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diplômés - NEOMA Business School

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Création Magenta Conseil - 02 35 89 33 54 - Crédits photo : Droits réservés, Pix’ Side, Colombe clier - Document non contractuel - juin 2011 imprimé avec des encres Bio dans le respect de l’environnementEnseignement supérieur et handicapRouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong> accueille et accompagne les étudiants en situation de handicap pendant leurs études.Pour toute information, contactez le référent handicap Daniele Pederzoli : dpd@rouenbs.fr1 Rue du Maréchal Juin - BP 21576 825 MONT SAINT AIGNAN CEDEX - FRANCETél. : +33 (0)2 32 82 57 00 • Fax : +33 (0)2 32 82 57 01w w w.rouenbs.frRédaction : Marie-Suzel Inzé, Sophie de Mullenheim, Yves-Marc Le Réour (pour la revue Planet’R), Association Bee’znessParoles dediplômésMASTER GRANDE ECOLE


L’Association des DiplômésRouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong> Alumni Association :un réseau de diplômés actif et solidaireFondée en 1923, l’une des plus anciennes et des plus actives associations de diplômés de Grandes Ecoles de Management,Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong> Alumni Association compte aujourd’hui plus de 15 600 diplômés.Ce réseau, puissant et impliqué, est très apprécié des «anciens» qui restent au contact des professeurs, des responsablesde l’Ecole, et bien entendu des étudiants. Sa mission est de développer tout au long de la vie le sentimentd’appartenance à Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong>.Son modèle, basé historiquement sur une adhésion proposée l’année de l’obtention du diplôme,a été modifié en octobre 2009 : désormais, l’adhésion se fait dès l’entrée à l’Ecole et pour la vie.Cette proximité permet aux diplômés de transmettre plus tôt leur expérience et leurs conseils,et aux étudiants de bénéficier de cette précieuse solidarité intergénérationnelle.L’Association, relayée par ses bureaux régionaux et internationaux, organise des événementsà Paris, Rouen, mais aussi dans une cinquantaine de grandes capitales où travaillent desdiplômés, implantés dans le monde entier et dans tous les secteurs d’activités.Marc-Antoine JARRY,Directeur ExecutiF Ogilvy & Mather,Président de Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong> Alumni Association0102La force d’une Ecole tientau réseau de ses diplômés.Celui de Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong> est l’un des pluspuissants parmi ceux des grandes écoles françaisesde management, grâce au nombre et à l’importancedes fonctions exercées dans les entreprises. Celles-cireconnaissent la qualité de nos jeunes diplômés dès leurarrivée sur le marché du travail et la réputation de notreEcole favorise le niveau de leur premier emploi autant queleur évolution rapide vers des postes à responsabilités.Les exemples présentés ici parlent d’eux-mêmes etdémontrent le rôle essentiel de l’ouverture internationaledans la formation. Place à la parole de celles et ceux quisont tout à la fois les ambassadeurs de l’Ecole, ses plusfidèles soutiens et notre grande famille.Catherine Plichon, Directeur du Master Grande Ecole


Trois ans après,que sont devenus les diplômés ? **Enquête menée auprès de la promotion 2008 du Master Grande Ecole (en novembre 2010 avec un taux de réponse de 53 %).Les principales fonctionsLes principaux secteurs21%Administration 3 %Energie 4 %Services7 %Finance / Banque /Assurance 19 %15%14%11%Industrie17 %Informatique /Technologies del’information 4%12% 13% 1%3%10%Audit 10 %Etudeet Conseil 17 %Lieu de travailConseilFinanceMarketingCommercial/VenteAuditAdministration/Gestion/ComptabilitéCommunicationRessources HumainesAutresAutres5 %Commerce /Distribution9 %internationalCommunication& media 5 %030463%Répartition géographique des diplômés 2008en poste à l’étrangerParis12%Province25%EtrangerAmérique du Nordet Amérique Latine5%Europe58%Asie25%Afrique10% Océanie2%


Salairetaille des entreprisesDe 100à 499 salariés16 %De 500 à1 999 salariés10 %32 %41 %De 50 à99 salariés6 %De 10 à49 salariés13 %18 % 9 salariésPlus de9 %De 5 à2%De 1 à4 salariés2%2 000 salariés51%Moins de 32 000 €Entre 32 000 et 39 000 €Entre 40 000 et 47 000 €Plus de 48 000 €0506Anne BROWAEYS (Promo 1996)Directeur Général de FullSIX– FranceSuperwoman, hypersimplicitéAnne Browaeys est DG de FullSIX France, une agence de communicationintégrée qui monte, qui monte… Elle maintient le cap de l’hypermarketinget celui du succès. Portrait d’une femme très très Net.Le secret de FullSIX ? Il tient en quelques principes. D’abord l’hypermarketing, un marketing multi-canaux etcentré sur le consommateur, qu’Anne a contribué à faire émerger. Ensuite l’innovation et la mesure du ROI (ReturnOn Investment). « Quand les budgets sont en baisse, la seule voie possible consiste à les optimiser. Pour cela, nousréduisons ce qui n’est pas mesurable et visons la rentabilité de chaque euro investi. Nous étudions également lesalternatives de communication ». L’exemple, Anne le donne avec le travail réalisé pour SFR sur la marque low cost,Simplicime. Consultée pour la création d’un simple spot TV, FullSIX a gagné l’ensemble dubudget prévu sur la marque. De quoi irriter les grands noms du secteur… « Nous avons choisi de prendrele dossier en amont et d’accompagner SFR depuis les changements de comportement du consommateur. 40% desutilisateurs de portable n’utilisent que la voix et les SMS ! Nous avons conseillé de repositionner la marque sur le thème« Achetez malin, donc seulement ce dont vous avez besoin ».Entre audace et créativité, entre expertise web et hypermarketing, FullSIX est devenue « le poil à gratter du marché ».« Notre ADN vient du digital, illustre Anne. Ainsi, nous avons commencé à travailler le média télévision comme un outil Web :nous savons par exemple mesurer l’efficacité d’un spot en temps réel, son taux d’usure, la qualité des prospects dégagés... ».


