Fr-24-08-2013 - Algérie news quotidien national d'information
Fr-24-08-2013 - Algérie news quotidien national d'information
Fr-24-08-2013 - Algérie news quotidien national d'information
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
www.algerie<strong>news</strong>.info - www.facebook.com/algerie<strong>news</strong>.dz<br />
Arbitrage défavorable aux entreprises algériennes<br />
Réquisitoire de M e Ksentini<br />
C’est un véritable réquisitoire que celui de Farouk Ksentini à l’encontre<br />
des responsables en charge de l’industrie et du commerce en <strong>Algérie</strong>. > Page 4<br />
Dur week-end pour<br />
les intérimaires<br />
Allégeance au roi du Maroc<br />
Un député boycotte<br />
la cérémonie<br />
Le refus d'un député marocain de renouveler son allégeance au roi<br />
Mohamed VI, comme le veut la tradition, a entraîné une polémique<br />
médiatique sans précédent. > Page 17<br />
Crises au FLN et au RND<br />
L’intervention de l’administration dans le dossier FLN risque de faire tache d’huile.<br />
Du côté du RND, la grogne monte et les redresseurs peuvent, eux aussi, solliciter<br />
le ministère de l’Intérieur.> Pages 2 et 3<br />
Village d’Aït<br />
Oumaouche<br />
(Amizour)<br />
Une stèle à<br />
l’effigie de<br />
17 martyrs<br />
inachevée<br />
Erigée partiellement<br />
en 2010 en<br />
hommage aux 17<br />
martyrs de ce grand<br />
village<br />
révolutionnaire, la<br />
stèle qui orne<br />
l’entrée du village<br />
d’Aït Oumaouche, à<br />
trois kilomètres du<br />
chef-lieu de la<br />
commune d’Amizour<br />
(Béjaia), n’est<br />
toujours pas<br />
achevée.<br />
> Page 6<br />
Tribulations alimentaires<br />
L’algérienne<br />
de la bouffe<br />
L’<strong>Algérie</strong>n mange cher, très mal et dangereusement.<br />
> Pages 11,12 et 13<br />
Quotidien <strong>national</strong> - Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong> - N°1598 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406
2 > A L A U N E<br />
LE LIEN<br />
Yacine Chabi<br />
Intervention<br />
(isme)<br />
C’est la première fois,<br />
depuis la destitution par les<br />
urnes de Belkhadem, que<br />
l’administration s’invite<br />
dans le conflit au sein de la<br />
maison FLN. Le ministre de<br />
l’Intérieur a fini par accorder<br />
une autorisation de la tenue<br />
d’une cession du Comité<br />
Central du parti en fin de<br />
mois. Selon l’ordre du jour<br />
présenté dans la demande, il<br />
s’agit d’élire un nouveau<br />
secrétaire général. Ainsi,<br />
Ould Kablia prend de court<br />
le coordinateur du Bureau<br />
politique, Abderramane<br />
Belayat. Ce dernier, après<br />
avoir remporté une demievictoire<br />
dans le dossier<br />
« Instance de l’APN », nous<br />
a affirmé hier qu’il ne<br />
s’opposerait pas à la<br />
décision de l’administration.<br />
Toutefois, et pour avoir la<br />
conscience tranquille, il<br />
réunit aujourd’hui le B.P une<br />
dernière fois. Cependant, il<br />
met en garde tous les cadres<br />
du FLN et appelle à ce que<br />
chacun puisse assumer ses<br />
responsabilités. Il est facile<br />
d’imaginer la déception du<br />
coordinateur et surtout sa<br />
résignation. Ne pouvant pas<br />
mener deux batailles<br />
simultanées, l’une contre<br />
ses détracteurs interne et<br />
l’autre contre<br />
l’administration, il est fort<br />
probable qu’il remette son<br />
tablier de coordinateur<br />
aujourd’hui, signant la fin de<br />
cette période de transition<br />
qui n’en finit pas. Cette<br />
situation prouve encore une<br />
fois que les affaires internes<br />
d’un parti politique en<br />
<strong>Algérie</strong> ne sont pas<br />
imperméables aux<br />
interventions externes, de<br />
quelque nature qu’elles<br />
soient. Du côté du dauphin,<br />
le RND, la situation n’est<br />
pas meilleure. Les<br />
redresseurs qui ne<br />
manquent pas de se gratifier<br />
du fait qu’ils soient à<br />
l’origine du départ de<br />
Ahmed Ouyahia n’ont pas<br />
réussi à fructifier cette «<br />
victoire ». Sous la direction<br />
de Bensalah, absent pour<br />
des raisons diplomatiques<br />
ce week-end, ils ont eu<br />
l’impression que les choses<br />
n’ont pas vraiment changé<br />
au RND et que la vieille<br />
garde est toujours aux<br />
commandes. Dans le cas<br />
RND, l’administration n’a<br />
pas encore mis son nez,<br />
mais selon certaines<br />
sources, cela ne saurait<br />
tarder. La politique ne<br />
supporte pas l’immobilisme,<br />
surtout à la veille d’une<br />
échéance électorale capitale<br />
comme la présidentielle.<br />
Enchainés à la décision du<br />
Président sortant, quant à sa<br />
candidature ou pas pour un<br />
quatrième mandat, les deux<br />
partis « coussins » de<br />
Abdelaziz Bouteflika payent<br />
aujourd’hui un certain<br />
manque de personnalité et<br />
d’identité politique. Aux<br />
militants d’apprécier.<br />
La majorité toujours en crise à l’approche de la présidentielle<br />
Un week-end décisif<br />
C’est un week-end politique très chaud qui s’annonce pour les deux partis « piliers » de la<br />
majorité présidentielle et parlementaire. D’un côté comme de l’autre, des interventions<br />
« externes » risquent de changer la donne et éclaircir, à quelques mois de la présidentielle,<br />
les horizons.<br />
Jamais les partis au pouvoir<br />
n’ont connu une telle situation<br />
de blocage, voire de<br />
risques sérieux d’implosion,<br />
à l’approche d’une échéance<br />
présidentielle censée constituer<br />
l’objectif numéro 1 des acteurs<br />
politiques, en vue de se maintenir<br />
et d’en sortir vainqueur. Or, le<br />
FLN et le RND sont plutôt occupés<br />
par le règlement des différends<br />
entre militants, divisés sur<br />
les personnes qui remplaceront<br />
Belkhadem et Ouyahia. Ces divergences<br />
organiques accentuent les<br />
divisions au fil du temps. Jusqu’à<br />
présent, les deux partis n’ont pas<br />
encore tranché sur les orientations<br />
et positions à adopter par<br />
rapport à la présidentielle. Entre<br />
temps, les autres formations<br />
peaufinent déjà les programmes<br />
et réussissent, comme c’est le cas<br />
des islamistes, à trouver des plates-formes<br />
communes. Au FLN, il<br />
n’est un secret pour personne que<br />
les partisans du retour aux commandes<br />
d’un Amar Saïdani, sont<br />
les mêmes qui veulent faire la promotion,<br />
si ce n’est d’un quatrième<br />
mandat, d’un prolongement du<br />
mandant actuel du Président<br />
Bouteflika, néanmoins « président<br />
d’honneur» du parti.<br />
L’intervention du ministère de<br />
l’Intérieur et des Collectivités<br />
locales sonne comme un signal<br />
fort qu’en haut lieu, il n’est plus<br />
question de garder le vieux parti<br />
en l’état actuel à huit mois de<br />
l’élection présidentielle.<br />
Pourtant, en autorisant la<br />
tenue d’une session ordinaire du<br />
Comité central (CC) les 29 et 30<br />
du mois en cours, à la demande de<br />
Ahmed Boumehdi, membre du<br />
bureau de la dernière session, le<br />
département de Dahou Ould<br />
Kablia n’a fait que corser davantage<br />
la crise. Le FLN est désormais<br />
déchiré, si l’on ajoute à l’aile<br />
Boumehdi et celle de Belayat,<br />
l’appel de Tahar Khaoua à une<br />
réunion du groupe parlementaire<br />
du parti, pour après demain.<br />
Première force politique représentée<br />
au sein des assemblées<br />
élues, l’ex-parti unique ne peut<br />
être, en 2014, plus influent que<br />
son ombre. Au cas où d’autres<br />
partis politiques nouvellement<br />
créés seraient « appelés » à jouer<br />
un rôle de premier plan en 2014,<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong><br />
ce serait la fin de la domination<br />
du FLN. Ce dernier qui ne s’est<br />
pas encore positionné, quant au<br />
soutien d’un candidat ou la présentation<br />
de son propre cavalier,<br />
peut toujours s’appuyer sur un<br />
Benflis, un Hamrouche ou même<br />
un Belkhadem au pire des cas.<br />
Ceci, bien entendu, en prenant en<br />
considération le fait que l’actuel<br />
chef de l’Etat ne serait pas partant,<br />
une quatrième fois, pour la<br />
course à El-Mouradia. A présent,<br />
Dans cette histoire, le RND, quant à lui,<br />
n’est pas épargné. Alors que son congrès<br />
<strong>national</strong> est prévu pour la fin du mois de<br />
décembre, le parti n’arrive toujours pas à<br />
régler les conflits d’ordre<br />
organisationnel.<br />
il faut attendre que le successeur<br />
de Belkhadem soit connu pour y<br />
voir plus clair. A moins que le<br />
FLN ait un secrétaire général<br />
« présidentiable », il soutiendra le<br />
candidat des <strong>national</strong>istes républicains.<br />
L’entrée en jeu du FFS<br />
dans ce cas de figure est très probable.<br />
Dans cette histoire, le RND,<br />
quant à lui, n’est pas épargné.<br />
Alors que son congrès <strong>national</strong> est<br />
prévu pour la fin du mois de<br />
décembre, le parti n’arrive toujours<br />
pas à régler les conflits d’ordre<br />
organisationnel. La méthode<br />
Bensalah dans la désignation de<br />
cadres proches de l’ex-homme<br />
fort de la maison, Ahmed<br />
Ouyahia, au sein des commissions<br />
de wilaya, qui auront à élire les<br />
congressistes, est décriée par les<br />
redresseurs menés par l’ancien<br />
ministre, Yahia Guidoum.<br />
Comme au FLN, il n’y a toujours<br />
pas au sein du RND une personnalité<br />
capable de remplacer<br />
Ouyahia qui avait jeté l’éponge en<br />
janvier <strong>2013</strong>, sentant qu’il était<br />
indésirable. L’ancien Premier<br />
ministre, reste, pourtant, aux yeux<br />
des observateurs, l’un des « candidats<br />
potentiels » à la présidentielle<br />
2014. Lui qui garde le silence,<br />
depuis sa démission, s’est toujours<br />
dit « prêt à servir son pays ».<br />
En tout état de cause, les crises<br />
qui secouent les deux partis de la<br />
majorité ne sont pas un coup du<br />
hasard, encore moins l’image<br />
d’une démocratie à l’intérieur de<br />
ces formations politiques, de surcroît<br />
habituées à soutenir et rien<br />
qu’à soutenir. Si à l’approche de<br />
l’échéance présidentielle, les deux<br />
maisons n’arriveraient pas à trouver<br />
la stabilité, c’est qu’un vent de<br />
redistribution des cartes sur la<br />
scène politique soufflera…<br />
Aïssa Moussi
A L A U N E<br />
3<br />
Réunion du CC autorisée par Ould Kablia<br />
Résigné, Belayat refuse<br />
la confrontation<br />
Le bureau politique du <strong>Fr</strong>ont de libération <strong>national</strong>e (FLN ), se réunira aujourd’hui, sous la présidence du coordinateur<br />
du bureau politique. A l’ordre du jour : l’autorisation délivrée par le ministère de l’Intérieur pour la tenue du comité<br />
central les 29 et 30 août, pour élire un nouveau secrétaire général du FLN.<br />
membres du bureau politique<br />
qui se réuniront<br />
aujourd’hui, sous ma présidence,<br />
prendront leurs res-<br />
«Les<br />
ponsabilités par rapport à l’issue et aux<br />
conséquences de la prochaine réunion du<br />
comité central», a déclaré le coordinateur du<br />
bureau politique, Abderrahmane Belayat.<br />
Joint hier, par téléphone, M. Belayat a indiqué<br />
: « J’ai démenti, avant-hier, l’information<br />
rapportée par les médias, selon laquelle<br />
le comité central (CC) tiendrait une session<br />
le 29 août courant, parce que je ne savais pas<br />
que le ministre de l’Intérieur et des<br />
Collectivités locales, Dahou Ould Kablia,<br />
l’avait autorisée. Mais, maintenant que les<br />
demandeurs de cette réunion ont été autorisés,<br />
je ne m’y oppose pas et refuse toute<br />
confrontation», a déclaré M. Belayat, en<br />
ajoutant que «je dois prendre mes dispositions<br />
et respecter la décision de l’administration<br />
algérienne. Une fois que le ministre de<br />
l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, qui était<br />
durant 10 ans, membre du comité central du<br />
FLN, s’en est mêlé, j’essayerai de gérer la<br />
situation et éviter les affrontements entre les<br />
membres du bureau politique qui risquent<br />
de conduire le parti au désastre. «Je dois utiliser<br />
le langage de la raison et éviter la<br />
confrontation entre les membres du bureau<br />
politique. Je n’ai jamais refusé la tenue d’une<br />
réunion du Comité central, mais en ma qualité<br />
de coordinateur du bureau politique, et<br />
conformément à l’article 9 du règlement<br />
intérieur du parti, je dois être informé par<br />
les initiateurs de cette rencontre. Chose qui<br />
n’a pas été faite par Ahmed Boumahdi», a<br />
déploré M. Belayat. Et d’ajouter que «même<br />
le ministère de l’Intérieur devait informer<br />
l’instance dirigeante provisoire du parti,<br />
mise en place, conformément au règlement<br />
intérieur, chose qui n’a pas été faite, mais<br />
malgré cet état des faits, je ne vais pas m’opposer<br />
à cette réunion. Puisque le ministre de<br />
l’Intérieur l’a autorisée, je refuse d’être la<br />
cause du désordre au sein d’un parti qui a la<br />
majorité et occupe une place solide au sein<br />
Nouara Saâdia Djaâfar<br />
«Les portes sont ouvertes aux militants, pas aux agitateurs»<br />
Les redresseurs au sein du RND<br />
s’impatientent. Ces derniers qui<br />
considèrent la démission de<br />
Ouyahia comme étant une victoire<br />
politique, ne peuvent plus attendre<br />
que l’actuel secrétaire général par<br />
intérim se décide enfin à « purger»<br />
le parti des soutiens de l’ex-<br />
Secrétaire général. Des réunions<br />
sont annoncées pour aujourd’hui<br />
au siège du parti à Ben Aknoun en<br />
l’absence de Bensalah, appelé à<br />
représenter le Président à<br />
l’étranger.<br />
<strong>Algérie</strong> News : Une réunion regroupant les<br />
représentants des redresseurs d’une trentaine<br />
de wilayas est prévue samedi<br />
(aujourd’hui ndlr) au siège <strong>national</strong> du<br />
parti. Peut-on savoir quel est l’objectif de<br />
cette rencontre ?<br />
Nouara Saâdia Djaâfar : Rien n’est<br />
encore officiel, mais je vous dirai une chose :<br />
de l’actuel gouvernement. Si je serais secrétaire<br />
général du parti, je prendrais une position<br />
par rapport à ça, mais étant seulement le<br />
coordinateur du bureau politique, je dois<br />
gérer cette situation pour éviter tout dérapage<br />
du plus vieux parti en <strong>Algérie</strong>.» Ce qui<br />
laisse entendre que le coordinateur du<br />
les portes du parti sont<br />
ouvertes à tous le militants.<br />
Mais il faut seulement être<br />
organisé et respecté le règlement<br />
intérieur, et ceux qui<br />
ne sont pas contents de la<br />
politique actuelle peuvent<br />
s’exprimer librement, mais<br />
sans porter atteinte aux<br />
autres militants. Ces agissements<br />
ne sont que le fait des<br />
agitateurs, qui veulent ternir<br />
l’image du parti. En sus, il<br />
convient de savoir que l’actuel secrétaire<br />
général par intérim, Abdelkader Bensalah,<br />
tient aux résolutions du Conseil <strong>national</strong><br />
extraordinaire, et qu’il est en train de les<br />
appliquer, sans exclusion aucune. Aussi, des<br />
réunions du bureau permanent se tiennent<br />
plusieurs fois par semaine pour faire le bilan<br />
des activités du parti et étudier le programme<br />
du 4 e congrès qui sera organisé du<br />
26 au 28 décembre prochain. Alors, je ne<br />
vois pas comment ces gens parlent d’exclusion<br />
et de favoritisme. En plus, sur 217<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong><br />
«Je dois prendre mes<br />
dispositions et respecter<br />
la décision de<br />
l’administration<br />
algérienne.»<br />
membres de la commission<br />
<strong>national</strong>e de préparation du<br />
congrès, il y a à peine une<br />
vingtaine de redresseurs.<br />
L’actuel SG est en train de<br />
faire du bon travail, tout en<br />
favorisant le dialogue entre<br />
les militants pour réussir ce<br />
4 e congrès pour lequel une<br />
commission vient d’être installée.<br />
Mais les redresseurs s’estiment<br />
marginalisés par la nouvelle direction<br />
intérimaire. Qu’en pensez-vous ?<br />
Ce n’est qu’un sentiment, mais la réalité<br />
des choses est tout à fait différente. Le parti<br />
est géré par une instance, et non par quelques<br />
personnes. D’ailleurs, durant la 7 e session<br />
du Conseil <strong>national</strong> du 17 janvier dernier,<br />
le nouveau SG par intérim a mis en<br />
exergue le dialogue et son rôle important<br />
dans la réussite de chaque formation politique.<br />
Mais je tiens à signaler que certains<br />
militants ont vraiment dépassé les limites.<br />
bureau politique pourra assister à cette réunion<br />
si la majorité des membres du bureau<br />
politique soutiennent cette initiative émanant<br />
du président du bureau de la 6 e session<br />
du comité central. Rappelons que le coordinateur<br />
du bureau politique du FLN,<br />
Abderrahmane Belayat, a démenti avanthier,<br />
à travers un communiqué parvenu à<br />
notre rédaction, l’information rapportée par<br />
des médias, selon laquelle le comité central<br />
(CC) tiendrait une session le 29 août courant.<br />
Selon lui, seul le coordonnateur du<br />
bureau politique est «habilité» à convoquer<br />
une réunion du comité central conformément<br />
à l’article 9 de son règlement intérieur.<br />
«Contrairement aux informations relayées<br />
mercredi soir par des médias, le comité central<br />
n’a pas été convoqué», a-t-il affirmé dans<br />
le document. «Ni la date, ni le lieu, ni l’ordre<br />
du jour de cette réunion n’ont été arrêtés par<br />
l’instance habilitée à convoquer une telle<br />
rencontre qui n’obéit ni aux procédures, ni<br />
aux règlements du parti, et encore moins aux<br />
