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Tango = allumé
LES ALLUMÉS DU TANGO
Association les Allumés du Tango [5]
C’était en 1992. Le célèbre festival « Les Allumées »
invitait, cette année-là, les artistes Argentins de
Buenos Aires ; conséquence immédiate, un petit
groupe de nantais tombait sous le charme de ce
pays, de sa culture et de sa danse, notamment le
tango. Cette danse si charnelle et sensuelle donnerait
naissance, quelques années plus tard, à l’association
« Les Allumés du tango » qui foulent toujours les
planches des bals et des cafés cherchant à transmettre
cette passion de la culture argentine. Une fois par
mois, on peut les rejoindre pour une soirée d’initiation
et de démonstration en compagnie de professionnels,
d’amateurs, et de néophytes comme vous et moi.
[1] lieu unique, jeudi 2 et vendredi 3 fév. à 20h30.
T. 02 40 12 14 34.
[2] Onyx, jeudi 9 et vendredi 10 fév. à 20h30.
T. 02 28 25 25 00.
[3] Piano’cktail, samedi 18 fév. de 20h30 à 2h.
Ateliers en journée. T. 02 40 65 05 25.
[4] Le Mas Thélème, 134, route d’Anjou, 49270 La
Varenne. Toute l’année, le dimanche (15h),
et le mardi (19h), 0 Euro. T. 02 40 83 36 78.
[5] bar du lieu unique, premier lundi du
mois. 0 Euro. T. 02 40 40 08 08 et
contact@allumesdutango.com
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JEAN-FRANÇOIS
COURTILAT
Des mondes à inventer
Certaines images sont faites pour être agréables quand
d’autres insupportent. Les dessins de Jean-François
Courtilat, eux, sont les deux à la fois et, forcément,
ils font réfléchir. De fait, cet artiste nantais aime jouer
des décalages, et même, pousse ceux-ci jusqu’à une
certaine forme de subversion jubilatoire. Pour « Des
mondes à inventer », JFC poursuit cette idée jusqu’au
bout (voir visuel + haut). Au premier regard, l’esthétisme
aguicheur de la scène, faite de douces couleurs
pastel et de candeur (les ballons) attire… Avant que
le regard ne descende et ne perçoive un contenu plus
sordide. Et que l’esprit, enfin, comprend qu’il s’agit en
réalité d’une scène de pure violence tout autant que
de dénonciation. Un dessin qui révèle un univers de
personnages fantomatiques et ambigus, qui n’existent
que par leur effacement ce qui invite à s’interroger sur
l’origine de leurs actes et de leurs desseins. Mis en
scène par l’association d’objets ou de prothèses symboliques,
cela nous oblige à une lecture à double sens
qui joue à la fois sur l’agréable et l’insupportable. Un
dessin à la fois poétique, politique et polémique alors
que l’on n’y voyait qu’innocence et légèreté ! Jean-
François Courtilat est aussi le fondateur de la galerie
associative Ipso facto qui défend de jeunes talents de
l’art contemporain. Un artiste impliqué, quoi !
GHEBVM
Galerie Fra Angelico - Centre Ozanam
(Enseignement Catholique de Loire-Atlantique),
15, rue Leglas Maurice à Nantes. T. 02 51 81 64 22.
Jusqu’au 14 fév., du lun au ven (9/12h et 14/17h).