PDC MA'AN FINAL - Centre Technique de la Forêt Communale
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<strong>PDC</strong> Commune <strong>de</strong> Ma’an Mars 2009<br />
Tout comme les animaux, le poisson est abondant dans les eaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> Ma’an, cette<br />
ressource est encore sous exploitée et elle est susceptible <strong>de</strong> donner une gran<strong>de</strong> valeur ajoutée à <strong>la</strong><br />
pêche qui semble encore assez négligée. Bien que d’importants prélèvements se fassent par <strong>de</strong> rares<br />
individus qui approvisionnent surtout le marché équato-guinéen, les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pêches restent<br />
rudimentaires.<br />
Une espèce introduite, le Malepterurus ntemsis constitue actuellement <strong>la</strong> principale menace qui<br />
pèse sur <strong>la</strong> faune piscicole locale. En effet, cette espèce prédatrice dévore les œufs <strong>de</strong>s autres<br />
poissons et se multiplie très rapi<strong>de</strong>ment. Il conviendrait <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s étangs en milieu adéquat<br />
pour <strong>la</strong> multiplication <strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> poisson menacées par Malepterurus ntemensis. L’opportunité<br />
<strong>de</strong>s étangs piscicoles pourra approvisionner <strong>la</strong> zone en poisson <strong>de</strong> qualité toute l’année et en même<br />
temps assurer <strong>la</strong> conservation. Des formations et visites d’échange sont <strong>de</strong>s possibilités par<br />
lesquelles l’on pourra développer cette activité.<br />
4.2.2.5.-Les Produits forestiers non ligneux<br />
Les produits forestiers non ligneux constituent une importante ressource dans <strong>la</strong> localité (il existe<br />
une très gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> produits forestiers non ligneux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> valeur économique) mais qui ne<br />
bénéficient pas encore aux producteurs à <strong>la</strong> base. Les femmes qui sont les acteurs privilégiés <strong>de</strong><br />
cette ressource traitent avec les intermédiaires sur p<strong>la</strong>ce dans les vil<strong>la</strong>ges. Cette ressource pourrait<br />
<strong>de</strong>venir <strong>la</strong> source d’importants revenus financiers pour les popu<strong>la</strong>tions productrices et <strong>la</strong> commune.<br />
En effet, compte tenu <strong>de</strong> leur possibilité limitée <strong>de</strong> valoriser le bois d’œuvre, l’organisation d’une<br />
filière <strong>de</strong> commercialisation <strong>de</strong>s PFNL dont <strong>la</strong> collecte serait chapeautée par un permis d’exploitation<br />
communale, permettrait <strong>de</strong> générer aussi bien <strong>de</strong>s revenus pour <strong>la</strong> commune que pour les<br />
communautés. Cette possibilité permettrait également <strong>de</strong> maintenir le couvert forestier producteur<br />
<strong>de</strong> PFNL et peut-être <strong>de</strong> promouvoir <strong>la</strong> domestication <strong>de</strong> certains fruits <strong>de</strong>venus rares à cause <strong>de</strong><br />
l’exploitation forestière.<br />
4.3.-Activités génératrices <strong>de</strong> revenus<br />
4.3.1.-Agriculture<br />
C’est une agriculture itinérante sur brûlis, s’effectuant sur <strong>de</strong> petites surfaces <strong>de</strong> façon rudimentaire.<br />
Elle est pratiquée surtout pour <strong>la</strong> consommation du ménage et seul l’excé<strong>de</strong>nt est quelque fois<br />
vendu au marché local. De plus en plus, <strong>de</strong>s intermédiaires arrivent et activent <strong>la</strong> production <strong>de</strong><br />
certaines spécu<strong>la</strong>tions telles le manioc, <strong>la</strong> banane p<strong>la</strong>ntain, en achetant sur pied. Malgré tout, les<br />
agriculteurs locaux n’ont pas encore amorcé l’intensification <strong>de</strong> leur agriculture. L’opportunité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
construction du barrage <strong>de</strong> Memve’ele est bien venue pour développer cette activité, <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
étant permanente.<br />
L’activité agricole connaît cependant <strong>de</strong> difficultés énormes dont les plus importantes sont :<br />
• Le manque d’encadreurs et agents <strong>de</strong> vulgarisation ;<br />
• L’absentéisme <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> postes agricoles ;<br />
• Le manque <strong>de</strong> moyens logistiques pour assurer le travail <strong>de</strong>s techniciens agricoles ;<br />
• Le manque <strong>de</strong> filières locales <strong>de</strong> commercialisations <strong>de</strong>s produits.<br />
• La difficulté <strong>de</strong> mobiliser les financements du MINADER au niveau <strong>de</strong>s activités agricoles du<br />
<strong>PDC</strong>;<br />
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