Julie HEDON (Promo 2007)Chef de produit Knorr chez Unilever – FranceLe marketing à toutes les saucesJulie Hedon, chef de produits Knorr chez Unilever bouillonne d’idées… Vite, à table !En sortant de l’Ecole, après avoir suivi la majeure Marketing Produit et Communication, Julie pense àl’étranger. Enfant, elle a vécu en Amérique Latine et se voit bien s’installer au bout du monde. Pourtant,c’est en France qu’elle décide de cultiver son jardin préféré : le marketing grande consommation. Elle signeun CDD de six mois chez Unilever en brand development pour Lipton. Dopé par la théine, le CDD setransforme en CDI. Du brand development, Julie passe au brand building. En d’autres termes, elle quittela stratégie pour le marketing opérationnel. « Je suis chef de produit pour la gamme Knorr Faire la cuisine – Bouillons– Aides culinaires – Sauces », explique-t-elle. « Je suis gourmande, cela tombe bien ! ». La gamme est cohérentemais révèle des disparités de marché. Le marché des sauces est en déclin, celui des bouillons en progression. Pasde problème pour Julie. « Dans les deux cas, c’est stimulant ! » s’exclame la diplômée. « Sur les sauces, nous sommesleaders et avons des positions à défendre. A nous de renouveler l’offre, de développer de nouveauxusages. Nous avons même créé des sauces sur mesure avec l’aide d’un chef ! Sur les bouillons », enchaîne Julie, « noussommes challengers et là, nous devons avoir un plan d’attaque. Ainsi, nous avons choisi d’innover en lançant notre« Marmite de bouillon » : elle révolutionne l’offre traditionnelle des bouillons-cube en proposant une texture fondante.Les ventes décollent ! ». Julie s’épanouit pleinement dans ce poste mais pense toujours à l’étranger. « Il y a des opportunitésdans les filiales, à l’international. L’Asie me tenterait assez… ». Preuve en est, la diplômée concocte un voyagevers le grand Est pour le printemps prochain. Une mise en bouche peut-être ?0708Frédérique LACOMBE (Promo 1985)Trésorier d’Air France – FranceTrésorier, un métier qui compteFrédérique Lacombe, Trésorier d’Air France, revient sur son parcours quimet en lumière une fonction aux multiples facettes, devenue centrale ausein de nombreuses entreprises.Lorsque Frédérique Lacombe est recrutée en 1986, c’est l’effervescence sur les marchés financiers qui attiraientde nombreux jeunes diplômés. Elle intègre le service commercial d’une PME nommée GREL, dont l’activité étaitspécialisée dans le courtage bancaire. C’est Framatome qui lui propose en 1991 un poste de trésorier adjoint au seind’un service de huit personnes afin de contribuer à optimiser la trésorerie mondiale du groupe. « Au moment du rapprochemententre Framatome, Cogema et Cea Industrie pour former le groupe Areva en 2001, j’ai choisi de faire partied’un plan de départ volontaire proposé par l’entreprise ». En janvier 2003, Frédérique rejoint Air France en tant que responsablede la trésorerie à la tête d’un service de onze personnes. Elle assure dans ce cadre cinq principales missions, à commencer par lecash management, qui consiste à gérer 375 comptes bancaires dans 105 pays, et à faire remonter le plus efficacement possibleles liquidités vers le siège. « La couverture des risques de marché, et notamment la couverture du risque de change est un autresujet d’importance, puisque nous avons des recettes dans 75 devises » explique-t-elle. Frédérique est également en charge duplacement de la trésorerie, ce qui représente entre 1,5 et 3 milliards d’euros, sans oublier le suivi de la gestion financière desfonds de pension à l’étranger. « Je suis également responsable de la coordination sur les sujets liés à la monétique, la carte decrédit représentant un moyen de paiement important pour Air France » précise-t-elle. Au fil des ans, le contexte financier danslequel s’exercent les missions fondamentales du trésorier a beaucoup changé. Mais le domaine dans lequel les avancées ont étéles plus marquantes est celui de la technologie. « Accès aux informations financières, banque à distance, solutions de remontéesautomatiques des flux, transmission des données… L’ensemble de ces évolutions a contribué à élargir monpérimètre d’intervention ». Trésorier, une fonction qui a de ce fait gagné en visibilité dans l’entreprise.


