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BULLETIN D'INFORMATION - Syndicat de l'industrie et des services ...

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syndicat <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>services</strong> <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te<br />

<strong>BULLETIN</strong><br />

D’INFORMATION<br />

Août- Septembre 2006<br />

Rédacteur : Jean-Marie TANGUY<br />

Siège administratif : 6, rue François 1 er – 75008 Paris – Tél. 01 56 69 52 01 – Fax 01 56 69 52 08 - www.sypal.fr – sypal@fnbois.com


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Sommaire :<br />

Conjoncture p .3<br />

Hausses du prix <strong>de</strong>s sciages p.14<br />

Développement durable<br />

1. Environnement <strong>et</strong> réglementation sur<br />

les déch<strong>et</strong>s d’emballages p.16<br />

2. La pal<strong>et</strong>te en bois : un outil <strong>de</strong><br />

manutention aux vertus écologiques. p.19<br />

Contact alimentaire p. 23<br />

Pal<strong>et</strong>tes SYPAL p.28<br />

Calendrier fin 2006 :<br />

Congrès FEFPEB p.29<br />

Colloque p.30<br />

Phytosanitaire p.31<br />

RFID <strong>et</strong> traçabilité p.32<br />

Actualité sociale p.34<br />

annexe A :<br />

Extrait du proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes SYPAL<br />

annexe B :<br />

produit <strong>de</strong> traitement anti bleu admis par l’UIC<br />

annexe C : Réglementations phytosanitaires internationales août 2006.<br />

Pièce-jointe N°1 Programme du colloque « emballages bois » 17 octobre 2006.<br />

Pièce jointe N°2 SESSI « Le 4 Pages » N°220 – juill<strong>et</strong> 2006<br />

Pièce jointe N°3 Le chiffre du commerce extérieur N°168 Cadrage <strong>de</strong> Mai 2006<br />

2


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Conjoncture<br />

En bref : Les analyses officielles pour 2006 sont plutôt optimistes, malgré une<br />

hausse moins forte en 2005 qu’en 2004.<br />

Une amélioration <strong>de</strong> l’activité mais <strong>de</strong>s investissements qui n’augmentent pas, <strong>de</strong>s perspectives<br />

encourageantes pour l’emploi, <strong>de</strong>s marges difficiles à reconstituer.<br />

Voilà en résumé la conjoncture telle qu’elle est ressentie par la plupart <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> notre<br />

secteur.<br />

C<strong>et</strong>te opinion est relativement conforme à l’opinion <strong>de</strong>s experts.<br />

Pour ce bull<strong>et</strong>in, nous avons r<strong>et</strong>enu <strong>de</strong>s éléments publiés en juin <strong>et</strong> juill<strong>et</strong> 2006 par les sources<br />

suivantes :<br />

- Ministère <strong>de</strong> l’Industrie - SESSI<br />

- Douanes – Commerce extérieur<br />

- INSEE<br />

- Banque <strong>de</strong> France,<br />

- MEDEF.<br />

Voici ce que l’on peut r<strong>et</strong>irer <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te abondante documentation.<br />

Le SESSI<br />

Selon le SESSI, service <strong>de</strong>s statistiques du Ministère <strong>de</strong> l’Economie, <strong>de</strong>s Finances <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

l’Industrie, les emballages bois dans leur ensemble <strong>et</strong> le secteur <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te en particulier<br />

progressent. Un chiffre concr<strong>et</strong> : une augmentation <strong>de</strong>s livraisons <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> 10,4% en mai<br />

2006 par rapport à mai 2005 1 .<br />

Livraisons <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> caisses-pal<strong>et</strong>tes en bois – résultats <strong>de</strong> mai 2006. Enquête SESSI<br />

1 Annexe 1 : SESSI Enquête mensuelle <strong>de</strong> branche - juill<strong>et</strong> 2006<br />

3


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

L’enquête annuelle d’entreprise effectuée par le SESSI ne porte que sur les entreprises <strong>de</strong> 20<br />

salariés <strong>et</strong> plus. En 2005, selon les premiers résultats <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te enquête (publiés en juill<strong>et</strong> 2006),<br />

le chiffre d’affaires <strong>de</strong>s entreprises augmente <strong>de</strong> 2,5 % en valeur dans l’industrie<br />

manufacturière hors agroalimentaire (+ 0,7 % en volume). C<strong>et</strong>te croissance est en repli par<br />

rapport à celle <strong>de</strong> 2004.<br />

La dynamique <strong>de</strong>s exportations ralentit également (+ 3 % en 2005, après + 5,4 % en 2004),<br />

avec <strong>de</strong>s disparités sectorielles plus marquées. Pour les experts du SESSI, il faut en rechercher<br />

la cause auprès du secteur automobile qui accuse une diminution <strong>de</strong> son chiffre d’affaires (- 1,3<br />

%) ainsi que <strong>de</strong> ses exportations (-2%).<br />

Dans les biens intermédiaires, l’augmentation <strong>de</strong> l’activité <strong>et</strong> <strong>de</strong>s échanges extérieurs, moins<br />

forte qu’en 2004, s’explique essentiellement par la hausse <strong>de</strong>s prix. En revanche, la croissance<br />

se maintient dans les biens <strong>de</strong> consommation, en particulier dans les biens d’équipement.<br />

La reprise <strong>de</strong> l’investissement (+ 3,1 %) intervient après plusieurs années <strong>de</strong> baisse.<br />

Particulièrement marquée dans les biens d’équipement, elle est aussi très n<strong>et</strong>te dans les biens<br />

intermédiaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> consommation. Dans l’industrie automobile, par contre, l’investissement<br />

est en n<strong>et</strong> repli (- 5,6 %).<br />

La profitabilité <strong>de</strong>s entreprises continue <strong>de</strong> s’améliorer, pour atteindre 2,9 % du chiffre<br />

d’affaires.<br />

Ainsi les résultats <strong>de</strong> 2005, montrent un redémarrage global <strong>de</strong> l’industrie manufacturière 2 , à<br />

l’exception du secteur <strong>de</strong> l’automobile, les supports <strong>de</strong> manutention <strong>et</strong> les emballages sont à<br />

l’unisson.<br />

Le redémarrage est ralenti par les mauvais résultats du secteur automobile (sources SESSI, INSEE, DOUANES)<br />

Pour le SESSI, il est donc nécessaire <strong>de</strong> modérer l’enthousiasme qu’avait suscité le début <strong>de</strong><br />

reprise <strong>de</strong> l’activité en 2004.<br />

L’analyse jointe en pièce jointe N°2 perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> constater <strong>de</strong>s différences notables selon les<br />

secteurs d’activité.<br />

Outre l’impact négatif déjà évoqué <strong>de</strong> l’industrie automobile, on note un repli dans le secteur<br />

<strong>de</strong>s biens intermédiaires. Les biens d’équipement se portent bien, en particulier les<br />

équipements mécaniques, la métallurgie <strong>et</strong> les constructions navales <strong>et</strong> aéronautiques.<br />

En ce qui concerne les biens <strong>de</strong> consommation, la croissance <strong>de</strong> l’activité se maintient, sauf<br />

dans le domaine électronique – informatique qui accuse une certaine stagnation.<br />

2 Cf. annexe 2 : SESSI « Le 4 Pages » N°220 – juill<strong>et</strong> 2006<br />

4


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

A noter que pour le bois <strong>et</strong> papier, la performance globale n’est pas spécialement<br />

enthousiasmante, l’évolution du CA passant <strong>de</strong> + 0,5 en 2004 à + 0,1 en 2005. Si l’on prend en<br />

compte la diminution <strong>de</strong>s marges évoquées par beaucoup d’entreprises, on constate que rien<br />

n’est vraiment acquis.<br />

La catégorie « bois-papier » est, en outre, relativement imprécise car elle comprend <strong>de</strong>s<br />

secteurs très différents qui n’ont pas un comportement homogène.<br />

En ce qui concerne la pal<strong>et</strong>te, l’activité <strong>de</strong>s clients fournit un bon indicateur <strong>de</strong> tendance à<br />

venir.<br />

La note <strong>de</strong> cadrage du commerce extérieur portant sur les chiffres <strong>de</strong> mai 2006 3 confirme<br />

une croissance <strong>de</strong>s échanges internationaux. Du strict point <strong>de</strong> vue comptable, le sol<strong>de</strong><br />

commercial du pays déficitaire peut inquiéter, mais ce qui est important pour notre secteur<br />

c’est l’accroissement <strong>de</strong>s exportations, parallèle à celui <strong>de</strong>s importations. A noter que dans ces<br />

<strong>de</strong>rnières, la facture énergétique occupe une place importante.<br />

3 Cf. annexe 3 Le chiffre du commerce extérieur N°168 Cadrage <strong>de</strong> Mai 2006.<br />

5


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Evolution du nombre d’entreprises au cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années (source SESSI)<br />

Evolution <strong>de</strong>s effectifs au cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années (source SESSI)<br />

Evolution <strong>de</strong>s chiffres d’affaires au cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années (source SESSI)<br />

6


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

La Banque <strong>de</strong> France, quant à elle, dans son « enquête mensuelle <strong>de</strong> conjoncture » 4 publiée<br />

en juill<strong>et</strong> 2006, se montre résolument optimiste :<br />

« Emballages en bois : l’activité <strong>et</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ont n<strong>et</strong>tement progressé, par rapport à mai <strong>et</strong><br />

sur un an.<br />

Les carn<strong>et</strong>s sont jugés très étoffés dans l’emballage industriel <strong>et</strong> correctement garnis dans<br />

l’emballage léger. Les stocks <strong>de</strong> produits finis restent considérés comme légèrement inférieurs<br />

à la normale. Les professionnels prévoient un accroissement <strong>de</strong> l’activité dans les prochaines<br />

semaines.<br />

La poursuite <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong> l’activité est attendue à court terme. »<br />

Extrait <strong>de</strong> l’enquête <strong>de</strong> conjoncture téléchargeable sur le site<br />

http://www.banque-france.fr/fr/stat_conjoncture/telechar/conjonc/emc_07_2006.pdf<br />

4 Enquête mensuelle <strong>de</strong> conjoncture juill<strong>et</strong> 2006 – Banque <strong>de</strong> France – 79 pages<br />

7


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

INDUSTRIES DU BOIS ET DU PAPIER<br />

Les graphiques ci-<strong>de</strong>ssus sont le résultat d’une enquête réalisée en juill<strong>et</strong> 2006 par la DGEI : Direction<br />

<strong>de</strong>s enquêtes <strong>et</strong> publications économiques SEEC <strong>et</strong> publiée sur le site <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France<br />

http://www.banque-france.fr (CVS = corrigé <strong>de</strong>s variations saisonnières).<br />

8


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

9


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Pour la Banque <strong>de</strong> France, au sein d’un secteur <strong>de</strong>s biens intermédiaires en hausse, les industries du<br />

bois <strong>et</strong> du papier peuvent se montrer optimistes.<br />

INSEE<br />

L’optimisme <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France est partagé par l’INSEE 5 qui constate que l’économie<br />

française a r<strong>et</strong>rouvé <strong>de</strong>puis l’été 2005 une croissance plus robuste. Les chiffres du premier<br />

trimestre <strong>de</strong> 2006 sont venus confirmer c<strong>et</strong>te tendance au-<strong>de</strong>là d’une progression du PIB <strong>de</strong><br />

0,5% en soulignant le rôle toujours moteur <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages <strong>et</strong> en atténuant les<br />

inquiétu<strong>de</strong>s sur la tenue <strong>de</strong> nos échanges extérieurs. Il est vrai que ce premier trimestre a été<br />

marqué par un fort dynamisme <strong>de</strong> l’économie mondiale, tant en Asie qu’aux États-Unis <strong>et</strong><br />

même en zone euro où la croissance a progressé <strong>de</strong> 0,6%, <strong>et</strong> consécutivement par une vive<br />

accélération <strong>de</strong>s échanges mondiaux. Dans ce contexte, les prix du pétrole ont continué <strong>de</strong><br />

progresser, favorisant une augmentation <strong>de</strong> l’inflation, qui est cependant restée modérée. Ainsi<br />

les banques centrales ont été amenées à poursuivre le relèvement progressif <strong>de</strong> leur taux<br />

d’intervention, avec une répercussion sur les taux à long terme.<br />

En zone euro, ce resserrement monétaire est appelé à se poursuivre. Avec la remontée récente<br />

5 http://www.insee.fr/fr/indicateur ; 16 juin 2006- Michel Devilliers, Karine Berger, Thierry Deperraz, Benoît<br />

Ourliac<br />

10


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

du taux <strong>de</strong> change <strong>de</strong> la monnaie européenne, il contrebalancerait l’eff<strong>et</strong> sur l’activité d’une<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure un peu mieux orientée, grâce notamment à son redressement en Allemagne.<br />

Il installerait la croissance <strong>de</strong> la zone sur un régime proche <strong>de</strong> sa tendance <strong>de</strong> long terme.<br />

La France suivrait <strong>de</strong>s tendances similaires. La croissance en 2006 atteindrait 2%, malgré la<br />

fragilité <strong>de</strong> la production manufacturière qui ne progresserait que <strong>de</strong> 1%. L’augmentation <strong>de</strong> la<br />

consommation <strong>de</strong>s ménages serait confortée par une meilleure orientation du pouvoir d’achat,<br />

maintenue par une stabilisation <strong>de</strong> l’inflation en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 2% (1,8% en décembre). Le taux<br />

<strong>de</strong> chômage diminuerait continûment tout au long <strong>de</strong> l’année pour se situer à environ 9% en<br />

décembre. Par ailleurs, le dynamisme du secteur <strong>de</strong> la construction ne serait pas encore affecté<br />

par un plafonnement attendu <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> logements en liaison avec la remontée <strong>de</strong>s taux<br />

d’intérêt.<br />

Le principal aléa sur ces perspectives rési<strong>de</strong> dans l’accentuation <strong>de</strong>s déséquilibres mondiaux<br />

qui renforce les risques d’une baisse du dollar susceptible d’affecter les anticipations <strong>de</strong>s<br />

entrepreneurs européens. Mais à l’inverse on ne peut exclure qu’à très court terme l’élan <strong>de</strong><br />

l’économie mondiale entraîne une dynamisation plus importante <strong>de</strong> la zone euro.<br />

Voici en quels termes l’INSEE résume la situation :<br />

« L’économie française a entamé l’année 2006 sur un rythme <strong>de</strong> croissance moyen mais soli<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> 0,5%. Deux faits nouveaux vont sans doute affecter les évolutions à venir <strong>de</strong> notre économie<br />

: la reprise européenne <strong>et</strong> tout particulièrement la reprise à l’œuvre en Allemagne modifient<br />

profondément le panorama international vu <strong>de</strong> la France ; en revanche la poursuite <strong>de</strong> la hausse<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s matières premières ainsi que la dépréciation du dollar fragilisent les bases du cycle<br />

<strong>de</strong> croissance mondiale. »<br />

L’institut développe ensuite c<strong>et</strong>te analyse en sept points :<br />

- L’année 2006 <strong>de</strong>vrait être exceptionnelle sur le plan <strong>de</strong>s échanges commerciaux mondiaux,<br />

ainsi la convergence économique entre les gran<strong>de</strong>s zones en serait facilitée.<br />

- Dans la zone euro, on observerait <strong>de</strong>s décalages notables en dépit <strong>de</strong> la reprise alleman<strong>de</strong>.<br />

- Le ressort du commerce international n’entraîne que partiellement la production industrielle<br />

française.<br />

- Les entreprises investissent plus en immobilier qu’en produits manufacturés.<br />

- Le chômage <strong>de</strong>vrait être ramené à 9,0% en décembre 2006.<br />

- Le pouvoir d’achat <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong>vrait s’améliorer sensiblement.<br />

- Une accélération franche <strong>de</strong> la production globale est attendue, malgré le plafonnement <strong>de</strong><br />

l’industrie.<br />

1. L’année 2006 serait exceptionnelle sur le plan <strong>de</strong>s échanges commerciaux<br />

mondiaux, ce qui faciliterait une convergence économique entre les gran<strong>de</strong>s zones.<br />

Un important aléa négatif s’est concrétisé : sur les marchés <strong>de</strong>s matières premières, les<br />

tendances qui se <strong>de</strong>ssinaient déjà fin 2005-début 2006 se sont prolongées. Le cours du<br />

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<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

baril <strong>de</strong> brent 6 a continué <strong>de</strong> monter, pour fluctuer finalement autour <strong>de</strong> 70 dollars<br />

(hypothèse <strong>de</strong> prévision r<strong>et</strong>enue jusque fin 2006), entraînant dans son sillage le prix <strong>de</strong>s<br />

dérivés du pétrole. De plus, l’ensemble <strong>de</strong>s matières premières industrielles est resté<br />

orienté à la hausse en ce début d’année, notamment les métaux.<br />

Ce mouvement a plutôt tendance à accentuer les déséquilibres mondiaux, car les pays<br />

exportateurs <strong>de</strong> pétrole restent pru<strong>de</strong>nts sur l’utilisation <strong>de</strong> leurs ressources financières.<br />