textes relatifs à l’organisation et aux activités<br />
des partis politiques», a-t-il soutenu.<br />
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et<br />
des Collectivités locales a confirmé avanthier,<br />
à M’sila, avoir délivré l’autorisation<br />
pour la tenue d’une réunion du comité central<br />
les 29 et 30 août pour élire un nouveau<br />
secrétaire général, en remplacement de<br />
Abdelaziz Belkhadem. Le ministre de<br />
l’Intérieur a confirmé ce jeudi 22 août à<br />
M’sila avoir délivré cette autorisation à<br />
Ahmed Boumahdi, chef du bureau de la dernière<br />
session du Comité central, tenue fin<br />
janvier dernier. M. Ould Kablia a déclaré que<br />
le FLN a présenté une demande «légalement<br />
fondée» pour réunir son comité. Il a expliqué<br />
qu’une réunion du CC est convoquée soit<br />
par le secrétaire général du parti soit par les<br />
2/3 des membres du comité. «Dans la situation<br />
actuelle du FLN qui ne dispose pas de<br />
secrétaire général, c’est aux deux tiers des<br />
membres du comité central de convoquer<br />
cette réunion», a-t-il ajouté.<br />
Mohammed Zerrouki<br />
Bensalah est en train de faire un travail de<br />
sincérité et de sagesse tout en respectant les<br />
principes du parti. Alors, je précise que ceux<br />
qui veulent semer la zizanie dans le parti<br />
sont indésirables. Ceci dit, j’invite tous les<br />
vrais militants à venir.<br />
La prochaine rentrée politique risque-telle<br />
d’être chaude pour le RND ?<br />
Ça sera une rentrée comme toutes les<br />
autres. Le parti est sur les rails, et rien n’est<br />
inquiétant, on s’attendait à un scénario<br />
pareil. Mais tout va rentrer dans l’ordre lors<br />
de notre prochain congrès <strong>national</strong>. Les<br />
urnes vont trancher, et non pas les désignations,<br />
comme ce fut le cas pour certains partis<br />
et personne ne sera lésé. Mais le plus<br />
important dans tout ça, c’est la situation<br />
sécuritaire dans la région, notamment après<br />
ce qui s’est passé en Egypte. Il faut cimenter<br />
la situation politique du pays. L’<strong>Algérie</strong> a<br />
besoin de tous ses partis pour assurer sa stabilité,<br />
notamment durant cette période cruciale.<br />
Entretien réalisé par Yahia Maouchi
4 > A C T U<br />
Commerce<br />
Onze nouveaux<br />
marchés<br />
à Tizi Ouzou<br />
Onze marchés couverts en<br />
réalisation à travers différentes<br />
localités de la wilaya de Tizi<br />
Ouzou, dans le cadre d’un<br />
programme de résorption du<br />
commerce informel, devraient<br />
être livrés en novembre<br />
prochain, selon la direction du<br />
commerce. «Les travaux de<br />
réalisation, entamés en mars<br />
dernier, ont atteint<br />
actuellement un taux moyen<br />
d’avancement de plus de<br />
50 %», a estimé le chargé de<br />
l’organisation des marchés au<br />
niveau de la direction du<br />
commerce, précisant que les<br />
travaux «ont accusé un léger<br />
décalage par rapport au délai<br />
contractuel, pour cause de<br />
changement de sites<br />
d’implantation». Explicitant les<br />
critères ayant présidé à<br />
l’affectation de ces projets,<br />
Amar Zenia a indiqué que cela<br />
s’est fait «sur la base des<br />
demandes émises par les<br />
maires, appuyées par un<br />
recensement de sites de<br />
commerces informels existant<br />
sur leur territoire». Les localités<br />
bénéficiaires de ces marchés<br />
couverts figurent parmi celles<br />
où s’exerçaient les activités du<br />
commerce informel, à savoir<br />
Tadmait, Draâ El Mizane,<br />
Boghni, Ouadhias, Maâtkas,<br />
Draâ Ben Khedda, <strong>Fr</strong>éha,<br />
Azazga, Ain El Hammam et<br />
Ouacifs, est-il précisé.<br />
Secteur du textile<br />
La promesse<br />
de Rahmani<br />
Le ministre de l’Industrie, de la<br />
PME et de la Promotion de<br />
l’Investissement, Chérif<br />
Rahmani, a indiqué, jeudi, à<br />
M’sila, que le projet de relance<br />
du secteur <strong>national</strong> du textile<br />
sera effectif dans «les<br />
prochaines semaines».<br />
«L’<strong>Algérie</strong> annoncera dans les<br />
prochaines semaines le départ<br />
effectif et réel de l’industrie<br />
dans le domaine du textile», a<br />
indiqué le ministre dans une<br />
déclaration à l’APS en marge<br />
de la visite de travail et<br />
d’inspection du Premier<br />
ministre, Abdelmalek Sellal<br />
dans la wilaya de M’sila. La<br />
relance du secteur du textile<br />
figure parmi les solutions clés<br />
projetées par l’Etat pour<br />
développer l’industrie<br />
<strong>national</strong>e, a souligné le<br />
ministre.<br />
Evènements de Bordj Badji-Mokhtar<br />
Sellal se veut rassurant<br />
La situation reste très tendue dans la région. Les renforts déployés par l’ANP et la<br />
Gendarmerie <strong>national</strong>e témoignent de la sensibilité de la situation.<br />
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé<br />
jeudi soir à M’sila que l’Etat maîtrisait la situation<br />
à Bordj Badji-Mokhtar après les incidents<br />
ayant marqué dernièrement la région suite à un<br />
«conflit entre deux tribus».<br />
Lors d’une rencontre avec les représentants de la<br />
société civile de M’sila, à l’issue de sa visite de travail et<br />
d’inspection à cette wilaya, Sellal a indiqué que «les<br />
échauffourées éclatées récemment à Bordj Badji-<br />
Mokhtar, ne sont pas des évènements majeurs mais qu’il<br />
s’agit d’un conflit entre deux tribus», soulignant que<br />
l’Etat maîtrise la situation dans cette région frontalière.<br />
«Dieu merci, nous avons maîtrisé la situation et cela n’a<br />
aucune répercussion autre que celle d’un conflit purement<br />
tribal», a-t-il dit ajoutant que «l’Etat algérien est<br />
debout et maîtrise<br />
la situation».<br />
«Dieu merci, nous<br />
«Tous ceux qui<br />
avons maîtrisé la<br />
ont commis des<br />
situation et cela n’a<br />
délits ou des crimes<br />
seront tra-<br />
aucune répercussion<br />
autre que celle d’un<br />
duits devant la<br />
conflit purement<br />
justice algérienne<br />
tribal»<br />
et punis selon les<br />
lois en vigueur»,<br />
a-t-il encore soutenu. Le Premier ministre a réaffirmé<br />
«la détermination de l’Etat à poursuivre son action<br />
visant la préservation de la stabilité du pays et la sécurité<br />
des citoyens tout comme, a-t-il dit, sa lutte contre le terrorisme<br />
sous toutes ses formes, saluant à cette occasion<br />
«les résultats positifs réalisés» sur ce plan. «Ce que vous<br />
entendez à Tizi Ouzou ou à Bouira ne nous étonne<br />
guère et j’ai dit récemment que nous avons une force à<br />
utiliser pour préserver la sécurité et la stabilité du pays<br />
et de nos citoyens», a conclu le Premier ministre. Depuis<br />
le début des affrontements entre deux tribus rivales,<br />
ayant fait des dizaines de morts et des blessés, les autorités<br />
locales, élus et dignitaires ont prouvés leur incapacité<br />
à régler les différends. L’utilisation d’armes à feu<br />
dans les affrontements indiquent aussi que les tribus, ou<br />
du moins celles qui vivent de la contrebande transfrontalière,<br />
sont capables de tout pour asseoir leur autorité<br />
et sauvegarder leur business.<br />
R. A.<br />
Affaiblis et sans ressources<br />
Le MUJAO et Belmokhtar scellent<br />
une nouvelle union<br />
Le groupe jihadiste dirigé par l’<strong>Algérie</strong>n<br />
Mokhtar Belmokhtar et le Mouvement<br />
pour l’unicité et le jihad en Afrique de<br />
l’Ouest (MUJAO), ayant occupé un temps le<br />
nord du Mali, ont annoncé avant-hier, leur<br />
fusion en un seul mouvement dans un communiqué<br />
adressé à l’agence mauritanienne<br />
d’informations ANI.<br />
Les deux groupes islamistes radicaux ayant<br />
rompu avec Al Qaïda au Maghreb islamique<br />
(Aqmi) et combattu au Mali promettent, dans<br />
le même document, de s'attaquer aux intérêts<br />
de la <strong>Fr</strong>ance. Il s'agit du groupe djihadiste dissident<br />
de Mokhtar Belmokhtar, cerveau présumé<br />
de l'attaque menée en janvier dernier<br />
contre le site gazier de Tiguentourine, dans le<br />
Sud algérien et du MUJAO (Mouvement pour<br />
l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest),<br />
chassé du Mali en début d'année par l'armée<br />
française dans le cadre de l'opération Serval.<br />
Les deux groupes avaient revendiqué les<br />
attentats suicides menés en mai dernier au<br />
Niger contre une base militaire d'Agadez et la<br />
mine d'uranium d'Arlit. «Vos frères «moulathamines»<br />
(ceux qui signent avec leur sang) et<br />
du MUJAO ont décidé de s'unir au sein d'une<br />
même djamaâ (groupe) dénommée «mourabitoune»<br />
dans la perspective de réaliser l'unité<br />
des musulmans du Nil à l'Atlantique dans le<br />
cadre d'un projet unique, afin de faire face à la<br />
campagne sioniste visant l'islam et les musulmans»,<br />
peut-on lire dans un communiqué de<br />
Mokhtar Belmokhtar que l'agence mauritanienne<br />
ANI (Agence Nouakchott<br />
d'Information) a publié sur son site.<br />
L'authenticité du communiqué n'a pu être<br />
vérifiée mais les groupes islamistes armés<br />
d'Afrique du Nord utilisent fréquemment<br />
ANI pour diffuser leurs déclarations.<br />
Belmokhtar a annoncé par la même occasion<br />
son retrait de la direction de la nouvelle organisation<br />
en déclarant : «Nous pensons qu’il est<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong><br />
temps de laisser la direction du projet du<br />
Djihad à la nouvelle génération». Le communiqué<br />
ne cite pas le nom de la personne qui a<br />
été désignée à la tête du nouveau groupe. Ils<br />
ont indiqué avoir décidé de céder la direction<br />
du nouveau mouvement à une «autre personnalité»<br />
sans en donner le nom, selon ANI.<br />
Cité par l'agence, Mokhtar Belmokhtar<br />
déclare que le groupe se donne pour objectif<br />
la création d'un Etat islamique et il voit dans<br />
les récents événements en Egypte une preuve<br />
de la volonté des forces «croisées et sionistes»<br />
de détruire l'islam. Il souligne que le nouveau<br />
groupe concentrera ses attaques contre les<br />
intérêts français. «Nous disons à la <strong>Fr</strong>ance et<br />
ses alliés dans la région que les moudjahidine<br />
se sont réunis et ont décidé de vaincre vos<br />
armées et de détruire vos plans et vos projets»,<br />
dit-il. Le Tchad, qui a pris une part importante<br />
des combats de janvier dernier dans le<br />
nord du Mali aux côtés de la <strong>Fr</strong>ance, a déclaré<br />
que Belmokhtar avait été tué, mais aucune<br />
preuve de son décès n'a été présentée et les<br />
diplomates dans la région mettent depuis<br />
longtemps cette affirmation en doute. Le<br />
MUJAO, apparu fin 2011, et les combattants<br />
de Belmokhtar semblent avoir préservé une<br />
partie de leurs forces, comme le montrent les<br />
attaques au Niger, qui ont fait 25 morts.<br />
Mohammed Zerrouki
Devant la stagnation de la production<br />
L’<strong>Algérie</strong> importera<br />
2,2 milliards de dollars<br />
de céréales<br />
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a affirmé jeudi à M’sila<br />
que la facture des importations de céréales de l’<strong>Algérie</strong> sera de l’ordre de 2,2 milliards de dollars<br />
en <strong>2013</strong>.<br />
«<br />
La facture d’importation<br />
des céréales de l’<strong>Algérie</strong><br />
s’élèvera à 2,2 milliards<br />
de dollars d’ici à la fin de<br />
l’année en cours», a déclaré à la<br />
presse Benaïssa en marge d’une visite<br />
de travail et d’inspection du Premier<br />
ministre, Abdelmalek Sellal, à M’sila<br />
avant de souligner que «la valeur de<br />
cette facture sera au même niveau<br />
que celle de l’année précédente». Il a<br />
estimé que le maintien de ce niveau<br />
sur deux années consécutives était<br />
«une preuve de stabilité des importations<br />
de céréales». Il a appelé en<br />
outre, à la poursuite des efforts visant<br />
à «réduire progressivement» les<br />
importations de céréales.<br />
Concernant la production <strong>national</strong>e<br />
de céréales, Benaïssa a indiqué<br />
que celle-ci avoisinait les 50 millions<br />
de quintaux pour la campagne agricole<br />
<strong>2013</strong>, faisant remarquer que<br />
cette production est restée, elle aussi,<br />
au même niveau que celle de l’an<br />
dernier, soit 52 millions de quintaux.<br />
La production <strong>national</strong>e de céréales<br />
«augmente graduellement» d’année<br />
en année, a-t-il encore dit, ajoutant<br />
que la moyenne de la production<br />
<strong>national</strong>e durant les cinq dernières<br />
années était d’environ 30 millions de<br />
quintaux par an. Il a également<br />
appelé à «redoubler d’efforts pour<br />
améliorer la valeur de la production<br />
<strong>national</strong>e de céréales tant il est question<br />
d’une matière stratégique pour<br />
la sécurité alimentaire», ajoutant que<br />
«le blé dur et l’orge sont en progression<br />
alors que le blé tendre est en<br />
baisse»». La <strong>Fr</strong>ance reste le principalfournisseur<br />
de l’<strong>Algérie</strong> en blé.<br />
B. Mohammed<br />
Arbitrage défavorable aux entreprises algériennes<br />
Réquisitoire de M e Ksentini<br />
un véritable réquisitoire<br />
que celui de Farouk<br />
C’est<br />
Ksentini à l’encontre des<br />
responsables en charge de l’industrie<br />
et du commerce en <strong>Algérie</strong>. Les<br />
entreprises <strong>national</strong>es publiques<br />
perdent «souvent» des procès dans le<br />
cadre de l’arbitrage inter<strong>national</strong> à<br />
cause d’un «manque» de juristes<br />
algériens spécialisés, a relevé hier<br />
l’avocat, M e Farouk Ksentini, appelant<br />
à remédier en «urgence» à cette<br />
carence par la formation. «Nous<br />
n’avons pas de spécialistes en arbitrage<br />
inter<strong>national</strong> ni en droit des<br />
affaires, c’est pour cela que nos<br />
entreprises publiques perdent souvent<br />
leurs procès face à leurs adversaires»,<br />
a expliqué à l’APS, M e<br />
Ksentini qui est également président<br />
de la Commission <strong>national</strong>e consultative<br />
de promotion et de protection<br />
des droits de l’homme. Il a souligné<br />
l’impératif de former des spécialistes<br />
en droit des affaires et en arbitrage<br />
inter<strong>national</strong> pour faire face à cette<br />
situation qui, a-t-il dit, «nuit à l’économie<br />
<strong>national</strong>e». Selon lui, les<br />
entreprises publiques se retrouvent<br />
entraînées dans des procès devant<br />
des instances juridiques inter<strong>national</strong>es<br />
à cause «d’un manque de qualifications»<br />
des délégués chargés de<br />
la négociation et de la rédaction des<br />
contrats de partenariat avec la partie<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong><br />
étrangère. «Le recours à l’arbitrage<br />
inter<strong>national</strong> est souvent la conséquence<br />
d’un manque de qualifications<br />
chez la partie algérienne chargée<br />
de négocier ou de rédiger des<br />
contrats avec des partenaires étrangers»,<br />
a-t-il fait remarquer. M e<br />
Ksentini a estimé que la faute<br />
incombait, en premier lieu, aux<br />
entreprises publiques <strong>national</strong>es lesquelles<br />
«ne font pas appel à des spécialistes<br />
en droit des Affaires lors de<br />
la rédaction des contrats». Des<br />
entreprises <strong>national</strong>es publiques<br />
comme la compagnie <strong>national</strong>e des<br />
hydrocarbures «Sonatrach», ont<br />
perdu dans le passé des procès intentés<br />
contre elles par des partenaires<br />
étrangers devant des instances juridiques<br />
inter<strong>national</strong>es. Ces procès<br />
perdus ont coûté des milliards de<br />
dinars à l’économie <strong>national</strong>e.<br />
B. Mohammed<br />
> A C T U<br />
5<br />
Tourisme<br />
Baisse<br />
de l’IBS<br />
au profit<br />
des agences<br />
Le ministre du Tourisme<br />
et de l’Artisanat,<br />
Mohamed Benmeradi, a<br />
annoncé jeudi à M’sila<br />
un projet de baisse du<br />
taux de l’impôt sur le<br />
bénéfice des sociétés<br />
(IBS) au profit des<br />
agences de tourisme et<br />
de voyages au titre de la<br />
Loi de finances 2014<br />
pour soutenir le<br />
développement du<br />
secteur en <strong>Algérie</strong>. La<br />
mesure concernera 800<br />
agences de tourisme à<br />
travers le territoire<br />
<strong>national</strong>, a précisé<br />
Benmeradi dans une<br />
déclaration à l’APS en<br />
marge de la visite de<br />
travail et d’inspection du<br />
Premier ministre,<br />
Abdelmalek Sellal, dans<br />
la wilaya de M’sila.<br />
«Le gouvernement a<br />
adopté lors d’une<br />
réunion le projet<br />
d’article relatif à cette<br />
mesure», a ajouté le<br />
ministre. Rappelant<br />
qu’actuellement, la<br />
majorité des agences de<br />
tourisme et de voyages<br />
proposent aux touristes<br />
algériens des séjours à<br />
l’étranger, Benmeradi a<br />
souligné que le but de la<br />
nouvelle mesure était<br />
d’inciter ces agences à<br />
attirer les touristes<br />
étrangers en <strong>Algérie</strong>.<br />
LES GENS<br />
Abdelfatah<br />
Hamadache<br />
Le président de la Ligue<br />
salafiste de la Sahwa,<br />
non agréée, vient de<br />
révéler à al-jazeera.net<br />
qu’il compte se<br />
présenter à l’élection<br />
présidentielle 2014.<br />
Interviewé en début<br />
d’année par <strong>Algérie</strong><br />
News, il avait pourtant<br />
indiqué que l’élection<br />
présidentielle ne<br />
constituait pas une<br />
«priorité» pour lui.<br />
Décidément, il a changé<br />
d’avis et annonce même<br />
les grandes lignes de<br />
son programme<br />
politique. Priorité :<br />
instaurer une police<br />
islamique. Rien que ça!
