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Planet R n° 58 - NEOMA Business School

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Mobilité<br />

C’est dans les tempêtes que<br />

se forment les bons marins<br />

Marine Richard (née Pincemin, promo 2001) a passé sept années chez General Electric Healthcare avant<br />

d’entreprendre une reconversion professionnelle. Cette transition n’a pas été sans efforts dans ces temps<br />

turbulents : Marine a tenu à partager son expérience, les écueils rencontrés et l’apport du club CarrieR.<br />

même au prix d’un fort investissement<br />

personnel ? Dois-je<br />

renoncer à évoluer ? Ma motivation<br />

s’en retrouve minée.<br />

flash… Une démarche au long<br />

cours où le soutien indéfectible<br />

de mes coéquipiers s’est révélé<br />

crucial.<br />

<strong>58</strong><br />

printemps 2009<br />

12<br />

Sept années chez General<br />

Electric Healthcare, puis<br />

l’envie d’horizons nouveaux<br />

J’ai intégré General Electric dès<br />

ma sortie de l’ESC en 2001,<br />

dans des postes marketing aux<br />

sièges américain puis européen,<br />

avant de suivre un programme<br />

interne « Hauts potentiels<br />

Marketing » de deux ans,<br />

pour gérer ensuite la gamme<br />

des solutions d’impressions<br />

d’imagerie médicale en Europe-<br />

Moyen-Orient-Afrique.<br />

Après sept années très formatrices<br />

chez General Electric, la<br />

routine s’installe et peu à peu<br />

me vient l’envie de nouveaux<br />

horizons. Un bilan de compétences<br />

à l’Apec me permet de<br />

Marine Richard (01)<br />

clarifier mes envies et mon positionnement<br />

: je décide de cibler<br />

le secteur pharmaceutique<br />

et de réactualiser mon CV en<br />

conséquence.<br />

Des galères en solitaire<br />

à la traversée en équipée<br />

Très vite, pourtant, mes entretiens<br />

après annonces ou candidatures<br />

spontanées me font<br />

faire face à la difficulté de changer<br />

de secteur. Les chasseurs<br />

veulent souvent m’en dissuader,<br />

ma valeur ajoutée ne leur<br />

paraissant pas évidente dans<br />

un passage du matériel médical<br />

à l’industrie pharmaceutique,<br />

secteurs pourtant connexes.<br />

Mes compétences ne<br />

sont-elles pas transférables,<br />

La pause estivale arrive à point<br />

nommé pour prendre le recul<br />

nécessaire : je décide de mettre<br />

un stop à ce voyage en solitaire<br />

et de repenser ma stratégie<br />

accompagnée du club<br />

CarrieR, les traversées en équipe<br />

étant toujours plus efficaces<br />

qu’en solitaire.<br />

La force d’une équipe :<br />

la synergie des expériences<br />

et des dynamismes<br />

Je ressens très vite l’intérêt d’un<br />

groupe comme le club CarrieR :<br />

des profils variés pour apporter<br />

de nouvelles perspectives et le<br />

partage des dynamismes de<br />

chacun, lors de réunions deux<br />

fois par mois, où les participants<br />

et l’animatrice (un grand merci<br />

au passage à Anne !) partagent<br />

leurs conseils, leurs avancées<br />

et aussi leurs interrogations et<br />

doutes. Ce soutien méthodologique<br />

et psychologique m’encourage<br />

pour entamer une étape-clé<br />

si l’on veut changer de<br />

secteur : la démarche réseau,<br />

à la fois avec des amis personnels<br />

mais surtout d’anciens de<br />

l’ESC travaillant dans mon secteur-cible,<br />

après des entraînements<br />

aux entretiens téléphoniques,<br />

aux présentations<br />

Arrivée à bon port<br />

Après quelques mois de prise<br />

de vitesse, avec des vents tantôt<br />

favorables, tantôt contraires,<br />

de voies d’abord prometteuses<br />

qui se révèlent finalement décevantes,<br />

mais toujours épaulée<br />

par l’équipe du club, tout<br />

s’accélère. Deux offres très intéressantes<br />

tombent en décembre.<br />

J’opte rapidement<br />

pour le laboratoire Genzyme,<br />

une société de biotechnologies<br />

de pointe, reconnue dans le<br />

monde entier, dont l’axe fondateur<br />

est d’apporter des solutions<br />

aux patients atteints de<br />

maladie graves et pour lesquelles<br />

aucun traitement n’existe.<br />

Genzyme me propose en trois<br />

semaines de les rejoindre<br />

comme Responsable marketing<br />

et développement du département<br />

Biochirurgie. J’ai<br />

pour ma part un challenge passionnant<br />

à relever, ciblant la<br />

prévention des adhérences<br />

post-opératoires, aux conséquences<br />

graves (occlusions intestinales,<br />

infertilité féminine,<br />

douleurs pelviennes).<br />

Contact<br />

Club CarrieR<br />

Tél. 02 32 82 <strong>58</strong> 03

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