Sébastien LEBEAU(Promo 1992)Président fondateur de Comptoirdelhomme.com - FranceTant qu’il y aura des hommes…Sébastien Lebeau est un entrepreneur. Signes distinctifs : avoir une premièreexpérience dans la finance, avoir créé son entreprise depuis moins de cinq ans,s’adresser à une cible d’hommes soucieux de leur look, utiliser essentiellement Internetpour vendre des produits haut de gamme, et enfin, être le premier en France à avoir lancéle concept.Après quatre ans d’audit chez KPMG, Sébastien Lebeau occupe pendant huit ans la fonctionde Directeur financier pour deux autres sociétés. Mais il s’ennuie terriblement. Sa situationest peut-être confortable mais le diplômé n’est pas de nature à se complaire dans le confort.« J’avais l’impression de vieillir trop vite. Les perspectives de développement à la fois sur le planintellectuel et sur le plan personnel étaient totalement réduites, et surtout tracées, sans surprise ».Après avoir occupé plus de dix ans des fonctions financières, Sébastien réalise qu’à ce stade de sacarrière, il était le seul maître de son destin. Il se lance alors dans l’aventure de l’entrepreneuriatet crée Comptoirdelhomme.com en 2006, premier site Internet de cosmétiques et parfums exclusivementpour hommes. « En leur proposant un espace rien que pour eux, simple et direct, construit àpartir de leurs questions, de leur façon de parler, Comptoir de l’Homme permet à tous les hommes detrouver le soin adapté à leur peau » explique-t-il. Pari réussi puisque deux ans après le lancementdu site, la première boutique Comptoir de l’Homme ouvre en avril 2008 à Paris et propose plus de30 marques. A présent que le diplômé est au quotidien dans la peau d’un chef d’entreprise, qu’estce qui le fait lever le matin ? « La sonnerie du réveil !... Les nuits sont parfois courtes maisvous êtes mu par une énergie débordante et un enthousiasme rare ».Et ce qui peut l’empêcher de dormir ? « La préoccupation n°1 d’une entreprise quand elle est encorede petite taille et autonome, c’est sa trésorerie. Aussi bon soit le concept, aussi révolutionnaire soitl’idée, quand il n’y a plus de cash, on ne fait plus rien ». Au vu de cette création d’entreprise réussie,quelques conseils sont sans doute bons à prendre. « L’envie ne suffit pas. Il faut d’abord une idée,sans chercher à répliquer des succès existants. Il faut aussi valider la viabilité économique avec unindispensable <strong>Business</strong> Plan. Enfin, ne jamais regarder en arrière mais foncer, avec l’aval de l’entouragequi doit approuver ce choix de vie » s’enthousiasme-t-il. Alors, prêt à tenter cette aventure humaineet professionnelle hors du commun ?0910


IsabelleRouessésavait ce qu’ellevoulait. Et ce quefemme veut…Eurocopter le veut !Petit tour d’hélicoptèreavec unecommerciale pascomme les autres.Isabelle ROUESSE (Promo 2002)Commerciale chez Eurocopter – FranceJ.F 30 ans, Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong>,vend hélico…Depuis fin 2006, Isabelle Rouessé est commerciale chez Eurocopter, auprès de gouvernementsde l’Europe du Sud. Ses clients ? Les Ministères de la défense, de la santé, desforêts, la police. Le prix de ses produits ? Entre 1,2 million et plusieurs dizaine demillions d’euros… Pourtant en 2002, la diplômée avait tout pour faire des débutsconventionnels. Mais un VIE au Brésil dans la pétrochimie, côté ventes, vient changerla donne. « J’étais perdue » , se souvient Isabelle en riant, « mais j’ai tellement appris du secteur, des gens,des produits ». C’est décidé, ce sera l’industrie. Pour réussir, il faudra encore à Isabelle un passage à l’EcoleCentrale Paris pour un Mastère Technologie et Management (dédié aux étudiants d’écoles de commerce)et un stage chez Eurocopter, filiale d’EADS et leader mondial de la construction d’hélicoptères. Et enfin,la jeune femme peut décoller. Reste que son job suscite l’étonnement. « C’est un travail de synthèse, avecdes problématiques industrielles, juridiques et financières… » remarque simplement Isabelle. « Je faisl’interface entre le client et l’usine, je définis la politique commerciale pour chaque affaire et chaque pays,et donne l’orientation de nos réponses aux appels d’offres aux ingénieurs. Et je finalise le processus devente par la négociation en direct avec le client » commente celle qui évolue dans un milieu résolumentmasculin. Mais sur ce dernier point, Isabelle restera discrète. « Chez Eurocopter », concède-t-elle, « il y aune centaine de commerciaux mais les femmes surtout jeunes se comptent sur les doigts d’une main.On détonne un peu parfois… ». Isabelle préfère encourager les diplômés à prendre leur envolvers l’industrie. « Le marché est en plein boum ! » s’exclame-t-elle. « Les militaires renouvellent leurs flotteset de nouveaux pays accèdent aux produits. » Alors, c’est vendu ?1112Josselin Cahn (Promo 2007)Graduate Program chez Thorn Lighting Limited – GrANDE-BRETAGNELe Graduate Program, une idée lumineuseVous rêvez d’international ? Suivez les conseils éclairés de Josselin Cahn. Grâce à un graduate program,il a trouvé le job idéal : Strategy manager chez Thorn Lighting Limited.En sortant de l’école, Josselin part barouder six mois en Asie du Sud-Est et en Australie. Normal : sa passion, c’estl’international ! De retour en France, il veut combiner international et marketing. Il signera pour un Graduate Programdans le groupe Zumtobel (Luminaires en B2B). Quatre mois en Autriche au marketing research, autant à Londres pourtester le geomapping dans le service commercial, autant aux Andelys (76) pour développer un outil de mesure deretour sur investissement. Résultat ? Après 12 mois seulement, Josselin se voit proposer un poste à Londres. Juste letemps d’un dernier projet avec l’équipe marketing produit en Autriche, et le voilà de retour dans Big Smoke.Son poste actuel, c’est une création de poste. « Je suis chargé d’une part de lancer des produits et de lespromouvoir auprès des grossistes en électricité, d’autre part de développer l’e-marketing ».Il met donc à profit sens du terrain et créativité, sur un marché Grossistes qui s’élève à 45 millions de livres. Ainsi, l’ex-boss de la JEa conçu une action originale. « Pour présenter nos nouveaux produits, qui réduisent la consommation d’énergie de 20%, j’ai optépour un road-show : deux camions itinérants vont partir à la rencontre de cent points de vente dans toute la Grande-Bretagne.Cela va créer la différence avec les concurrents et motiver les commerciaux ! Côté e-marketing, les choses roulent aussi avec lacréation de newsletters dédiées pour les consultants, distributeurs et clients. Je suis content pour l’heure de travailler dans la durée.Je profite de la vie londonienne et je me suis mis au water polo ! Pour l’avenir, je suis confiant : il y a des perspectives dans le groupe.Je pourrai passer au commercial ou prendre des responsabilités en management. » Une façon de rester sous les feux de la rampe !


