Document N°3 - Syndicat de l'industrie et des services de la palette

Bulletin d’information joint au compte rendu de l’assemblée générale du 31 mai 2005
Les limites rencontrées par un mode de croissance
• gaspilleur (de ressources),
• inéquitable (entre les pays riches et les pays pauvres), et
• générateur de pollutions et de nuisances aux conséquences parfois irréversibles.
Le fossé sans cesse croissant entre les « pays du Sud » plongés dans le dénuement et les
« pays riches ».
La remise en cause du modèle des pays riches soumis à de nouvelles menaces :
• augmentation du chômage,
• régions de tradition industrielle sinistrées,
• incertitudes sur la pérennité des ressources fossiles utilisées massivement,
• asphyxie des villes,
• contamination des sols,
• inondations répétées
etc.
Des phénomènes jamais atteints jusqu’alors, tels que la
• croissance démographique,
• mondialisation économique.
De nouveaux problèmes majeurs
• effet de serre
• épuisement des ressources naturelles.
Après l’échec des traitements curatifs, la nécessité d’agir sur les causes est apparue.
D’où une remise en question de nos choix sociaux, économiques et environnementaux.
Il aura fallu attendre la fin des années 80 pour que les constats précités aboutissent à la
nécessité d’introduire le développement durable comme principe de référence de toute action
publique ou individuelle.
Simultanément, le sens des notions de « développement » et de « progrès » est reconsidéré.
Il s’agit de choisir une autre voie, plus responsable qui devrait se révéler plus efficace et donc
plus prometteuse d’un avenir meilleur.
La déclaration de Rio (1992)
En juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil), vingt ans après la déclaration de Stockholm sur
l’environnement, la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement
(Sommet "planète Terre") a adopté une déclaration dont le but est de faire progresser le
concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. La
Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement témoigne de deux grandes
préoccupations apparues pendant l'intervalle de 20 années séparant ces deux conférences : la
détérioration de l'environnement, notamment de sa capacité à entretenir la vie, et
l'interdépendance de plus en plus manifeste entre le progrès économique à long terme et la
nécessité d'une protection de l'environnement.
Signée par 158 chefs d’Etats, la déclaration est acceptée par les 178 pays participants au
sommet de la Terre de Johannesburg en 2002.
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