6 > A C T U<br />
Tizi-Ouzou<br />
Deux dealers<br />
arrêtés à la<br />
nouvelle ville<br />
Deux personnes, présentées comme<br />
des repris de justice, ont été arrêtées,<br />
mardi passé à la nouvelle ville de<br />
Tizi-Ouzou par la brigade de lutte<br />
contre le trafic de stupéfiants, pour<br />
possession d’une quantité de<br />
psychotropes. Il s’agit des dénommés<br />
S.C.M.Y, âgé de <strong>24</strong> ans, et de K.S.A,<br />
âgé de 29 ans, sur lesquels les<br />
policiers ont découvert, en plus des<br />
psychotropes, dont la quantité n’a<br />
pas été révélée, des armes blanches.<br />
Lors de la perquisition de leurs<br />
domiciles, les policiers ont saisi une<br />
autre quantité de psychotropes,<br />
destinée vraisemblablement à la<br />
commercialisation, ainsi que deux<br />
fusils harpon, un sabre et un cutter.<br />
Présentés au Parquet de Tizi Ouzou<br />
pour détention de produits<br />
psychotropes à des fins de<br />
commercialisation et d’armes<br />
blanches de 6ème catégorie sans<br />
motif légal, ils ont été placés en<br />
détention provisoire.<br />
Tlemcen<br />
Nouvelle saisie<br />
de carburant<br />
Des éléments des Douanes en<br />
opération au niveau des postes<br />
frontaliers “Akid Abbès”, “Akid Lotfi”<br />
et “Honaine” , dans la wilaya de<br />
Tlemcen ont récupéré, au cours de<br />
trois opérations distinctes, 3.120<br />
litres de carburant, à destination du<br />
Maroc. Ces saisies ont été opérées<br />
suite à des contrôles inopinés et aux<br />
barrages dressés, au cours de cette<br />
semaine, dans la région d’Ouled<br />
Kaddour et sur la RN n°98 près de<br />
Boukiou, dans la daïra de Remchi,<br />
indique dans un communiqué de la<br />
Direction régionale des Douanes de<br />
Tlemcen. Cette quantité de carburant,<br />
très demandé au Maroc, était<br />
conditionnée dans 110 bidons en<br />
plastique, transportés<br />
frauduleusement à dos de baudets et<br />
au moyen d’une camionnette bâchée,<br />
a-t-on ajouté de même source.<br />
M.A.T<br />
Les gens<br />
Amar Bendjama<br />
Le gouvernement de la République<br />
française a donné son agrément à la<br />
nomination de M. Amar Bendjama, en<br />
qualité d’ambassadeur extraordinaire<br />
et plénipotentiaire de la République<br />
algérienne démocratique et populaire<br />
auprès de la République française, a<br />
indiqué jeudi le ministère des Affaires<br />
étrangères dans un communiqué.<br />
Ainsi, M. Bendjama succède à<br />
Missoum Sbih en poste depuis une<br />
dizaine d’années à Paris et confirme<br />
l’information de sa «mise en<br />
retraite». L’annonce du départ de<br />
Sbih a été faite au lendemain du<br />
retour du Président d’un séjour<br />
médical en <strong>Fr</strong>ance.<br />
Village d’Aït Oumaouche (Amizour)<br />
Une stèle à l’effigie de<br />
17 martyrs inachevée<br />
Erigée partiellement en 2010 en hommage aux 17 martyrs de ce grand village<br />
révolutionnaire, la stèle qui orne l’entrée du village d’Aït Oumaouche, à trois kilométres<br />
du chef-lieu de la commune d’Amizour (Béjaia), n’est toujours pas achevée.<br />
Pis encore, elle se trouve aujourd’hui,<br />
dans un piteux état. Cependant, et à<br />
l’instar de toutes les municipalités de<br />
la région, une association citoyenne<br />
a vu le jour pour la préservation de la<br />
mémoire de ces valeureux martyrs, mais aussi<br />
pour prendre en charge l’achèvement de ce<br />
monument. La grande mobilisation des<br />
citoyens a permis de réunir des fonds pour<br />
terminer la construction de cette stèle. Un<br />
citoyen avait octroyé une assiette de terrain<br />
juste à la rentrée du village, pour se faire et les<br />
travaux avaient été entamés illico presto. Mais<br />
le projet n’a pu être mené à terme en raison de<br />
l’insuffisance des ressources financières,<br />
d’une part, et le manque de volonté « politique<br />
», d’autre part, notant qu’aujourd’hui, il<br />
est à l’abandon !<br />
Pourtant, la plateforme est achevée et<br />
porte un sigle, symbole de la révolution algérienne.<br />
Certes, l’association existe toujours,<br />
mais la stèle qui devait être inaugurée en<br />
grande pompe demeure inachevée. Pour<br />
l’heure, aucune bonne volonté ne s’est manifestée<br />
malheureusement pour faire aboutir<br />
ce projet. Actuellement, beaucoup s’interrogent<br />
sur cet abandon mais aucune association<br />
culturelle ni aucun particulier n’ont<br />
daigné mettre la main à la poche pour mettre<br />
fin à cette situation qui porte un coup à la<br />
réputation révolutionnaire du village,<br />
sachant que les fils de chouhada sont nombreux<br />
dans cette localité...<br />
« C’est très décevant, nous avons tendance<br />
à oublier nos valeureux martyrs qui<br />
ont tout abandonné pour rejoindre le front.<br />
Il faudra encore des années pour écrire toutes<br />
les pages glorieuses de cette grande révolution<br />
menée par des hommes et des femmes<br />
qui n’ont eu pour arme que leur courage et<br />
Ils dénoncent la suspension de leurs collègues<br />
Les postiers de Tizi Ouzou<br />
poursuivent la grève<br />
Les postiers de Tizi-Ouzou n’ont pas<br />
repris le travail jeudi passé en dépit de<br />
la décision prise par leur syndicat. Ils<br />
réclament la réintégration de leurs collègues,<br />
suspendus par la direction pour avoir refusé<br />
d’assurer « le service minimum ». Un sit-in<br />
de protestation est prévu demain devant le<br />
siège de la direction de wilaya, à la poste<br />
Chikhi Amar. La contestation des postiers de<br />
Tizi Ouzou, ayant observé huit jours de<br />
grève au même titre que leurs collègues des<br />
autres wilayas du pays, a été maintenue à<br />
l’unanimité pour protester contre les mesures<br />
conservatoires prises par la direction de<br />
la wilaya de suspendre certains de leurs collègues.<br />
Ces derniers sont passibles du conseil<br />
de discipline pour n’avoir pas obtempéré à la<br />
décision de réquisition pour garantir le service<br />
minimum, a-t-on appris auprès de syndicalistes.<br />
Jeudi encore, les travailleurs de la Poste de<br />
Tizi Ouzou ont observé un sit-in devant les<br />
locaux de la direction de wilaya, au niveau de<br />
la poste Chikhi Amar, pendant que leurs collègues<br />
des autres wilayas ont repris le travail,<br />
après huit jours de grève. L’appel lancé, mercredi<br />
en fin de journée, par le syndicat <strong>national</strong><br />
des postiers à geler la grève n’a pas eu<br />
leur conviction et qui ont compris que la<br />
liberté ne se donne pas mais s’arrache. Une<br />
stèle commémorative n’est rien par rapport<br />
à leurs sacrifices. Celle-ci va nous permettre<br />
de nous recueillir et de raviver le souvenir de<br />
ces martyrs », insiste ammi Larbi, un sexagénaire.<br />
Mais la question qui taraude les esprits<br />
: à qui incombe la responsabilité ? « Les présidents<br />
d’APC qui ont failli à leur mission et<br />
les anciens moudjahidine qui ont omis de<br />
témoigner des faits et des vérités vécus<br />
durant la guerre de Libération <strong>national</strong>e et<br />
de rendre hommage aux chouhada de la<br />
région qui demeurent la fierté de la population<br />
d’Amizour », déplore notre interlocuteur.<br />
Enfin, qu’on le veuille ou non, nous<br />
devons faire tout pour rendre hommage à<br />
nos glorieux martyrs qui font partie de notre<br />
histoire.<br />
Yahia Maouchi<br />
donc écho auprès de leurs collègues de Tizi<br />
Ouzou. Ces derniers comptent poursuivre<br />
l’arrêt de travail « jusqu’à la levée des mesures<br />
conservatoires prises à l’encontre de certains<br />
de nos collègues », signale un représentant<br />
du Snap.<br />
Durant les journées de grève de la<br />
semaine écoulée, plusieurs postiers ont été<br />
réquisitionnés par la direction des Postes<br />
afin de permettre aux retraités et pensionnaires<br />
de retirer leur argent, certains postiers<br />
ont, semble-t-il, refusé d’abdiquer à la réquisition,<br />
parmi lesquels figurent des représentants<br />
syndicaux.<br />
M.A.T<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
Exportation<br />
Label «AOC» pour les<br />
produits agricoles<br />
> C A P I T A L<br />
BOOM<br />
7<br />
Pour faciliter leur exportation vers les pays de l’UE, les produits agricoles algériens vont<br />
bientôt bénéficier de signes distinctifs, Appellation d’origine contrôlée, liés à leur origine.<br />
Pour la mise en œuvre de<br />
ce projet, un appel à<br />
proposition de jumelage<br />
institutionnel a été lancé<br />
par l’UE afin de sélectionner une<br />
ou plusieurs institutions algériennes.<br />
Selon le programme<br />
d’appui à l’accord d’association<br />
entre l’<strong>Algérie</strong> et l’UE, c’est Algex<br />
(Agence <strong>national</strong>e de promotion<br />
des exportations), qui bénéficiera<br />
de ce projet. Complémentaire à<br />
celui lancé en novembre 2012 et<br />
portant sur la création de l’observatoire<br />
des filières agricoles et<br />
agroalimentaires, ce projet<br />
concernera certains produits du<br />
terroir, notamment la datte algérienne<br />
«Deglet Nour» et l’olive<br />
sigoise. De nombreux organismes,<br />
offices et ministères,<br />
devront alimenter une banque de<br />
données qui leur servira, à eux et<br />
aux acteurs du marché, d’outil<br />
d’appui à la décision.<br />
Notons que le projet relatif à<br />
la mise en place d’un observatoire<br />
des filières agricoles et<br />
agroalimentaires au sein de<br />
l’Institut <strong>national</strong> de la recherche<br />
agronomique d’Alger a été lancé<br />
en février dernier. Il s’inscrit dans<br />
le cadre spécifique de l’accord<br />
stratégique d’association entre<br />
l’Union européenne et le gouvernement<br />
dans le secteur de l’agriculture,<br />
des forêts et de la pêche.<br />
La mise en place de cet observatoire<br />
vise, d’une part, à traduire<br />
les objectifs de la loi d’orientation<br />
agricole du 10 août 20<strong>08</strong> qui<br />
prévoit notamment le renforcement<br />
des systèmes d’information<br />
et des services statistiques, et<br />
d’autre part, à donner de meilleures<br />
capacités d’investigation<br />
aux organismes de recherche tels<br />
que l’Inraa et les instituts techniques<br />
placés sous la tutelle du<br />
ministère de l’Agriculture et du<br />
Développement rural. Le projet,<br />
financé par la Commission européenne<br />
dans le cadre du<br />
Programme d’appui à la mise en<br />
œuvre de l’accord d’association<br />
et coordonné par l’Institut <strong>national</strong><br />
de la recherche agronomique<br />
d’<strong>Algérie</strong>, est mis en œuvre par<br />
un consortium constitué par<br />
deux pays à savoir la <strong>Fr</strong>ance et<br />
Environnement<br />
Atelier sur la production<br />
dans les secteurs laitier et textile<br />
l’Italie, d’une durée de deux<br />
années. L’objectif principal étant<br />
d’appuyer la politique algérienne<br />
de renouveau agricole et rural<br />
par le renforcement du système<br />
d’information économique et<br />
statistique du ministère de<br />
l’Agriculture en relation avec les<br />
activités de recherche de l’Inraa,<br />
et à donner de meilleures capacités<br />
d’investigation aux organismes<br />
de recherche sous la tutelle<br />
du ministère. D’une durée de<br />
deux ans, ce projet de jumelage<br />
est financé à hauteur de 1,2 million<br />
d’euros par l’UE. Il fait partie<br />
du programme d’appui à la<br />
mise en œuvre de l’accord d’association<br />
(P3A-II) entre l’<strong>Algérie</strong> et<br />
l’UE, doté d’une enveloppe de 29<br />
millions d’euros pour une quinzaine<br />
de projets de jumelage.<br />
Ce projet de jumelage «vient à<br />
un moment important» dans la<br />
mise en œuvre de cette politique<br />
visant à transformer le secteur<br />
agricole en un véritable moteur<br />
de la croissance économique<br />
<strong>national</strong>e.<br />
F .A. A.<br />
Dans le cadre du projet<br />
BAT4MED élaboré par<br />
l’Union européenne portant<br />
à «encourager les meilleures<br />
techniques disponibles dans les<br />
pays méditerranéens partenaires<br />
pour la production propre», le<br />
Centre <strong>national</strong> des technologies<br />
de production plus propre<br />
(CNTPP) sous la tutelle du<br />
ministère de l’Aménagement du<br />
territoire, de l’Environnement et<br />
de la Ville en collaboration avec le<br />
Centre pour l’environnement et<br />
le développement dans la région<br />
arabe et l’Europe (CEDARE), a<br />
organisé un atelier <strong>national</strong> de<br />
travail sous le thème «La production<br />
propre dans les secteurs laitier<br />
et textile» et cela le 19 août<br />
<strong>2013</strong> en son siège sis à Hussein<br />
Dey à Alger. Ce projet entre dans<br />
le cadre du programme financé<br />
par l’UE pour faire face à la pollution<br />
industrielle et analyser l’impact<br />
potentiel de l’introduction<br />
du concept de prévention et de<br />
contrôle intégrés de la pollution<br />
(IPPC) dans les pays méditerranéens<br />
partenaires et plus particulièrement,<br />
si cela peut contribuer<br />
à réduire les impacts négatifs liés<br />
aux industries polluantes des secteurs<br />
clés de l’industrie. Des expériences<br />
de certains pays méditerranéens<br />
pour renforcer la mise en<br />
réseau des résultats de recherches<br />
de haut niveau ainsi que le transfert<br />
des meilleures techniques disponibles<br />
(MTD) de ces pays vers<br />
la rive Sud de la Méditerranée ont<br />
été exposé lors de cet atelier. Le<br />
projet a été conçu pour répondre<br />
au besoin des pays méditerranéens<br />
partenaires de concevoir de<br />
nouveaux systèmes de contrôle<br />
environnemental basés sur la prévention,<br />
sans nuire à leur développement<br />
économique nécessaire.<br />
Il faut noter que la Banque<br />
mondiale estime le coût de la<br />
dégradation de l’environnement<br />
dans quelques pays de la<br />
Méditerranée à 3% du PIB des<br />
pays, ce qui incite au renforcement<br />
des dispositifs de la prévention<br />
contre la pollution, notamment<br />
industrielle.<br />
Le secteur privé de la zone euro est<br />
resté sur le chemin de la croissance<br />
en août, à un rythme supérieur aux<br />
attentes, tiré par l'Allemagne, alors<br />
que l'activité s'est encore<br />
contractée en <strong>Fr</strong>ance, montrent les<br />
résultats provisoires d'une enquête<br />
Markit. L'indice PMI composite, qui<br />
regroupe industrie et services,<br />
présenté comme un baromètre de la<br />
croissance, a atteint 51,7 dans sa<br />
version préliminaire après 50,5 en<br />
juillet. Les économistes anticipaient<br />
en moyenne 50,9 et aucun d'entre<br />
eux n'avait prévu un chiffre aussi<br />
élevé. Dans les services, l'indice a<br />
progressé à 51,0, contre 49,8 en<br />
juillet, alors que les économistes<br />
anticipaient en moyenne 50,2. C'est<br />
la première fois que cet indicateur<br />
passe la barre des 50 depuis début<br />
2012. L'indice PMI manufacturier a<br />
augmenté à 51,3, son plus haut<br />
niveau depuis juin 2011, contre 50,3<br />
en juillet et 50,8 attendu par le<br />
consensus.<br />
CRASH<br />
Le nombre de créations<br />
d'entreprises a baissé de 1,4% en<br />
juillet en <strong>Fr</strong>ance, à 43 359, annonce<br />
l'INSEE. Hors nouveaux autoentrepreneurs,<br />
le nombre de<br />
créations d'entreprises a reculé de<br />
0,7% à 21 815. En glissement<br />
annuel sur les trois derniers mois,<br />
le nombre cumulé de créations est<br />
en repli de 2,9% (-13,5% pour les<br />
seuls auto-entrepreneurs), les<br />
secteurs qui contribuent le plus à<br />
cette baisse étant les services aux<br />
ménages, la construction et le<br />
soutien aux entreprises. Sur les<br />
douze derniers mois, le nombre de<br />
créations baisse de 3,2%, celui des<br />
nouveaux auto-entrepreneurs<br />
diminuant de 6,9%. Face aux<br />
critiques de sa réforme de l'autoentreprenariat,<br />
le gouvernement<br />
français a choisi de se donner du<br />
temps : le projet de loi présenté<br />
mercredi en Conseil des ministres<br />
ne sera pas examiné avant janvier et<br />
il ne précise pas le niveau du chiffre<br />
d'affaires à partir duquel ce régime<br />
sera raboté.<br />
CHIFFRE<br />
8<br />
Les besoins de l’<strong>Algérie</strong> en céréales<br />
sont estimés à environ 8 millions de<br />
tonnes par an. L’<strong>Algérie</strong> est parmi<br />
les premiers importateurs de blé au<br />
monde, en raison d’une demande<br />
locale qui reste importante.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
8 > P U B L I C I T E<br />
<strong>Algérie</strong> News <strong>24</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 507<br />
<strong>Algérie</strong> News <strong>24</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 506<br />
<strong>Algérie</strong> News <strong>24</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 511<br />
<strong>Algérie</strong> News <strong>24</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 510<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
C O U P S D E P R O J E C T E U R<br />
ILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse<br />
Kadhem Essaher<br />
9<br />
><br />
Abderrahmane<br />
Belayat<br />
«Je n’ai pas envie d’être taxé d’anti-Ali<br />
Benflis gratuitement, mais il n’y a pas que<br />
lui. Un parti aussi fort que le FLN recèle<br />