Selon le FMI, 75% <strong>de</strong>s rec<strong>et</strong>tes additionnelles étaient lors <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts chocs pétroliers<br />

consommées sous forme d’importations supplémentaires, ce n’est pas le cas actuellement.<br />

Cependant, l’année 2006 apparaît d’ores <strong>et</strong> déjà comme exceptionnelle sur le plan <strong>de</strong>s<br />

flux d’échanges commerciaux. Ces <strong>de</strong>rniers auraient culminé à l’hiver 2005-06 <strong>et</strong><br />

conserveraient encore par la suite <strong>de</strong>s rythmes relativement soutenus en raison <strong>de</strong> la<br />

poursuite <strong>de</strong> l’expansion mondiale, ce qui fait dire aux experts <strong>de</strong> l’INSEE que l’impact<br />

circonscrit du choc pétrolier est à nouveau confirmé. Les <strong>de</strong>rniers développements sur<br />

l’inflation <strong>et</strong> les salaires en témoignent également.<br />

L’année 2006 serait non seulement exceptionnelle en terme <strong>de</strong> commerce mondial, mais<br />

elle marquerait aussi le début d’une phase <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong>s rythmes d’activité entre<br />

zones industrialisées. Ainsi, alors que les États-Unis commenceraient à plafonner (+3,5%<br />

<strong>de</strong> croissance en 2006, comme l’an passé), les pays européens seraient en accélération en<br />

moyenne annuelle : la zone euro dépasserait 2% <strong>de</strong> croissance (après +1,4% en 2005) <strong>et</strong><br />

le Royaume-Uni atteindrait +2,4% (contre +1,8% l’an passé). Parallèlement, la reprise <strong>de</strong><br />

l’économie japonaise se confirmerait avec une progression du PIB <strong>de</strong> 3,2%, tandis que le<br />

reste <strong>de</strong> la zone asiatique conserverait son élan. En matière d’investissement <strong>de</strong>s<br />

entreprises, une scission relativement claire s’opérerait toujours entre les pays européens<br />

d’une part, plus pru<strong>de</strong>nts, <strong>et</strong> les États-Unis <strong>et</strong> le Japon d’autre part. Dans ce domaine, un<br />

risque lié à l’envolée <strong>de</strong>s matières premières commence à apparaître : un ralentissement<br />

<strong>de</strong> l’investissement productif est observé en Asie émergente <strong>de</strong>puis le <strong>de</strong>uxième trimestre<br />

<strong>de</strong> 2004.<br />

2. Des décalages notables au sein <strong>de</strong> la zone euro en dépit <strong>de</strong> la reprise alleman<strong>de</strong><br />

Début 2006, on note, au sein <strong>de</strong> la zone euro <strong>de</strong>s signaux <strong>de</strong> reprise <strong>de</strong> l’économie<br />

alleman<strong>de</strong>. Si la croissance du PIB <strong>de</strong> la zone euro a été forte au premier trimestre <strong>de</strong><br />

2006 (+0,6%) c’est notamment grâce à l’Allemagne.<br />

Sur le reste <strong>de</strong> l’année, la consommation <strong>de</strong>s ménages en zone euro montrerait <strong>de</strong>s signes<br />

d’accélération qui ne se réduisent pas aux phénomènes temporaires en Allemagne tels<br />

que la coupe du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> football <strong>et</strong> l’eff<strong>et</strong> d’anticipation <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong> 3% <strong>de</strong> la TVA<br />

(qui passera <strong>de</strong> 16 à 19%) en 2007. La croissance <strong>de</strong> l’emploi est plus rapi<strong>de</strong> que l’an<br />

passé <strong>et</strong> la baisse du taux d’épargne se poursuit. En revanche l’amélioration du climat<br />

conjoncturel ne se traduirait pas par une franche accélération <strong>de</strong> l’investissement.<br />

Dans la zone euro, les situations entre pays <strong>de</strong>meurent toutefois très contrastées. Au<br />

premier trimestre, la progression <strong>de</strong>s PIB allemand <strong>et</strong> français est <strong>de</strong>meurée inférieure à<br />

la moyenne <strong>de</strong> la zone tandis que celle <strong>de</strong> l’Espagne est restée très forte. Au second<br />

6 Brent : Le terme brent, qui désigne à l’origine un pétrole provenant <strong>de</strong> gisement en mer du Nord est utilisé<br />

comme principale référence <strong>de</strong> prix du pétrole brut au niveau mondial.<br />

12


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

semestre, les rythmes <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> l’Allemagne <strong>et</strong> <strong>de</strong> la France <strong>de</strong>vraient se situer<br />

dans la moyenne <strong>de</strong> la zone tandis que l’Italie resterait à la traîne.<br />

3. Le ressort du commerce international n’entraîne que partiellement la production<br />

industrielle française<br />

La croissance <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> produits manufacturés a fortement rebondi au premier<br />

trimestre <strong>de</strong> 2006 en France soutenue par la reprise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure alleman<strong>de</strong>.<br />

Toutefois, les incertitu<strong>de</strong>s sur la compétitivité extérieure <strong>et</strong> intérieure <strong>de</strong> la France sont<br />

toujours présentes. Si les biens d'équipement voient leur position s'améliorer, l’industrie<br />

automobile, celle <strong>de</strong> biens intermédiaires traversent une passe difficile, la production<br />

plafonnant dans ces <strong>de</strong>ux branches.<br />

Parallèlement, l’expansion <strong>de</strong>s importations manufacturées est tout aussi exceptionnelle :<br />

elle atteindrait également 10,5% c<strong>et</strong>te année. La hausse <strong>de</strong>s importations continue d’être<br />

poussée par <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong> prix peu favorables à la France.<br />

Après le recul du quatrième trimestre <strong>de</strong> 2005, la progression <strong>de</strong> la production<br />

manufacturière <strong>de</strong> 0,6% au premier trimestre <strong>de</strong> 2006 découle en partie du dynamisme<br />

<strong>de</strong>s exportations, en particulier dans la branche <strong>de</strong>s biens d’équipement. Dans le même<br />

temps, l’activité manufacturière a été freinée par un important mouvement <strong>de</strong> déstockage.<br />

Les enquêtes auprès <strong>de</strong>s industriels suggèrent que, dès le <strong>de</strong>uxième trimestre, la<br />

production manufacturière s’installerait au second semestre sur un rythme <strong>de</strong> progression<br />

<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0,5% par trimestre.<br />

4. Des entreprises qui investissent plus en BTP qu’en produits manufacturés<br />

L’atonie dans l’industrie a eu <strong>de</strong>s conséquences visibles sur l’investissement en début<br />

d’année. Après une fin d’année 2005 dynamique, l’investissement <strong>de</strong>s entreprises s’est<br />

globalement stabilisé au premier trimestre <strong>de</strong> 2006 (-0,1 %). Le repli <strong>de</strong>s dépenses en<br />

produits manufacturés a été compensé par une hausse <strong>de</strong>s dépenses en construction.<br />

Au second semestre <strong>de</strong> 2006, les dépenses d’équipement <strong>de</strong>vraient r<strong>et</strong>rouver un niveau <strong>de</strong><br />

croissance moyen. La croissance globale <strong>de</strong> l’investissement reste toutefois très inférieure<br />

à ce qu’elle est habituellement en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> reprise, puisqu’au total l’investissement<br />

croîtrait au même rythme en 2006 qu’en 2005, soit 3,8%.<br />

5. La progression <strong>de</strong> l’emploi total ramènerait le taux <strong>de</strong> chômage à 9,0% en<br />

décembre 2006<br />

Après 99 000 emplois créés dans l’ensemble <strong>de</strong> l’économie française en 2005, le nombre<br />

<strong>de</strong> créations d’emplois doublerait en 2006 <strong>et</strong> atteindrait 196 000.<br />

C<strong>et</strong>te progression proviendrait notamment d’une accélération dans le secteur non<br />

marchand.<br />

Parallèlement, l’emploi salarié marchand conserverait un rythme <strong>de</strong> croissance stable tout<br />

au long <strong>de</strong> l’année. Grâce à la combinaison du redressement <strong>de</strong> l’emploi <strong>et</strong> <strong>de</strong> la<br />

diminution graduelle <strong>de</strong> l’accroissement <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> travail 2006, le taux <strong>de</strong> chômage au<br />

sens du BIT 7 poursuivrait sa baisse pour atteindre 9,0% à la fin <strong>de</strong> l’année.<br />

7 BIT : Bureau International du Travail.<br />

13


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

6. Une accélération sensible du pouvoir d’achat <strong>de</strong>s ménages portée par l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s composantes <strong>de</strong>s revenus<br />

La reprise <strong>de</strong> l’emploi restant à ce sta<strong>de</strong> modérée, ce sont l’évolution salariale <strong>et</strong> la stabilité<br />

<strong>de</strong> l’inflation qui emmènent l’accélération régulière du pouvoir d’achat du revenu disponible<br />

<strong>de</strong>s ménages : il a augmenté <strong>de</strong> 1,3% en 2005 <strong>et</strong> sa croissance atteindrait 2,4% en 2006.<br />

Par ailleurs, au vu <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières mises en chantier, l’investissement logement continuerait <strong>de</strong><br />

progresser <strong>de</strong> manière régulière jusqu’à la fin <strong>de</strong> l’année, sans toutefois atteindre les rythmes<br />

<strong>de</strong> croissance observés en 2004 <strong>et</strong> 2005.<br />

7. Une accélération franche <strong>de</strong> la production globale malgré le plafonnement <strong>de</strong><br />

l’industrie<br />

La production globale française accélérerait à 2,1% c<strong>et</strong>te année après 1,2% l’an passé,<br />

mais ce rétablissement serait pour l’essentiel porté par le commerce <strong>et</strong> la construction.<br />

Dans ce contexte, la croissance du PIB s’installerait sur un rythme <strong>de</strong> 0,6% par trimestre<br />

jusqu’à la fin d’année, <strong>et</strong> la croissance annuelle atteindrait 2,0%. »<br />

Le niveau du taux <strong>de</strong><br />

marge <strong>de</strong>s entreprises<br />

non financières (ENF)<br />

est plus faible en base<br />

2000 qu’en base 1995.<br />

Les consommations<br />

intermédiaires <strong>de</strong>s ENF<br />

incluent dorénavant <strong>de</strong>s<br />

consommations en<br />

<strong>services</strong><br />

d’intermédiation<br />

financière indirectement<br />

mesurés (SIFIM), elles<br />

sont donc revues à la<br />

hausse.<br />

Comme les coûts<br />

d’exploitation restent<br />

inchangés, la valeur<br />

ajoutée diminue. Enfin,<br />

l’excé<strong>de</strong>nt brut<br />

d’exploitation varie du<br />

même montant que la<br />

valeur ajoutée. Par<br />

conséquent, le taux <strong>de</strong><br />

marge baisse.<br />

Le taux <strong>de</strong> marge<br />

augmenterait au second<br />

semestre, notamment<br />

grâce au redressement<br />

du prix <strong>de</strong> la valeur<br />

Source :<br />

http://www.insee.fr/fr/indicateur/analys_conj/archives/juin2006_f3.pdf<br />

14


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

ajoutée par rapport au<br />

prix <strong>de</strong> la<br />

consommation.<br />

Hausses du prix <strong>de</strong>s sciages<br />

En bref : Des pays <strong>de</strong> l’Est qui resserrent le contrôle <strong>de</strong> la légalité <strong>de</strong> leurs<br />

exportations, les installations <strong>de</strong> cogénération qui offrent un nouveau débouché<br />

pour les sciages, <strong>de</strong>s phénomènes climatiques ponctuels, après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

stagnation les prix du bois s’envolent dans toute l’Europe <strong>et</strong> la France<br />

n’échappe pas à l’évolution générale du continent européen.<br />

Voici le texte d’un <strong>de</strong>s communiqués <strong>de</strong> presse du SYPAL envoyé aux revues professionnelles<br />

<strong>de</strong> l’emballage <strong>et</strong> du bois :<br />

Situation sans précé<strong>de</strong>nt sur le marché <strong>de</strong>s sciages : pour la première fois <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s<br />

décennies, le terme <strong>de</strong> pénurie <strong>de</strong> matière apparaît dans les discours <strong>de</strong>s professionnels<br />

européens.<br />

Si les fabricants français réunis en assemblée générale restent plus modérés dans leurs<br />

expressions, il est cependant vrai qu’on assiste actuellement à une tension extrêmement<br />

importante sur les approvisionnements en bois <strong>de</strong>stiné aux pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> emballages.<br />

Ces conditions préoccupantes sont dues à l’addition <strong>de</strong> phénomènes ponctuels auxquels<br />

s’ajoutent <strong>de</strong>s tendances à long terme. La conséquence est une hausse sensible <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s<br />

pal<strong>et</strong>tes, voire <strong>de</strong>s ruptures d’approvisionnement provisoires à court terme.<br />

La fédération européenne <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> emballages en bois (FEFPEB*)<br />

www.fefpeb.org signale qu'après une certaine pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> stabilité, on observe aujourd’hui une<br />

pression significative sur les approvisionnements en bois <strong>de</strong>stinés à <strong>l'industrie</strong> européenne <strong>de</strong><br />

la pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’emballage.<br />

L'industrie <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te éprouve <strong>de</strong>s difficultés pour faire face à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du marché, au<br />

moment où s’amorce une pério<strong>de</strong> d’amélioration <strong>de</strong> l'économie <strong>de</strong> l’Union Européenne.<br />

Le souci immédiat <strong>de</strong> ce secteur économique est l'insécurité <strong>de</strong>s approvisionnements en<br />

matériau bois, car il <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus ardu <strong>de</strong> se procurer les volumes <strong>de</strong> sciages<br />

nécessaires dans les dimensions les plus courantes. Il est difficile <strong>de</strong> prévoir quand c<strong>et</strong>te<br />

situation sans précé<strong>de</strong>nt va se stabiliser.<br />

On peut citer à cela plusieurs raisons :<br />

- Le bois est aujourd’hui considéré dans le mon<strong>de</strong> entier comme une matière première<br />

renouvelable, utilisable pour un large éventail <strong>de</strong> produits. En conséquence, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en<br />

matériau bois augmente.<br />

- Un hiver extrêmement rigoureux en Autriche, en Allemagne <strong>et</strong> en Europe <strong>de</strong> l'Est a eu pour<br />

conséquence une récolte <strong>de</strong> bois rond largement inférieure aux prévisions <strong>et</strong> par conséquent<br />

15


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

<strong>l'industrie</strong> du sciage n’a pu maintenir le niveau <strong>de</strong> production : le stock <strong>de</strong> bois industriel<br />

diminue.<br />

- La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en bois scandinave a augmenté, particulièrement <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s Etats-Unis <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

la Chine.<br />

- En raison du développement économique en Russie <strong>et</strong> dans les états baltes, ces pays exigent<br />

<strong>de</strong>s volumes plus élevés <strong>de</strong> bois provenant <strong>de</strong>s sources locales. La conséquence est une<br />

diminution du volume disponible pour l'exportation.<br />

- Enfin, un élément conjoncturel : les ferm<strong>et</strong>ures temporaires <strong>de</strong> scieries pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

vacances d’été vont agir défavorablement sur c<strong>et</strong>te situation déjà difficile.<br />

Les différents facteurs énumérés ci-<strong>de</strong>ssus conduisent inévitablement à une augmentation <strong>de</strong>s<br />

prix du bois utilisé dans <strong>l'industrie</strong> européenne <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’emballage. Au niveau<br />

européen, la FEFPEB a noté, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> prix qui<br />

s’élèvent jusqu'à 30%.<br />

Mais sur le long terme les professionnels ne sont pas inqui<strong>et</strong>s : en dépit <strong>de</strong> ces tendances<br />

actuelles du marché, la disponibilité en pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> emballages en bois continuera à être<br />

assurée, ceux-ci étant reconnus comme les plus économiques, les plus favorables à<br />

l’environnement <strong>et</strong> en conformité avec tous les règlements du commerce mondial.<br />

La conclusion est que la situation actuelle est une cause <strong>de</strong> préoccupation majeure, mais le<br />

problème ne sera que temporaire, le marché <strong>de</strong> bois va se stabiliser <strong>et</strong> l’accroissement <strong>de</strong>s<br />

stocks <strong>de</strong> bois pour notre industrie garantira l'approvisionnement à long terme.<br />

Cependant, le prix du matériau bois se stabilisera à un niveau plus élevé.<br />

C’est l’occasion <strong>de</strong> rappeler que, si le secteur <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’emballage bois est le parent<br />

pauvre <strong>de</strong>s campagnes publicitaires qui m<strong>et</strong>tent l’accent sur d’autres secteurs tels que la<br />

construction ou l’ameublement, l’activité pal<strong>et</strong>tes/emballages est d’une importance non<br />

négligeable sur le plan économique. Elle utilise notamment près d’un tiers <strong>de</strong>s sciages produits<br />

par les forêts françaises.<br />

Nous attendons avec impatience les indices <strong>de</strong> prix <strong>de</strong> début octobre qui seront publiés vers le 15.<br />

Ils <strong>de</strong>vraient logiquement refléter ces hausses sensibles.<br />

16


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Développement durable<br />

En bref : l’étau <strong>de</strong> la réglementation se resserre autour <strong>de</strong>s emballages.<br />