Anthony FRANCHETERRE(Promo 1993)Directeur Général de United Biscuits Europe du Nord – FrancePetites recettesd’un parcours modèleAimer les biscuits, écouter ses collaborateurs et préserversa vie de famille. Avec ces trois ingrédients simplissimes,le gâteau d’Anthony Francheterre est monté haut : le diplômé estaujourd’hui DG de United Biscuits Europe du Nord.Sur les murs du bureau d’Anthony, on y trouve des posters de biscuits :BN, Délichoc… et sur les étagères, des boîtes de biscuits : Delacre, Verkade, Jacob’s…Le diplômé serait-il gourmand ? Sans doute, mais c’est surtout le DG du numéro 2 des biscuitsen Europe, United Biscuits, ou 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, 4 usines, 2 000 salariés.Ce joli poste vient couronner un parcours d’excellent élève. Première partie chez Nestlé Produits laitiersfrais en tant que chef de secteur puis chef de produits (Nesquik, Yoko, Flanby). Deuxième partie tout1314aussi réussie chez United Biscuits : chef de produits senior, chef de groupe, directeur marketing France,DG France… pour arriver à la Direction Générale Europe. A quoi tient la réussite d’Anthony ? A l’énergie,la transparence, la prise de risque et le leadership. « Un manager », remarque celui qui a été président duBDE, « c’est quelqu’un qui sait s’entourer. Je m’entoure d’experts car je ne suis expert en rien ».Même bordée de Délichoc, la vie du patron de United Biscuits n’est pas un fleuve tranquille. Car desdifficultés, oui, Anthony en a connues. Spécialement lors des changements d’actionnaires. En 2006, c’estaussi l’abandon des marchés d’Europe du Sud, la recherche d’une compétitivité perdue et la découverte,pour le diplômé, du dialogue social. Aujourd’hui, notre DG est heureux.Il a tenu ses engagements : les volumes se redressent et le groupe recommence à recruter. On le voit,Anthony n’a pas volé ses promotions. Sa prochaine étape ? « Je ne sais pas…» hésite-t-il. « Je n’ai jamais rienécrit à l’avance. Depuis deux ans, je découvre les usines. De plus, avec l’explosion du hard discount, l’inflationdes matières premières, les changements de législation, nous sommes obligés de repenser les choixstratégiques… C’est passionnant ! ».Et puis surtout, le périmètre d’Anthony peut encore évoluer. Parce que, forcément, United Biscuitsa beaucoup d’appétit.


Nathalie CLEMENT (Promo 2007)Coordinatrice du support client chez Google – IrlandeLa Net attitudeNathalie Clément est passée de l’autre côté du miroir Google.Bienvenue dans un monde cool mais formateur.Baby-foot et billard à tous les étages, salles de vidéos et grands poufs, massages et snacks à volonté…tel est l’environnement quotidien de Nathalie Clément. La diplômée serait-elle en perpétuelles vacances ?Non… mais elle travaille au siège européen de Google à Dublin ! Plus précisément, elle y est « online salesand opérations coordinator » ou coordinatrice du support client. Nathalie n’en fait pas un mystère : ellene se disposait pas vraiment à entrer dans le monde du Net. Mais quelques stages et un double diplômeMBA de l’université d’Ottawa, l’auront vite fait changer d’avis. Et aujourd’hui en poste depuis 18 mois chez un desplus beaux noms de la Toile, Nathalie voit la vie en couleurs. « Google, c’est l’ambiance start-up avec lesmoyens d’une grande entreprise ! » s’enthousiasme-t-elle. « Et c’est l’état d’esprit américain.Le recrutement est très sélectif, mais ensuite nous sommes jugés sur nos résultats, pas sur nos heures de travail.La confiance est totale. » Nathalie coordonne le support au programme Adword, un système qui permet auxentreprises de créer et diffuser une annonce sur les pages de recherche Google. « Le plus difficile pour moi »,précise la diplômée, « est de suivre toutes les évolutions technologiques et leurs impacts dans les stratégies decommunication. Les clients nous interrogent sur Facebook, Twitter… qui peuvent être des concurrents ». Nathaliemet également en place des formations en ligne et mène des études de satisfaction sur le plan européen. Avec ses90% de parts de marché en France, Google est incontournable. Aussi, entre ambiance et résultats, la jeune femme,par ailleurs déléguée de Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong> pour l’Irlande, a trouvé sa place au soleil du Net.1516Maxime FERTE (Promo 2000)Directeur Régional, Richemont - Emirats Arabes UnisL’international au quotidien !Globe trotteurdans l’âme,Maxime Ferte adepuis sa sortie del’école travaillé surles 5 continents.Retour sur son parcoursen quelquesgrandes dates.Juste après mon diplôme en 2000 , j’ai intégré Richemont en tant que coordinateurdes boutiques Cartier au Brésil. En 2002, je suis nommé directeur de zone pourles Caraïbes, l’Amerique Centrale et le Mexique, en charge des marqueshorlogères Vacheron Constantin, Piaget et IWC.En 2004 , IWC me donne la responsabilité de la marque dans son intégralitépour toute l’Amerique Latine, Les Caraïbes, le Mexique ainsi que l’Alaska avecpour mission d’établir fortement la marque dans cette région. En 2007, Je pars pour cettemême marque à Hong Kong en tant que Directeur Régional Asie-Pacifique et superviseentre autres, l’ouverture des grands projets de boutiques sur Hong Kong, Macao et lesPhilippines.En 2009, la crise a fait des dégâts en Europe, et je signe à Madrid pour une mission deredressement de la Péninsule Ibérique qui en a souffert plus particulièrement. En un an, letravail est fait, et fin 2010, c’est une nouvelle mission régionale basée à Dubaï, aux EmiratsArabes Unis, qui m’est confiée : supervision de tout le Moyen-Orient, du Maghreb,de la Turquie et de l’Inde, pour une durée… vraiment indéterminée !