d’autres compétences à l’image de<br />
Mouloud Hamrouche, et également<br />
Abdelaziz Belkhadem... »<br />
Daho Ould Kablia<br />
« La demande que j’ai reçue de la part d’un<br />
groupe du FLN est légale, ce qui justifie ma<br />
décision d’autoriser la tenue d’un comité<br />
central. Pour la date, aux instances du parti<br />
de la fixer, pas à moi. »<br />
Moussa Benhamadi<br />
« Les grévistes d’<strong>Algérie</strong> Poste ont été<br />
victimes de rumeurs. Je me suis<br />
personnellement engagé à répondre à leurs<br />
revendications et personne n’est habilité à<br />
le faire en dehors de moi. »<br />
><br />
Le «Kaiser» de la chanson arabe ne<br />
pouvait pas soupçonner l’étendue de sa<br />
popularité en <strong>Algérie</strong>. Après avoir animé<br />
un concert au Casif de Sidi <strong>Fr</strong>edj, il a pris<br />
la route pour Constantine pour être au<br />
rendez-vous de son prochain spectacle à<br />
Djemila. Suivi par une voiture tout au<br />
long du trajet, il fut collé par des<br />
admiratrices. Une fois arrivé, il n’y croyait<br />
pas ses yeux.<br />
Rached Ghannouchi<br />
Le monde de l’insolite<br />
Le président du mouvement tunisien<br />
Ennahda a fini par accepter la formation<br />
d’un gouvernement de technocrates. Une<br />
concession qui laisse entrevoir les débuts<br />
d’une solution à la crise que vit la Tunisie<br />
et lui éviter une mésaventure à<br />
l’égyptienne.<br />
En baisse<br />
Larbi Ould Khelifa<br />
><br />
Des drones pour<br />
éloigner les oies<br />
Rien ne va plus entre les oies du<br />
Canada et la capitale Ottawa qui a lancé<br />
une campagne à l'aide de drones pour<br />
les éloigner d'une de ses plages les<br />
plus populaires, polluée par les fientes.<br />
L'hexacopter, un engin de 66 cm<br />
d'envergure télécommandé et propulsé<br />
par six petits rotors, a été adapté par<br />
son propriétaire pour lutter contre les<br />
parasites en tous genres et présenté<br />
mercredi par la municipalité. Chaque<br />
matin à l'aube, le drone prend les airs<br />
pour partir à la chasse des oies<br />
Bernache du Canada qui prennent leurs<br />
aises sur les bords de la rivière<br />
Outaouais, dans le parc de l'Ile Petie, à<br />
l'est de la ville. «Cela a été vraiment<br />
efficace», a confié à l'AFP le conseiller<br />
municipal, Bob Monette.<br />
L’arbre n’a pas<br />
tenu<br />
Le symbole de «l'indépendance<br />
éternelle» du Tadjikistan, un séquoia de<br />
50 ans, s'est desséché à peine cinq<br />
mois après avoir été solennellement<br />
planté dans la capitale, Douchanbé, par<br />
le président de cette ex-République<br />
soviétique, a constaté mercredi un<br />
journaliste de l'Agence <strong>Fr</strong>ance-Presse.<br />
Deux séquoias, conifères originaires de<br />
Californie, avaient été plantés en mars<br />
par des ambassadeurs étrangers, mais<br />
aussi par le président Emomali<br />
Rakhmon, devant le ministère des<br />
Affaires étrangères du Tadjikistan lors<br />
d'une cérémonie officielle.<br />
Newton ressuscité<br />
Mais à quoi carburent les étudiants de<br />
Georgia Tech, près d'Atlanta, aux Etats-<br />
Unis ? On peut se poser la question en<br />
visionnant la vidéo de Nicholas Selby,<br />
jeune diplômé, qui s'emporte lors d'un<br />
discours de bienvenue à l'université.<br />
Dans un speech enflammé, qui débute<br />
sur la musique du film 2001,<br />
«L’Odyssée de l'espace», l'étudiant<br />
commence : «Nous avons choisi<br />
Georgia Tech parce que nous avons<br />
choisi l'impossible !»<br />
Il poursuit, presque illuminé, citant<br />
Isaac Newton : «Si j'ai pu voir si loin,<br />
c'est que je suis monté sur les épaules<br />
d'un géant !» Une phrase qui<br />
d'évidence manque d'ambition pour ce<br />
jeune homme.<br />
Le président de la Chambre basse du<br />
Parlement va présider une cession<br />
d’automne sans aucun ordre du jour.<br />
Certains députés de l’opposition<br />
l’accusent d’inertie et d’immobilisme.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
10 > P U B L I C I T E<br />
Offre<br />
d’emploi<br />
Cherche coiffeuse<br />
qualifiée.<br />
Lieu «Lido»<br />
Bordj El Kiffan.<br />
Tél :<br />
0553-28-60-81<br />
<strong>Algérie</strong> News <strong>24</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 519<br />
<strong>Algérie</strong> News <strong>24</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 520<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
dclg<br />
é<br />
a a e<br />
Analyses &<br />
Décryptages<br />
La rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose une<br />
nouvelle rubrique dédiée à l'analyse et au<br />
décryptage de l'actualité qui nous concerne<br />
et qui nous entoure.<br />
Nous lançons un appel à tous ceux et toutes<br />
celles qui veulent y contribuer à travers des<br />
articles ou des propositions. Vos contributions<br />
seront les bienvenues.<br />
Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr<br />
11<br />
Tac o Tac<br />
Informel<br />
nocturne<br />
Par Yacine Chabi<br />
Tribulations alimentaires<br />
L’algérienne<br />
de la bouffe<br />
Par Nadir Bacha<br />
L’<strong>Algérie</strong>n mange cher, très mal et dangereusement. Il<br />
produit sa nourriture ou se l’approprie beaucoup plus pour<br />
que des citoyens gagnent de l’argent, beaucoup d’argent,<br />
que pour que le reste se sustente assez convenablement<br />
dans ce qui est à la mode de dire dans le rappor« qualité-prix<br />
», quand le dinar ne va pas tarder à posséder la valeur<br />
marchande du centime de certains pays voisins qui ne<br />
possèdent pas de grosse manne particulière mais qui<br />
réussissent souvent à damer le pion à des pays de l’Union<br />
européenne dans le domaine de la production alimentaire et<br />
de sa commercialisation, vers le Vieux continent même et<br />
vers le reste de la planète, et ce, en quantité et en qualité<br />
appréciables dans les diverses variétés de produits<br />
maraîchers, de fruits et de denrées manufacturées, tandis<br />
que depuis longtemps déjà, ils ont résolu la question de la<br />
semence.<br />
> Suite pages 12 et 13<br />
Le ministre de l'Intérieur et<br />
des Collectivités locales avait<br />
affiché une détermination sans<br />
faille, quelques jours avant le<br />
mois sacré. Pour lui, l'objectif<br />
était d'éradiquer toute forme de<br />
commerce informel ou nonautorisé<br />
devant les marchés « légaux » et sur la voie publique.<br />
Des milliers de policiers ont été mobilisés. Rien qu'à<br />
Alger, deux à trois camions de police ont pris position à la<br />
périphérie de chaque marché couvert. Personne n'a réussi<br />
à vendre une gerbe de persil en dehors du circuit légal, du<br />
moins, pendant la journée. Car ce que le dispositif mis en<br />
place par les autorités n’avait pas prévu, c'est l'activité<br />
nocturne. En effet, et selon certains confrères, des deals<br />
ont été conclus. A Oran par exemple, les vendeurs à la sauvette<br />
peuvent s'installer durant les week-ends dans certains<br />
quartiers, sans pour autant qu'ils soient inquiétés ou<br />
leurs marchandises saisies. A Alger, au niveau du quartier<br />
Ferhat-Boussaad (ex-Meissonier), pas un carton n'est<br />
autorisé sur la voie publique durant la journée. Par contre,<br />
une fois la nuit tombée et le jeûne rompu, ce sont les trottoirs<br />
qui disparaissent sous les cartons et étals des jeunes<br />
décidés à compenser leurs pertes de chiffre d'affaires. On<br />
ne vend pas de dioul ou de cherbat, on commercialise des<br />
milliers d'articles vestimentaires importés de Chine ou de<br />
Turquie. Réputé pour<br />
être un quartier calme<br />
la nuit, Meissonier se<br />
transforme en une<br />
sorte de bas fond du<br />
commerce en tout<br />
genre où les articles se<br />
vendent à la criée. Tout<br />
cela devant les commerçants<br />
« en règle »<br />
impuissants devant ce<br />
tsunami qui change<br />
d'horaire mais reste<br />
toujours aussi nuisible<br />
pour leurs activités.<br />
« 90% des marchés<br />
D'autres vont<br />
encore plus loin dans<br />
leurs analyses. Ils<br />
estiment que rien ne<br />
peut éradiquer un<br />
système qui a mis<br />
vingt ans à se<br />
développer et à se<br />
mettre en place.<br />
informels ont été éradiqués », a affirmé le ministre de<br />
l'Intérieur. Seul détail qu'il n'avait pas précisé, c'est que<br />
seule l'activité diurne a été stoppée, pas la nocturne. Du<br />
côté des citoyens, on reste partagé. Personne ne peut cracher<br />
sur cent ou deux cents dinars d'économie qu'offrent<br />
les jeunes et leurs cartons, surtout si l'on doit habiller<br />
deux ou trois enfants avec un salaire qui n'est pas indexé<br />
sur le taux d'inflation. D'autres vont encore plus loin dans<br />
leurs analyses. Ils estiment que rien ne peut éradiquer un<br />
système qui a mis vingt ans à se développer et à se mettre<br />
en place. Les nouveaux marchés construits pour absorber<br />
ces jeunes et éviter de les voir squatter la voie publique ne<br />
suffiront pas. L'informel a su s'adapter à la nouvelle situation.<br />
Les pouvoirs publics devront encore une fois revoir<br />
leur copie. A quoi peuvent servir de nouveaux espaces<br />
commerciaux et marchés de proximité si ils ne réussissent<br />
pas à absorber les jeunes du trottoir ? Encore une fois, privilégier<br />
la solution sécuritaire et vouloir l'appliquer dans<br />
la précipitation n'aura eu que des effets contraires. Les<br />
altercations, qui parfois se transforment en affrontements<br />
entre policiers et jeunes vendeurs se multiplient ces derniers<br />
jours. Il est facile de comprendre l'attitude d'un<br />
agent de l’ordre qui ne souhaite pas voir les choses dégénérer,<br />
en ces temps où la moindre tension pourrait prendre<br />
des proportions autres. Et en même temps, ce même<br />
policier ne comprend pas pourquoi il est aux avant-postes<br />
d'un problème qui ne le concerne pas vraiment, au lieu de<br />
faire ce que lui incombe sa mission !<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
Tribulations alimenta<br />
L’algérien<br />
12 dclg<br />
é a a e<br />
Décryptage<br />
Analyses &<br />
Décryptages<br />
Depuis au moins une décennie,<br />
clairement sur le terrain,<br />
l’alimentation que les<br />
<strong>Algérie</strong>ns achètent n’a plus le<br />
goût ni les caractéristiques<br />
nutritionnelles qui la définissent, souvent<br />
même, pour les fruits et les légumes, son<br />
anatomie ne possède pas les aspects en<br />
rapport avec l’espèce. Pour l’exemple anodin,<br />
d’aucuns remarquent la belle tomate à<br />
la pelure écarlate mais toute lactescente et<br />
rugueuse à l’intérieur, impossible de cuisiner<br />
avec, ni en mettre en salade ; la pomme<br />
de terre lisse et compacte, avec sa belle<br />
couleur, ocre pâle ou brun sable, donne<br />
envie d’en prendre par billot mais dès le<br />
premier coup de lame sur la texture la<br />
pique surgit en plusieurs endroits de la<br />
bande épluchée. Jadis on sentait le parfum<br />
du fruit d’assez loin avant d’arriver sur le<br />
marché, vers le maraîcher ou le véhicule<br />
itinérant ; aujourd’hui, il faut prendre le<br />
légume ou le fruit – enfin ce qui ressemble<br />
un peu à cela – le mettre contre la narine<br />
et l’inspirer jusqu’aux plus infimes bronchioles<br />
afin de saisir quelque ressemblant<br />
olfactif, quant à la possible contrepartie<br />
gustative, c’est du pareil au même, sinon<br />
pire, on veut relever une recette par l’ajout<br />
d’un légume précieux, cher sur le marché,<br />
mais le plat dans l’assiette ne pèsera pas<br />
spécialement sur les papilles.<br />
La qualité nutritive fait<br />
défaut<br />
Bref, la denrée naturelle, cultivée, c’està-dire,<br />
semée et récoltée, arrive à la<br />
consommation démunie de toutes les propriétés<br />
censées justifier au moins son prix,<br />
quant au produit manufacturé, depuis le<br />
végétal ou l’animal, à travers les fruits et<br />
les légumes, le lait ou les viandes, le client<br />
consommateur se retrouve quatre fois sur<br />
cinq en train d’acheter un aliment capable<br />
de lui faire courir des risques sur sa santé,<br />
d’abord en l’induisant dans le leurre de la<br />
fausse nutrition, ensuite il va mettre en<br />
danger son organisme dans le cadre même<br />
de son absorption, qui peut agir sur le<br />
métabolisme des substances importantes<br />
régulant la fonction des organes, et enfin il<br />
lui donne beaucoup de chance de contracter<br />
des germes indésirables à travers des<br />
réseaux de contamination d’origine frauduleuse<br />
sur les principes minima de l’hygiène,<br />
sur les normes du stockage et du<br />
déplacement – nul ressortissant du<br />
monde, sain d’esprit, ne peut concevoir un<br />
pays qui a accepté la décimation de sa<br />
population pour lutter jusqu’au bout<br />
contre l’oppression, dont le Trésor public,<br />
aujourd’hui, thésaurise de colossaux capitaux<br />
en devises fortes et dont des commis<br />
de l’Etat escamotent des fortunes par<br />
raflées, en dollars et en euros, que les responsables<br />
décideurs acceptent sans broncher,<br />
que les citoyens, la majorité qui ne<br />
possède que les revenus sur le misérable<br />
salaire, retraite ou pension, aillent se ravitailler<br />
en lait vers de terribles amoncellements<br />
à ciel ouvert sur la place publique,<br />
sous le regard du « li yeswa ouelli mayeswach<br />
» (à comprendre dans tous les sens<br />
de l’idée de « valeur » dans la traduction),<br />
car le lecteur devine que ce ne sont pas les<br />
contribuables probes et respectables qui<br />
font envoyer en voiture luxueuse prendre<br />
dans les fermes de banlieue leur lait de<br />
vache, de brebis ou de chèvre, au prix qui<br />
intéresse le producteur, qui s’en fichent<br />
d’acheter la patate à 140 dinars, le poisson<br />
blanc et les viandes rouges à<br />
quelle somme.<br />
Mais donc on ne peut pas «<br />
une carotte du plus belle orange<br />
vron bien vert, dodu, brillant et<br />
goûter » une fraise, qui donne s<br />
ce ton parmi les plus nobles d<br />
onctueuse, bien ramassée autou<br />
pépins - qu’on appelle les akèn<br />
sont, dans la réalité biologique de<br />
dation, eux-mêmes les fruits (W<br />
– ou la chair du cantaloup, orang<br />
leuse, qui évite de trop rapideme<br />
son jus pour donner le plein pr<br />
sapidité dans la bouche, et cetera<br />
cier », in fine, dans les mervei<br />
nourriture terrestre, parce que to<br />
cuit de saloperies de cupidité, de<br />
tise – parfois réellement d’ignora<br />
mais de mépris de soi et de l’a<br />
tout, est déployé dans la circula<br />
bouffe en <strong>Algérie</strong>, depuis le chèq<br />
pour l’achat des semences – qui<br />
beaucoup de brigands de l’im<br />
que nous ne réussiront jamais à<br />
quer - jusqu’au minable petit<br />
salaire qui paye l’emplette dan<br />
tructible sachet noir fabriqué<br />
produits contenant du poison<br />
pour boucler la boucle. Le volet d<br />
chandise alimentaire importée, so<br />
médicaments aussi, est pire si on<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
Décryptage<br />
13<br />
ires<br />
ne de la bouffe<br />
que le laboratoire de cet établissement utilise<br />
parmi les additifs un produit très cancérigène,<br />
un « E » suivi d’un chiffre, un<br />
colorant, strictement interdit par la CEE et<br />
par beaucoup de pays dans le monde. Bref,<br />
sans entrer dans les détails, l’affaire avait<br />
été sérieusement prise en charge par les<br />
services concernés, au bout de quoi la<br />
limonaderie ferme mais aucune action par<br />
la suite n’avait été initiée pour suivre le<br />
tracé du produit dans les effets possibles<br />
de son usage dans les domaines de l’alimentation<br />
dans tout le pays. Mis à part le<br />
géant Hamoud, il y avait à l’époque autant<br />
de limonaderies et de fabricants de jus ou<br />
de lotions sucrés qu’il y a de doigts dans<br />
une main. C’est la même chose qui se produit<br />
aujourd’hui où le pays a affaire aux<br />
fjords de la Norvège, ça embouteille à<br />
l’envi, en sodas, en jus ou eaux fruitées, en<br />
condensés et suspensions liquides d’allez<br />
savoir de quoi, d’eaux minérales, sans<br />
compter les licences inter<strong>national</strong>es, en un<br />
mot, la foire. On rivalise avec les labels<br />
dans pratiquement le même contenant<br />
plastique – sur lequel d’emblée il y a<br />
fraude sur la teneur du matériau, reconnaissable<br />
dès le début du dévidement où la<br />
bouteille se met à se tortiller, se creuser et<br />
se ramollir en échappant à la poigne. Ça<br />
précise, « pomme », « ananas », « fraise», «<br />
mangue », ça frôle le goût et le gros du<br />
coloris, mais le consommateur va mettre<br />
dans le frigo avec aucune idée de ce que ça<br />
peut contenir comme pernicieux dans le<br />
processus de fabrication et de distribution.<br />
Banditisme alimentaire<br />
n’importe<br />
humer »<br />
, un poiferme,<br />
«<br />
on nom à<br />
u rouge,<br />
ur de ses<br />
es, et qui<br />
la féconikipédia)<br />
ée, moelnt<br />
libérer<br />
ofit de la<br />
, « apprélles<br />
de la<br />
ut un cirfainéannce,<br />
oui –<br />
utre, surtion<br />
de la<br />
ue libellé<br />
intéresse<br />
portation<br />
les fabridinar<br />
du<br />
s l’indesavec<br />
des<br />
mortel,<br />
e la maruvent<br />
les<br />
passe sur<br />