Parallèlement, la politique <strong>de</strong> développement durable encourage la filière boisénergie.<br />

Au carrefour <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux problématiques, la pal<strong>et</strong>te bois possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s atouts<br />

indéniables.<br />

Développement durable<br />

1. Environnement <strong>et</strong> réglementation sur les déch<strong>et</strong>s d’emballages<br />

Réglementation européenne<br />

Réglementation française<br />

complétée par<br />

Décision 2005/270/CE<br />

Bases <strong>de</strong> données<br />

Décision 97/129/CE<br />

I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s<br />

matériaux<br />

Directive 94/62/CE<br />

Emballages <strong>et</strong> déch<strong>et</strong>s<br />

d’emballages<br />

modifiée par<br />

Transposition<br />

en droit français<br />

Décr<strong>et</strong> 92-377 modifié<br />

Emballages ménagers<br />

Décr<strong>et</strong> 94-609 modifié<br />

Emballages industriels <strong>et</strong><br />

commerciaux<br />

Décr<strong>et</strong> 96-1008 modifié<br />

Plan d’élimination <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s<br />

ménagers <strong>et</strong> assimilés<br />

Décr<strong>et</strong> 98-638<br />

Exigences environnement dans<br />

conception <strong>et</strong> fabrication <strong>de</strong>s<br />

emballages<br />

Directive 2004/12/CE<br />

Avis JORF du 11-01-2006<br />

aux producteurs <strong>et</strong> aux<br />

détenteurs <strong>de</strong> produits emballés<br />

Panorama <strong>de</strong>s textes relatifs aux emballages <strong>et</strong> déch<strong>et</strong>s d’emballages<br />

Plusieurs étu<strong>de</strong>s pilotées par l’ADEME 8 sont toujours en cours pour obtenir <strong>de</strong>s données<br />

chiffrées fiables quant au volume d’emballages mis sur le marché <strong>et</strong> à leur <strong>de</strong>stination en fin <strong>de</strong><br />

vie.<br />

Si nous revenons encore une fois sur ce suj<strong>et</strong>, c’est parce qu’il s’intègre dans la démarche<br />

globale <strong>de</strong> développement durable, thème « incontournable » <strong>de</strong> ce début <strong>de</strong> siècle. En eff<strong>et</strong>, la<br />

protection <strong>de</strong> l’environnement est l’un <strong>de</strong>s thèmes <strong>de</strong> ladite démarche.<br />

8 ADEME : Agence pour le Développement Et la Maîtrise <strong>de</strong> l’Energie.<br />

17


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

La politique communautaire relative à la gestion <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s repose sur trois stratégies<br />

complémentaires :<br />

- prévenir la création <strong>de</strong> déch<strong>et</strong>s en améliorant la conception <strong>de</strong>s produits;<br />

- développer le recyclage <strong>et</strong> la réutilisation <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s;<br />

- réduire la pollution causée par l’incinération <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s.<br />

La directive européenne 94/62 sur les déch<strong>et</strong>s d’emballages, modifiée en 2004 est le document<br />

clé en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s d’emballages.<br />

Transposé en droit français par le décr<strong>et</strong> 98 – 638 du 20 juill<strong>et</strong> 1998, ce texte a pour obj<strong>et</strong><br />

d’harmoniser les mesures <strong>de</strong>s différents pays concernant la gestion <strong>de</strong>s emballages <strong>et</strong> déch<strong>et</strong>s<br />

d’emballages afin <strong>de</strong> prévenir <strong>et</strong> <strong>de</strong> réduire leur inci<strong>de</strong>nce sur l’environnement tout en<br />

garantissant le fonctionnement du marché intérieur.<br />

Le SYPAL a transmis en son temps aux adhérents une fiche pratique élaborée au sein du<br />

CLIFE 9 récapitulant les démarches <strong>et</strong> réponses à apporter aux clients qui exigent l’application<br />

du décr<strong>et</strong> 98-<br />

638. Sans revenir longuement sur ce suj<strong>et</strong> déjà abordé dans <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nts bull<strong>et</strong>ins, nous<br />

rappellerons les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> la réglementation avant <strong>de</strong> les relier à notre démarche <strong>de</strong><br />

développement durable.<br />

La Directive s’applique à tous les emballages mis sur le marché dans la Communauté <strong>et</strong> à tous<br />

les déch<strong>et</strong>s d’emballages,<br />

- quel que soit le type d’utilisateur : professionnels (industries, artisans, commerces, bureaux,<br />

<strong>services</strong>) ou particuliers ;<br />

- quelle que soit la catégorie à laquelle ils appartiennent :<br />

- emballages <strong>de</strong> vente ou primaires (bouteilles, boîtes <strong>de</strong> conserves, barqu<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> ou <strong>de</strong><br />

fruits par exemple) ;<br />

- emballages secondaires ou suremballages (cartons, films plastique par exemple) ;<br />

- emballages <strong>de</strong> transport : dans c<strong>et</strong>te catégorie on trouve les caisses <strong>et</strong> les pal<strong>et</strong>tes.<br />

- quel que soit le matériau dont ils sont constitués.<br />

L’emballage est défini dans la directive comme « Tout produit constitué <strong>de</strong> matériaux <strong>de</strong> toute<br />

nature, <strong>de</strong>stinés à contenir ou à protéger <strong>de</strong>s marchandises données, allant <strong>de</strong>s matières<br />

premières aux produits finis, à perm<strong>et</strong>tre leur manutention <strong>et</strong> leur acheminement du producteur<br />

au consommateur <strong>et</strong> à assurer leur présentation. Tous les articles « à j<strong>et</strong>er » utilisés aux mêmes<br />

fins doivent être considérés comme <strong>de</strong>s emballages».<br />

Comme on le voit, il s’agit d’une définition plus étendue que dans d’autres réglementations car<br />

il concerne, non seulement les emballages utilisés comme tels (pal<strong>et</strong>tes chargées par exemple),<br />

mais également les emballages non encore utilisés. Cela s’explique par le fait que,<br />

contrairement à d’autres textes (réglementations phytosanitaires par exemple), la directive<br />

définit <strong>de</strong>s prescriptions à appliquer dès le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la conception <strong>de</strong> l’emballage.<br />

Les principales exigences <strong>de</strong> la directive sont les suivantes :<br />

- Fabrication <strong>et</strong> composition <strong>de</strong> l’emballage : le poids <strong>et</strong> le volume doivent être limités au<br />

minimum nécessaire.<br />

9 CLIFE : Comité <strong>de</strong> Liaison <strong>de</strong>s Industries Françaises <strong>de</strong> l’Emballage. Le SYPAL est membre du CLIFE.<br />

18


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

- Réutilisation : on doit favoriser un emballage pouvant effectuer plusieurs traj<strong>et</strong>s ou rotations<br />

dans les conditions d’utilisation normalement prévisibles.<br />

- Valorisation : l’emballage doit pouvoir être valorisé par recyclage (valorisation matière), par<br />

valorisation énergétique, par compostage, biodégradabilité.<br />

- Composition : la présence <strong>de</strong> métaux lourds dans les emballages (plomb, cadmium <strong>et</strong><br />

mercure) doit être limitée au strict nécessaire <strong>et</strong> ne pas excé<strong>de</strong>r 100 ppm en poids <strong>de</strong>puis le<br />

30.06.2001.<br />

La directive fixe également <strong>de</strong>s objectifs chiffrés <strong>de</strong> valorisation. Ces objectifs, modifiés par la<br />

directive n° 2004/12/CE du 11 février 2004, article 1 er sont énoncés ainsi :<br />

« Afin <strong>de</strong> se conformer à l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la présente directive, les États membres prennent les<br />

mesures nécessaires pour atteindre les objectifs suivants sur l'ensemble <strong>de</strong> leur territoire :<br />

…<br />

b) au plus tard le 31 décembre 2008, 60 % au minimum en poids <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s d'emballages<br />

seront valorisés ou incinérés dans <strong>de</strong>s installations d'incinération <strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s avec<br />

valorisation énergétique;<br />

…<br />

d) au plus tard le 31 décembre 2008, entre 55 % au minimum <strong>et</strong> 80 % au maximum en poids<br />

<strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s d'emballage seront recyclés;<br />

e) au plus tard le 31 décembre 2008, les objectifs minimaux <strong>de</strong> recyclage suivants pour les<br />

matériaux contenus dans les déch<strong>et</strong>s d'emballages <strong>de</strong>vront être atteints :<br />

i) 60 % en poids pour le verre;<br />

ii) 60 % en poids pour le papier <strong>et</strong> le carton;<br />

iii) 50 % en poids pour les métaux;<br />

iv) 22,5 % en poids pour les plastiques, en comptant exclusivement les matériaux qui sont<br />

recyclés sous forme <strong>de</strong> plastiques;<br />

v) 15 % en poids pour le bois. »<br />

Selon le point <strong>de</strong> vue d’où l’on se place, on peut<br />

- soit se réjouir <strong>de</strong> voir que les rédacteurs <strong>de</strong> la directive n’ont pas souhaité imposer au<br />

matériau bois <strong>de</strong>s contraintes aussi élevées qu’aux autre matériaux ;<br />

- soit déplorer <strong>de</strong> voir appliquer au matériau bois (plébiscité par ailleurs pour ses qualités<br />

d’énergie renouvelable) <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> même nature que celles exigées <strong>de</strong>s autres matériaux.<br />

Application <strong>de</strong> la réglementation sur les déch<strong>et</strong>s d’emballages<br />

Le recomman<strong>de</strong> :<br />

Pour répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernant c<strong>et</strong>te réglementation :<br />

Reportez-vous au document type <strong>de</strong> réponse qui vous a été fourni en 2001.<br />

En cas d’exigence particulière d’un client, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z-nous conseil, certaines<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont inadaptées au matériau bois.<br />

19


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Développement durable<br />

2. La pal<strong>et</strong>te en bois : un outil logistique aux vertus écologiques.<br />

Comme nous l’avons avons déjà expliqué dans un précé<strong>de</strong>nt bull<strong>et</strong>in, la démarche <strong>de</strong><br />

développement durable, défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent<br />

sans comprom<strong>et</strong>tre la capacité <strong>de</strong>s générations futures à répondre aux leurs » 10 .<br />

Elle ne se limite pas à son aspect écologie-protection <strong>de</strong> l’environnement, mais comprend trois<br />

vol<strong>et</strong>s principaux : social, environnemental <strong>et</strong> économique.<br />

Le vol<strong>et</strong> écologique, que nous traitons ici, n’est donc bien que l’un <strong>de</strong>s aspects <strong>de</strong> la question.<br />

C’est la lecture d’une étu<strong>de</strong> du MAAPR 11 publiée le 19 mai 2006, qui nous donne l’occasion<br />

d’évoquer les vertus écologiques <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te. Selon c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, la forêt française est un<br />

patrimoine en croissance constante qui possè<strong>de</strong> un potentiel d'augmentation <strong>de</strong> la récolte.<br />

La surface <strong>de</strong>s forêts françaises a doublé <strong>de</strong>puis 1850 <strong>et</strong> couvre aujourd'hui 16,6 millions<br />

d'hectares, soit plus <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong> notre territoire, contre environ 10 millions d'hectares au début<br />

du vingtième siècle. De nos jours, la forêt s'accroît d'environ 40 000 ha par an.<br />

La plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la forêt française a pour vocation <strong>de</strong> produire du bois d'œuvre <strong>de</strong><br />

qualité, dans le cadre d'une gestion durable, c'est-à-dire soucieuse <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong> la<br />

diversité biologique <strong>et</strong> du maintien <strong>de</strong>s potentialités <strong>de</strong>s sols, en évitant toute évolution<br />

irréversible.<br />

L’étu<strong>de</strong> présentée par le Ministère est la bienvenue car elle nous perm<strong>et</strong> d’insister sur une<br />

vérité qui doit sans cesse être rappelée : l’utilisation du bois en général <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes en bois<br />

en particulier est bon pour la forêt française, gérée « durablement » <strong>et</strong> bon pour<br />

l’environnement.<br />

Le Ministère décline par ailleurs la politique forestière française en quatre domaines<br />

prioritaires :<br />

1- Valoriser la forêt, source <strong>de</strong> croissance <strong>et</strong> d'emplois<br />

2- Conforter la gestion durable <strong>de</strong>s forêts<br />

3- Développer la valorisation <strong>de</strong> la biomasse forestière<br />

4- Se mobiliser dans les démarches internationales <strong>et</strong> communautaires concernant la forêt.<br />

10 C<strong>et</strong>te définition a été donnée pour la première fois en 1987, par Mme Gro Harlem Bruntdland, Premier<br />

Ministre norvégien.<br />

Le MEDD la précise ainsi : « les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production <strong>et</strong> <strong>de</strong> consommation doivent respecter l’environnement<br />

humain ou naturel <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tre à tous les habitants <strong>de</strong> la Terre <strong>de</strong> satisfaire leurs besoins fondamentaux : se<br />

nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler, vivre dans un environnement sain ». (cf<br />

http://www.ecologie.gouv.fr).<br />

11 MAAPR : Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture, <strong>de</strong> l’Alimentation, <strong>de</strong> la Pêche <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Ruralité.<br />

Site web : http://www.agriculture.gouv.fr<br />

20


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Certains regr<strong>et</strong>teront que la terminologie employée par le Ministère ne soit pas plus explicite<br />

quant à la nécessité d’augmenter la part du bois dans les utilisations quotidiennes, à<br />

commencer par les emballages, mais les agents <strong>de</strong> l’Administration nous répondront, fort<br />

justement, qu’il est implicite que la valorisation <strong>de</strong> la forêt passe par l’utilisation <strong>de</strong> ses<br />

produits donc <strong>de</strong>s emballages.<br />

Schéma pédagogique en faveur <strong>de</strong> la filière bois.<br />

Source : site web du MAAPR : http://www.agriculture.gouv.fr<br />

La pal<strong>et</strong>te, outil <strong>de</strong> manutention, <strong>de</strong> transport <strong>et</strong> <strong>de</strong> stockage se trouve à l’intersection <strong>de</strong>s<br />

domaines <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong> plusieurs administrations dont, en particulier, le MAAPR, déjà cité<br />

<strong>et</strong> le MEDD 12 , responsable d’une part <strong>de</strong> la coordination <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> développement<br />

durable, d’autre part, <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s questions relatives aux déch<strong>et</strong>s. Nous avons rappelé au<br />

chapitre précé<strong>de</strong>nt que la pal<strong>et</strong>te est considérée par la réglementation comme un emballage. Il<br />

est intéressant <strong>de</strong> revenir sur la réglementation relative aux déch<strong>et</strong>s d’emballages pour la situer<br />

dans le contexte plus vaste <strong>de</strong> la politique en faveur <strong>de</strong> l’environnement.<br />

C’est auprès du Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie que nous prendrons nos références : le MEDD<br />

explique que la politique énergétique nationale est encadrée par la loi <strong>de</strong> programme fixant les<br />

orientations <strong>de</strong> la politique énergétique.<br />

Selon ce texte, les objectifs <strong>de</strong> la politique énergétique française sont :<br />

12 MEDD : Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie <strong>et</strong> du Développement Durable. (Ex Ministère <strong>de</strong> l’Environnement).<br />

http://www.ecologie.gouv.fr<br />

21


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

- Contribuer à l’indépendance énergétique nationale <strong>et</strong> garantir la sécurité<br />

d’approvisionnement ;<br />

- Assurer un prix compétitif <strong>de</strong> l’énergie ;<br />

- Préserver la santé humaine <strong>et</strong> l’environnement, en particulier en luttant contre l’aggravation<br />

<strong>de</strong> l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre ;<br />

- Garantir la cohésion sociale <strong>et</strong> territoriale en assurant l’accès <strong>de</strong> tous à l’énergie.<br />

Pour les atteindre, quatre axes majeurs ont été définis :<br />

- Maîtriser la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’énergie ;<br />

- Diversifier le bouqu<strong>et</strong> énergétique dont le maintien <strong>de</strong> l’option nucléaire ;<br />

- Développer la recherche <strong>et</strong> l’innovation dans le secteur <strong>de</strong> l’énergie ;<br />

- Assurer <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> transport <strong>et</strong> <strong>de</strong> stockage adaptés aux besoins.<br />

Des objectifs chiffrés ont été fixés :<br />

- une division par 4 <strong>de</strong>s émissions mondiales <strong>de</strong> gaz à eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre d’ici 2050 ;<br />

- une réduction en moyenne <strong>de</strong> 2 % par an d’ici à 2015 <strong>de</strong> l’intensité énergétique finale <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

2,5 % d’ici à 2030 ;<br />

- une production <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong>s besoins énergétiques français à partir <strong>de</strong> sources d’énergie<br />

renouvelables à l’horizon 2010 ;<br />

- une production intérieure d’électricité d’origine renouvelable à hauteur <strong>de</strong> 21 % <strong>de</strong> la<br />

consommation en 2010 ;<br />

- une hausse <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> chaleur d’origine renouvelable d’ici 2010 ;<br />

- l’incorporation <strong>de</strong> biocarburants <strong>et</strong> autres carburants renouvelables à hauteur <strong>de</strong> 5,75 % d’ici<br />

