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l’interview
GONG GONG
(c) Photos : ETIENNE AUDEBRAND
JC et Thomas, Thomas et JC : un duo à 4 !
Impossible de passer à côté, ils sont partout ! Qui ? Gong Gong, qui malgré une
formation récente, exporte une électro pluridisciplinaire et protéiforme qui fait
l’unanimité. Jean-Christophe, formidable batteur (et bidouilleur !), a bien voulu
répondre aux questions de Pulsomatic sur ce duo.
Pulsomatic : quel est le principe du groupe ?
Jean-Christophe : Gong Gong, ça sonne comme un
duo, on est deux musiciens : Thomas qui joue de la
basse et de la contrebasse et pas mal de machines, de
samplers, etc. Et moi je joue de la batterie acoustique
et électronique et je sample.
Pulso : Et Gong Gong, c’est parce que vous aviez
un petit côté cloche où c’est plutôt en hommage
au grand Gong ?
JC : Non, le gong c’est un son qu’on emploie vachement.
On aime bien les sons qui résonnent, percussifs,
parce qu’ensuite on peut jouer mélodiquement
avec. On a aussi appris que c’était un dieu chinois
maladroit. Gong Gong est un dieu qui a renversé le
pilier qui reliait le ciel au monde. C’est ainsi que les
Chinois ont expliqué les phénomènes naturels comme
les tornades (rires.)
Pulso : Avant ce groupe, tu étais « salarié de la
musique », et puis tu as tout « plaqué » pour ne
plus faire « que » de la musique. C’est courageux !
Comment as-tu été conduit à faire ce choix ?
JC : J’étais dans un boulot où j’avais l’impression
d’avoir fait le tour, et où je ne m’éclatais plus comme
au départ. Dans ces cas-là, on se pose les bonnes
questions, je pense… – Notamment sur ce que tu
as vraiment envie de faire –. La musique, ça me tient
depuis longtemps : j’ai toujours joué. Là, ça faisait 5
ans que j’étais en stand-by. Au bout d’un moment j’ai
branché Thomas, avec qui je jouais depuis 15 ans, et
il était super partant. Il y a un truc entre nous, on est
assez immédiat.
Pulso : Tu dis que vous êtes deux, pourtant le VJ, il
a une place à part entière…
JC : Ouais, carrément ! Maintenant on est un groupe
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