Leïla BOUGUERRA(Promo 1991)Directeur Administratif et Financier d’Ogilvy - FranceLeïla ou la finance surtous les tonsAvec la DAF d’Ogilvy, 5 e groupe de communication français, ça swingueà tous les étages… En effet, Leïla Bouguerra aime la finance mais aussila négociation commerciale et le juridique.Jupe plissée et pull marine… à 39 ans, Leïla Bouguerra pourrait passer pour uneélève sérieuse et appliquée. Voire surdouée. Elle est en effet Directeur Administratif etFinancier d’Ogilvy en France et d’OgilvyOne Europe. Mais attention, la jupe est courteet la frimousse malicieuse. Leïla révèle une personnalité et un parcours « plus jazz queclassique ». Deux ans d’audit chez Arthur Andersen, le thème est connu. Classique ? Non, car leswing jazz est bien là.1718« Je suis plus tête brûlée qu’on ne croit », rétorque Leïla en souriant, « et je fonctionne au coup decœur ». La jeune diplômée prouve que la prise de risque ne lui fait pas peur quand elle postule auquotidien Libération en 1994. « Le groupe préparait le lancement de Libé 3 et le risque était réel ! ».En poste dans le groupe de presse, Leïla va exercer son regard sans concession, qui va devenir unde ses atouts.« Je pratique le contrôle de gestion pragmatique, et je ne me fie jamaisaux apparences » résume-t-elle. En 1996, changement de partition, mais toujours coup decœur et prise de risque, quand Leïla est chassée par Ogilvy pour sa double expérience des métiersde la communication et ses compétences en finance.« C’était une création de poste », se souvient la diplômée. « L’environnement me tentait. J’ai acceptécar je crois qu’il faut faire les choses comme on les sent, quitte à mettre sa carrière sur la table. » Cejour-là, Leïla a fait le bon choix. Depuis, de poste en poste, elle grimpe les échelons et étend sesresponsabilités. Aujourd’hui, son profil de poste est complexe : d’un côté, finance et contrôlede gestion, de l’autre négociation commerciale et droit de la communication. Entre gammes etimprovisation, le tempo est soutenu chez Ogilvy… Leïla aimerait aussi qu’il soit mieux connu.« Lors du Forum Entreprises de Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong>, nous avons eu de nombreuses candidaturesen marketing mais aucune en juridique, finance ou ressources humaines. C’est dommage, il y a de trèsbelles carrières à faire dans le groupe ». Que Leïla se rassure : à la lecture de son témoignage, lesétudiants ou jeunes diplômés devraient vite changer d’avis.


Caroline PENAT (Promo 1996)Directrice Marketing de Dailymotion – FrancePartage de vidéos… et d’expériencesCaroline Pénat a quitté Yahoo ! pour prendre en charge le marketing chezDailymotion. Elle se plaît dans un scénario qui s’écrit au jour le jour.Dailymotion ? Des millions de vidéos en ligne, du rire, de la passion, du sport… Pourtant, pour CarolinePénat, directrice marketing, l’affaire est plus subtile. Un marché concurrentiel, des business models àinventer, des journées de travail à rallonge… bref l’ambiance start-up ! Résumons : d’un côté, une petitesociété française, 80 personnes, spécialisée dans le partage de vidéos sur Internet. Petite mais présente :59 millions de visiteurs par mois dans le monde, dont neuf en France. De l’autre côté Youtube (Google),un géant qui multiplie les annonces et les sources de revenus. Pour ce combat de David contre Goliath, mieux vaut,comme Caroline, aimer les challenges, la réactivité, l’innovation et… la lucidité. En effet, pourcelle qui pilote les études, l’événementiel, les relations presse etc. l’heure est sérieuse. Mais Caroline peut compter surson expérience : en huit ans de marketing chez Yahoo ! elle a connu la fin de la bulle, la loi du marché, la volatilité desinternautes… « La stratégie de l’entreprise est claire », enchaîne la diplômée, « nous travaillons à distribuer Dailymotionsur d’autres plates-formes : télévisions interactives, téléphonie mobile… ». Les budgets du marketing ? Calés sur lechiffre d’affaires ! Et quand le CA baisse… « Il faut redoubler de pertinence », coupe Caroline en souriant. « Mais pourmoi, c’est un jeu plus qu’une contrainte ». En poste depuis 2009, Caroline apprécie ce retour à l’opérationnel. « Entravaillant pour le siège de Yahoo ! », se souvient-elle, « j’avais perdu le contact avec le terrain. Chez Dailymotion, c’estdifférent : nous échangeons beaucoup et je vois facilement l’impact de mon travail. Et je parle tous les jours avec monDG. Moins de process, plus de réactivité ! ».1920Olivier PRIBILLE (Promo 2007)Chef de produit chargé de développement – La Française des jeux – FranceLe roman d’un joueurEntreéthique,probabilités et étudesde risque financier,le marketing deLa Française desJeux ne laisse rien auhasard. Le dessousdes cartes avecOlivier Pribille, chefde produit chargé dedéveloppement.Après une première expérience marketing chez Yoplait, la Française des jeux lui propose un poste deChef de Produit chargé de développement dans la cellule Marketing jeux de tirage LOTO®/ JOKER+®.Comment résister ?Sa mission ? Créer de nouveaux jeux de tirage et d’accompagner l’entreprise dans des projets demutation liés à l’ouverture du marché des jeux en ligne. Le job est complexe. « Le marketing du jeu estglobalement plus un marketing de l’offre que de la demande ». Ensuite, le jeu n’est pas un produit anodin. « Si nosjeux doivent répondre à des objectifs de CA et de rentabilité élevés, nous devons les atteindre suivant un cahier descharges strict en matière de responsabilité sociétale. Le jeu est un loisir et doit le rester. Nos offres sont donc construitesavec des experts des phénomènes d’addiction ». Enfin, mieux vaut aimer les mathématiques...« Je me suis replongé dans les « probas » ! sourit Olivier. Le travail probabilistique et financier estle squelette du jeu. Nous n’avons pas le droit à l’erreur car les risques se chiffrent en dizaine de millions d’euros et mêmeles probabilités les plus faibles tombent… » .Quid alors du futur jeu de tirage ? Dans cette entreprise ultra protégée, la discrétion est une règle d’or.« Le jeu s’adresse aux plus de 35 ans, et il doit rapporter plus de 300 millions d’euros de CA annuel (le Loto enrapporte 1,6 milliard) ».Et demain ? « à la Française des Jeux, conclut Olivier, on devient expert en marketing mais aussi en études de risquesfinanciers. Avec cette double casquette, je vois donc mon avenir aussi bien en marketing grande consommation,entertainment qu’en marketing bancaire et des assurances. » Les voies sont ouvertes alors… faites vos jeux !