2008, 7% en 2010 <strong>et</strong> 10% en 2015.<br />

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs instruments sont mis en place :<br />

- pour l’équilibre global entre l’offre <strong>et</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’électricité, la programmation<br />

pluriannuelle <strong>de</strong>s investissements <strong>de</strong> la production électrique fixe perm<strong>et</strong> aux pouvoirs publics<br />

<strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>s appels d’offres si le développement <strong>de</strong> l’offre ne correspond pas aux prévisions.<br />

- pour le développement <strong>de</strong>s énergies renouvelables, les pouvoirs publics utilisent les appels<br />

d’offres, le système <strong>de</strong> l’obligation d’achat à un tarif fixé par filière, les crédits d’impôt, les<br />

ai<strong>de</strong>s par l’intermédiaire <strong>de</strong> l’ADEME (Agence <strong>de</strong> l’Environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Maîtrise <strong>de</strong><br />

l’Energie).<br />

- pour la maîtrise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’énergie, les pouvoirs publics ont notamment recours aux<br />

crédits d’impôt, aux certificats d’économie d’énergie <strong>et</strong> aux ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’ADEME.<br />

On r<strong>et</strong>iendra :<br />

Parmi les objectifs, celui <strong>de</strong> « préserver la santé humaine <strong>et</strong> l’environnement, en particulier en<br />

luttant contre l’aggravation <strong>de</strong> l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre ». L’utilisation <strong>de</strong> l’énergie renouvelable bois,<br />

contribue à atteindre c<strong>et</strong> objectif.<br />

Nous avons vu ci-<strong>de</strong>ssus que l’un <strong>de</strong>s axes majeurs est <strong>de</strong> : « diversifier le bouqu<strong>et</strong><br />

énergétique » ; alors : développons l’énergie bois.<br />

Enfin, dans les objectifs chiffrés, on trouve : une production <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong>s besoins énergétiques<br />

français à partir <strong>de</strong> sources d’énergie renouvelables à l’horizon 2010 <strong>et</strong> une hausse <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong><br />

la production <strong>de</strong> chaleur d’origine renouvelable d’ici à 2010.<br />

22


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Ce sont autant d’arguments en faveur <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> l’énergie bois qui viennent à propos<br />

rappeler que les emballages constitués <strong>de</strong> bois brut, énergie renouvelable, ne peuvent pas être<br />

considérés sur le même plan que les emballages constitués d’autres matériaux.<br />

Ainsi, s’il est judicieux <strong>de</strong> prôner la réutilisation <strong>de</strong>s emballages en général, s’agissant du cas<br />

particulier <strong>de</strong>s emballages en bois, leur recyclage en énergie (renouvelable) peut se révéler<br />

écologiquement équivalente, voire dans certains cas (transports à vi<strong>de</strong> sur <strong>de</strong> longues<br />

distances), plus pertinente.<br />

Certains n’hésiteront pas à faire valoir qu’il est plus écologique d’utiliser <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes à usage<br />

limité qui seront ensuite utilisées comme combustible, que <strong>de</strong> réparer jusqu’à la <strong>de</strong>rnière limite<br />

<strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes hors d’âge à l’aspect peu engageant.<br />

La définition <strong>de</strong>s nouveaux types <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes SYPAL vient à point pour proposer une<br />

alternative à c<strong>et</strong> « acharnement thérapeutique » qui maintient en service <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes vieillies<br />

qui méritent à peine ce nom.<br />

Ainsi avec une offre complète, l’utilisateur soucieux <strong>de</strong> protéger l’environnement dans une<br />

démarche <strong>de</strong> développement durable peut choisir parmi les différents types <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

standardisées :<br />

- pour le transport <strong>de</strong> charges lour<strong>de</strong>s : pal<strong>et</strong>tes « lour<strong>de</strong>s » réutilisables.<br />

- pour les charges ne dépassant pas 500 kg ou 800 kg : plutôt que d’utiliser <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes mises<br />

au rebut ne présentant pas <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong> solidité, privilégier les pal<strong>et</strong>tes SYPAL, i<strong>de</strong>ntifiées<br />

grâce à leur marquage spécifique <strong>et</strong> garanties par une assurance pour leur première utilisation.<br />

En créant les nouveaux modèles <strong>de</strong> « pal<strong>et</strong>tes SYPAL », notre organisation professionnelle,<br />

représentative <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes français a d’abord voulu répondre à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du<br />

marché.<br />

Mais, très vite est apparue l’impérieuse nécessité d’intégrer ce proj<strong>et</strong> dans une perspective<br />

d’avenir : le vol<strong>et</strong> écologique du développement durable a donc été pris en compte.<br />

23


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Contact alimentaire<br />

En bref :<br />

A partir du 1 er septembre 2006, la vente d’un certain nombre <strong>de</strong> produits <strong>de</strong><br />

traitement sera interdite.<br />

Les bois traités auparavant pourront toujours être commercialisés.<br />

Les stocks « en quantité normale » <strong>de</strong> produits ach<strong>et</strong>és avant le 1 er septembre<br />

pourront être utilisés.<br />

Les conséquences <strong>de</strong> la directive 98/8/CE dite « directive bioci<strong>de</strong>s » sur les produits « antibleu<br />

» à partir <strong>de</strong> septembre 2006.<br />

A la suite <strong>de</strong>s questions soulevées lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière assemblée générale, nous avons interrogé<br />

les pouvoirs publics pour obtenir <strong>de</strong>s réponses aux questions soulevées par l’application <strong>de</strong> la<br />

directive bioci<strong>de</strong>s.<br />

Peut-on continuer à utiliser un produit <strong>de</strong> traitement habituel ?<br />

Que doit-on faire <strong>de</strong>s stocks <strong>de</strong> produits inutilisés au 1 er septembre 2006 ?<br />

Un ach<strong>et</strong>eur peut-il refuser une livraison <strong>de</strong> produits en bois traités avec un produit interdit ?<br />

Comment vérifier qu’un produit est autorisé après septembre 2006 ?<br />

La situation <strong>de</strong>s produits entrant dans le champ d’application <strong>de</strong> la directive bioci<strong>de</strong>s est loin<br />

d’être claire.<br />

Il convient donc d’être pru<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> d’exiger <strong>de</strong> vos fournisseurs <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> traitement un<br />

document écrit précisant que le produit concerné est conforme à toutes les exigences<br />

réglementaires sur les produits bioci<strong>de</strong>s, résultant <strong>de</strong> la réglementation européenne <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa<br />

transposition en droit français.<br />

Les textes sont imprécis <strong>et</strong> suj<strong>et</strong>s à interprétation.<br />

Ce qui est sûr :<br />

- La commercialisation <strong>de</strong> certains produits est interdite à partir du 1 er septembre prochain.<br />

- La vente <strong>de</strong> bois traité reste possible sans limite <strong>de</strong> durée.<br />

Ce qui n’est pas clair : peut-on utiliser les stocks <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> traitement <strong>et</strong> jusqu’à quand ?<br />

A la question <strong>de</strong> la date limite d’utilisation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> traitement ach<strong>et</strong>és avant le 1 er<br />

septembre 2006, nous n’avons pas <strong>de</strong> réponse claire.<br />

L’Administration nous fournit <strong>de</strong>s conseils oraux <strong>et</strong> non <strong>de</strong>s documents écrits.<br />

Ces conseils sont <strong>de</strong> « finir rapi<strong>de</strong>ment les stocks », ce qui implique que l’entreprise n’ait pas<br />

ach<strong>et</strong>é <strong>de</strong> grosses quantités <strong>de</strong> produit en prévision <strong>de</strong> l’interdiction.<br />

On peut noter que l’Administration belge offre les mêmes réponses mais qu’en Allemagne les<br />

réponses (toujours orales) sont différentes.<br />

Quant au caractère nocif <strong>de</strong>s produits r<strong>et</strong>irés <strong>de</strong> la vente, il dépend <strong>de</strong> la raison du r<strong>et</strong>rait : ce<br />

<strong>de</strong>rnier peut être la conséquence d’une décision après étu<strong>de</strong> du dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> mise sur<br />

le marché ou bien simplement résulter d’une absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> notification.<br />

24


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

La DGCCRF présente sur son site intern<strong>et</strong> http://www.minefi.gouv.fr/dgccrf <strong>de</strong>ux listes<br />

récapitulatives <strong>de</strong>s substances <strong>et</strong> préparations admises en France dans le domaine <strong>de</strong>s produits<br />

<strong>de</strong> préservation du bois protection( "anti-bleuissement") <strong>de</strong>stiné à entrer en contact avec les<br />

<strong>de</strong>nrées alimentaires (fruits <strong>et</strong> légumes).<br />

25


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Source DGCCRF<br />

Complément d’information sur les « produits bioci<strong>de</strong>s »<br />

Le terme <strong>de</strong> « directive bioci<strong>de</strong>s » est <strong>de</strong>venu familier à nos adhérents car c’est un suj<strong>et</strong> qui est<br />

régulièrement évoqué lors <strong>de</strong> nos réunions. Certaines questions qui nous parviennent montrent<br />

cependant qu’il n’est pas inutile <strong>de</strong> rappeler ce que recouvre c<strong>et</strong>te terminologie.<br />

Qu’appelle-t-on un « produit bioci<strong>de</strong> » ?<br />

A c<strong>et</strong>te question, le MEDD 13 répond que les produits bioci<strong>de</strong>s sont souvent caractérisés comme<br />

<strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s à usage non agricole <strong>et</strong> sont utilisés dans une large variété <strong>de</strong> produits incluant<br />

13 MEDD : Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie <strong>et</strong> du Développement Durable. (Ex Ministère <strong>de</strong> l’Environnement).<br />

http://www.ecologie.gouv.fr<br />

26


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

<strong>de</strong>s désinfectants ménagers, <strong>de</strong>s insectici<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> traitement du bois, <strong>de</strong>s eaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s<br />

peintures marines antisalissures. Destinés à détruire, repousser ou rendre inefficaces les<br />

organismes nuisibles, les bioci<strong>de</strong>s sont par définition <strong>de</strong>s produits actifs susceptibles d’avoir<br />

<strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s nuisibles sur l’homme, l’animal ou l’environnement.<br />

Qu’est-ce que la « directive bioci<strong>de</strong>s » ?<br />

La directive européenne 98/8/CE relative à la mise sur le marché <strong>de</strong>s produits bioci<strong>de</strong>s a pour<br />

but :<br />

- d’harmoniser la réglementation <strong>de</strong>s Etats membres <strong>de</strong> l’union, auparavant très hétérogène, sur<br />

l’utilisation <strong>de</strong> ces produits <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

- garantir l’unicité du marché.<br />

Mais l’objectif principal <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nouvelle réglementation est d’assurer un niveau <strong>de</strong> protection<br />

élevé <strong>de</strong> l’homme, <strong>de</strong>s animaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’environnement. Il s’agit notamment <strong>de</strong> prévenir les<br />

eff<strong>et</strong>s à long terme : eff<strong>et</strong>s cancérogènes ou toxiques pour la reproduction, eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong>s substances<br />

toxiques, persistantes <strong>et</strong> bioaccumulables.<br />

La directive 98/8/CE a été transposée en droit français par :<br />

- l’ordonnance du 11 avril 2001, reprise aux articles L 522-1 à L 522-18 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’Environnement,<br />

- le décr<strong>et</strong> n° 2004-187 du 26 février 2004 relatif à la mise sur le marché <strong>de</strong>s produits bioci<strong>de</strong>s.<br />

Trois arrêtés ont été pris pour l’application du décr<strong>et</strong> du 26 février 2004 :<br />

- l’arrêté du 19 mai 2004,<br />

- l’arrêté du 24 juin 2004 fixant le montant <strong>de</strong> la rémunération due au titre <strong>de</strong> la mise sur le<br />

marché <strong>de</strong> ces produits,<br />

- l’arrêté du 16 décembre 2004 portant agrément <strong>de</strong> l’institut national <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

sécurité (I.N.R.S.) pour l’enregistrement <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong> produits bioci<strong>de</strong>s <strong>et</strong> pour leur<br />

évaluation.<br />

Depuis l’entrée en vigueur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te réglementation dans les Etats membres, le 14 mai 2000,<br />

tout produit bioci<strong>de</strong> ne peut être mis sur le marché s’il n’a été au préalable autorisé au niveau<br />

national.<br />

En France, c<strong>et</strong>te autorisation est délivrée par le Ministre <strong>de</strong> l’écologie <strong>et</strong> du développement<br />

durable. Une <strong>de</strong>s conditions d’autorisation d’un produit bioci<strong>de</strong> est que sa ou ses substances<br />

actives soient inscrites sur les listes positives établies au niveau communautaire. L’autorisation<br />

<strong>de</strong>s produits au niveau national ainsi que l’inscription <strong>de</strong>s substances au niveau communautaire<br />

n’interviendront qu’après évaluation <strong>de</strong> leurs dangers, <strong>de</strong> leurs risques <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur efficacité. Ces<br />

évaluations se font sur l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> dossiers fournis par les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs.<br />

Mesures transitoires<br />

Des mesures transitoires sont prévues pour les produits contenant <strong>de</strong>s matières actives bioci<strong>de</strong>s<br />

qui étaient déjà sur le marché au 14 mai 2000, ce qui représente la majorité <strong>de</strong>s produits<br />

bioci<strong>de</strong>s du marché.<br />

C<strong>et</strong>te phase transitoire <strong>de</strong> 10 ans (2000-2010) est définie à l’article 16 <strong>de</strong> la directive 98/8/CE<br />

<strong>et</strong> mise en œuvre au travers <strong>de</strong> trois règlements : le règlement 1896/2000 du 7 septembre 2000,<br />

27


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

modifié par le règlement 1687/2002 du 25 septembre 2002, qui concerne l’i<strong>de</strong>ntification <strong>et</strong> la<br />

notification <strong>de</strong>s substances actives bioci<strong>de</strong>s par leurs fabricants, le règlement 2032/2003 du 4<br />

novembre 2003 qui dresse la liste <strong>de</strong> ces substances <strong>et</strong> établit en son annexe V le calendrier<br />

d’examen par les Etats membres <strong>de</strong>s substances notifiées (avis au Journal officiel en date du 30<br />

janvier 2004) <strong>et</strong> un troisième règlement n° 1048/2005 du 13 juin 2005 fixant notamment la<br />

liste <strong>de</strong>s Etats membres rapporteurs pour les substances actives <strong>de</strong>s listes 3 <strong>et</strong> 4. Un avis au<br />

Journal officiel en date du 6 septembre 2005 informe les producteurs <strong>et</strong> importateurs <strong>de</strong><br />

substances actives <strong>et</strong> <strong>de</strong> produits bioci<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier règlement.<br />

Procédure <strong>et</strong> autorités compétentes en France<br />

C’est le MEDD qui est chargé <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te réglementation. Il est responsable<br />

<strong>de</strong> l’évaluation d’un certain nombre <strong>de</strong> matières actives au niveau européen, pour laquelle il<br />

s’appuiera sur l’Agence française <strong>de</strong> sécurité sanitaire environnementale (AFSSE).<br />

Pour rendre son rapport d’évaluation, l’AFSSE s’appuiera sur l’institut national <strong>de</strong><br />

l’environnement industriel <strong>et</strong> <strong>de</strong>s risques (INERIS), l’institut national <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

sécurité (INRS), l’agence française <strong>de</strong> sécurité sanitaire <strong>de</strong>s aliments (AFSSA) <strong>et</strong> l’agence<br />

française <strong>de</strong> sécurité sanitaire <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> santé (AFSSAPS). L’évaluation sera répartie<br />

entre ces organismes selon leur domaine <strong>de</strong> compétence, ainsi que sur tout organisme<br />

compétent pour déterminer l’efficacité <strong>de</strong> certaines catégories <strong>de</strong> produits spécifiques.<br />

En vertu <strong>de</strong> ce principe, le MEDD précise que l’évaluation <strong>de</strong> matières actives <strong>de</strong>stinées aux<br />

produits <strong>de</strong> traitement du bois « fait notamment intervenir le centre technique du bois <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

l’ameublement (CTBA) ».<br />

Source : Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie <strong>et</strong> du Développement Durable (MEDD)<br />

Pour en savoir plus<br />

http://www.ecologie.gouv.fr<br />

http://ec.europa.eu/environment/bioci<strong>de</strong>s/in<strong>de</strong>x.htm<br />

Traitements anti-bleu<br />

Le recomman<strong>de</strong> :<br />

Il convient d’être pru<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> d’exiger <strong>de</strong> nos fournisseurs <strong>de</strong> produits <strong>de</strong><br />

traitement un document écrit précisant que « le produit concerné est conforme<br />

à toutes les exigences réglementaires sur les produits bioci<strong>de</strong>s, résultant <strong>de</strong> la<br />

réglementation européenne <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa transposition en droit français ».<br />

28


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Pal<strong>et</strong>tes SYPAL<br />

En bref :<br />

Le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> cahier <strong>de</strong>s charges a été remis aux laboratoires consultés pour<br />

vérifier l’aptitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes à transporter la charge prévue.<br />