le divan du psychanalyste toute la fripouillerie<br />
du secteur des finances, du commerce,<br />
de l’intérieur, de la santé publique<br />
et de l’agriculture bien entendu, à ce point<br />
de l’infamie où il a été à maintes reprises,<br />
dans des contrôles sérieux – parce que de<br />
temps en temps il y en a, qu’on peut, à raison,<br />
taxer de patriotiques – prouvé des<br />
substances dans des produits très consommées<br />
ne correspondant pas à celles portées<br />
dans la formule sur l’emballage, avérées<br />
pour la plupart strictement interdites dans<br />
les pays de l’Europe et de l’Occident, parce<br />
qu’à doses cumulées elles peuvent engendrer<br />
des maladies néfastes.<br />
Les blagueurs ne sont pas loin de la réalité<br />
lorsqu’ils disent que des citoyens<br />
impliqués dans la pastèque injectent de<br />
l’éosine (« doua lahmar ») à travers<br />
l’écorce du fruit quand il commence à verdir<br />
et prendre du volume pour lui donner<br />
sa couleur accréditée. Ce scénario à lui<br />
seul, réel ou imaginé, renseigne sur des<br />
pratiques inconséquentes dans le domaine<br />
ayant trait au sujet qui nous intéresse. Il a<br />
été vécu l’an passé la teinte en vert de la<br />
semoule d’orge ou de blé vert non<br />
conforme, pour faire du « frik » de première<br />
qualité et les amoureux de la chorba<br />
assaisonnée avec cette denrée céréalière à<br />
l’approche de ramadhan n’y ont vu que du<br />
feu.<br />
Les boissons dangereuses<br />
Il y a longtemps, vers la fin des années<br />
quatre-vingt, nous avons fait un reportage<br />
dans une wilaya à l’intérieur du pays, les<br />
réalisations, les projets, les potentialités,<br />
les problèmes, les espérances, le classique à<br />
l’époque dans lequel on ne revient pas vers<br />
la « base » si l’essentiel de ces aspects n’est<br />
pas traité convenablement ; mais nous<br />
tombons sur une limonaderie et « accidentellement<br />
» des informations attestent<br />
Les lois et les règlements prévoient de<br />
jeter un coup d’œil permanent sur l’origine<br />
et la nature des assiettées des enfants<br />
depuis le périple de sa production ou de<br />
son importation jusqu’à son trafic dans les<br />
circuits internes. Mais la réalité est tout<br />
autre, n’importe qui fait dans n’importe<br />
quoi, des quidams tout juste aptes,<br />
lorsqu’ils ont de l’argent sous la main, à se<br />
faire construire des locaux et de les louer,<br />
ils se lancent dans le surgelé en se battant<br />
les flancs sur les principes de la thermodynamique<br />
liés à la pratique alimentaire et<br />
ses retombées sur la santé. Les opérateurs<br />
dans le marché du congelé n’ignorent pas<br />
que la majorité des citoyens n’a pas accès<br />
aux viandes rouges et aux poissons frais,<br />
ils ne se résolvent pas à l’effort minimum<br />
de respecter la chaîne du froid qui assure<br />
les critères de la comestibilité. Le client,<br />
surtout en été, court ainsi, dans la<br />
semaine, plusieurs fois le risque de mettre<br />
dans sa marmite une viande ayant accusé<br />
plusieurs cycle de congélation, avec tout ce<br />
que cela peut induire comme potentialité<br />
d’inoculation malsaine dans le produit tripoté,<br />
aller-retour, dans toutes les gradations<br />
de la température.<br />
On dit que par la force d’énormes<br />
dépits en privation et mépris, nous sommes<br />
devenus sales et enclins à ne rien respecter<br />
dans les fonctions de la proximité,<br />
dans les relations d’échange entre les individus<br />
et les groupes. L’autorité multiplie<br />
les efforts pour combattre les délinquances<br />
et les banditismes classiques pour<br />
assouplir et détendre le logement carcéral,<br />
en omettant de considérer à sa juste<br />
mesure les « échappatoires » vers cet autre<br />
aspect de la criminalité, qui ne fait pas<br />
rentrer en prison parce qu’il a tout simplement<br />
rapport à la bouffe.<br />
N. B.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
14 dclg<br />
é a a e<br />
Kiosque inter<strong>national</strong><br />
Analyses &<br />
Décryptages<br />
Vue du<br />
Maghreb<br />
Hoda Saliby, Courrier<br />
Inter<strong>national</strong><br />
"<br />
La situation tourne au<br />
drame en Egypte",<br />
constate un éditorialiste<br />
du site <strong>d'information</strong><br />
tunisien Leaders, avant de<br />
poursuivre : "Morsi et les islamistes<br />
avaient usé, par leur<br />
incompétence, leur autisme<br />
politique et leur refus de dialoguer<br />
avec leurs adversaires,<br />
mais aussi par leur voracité, la<br />
légitimité qu'ils avaient acquise<br />
par les urnes." Mais il estime<br />
qu'"aucune concession n'est<br />
possible" : "Toute mort<br />
humaine violente est une mort<br />
de trop. Le comportement des<br />
forces armées et de sécurité<br />
égyptiennes est inacceptable. Il<br />
est urgent de libérer les responsables<br />
islamistes, les journalistes<br />
et tous les prisonniers<br />
d'opinion. Il est urgent de faire<br />
valoir la raison !"<br />
Quant à la comparaison<br />
entre l'Egypte et la Tunisie, où<br />
le gouvernement dirigé par le<br />
parti islamiste Ennahda est<br />
également fortement contesté<br />
dans la rue, Leaders souligne :<br />
"Nous n'avons ni le même<br />
substratum social, avec sa pauvreté<br />
extrême, ses exclusions et<br />
ses inégalités profondes, ni la<br />
même armée, Etat dans l'Etat,<br />
ni la même position stratégique,<br />
à proximité d'Israël et des<br />
champs pétroliers du Proche-<br />
Orient – deux éléments<br />
majeurs dans la définition de<br />
la politique extérieure des<br />
Etats-Unis. Ces différences<br />
objectives ne doivent en aucun<br />
cas occulter de grandes similarités<br />
entre les situations de nos<br />
deux pays : l'indigence, l'autisme,<br />
le mépris de l'autre et la<br />
voracité."<br />
Le<br />
rapprochement<br />
hasardeux avec<br />
l'<strong>Algérie</strong> de<br />
1991<br />
Même constat d'échec des<br />
islamistes au pouvoir dans le<br />
<strong>quotidien</strong> algérien Liberté :<br />
"Après une année de règne et<br />
une série d'échecs, les <strong>Fr</strong>ères<br />
musulmans d'Egypte découvrent<br />
les vertus de la démocratie.<br />
De la légitimité populaire."<br />
Et de poursuivre : "Détenteurs<br />
de la seule légitimité, des millions<br />
d'Egyptiens ont décidé<br />
de mettre fin à l'aventure. Et<br />
accordent un mandat à l'armée<br />
populaire pour cette mission<br />
de 'salut'." Quant à la<br />
similitude entre l'Egypte et<br />
l'<strong>Algérie</strong>, où le processus électoral<br />
a été interrompu en<br />
décembre 1991 pour barrer la<br />
route à une victoire des islamistes<br />
entraînant le pays dans<br />
une décennie de guerre civile,<br />
l'éditorialiste de Liberté souligne<br />
: "On a tenté une comparaison<br />
avec l'<strong>Algérie</strong> de 1991,<br />
mais on n'y trouve pas de<br />
points communs. Le rapprochement<br />
serait hasardeux.<br />
Répondant à l'appel du peuple,<br />
l'armée intervient, évacue<br />
les places publiques et... viennent<br />
les affrontements. Puis<br />
des échanges de coups de feu.<br />
Là peut commencer la comparaison.<br />
Et ne souhaitons pas à<br />
l'Egypte de vivre cette douloureuse<br />
et dramatique expérience<br />
: les <strong>Fr</strong>ères vont s'attaquer<br />
aux forces de l'ordre, braver<br />
le couvre-feu, incendier<br />
tout ce qui leur est différent."<br />
Avant de conclure sur une<br />
note optimiste :<br />
"Heureusement qu'il n'y a pas<br />
que des pro-Morsi et des sanguinaires<br />
en Egypte. Il y a une<br />
élite consciente, une armée<br />
populaire et un peuple derrière<br />
elle."<br />
Sur le site marocain<br />
Lakome une analyse relève<br />
l'"attitude ambigüe du Maroc"<br />
où, le 18 août, une marche de<br />
soutien aux <strong>Fr</strong>ères musulmans<br />
égyptiens, baptisée Légitimité,<br />
a rassemblé quelques 10 000<br />
personnes. Cette marche a été<br />
organisée à l'initiative de la<br />
Jamaa Al Adl Wal Ihssane et<br />
d'autres mouvances islamistes,<br />
notamment le Parti de la justice<br />
et du développement<br />
(PJD). Cette participation du<br />
PJD, à la tête du gouvernement,<br />
contraste avec la position<br />
officielle du Maroc, qui<br />
soutient le pouvoir égyptien<br />
depuis le coup d'état du 3 juillet.<br />
"Finalement, les membres<br />
du gouvernement marocain, y<br />
compris ceux du PJD, ont<br />
brillé par leur absence."<br />
Concernant la situation au<br />
Caire, Lakome estime que "si<br />
les islamistes ont très vite<br />
apporté la preuve de leur<br />
incompétence et de leur ambition<br />
d'islamiser le pays et de le<br />
plonger dans l'obscurantisme,<br />
les militaires ont apporté la<br />
preuve de la réputation de<br />
brutalité qui leur colle à la<br />
peau. Il sera désormais difficile<br />
de faire confiance à un officier<br />
supérieur qui démet un président<br />
sorti des urnes et<br />
ordonne de massacrer ses<br />
compatriotes, avant de venir<br />
disserter tranquillement sur la<br />
démocratie devant les écrans<br />
de télévision."<br />
ECONOMIE<br />
Hollande<br />
et le mirage<br />
de la croissance<br />
William Burck, The Times<br />
Interrogés sur leur<br />
vision de la <strong>Fr</strong>ance<br />
en 2025, les<br />
membres du<br />
gouvernement ont<br />
rendu des copies<br />
bien naïves.<br />
Pour les ministres du gouvernement<br />
français, l’été a<br />
pris fin le 19 août. Le président<br />
Hollande avait fixé<br />
la rentrée treize jours avant la fin<br />
du mois d’août et leur avait donné<br />
comme devoir une rédaction exposant<br />
leur vision de la <strong>Fr</strong>ance dans<br />
douze ans. On ne peut que le féliciter<br />
d’avoir invité son équipe à voir<br />
loin – espérons néamoins qu’il aura<br />
également la sagesse de reléguer<br />
rapidement ces compositions aux<br />
archives, car elles relèvent d’un<br />
optimisme naïf là où le réalisme<br />
était de mise. Certaines frôlent<br />
même le délire, et aucune ne s’attaque<br />
aux grandes priorités de la<br />
<strong>Fr</strong>ance : réduire les dépenses publiques,<br />
repousser l’âge légal de départ<br />
à la retraite et mettre fin au blocage<br />
de la réforme du travail par les syndicats.<br />
Si l’on entend soutenir la<br />
reprise glaciale que connaît le<br />
monde développé depuis le krach<br />
de 20<strong>08</strong>, la priorité est d’empêcher<br />
une autre crise dans la zone euro.<br />
Pour cela, il faut favoriser la croissance<br />
en <strong>Fr</strong>ance et s’assurer que le<br />
pays ne suivra pas la Grèce,<br />
l’Espagne et le Portugal sur le chemin<br />
d’un chômage en hausse<br />
constante, d’une dette débridée et<br />
d’une austérité forcée. Elu sur la<br />
promesse de ne pas imposer l’austérité,<br />
M. Hollande a été contraint<br />
d’en inventer sa propre version. Il a<br />
augmenté les impôts à deux reprises<br />
et promis de recommencer l’année<br />
prochaine.<br />
Confiance dans<br />
l’Etat<br />
La semaine dernière, il a reçu<br />
une nouvelle aussi bonne que rare :<br />
l’économie française a enregistré<br />
une croissance de 0,5 % au<br />
deuxième trimestre <strong>2013</strong>. C’est<br />
mieux que de rester dans la récession,<br />
mais ce n’est probablement<br />
qu’une brève éclaircie dans un ciel<br />
bien sombre, et manifestement<br />
cette nouvelle ne fait qu’encourager<br />
le président à retarder encore plus<br />
les réformes structurelles dont la<br />
<strong>Fr</strong>ance a tant besoin.<br />
Ce qu’il attendait de son gouvernement,<br />
c’était la vision d’une<br />
<strong>Fr</strong>ance prospère en 2025, car plus<br />
productive, moins grevée par les<br />
impôts et suffisamment porteuse<br />
de perspectives d’avenir pour<br />
empêcher les cerveaux les plus brillants<br />
de fuir vers Londres, New<br />
York et Shanghai.<br />
Ce n’est pas du tout ce qu’il a<br />
récolté.Ainsi, son ministre des<br />
Finances, Pierre Moscovici, reconnaît<br />
l’importance de réduire la<br />
dette et le chômage, mais laisse<br />
entendre qu’on peut y parvenir en<br />
augmentant les dépenses publiques,<br />
pas en les diminuant. M.<br />
Moscovici projette même une nouvelle<br />
Europe sociale, avec des<br />
dépenses mieux coordonnées. De<br />
son côté, le ministre du<br />
Redressement productif, Arnaud<br />
Montebourg, décrit à son patron<br />
une <strong>Fr</strong>ance au premier rang mondial<br />
dans tous les domaines, des<br />
nanotechnologies à l’optimisation<br />
des procédés industriels, mais ne<br />
dit pas vraiment comment y parvenir<br />
si ce n’est en faisant confiance à<br />
l’Etat pour choisir les chevaux<br />
gagnants.<br />
La ministre de la Justice imagine<br />
pour ses successeurs un rôle nouveau<br />
comme pourvoyeurs d’espoir<br />
et de réhabilitation plutôt que de<br />
condamnations. Quant à la ministre<br />
du Logement, elle promet 6 millions<br />
de nouvelles habitations et un<br />
accès au logement pour tous sans<br />
aucun stress. Comment la <strong>Fr</strong>ance<br />
va-t-elle financer tout cela ? La<br />
réponse est sans doute détaillée<br />
dans les annexes, car elle n’est visible<br />
nulle part dans les comptes rendus<br />
officiels. Laurent Wauquiez,<br />
étoile montante du centre droit, a<br />
salué, hilare, la performance en la<br />
qualifiant de “surréaliste”. La<br />
Commission européenne et le FMI<br />
n’ont plus qu’à espérer que rien de<br />
tout cela ne se traduira par des<br />
mesures politiques. Les ministres<br />
de M. Hollande n’ont apparemment<br />
pas apprécié d’avoir eu des<br />
devoirs à faire. En retour, ils fournissent<br />
de la matière pour des gros<br />
titres embarrassants et donnent<br />
l’impression qu’ils préféreraient<br />
revenir aux Trente Glorieuses plutôt<br />
que de réduire les dépenses et<br />
soumettre les syndicats. Venant du<br />
pays amateur de grands projets fantasques,<br />
il fallait peut-être s’y attendre.<br />
Cela n’en reste pas moins<br />
inquiétant.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
Kiosque inter<strong>national</strong> dclg<br />
é<br />
a a<br />
Analyses &<br />
Décryptages<br />
e<br />
15<br />
23 AOÛT 1799<br />
Bonaparte s'enfuit comme<br />
un voleur d'Égypte<br />
<strong>Fr</strong>édéric Lewino et Gwendoline<br />
Dos Santos, Le Point<br />
Accompagné par une<br />
poignée de fidèles, le<br />
chef de l'Armée d'Orient<br />
regagne la <strong>Fr</strong>ance pour y<br />
chercher la gloire.<br />
Le général Al-Sissi en<br />
rigole encore...<br />
Lui ? Êtes-vous vraiment certain que<br />
c'est de lui dont il s'agit ? Mauvaises langues<br />
que vous êtes : Bonaparte est incapable<br />
de déserter ! C'est aussi improbable que<br />
Sarkozy ne se représentant pas aux prochaines<br />
présidentielles... Et, pourtant, c'est<br />
pure vérité : le futur empereur des <strong>Fr</strong>ançais<br />
fuit l'Égypte le 23 août 1799, la queue entre<br />
les jambes. Il déserte à bord de la frégate La<br />
Muiron en compagnie de quelques intimes,<br />
abandonnant ses hommes dans le<br />
désert égyptien. Le général Al-Sissi en<br />
rigole encore...<br />
Ce qu'il y a de fascinant avec Napoléon<br />
Bonaparte, c'est sa capacité à sacrifier des<br />
milliers, voire des millions de vies pour<br />
accomplir son destin personnel. Ses boucheries<br />
sur les champs de bataille européens<br />
sont bien connues, mais ses exploits<br />
égyptiens ne sont pas moindres. Un seul<br />
exemple : entre le 8 et le 10 mars 1799, le<br />
chef de l'Armée d'Orient fait massacrer à la<br />
baïonnette 3 000 prisonniers à Jaffa pour<br />
ne pas avoir à les nourrir ou à les relâcher.<br />
La campagne d'Égypte et de Syrie est ainsi<br />
marquée par de multiples carnages qui<br />
feraient pâlir d'effroi Bachar el-Assad en<br />
personne...<br />
Notre homme est parti<br />
comme un souslieutenant<br />
Bref, après avoir fait le constat que la<br />
poursuite des combats sur les bords du Nil<br />
ne servait pas sa gloire, Bonaparte décide de<br />
se retirer dans la villa de sa compagne au<br />
Cap Nègre... Pas un instant, il hésite à abandonner<br />
ses hommes qui l'ont suivi aveuglément<br />
au bout du monde. L'Armée d'Orient<br />
est exsangue, malade de la peste, manquant<br />
d'armes et de munitions. Peu importe,<br />
Bonaparte décide que sa présence sera plus<br />
utile en <strong>Fr</strong>ance pour sauver le Directoire et<br />
... s'emparer du pouvoir. Mais surtout, ce<br />
brave soldat corse veut faire plaisir à Alain<br />
Decaux qui piaffe d'impatience de lui<br />
consacrer un deuxième tome ...<br />
Sa décision de rallier la <strong>Fr</strong>ance cernée<br />
par les armées ennemies, il la prend dès juin<br />
1799, mais il ne se confie qu'à un tout petit<br />
cercle d'intimes. Même Kléber, qui lui succèdera<br />
à la tête de l'expédition, n'apprendra<br />
sa fuite qu'après son départ. Bonaparte n'a<br />
pas osé le lui apprendre de vive voix. Pour<br />
assurer l'exfiltration, l'amiral Ganteaume<br />
sélectionne deux frégates vénitiennes, La<br />
Muiron et la Carrère, et deux bâtiments<br />
plus petits, La Revanche et la Fortune. Les<br />
navires sont ancrés devant Alexandrie.<br />
L'embarquement se fait de nuit, car la veille<br />
on a vu des voiles anglaises cingler vers<br />
l'Est. Avant de prendre la mer, le général en<br />