Domitille Duvergneest ResponsableMarketing Adjoint chezMédecins Sans Frontières.Des responsabilités, unmétier qui a du sens et unavenir plein de promesses…On dit bravo !Malgré la crisefinancière,Londres attire toujours dejeunes diplômés en financede Rouen <strong>Business</strong> <strong>School</strong>.Pierre Henri Cloarec adécidé de faire carrière dansun domaine très spécialisé,il est analyste sur les dérivésdans les pays émergents.Domitille DUVERNE (Promo 2006)Responsable Marketing Adjoint chez Médecins Sans Frontières – FranceO.N.G. ou le marketing durableEn sortant de l’Ecole, Domitille a deux idées : travailler dans la culture (c’est unevraie littéraire) ou dans une ONG. « Je voulais un métier qui ait du senspour moi » explique-t-elle. Une envie qu’elle avait testée en Inde en assurant ledéveloppement commercial d’un centre de formation pour les « hors-castes ». Aussi,en avril 2007, elle respecte son éthique et entre à Médecins Sans Frontières. Mission :développer les dons. Domitille navigue donc entre marketing direct, prospection, fidélisationdes clients, pardon ! des donateurs, et multiplie les nouveaux canaux pour récolter des fonds.« Nous travaillons le canal postal mais aussi le Street Marketing et surtout le canal Web, qui aexplosé après le tsunami de décembre 2004 ». Notre marketeuse d’un nouveau genre s’est mêmespécialisée dans cette branche. « Nous lançons des campagnes combinées de mailing papier etd’e-mailing » illustre-t-elle. L’ONG ira-t-elle, comme tout bon professionnel due-commerce, jusqu’au tracking des donateurs en ligne ? Là, Domitille marque une pause.« On ne traite pas un donateur comme un acheteur» , insiste-t-elle. « Nous devons être diplomateset doser la pression ». A cette jeune femme engagée, on a envie de poser une question.Commencer sa vie professionnelle dans une ONG, n’est-ce-pas être marquée à vie par l’associatif? « Si », regrette Domitille, « mais parce que les recruteurs se font des idées fausses sur noscompétences. Ici, le marketing est aussi professionnalisant qu’ailleurs ! Mais peu importe, je suisprête à faire le choix de l’associatif. » Domitille n’entend pas toutefois se priver de la mobilité :à terme on pourrait bien la retrouver dans une des 19 sections de MSF dans le monde…ou dans une fondation d’entreprise/mécénat !Pierre-Henri Cloarec(Promo 2007)Analyste pour l’équipe de trading sur les dérivésdans les pays émergents chez BNP Paribas - Grande BretagneLA finance de l’autre côtéde la mancheEncore étudiant, Londres n’était pas forcément un objectif en soi pour Pierre-Henri.Son souhait était surtout de débuter sa carrière à l’international. Après six mois àl’université en Chine, il s’est vu proposer, grâce à cette expérience, un VIE chez BNPParibas en middle office, soit à Hong-Kong, soit à Londres au sein de l’équipe tradingémergente qui venait d’être créée. « J’ai choisi le Royaume-Uni car j’arrivais seul avecpour mission de créer le desk », explique-t-il.« Aujourd’hui, je construis des modèles financiers pour évaluerles profits, les cash flows et la dette des entreprises afin d’estimer lesdividendes à venir et ainsi permettre aux traders de mieux valoriserleurs produits. » Un poste prenant pour Pierre-Henri, qui est au bureau de 8 heures à20 heures toute la semaine. En tout cas, il ne prévoit pas de rentrer en France dans l’immédiat.« Pourquoi ne pas rester à Londres jusqu’aux Jeux Olympiques en 2012 ? », s’interroge Pierre-Henri.À moins d’avoir des opportunités de carrière à l’international…2122