Prochaine étape :<br />

- choix du laboratoire qui effectuera les essais.<br />

- payer ces essais.<br />

Problème : faire préfinancer ces essais<br />

Proposition : faire appel aux adhérents intéressés.<br />

Le SYPAL a pris l’initiative <strong>de</strong> standardiser un certain nombre <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes afin <strong>de</strong> répondre<br />

aux performances attendues <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s utilisateurs.<br />

La « famille » <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes SYPAL se compose comme suit :<br />

S1 - Pal<strong>et</strong>te 800x1200 « légère » pour 500 kg<br />

S2- Pal<strong>et</strong>te 800x1200 « semi-lour<strong>de</strong> » pour 800 kg<br />

S3 - Pal<strong>et</strong>te 1000x1200 « légère » pour 500 kg<br />

S4 - Pal<strong>et</strong>te 1000x1200 « semi-lour<strong>de</strong> » pour 800 kg<br />

S5 - Pal<strong>et</strong>te 1000x1200 « périmétrique » pour 800 kg<br />

La nouveauté du proj<strong>et</strong> est que la charge maximale admissible pour la première utilisation<br />

sera inscrite sur chaque pal<strong>et</strong>te.<br />

Ces charges maximales autorisées sont contractuelles <strong>et</strong> adossées à une assurance<br />

« responsabilité civile » complémentaire <strong>et</strong> collective.<br />

29


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Calendrier fin 2006 :<br />

27 septembre : FEFPEB : congrès <strong>de</strong> Turin<br />

La date du prochain congrès <strong>de</strong> la FEFPEB approche, voici un résumé <strong>de</strong> l’ordre du jour :<br />

NIMP 15<br />

- Intervention <strong>de</strong> Monsieur Eric Allen, scientifique <strong>de</strong> renom dans le domaine <strong>de</strong> la<br />

recherche au service canadien <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s végétaux, basé à Victoria, au Canada.<br />

Le Dr. Allen est également Prési<strong>de</strong>nt d'IFQRG, le groupe <strong>de</strong> recherche international sur<br />

la protection <strong>de</strong>s forêts, le principal organe consultatif à la CIPV (convention<br />

internationale pour la protection <strong>de</strong>s végétaux).<br />

L’IFQRG se réunira au début octobre 2006 pour débattre <strong>de</strong> la procédure <strong>de</strong> révision <strong>de</strong><br />

la NIMP 15. C’est donc le moment idéal pour recevoir le Dr. Allen au sein <strong>de</strong> notre<br />

assemblée, donner un coup <strong>de</strong> projecteur sur les développements en cours <strong>et</strong> évoquer les<br />

domaines qui posent problème.<br />

- Un représentant <strong>de</strong> l’Administration italienne fera le point sur la mise en place du<br />

programme phytosanitaire dans la péninsule.<br />

Recherche <strong>et</strong> développement<br />

En relation avec la NIMP15, dans le cadre <strong>de</strong> la recherche <strong>et</strong> développement <strong>de</strong> notre<br />

secteur, un point sera fait sur les avancées dans la technique du traitement par micro<br />

on<strong>de</strong>s <strong>et</strong> son application pratique.<br />

Economie <strong>de</strong> l’Union Européenne<br />

Intervention d’un représentant <strong>de</strong> la Direction Générale Entreprise <strong>et</strong> Industrie <strong>de</strong> la<br />

Commission Européenne.<br />

Promotion <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> emballages en bois<br />

- La « feuille <strong>de</strong> route 2010 » (roadmap 2010) pilotée par CEI Bois comprend un vol<strong>et</strong><br />

qui concerne les emballages. La FEFPEB a été désignée pour traiter ce suj<strong>et</strong>. Nous ferons<br />

le point sur l’avancée <strong>de</strong>s travaux.<br />

- Présentation du nouveau site web <strong>de</strong> la FEFPEB.<br />

- Présentation <strong>de</strong> la campagne publicitaire <strong>de</strong>s Britanniques pour l’emballage en bois.<br />

Prix <strong>de</strong>s sciages <strong>et</strong> indices<br />

Présentation <strong>de</strong>s actions menées pour coordonner les actions nationales d’élaboration<br />

d’indices <strong>de</strong> prix.<br />

Pools <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

L’EPAL, CHEP, LPR <strong>et</strong> PRS présenteront leur point <strong>de</strong> vue sur la situation <strong>et</strong> leurs<br />

perspectives d’avenir.<br />

Toute l'information nécessaire sur le programme <strong>et</strong> l’inscription figure sur le site Web du<br />

congrès : www.fe<strong>de</strong>rlegno.it/fefpeb2006<br />

30


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Colloque<br />

Vous trouverez en pièce jointe la plaqu<strong>et</strong>te <strong>de</strong> présentation<br />

31


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Phytosanitaire<br />

En bref : Les critères du traitement MB <strong>de</strong> la NIMP 15 ont été modifiés.<br />

Le séchage après traitement HT tend à se généraliser. La NIMP 15 continue à<br />

s’étendre dans le mon<strong>de</strong>.<br />

Modification à la NIMP 15<br />

La révision quinquennale <strong>de</strong> la norme n’est prévue qu’en 2007. La CIPV 14 a cependant décidé<br />

<strong>de</strong> prendre, sans attendre, <strong>de</strong>s mesures réclamées par plusieurs nations concernant les modalités<br />

du traitement par fumigation au bromure <strong>de</strong> méthyle (dosage, température <strong>et</strong> durée).<br />

La nouvelle version <strong>de</strong> la norme vous a été transmise en son temps par e-mail, elle est par<br />

ailleurs disponible sur le site web du SYPAL (www.sypal.fr).<br />

Problème <strong>de</strong> moisissures : après traitement HT, le séchage doit-il <strong>de</strong>venir incontournable ?<br />

Le traitement thermique « HT » tend à se généraliser. A la suite <strong>de</strong> ce traitement à moyenne<br />

température (56° à cœur, pendant 30 minutes), on peut observer le développement <strong>de</strong><br />

champignons à la surface du bois, plus ou moins important selon les essences <strong>et</strong> les conditions<br />

<strong>de</strong> stockage. Après le CTBA, <strong>de</strong>s laboratoires américains <strong>et</strong> européens se sont penchés sur le<br />

problème.<br />

Il ressort <strong>de</strong>s différentes étu<strong>de</strong>s que le seul moyen efficace <strong>de</strong> lutter contre le développement <strong>de</strong><br />

champignons après traitement HT est le séchage du bois à une humidité <strong>de</strong> 18%.<br />

14 CIPV : Conférence Internationale <strong>de</strong> la Protection <strong>de</strong>s Végétaux (IPPC en anglais).<br />

32


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

C<strong>et</strong>te exigence est, bien sûr, plus ou moins forte en fonction <strong>de</strong> l’essence <strong>et</strong> <strong>de</strong>s conditions<br />

climatiques.<br />

Quoi qu’il en soit, en cas <strong>de</strong> traitement thermique HT 56°/30min, il est toujours nécessaire <strong>de</strong><br />

stocker les pal<strong>et</strong>tes sortant <strong>de</strong> la cellule <strong>de</strong> traitement dans un endroit bien ventilé.<br />

Réglementations internationales<br />

L’état <strong>de</strong>s différentes réglementations phytosanitaires vous a été transmis par e-mail. Une copie<br />

figure en annexe C.<br />

Les seules difficultés signalées proviennent <strong>de</strong> la Russie où <strong>de</strong>s « tracasseries » sont signalées.<br />

Le recomman<strong>de</strong> :<br />

Phytosanitaire<br />

Traitement MB : si vous faites intervenir une entreprise <strong>de</strong> fumigation<br />

extérieure, vérifiez bien que les termes du certificat <strong>de</strong> traitement sont<br />

conformes à la version corrigée <strong>de</strong> la norme. Les anciens paramètres ne sont<br />

plus admis.<br />

Export : privilégiez le traitement HT si possible. Signalez-nous les difficultés, la<br />

DGAL est toujours prête à nous ai<strong>de</strong>r.<br />

33


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

RFID <strong>et</strong> traçabilité<br />

En bref :<br />

L’i<strong>de</strong>ntification par radiofréquence avance à p<strong>et</strong>its pas dans <strong>de</strong> nombreux<br />

domaines, dont bien sûr, la logistique. Parallèlement à <strong>de</strong>s développements<br />

techniques encourageants, le problème <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> la vie privée fait<br />

l’obj<strong>et</strong> d’un vaste débat.<br />

La technologie RFID a désormais atteint sa maturité. Il reste à transposer les expériences<br />

encore localisées pour aboutir à ces suivis à l’échelle <strong>de</strong> la planète qui font rêver les<br />

logisticiens <strong>et</strong> hurler les associations <strong>de</strong> défense <strong>de</strong>s libertés individuelles.<br />

Concrètement, il faut maintenant la généraliser à un plus grand nombre d’infrastructures pour<br />

perm<strong>et</strong>tre les économies d’échelle qui perm<strong>et</strong>tront son développement, sa démocratisation <strong>et</strong><br />

son accès à toutes les entreprises.<br />

Le problème n’a pas échappé à l’autorité responsable en France : voici l’avis <strong>de</strong> la CNIL 15 sur<br />

le suj<strong>et</strong>.<br />

Position <strong>de</strong> la CNIL<br />

La technologie <strong>de</strong> radio-i<strong>de</strong>ntification (RFID) <strong>de</strong>vient un enjeu économique majeur<br />

notamment dans les applications <strong>de</strong> la distribution <strong>et</strong> du transport. Du fait <strong>de</strong> leur<br />

dissémination massive, <strong>de</strong> la nature individuelle <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntifiants <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s<br />

marqués, <strong>de</strong> leur caractère invisible, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> profilage <strong>de</strong>s individus, la CNIL<br />

considère que les RFIDs sont <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntifiants personnels au sens <strong>de</strong> la loi Informatique <strong>et</strong><br />

Libertés.<br />

La radio-i<strong>de</strong>ntification apparaît au travers <strong>de</strong> puces miniatures (quelques millimètres au plus<br />

constitués d’un microprocesseur <strong>et</strong> d’une antenne) sous les vocables synonymes <strong>de</strong> RFID, <strong>de</strong><br />

smart tag, transpon<strong>de</strong>r ou encore <strong>de</strong> radio-tags. Ces étiqu<strong>et</strong>tes intelligentes (smart tags) sont par<br />

nature passives <strong>et</strong> sans énergie propre ; dans un flux magnétique variable elles ém<strong>et</strong>tent selon<br />

<strong>de</strong>s fréquences radio bien définies une simple suite alphanumérique fixe qui sert d’i<strong>de</strong>ntifiant à<br />

l’obj<strong>et</strong> étiqu<strong>et</strong>é. La portée <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te diffusion radio est variable suivant la norme technique<br />

choisie <strong>et</strong> contextuelle : quelques centimètres jusqu’à quelques mètres au plus. Enfin, certains<br />

tags sont capables <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong> l’information <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’enregistrer.<br />

Si la radio-i<strong>de</strong>ntification fait déjà partie <strong>de</strong> nos vies au travers <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> transport sans<br />

contact (dont Navigo pour la RATP) ou <strong>de</strong> nombreuses clés <strong>de</strong> voiture, c’est dans le secteur <strong>de</strong><br />

la distribution que se place l’avenir le plus massif en tant que co<strong>de</strong>-barre radio. Ce <strong>de</strong>rnier est<br />

l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> d'une normalisation mondiale. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s d’échelle opérant sur les<br />

coûts <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s RFIds (moins <strong>de</strong> 20 cents à ce jour), la nature <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntifiants perm<strong>et</strong><br />

une différenciation entre <strong>de</strong>ux items d’un même produit dès leur fabrication.<br />

15 CNIL Commission Nationale <strong>de</strong> l’Informatique <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Libertés.<br />

34


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

La communication du 30 octobre <strong>de</strong> M. Philippe Lemoine, commissaire <strong>de</strong> la CNIL, sur le<br />

suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la radio-i<strong>de</strong>ntification i<strong>de</strong>ntifie 4 pièges qui concourent à minorer le risque que<br />

présente c<strong>et</strong>te technologie en matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s données personnelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> la vie privée<br />

: l’insignifiance [apparente] <strong>de</strong>s données, la priorité donnée aux obj<strong>et</strong>s [en apparence toujours<br />

vis-à-vis <strong>de</strong>s personnes], la logique <strong>de</strong> mondialisation [normalisation technologique basée sur<br />

un concept américain <strong>de</strong> « privacy » sans prise en compte <strong>de</strong>s principes européens <strong>de</strong><br />

protection <strong>de</strong> la vie privée] <strong>et</strong> enfin le risque <strong>de</strong> « non vigilance » individuelle [présence <strong>et</strong><br />

activation invisibles].<br />

Les technologies <strong>de</strong> radio-i<strong>de</strong>ntification peuvent être utiles pour <strong>de</strong>s finalités légitimes bien<br />

définies, mais, parce que le maillage <strong>de</strong>nse <strong>de</strong> milliers d’obj<strong>et</strong>s qui entoureront une personne<br />

pourra ainsi être analysé, <strong>de</strong> façon permanente (le potentiel <strong>de</strong> rayonnement d’un RFId est<br />

illimité dans le temps car aucune batterie n’est nécessaire), perm<strong>et</strong>tant potentiellement le<br />

«profilage » <strong>de</strong>s individus, elles font peser sur les individus un risque particulier.<br />

Pour ces motifs, la Commission considère que les RFIds sont <strong>de</strong>s données personnelles au sens<br />

<strong>de</strong> la loi Informatique <strong>et</strong> Libertés comme à celui <strong>de</strong> la directive 95/46.<br />

Parmi les garanties apportées par les principes « informatique <strong>et</strong> Libertés », celui du droit<br />

d’accès pose un problème inédit : la seule solution consiste en eff<strong>et</strong> en la neutralisation<br />

définitive ou temporaire <strong>de</strong> la puce, opération difficile en pratique dès lors que les obj<strong>et</strong>s sont<br />

en possession <strong>de</strong>s individus. Des dispositifs techniques garantissant la neutralisation <strong>de</strong>s RFIds<br />

<strong>de</strong>vraient donc être incorporés dès leur fabrication. Des solutions théoriques existent déjà mais<br />

la recherche doit encore avancer pour trouver <strong>de</strong>s moyens pratiques <strong>de</strong> mise en œuvre<br />

Pour en savoir plus : http://www.cnil.fr<br />

Travaux <strong>de</strong> la Commission Européenne<br />

Au printemps <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année, la Commission européenne s’est emparée du problème en m<strong>et</strong>tant<br />

en place cinq groupes <strong>de</strong> travail dont le but était <strong>de</strong> « réfléchir au potentiel <strong>de</strong> la technologie<br />

RFID pour les entreprises <strong>et</strong> la société ».<br />

La conférence <strong>de</strong> conclusion aura lieu en octobre.<br />

Il sera intéressant <strong>de</strong> voir quelles orientations prendra le débat qui se veut ouvert <strong>et</strong> fruit d’une<br />

consultation <strong>de</strong>s citoyens la plus large possible.<br />

Deux approches sont déjà prévisibles : la première orientée vers la faisabilité technique avec<br />

les questions d’interopérabilité, <strong>de</strong> compatibilité <strong>de</strong>s matériels <strong>et</strong> autres interférence <strong>de</strong>s<br />

fréquences, la secon<strong>de</strong> tournée vers le risque évoqué par la CNIL d’atteinte à la vie privée.<br />

RFID <strong>et</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

Pendant que ces débats d’idées sont organisés, les grands groupes travaillent sur le suj<strong>et</strong> <strong>et</strong> les<br />

proj<strong>et</strong>s fleurissent. Dans le domaine <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te, après les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> CHEP <strong>et</strong> les essais <strong>de</strong><br />

groupes américains, aux conclusions encore incertaines, c’est au tour <strong>de</strong> l’EPAL <strong>de</strong> se pencher<br />

sur la question, avec la création d’un groupe <strong>de</strong> travail regroupant huit pays européens… à<br />

suivre…<br />

35


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Rédaction : Michel ASTIER<br />

Actualité sociale<br />

Voici une sélection <strong>de</strong>s informations du service juridique <strong>de</strong> la FNB<br />

SMIC : Revalorisation au 1 er juill<strong>et</strong> 2006<br />

SMIC horaire à 8,27 €<br />

Décr<strong>et</strong> n° 2006-751 du 29 juin 2006 portant relèvement du salaire minimum <strong>de</strong> croissance<br />

(JO du 30.06)<br />

A. Revalorisation du SMIC horaire au 1 er juill<strong>et</strong> 2006 : 8,27 €, soit une hausse <strong>de</strong> 3,05%<br />

A compter du 1 er juill<strong>et</strong> 2006, le taux horaire du SMIC est égal à 8,27 € <strong>de</strong> l’heure (au lieu <strong>de</strong><br />

8,03 € <strong>de</strong>puis le 1 er juill<strong>et</strong> 2005).<br />

C<strong>et</strong>te hausse du SMIC <strong>de</strong> 3,05% correspond à :<br />

- 1,90% au titre <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s prix (progression <strong>de</strong> l’indice entre mai 2005 <strong>et</strong> mai 2006),<br />

