Mai 2007 : rapport d'étape - Université d'Ottawa

Le Groupe de travail
sur les programmes
et services en français
Rapport d’étape
Présenté au Sénat de l’Université
d’Ottawa
7 mai 2007

MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL
Les coprésidents
Sylvie Lauzon
Vice-rectrice associée aux études
Pierre de Blois
Membre du Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa
Les membres
Pierre Anctil
Directeur, Institut d’études canadiennes
Professeur au Département d’histoire
Danielle Ayari
Membre du personnel à la retraite
Melissa Borduas
Étudiante de premier cycle en sciences de la santé
Marie-Joie Brady
Étudiante au doctorat en science politique – études canadiennes
Richard Clément
Directeur du projet d’Institut des langues officielles et du bilinguisme
Professeur à l’École de psychologie
Patrick Courcelles
Directeur du Régime d’immersion
Guy Drouin
Professeur au Département de biologie
Aline Grenon
Professeure au Programme de Common Law en français
François Houle
Doyen de la Faculté des sciences sociales
Professeur à l’École d’études politiques
Marie des Anges Loyer
Membre du personnel à la retraite
Jean-Pierre Soublière
Membre du Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa
Pierre Thibault
Doyen adjoint et secrétaire, Faculté de droit, Section de droit civil
Columbia Washington
Étudiant de premier cycle en génie informatique
La secrétaire
Rachel Ouellette
Adjointe exécutive au vice-recteur aux études
2

RAPPORT D’ACTIVITÉS
- C’est avec plaisir que les membres du Groupe de travail sur les programmes et
services en français (ci après le Groupe) présentent ce rapport d’étape sur
l’avancement de leurs travaux. Au cours des 10 derniers mois, ils ont travaillé de
façon concertée et assidue à ce dossier fort important que lui a confié le Sénat.
- Le Groupe a été mis sur pied à titre de comité consultatif ad hoc du Sénat de
l’Université d’Ottawa en juin 2006. Formé de quinze membres représentant
différents groupes de la communauté universitaire, le Groupe avait comme
mandat de proposer un plan de développement quinquennal (2007-2012) des
programmes et services en français permettant à l’Université d’assumer
pleinement sa mission et son engagement envers la promotion et le
développement de la culture française en Ontario.
- Depuis sa création, le Groupe a tenu 15 réunions ainsi qu’une retraite de deux
jours. Il a été déterminé dès le début que le Groupe tenterait d’obtenir un
consensus.
- Dès sa première réunion, le Groupe s’est doté d’un plan de travail consistant en
sept points :
1. Établir un portrait fidèle des programmes et services en français à l’Université
d’Ottawa;
2. Définir les objectifs provisoires du plan de développement en lien avec les
objectifs stratégiques de Vision 2010;
3. À partir des objectifs, identifier les principaux enjeux, les questions clefs et
les pistes de réflexion qui serviront à l’élaboration d’un document de
consultation;
4. Recevoir les commentaires de différents groupes de la communauté, tant à
l’interne qu’à l’externe, lors de consultations publiques;
5. Analyser les propositions soumises par les différents groupes et identifier les
projets porteurs;
6. Établir les priorités quant au développement des programmes et des services
en français pour les 5 prochaines années;
7. Donner un avis sur le cheminement critique et les mécanismes de suivis les
plus appropriés en vue de réaliser le plan de développement des programmes
et des services en français.
- Les quatre premières étapes étaient complétées à la fin décembre 2006. Il y a
d’abord eu diffusion d’un état des lieux des programmes et services en français à
l’Université d’Ottawa (www.uOttawa.ca/vision2010/consultation), lequel a permis
de constater les points forts à cet égard, mais aussi ceux qui méritaient une
amélioration.
- À la lumière de ces constats ainsi que des discussions survenues lors des
rencontres du Groupe, les membres ont jugé préférable de déterminer les
thèmes qui apparaissaient essentiels à considérer pour leur plan plutôt que de
3

définir des objectifs provisoires. Ils se sont alors entendus pour orienter leurs
travaux sur les sept thèmes suivants :
1) situation et enjeux liés à la clientèle étudiante;
2) accès aux programmes d’études;
3) réseau d’échange et d’enseignement en français;
4) rayonnement dans les collectivités francophones;
5) qualité de vie en français;
6) leadership quant à la promotion et au développement de la culture française;
7) politiques de l’institution en matière de programmes et services en français.
- Pour enrichir leur réflexion, les membres du Groupe ont procédé à une
consultation interne, essentiellement pour clarifier certains aspects de l’État des
lieux et le compléter. Cette collecte d’information à l’interne a porté sur les
modalités de financement de l’Université, les principes sous-jacents au service
des communications et du marketing, la gestion des effectifs scolaires, le plan de
recrutement des étudiants à tous les cycles, la planification des activités sociales
et culturelles sur le campus. Les consultations de personnes et de groupes clés
se sont poursuivies tout l’hiver et certaines sont toujours en cours afin d’obtenir
les renseignements et les avis nécessaires à l’analyse de certaines des questions
plus complexes qui ont été soulevées.
- Simultanément, le Groupe a lancé une vaste consultation publique demandant à
la communauté universitaire, à la population en général ainsi qu’à une
quarantaine d’organismes régionaux, provinciaux et nationaux de préciser à la
lumière des sept thèmes identifiés précédemment :
Comment l’Université d’Ottawa pourrait-elle traduire concrètement sa
volonté de jouer un rôle de leadership et d'enrichir sa contribution à la
promotion et au développement de la culture française en Ontario ?
Pour ce faire, on a utilisé une variété de moyens tels que des invitations
individualisées, des affiches sur les babillards de l’Université et des annonces
dans les journaux de la région.
- Plus d’une centaine de commentaires ont été transmis par courriel, lettre ou
téléphone et 27 mémoires ont été soumis en décembre. Dès janvier 2007, le
Groupe a entrepris l’analyse minutieuse des commentaires et mémoires reçus et
les ont classifiés en fonction des mêmes sept thèmes retenus. Les courriels
étaient de portée plus limitée, traitant généralement d’un seul point. Certains
mémoires étaient de nature théorique, d’autres de nature juridique, d’autres
encore portaient spécifiquement sur un programme en particulier alors que les
autres étaient somme toute assez éclectiques. De plus, certaines préoccupations
soulevées dans des mémoires débordaient le mandat du Groupe de travail et
dans ces cas, les membres ont choisi de s’en tenir aux questions qui concernaient
les programmes et les services en français.
- De façon générale, les mémoires se concentraient sur des questions très précises
et ne portaient pas toujours sur les thèmes identifiés par le Groupe. Toutefois,
4

