Document N°3 - Syndicat de l'industrie et des services de la palette

Bulletin d’information joint au compte rendu de l’assemblée générale du 31 mai 2005
3.2. Lettre de la Banque Mondiale au sujet des standards de palettes
Jan Fredell évoque à ce sujet les initiatives du professeur Mark White.
Gunilla Beyer rappelle le travail de l’ISO : une vision générale a été développée selon
laquelle, à l'avenir 6 standards de palettes prédomineront.
Maintenant Mark White semble penser que tous les problèmes logistiques pourraient être
résolus avec un seul standard de palette. De l’avis général (et unanime), c'est une vue
totalement irréaliste. Il est vrai que quelques grandes normes de palette domineront, mais
la demande de palettes et d’emballages sur mesures persistera. A cet égard le document
proposé pourrait être dangereux et il a été convenu que le NWPCA, le CWPCA (syndicat
canadien des fabricants de palettes) et la FEFPEB devraient élaborer une réponse
commune à la lettre de la Banque Mondiale.
4. Emballage léger
Ignacio Garcia fait part de ses réflexions sur l’emballage léger : trop de normalisation est
mauvais pour l'industrie. Le remplacement par des caisses et des boîtes en plastique devient
une chose plus normale. Un autre inconvénient des caisses en bois vis-à-vis des caisses en
plastique est que l’emballage léger en bois n'est pas réutilisable.
En termes de promotion ceci mène à une approche différente de celle de la palette qui est un
produit exceptionnel pour la réutilisation et le recyclage.
Un grand avantage pour l’utilisation du bois dans l’emballage léger est la conservation. La
conservation des fruits par exemple dans des caisses en plastique n'est pas aussi bonne que
dans des caisses en bois. En conséquence pour les transports à longue distance, seules des
caisses en bois sont utilisées.
Segmentation du marché de l’emballage léger : plastique 20/25%, bois 20/25%, carton 50%.
5. Contact alimentaire
Il est fait référence à une discussion antérieure : les palettes sont-elles ou non concernées par
un règlement de l’Union Européenne sur le contact alimentaire ?
La position adoptée par la FEFPEB est qu'il vaut mieux incorporer tous les types
d’emballage bois dans la réglementation européenne concernant le contact alimentaire.
Comme pour le liège, les règles, si elles sont bien décrites et transparentes, peuvent renforcer
la position du matériau d'emballage bois.
Gunilla Beyer ajoute que les travaux de développement de ce qu’on appelle « guides de
traçabilité » ne doivent pas être négligés. La législation se placera à un niveau plus abstrait,
les guides de traçabilité seront plus concrets. Le secteur du papier est également actif dans ce
domaine. Grow est actif au sein du comité de la traçabilité et de l’industrie des matériaux au
contact alimentaire et Ignacio Garcia invite la FEFPEB à se joindre à ces travaux, en
coopération avec CEI Bois.
Ce sujet fera l’objet de développements ultérieurs.
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