fuite écrit plusieurs lettres. L'une au Diwan<br />
du Caire pour justifier son départ avec de<br />
beaux mensonges, et l'autre à Kléber.<br />
"L'intérêt de la patrie, sa gloire, l'obéissance,<br />
les événements extraordinaires qui<br />
viennent de s'y passer me décident seuls à<br />
passer au milieu des escadres ennemies<br />
pour me rendre en Europe." En recevant<br />
cette missive, Kléber comprend qu'il a été<br />
joué, il pique une rage monstrueuse. "Notre<br />
homme est parti comme un sous-lieutenant<br />
qui brûle paillasse après avoir rempli<br />
du bruit de ses dettes et de ses fredaines les<br />
cafés de la garnison."<br />
21 jours de vents<br />
contraires<br />
Accompagnent Bonaparte dans sa fuite<br />
les généraux Berthier, Duroc, Murat,<br />
Marmont et Lanne. Mais également, les<br />
savants Monge et Berthollet, ainsi que le<br />
peintre Denon. Hortefeux et Karoutchi ont<br />
embarqué comme passagers clandestins...<br />
Le petit général donne ordre à Ganteaume<br />
de ne pas rallier directement la <strong>Fr</strong>ance,<br />
mais de longer la côte africaine jusqu'à la<br />
hauteur de la Sardaigne. Si jamais ils<br />
devaient être pris en chasse par les Anglais,<br />
ils pourraient ainsi débarquer à terre et<br />
leur échapper.<br />
Le plan paraît bon, mais durant 21 jours<br />
les vents sont contraires. Impossible de<br />
tailler la route plein ouest. Bonaparte commence<br />
à désespérer quand, le 13 septembre,<br />
le vent tourne. Enfin, les navires peuvent<br />
accumuler les miles sans jamais voir<br />
une voile anglaise.<br />
Pour occuper ses compagnons de<br />
voyage, Bonaparte leur narre des contes de<br />
revenants, sa spécialité. On joue aussi aux<br />
cartes. Tout le monde laisse tricher ouvertement<br />
le chef qui, de toute façon, redistribue<br />
ses gains à la fin de la partie. Bonaparte<br />
n'a qu'une seule crainte, trouver le<br />
Directoire déjà renversé à son arrivée à<br />
Paris. En tout cas, aucun navire britannique<br />
ne croise leur route.<br />
Le 1er octobre enfin, après 40 jours de<br />
navigation, La Muiron jette l'ancre à<br />
Ajaccio. Au milieu des acclamations, le<br />
petit Corse rejoint sa maison natale pour<br />
s'y reposer quelques jours, car les vents<br />
sont contraires. Enfin, le 8 octobre, la<br />
modeste flottille peut reprendre la mer.<br />
C'est à ce moment qu'une douzaine de<br />
navires ennemis pointent à l'horizon.<br />
Effrayé, l'amiral veut rebrousser chemin.<br />
Mais Bonaparte, sachant que son destin ne<br />
peut s'arrêter en si bon chemin, l'oblige à<br />
hisser toutes les voiles pour foncer vers la<br />
côte.<br />
La nuit tombe. À bord, chacun est mort<br />
de trouille. Le savant Monge reste à côté de<br />
la Sainte Barbe (la soute à munitions,<br />
NDLR), prêt à faire sauter le navire en cas<br />
d'arraisonnement par les Anglais. Il a pris<br />
cette initiative à la suite d'une conversation<br />
avec Bonaparte qui lui avait dit préférer se<br />
faire sauter que de se "résigner à la captivité<br />
des pontons". Les pontons étant des navires<br />
démâtés utilisés comme prisons.<br />
Une chance de cocu<br />
Stupéfaction, l'aube se lève sur une mer<br />
vide, les Anglais ont pris les quatre navires<br />
pour un convoi italien. Ah, si les rosbifs<br />
s'étaient montrés un peu plus perspicaces,<br />
la face du monde en aurait été changée !<br />
Bonaparte a une chance de cocu. Merci à<br />
Joséphine qui s'en est donné à coeur joie<br />
durant son absence.<br />
Du reste, c'est bien la seule à regretter le<br />
retour de son époux.<br />
Le 9 octobre, les quatre navires mouillent<br />
dans la rade de <strong>Fr</strong>éjus, devant Saint-<br />
Raphaël, où ils reçoivent un accueil triomphal.<br />
Bonaparte a su transformer sa fuite<br />
d'Égypte en retour victorieux. Bientôt, il<br />
gagne Paris et un mois plus tard, le glorieux<br />
général s'empare du pouvoir par un<br />
coup d'État.<br />
Pendant ce temps, Kléber fait ce qu'il<br />
peut. Après une ultime victoire française à<br />
Héliopolis contre 30 000 Turcs, il est assassiné<br />
par un fanatique.<br />
En septembre 1801, les débris de<br />
l'Armée d'Orient sont ramenés en <strong>Fr</strong>ance<br />
par les Britanniques. Triste bilan militaire<br />
et diplomatique. Une armée de 38 000<br />
hommes s'est volatilisée dans les sables. Les<br />
meilleurs officiers ont disparu. L'empire<br />
ottoman, traditionnel allié de la <strong>Fr</strong>ance,<br />
bascule dans le camp britannique. Il n'y a<br />
que les savants pour se réjouir.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E<br />
Les<br />
gens<br />
Mohammad Javad Zarif<br />
Posséder la bombe atomique menacerait la sécurité de l'Iran, a déclaré le ministre<br />
iranien des Affaires étrangères. "Nous considérons que posséder l'arme nucléaire n'est<br />
pas conforme aux intérêts du pays et menacerait la sécurité de l'Iran", a déclaré M.<br />
Zarif, dont les propos étaient rapportés hier par l'agence Fars. Mais il a aussitôt ajouté<br />
que "le peuple iranien ne renoncera pas à ses droits" en matière nucléaire. "Mais nous<br />
allons montrer au monde entier qu'il n'existe aucune menace de la part de l'Iran"<br />
contre les autres pays, a-t-il ajouté. "La seule menace nucléaire (...) vient du régime<br />
sioniste", a-t-il ajouté, en allusion à Israël.<br />
«Vendredi des martyrs» en Egypte<br />
Démobilisation<br />
des <strong>Fr</strong>ères musulmans<br />
Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée devaient<br />
compter leurs rangs pour un "vendredi des martyrs" en Egypte, mais seules quelques<br />
centaines manifestaient au Caire, en raison de la désorganisation des <strong>Fr</strong>ères musulmans,<br />
décimés ou emprisonnés ces derniers jours.<br />
Près d'un millier de personnes ont<br />
péri en huit jours, essentiellement<br />
des manifestants pro-Morsi, dans<br />
les assauts meurtriers des soldats et<br />
policiers contre leurs rassemblements, et plus<br />
de mille militants et cadres des <strong>Fr</strong>ères musulmans<br />
ont été arrêtés, essentiellement les<br />
meneurs et organisateurs des manifestations.<br />
Une centaine de policiers et soldats ont<br />
également trouvé la mort dans les pires violences<br />
qu'a connues l'Egypte dans son histoire<br />
récente. Résultat: depuis cinq jours,<br />
malgré les appels <strong>quotidien</strong>s à manifester, les<br />
rassemblements font long feu faute de participants.<br />
D'autant que les grandes villes --en<br />
particulier Le Caire-- sont sous le joug de<br />
l'état d'urgence et d'un couvre-feu, avec leurs<br />
grands axes bloqués par des chars et des barrages<br />
de police.<br />
Les manifestants avaient annoncé à la<br />
presse 28 "marches pacifiques" au Caire après<br />
la grande prière de la mi-journée mais dans<br />
l'après-midi, seuls quelques défilés de quelques<br />
centaines de personnes étaient recensés<br />
dans la capitale. En dehors des activistes purs<br />
et durs qui se sont faits rares, les pro-Morsi<br />
ont manifestement peur de descendre dans la<br />
rue où le nouveau pouvoir dirigé de facto par<br />
l'armée a autorisé les forces de sécurité à<br />
ouvrir le feu sur les manifestants hostiles. Et<br />
les <strong>Fr</strong>ères musulmans, l'influente confrérie de<br />
La Russie a appelé hier le<br />
régime syrien, son allié, à<br />
coopérer avec les experts de<br />
l'ONU présents en Syrie au sujet<br />
des attaques présumées à l'arme<br />
chimique près de Damas, réclamant<br />
également aux rebelles de<br />
"garantir" leur accès sur les lieux.<br />
Le secrétaire général de l'ONU,<br />
M. Morsi qui avait remporté haut la main les<br />
législatives de 2012 , sont totalement désorganisés.<br />
Les rares dirigeants de leur exécutif<br />
qui ne sont pas encore derrière les barreaux<br />
se terrent, et les cadres intermédiaires<br />
Ban Ki-moon, a aussi demandé<br />
que les inspecteurs de l'ONU<br />
puissent enquêter au plus vite sur<br />
ces attaques, avertissant que l'utilisation<br />
d'armes chimiques<br />
constituerait un "crime contre<br />
l'humanité" aux "graves" conséquences.<br />
Cependant, Moscou a<br />
aussi estimé que les appels en<br />
Europe à utiliser la force en Syrie<br />
étaient "inacceptables", ajoutant<br />
que les rebelles "empêchaient"<br />
une enquête objective des experts<br />
de l'ONU et que l'attaque chimique<br />
présumée était "clairement<br />
une provocation". L'envoyé spécial<br />
de la Ligue arabe et de l'ONU,<br />
Lakhdar Brahimi, a estimé pour<br />
s'avouent paralysés en l'absence des consignes<br />
"écrites" qu'ils recevaient jusqu'alors<br />
pour guider leurs troupes, lesquelles arrivaient<br />
par autocars entiers des diverses provinces.<br />
R. I.<br />
Attaques chimiques<br />
Moscou appelle régime et rebelles à coopérer<br />
sa part que le conflit syrien était<br />
"la plus grande menace" actuelle<br />
contre la paix mondiale, et a lancé<br />
un appel aux différentes parties à<br />
venir s'assoir à la table des négociations.<br />
Une offensive a eu lieu<br />
mercredi dans la Ghouta orientale<br />
et à Mouadamiyat al-Cham -<br />
des secteurs situés respectivement<br />
à la périphérie est et ouest de<br />
Damas aux mains des rebelles -<br />
qui a fait un nombre de victimes<br />
encore indéterminé. L'opposition<br />
a évoqué 1 300 morts et accusé le<br />
régime d'avoir mené ces attaques<br />
avec des gaz toxiques.<br />
L'Observatoire syrien des droits<br />
de l'homme (OSDH), qui s'appuie<br />
sur un large réseau de militants<br />
et de médecins, a lui comptabilisé<br />
170 morts et n'a pu<br />
confirmer l'utilisation d'armes<br />
chimiques. Cette ONG a cependant<br />
affirmé que le régime avait<br />
violemment bombardé cette<br />
région mercredi, puis jeudi.<br />
R. I.<br />
Sur le fil<br />
Liban<br />
Au moins 27 personnes ont<br />
été tuées et 35 blessées<br />
hier dans un double<br />
attentat à la voiture piégée<br />
qui a secoué Tripoli, la<br />
grande ville du nord du<br />
Liban, une semaine après<br />
une attaque sanglante dans<br />
la banlieue chiite de<br />
Beyrouth, selon un<br />
responsable. "Il y a au<br />
moins 19 morts et 35<br />
blessés", a indiqué ce<br />
responsable des services<br />
de sécurité à l'AFP, en citant<br />
un nouveau bilan des deux<br />
attaques dans la grande<br />
ville portuaire à majorité<br />
sunnite. Les télévisions<br />
locales ont montré des<br />
corps sans vie, de<br />
nombreux véhicules en<br />
flammes, des hommes<br />
transportant dans leurs<br />
bras des blessés et des<br />
devantures d'immeubles<br />
totalement détruites.<br />
Colombie<br />
Une trentaine de routes en<br />
Colombie étaient bloquées<br />
jeudi par des paysans qui<br />
ont lancé lundi un<br />
mouvement social illimité<br />
pour obtenir des aides et<br />
un meilleur accès à la<br />
propriété foncière, selon la<br />
police. Plus de 200.000<br />
paysans, selon leurs<br />
leaders, étaient mobilisés<br />
et avaient installé des<br />
campements au bord de<br />
nombreuses routes, dont ils<br />
bloquaient ou ralentissaient<br />
la circulation. Les provinces<br />
les plus affectées, parmi les<br />
onze concernées, étaient<br />
celles de Nariño (sudouest)<br />
et Boyaca, près de<br />
Bogota, par où transite une<br />
bonne partie de<br />
l'approvisionnement<br />
alimentaire destiné aux 7,3<br />
millions d'habitants de la<br />
capitale. Une marche<br />
pacifique d'un millier de<br />
paysans bloquait la route<br />
reliant Bogota et Tunja,<br />
capitale de Boyaca.<br />
Chine<br />
Le second jour du procès<br />
pour corruption de l'ex-haut<br />
dirigeant Bo Xilai a révélé<br />
comment les liens de<br />
confiance qui soudaient son<br />
clan ont soudain cédé,<br />
faisant déferler une haine<br />
qui a déclenché le pire<br />
scandale en Chine depuis<br />
des décennies. "Elle est<br />
folle et elle ment", a ainsi<br />
lâché hier l'officiel déchu<br />
en parlant de sa propre<br />
femme, Gu Kailai. Celle-ci<br />
venait de l'accuser d'être<br />
au courant de pots-de-vin<br />
qu'elle avait reçus, dans un<br />
témoignage vidéo diffusé<br />
vendredi par le tribunal.<br />
Mme Gu, actuellement<br />
écrouée après avoir été l'an<br />
dernier reconnue coupable<br />
de l'assassinat d'un<br />
Britannique, Neil Heywood,<br />
est apparue pâle et amincie<br />
dans cette séquence préenregistrée.<br />
Interrogée sur<br />
le fait de savoir si son mari<br />
était au courant de billets<br />
d'avion et d'autres<br />
largesses offertes par un<br />
homme d'affaires proche<br />
du couple, Gu Kailai a<br />
d'abord répondu: "Il a bien<br />
dû savoir". Pressée par son<br />
interrogateur, elle a alors<br />
ajouté: "Je le lui avais dit".<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B<br />
Les gens<br />
17<br />
Slim Ben Hmidéne<br />
Allégence au roi du Maroc<br />
Un députe boycotte<br />
la cérémonie<br />
Le refus d'un député marocain de renouveler son allégeance au roi Mohamed VI,<br />
comme le veut la tradition, a entraîné une polémique médiatique sans précédant.<br />
Un acte qui met en lumière des<br />
aspects qualifiés « d'archaïques du<br />
Makhzen», l'institution informelle<br />
garante des traditions. "Le matin du jour de<br />
la fête, j’ai pris une décision irréversible. Le<br />
moment venu, je l’ai mise en pratique.<br />
Certains amis m’ont fait des reproches car<br />
je n’ai pas mis ma djellaba blanche, mon<br />
burnous et mon tarbouche makhzénien<br />
rouge et je n’ai pas exécuté, comme les<br />
autres, les cinq génuflexions… " C’est ainsi<br />
que Adil Tchkititou explique son geste sur<br />
sa page Facebook. Le jeune député du parti<br />
<strong>national</strong>iste Istiqlal a provoqué un scandale,<br />
le 10 août, lors de la cérémonie d’allégeance<br />
au Roi Mohamed VI du Maroc. La "<br />
La Compagnie <strong>national</strong>e libyenne de<br />
pétrole (NOC) a annoncé jeudi une<br />
levée partielle de l'état de force<br />
majeure dans le terminal pétrolier de Brega<br />
où les exportations ont repris après plusieurs<br />
semaines de fermeture. L'état de<br />
force majeure a été levé partiellement en ce<br />
qui concerne le terminal pétrolier de Brega,<br />
a indiqué la NOC sur son site, annonçant la<br />
reprise des exportations conformément aux<br />
bayaa", qui devait se dérouler Place<br />
Machouar du palais royal, à Rabat, regroupait<br />
tous les parlementaires et gouverneurs<br />
marocains. Ces derniers devaient, comme<br />
chaque année à la même époque, renouveler<br />
leur serment de fidélité au roi. Mais Adil<br />
Tchikitou a boycotté la cérémonie. Une<br />
première dans l’histoire marocaine, d’après<br />
plusieurs spécialistes. Le député, qui fait<br />
partie de la liste <strong>national</strong>e des jeunes députés,<br />
estime qu’il ne doit s’agenouiller et se<br />
prosterner que devant Dieu. Mais, comme<br />
le veut la tradition, les invités doivent s’incliner<br />
devant le roi à cinq reprises; tout<br />
comme un musulman s’incline pendant la<br />
prière, dit-il. Une initiative personnelle,<br />
Terminal pétrolier de Brega<br />
Levée partielle de l’état<br />
de force majeure<br />
précisera plus tard le député, dont le parti<br />
islamiste n’assume pas la responsabilité.<br />
Mais entre admirateurs et détracteurs, Adil<br />
Tchikitou a en tous les cas réalimenté la<br />
polémique. Ce n’est en effet pas la première<br />
fois que les pratiques et rituels traditionnels<br />
du Makhzen marocain suscitent un débat<br />
passionné. Car, malgré l’apparente modernité<br />
du monarque marocain, en tous cas au<br />
début de son accession au trône, son règne<br />
a conservé toutes les marques historiques et<br />
culturelles de la domination royale.<br />
Essentiellement dans un but de démonstration<br />
du pouvoir royal, cérémonies d’allégeance<br />
et autres rites restent à l’ordre du<br />
jour.<br />
R.M<br />
normes en vigueur en coordination avec<br />
toutes les parties concernées et les gardes<br />
des installations pétrolières. La Compagnie<br />
<strong>national</strong>e libyenne de pétrole a décrété officiellement<br />
mercredi l'état de force majeure<br />
dans les terminaux pétroliers de Zueitina,<br />
Ras Lanouf, al-Sedra, et Brega en raison de<br />
son incapacité à honorer les contrats de<br />
livraison de brut à ses clients.<br />
La force majeure permet une exonération<br />
de la responsabilité de la NOC en cas<br />
de non respect des contrats de livraison de<br />
pétrole, si elle invoque des circonstances<br />
exceptionnelles. Des gardes des installations<br />
pétrolières relevant du ministère de la<br />
Défense ont fermé depuis fin juillet les<br />
principaux terminaux pétroliers du pays<br />
pour protester contre la corruption dans<br />
l'exportation du pétrole, en particulier les<br />
cargaisons du brut livrées sans en connaître<br />
la quantité exacte. Réfutant ces accusations,<br />
la NOC et les autorités ont proposé une<br />
commission composée de juges et un<br />
groupe d'experts en pétrole pour faire la<br />
lumière sur ces accusations. Mais le gouvernement<br />
libyen accuse à son tour ces gardes<br />
de chercher à détourner le brut à leur profit<br />
et a menacé de faire usage de la force<br />
pour empêcher toute vente de pétrole indépendamment<br />