- la moitié <strong>de</strong> l’augmentation du pouvoir d’achat du Salaire Horaire <strong>de</strong> Base Ouvrier (SHBO)<br />

en rythme annuel à la fin du 1 er trimestre <strong>de</strong> l’année en cours, soit 1,07 point divisé par 2 ce qui<br />

fait 0,85%<br />

- auquel s’ajoute un « coup <strong>de</strong> pouce » <strong>de</strong> 0,3 point<br />

Ce calcul porte la revalorisation du salaire minimum à 3,05%<br />

Le SMIC mensuel brut est ainsi porté à partir du 1 er juill<strong>et</strong> 2006 à :<br />

1 254,31 € sur la base <strong>de</strong> la durée légale <strong>de</strong> 35 heures (base 151,67 heures).<br />

B. Revalorisation du minimum garanti<br />

Le décr<strong>et</strong> du 29 juin 2006 porte le minimum garanti à 3,17 € à compter du 1 er juill<strong>et</strong> 2006<br />

(contre 3,11 €, sa valeur antérieure <strong>de</strong>puis le 1 er juill<strong>et</strong> 2005).<br />

Il est rappelé que le minimum garanti (MG) sert <strong>de</strong> référence pour le calcul <strong>et</strong> l’in<strong>de</strong>xation <strong>de</strong><br />

divers avantages sociaux (avantages en nature, frais professionnels…).<br />

36


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

C. Synthèse générale<br />

Taux horaire du SMIC : 8,27 €<br />

SMIC<br />

SMIC base 151,67 heures : 1 254,31 €<br />

soit 8,27 € x 151,67 h<br />

Minimum garanti<br />

Le minimum garanti (MG) est porté à 3,17 € à compter du 1 er<br />

juill<strong>et</strong> 2006<br />

Cotisations sociales<br />

Régime Général (URSSAF) – Régime Agricole (MSA)<br />

Cotisation AGS : Baisse du taux <strong>de</strong> la cotisation au 1 er juill<strong>et</strong> 2006<br />

Décision Conseil d’Administration AGS du 28 juin 2006<br />

Le Conseil d’Administration <strong>de</strong> l’Association pour la gestion du régime d’assurance <strong>de</strong>s<br />

créances <strong>de</strong>s salariés s’est prononcé sur la baisse du taux <strong>de</strong> la cotisation AGS au 1 er juill<strong>et</strong><br />

2006.<br />

C<strong>et</strong>te cotisation sera appelée au taux <strong>de</strong> 0,15% (au lieu <strong>de</strong> 0,25% qui était le taux applicable<br />

<strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2006).<br />

Ce taux <strong>de</strong> cotisation est applicable à l’ensemble <strong>de</strong>s rémunérations versées à compter du<br />

1 er juill<strong>et</strong> 2006.<br />

C<strong>et</strong>te cotisation est exclusivement à la charge <strong>de</strong> l’employeur <strong>et</strong> elle est assise sur les<br />

rémunérations servant <strong>de</strong> base <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s contributions ASSEDIC dans la limite <strong>de</strong> quatre<br />

fois le plafond <strong>de</strong> la Sécurité sociale.<br />

Attestation ASSEDIC<br />

Conformément au décr<strong>et</strong> 2006-390 du 30 mars 2006 (JO 1er avril p. 4892), l'attestation que les<br />

employeurs sont tenus <strong>de</strong> délivrer au salarié lors <strong>de</strong> la rupture <strong>de</strong> son contrat <strong>de</strong> travail, afin <strong>de</strong><br />

lui perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> faire valoir ses droits à l'assurance chômage, doit désormais être également<br />

transmise à l'ASSEDIC.<br />

Par ailleurs, les formulaires <strong>de</strong> ces attestations ne peuvent plus être <strong>de</strong>mandés par Minitel.<br />

Délivrance <strong>de</strong> l'attestation<br />

Jusqu'au 2 avril 2006, les employeurs étaient tenus <strong>de</strong> délivrer l'attestation Assedic aux<br />

seuls salariés, lors <strong>de</strong> la résiliation, <strong>de</strong> l'expiration ou <strong>de</strong> la rupture du contrat <strong>de</strong> travail.<br />

Le décr<strong>et</strong> 2006-390 du 30 mars 2006 modifie le premier alinéa <strong>de</strong> ce texte afin <strong>de</strong><br />

préciser que les employeurs doivent également transm<strong>et</strong>tre c<strong>et</strong>te attestation aux<br />

ASSEDIC.<br />

37


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Une instruction <strong>de</strong>vant préciser les modalités <strong>de</strong> diffusion aux ASSEDIC <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />

attestation était en cours d'élaboration. En pratique, c<strong>et</strong>te nouvelle obligation vise<br />

notamment à informer les Assédic <strong>de</strong> la rupture <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> travail « nouvelles<br />

embauches » (CNE) afin <strong>de</strong> leur perm<strong>et</strong>tre d'appeler la contribution spéciale due par les<br />

employeurs à ce titre.<br />

Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> formulaire<br />

Le serveur Minitel 3614 ASSEDIC a été fermé. Il en résulte :<br />

- que les employeurs ne peuvent plus se procurer les formulaires d'attestations Assédic<br />

via le Minitel. Ces imprimés <strong>de</strong>meurent, comme auparavant, disponibles sur Intern<strong>et</strong><br />

(www.assedic.fr) ;<br />

- que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'emploi inscrits à l'ANPE ne peuvent plus actualiser<br />

mensuellement leur situation par Minitel (ce qu'ils ne faisaient d'ailleurs quasiment<br />

jamais, en pratique). Ils ne peuvent donc plus renouveler chaque mois leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

d'emploi que par courrier (renvoi aux Assédic du document d'actualisation), par<br />

téléphone (0 890 642 642) ou par Intern<strong>et</strong> (www.assedic.fr).<br />

38


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

ANNEXE A :<br />

EXTRAIT DU PROJET DE CAHIER DES CHARGES DES PALETTES SYPAL<br />

Extrait du cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes « SYPAL »<br />

Version provisoire N°3 du 30 mai 2006<br />

Table <strong>de</strong>s matières<br />

Sommaire<br />

Avant propos<br />

0. Introduction<br />

1. Domaine d’application<br />

2. Références<br />

3. Termes <strong>et</strong> définitions<br />

4. Types <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

5. Charge maximale admissible<br />

6. Fabrication<br />

6.1. Matériau<br />

6.2. Conception<br />

6.3. Assemblage<br />

6.4. Résistance<br />

7. Contrôle <strong>de</strong> la qualité<br />

8. Marquage<br />

9. Options autorisées<br />

10. Procédure d’agrément<br />

11. Responsabilités<br />

Annexe A : Caractéristiques dimensionnelles<br />

Annexe B : Matériaux<br />

Annexe C : R<strong>et</strong>rait du bois<br />

Annexe D : Schéma <strong>de</strong> clouage<br />

Annexe E : Marquage<br />

Annexe F : Contrôle <strong>de</strong> la qualité<br />

Annexe G : Produits d’imprégnation<br />

Annexe H : Charges maximales admissibles dans différentes<br />

situations <strong>de</strong> chargement.<br />

39


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Avant propos<br />

Le présent document a été élaboré par le syndicat <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>services</strong> <strong>de</strong> la<br />

pal<strong>et</strong>te (SYPAL).<br />

Le SYPAL a pris l’initiative <strong>de</strong> standardiser un certain nombre <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes afin <strong>de</strong><br />

répondre aux performances attendues <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s utilisateurs.<br />

En outre, <strong>et</strong> c’est une nouveauté, le SYPAL spécifie sur la pal<strong>et</strong>te elle-même la charge<br />

maximale utilisable du produit, informant <strong>et</strong> sécurisant ainsi les personnes <strong>et</strong> les biens.<br />

La « famille » <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes SYPAL se compose comme suit :<br />

S1 - Pal<strong>et</strong>te 800x1200 « légère » pour 500 kg<br />

S2- Pal<strong>et</strong>te 800x1200 « semi-lour<strong>de</strong> » pour 800 kg<br />

S3 - Pal<strong>et</strong>te 1000x1200 « légère » pour 500 kg<br />

S4 - Pal<strong>et</strong>te 1000x1200 « semi-lour<strong>de</strong> » pour 800 kg<br />

S5 - Pal<strong>et</strong>te 1000x1200 « périmétrique » pour 800 kg<br />

Ces charges maximales autorisées sont contractuelles <strong>et</strong> adossées à une assurance<br />

« responsabilité civile » complémentaire <strong>et</strong> collective.<br />

0. Introduction<br />

Le présent document ne se substitue pas aux normes européennes en vigueur établies<br />

par le comité européen <strong>de</strong> normalisation (CEN) <strong>et</strong> reprises par l’association française <strong>de</strong><br />

normalisation (AFNOR) sous références : « NF/EN/xxxx »<br />

Dans sa forme, le présent document est établi selon un plan voisin <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s normes<br />

<strong>de</strong> produits <strong>de</strong> la série NF EN 13698.<br />

1. Domaine d’application<br />

La présente spécification :<br />

- définit les caractéristiques <strong>de</strong>s cinq types <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes « SYPAL »<br />

- établit certaines exigences relatives à la fabrication <strong>et</strong> au marquage<br />

- fournit certaines informations sur la sécurité.<br />

2. Références<br />

2.1. Spécifications techniques<br />

Document « Référentiel qualité du fabricant <strong>et</strong> du réparateur <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes » édité par<br />

ECOBOIS, édition 2002,<br />

2.2. Normes<br />

ISO 445 : Pal<strong>et</strong>tes pour la manutention <strong>et</strong> le transport <strong>de</strong> marchandises – Vocabulaire<br />

40


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

ISO 6780: Décembre 2003 Pal<strong>et</strong>tes plates pour la manutention <strong>et</strong> le transport dans les<br />

échanges intercontinentaux - Dimensions principales <strong>et</strong> tolérances<br />

ISO 8611-1 : 2004 Pal<strong>et</strong>tes pour la manutention – Pal<strong>et</strong>tes plates – Partie 1 : Métho<strong>de</strong><br />

d’essai<br />

NF EN 12246 Septembre 1999 Classes <strong>de</strong> qualité du bois utilisé dans les pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> les<br />

emballages<br />

NF EN 12249 : Septembre 1999 Bois sciés utilisés dans les pal<strong>et</strong>tes - Écarts<br />

admissibles <strong>et</strong> gui<strong>de</strong> pour les dimensions<br />

NF EN 13382 : Septembre 2002 Pal<strong>et</strong>tes plates pour la manutention <strong>et</strong> le transport <strong>de</strong><br />

marchandises - Dimensions principales<br />

NF EN 13698-1 : Octobre 2003 Spécification <strong>de</strong> produit pour les pal<strong>et</strong>tes - Partie 1 :<br />

spécification <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes en bois, <strong>de</strong> dimensions 800 mm x 1 200 mm<br />

NF EN 13698-2 : Octobre 2003 Spécification <strong>de</strong> produit pour les pal<strong>et</strong>tes - Partie 2 :<br />

spécification <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes en bois, <strong>de</strong> dimensions 1 000 mm x 1 200 mm<br />

NF EN ISO 12777-1 : Octobre 1996 Métho<strong>de</strong>s d'essai <strong>de</strong>s assemblages <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes -<br />

Partie 1 : détermination <strong>de</strong> la résistance à la flexion <strong>de</strong>s clous <strong>et</strong> autres éléments <strong>de</strong><br />

fixation <strong>de</strong> type cheville, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s clous cavaliers.<br />

NF EN ISO 12777-3 : Mai 2003 Métho<strong>de</strong>s d'essai <strong>de</strong>s assemblages <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes - Partie<br />

3 : détermination <strong>de</strong> la résistance <strong>de</strong>s assemblages <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

NF EN ISO 12777-2 : Novembre 2000 Métho<strong>de</strong>s d'essais <strong>de</strong>s assemblages <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes -<br />

Partie 2 : détermination <strong>de</strong> l'arrachage <strong>et</strong> <strong>de</strong> la résistance <strong>de</strong> la tête <strong>de</strong>s clous <strong>et</strong> clous<br />

cavaliers <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

3. Termes <strong>et</strong> définitions<br />

Les termes <strong>et</strong> définitions données dans la norme EN ISO 445 <strong>et</strong> dans les normes <strong>de</strong> la<br />

série EN 13698 s’appliquent. En particulier :<br />

3.1. gerbage<br />

Mise en pile <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes chargées, sans recours à <strong>de</strong>s étagères ou à <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong><br />

stockage à pal<strong>et</strong>tes<br />

3.2. charge nominale<br />

Capacité <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> référence, exprimée en kilogrammes, la charge étant supposée<br />

uniformément répartie<br />

3.3. charge maximale admissible<br />

41


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Capacité <strong>de</strong> charge maximale, exprimée en kilogrammes, dans une situation <strong>de</strong><br />

chargement définie<br />

3.4. charge concentrée<br />

Charge concentrée sur une surface représentant entre 30 % <strong>et</strong> 85 % du plancher <strong>de</strong> la<br />

pal<strong>et</strong>te<br />

3.5. charge soli<strong>de</strong><br />

Charge unique, compacte, rigi<strong>de</strong> <strong>et</strong> homogène couvrant approximativement toute la<br />

surface <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te.<br />

4. Types <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes<br />

Les modèles S1 à S4 sont <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes plates en bois à semelles à double plancher, non<br />

réversibles, à quatre entrées.<br />

Le modèle S5 est une pal<strong>et</strong>te plate en bois à plancher inférieur périmétrique, à double<br />

plancher, non réversibles, à quatre entrées.<br />

5. Charge nominale <strong>et</strong> maximale admissible<br />

Les charges nominales <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes conformes au présent cahier <strong>de</strong>s charges ont été<br />

établies au moyen du logiciel <strong>de</strong> conception <strong>et</strong> <strong>de</strong> calcul « PALETTES », sous contrôle<br />

du Centre Technique du Bois <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Ameublement (CTBA). Elles sont données pour<br />

une pal<strong>et</strong>te neuve (lors <strong>de</strong> sa première utilisation).<br />

6. Fabrication<br />

6.1. Matériaux<br />

6.1.1. Bois pour planches <strong>et</strong> dés<br />

6.1.1.1. Essences <strong>de</strong> bois<br />

Toutes les essences communément utilisées en Europe pour la fabrication <strong>de</strong>s<br />

emballages en bois sont permises comme stipulé dans le référentiel<br />

ECOBOIS (cf paragraphe 2.1.1.) D’autre essences pourront être agréées par le<br />

Bureau Technique du SYPAL si elles présentent <strong>de</strong>s caractéristiques<br />

équivalentes ou meilleures.<br />

Les détails figurent en annexe A.<br />

6.1.1.2. Niveau <strong>de</strong> qualité du bois<br />

Le niveau <strong>de</strong> qualité du bois doit être conforme à l’annexe A.2<br />

42


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

6.1.1.3. Teneur en humidité <strong>et</strong> tolérances dimensionnelles<br />

La teneur en humidité doit être déterminée conformément aux normes EN<br />

13183-1 ou EN 13183-2.<br />

Sauf dispositions contractuelles particulières, pour les pal<strong>et</strong>tes SYPAL aucun<br />

critère d’humidité n’est exigé. Les dimensions <strong>de</strong> références sont considérées<br />

« bois vert ». L’humidité <strong>de</strong> référence pour le calcul <strong>de</strong>s tolérances<br />

dimensionnelles est 30%.<br />

Les dimensions pour d’autres teneurs en humidité peuvent être calculées en<br />

utilisant les facteurs <strong>de</strong> correction donnés à l’annexe B.<br />

Les limites acceptables sont définies par les tolérances concernant l’ensemble<br />

<strong>de</strong> la structure <strong>et</strong> les tolérances applicables à chacun <strong>de</strong>s éléments la composant.<br />

1 – Dimensions générales <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te : +/- 3 m/m (Longueur, largeur, épaisseur<br />

hors tout.)<br />

Equerrage : +/- 10 m/m.<br />

2 – Pour chaque élément en bois :<br />

• Longueur : +/- 3 mm<br />

• Largeur : +/- 3 mm<br />

• Epaisseur : +/- 1 mm sauf pour les dés (+2/-3 m/m).<br />

6.1.1.4. Bois aggloméré pour les dés<br />

Pour les dés, il est permis d’utiliser du bois aggloméré <strong>de</strong> masse volumique élevée<br />

<strong>et</strong> résistant à l’humidité conformément à l’annexe A.3.<br />

6.1.1.5. Eléments <strong>de</strong> fixation (cf référentiel ECOBOIS para 2.1.1.).<br />

Les pal<strong>et</strong>tes doivent être assemblées avec <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> fixation conformes à<br />

l’annexe A.4.<br />

6.2. Conception <strong>et</strong> fabrication<br />

Afin d’optimiser les performances <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes, il est recommandé <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un<br />

assemblage sur machines automatiques.<br />

6.2.1. Elements constitutifs<br />

Les éléments constitutifs <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes S1 à S5 doivent être conformes<br />

respectivement aux tableaux <strong>et</strong> aux figures 1 à 5.<br />

6.2.2. Planches <strong>et</strong> dés<br />

Toutes les planches <strong>et</strong> les dés en bois brut doivent être constitués d’une seule pièce.<br />