ces mémoires ont identifié des besoins et des lacunes sur le plan des
programmes et des services en français et ont parfois proposé des solutions pour
y remédier. Nous avons procédé à une vérification des besoins et lacunes
identifiés, pris note des solutions offertes lorsqu’elles étaient formulées et
développé des recommandations en tenant compte de tous les renseignements à
notre disposition. Pour les thèmes qui n’étaient pas traités dans les mémoires,
nous avons développé une réflexion et des axes d’intervention prioritaire inspirés
de nos consultations internes et de nos propres constats.
- En raison de la nature des propos recueillis, des suggestions qui ont émergé de la
consultation publique et des discussions entre les membres du Groupe, il a été
décidé d’organiser le rapport de façon à répondre aux questions suivantes :
• Dans quelle mesure le cadre juridique, les politiques et les procédures
actuellement en place à l’Université lui permettent-elle d’assumer pleinement
son mandat en matière de programmes et services en français (assurer la
protection des acquis, présence de mécanismes de suivi, de réception et de
correction des plaintes, maintien de l'excellence des programmes spécialisés,
etc.) ?
• Jusqu’à quel point les moyens financiers dont dispose l’Université ainsi que les
processus administratifs et de gestion que l’Université se donne soutiennent
adéquatement les programmes et services en français ?
• Dans quelle mesure les programmes d’études offerts et les services
pédagogiques en place favorisent-ils le développement et la promotion de la
culture française en Ontario ?
• Jusqu’à quel point, l’Université offre-t-elle un milieu de vie permettant
l’épanouissement réel des étudiants francophones ?
• Dans quelle mesure l’Université est-elle ancrée et suffisamment présente
dans la francophonie à l’échelle de la région, de la province, du pays, du
monde ?
• Quelles formes devraient prendre son leadership en matière de promotion et
de développement de la culture française ?
- Ce travail d’analyse et de réflexion a mené, jusqu’ici, à l’élaboration d’une
trentaine de recommandations dont le libellé est présentement à être peaufiné
afin de refléter précisément l’opinion concertée des 15 membres du Groupe.
- Les membres ont révisé l’échéancier initial afin 1) de leur permettre de
poursuivre et de compléter leur démarche avec la même profondeur, le même
rythme soutenu et l’approche consensuelle qui ont caractérisé leurs travaux
jusqu’à présent et, 2) de présenter le rapport final à un moment nettement plus
opportun, à la rentrée scolaire, lorsque la communauté universitaire, notamment
la population étudiante, et la communauté externe auront repris leurs activités
régulières plutôt qu’en juin au début des vacances d’été.
5

PROCHAINES ÉTAPES
- Il a été convenu que le rapport du Groupe comprendrait deux parties : 1)
l’analyse et les recommandations et, 2) les priorités et le plan d’action
quinquennal. Il s’agira, dans un premier temps, de compléter la première
ébauche de la première partie du rapport et de la soumettre aux membres du
Groupe le 14 mai prochain.
- Les membres tiendront ensuite une journée de travail le 25 mai afin de
s’entendre sur les modifications et les ajouts à apporter à cette ébauche. Les
modifications et ajouts seront intégrés au rapport et une seconde ébauche sera
présentée aux membres du Groupe au cours de la semaine du 4 juin; ceux-ci
seront alors invités à faire parvenir leurs commentaires aux coprésidents au
cours de la semaine suivante.
- Les corrections requises seront alors effectuées. Lors de la journée de travail du
25 mai, les membres seront aussi appelés à préciser les orientations du plan
d’action qui doit être développé pour compléter leur travail. Les coprésidents
développeront le plan d’action au cours de l’été et le soumettront aux membres
pour discussion et révision au début du mois d’août. Le plan d’action corrigé sera
ensuite incorporé à la deuxième partie du rapport.
- La révision linguistique ainsi que la traduction du rapport final en anglais se
feront durant l’été pour la première partie et en août pour la deuxième partie. Le
tout sera soumis au Sénat lors d’une réunion extraordinaire qui se tiendra en
septembre (date à déterminer).
- Un plan de communication sera préparé au cours de l’été afin d’assurer une
bonne visibilité du rapport.
6