le<br />
Prési<strong>de</strong>nt croit qu’il ne faut pas se limiter à l’aspect vente <strong>de</strong> sciages, mais qu’il faut<br />
également étudier le côté <strong>de</strong>s ach<strong>et</strong>eurs. Il faudra prendre en compte les différentes<br />
dimensions <strong>de</strong>s sciages <strong>et</strong> les essences.<br />
Didier Moncel croit qu'il serait judicieux <strong>de</strong> travailler sur un indice FEFPEB. Il propose<br />
d’étendre le format statistique avec une enquête trimestrielle au niveau <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s 3 mois<br />
précé<strong>de</strong>nts. Le Prési<strong>de</strong>nt croit que c’est réalisable mais que ce<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra une certaine<br />
créativité <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’énergie.<br />
Sebastiano Cerullo évoque une vue d'ensemble statistique annuelle fournie par <strong>l'industrie</strong> du<br />
sciage qui comprend un indice <strong>de</strong> prix du bois.<br />
En Allemagne il existe un rapport trimestriel sur les prix <strong>de</strong>s lots <strong>de</strong> bois à pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong><br />
embal<strong>la</strong>ge. Cependant c<strong>et</strong> indice n'est pas toujours fiable.<br />
En Espagne, comme Francisco Herranz en rend compte, l'association <strong>de</strong>s scieurs rassemble<br />
<strong>de</strong>s données <strong>et</strong> établit un rapport à ce suj<strong>et</strong> 3 fois par an. Ces données sont cependant<br />
imprécises <strong>et</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s entreprises espagnoles membres serait très utile pour obtenir <strong>de</strong>s<br />
statistiques plus réalistes.<br />
Il est décidé que <strong>la</strong> FEFPEB pourrait créer une énorme valeur ajoutée pour ses membres, si<br />
elle était capable <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en p<strong>la</strong>ce un indice qui fasse autorité.<br />
Didier Moncel conseille <strong>de</strong> le créer aussi simple que possible.<br />
La fréquence sera trimestrielle.<br />
Dans les prochains mois le format sera développé <strong>et</strong> envoyés aux membres du Comité<br />
technique <strong>et</strong> <strong>de</strong> politique pour discussion <strong>et</strong> suggestions.<br />
12. NIMP 15 (ISPM 15)<br />
L’assemblée convient qu’il est temps <strong>de</strong> faire connaître aux organismes supranationaux <strong>et</strong><br />
aux gouvernements nationaux les problèmes concernant en particulier les points suivants :<br />
- réparation,<br />
- bois <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge,<br />
- écorçage,<br />
- fumigation,<br />
- origine du bois soumis à un traitement thermique.<br />
Ces suj<strong>et</strong>s sont déjà incorporés aux enquêtes particulières nationales concernant les<br />
programmes phytosanitaires <strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges en bois.<br />
36
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Réparation : faut il traiter à nouveau <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te entière ou seulement réparer avec <strong>de</strong>s<br />
éléments traités ?<br />
Les réponses à c<strong>et</strong>te question divergent selon les pays.<br />
En Italie <strong>la</strong> situation est <strong>de</strong>venue très confuse, car les règlements italiens exigent que chaque<br />
élément soit re - traité. Il y a utilisation illégale du logo <strong>de</strong> l'IPPC. Les investigations<br />
continuent sur le suj<strong>et</strong>.<br />
Bois <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>ge : le traitement n'est pas un problème en tant que tel, mais c’est le marquage<br />
qui l’est.<br />
Origine du bois : <strong>la</strong> Russie est particulièrement un problème. Le marché fait pression pour<br />
que <strong>la</strong> Russie améliore <strong>la</strong> situation.<br />
En complément <strong>de</strong>s informations sur les pal<strong>et</strong>tes, l’embal<strong>la</strong>ge léger explique que seul le<br />
traitement HT est utilisé, le bromure <strong>de</strong> méthyle est exclu.<br />
Siegfried von Lauvenberg rend compte d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Norvège à l'U.E. La Norvège<br />
souhaite être exclue <strong>de</strong>s exigences européennes douanières pour <strong>la</strong> NIMP 15 <strong>et</strong> se voir<br />
attribuer le même régime que <strong>la</strong> Suisse.<br />
13. CEI Bois<br />
Compte rendu <strong>de</strong> l'Assemblée générale <strong>de</strong> CEI Bois, 17 mars 2005<br />
La FEFPEB est <strong>de</strong>venue un acteur incontournable dans les industries européennes du bois.<br />
Les activités concrètes dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> NIMP 15 <strong>et</strong> maintenant le « feuille <strong>de</strong> route »<br />
ont fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> FEFPEB un partenaire sérieux <strong>de</strong> CEI Bois.<br />
Feuille <strong>de</strong> route 2010<br />
C’est l’un <strong>de</strong>s grands proj<strong>et</strong>s pour le futur proche.<br />
Le Prési<strong>de</strong>nt Gil Covey, Didier Moncel <strong>et</strong> le secrétaire général ont rencontré en mai <strong>de</strong>rnier<br />