de la volonté de l'Etat. Ces<br />
troubles ont fait chuter la production à<br />
330.000 barils par jour avant de remonter à<br />
670.000 b/j tandis que la capacité moyenne<br />
de production du pays, hors période de<br />
conflit, s'établit autour de 1,5 à 1,6 million<br />
b/j.<br />
R.M<br />
Alors qu’il rentrait de vacances,<br />
voyageant de Djerba à Tunis, le ministre<br />
tunisien des Domaines de l’Etat, Slim<br />
Ben Hmidéne, a piqué une colère noire,<br />
face à deux agents de l’aéroport de<br />
Djerba ayant refusé de lui accorder<br />
l’accès au salon d’honneur, jeudi . Les<br />
arguments des deux agents justifiant ce<br />
refus par le fait que le ministre effectuait<br />
un voyage privé et non un déplacement<br />
officiel, n’ont pas été au goût de ce<br />
dernier.Indigné, Slim Ben Hmidène est<br />
devenu hystérique, a haussé le ton et<br />
s’est mis à hurler en plein aéroport,<br />
menaçant les deux agents et usant de<br />
son statut de ministre pour proférer des<br />
menaces et des intimidations à leur<br />
adresse.<br />
Mauritanie<br />
Une division de<br />
police en grève<br />
Les quarante-septe policiers qui étaient<br />
en grève de la faim, depuis samedi, à<br />
Timbedra à l’Est de la Mauritanie, ont<br />
été rapatriés jeudi et placés en garde à<br />
vue à Nouakchott. Selon des sources<br />
médiatiques locales, cette décision vient<br />
après l'échec des tentatives du directeur<br />
adjoint de la Sûreté <strong>national</strong>e<br />
mauritanienne de mettre fin à leur grève.<br />
Les grévistes (des agents, des brigadiers<br />
et un brigadier chef) appartiennent à la<br />
troisième compagnie de la Police de<br />
Nouakchott, protestent, depuis samedi,<br />
contre le non versement de prime pour<br />
accompagnement du cortège<br />
présidentiel dans l’Est du pays. Chacun<br />
réclame neuf jours de prime à raison de<br />
5000 UM par jour, soit un totale de<br />
45000 UM. Le directeur adjoint de la<br />
Sûreté <strong>national</strong>e est arrivé à Timbedra<br />
pour trouver une solution à la crise.<br />
L'inspecteur de police Saleck Ould<br />
Ghazwani, chargé de verser la prime, se<br />
serait engagé, samedi à l'étape de<br />
Timbedra, de régler la situation. Mais à<br />
la grande surprise des protestataires,<br />
Saleck est rentré le lendemain à<br />
Nouakchott abandonnant les<br />
protestataires à Timbedra, selon ces<br />
derniers.<br />
Intérrogatoirs de<br />
salafistes marocains<br />
Des agents de la CIA<br />
étaient présents<br />
Les révélations d’un détenu salafiste au<br />
Maroc sur son possible interrogatoire<br />
par des agents de la CIA, ont fortement<br />
embarassé le ministre de la Justice<br />
Mustapha Ramid. Le PJDiste, autre fois<br />
l'avocat des prisonniers islamistes,<br />
reconnaît les faits mais affirme que<br />
l’entrevue s’inscrit dans le cadre d’une<br />
commission rogatoire. Dans un<br />
communiqué, relayé par le bureau<br />
exécutif de la Coordination de défense<br />
des prisonniers islamistes, le salafiste<br />
Hamid Merzoug détenu à la prison de<br />
Tiflet, avance que des « officiers » de<br />
Langley lui auraient demandé de leur<br />
fournir davantage d’informations sur un<br />
Marocain, résident aux Etats-Unis.<br />
Merzoug, condamné à 20 ans pour<br />
activité terroriste, précise, toutefois,<br />
avoir transmis aux Américains qu’il ne<br />
connaît pas la personne, objet de leurs<br />
déplacements au Maroc.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
18<br />
Championnat<br />
d’<strong>Algérie</strong> L1<br />
La<br />
succession<br />
de l’ESS<br />
est ouverte<br />
Le championnat<br />
d’<strong>Algérie</strong> de Ligue 1 de<br />
football reprend ses<br />
droits aujourd’hui<br />
avec le déroulement<br />
de la 1re journée de la<br />
saison <strong>2013</strong>-2014, au<br />
cours de laquelle le<br />
champion en titre<br />
sortant, l’ES Sétif,<br />
débutera la campagne<br />
de défense de sa<br />
couronne par un<br />
déplacement à Aïn<br />
M’lila pour croiser le<br />
fer avec un des<br />
nouveaux promus, le<br />
CRB Aïn Fekroun. Les<br />
matches auront lieu<br />
en diurne, alors que<br />
certains clubs avaient<br />
exprimé le voeu<br />
d’évoluer en nocturne<br />
en cette période de<br />
fortes chaleurs. Cinq<br />
rencontres sur les huit<br />
au programme de<br />
cette journée<br />
inaugurale débuteront<br />
à 18h00 et deux à<br />
17h00, alors que le<br />
coup d’envoi de la<br />
confrontation JSM<br />
Béjaïa - MC Alger sera<br />
donné à 17h45. Pour<br />
ses grands débuts en<br />
Ligue 1, le CRBAF n’a<br />
pas été gâté par le<br />
calendrier qui lui a<br />
proposé l’ESS comme<br />
"entrée" à "domicile"<br />
au stade d’Aïn M’lila.<br />
Le nouveau promu<br />
sera mis à rude<br />
épreuve face à une<br />
équipe qui a entamé<br />
la compétition<br />
officielle depuis un<br />
bon moment en<br />
disputant trois<br />
rencontres de la<br />
phase de poules de la<br />
coupe de la<br />
Confédération. Au<br />
menu de la 1re<br />
journée figurent deux<br />
derbies, l’un de<br />
l’Ouest entre le MC<br />
Oran et l’ASO Chlef et<br />
le second de l’Est<br />
opposant le CS<br />
Constantine au CAB<br />
Bou Arrèridj. Ces deux<br />
rencontres devraient<br />
drainer la grande foule<br />
vu l’engouement<br />
qu’elles suscitent chez<br />
les supporters des<br />
quatre équipes.<br />
Les locaux avec leurs<br />
nouveaux entraîneurs<br />
étrangers, l’Italien<br />
Gianni Solinas pour le<br />
MCO et le <strong>Fr</strong>anco-<br />
Italien Diego Garzitto,<br />
et forts du soutien de<br />
leur public, partiront<br />
avec les faveurs des<br />
pronostics pour<br />
empocher les trois<br />
premiers points de la<br />
saison. Les deux<br />
"frères ennemis" de la<br />
capitale, l’USM Alger<br />
et le MC Alger, ont tiré<br />
leurs homologues de<br />
Béjaïa, respectivement<br />
le MOB à domicile et<br />
la JSMB à l’extérieur,<br />
pour leur retour sur<br />
les terrains de la L1<br />
après l’intersaison.<br />
> S P O R T S<br />
Championnats du Monde de Judo<br />
Les <strong>Algérie</strong>ns au Smig<br />
Les judokas algériens engagés aux championnats du monde de judo prévus du 26 août au 1<br />
septembre à Rio de Janeiro au Brésil, tenteront, à défaut d’un podium, d’"améliorer leurs<br />
classements", a indiqué jeudi l’entraîneur de la sélection algérienne "messieurs" Ahmed Moussa.<br />
Après les résultats en dents<br />
de scie lors des derniers<br />
Jeux méditerranéens qui se<br />
sont déroulés à Mersin, en<br />
Turquie (20-30 juin), le judo algérien<br />
va renouer avec les compétitions<br />
inter<strong>national</strong>es en prenant<br />
part, avec 10 athlètes (5 garçons et 5<br />
filles), à ces mondiaux qui regroupent<br />
la crème du judo mondial. Au<br />
vu de leurs résultats peu reluisants<br />
obtenus aux JM-<strong>2013</strong> de Mersin et<br />
compte tenu du niveau relevé des<br />
Plus de 2,3 millions de<br />
demandes de billets<br />
ont été reçues au cours<br />
des premières <strong>24</strong> heures de<br />
mise en vente de places pour<br />
le Mondial de football 2014<br />
au Brésil, a annoncé mercredi<br />
la Fédération inter<strong>national</strong>e<br />
de football. "Au cours de <strong>24</strong><br />
premières heures de vente<br />
des billets pour la Coupe du<br />
monde 2014, plus de 400.000<br />
championnats du monde, les représentants<br />
algériens visent, chacun, à<br />
"remporter deux ou trois combats et<br />
gagner des points en vue des qualifications<br />
aux prochains jeux olympiques",<br />
a déclaré Ahmed Moussa à<br />
l’APS. Le rendez-vous brésilien<br />
constitue, selon le même technicien,<br />
une opportunité idoine pour les<br />
judokas algériens "pour acquérir de<br />
l’expérience et améliorer leurs performances".<br />
Néanmoins, leur tache<br />
ne sera pas une sinécure face à de<br />
Coupe du Monde 2014<br />
2,3 millions de<br />
demandes de billets<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong><br />
redoutables concurrents, notamment<br />
Japonais, <strong>Fr</strong>ançais et Russes,<br />
seigneurs de la discipline sur le plan<br />
mondial. Les <strong>Algérie</strong>ns seront engagés<br />
dans les deux épreuves individuelles<br />
et par équipes. Cette dernière<br />
semble ne pas être un objectif<br />
principal pour l’équipe <strong>national</strong>e<br />
qui sera amoindrie à Rio (5 judokas<br />
seulement). "Notre équipe, détentrice<br />
du titre africain est appelée à<br />
participer dans l’épreuve par équipe<br />
où nous allons essayer de passer le<br />
supporteurs ont sollicité via<br />
Fifa.com une quantité supérieure<br />
à 2,3 millions d’entrées",<br />
a écrit la FIFA dans un<br />
communiqué. Les matches<br />
les plus demandés ont évidemment<br />
été le match d’ouverture<br />
et la finale : 372.000<br />
demandes pour le match<br />
d’ouverture du 12 juin à<br />
l’Arena Corinthians de Sao<br />
Paulo, et 344.000 sollicitations<br />
pour la finale du 13<br />
juillet au Maracana,d’une<br />
capacité de 78.800 places. Les<br />
supporteurs qui ont le plus<br />
effectué de demandes sont<br />
issus du Brésil, suivis par<br />
l’Argentine, les Etats-Unis, le<br />
Chili et la Colombie. La vente<br />
a commencé mardi à 10h00<br />
GMT et se prolongera<br />
jusqu’au 10 octobre. Les<br />
demandes se font via le site<br />
de la Fifa. A l’issue de cette<br />
première étape de mise en<br />
vente, au cours de laquelle il<br />
est prévu d’écouler un million<br />
d’entrées, la Fifa fera un<br />
tirage au sort pour attribuer<br />
les billets. 3,73 millions de<br />
billets devraient être vendus<br />
au total. Les prix des places<br />
sont échelonnés en catégories<br />
: de la 1 - la plus chère - à la 3<br />
- la moins coûteuse - pour les<br />
étrangers qui paieront en<br />
dollars, les Brésiliens bénéficiant<br />
eux de 4 catégories sur<br />
le marché domestique. Sur le<br />
marché inter<strong>national</strong>, la<br />
place la moins chère est d’un<br />
montant de 90 dollars quand<br />
la plus chère est de 990<br />
dolars.<br />
premier tour", a t-il précisé. La délégation<br />
algérienne ralliera vendredi la<br />
ville brésilienne qui va abriter la 32e<br />
édition des championnats du<br />
monde de judo et la 15e depuis<br />
l’unification des compétitions masculines<br />
et féminines. Afin de se préparer<br />
pour ce grand événement,<br />
l’équipe <strong>national</strong>e a pris part au<br />
tournoi du Maroc avant sa participation<br />
aux J.M de Mersin. Elle a également<br />
effectué un stage de 15 jours,<br />
après le rendez-vous turc. R.S<br />
Mondiaux de cyclisme<br />
La sélection algérienne<br />
en stage de préparation<br />
La sélection algérienne de cyclisme des moins de 23<br />
ans a entamé jeudi un stage de préparation à Tours en<br />
<strong>Fr</strong>ance, en prévision du championnat du monde de<br />
cyclisme, prévu du 22 au 28 septembre en Italie. Au<br />
cours de ce stage, qui prendra fin le 22 septembre<br />
prochain, l’équipe <strong>national</strong>e participera à des courses<br />
professionnelles en vue d’acquérir davantage<br />
d’expérience. L’<strong>Algérie</strong> s’est qualifiée pour les<br />
mondiaux d’Italie auxquels elle sera représentée par<br />
huit coureurs, trois dans la catégorie des moins de 23<br />
ans et cinq issus de la catégorie juniors. Outre les<br />
Mondiaux d’Italie, l’<strong>Algérie</strong> disputera également le<br />
championnat d’Afrique de cyclisme prévu en Egypte et<br />
le championnat arabe à Bahreïn, alors que la sélection<br />
féminine prendra part au Championnat arabe qui aura<br />
lieu du 6 au 11 octobre prochain en Jordanie.
M E D I A N E T<br />
Les gens<br />
Céline Dion<br />
19<br />
Marché des tablettes<br />
Apple perd du<br />
terrain en Chine<br />
La portée d'Apple sur le marché des tablettes en Chine s'est amenuisée, alors que<br />
des entreprises technologiques asiatiques ont accru leurs ventes avec des<br />
appareils Android moins dispendieux, montre une enquête dévoilée jeudi.<br />
Dickie Chang, analyste de la<br />
firme de recherche IDC, a<br />
indiqué qu'Apple avait fourni<br />
28% des tablettes informatiques<br />
en Chine durant le trimestre d'avril<br />
à juin, en recul par rapport à 49% un an<br />
plus tôt. Le fabricant du iPad était encore<br />
le plus important fournisseur en Chine,<br />
son principal moteur de croissance, mais<br />
son élan a ralenti. Apple a vendu 1,48<br />
million de iPad durant cette période, en<br />
hausse de 28% par rapport au trimestre<br />
correspondant de l'année précédente,<br />
mais les ventes de tablettes Galaxy<br />
conçues par Samsung Electronics ont<br />
quadruplé à 571 000 unités. Samsung<br />
s'est accaparé 11% des parts du marché<br />
des tablettes, en progression par rapport<br />
à 6% auparavant. Samsung, le plus<br />
important fabricant de téléphones intelligents<br />
au monde, a dit plus tôt cette<br />
année souhaiter doubler ses ventes<br />
annuelles de tablettes informatiques,<br />
pour resserrer l'écart avec Apple.<br />
L'entreprise chinoise Lenovo et les compagnies<br />
de Taïwan ASUS et Acer ont<br />
aussi connu une progression de leurs<br />
parts de marché.<br />
M. Chang a dit croire que ces entreprises<br />
avaient bénéficié de leurs offres de<br />
Audiences Web<br />
Yahoo! dépasse Google<br />
tablettes moins dispendieuses et de l'aisance<br />
des consommateurs avec le système<br />
d'exploitation Android utilisé dans<br />
plusieurs modèles de téléphones intelligents.«Si<br />
Apple réduit le prix de générations<br />
précédentes de produits comme<br />
elle l'a fait avec les téléphones, alors plus<br />
de consommateurs pourraient souhaiter<br />
acheter un iPad», a soutenu l'analyste par<br />
courriel. La Chine est un marché clé<br />
pour les entreprises de technologies de<br />
consommation alors que la croissance<br />
dans les ventes de téléphones intelligents<br />
et de tablettes dans les pays développés<br />
ralentit.<br />
Le groupe internet américain Yahoo!, qui<br />
tente de redresser ses résultats, a dépassé<br />
en juillet son rival Google en termes d'audience<br />
de ses pages pour la première fois depuis<br />
deux ans, d'après une étude du cabinet spécialisé<br />
Comscore.Dans ce document, Comscore<br />
indique que les sites du portail internet Yahoo!<br />
ont généré une audience de 196,6 millions de<br />
visiteurs le mois dernier, alors que le numéro<br />
deux du classement Google a engrangé 192,2<br />
millions de visiteurs avec son moteur de recherche<br />
ou sa messagerie Gmail, entre autres.<br />
C'est la première fois depuis mai 2011 que<br />
Yahoo prend la tête du classement devant<br />
Google, qui était depuis lors le numéro un, a<br />
précisé à l'AFP un porte-parole de Comscore.<br />
Viennent ensuite les sites de Microsoft (messagerie<br />
Outlook, portail MSN, moteur de<br />
recherche Bing, etc.) avec 179,6 millions de personnes,<br />
puis le réseau social en ligne Facebook<br />
(142,3 millions), AOL (117,4 millions) et<br />
Amazon (110 millions), selon l'étude de<br />
Comscore, publiée mercredi. Le très populaire<br />
site de blogues Tumblr, racheté par Yahoo! en<br />
mai, n'est pas intégré dans les chiffres du<br />
moteur de recherche et figure encore séparément<br />
dans le classement, à la 28e place, devant<br />
Twitter, 30e du classement.<br />
Elle a envoyé ses premiers tweets, ce jeudi. La<br />
chanteuse de renommée mondiale n'avait pas<br />
encore de compte Twitter officiel. C'est<br />
maintenant chose faite.Peu après la publication<br />
de ses deux premiers messages sur le site de<br />
réseautage, jeudi midi, Céline Dion comptait déjà<br />
plus de 28 000 abonnés. Dans son premier tweet,<br />
Céline Dion a écrit en anglais: «Bonjour Twitter!<br />
Comment allez-vous? Excitée à l'idée d'échanger<br />
davantage avec vous.»<br />
Elle a ensuite transmis une très courte vidéo à<br />
partir de l'application mobile Vine, dans laquelle<br />
elle fait la promotion de son prochain album en<br />
anglais dont la sortie est prévue à l'automne.<br />
Nouveauté<br />
Un réseau social Nelson<br />
Mandela lancé<br />
L'ancien président sud-africain Nelson Mandela,<br />
toujours hospitalisé dans un état grave à 95 ans,<br />
avait déjà des rues à son nom, des fondations et<br />
un fan-club. Il a désormais son propre réseau<br />
social sur internet.Deux de ses petits-enfants ont<br />
créé la plateforme mandela.is, sur laquelle les<br />
visiteurs, appelés «citoyens», peuvent laisser des<br />
messages, poster des photos ou partager des<br />
pensées avec pour objectif d'étendre l'aura du<br />
héros de la lutte anti-apartheid dans le monde<br />
entier. «C'est un réseau social qui se nourrit de<br />
l'inspiration que suscite mon grand-père au<br />
niveau mondial», explique Ndaba Mandela, l'un<br />
des deux petits-fils qui, à 30 ans, est à la tête<br />
d'une énième initiative familiale surfant sur la<br />
célébrité de Mandela.<br />
Jeux vidéos<br />
Sony baisse le prix<br />
de sa console Vita<br />
Avec une baisse<br />
de 50$, la<br />
PlayStation Vita<br />
de Sony ne coûte<br />
désormais que<br />
199$, sans<br />
compter des<br />
réductions de<br />
33% sur ses<br />
cartes mémoire. C'est pendant le point de presse<br />
PlayStation de la conférence Gamescom <strong>2013</strong><br />