Marie-Pierre LACOSTE(Promo 1999)Directeur Marketing-Vente de Selfbank à MadridUne carrière à 100 à l’heure…Difficile de suivre Marie-Pierre Lacoste, Directrice de la communicationchez Boursorama Banque. La routine ? Très peu pour elle. Cettepassionnée d’Internet n’a qu’un seul mot d’ordre : il faut que ça bouge !A l’obtention de son diplôme, Marie-Pierre ne cherche pas immédiatement du travail. Celle quifût la première femme présidente du BDE de l’Ecole veut faire le deuil de sa vie d’étudiante.Cette passionnée de voyage s’offre alors des vacances pour rendre visite à ses camaradesd’Ecole en échange universitaire. « Je conseille à tous les diplômés qui peuvent se le permettred’en faire autant », argumente-t-elle. « La première année de travail est souvent sans vacances et mieux vautavoir l’esprit libre et les batteries chargées avant de se lancer dans cette grande aventure qu’est le démarrageprofessionnel. » Mais en 1999, la recherche du premier travail était sans doute moins stressante,Internet explosait et le marché de l’emploi offrait de nombreuses opportunités. Marie-Pierre profite de2324ce contexte favorable. Après deux petits mois de recherche, elle est embauchée en tant que ResponsableMarketing et Partenariats chez MCM.net. Ambiance jeune et cool, beaucoup de débrouillardise et peu demoyens, ce premier job avait tout pour plaire. Et pourtant. « Aussi sympa que cela pouvait être, le manquede professionnalisme et l’aspect financier m’ont rapidement lassée » raconte la diplômée. Internet est enplein boom, les offres pleuvent, Marie-Pierre décide alors de changer de société 10 mois après sapremière embauche pour intégrer Lycos France en tant que Brand Manager. Avec Lycos, elle va connaîtrele meilleur comme le pire : le faste d’Internet, les rachats et leurs intégrations pas toujours faciles,l’écroulement de la bulle et un premier plan social. En 2002, elle est recrutée par AOL France en tantque responsable online et télévente. Elle en profite pour se forger une véritable expertise en marketingonline. Mais avec Marie-Pierre, tout va très vite ! Après une année sabbatique, elle retrouve AOL fin 2004au poste de senior marketing project manager, où elle est chargée de coordonner le lancement de l’offredouble-play (téléphone et Internet). En 2005, elle rentre chez Boursorama en tant que responsablecommunication.« Le périmètre est plus large qu’il n’y paraît » , explique-t-elle. « J’ai alors en charge une équipe de sixpersonnes qui gère la marque, l’acquisition et les plans médias, la fidélisation, les sites vitrines… ».En quelques mois, le lancement de Boursorama Banque est un succès.La diplômée est promue Directrice de la Communication. Bingo. Marie-Pierre poursuivra très bientôtson parcours en Espagne. Une nouvelle évolution depuis 2010 ! Marie-Pierre a mis le cap sur Madridpour devenir Directeur Marketing-Vente de Selfbank.


Thomas Labrunyefait partie des diplômésqui se sont lancés dansl’aventure excitante dela création d’entrepriseavec Bulle de linge.Thomas LABRUNYE (Promo 1993)Président fondateur de Bulle de Linge - FranceUn entrepreneur heureuxA la sortie de l’Ecole, Thomas Labrunye entre comme auditeur chez Arthur Andersen(désormais Ernst & Young), avant de partir effectuer son service national comme officierchez les chasseurs alpins. Il a ensuite l’opportunité de prendre en charge le développementde la chaîne de pressing 5àSec en Espagne (leader mondial sur son secteur avec1 750 magasins dans une trentaine de pays) en tant que Directeur Pays. « J’y suis restésept ans, avant que ne me soit proposé le poste de Directeur Général de 5àSec France » explique lediplômé. Mais profitant d’une opération financière sur 5àSec, Thomas décide de quitter l’entreprisepour concrétiser un projet qu’il mûrissait depuis longtemps : devenir entrepreneur. Fort deson expérience chez 5àSec, il crée Bulle de linge, société spécialisée dans l’entretien du linge etdes vêtements pour personnes dépendantes (maisons de retraites, unités de soins longue durée,maison d’accueil spécialisée…). Et l’étendue des responsabilités de Thomas est vaste. « Je suis lefondateur, l’actionnaire majoritaire, et le PDG. A ce titre, je m’occupe à la fois du commercial, dela finance, des ressources humaines », précise-t-il. « Je suis également en charge de la création denos sites de production et du suivi au quotidien de la réalisation de service ». Le diplômé est trèsoccupé mais n’en demeure pas moins extrêmement motivé. « Donner vie à une idée couchée surle papier il y a quatre ans, voir que les chiffres alignés sur des tableaux prévisionnels deviennentréalité, tout ça est extrêmement exaltant » s’enthousiasme-t-il. La réalité dépasserait-ellele rêve ? Bulle de linge en prend le chemin car l’entreprise de Thomas vient juste d’ouvrirdeux sites de traitement supplémentaires ! Bonne continuation…2526Nicolas BORIT (Promo 1990)Directeur Général de Bouygues Asia – ChineVingt ans de carrièredans la même entrepriseEmbauché à la suite d’un stage de fin d’études ? Confortable mais pas rarissime.Toujours dans la même entreprise deux décennies plus tard ? Déjà plus surprenant.En tant que Directeur Général d’une filiale en Chine ? Retour sur un parcours exemplaire.Nicolas Borit a intégré le groupe Bouygues après y avoir effectué son stage de fin d’études, en tant qu’ingénieur commercialen France. Cinq ans plus tard, après avoir maîtrisé les bases techniques de ce métier, le diplômé part en Côted’Ivoire en tant que responsable commercial durant trois ans. Puis, changement de climat, de langue et de continent.Direction Hong Kong où Nicolas prend la direction pendant quatre ans d’une filiale de Bouygues Construction (Rinaldi)qui souhaitait s’implanter en Asie. Il rejoint ensuite Dragages Hong Kong, la maison mère des activités construction en tant quedirecteur commercial pendant deux ans. Dans le cadre de ses fonctions, le diplômé signe un très gros contrat pour la conception,la construction, le financement et l’exploitation du nouveau centre d’exposition et de concert de Hong Kong. Nicolas prend alorsla direction de cette entité. « Une sorte de BDE mais en plus gros… » s’amuse-t-il. Et le diplômé parle en connaissance de causepuisqu’il a été lui-même président du BDE pendant sa scolarité. « C’est là que j’ai tout appris… » avoue-t-il sans la moindre honte.On lui propose ensuite de prendre la Direction Générale de Dragages HK. « Outre ses activités d’entreprise générale de bâtimentet travaux publics, cette société regroupe un ensemble de filiales spécialisées, le centre d’exposition ainsi qu’un hôtel cinq étoilesgéré par Mariott. » précise-t-il. Installé à Hong Kong depuis maintenant douze ans, le diplômé apprécie particulièrement« cet environnement multiculturel où rien n’est impossible ». Le prochain chapitre de la belle carrière de Nicolasn’est pas encore écrit, mais prenons le pari que l’action se déroulera au sein… du groupe Bouygues bien sûr !


