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DOMINIQUE DALCAN<br />

MUSIC HALL<br />

(Ostinato / Discograph)<br />

THE STROKES<br />

FIRST IMPRESSIONS OF EARTH<br />

(RCA Records / Sony BMG)<br />

les disques<br />

Depuis des années qu’il élaborait Snooze,<br />

son projet de musique électronique,<br />

nous n’attendions plus le retour de<br />

Dominique Dalcan dans le domaine qui<br />

le fit connaître : la chanson française.<br />

Il nous revient donc avec ce « best<br />

of » qui précède la sortie d’un nouvel<br />

album prévu en 2006. Cette <strong>com</strong>pilation<br />

nous permet de nous remémorer de<br />

magnifiques chansons, tels que Brian,<br />

Le danseur de java ou L’air de rien,<br />

ainsi que de nous exposer les choix<br />

artistiques et l’éclectisme musical d’un<br />

artiste passionnant par sa <strong>com</strong>plexité et<br />

son songwriting. Cependant le véritable<br />

intérêt de ce disque se situe dans le<br />

choix de titres issus de 45 tours ou<br />

maxi difficilement trouvables voir<br />

même épuisés avec, pour exemples,<br />

cette magnifique reprise de The look of<br />

love de Burt Bacharach ou Ninoutchki,<br />

joli duo avec Anna Karina. L’unique inédit,<br />

Music hall, nous prouve que le grand<br />

Dalcan nous revient dans les meilleures<br />

dispositions possibles pour un nouvel<br />

opus attendu depuis trop longtemps.<br />

YANNICK CORDIER<br />

www.dominiquedalcan.<strong>com</strong><br />

Il y a quelques années déjà, en 2001, The<br />

Strokes s’annonçait <strong>com</strong>me la relève d’un<br />

rock’n’roll moribond, à la recherche de<br />

son arrogance vilipendée çà et là par des<br />

performeurs d’opérette. Le public n’avait<br />

d’yeux que pour Julian Casablancas, sa<br />

jolie gueule de minet (rejeton d’un top<br />

model et du fondateur de l’agence Elite) et<br />

son allure très glamour. Depuis, de l’eau a<br />

coulé sous les ponts… Les White Stripes<br />

écrasent la concurrence et Pete Doherty<br />

joue les intérimaires dans les tabloïds.<br />

C’est donc dans un relatif anonymat<br />

doublé d’une légère inquiétude que<br />

débarque le troisième album des newyorkais.<br />

Mais force est de reconnaître que<br />

le poids des ans n’a en rien altéré le talent<br />

des quatre garnements. Si, d’emblée,<br />

la touche Strokes est reconnaissable,<br />

les morceaux s’avèrent rapidement<br />

plus matures, plus aboutis que les<br />

précédentes <strong>com</strong>positions. Les textes se<br />

veulent travaillés et les mélodies, toujours<br />

aussi accrocheuses, balayent toute<br />

appréhension. À l’image du tubesque<br />

Heart in a Cage, on se laisse surprendre<br />

par la renaissance d’un groupe qu’on<br />

avait presque déjà oublié.<br />

YANN BOULIC<br />

www.thestrokes.<strong>com</strong><br />

> Page 32 Pulsomatic N o 92

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