que la firme japonaise a annoncé le nouveau prix<br />
de sa console portable, ainsi que les nouveaux<br />
jeux qui lui seront associés, sans oublier le projet<br />
de l'intégrer à l'expérience PlayStation 4. La Vita<br />
coûte désormais le même prix que la console de<br />
salon PlayStation 3 12GB. Le week-end dernier,<br />
quelques chaînes de magasins aux États-Unis<br />
avaient pressenti cette offre en proposant la Vita<br />
à ce prix réduit. Cette réduction rappelle un geste<br />
commercial qui avait fait grand bruit au Japon en<br />
février dernier, mais aussi lorsque la 3DS de<br />
Nintendo a connu un énorme regain de ventes en<br />
2011 suite à une baisse de prix et à une offre<br />
étoffée de jeux. Sony aimerait bien créer le même<br />
élan pour sa Vita.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
S E L E C T I O N<br />
Abraham Lincoln : chasseur de vampires<br />
Ce soir sur Canal+<br />
En 1818, le jeune<br />
Abraham Lincoln vit en<br />
Indiana avec ses<br />
parents, Thomas et<br />
Nancy. C'est là qu'il est<br />
témoin de<br />
l'affrontement entre<br />
son père et Jack Barts,<br />
qui se conclut par la<br />
mort de sa mère. En<br />
cherchant à la venger,<br />
Lincoln manque de<br />
périr sous les coups de<br />
Barts. Sauvé par Henry<br />
Sturgess, il apprend<br />
que Barts, comme beaucoup d'autres Américains, est un vampire.<br />
Sturgess propose alors au jeune homme de devenir chasseur de<br />
vampires. Dix ans plus tard, Abraham Lincoln commence à traquer<br />
les morts-vivants à travers tout le pays. C'est ainsi qu'il découvre<br />
que tous sont liés à Adam, un puissant vampire qui vit dans une<br />
plantation de la Nouvelle-Orléans...<br />
The Young Man Show<br />
Ce soir sur W9<br />
Les adolescents<br />
ont des soucis<br />
et souvent, ils<br />
peinent à en<br />
faire<br />
comprendre<br />
l'importance<br />
aux adultes. Et<br />
si Kev Adams<br />
avait vraiment<br />
envie de réussir<br />
son passage à<br />
l'âge adulte,<br />
sans doute ne<br />
parviendrait-il<br />
pas à parler des<br />
ados comme il<br />
le fait<br />
aujourd'hui.<br />
Avec justesse, il utilise leurs mots et adopte leur regard sur les<br />
relations humaines. Du haut de ses 21 ans, il affiche un bagout<br />
exceptionnel. Son aisance hors du commun séduit les jeunes<br />
comme les moins jeunes. Tour à tour, il évoque le meilleur copain,<br />
l'amoureux du lycée, le neveu fayot, le petit-fils idéal. Forcément,<br />
chacun connaît un adolescent qui ressemble aux portraits que<br />
croque avec malice Kev Adams.<br />
Les experts : Manhattan<br />
Ce soir sur TF1<br />
Lorsque deux<br />
hommes armés<br />
pénètrent chez<br />
Elizabeth et Ron<br />
Ferguson,<br />
l'attaque se<br />
solde par la mort<br />
de Ron.<br />
Elizabeth, quant<br />
à elle, est<br />
blessée. Le riche<br />
couple ne se<br />
connaissait pas<br />
d'ennemis, et la<br />
police songe à un vol qui aurait mal tourné. Les experts<br />
commencent leur travail sur la scène de crime et<br />
découvrent un fragment de carte à jouer sur le corps de<br />
la victime. Ils trouvent aussi une boîte vide dans la pièce.<br />
C'est ce paquet qui a été utilisé par les agresseurs pour<br />
inciter Elizabeth à ouvrir la porte du domicile. Elizabeth<br />
pensait avoir affaire à des livreurs. Lors des<br />
interrogatoires de routine, les agents suspectent Megan,<br />
la fille de Ferguson. Mais celle-ci a un alibi solide : elle<br />
était au cinéma au moment du crime...<br />
Law Abiding Citizen<br />
Ce soir sur MBC2<br />
Dix ans après le meurtre de sa femme et sa fille, un homme se<br />
dresse contre le procureur en charge du procès des meurtriers,<br />
pour obtenir lui-même la justice. Sa vengeance menace tout<br />
aussi bien l'homme qui leur a accordé la clémence, que le<br />
système et la ville elle-même.<br />
FBI : duo très spécial<br />
Ce soir sur M6<br />
Alex Hunter est<br />
de retour et fait<br />
figure de<br />
principale<br />
suspecte pour<br />
le FBI dans<br />
l'enquête sur le<br />
vol d'antiquités<br />
grecques. Neal<br />
hésite à lui<br />
faire confiance,<br />
doit-il la<br />
protéger ? Par<br />
ailleurs, Neal<br />
reçoit une vidéo<br />
d'Ellen, que celle-ci a tourné il y a plus de trente ans.<br />
L'ancien faussaire tient absolument à visionner ces<br />
précieuses images avec Sam. Soucieux de constater<br />
que son ami fait aveuglément confiance à cet homme<br />
qu'il connaît à peine, Mozzie confie ses doutes à Peter.<br />
Les deux agents en profitent pour enquêter sur le<br />
mystérieux passé de Sam. Mais leur manque de<br />
discrétion pourrait bien faire des ravages et mettre<br />
Neal en danger...<br />
> T É L É V I S I O N<br />
Les gens<br />
Carrie, Saul.....<br />
21<br />
La saison 3 de Homeland débute le<br />
dimanche 29 septembre sur Showtime.<br />
Dans un bon gros mois. La patience est<br />
donc encore au menu du jour. Et la chaîne<br />
câblée américaine en joue, aiguisant<br />
l'appétit des fans via des photos, des<br />
teasers et autres spoilers savamment<br />
distillés... Et un nouveau teaser vient<br />
justement d'être mis en ligne.<br />
Intégralement musical, il met en scène les<br />
trois principaux protagonistes de la série,<br />
Saul, Carrie, Brody. Ils sont tous les trois<br />
liés, pour le pire ou pour le meilleur... le<br />
plus souvent dans le malheur.<br />
Britney : For the Record<br />
Ce soir sur Arte<br />
Début 20<strong>08</strong>,<br />
Britney Spears<br />
laisse une équipe<br />
de tournage la<br />
suivre pendant<br />
deux mois. A<br />
l'époque, la jeune<br />
reine de la pop<br />
revient de loin. De<br />
démêlés<br />
conjugaux en cure<br />
de<br />
désintoxication,<br />
elle est devenue<br />
la proie favorite<br />
des tabloïds.<br />
Quand elle<br />
accepte de se laisser filmer, il s'agit avant tout pour elle de<br />
montrer une autre image d'elle-même. Face caméra et sans<br />
fard, Britney entend rétablir sa vérité, au fil d'un entretien au<br />
long cours dont aucune question, même celles qui fâchent,<br />
ne sera bannie. En parallèle, elle laisse filmer un pan de son<br />
<strong>quotidien</strong> de star, entre séances de travail et moments<br />
d'intimité avec ses proches.<br />
28, rue Ahmed Boualem Khalfi<br />
ex-Burdeau, Alger centre<br />
Quotidien <strong>d'information</strong>s générales<br />
Edité par EURL Express News au<br />
capital de 100.000 DA<br />
RC : 0962805B03<br />
Siège social : Maison de la Presse<br />
Tahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Place<br />
du Premier Mai, Alger…<br />
MANAGER GENERAL<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Hamida Ayachi<br />
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION<br />
Chabi Yacine<br />
SECRETAIRE GENERAL DE LA<br />
RÉDACTION<br />
Massinissa Boudaoud<br />
MAIL<br />
redactio<strong>news</strong>@yahoo.fr<br />
REDACTION<br />
Tél : 021 637 018<br />
SITE<br />
www.algerie<strong>news</strong>.info<br />
REDACTION EN CHEF<br />
Tél/Fax : 021 637 016<br />
ADMINISTRATION<br />
Tél : 021 663 880<br />
Fax : 021 663 879<br />
PUBLICITÉ/MARKETING<br />
Tél / Fax : 021 663 693<br />
ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.<br />
Tèl : 021 737 678 / 021 737 128<br />
Fax : 021 739 559<br />
IMPRESSION<br />
Centre SIA<br />
DIFFUSION<br />
Express News<br />
Tél/Fax : 021 298 300<br />
Les manuscrits, photos et tous autres documents<br />
transmis à la rédaction, non publiés ne sont pas<br />
rendus et ne peuvent faire l'objet de quelque<br />
réclamation.<br />
Copyright : La reproduction de tout article est<br />
interdite sans l'accord de l'Administration.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
22<br />
> P R O M O<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
Tunisie<br />
Deux rappeurs<br />
tabassés par la police<br />
Les rappeurs tunisiens, Klay BBJ et Weld El<br />
15, qui se produisaient au Festival<br />
inter<strong>national</strong> de Hammamet, ont été<br />
arrêtés, jeudi soir, et tabassés par les agents<br />
de sécurité au poste de police de la ville,<br />
avant d’être libérés dans un piteux état.<br />
Une vidéo mise en<br />
ligne hier matin<br />
atteste de l’agression<br />
et de la violence des<br />
coups portés à l’encontre des<br />
deux artistes. Vers la fin du<br />
concert des deux rappeurs, les<br />
agents de sécurité, qui n’ont pas<br />
apprécié les paroles des chansons,<br />
les ont pris pour cibles.<br />
Selon des témoignages<br />
recueillis par certains journalistes<br />
présents, trois policiers en<br />
uniforme les ont suivis jusqu’aux<br />
loges, alors que les deux rappeurs<br />
s’apprêtaient à quitter le<br />
théâtre du centre culturel de la<br />
ville du Jasmin. Et sans informer<br />
le directeur du Festival inter<strong>national</strong><br />
d’Hammamet, Fathi<br />
Heddaoui, ils ont menotté les<br />
deux rappeurs avant de les<br />
conduire au poste de police de la<br />
Publicité<br />
ville, où ils ont été tabassés. Weld<br />
El 15 a été hospitalisé vers 4 heures<br />
du matin. Il a raconté ce qu’il<br />
a subi et montré les coups qu’il a<br />
reçus notamment sur le bras.<br />
Notre confrère, Emine<br />
M’tiraoui, du site d’information<br />
tunisien ''Nawaat'' a filmé le<br />
concert, l’arrestation et le rappeur<br />
en civière à l’hôpital.<br />
L’avocat de Weld El 15 était également<br />
sur place et a déclaré<br />
qu’une plainte sera déposée<br />
contre les agresseurs. Weld El 15<br />
entretient des relations très tendues<br />
avec la police tunisienne,<br />
depuis son fameux clip intitulé<br />
«Poulicia Kleb». Le ministère de<br />
l’Intérieur avait intenté un procès<br />
contre le chanteur pour<br />
«atteinte à un coprs constitué,<br />
diffamation, et appel à la haine».<br />
Y. C.<br />
C U L T U R E<br />
23<br />
Sit-in «Irrahil»<br />
Opposition<br />
par le cinéma<br />
Des projections de films ont lieu jeudi soir<br />
au Sit-in « Irrahil » au Bardo, auquel avait<br />
appelé l’opposition tunisienne et qui<br />
réclame le départ du gouvernement<br />
islamiste nahdhaoui. Des sièges et des<br />
matelas y ont été installés pour l’occasion<br />
et des centaines de cinéphiles sont en<br />
train, en ce moment même, de regarder un<br />
film autour de Salma Baccar. L’ambiance<br />
est très détendue et sympathique, des<br />
centaines d’autres personnes discutent<br />
avec les députés présents et débattent sur<br />
des sujets politiques. D’autres personnes<br />
ne vont pas tarder à affluer pour cette<br />
soirée placée sous le signe de la culture.<br />
Les gens<br />
Elmore Leonard<br />
Adepte d'une<br />
écriture<br />
limpide, ennemi<br />
de la<br />
pédanterie,<br />
Elmore Leonard,<br />
pilier du roman<br />
noir américain<br />
et inspirateur<br />
du Jackie Brown<br />
de Quentin<br />
Tarantino, est mort mardi à Detroit à l'âge<br />
de 87 ans. «Elmore est décédé ce matin à<br />
07h15 chez lui, entouré de sa famille»<br />
après avoir été hospitalisé pour un<br />
malaise, rapporte sobrement le site<br />
internet qui lui est dédié. Le front haut, la<br />
barbe en pagaille, d'éternelles lunettes<br />
chaussées sur le nez, Elmore Leonard<br />
confortait bien le cliché de l'intellectuel<br />
bosseur, doté d'une connaissance<br />
encyclopédique des sujets qu'il traitait.<br />
ALGERIE NEWS Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong>
Djamel Laroussi à Ibn Khaldoun<br />
Electrique et magnétique !<br />
C’est avec une véritable bête de scène qu’avait rendez-vous le public de la salle bon chic<br />
bon genre d’Ibn Khaldoun, jeudi soir à Alger.<br />
Le chanteur-guitariste Djamel<br />
Laroussi, a été d’une générosité<br />
extraordinaire avec son public, tant<br />
sa performance était «inoubliable»,<br />
selon certains aficionados, rencontrés sur<br />
place. Dès les premières notes du récital,<br />
Djamel Laroussi, affichant un dynamisme<br />
hors pair, est entré dans le vif du sujet, interprétant<br />
«Laâfou», une imploration divine<br />
écrite dans un rythme envoûtant et des gammes<br />
pentatoniques. Sourire aux lèvres et<br />
ondulant, l’artiste est allé vers son public,<br />
déjà debout devant la scène à se délecter,<br />
savourant les premiers moments d’une soirée<br />
qui s’annonçait euphorique. «Carpe diem est<br />
l’une de mes devises. J’adore vivre pleinement<br />
l’instant présent avec mes fans», explique<br />
Djamel Laroussi. «Nkodo», «Aho»,<br />
«Hasna», «Zina», «Kama toudine»,<br />
«Bambara» et «Mazal», regroupant plusieurs<br />
styles de musique, ont enflammé les spectateurs<br />
qui se sont rangés derrière l’artiste -en<br />
tête de colonne- reprenant ses refrains en<br />
chœur et arpentant les marches de la salle Ibn<br />
Khaldoun, pour la parcourir dans l’allégresse<br />
d’un bout à l’autre.«Kifach hilti» et «Daâni ya<br />
nadim», deux succès du patrimoine chaâbi,<br />
ont été présentés dans de nouveaux arrangements,<br />
plus adaptés à la musique moderne<br />
dans ses nouvelles sonorités. Accompagné de<br />
Hafid Saïdi à la guitare basse, Aziz<br />
Belaouache aux percussions, le Sénégalais T.<br />
Ishak à la batterie et Smail Belhouhou au<br />
synthétiseur -qui a notamment brillé par ses<br />
envolées phrastiques aux consonances jazz-,<br />
Djamel Laroussi s’est entouré d’un bon soutien<br />
rythmique et harmonique. Témoignant<br />
d’une rigueur absolue et d’un travail de préparation<br />
soumis aux strictes normes académiques<br />
lors des répétitions, les musiciens ont<br />
été unanimes quant au plaisir qu’ils éprouvent<br />
à jouer avec Djamel Laroussi qui, selon<br />
eux, «déborde de bonté et génère une énergie<br />
positive et de l’entrain».<br />
Par moment l’artiste et ses musiciens exécutaient<br />
quelque pas et gestes synchronisés<br />
tout en jouant de leurs instruments -dans<br />
une totale liberté de mouvement, facilitée par<br />
la technique du branchement sans câblesmontrant<br />
ainsi la minutie dans la préparation<br />
du spectacle. Durant plus de deux heures,<br />
l’instrumentiste gaucher a chanté, dansé,<br />
exalté les passions avec ses solos endiablés,<br />
exécuté, à genoux, la danse de l’envoûtement,<br />
devant un public admiratif qui s’est totalement<br />
libéré.<br />
R. C./Y. C.<br />
Sila <strong>2013</strong><br />
Du 31 octobre au 9 novembre<br />
L<br />
a dix-huitième édition du<br />
Salon inter<strong>national</strong> du<br />
livre d’Alger (Sila) aura<br />
lieu du 31 octobre au 9 novembre<br />
prochains au Palais des<br />
expositions d’Alger, annonce-ton<br />
sur le site internet de la<br />
manifestation. Habituellement<br />
organisé fin septembre, le Sila a<br />
été décalé d’un mois en raison<br />
«de la canicule qui avait touché<br />
la capitale durant les derniers<br />
jours de la manifestation (fin<br />
septembre)» en 2012, expliquent<br />
les organisateurs à propos<br />
de leur choix d’une période plus<br />
«tempérée» et éloignée de la<br />
rentrée scolaire, source de<br />
«nombreuses occupations et<br />
obligations». Selon eux, ce choix<br />
est également motivé par le<br />
souci «de faciliter la fréquentation<br />
du salon» en le faisant coïncider<br />
avec les vacances scolaires<br />
d’automne, une période favorable<br />
pour une telle manifestation<br />
culturelle dont le lectorat junior<br />
et les enseignants constituent un<br />
«public important». Aucune<br />
indication n’a en revanche été<br />
donnée sur l’identité du prochain<br />
commissaire du salon ni<br />
sur le détail du programme de<br />
cette 18e édition. Le ministère<br />
de la Culture avait décidé en<br />
2012 de doter le Sila d’une<br />
administration permanente à<br />
travers la création d’une filiale<br />
de l’Enag (Entreprise <strong>national</strong>e<br />
des arts graphiques) chargée de<br />
la gestion du salon sur l’année.<br />
La 17e édition du Salon inter<strong>national</strong><br />
du livre d’Alger, qui s’est<br />
tenue du 20 au 29 septembre<br />
2012 a vu la participation de<br />
quelque 700 éditeurs venus de<br />
43 pays.<br />
R. C.<br />
AGENDA<br />
CULTUREL<br />
Esplanade Riadh<br />
El Feth<br />
Ce soir à 21h00 : dans la cadre de<br />
l’été en musique à Alger, concert<br />
avec Mahboub El Oued, Cheb<br />
Anouar, Linda Blues et Chaba<br />
Siham.<br />
Casif de Sidi<br />
<strong>Fr</strong>edj (22h00)<br />
Dimanche 25 août <strong>2013</strong> :<br />
Fouzi Attenta (Rap)<br />
Massinissa<br />
Houria Baba<br />
Djamel Chir<br />
Cheb Najim<br />
Lundi 26 août <strong>2013</strong> :<br />
Cheb Billal<br />
Djamel Laroussi<br />
Mardi 27 août <strong>2013</strong> :<br />
Groupe Goya<br />
Amir Nacer<br />
Keltoum Lourassia<br />
Raja<br />
Kader Barigou<br />
Mercredi 28 août <strong>2013</strong> :<br />
Zakia Med<br />
Abdelouaheb el Bechari<br />
Nadia Baroud<br />
Hakim Ankis<br />
Naima Ababssa<br />
Jeudi 29 août <strong>2013</strong> :<br />
Dadou Phenomène<br />
Mohamed Rebbah<br />
Cheb Djihad<br />
Gana Meghnaoui<br />
Cheb Toufik<br />
Vendredi 30 août <strong>2013</strong> :<br />
Toumast N’Tenere (Tam)<br />
Messabih Hadj<br />
Amir Imad<br />
Nacer Ghaffour<br />
Hassiba Amrouche<br />
Festival arabe de<br />
Djemila (22h00)<br />
Samedi <strong>24</strong> août <strong>2013</strong><br />
- Hakim Salhi<br />
- Cheba Djamila<br />
- Kader Japonais<br />
- Groupe Les Baroudeurs<br />
(Ghardaïa)<br />
- Cheb Billel