Document N°3 - Syndicat de l'industrie et des services de la palette

Bulletin d’information joint au compte rendu de l’assemblée générale du 31 mai 2005
Contrairement à une caisse ou une palette, on ne peut pas prévoir à l’avance quelle
partie d’un élément de calage sera visible lors de l’arrivée au port (cas des madriers
utilisés pour caler les caisses dans les cales ou les conteneurs, par exemple.)
Faute de solution idéale, il est donc fortement recommandé de remplir les deux
conditions : d’une part, utiliser du bois exempt d’écorce et d’autre part, traiter et
marquer tous les éléments.
Réparation
Ce point a été totalement méconnu des rédacteurs de la norme NIMP 15.
Dans un premier temps, il a fallu expliquer la spécificité des palettes réparables et
réutilisables car cette notion est souvent ignorée.
Dans un deuxième temps, il s’agissait de trouver une solution permettant de concilier les
principes de la NIMP15 (pas de certificat phytosanitaire, seul le marquage fait foi) avec
la réalité pratique et les conditions économiques.
La profession de réparateur de palette n’est pas réglementée. Les organisations
professionnelles regroupant des réparateurs : SYNAREP ou comprenant des fabricants
et des réparateurs : QUALIPAL, ont entamé des démarches pour moraliser la
profession. Malheureusement les entreprises responsables membres de ces organismes,
assistent, impuissantes à une concurrence déloyale et effrénée de pseudo professionnels
qui réparent et négocient des palettes sans respecter la moindre règle, à commencer par
la réglementation phytosanitaire.
A ce jour, BUREAU VERITAS nous signale quotidiennement des entorses à la
réglementation.
Certains SRPV ferment les yeux en acceptant que des palettes réparées avec du bois non
traité ne soient pas démarquées « si elles ne sont pas destinées à l’exportation ». C’est
une preuve évidente de méconnaissance des principes des palettes d’échange qui veut
que ce type de palettes passe de main en main et soit réutilisé successivement de
nombreuses fois par des entreprises différentes.
Notre communication envers les logisticiens qui réparent « en toute bonne foi » des
palettes marquées phyto sans les démarquer, ni utiliser de bois traité se heurte à l’ironie,
voire à un certain agacement de la part de ces industriels qui nous accusent de propager
de fausses informations concernant une prétendue réglementation.
Ecorçage,
Ce sujet très controversé est devenu politique suite à un lobbying intensif des
professionnels américains de l’emballage bois vers leur administration.
Le compte rendu de la dernière réunion de FEFPEB (voir pièce jointe N°6) illustre
cette polémique qui est maintenant portée au plus haut niveau politique.
Dans un premier temps, pour tenir compte des nombreux emballages en bois fabriqués
outre atlantique depuis un an avec du bois non écorcé, l’Union Européenne a accepté de
reporter à 2007 l’exigence de bois écorcé.
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