Les surfaces extérieures doivent être brutes <strong>de</strong> sciage.<br />

Les fibres <strong>de</strong> bois <strong>de</strong>s dés extérieurs doivent être parallèles à l’axe longitudinal <strong>de</strong> la<br />

pal<strong>et</strong>te.<br />

43


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Les dés peuvent être en bois brut ou en aggloméré (voir 6.1.1.4.)<br />

6.2.3. Assemblage <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> emplacement <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> fixation<br />

6.2.3.1. Généralités<br />

6.2.3.2. Assemblage élément <strong>de</strong> plancher / dés<br />

Pour chaque dé, au moins trois éléments <strong>de</strong> fixation doivent être utilisés pour les<br />

surfaces supérieure <strong>et</strong> inférieure.<br />

6.3.3.3. Assemblage élément <strong>de</strong> plancher supérieur / traverse<br />

Aux moins trois éléments <strong>de</strong> fixation doivent être utilisés pour l’assemblage <strong>de</strong><br />

chaque traverse à un élément intermédiaire du plancher supérieur. L’élément<br />

d’entrée <strong>de</strong> plancher supérieur <strong>et</strong>, si nécessaire, l’élément central du plancher<br />

doivent être fixés à chaque traverse par un élément <strong>de</strong> fixation. Les éléments <strong>de</strong><br />

fixation qui font saillie sur la face intérieure <strong>de</strong> la traverse doivent être rabattus.<br />

6.3. Détails <strong>de</strong> l’assemblage <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te<br />

Les éléments <strong>de</strong> fixation doivent être positionnées à 25 mm (+/- 5 mm) <strong>de</strong>s extrémités<br />

<strong>de</strong>s éléments en bois.<br />

Les pointes ou clous cavaliers saillants ne sont pas autorisés.<br />

Les têtes doivent être enfoncées à une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 3 mm (+/- 2 mm) <strong>de</strong> la surface du<br />

bois.<br />

L’écartement minimal entre 2 éléments doit être <strong>de</strong> 25 mm (+/- 5 mm). Un clou cavalier<br />

est considéré comme un seul élément <strong>de</strong> fixation.<br />

6.4. Résistance <strong>de</strong> l’assemblage<br />

[à compléter]<br />

6.4.1. Rigidité diagonale<br />

[à compléter]<br />

6.4.2. Résistance à l’arrachement<br />

[à compléter]<br />

7. Contrôle <strong>de</strong> la qualité<br />

Avant la livraison, la qualité <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes doit être contrôlée sous la responsabilité du<br />

fabricant.<br />

8. Marquage<br />

8.1. Caractéristiques<br />

44


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Le marquage apposé sur les pal<strong>et</strong>tes SYPAL est décrit en annexe A.xx.<br />

Il comprend :<br />

- sur le dé <strong>de</strong> gauche du côté longitudinal :<br />

- la marque déposée du SYPAL (figurée par un S imbriqué dans une silhou<strong>et</strong>te <strong>de</strong><br />

pal<strong>et</strong>te) ;<br />

- le numéro d’agrément du fabricant<br />

- sur le dé <strong>de</strong> droite du côté longitudinal :<br />

L’indication du poids en kilogrammes que la pal<strong>et</strong>te peut supporter lors <strong>de</strong> sa<br />

première utilisation, dans les conditions normales d’utilisation.<br />

- sur le dé central du côté longitudinal :<br />

Un marquage éventuellement exigé par la réglementation (phytosanitaire par<br />

exemple) ou une i<strong>de</strong>ntification laissée au libre choix <strong>de</strong> l’utilisateur (millésime,<br />

logo client, n° <strong>de</strong> lot …).<br />

8.2. Procédés<br />

Le marquage peut-être réalisé par toute technique existante (encre, pyrogravure,<br />

tampon, laser …) à condition d’être « solidaire » <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te.<br />

Les produits éventuellement utilisés <strong>de</strong>vront satisfaire aux critères d’aptitu<strong>de</strong> au<br />

contact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires tels que définis par la réglementation en vigueur.<br />

9. Options autorisées<br />

Les options suivantes peuvent être appliquées aux pal<strong>et</strong>tes SYPAL<br />

• Chanfrein : le chanfreinage <strong>de</strong>s semelles si elles sont d’épaisseur < 22 mm.<br />

• Coins coupés : le chanfrein d’angle (ou écornage). Dans ce cas, il doit être à 45°<br />

<strong>et</strong> présenter une largeur minimale <strong>de</strong> 10 mm.<br />

• Traitemens phytosanitaires : les traitements phytosanitaires autorisés par la<br />

norme NIMP 15 .<br />

• Séchage : le séchage artificiel pour viser une humidité <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 20 à 22%,<br />

voire inférieure.<br />

• Anti-bleuissement : pour une meilleure conservation, les composants bois <strong>de</strong> la<br />

pal<strong>et</strong>te auront pu bénéficier d’une imprégnation temporaire « fongici<strong>de</strong> ». Dans ce<br />

cas, seuls sont autorisés les produits aptes au contact <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires<br />

agréés par le CSSA.<br />

10. Agréments <strong>de</strong>s fabricants<br />

L’agrément pour la production <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes portant la marque déposée SYPAL est<br />

attribué individuellement à un site <strong>de</strong> fabrication.<br />

10.1. Critères d’attribution<br />

45


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Pour être autorisée à produire <strong>de</strong>s pal<strong>et</strong>tes SYPAL, une entreprise doit remplir <strong>de</strong>s<br />

critères relatifs aux domaines suivants :<br />

- capacité professionnelle,<br />

- capacité financière <strong>et</strong> assurance responsabilité du chef d’entreprise<br />

- honorabilité.<br />

10.2. Procédure<br />

La procédure d’agrément comprend les phases suivantes :<br />

- Vérification <strong>de</strong>s documents présentés par l’entreprise (critères <strong>de</strong> capacité<br />

professionnelle, honorabilité <strong>et</strong> capacité financière).<br />

- Visite sur le site à agréer par <strong>de</strong>ux membres du comité technique du SYPAL,<br />

- Engagement sur l’honneur du dirigeant <strong>de</strong> l’entreprise<br />

Les détails <strong>de</strong> la procédure sont donnés en annexe xx [à compléter]<br />

11. Responsabilités<br />

Dans tous les cas, le fabricant doit établir avec son client un contrat écrit mentionnant<br />

avec précision les spécifications auxquelles doivent être conformes les pal<strong>et</strong>tes obj<strong>et</strong> du<br />

contrat. La charge marquée sur la pal<strong>et</strong>te <strong>et</strong> spécifiée sur le contrat est la charge<br />

nominale admise en statique. Elle est calculée pour une pal<strong>et</strong>te neuve conforme aux<br />

spécifications.<br />

11.1. Responsabilités du fabricant<br />

Le fabricant est soumis aux obligations légales <strong>de</strong> résultat quant à la conformité<br />

contractuelle <strong>de</strong> son produit.<br />

Chaque fabricant <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l’agrément du SYPAL pour fabriquer <strong>de</strong>s<br />

pal<strong>et</strong>tes conformes aux présentes spécifications s’engage expressément vis-à-vis <strong>de</strong><br />

son client à respecter les conditions <strong>et</strong> obligations qui y sont décrites sans y déroger.<br />

Le fabricant ne peut apposer le marquage que s’il est agréé par le SYPAL <strong>et</strong> à<br />

condition que les pal<strong>et</strong>tes soient bien conformes aux spécifications.<br />

11.2. Responsabilité du SYPAL<br />

La responsabilité du SYPAL ne peut être engagée dans le cas où un fabricant<br />

manquerait à ses obligations contractuelles.<br />

11.3. Règlement <strong>de</strong>s litiges<br />

En cas <strong>de</strong> litige sur la qualité d’un lot <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes, il est recommandé <strong>de</strong> faire figurer<br />

au contrat la désignation d’une société d’arbitrage indépendante.<br />

11.4. Assurance collective<br />

46


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

Dans le but <strong>de</strong> sécuriser les clients, une assurance collective est souscrite auprès <strong>de</strong><br />

la compagnie xxx [à compléter]<br />

47


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

EXTRAIT DU PROJET DE CAHIER DES CHARGES DES PALETTES SYPAL<br />

ANNEXE A CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES<br />

SYPAL 1 – 800 X 1200 - 500 KG<br />

48


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

SYPAL 2 – 800 X 1200 - 800 KG<br />

49


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

50


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

SYPAL 3 – 1000 X 1200 - 500 KG<br />

51


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

SYPAL 4 – 1000 X 1200 - 800 KG<br />

52


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

SYPAL 5 – 1000 X 1200 - 800 KG<br />

53


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

54


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

ANNEXE B : PRODUIT DE TRAITEMENT ANTI-BLEU ADMIS PAR L’UIC<br />

L’Union Internationale <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> fer vient d’approuver le produit anti-bleu « SINESTO<br />

AS » comme traitement autorisé pour les pal<strong>et</strong>tes EUR. Ce produit est conforme aux exigences<br />

<strong>de</strong> la directive bioci<strong>de</strong>s.<br />

Aux<br />

Réseaux membres <strong>de</strong> l'UIC <strong>et</strong> au<br />

Secrétariat Général d'EPAL<br />

AG FRAGEN DER PALETTIERUNG<br />

T. METLICH<br />

ÖBB-RAILCARGO AUSTRIA<br />

TM FLOTTE<br />

GAUERMANNSGASSE 2-4<br />

A-1010 WIEN<br />

+43-1 93000 35831<br />

+43-193000 25441<br />

@ thomas.m<strong>et</strong>lich@railcargo.at<br />

FM-P-1-08-2006 Vienne, le 24.07.06<br />

Confirmation <strong>de</strong> l'autorisation du produit <strong>de</strong> conservation du bois Sinesto AS<br />

Madame,<br />

Monsieur,<br />

Lors <strong>de</strong> sa réunion tenue les 26 <strong>et</strong> 27 avril 2006 à Vienne, le GT "Questions relatives aux pal<strong>et</strong>tes" <strong>de</strong> l'UIC avait traité le dossier<br />

relatif à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'autorisation d'un produit <strong>de</strong> conservation pour un traitement contre le bleuissement temporaire.<br />

Sur la base <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s essais réalisés par le centre accrédité <strong>de</strong> recherche du bois "Holzforschung Austria", les membres<br />

du GT étaient unanimes à approuver l'inscription du produit <strong>de</strong> conservation Sinesto AS dans les fiches 435-2 <strong>de</strong> l'UIC <strong>et</strong><br />

suivantes.<br />

Nous <strong>de</strong>mandons à l'ensemble <strong>de</strong>s réseaux UIC ainsi qu'aux organisations <strong>de</strong> pal<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> renforcer leurs activités dans ce<br />

domaine <strong>et</strong> d'empêcher dorénavant toute utilisation <strong>de</strong> produits non admis. Le GT <strong>de</strong> l'UIC procé<strong>de</strong>ra dans ce cadre à <strong>de</strong>s<br />

contrôles renforcés pour vérifier le respect <strong>de</strong>s fiches 435-2 <strong>de</strong> l'UIC <strong>et</strong> suivantes.<br />

D'ici à la prochaine réédition <strong>de</strong>s fiches 435- 2 <strong>de</strong> l'UIC <strong>et</strong> suivantes, la présente l<strong>et</strong>tre sert à vali<strong>de</strong>r l'autorisation du produit <strong>de</strong><br />

conservation Sinesto AS.<br />

P.J.: Coordonnées du fournisseur <strong>de</strong> ce produit.<br />

Veuillez agréer, Madame <strong>et</strong> Monsieur, l'expression <strong>de</strong> mes salutations les meilleures.<br />

Le Prési<strong>de</strong>nt du GT "Questions relatives aux pal<strong>et</strong>tes" <strong>de</strong> l'UIC<br />

(M<strong>et</strong>lich)<br />

Adresse du fournisseur:<br />

Sté. Dr. Wolman GmbH<br />

Dr. Wolman-Straße 31-33<br />

D – 76547 Sinzheim<br />

Tel: +49/ (0) 7221 800 287<br />

Fax: +49/ (0) 7221 800 210<br />

E-Mail: info@wolman.<strong>de</strong><br />

www.wolman.<strong>de</strong><br />

55


<strong>BULLETIN</strong> D’INFORMATION AOUT – SEPT 2006<br />

ANNEXE C :<br />

REGLEMENTATIONS PHYTOSANITAIRES A LA DATE DU 25 AOUT 2006<br />

56


syndicat <strong>de</strong> l’industrie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>services</strong> <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te<br />

Le SYPAL est membre du<br />

NOTE A L’ATTENTION DES MEMBRES DU SYPAL<br />

Réglementations phytosanitaires concernant les emballages en bois<br />

A la date du : 25 août 2006<br />

Avertissement<br />

Ce récapitulatif est un état <strong>de</strong> la réglementation à la date figurant en tête <strong>de</strong> ce document.<br />

Il est diffusé gratuitement aux adhérents du SYPAL, afin qu’ils puissent renseigner leurs clients.<br />

Ce n’est pas un document officiel, il est établi par le SYPAL en utilisant les sources d’information dont la liste figure en <strong>de</strong>rnière page <strong>et</strong> transmis pour avis aux<br />

autorités françaises compétentes en matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s végétaux (MAAPR/DGAL/SDQPV).<br />

La présentation sous forme <strong>de</strong> tableau est <strong>de</strong>stinée à faciliter la lecture. Elle ne doit pas faire oublier l’extrême complexité du suj<strong>et</strong> <strong>et</strong> la nécessité <strong>de</strong> se reporter aux<br />

documents <strong>de</strong> référence dans certains cas.<br />

Voir nota important en page 45.<br />

Rappels :<br />

1. La NIMP 15 a été modifiée en 2006. Vérifiez que vous possé<strong>de</strong>z la version à jour. Vous pouvez la télécharger sur le site www.sypal.fr<br />

2. Application aux importations en Europe.<br />

Attention, en cas <strong>de</strong> contrôle les emballages / pal<strong>et</strong>tes non conformes, en provenance <strong>de</strong> pays extérieurs à l’Union seront détruits aux frais <strong>de</strong> l’importateur. Il est<br />

pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas prendre <strong>de</strong> risque <strong>et</strong> <strong>de</strong> se conformer à la directive 2004/102/CE (modifiant la directive 2000/29/CE <strong>et</strong> transposée en droit national français par<br />

l'arrêté du 09/11/04). Ces textes imposent l’application <strong>de</strong> la NIMP 15 aux emballages pénétrant sur le territoire <strong>de</strong> l’Union Européenne en provenance<br />

<strong>de</strong> pays tiers.<br />

3. Ecorçage :<br />

- Définitions L’écorçage, dont l’abréviation est « DB » (pour « <strong>de</strong>barking » en anglais) consiste à passer les grumes à l’écorceuse. Il en résulte, au sens juridique,<br />

une obligation <strong>de</strong> moyen. Le bois « écorcé » dans ces conditions peut présenter <strong>de</strong>s restes d’écorce.<br />

Certains contrats peuvent exiger l’absence totale d’écorce. On ne parle plus <strong>de</strong> « bois écorcé » mais <strong>de</strong> « bois exempt d’écorce », en anglais : « barkfree » ou « free<br />

of bark ». Dans ce cas, l’obligation est une obligation <strong>de</strong> résultat : aucune trace d’écorce n’est tolérée.<br />

- Exigences réglementaires La norme NIMP 15 n’exige pas formellement l’écorçage. A l’importation, l’Union Européenne accepte provisoirement les emballages<br />

qui ne portent pas le marquage DB. Mais à l’exportation, l’U.E. exige que les pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> emballages traités <strong>et</strong> marqués en Europe soient obligatoirement écorcés.<br />

57


Réglementations phytosanitaires à la date du 25 août 2006<br />

Pays Réglementation Commentaires<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2005<br />

Afrique du Sud NIMP15/ISPM15<br />

Arabie<br />

Saoudite<br />

Argentine<br />

Australie<br />

Traitement (non précisé)<br />

NIMP15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005<br />

Traitement thermique 56/30 + absence d’écorce<br />

+ certificat <strong>de</strong> traitement selon nouveau modèle<br />

(très particulier, mention « T9968 »).<br />

ou<br />

ancienne réglementation<br />

exigences spécifiques (voir publication “Cargo<br />

Containers quarantine aspects and procedures”)<br />

Décr<strong>et</strong> n°207 du 26/01/1396 H (calendrier musulman) III C1 <strong>et</strong> 7<br />

Un certificat <strong>de</strong> traitement est suffisant, le certificat phytosanitaire n’est pas exigé.<br />

<strong>de</strong>puis le 1 er septembre 2004,<br />

Les emballages traités thermiquement NIMP15/ISPM15 sont acceptés à condition<br />

qu’ils soient exempts d’écorce (<strong>et</strong> non simplement écorcés).<br />

L’ancienne réglementation reste parallèlement en vigueur.<br />

Nous pouvons vous adresser les détails techniques <strong>de</strong> la réglementation<br />

australienne sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

Barba<strong>de</strong> NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er avril 2006 – DB obligatoire<br />

Bolivie NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er septembre 2005 – DB obligatoire<br />