Brigitte LIBERMAN(Promo 1980)Directrice Générale de L’Oréal Cosmétique Active - FranceUn parcours de toute beautéEn janvier 2007, Brigitte Liberman rejoint le Comité Exécutif de L’Oréal.Lequel ne comptait jusque là qu’une femme.Pour percer le « plafond de verre » et piloter un chiffre d’affaires de plus d’un milliardd’euros, cette femme directe et toujours souriante a mis en œuvre toutes ses ressources :ténacité, créativité et grande capacité de travail… et équilibre familial.Pour la directrice de la Division Cosmétique Active (Vichy, La Roche-Posay, Innéov…)l’histoire ne commence pas… en beauté. En effet, à sa sortie de l’Ecole, la diplômée passepar la petite porte. « J’ai démarré comme représentante chez Henkel », explique Brigitte enriant. « Je vendais de la lessive dans les hypermarchés ! »Mais ce n’est pas le terrain qui va faire peur à cette fille de commerçants qui, enfant, aidait ses parentssur les marchés… De la lessive, la jeune femme passe à l’hygiène bucco-dentaire. Après six ans,2728et ce premier pas vers la beauté accompli, Brigitte entre chef de groupe chez L’Oréal. « Ce qui meplaisait dans le groupe », se souvient la directrice, « c’était la variété de ses marques, sa capacité d’innovation…».Elle est ensuite nommée Directrice Marketing International du Laboratoire Goupil, puis elleprend la direction du Marketing international de Biotherm. En 1995, la marque Vichy est en difficulté.Une seule personne peut la sortir de là… L’experte va-t-elle se cantonner à son savoir-faire en matièrede marques ? Non, elle va prendre des responsabilités opérationnelles et devenir patronne de toutesles marques de la division pour le marché France-Bénélux !Et ce n’est pas tout. A ses heures perdues, la diplômée participe à une joint-venture entre L’Oréal etNestlé pour le développement de la cosmétique orale. 2005, 2006, 2007 - Notre superwoman continuesa route : elle prend la Direction Générale Internationale de Vichy, puis celle de la Division CosmétiqueActive ! Là, il ne s’agit plus de repositionner les marques mais de se constituerun portefeuille cohérent. Avec cinq marques, elle annonce maintenant unchiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros et c’est sans compter les lancementsà venir… Avec tout cela, plus d’un auraient la grosse tête. Pas elle ! « Nous ne représentons que6 à 7% du chiffre d’affaires », murmure la diplômée. « De plus, nous sommes sur un marché porteur.Le marché de la santé croit plus vite que celui de la beauté… ». Et si le plus grand talent de Brigitteétait la modestie ?


Laurent LEFLOND (Promo 1986)Directeur Projet Mission Qualité Emmaüs d’Emmaüs – FranceEntre cœur et raison…Défendre des valeurs de solidarité, trouver l’épanouissement, tout enmettant « du beurre dans les épinards » comme l’exprime Laurent Leflond.C’est cette équation pas forcément évidente qu’il a choisi de résoudre en devenantDirecteur Administratif et Financier d’Emmaüs.Dès la sortie de l’Ecole, Laurent Leflond assouvit sa soif d’humanitaire en passant un mois dans lebidonville de Sœur Emmanuelle au Caire. S’en suivent plusieurs stages en Allemagne et en Espagnepuis neuf mois « sabbatiques » en France dans diverses associations, dont Entraide Médicale Internationale.Afin de concilier projet familial à l’étranger et ressources financières pour son foyer, le diplôméprend la décision d’intégrer les multinationales de l’équipement automobile. D’abord chez Valeo,entre 1989 et 1994, pour différents postes de contrôle de gestion, dont deux ans au Mexique. Ensuite chez Faurecia,jusqu’en 2002, dont deux ans à la Direction Financière de Madrid. Mais l’humanitaire le rattrape. Il intègre alorsl’Association Emmaüs, fondée suite à l’appel de l’Abbé Pierre en 1954. En tant que DAF, il manage les servicesComptabilité-Finances, Contrôle de Gestion, Informatique-Télécoms et Gestion du Patrimoine Immobilier EntretienTravaux, soit environ 20 salariés.Etre utile, encourager le dépassement de soi, agir pour faire sens, Laurent a trouvésa motivation. Un exemple concret de valeur ajoutée ? « Cela passe par exemple par l’optimisation de la gestionet des dépenses de fonctionnement afin de servir plus de repas ».Laurent est depuis peu Directeur Projet Mission Qualité, toujours chez Emmaüs.29« Explorer de nouveaux mondes,entreprendre en leaders responsables »

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