les responsables <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s « vivre avec le bois » <strong>et</strong> « bâtir avec le bois » dans les bureaux<br />
<strong>de</strong> CEI Bois à Bruxelles.<br />
C<strong>et</strong> échange d’expériences avec <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s déjà bien engagés est un grand<br />
avantage pour <strong>la</strong> FEFPEB.<br />
Beaucoup d'activités sont prévues dans <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> communication <strong>de</strong> CEI Bois : y<br />
compris <strong>la</strong> création d'une « boîte en bois » pour les écoles <strong>et</strong> d’autres gadg<strong>et</strong>s éducatifs. Une<br />
ébauche <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> communication est é<strong>la</strong>borée, elle inclut <strong>de</strong>s spots télévisés. Un budg<strong>et</strong><br />
important est nécessaire, approximativement 1 million d’euros par an.<br />
Le financement reste encore à finaliser.<br />
14. Clôture<br />
Le Prési<strong>de</strong>nt Gil Covey dresse le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te réunion intéressante <strong>et</strong> fortement productive,<br />
il est fier <strong>de</strong> continuer sa prési<strong>de</strong>nce, espère atteindre les objectifs fixés par <strong>la</strong> FEFPEB <strong>et</strong><br />
créer une base financière soli<strong>de</strong>.<br />
La FEFPEB rendra visite prochainement aux associations nationales, pour le Prési<strong>de</strong>nt <strong>la</strong><br />
feuille <strong>de</strong> route 2010 sera un « tour <strong>de</strong> force » <strong>et</strong> enfin il rappelle que le congrès mondial <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te Interpal VI au Canada se profile à l’horizon.<br />
La réunion est close.<br />
37
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
38
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
<strong>Document</strong> N°7<br />
REVUE DE PRESSE<br />
Les tendances du marché p. 40<br />
Avec son « baromètre », <strong>la</strong> revue Embal<strong>la</strong>ges<br />
magazine nous livre ses analyses <strong>de</strong>s différentes<br />
filières <strong>de</strong> l’embal<strong>la</strong>ge pour les premiers mois <strong>de</strong><br />
2005.<br />
La réglementation p.43<br />
Recyc<strong>la</strong>ge Récupération Magazine nous informe<br />
que les nouvelles normes concernant <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> vie<br />
<strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges sont parues.<br />
Enquêtes embal<strong>la</strong>ges p.44<br />
Deux enquêtes d’Embal<strong>la</strong>ges Magazine<br />
Déch<strong>et</strong>s bois p.46<br />
Chauffage, biomasse : quelques informations tirées<br />
<strong>de</strong> Recyc<strong>la</strong>ge récupération magazine.<br />
Du côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence p.49<br />
Concurrence loyale : pal<strong>et</strong>te carton <strong>et</strong> p<strong>la</strong>stique<br />
communiquent sur leurs nouveauté dans les<br />
colonnes d’Embal<strong>la</strong>ges Digest.<br />
Concurrence moins loyale (désinformation) :<br />
Embal<strong>la</strong>ges Magazine, dans un article à <strong>la</strong> gloire<br />
d’un nouvel équipement évoque le spectre <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
pal<strong>et</strong>te bois susceptible <strong>de</strong> transporter « <strong>de</strong>s germes<br />
ou <strong>de</strong>s substances dangereuses comme <strong>de</strong>s<br />
fongici<strong>de</strong>s ».<br />
Nos adhérents à <strong>la</strong> une <strong>de</strong> l’actualité p.51<br />
L’entreprise JOSSO a adhéré au SYPAL en 2004,<br />
le Bois International est allé lui rendre visite.<br />
39
Les tendances du marché<br />
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
40
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
41
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
42
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
La réglementation<br />
43
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Enquêtes embal<strong>la</strong>ge<br />
44
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
45
Déch<strong>et</strong>s bois<br />
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
46
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
47
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Ces quelques lignes sur <strong>la</strong> pal<strong>et</strong>te sont extraites d’un article traitant <strong>de</strong> l’activité du recyc<strong>la</strong>ge<br />
en général. L’auteur <strong>de</strong> l’article semble avoir interprété à sa manière les propos <strong>de</strong><br />
l’interviewé concernant <strong>la</strong> peinture <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> location !<br />
48
Du côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence<br />
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
49
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Sous couvert d’une publi-information, voici encore un bel exemple <strong>de</strong> désinformation.<br />
50
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
Nos adhérents à <strong>la</strong> une <strong>de</strong> l’actualité<br />
51
Bull<strong>et</strong>in d’information joint au compte rendu <strong>de</strong> l’assemblée générale du 31 mai 2005<br />
52