Brésil<br />

NIMP 15/ISPM15 avec restrictions pour le<br />

traitement MB<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005, NIMP 15 exigée pour les emballages en provenance<br />

d’Europe.<br />

Attention : les restrictions concernant les emballages traités MB sont théoriquement<br />

supprimées (ils <strong>de</strong>vaient être expédiés dans les 15 jours suivant le traitement), mais, dans<br />

la pratique on nous signale <strong>de</strong>s difficultés dans certains ports.<br />

Conseil du SYPAL : privilégiez le traitement HT pour vos envois vers le Brésil lorsque<br />

c’est possible.<br />

Bulgarie NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2006<br />

Canada NIMP 15/ISPM15 Le marquage doit être apposé sur <strong>de</strong>ux faces opposées.<br />

Chili<br />

NIMP15/ISPM15<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005<br />

Marquage sur <strong>de</strong>ux faces opposées obligatoire.<br />

Pas d’application pour les tonneaux à vin ni aux douves <strong>de</strong> ceux-ci.<br />

Les emballages <strong>de</strong> produits d’origine végétale pour lesquels un certificat phytosanitaire<br />

est exigé doivent être exempts d’écorce <strong>et</strong> d’organismes nuisibles visés par le certificat<br />

phytosanitaire.<br />

58


Réglementations phytosanitaires à la date du 25 août 2006<br />

Pays Réglementation Commentaires<br />

Chine NIMP 15/ISPM15<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2006 sans restriction (auparavant, en plus <strong>de</strong> la<br />

NIMP 15, un certificat phytosanitaire était exigé).<br />

Inci<strong>de</strong>nts signalés dans certains ports chinois (Shanghai) : risque accru <strong>de</strong> contrôle en cas<br />

<strong>de</strong> traitement MB si délai entre traitement <strong>et</strong> embarquement supérieur à 21 jours.<br />

Colombie NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 15 septembre 2005.<br />

Corée du Sud NIMP 15/ISPM15<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005<br />

Pour les pays atteints par le némato<strong>de</strong> du pin (en Europe : le Portugal), seul le HT est<br />

admis + exigences particulières.<br />

Costa Rica NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005. Application stricte <strong>de</strong>puis le 19 mars 2006.<br />

Côte d’Ivoire NIMP 15/ISMP 15 En vigueur <strong>de</strong>puis décembre 2005<br />

Egypte NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er octobre 2005<br />

Emirats A ce jour : néant Aucune exigence particulière dans le « Plant Quarantine Fe<strong>de</strong>ral Law n°6 of 1979 »<br />

Arabes Unis<br />

Equateur NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis septembre 2005. Application stricte <strong>de</strong>puis le 1 er juill<strong>et</strong> 2006.<br />

Etats-Unis<br />

NIMP 15/ISPM 15 Application stricte <strong>de</strong>puis le 16 septembre 2005<br />

Guatemala NIMP 15/ISPM 15 <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005 – Application définitive <strong>de</strong>puis septembre 2005<br />

Honduras NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 25 février 2006<br />

Hong Kong<br />

Macao<br />

In<strong>de</strong><br />

A ce jour par d’exigences particulières pour les<br />

emballages<br />

NIMP 15 avec restriction pour traitement MB<br />

En cas <strong>de</strong> transist par Hong Kong, Macao Taiwan <strong>et</strong> <strong>de</strong>stination finale CHINE, les<br />

exigences chinoises s’imposent (NIMP 15)<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er novembre 2004 pour les emballages en provenance <strong>de</strong> l’U.E<br />

fumigation à 21°C pendant 16 heures.<br />

Attention, aux fausses informations concernant <strong>de</strong>s envois vers l’In<strong>de</strong> en provenance <strong>de</strong><br />

pays hors U.E.<br />

Conseil du SYPAL : traitez <strong>et</strong> marquez selon NIMP 15, HT.<br />

En cas <strong>de</strong> doute : nous consulter.<br />

59


Réglementations phytosanitaires à la date du 25 août 2006<br />

Pays Réglementation Commentaires<br />

Indonésie<br />

A ce jour : néant<br />

L’adoption <strong>de</strong> la norme a été « signifiée ». Cela signifie que la mise en place <strong>de</strong> la NIMP<br />

NIMP 15 prévue sans date fixée.<br />

15 est prévue mais aucune date n’a été fixée.<br />

Attention, il ne faut pas confondre bois écorcé (passé à l’écorceuse, marquage DB) <strong>et</strong><br />

Japon<br />

A ce jour :<br />

absence totale d’écorce. Le Japon exige l’absence totale d’écorce<br />

pas <strong>de</strong> traces (restes) d’écorce<br />

L’adoption <strong>de</strong> la norme est prévue, à l’issue <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s risques en cours. Aucune<br />

échéance n’a été fixée.<br />

Jordanie NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 17 novembre 2005<br />

Liban NIMP 15/ISPM15 Application <strong>de</strong>puis 1 er mars 2006<br />

Mexique A ce jour : NIMP 15/ISPM15 Application stricte <strong>de</strong>puis le 16 septembre 2005.<br />

Nicaragua NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er février 2006<br />

Niger A ce jour : néant<br />

Nigéria NIMP 15/ISPM15<br />

La DGAL nous a confirmé que le Nigeria Plant Quarantine Service <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

l’application normale <strong>de</strong> la NIMP 15/ISPM15, ce qui implique qu’aucun certificat<br />

Nouvelle<br />

Calédonie<br />

Nouvelle-<br />

Zélan<strong>de</strong><br />

NIMP 15/ISPM15<br />

A ce jour : 2 réglementations coexistent<br />

NIMP 15/ISPM 15<br />

ou exigences spécifiques <strong>et</strong> plus sévères<br />

phytosanitaire n’est exigé. Signalez-nous les difficultés éventuelles.<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 16 janvier 2006 (réglementation spécifique à ce Territoire français<br />

d’Outre-Mer).<br />

Les anciennes mesures peuvent toujours être appliquées. Elles sont plus contraignantes<br />

que la NIMP 15/ISPM15 (elles se rapprochent <strong>de</strong> la réglementation australienne).<br />

Conseil du SYPAL : appliquez la NIMP15 (avec DB). En cas <strong>de</strong> problème : nous<br />

consulter<br />

Oman NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis février 2006 avec tolérances. Application stricte en décembre 2006.<br />

Panama NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 17 février 2005<br />

Paraguay NIMP 15/ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 28 juin 2005<br />

Pérou NIMP15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er septembre 2005<br />

60


Réglementations phytosanitaires à la date du 25 août 2006<br />

Pays Réglementation Commentaires<br />

Philippines NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2005. Application stricte <strong>de</strong>puis le 1 er juin 2005.<br />

République<br />

Dominicaine<br />

Russie<br />

NIMP 15/ISPM 15 Application à partir du 1 er mars 2006 avec tolérance. Application stricte 1 er juill<strong>et</strong> 2007<br />

A ce jour : néant.<br />

Attention : Officiellement, la Russie n’ém<strong>et</strong> aucune exigence.<br />

Dans la pratique, <strong>de</strong> nombreux cas <strong>de</strong> « tracasseries » sont signalés, en particulier pour<br />

les emballages transitant par la Pologne.<br />

Signalez-nous vos éventuelles difficultés.<br />

Conseil du SYPAL : privilégiez les pal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> emballages en excellent état (aspect neuf)<br />

<strong>et</strong> vérifiez l’absence <strong>de</strong> trous <strong>de</strong> vers (signes <strong>de</strong> présence <strong>de</strong> ravageurs).<br />

Samoa<br />

NIMP 15/ISPM 15<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis 2005.<br />

Seychelles NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2006.<br />

Singapour NIMP 15/ISPM 15<br />

Sri Lanka A ce jour : néant<br />

NIMP 15/ISPM 15 en phase d’adoption, pas <strong>de</strong> confirmation d’une date <strong>de</strong> mise en<br />

oeuvre<br />

En vertu d’un accord phytosanitaire <strong>de</strong> réciprocité, en ce qui concerne le cas particulier<br />

Suisse<br />

Néant pour les emballages en provenance <strong>de</strong> <strong>de</strong> la circulation <strong>de</strong>s emballages, la Suisse est considérée comme s’il s’agissait d’un pays<br />

l’UE .<br />

<strong>de</strong> l’Union Européenne.<br />

Pour les importations en provenance <strong>de</strong> pays hors UE la NIMP 15 est exigée.<br />

Syrie NIMP 15/ISPM15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er avril 2006.<br />

Taiwan NIMP 15/ISPM 15<br />

Depuis le 1 er octobre 2004, application stricte <strong>de</strong>puis le 1 er novembre 2005 : I<strong>de</strong>m pour<br />

PENGHU, KINMEN <strong>et</strong> MATSU.<br />

Tanzanie<br />

A ce jour : néant<br />

Intention <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en application les exigences prévues par la NIMP 15/ISPM 15 (date<br />

d’entrée en vigueur non déterminée)<br />

61


Réglementations phytosanitaires à la date du 25 août 2006<br />

Pays Réglementation Commentaires<br />

Trinidad<br />

(Trinité) <strong>et</strong> NIMP 15/ISPM 15<br />

Tobago<br />

Turquie NIMP 15/ISPM15<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2006<br />

Ukraine NIMP 15/ ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er octobre 2005<br />

Uruguay NIMP 15/ ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis septembre 2005<br />

Vénézuéla NIMP 15 /ISPM 15 En vigueur <strong>de</strong>puis le 2 mai 2005<br />

Union<br />

Européenne NIMP 15/ISPM 15<br />

En vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er mars 2005. Ces exigences concernent les emballages importés<br />

<strong>de</strong> pays extérieurs à l’Union Européenne à l’exception <strong>de</strong> la Suisse (voir ci-<strong>de</strong>ssus). La<br />

circulation <strong>de</strong>s emballages bois à l’intérieur <strong>de</strong> la zone Union Européenne plus Suisse<br />

reste libre, sans aucune restriction.<br />

*******<br />

Nota :<br />

Dans certains cas, les informations en provenance « du terrain » (chargeurs, autorités portuaires, importateurs, exportateurs …) montrent que les<br />

pratiques réelles ne correspon<strong>de</strong>nt pas toujours aux documents officiels. Nous en tenons compte en faisant en sorte <strong>de</strong> bien différencier la règle<br />

théorique <strong>de</strong> son application pratique.<br />

Les réglementations évoluant sans préavis à l’initiative <strong>de</strong>s pays importateurs, nous engageons les exportateurs à toujours rechercher les<br />

informations les plus récentes en la matière. La responsabilité du CLIRPAL ne saurait être engagée en cas <strong>de</strong> problème.<br />

Nous attirons l’attention sur certaines confusions fréquentes qui nous ont valu un abondant courrier électronique :<br />

- La réglementation australienne (AQIS, Cargo Containers : Quarantine Aspects and Procedures) est disponible à l’adresse suivante<br />

http://www.affa.gov.au.<br />

- De manière plus générale, même si la NIMP15/ISPM15 tend à se généraliser, son application n’est pas encore universelle. Certains pays<br />

adoptent <strong>de</strong>s réglementations dérivées <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te norme, ce qui peut prêter à confusion.<br />

- En matière phytosanitaire, la référence en France est la Sous Direction Qualité <strong>et</strong> Protection <strong>de</strong>s Végétaux du<br />

ministère chargé <strong>de</strong> l’agriculture. (MAAPR/DGAL/SDQPV), représentée en régions par les Directions Régionales <strong>de</strong><br />

l’Agriculture <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Forêt (DRAF).<br />

62


Réglementations phytosanitaires à la date du 25 août 2006<br />

Sources :<br />

- Afrique du sud : www.nda.agri.za/docs/npposa/wood<br />

- Argentine : http://www.cera.org.ar/cast/CATEMS/Importacion/RESOLUCION%2019-2002.HTM<br />

- Australie :<br />

www.affa.gov.au/content/publications.cfm?Category=Australian%20Quarantine%20fixand%20Inspection%20Servi<br />

ce&ObjectID=90AE2E1C-BD98-406F-914BECBE8EF22C37<br />

- Bolivie : (http://www.fas.usda.gov/ffpd/highlights/Bolivia%20WPM%20 WTO%20notice%2007.04.05.doc) OMC<br />

G/SPS/BRA/124 (05-4867) du 21/10/05 ;<br />

- Brésil :<br />

http://www.agricultura.gov.br/pls/portal/docs/PAGE/MAPA/LEGISLACAO/PUBLICACOES_DOU/PUBLICACOES_DOU_2005/PUBLICAC<br />

OES_DOU_JULHO_2005/DO1_2005_07_11-MAPA_MAPA.PDF<br />

- Bulgarie : la notification G/SPS/N/BGR/24 du 22 février 2006<br />

- Canada : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/for/noted98-08f.shtml<br />

www.inspection.gc.ca/english/plaveg/protect/dir/d-98-08e.shtml<br />

- Chili : notification OMC G/SPS/N/CHL/170 (04-3570) du 26/08/04<br />

- Chine : notification OMC G/SPS/N/CHN/42/Add.1 28/02/05 ; http://www.aqsiq.gov.cn/<br />

- Colombie : http://www.ica.gov.co/<br />

- Corée du Sud (= République <strong>de</strong> Corée) : notification OMC G/SPS/N/KOR/138/Add.1 (05-1720) du 28/04/05<br />

- Costa Rica : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/CRI/35/Add.2 du 31/10/05<br />

- Côte d’Ivoire : arrêté interministériel n°494 du 02/12/05<br />

- Egypte : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/EGY/2<br />

(05-3861) du 06/09/05<br />

- Equateur : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/ECU/5 (05-3280) du 21/07/05<br />

- Etats-Unis : http://www.aphis.usda.gov/ppq/swp/gui<strong>de</strong>lines.pdf<br />

- Guatemala : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/GTM/34<br />

(05-2153) du 26/05/05 ; Acuerdo ministerial No. 2055-2004 du 15 décembre 2004<br />

- Honduras : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/hnd/11 du 03/02/2006<br />

- In<strong>de</strong> : http://www.plantquarantineindia.org/PQO_amendments.htm<br />

- Japon : www.pps.go.jp/english/woodpackin/in<strong>de</strong>x.html<br />

- Jordanie : notification OMC G/SPS/N/JOR/14 (06-0157) du 12 janvier 2006<br />

- Liban : Lebanese Ministerial Decree N°19/1 du 09/01/06<br />

- Mexique : http://www.semarnat.gob.mx/comunicacionsocial/bol<strong>et</strong>ines_2005_010.shtml<br />

- Nicagaragua : Direccion General <strong>de</strong> Proteccion y Sanidad Agropecuaria (DGPSA)<br />

- Nigeria : Communiqué du Nigeria Plant Quarantine Service (PHQ.62/Vol.V /78 16.8.04)<br />

- Nouvelle Calédonie : courrier officiel n°3320-103 du 16 janvier 2006 <strong>de</strong> l’Inspection vétérinaire, alimentaire <strong>et</strong><br />

phytosanitaire<br />

- Nouvelle Zélan<strong>de</strong> : www.maf.govt.nz/biosecurity/imports/forests/standards/non-viable-forestproduce/woodpackaging.htm<br />

- Paraguay : notification OMC G/SPS/N/PRY/2 (05-5356) du 16 novembre 2005<br />

- Philippines : www.spsis.da.gov.in<strong>de</strong>x.asp ;<br />

- Panama : Gac<strong>et</strong>a Oficial, n° 25239, 17/02/2005, pp. 13-24 (cf.www.asamblea.gob.pa) avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s<br />

règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC<br />

G/SPS/N/PAN/44 (05-1571) du 15/04/05<br />

- Pérou : http://www.senasa.gob.pe/sanidad_veg<strong>et</strong>al/<strong>de</strong>fensa_fitosanitaria/00090.pdf notification OMC<br />

G/SPS/N/PER/91 (05-1229) du 23 mars 2005<br />

- Qatar : Réglementation <strong>et</strong> tarifs douaniers (1994)<br />

- Suisse : OMC G/SPS/N/CHE/35 (04-0409) du 05/02/04<br />

- Taiwan, Penghu, Kinmen, Matsu : notification OMC G/SPS/N/TKM/41/Rev.1/Add.1 (05-4859) du 21/10/05<br />

- Trinité <strong>et</strong> Tobago NIMP15 : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/TTO/5 du 21/09/05<br />

- Turquie : www.kkgm.gov.tr/mev_ing/Mevzuat.asp?Adres=MevList.htm<br />

- Ukraine : avis du 31 août 2005 n°1411-010-4 du minis tère <strong>de</strong> l’Agriculture d’Ukraine à l’Organisation Européenne<br />

<strong>de</strong> Protection <strong>de</strong>s Plantes (OEPP)<br />

- Union Européenne : Directive 2004/102/CE (modifiant la directive 2000/29/CE)<br />

- Venezuela : avis <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s règles d’importation <strong>de</strong> l’OMC G/SPS/N/VEN/12 du 18/08/05<br />

Nous remercions pour leur ai<strong>de</strong> la fédération européenne FEFPEB ainsi que les organisations professionnelles <strong>de</strong>s autres<br />

pays, en particulier FEBELBOIS (Belgique) <strong>et</strong> TIMCON (UK).<br />

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