09.07.2015 Views

Aymeric LACAPE(05) Benjamin DEVELAY(08) - Force EDC

Aymeric LACAPE(05) Benjamin DEVELAY(08) - Force EDC

Aymeric LACAPE(05) Benjamin DEVELAY(08) - Force EDC

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ParcoursRéussite<strong>Aymeric</strong> <strong>LACAPE</strong>ParcoursRéussitePROMO (<strong>05</strong>)<strong>Benjamin</strong> <strong>DEVELAY</strong>PROMO (<strong>08</strong>)J’ai rencontré deux patrons heureux,il en existe !Le siège social de leur entreprise,DAYLAC, est situé à Mondevilledans la banlieue de Caen, un grandbâtiment gris acier de 1400 m2donnant sur le périphérique de lacapitale de la Basse-Normandie,à l’intérieur duquel se trouve unshow room de 300 m2 offrant unchoix aussi important que les plusgrandes enseignes.<strong>Aymeric</strong> Lacape et <strong>Benjamin</strong> Develay,27 ans tous les deux à quelquesjours près, anciens de l’<strong>EDC</strong>, promo20<strong>05</strong> et 20<strong>08</strong>, ne se sont installéslà ni lancés dans la vente d’électroménagerpar hasard. Le premierconnaissait très bien le marché pouravoir travaillé deux ans commecommercial dans le groupe Brandtoù il avait noué d’utiles contacts.Le second était financier et avaitde solides bases comptables. Ilsétaient donc parfaitement complémentaireset membres tous deuxde l’association voile où ils avaientsympathisé. Pour s’amuser, disentils,ils avaient bâti un business plansur l’électroménager en se servantde l’expérience qu’<strong>Aymeric</strong> avaitacquise dans ce secteur.Leur idée était simple : créer desmagasins de proximité spécialistesde l’électroménager ce que l’onappelle le blanc, marger moinsque les concurrents, achetercomme des grossistes, avoirdes coûts fixes très réduitset une très bonne tarificationet surtout en vouloir.En moins de trois ans, cesdeux anciens élèves s’ensont adjoints un troisième :Louis Perdriel, lui aussi del’<strong>EDC</strong> promo 2011 et ontouvert deux autres magasinsà Lisieux et à Nanterre(mai 2010) et projettentd’en inaugurer deuxautres en franchise à Lilleet à Angers. Celui de Lille,bastion de la distribution,sera dirigé par ClovisHoudard et CharlesGaillard (<strong>EDC</strong> 2009), unstage effectué à DecathlonLille avait permis àce dernier de se familiariser avecla région, quant à celui d’Angers ilsera pris en mains par Arnaud Delahousse(<strong>EDC</strong> 20<strong>08</strong>) qui avait suivisa scolarité dans cette ville. Telleest la «bande des six», tous anciensde la Team Voile.Revenons à nos deux créateurs :<strong>Aymeric</strong> et <strong>Benjamin</strong>. «Nous avions24 ans, pour nous c’étaitmaintenant ou jamais. Un projetcomme le nôtre ne se monte pas à40 ans, marié et avec des enfants.Bien sûr que nous avons eu peur,mais nous n’avions rien à perdre.Chacun de nous a apporté 20.000euros et la Chambre de Commercenous en a avancé 20.000. Forts deces 60.000 euros nous en avonsemprunté 120.000. Notre jeunesseau départ fut un handicap particulièrementvis-à-vis de la Chambrede Commerce. Un des membres dujury, un expert-comptable, devantlequel on présentait notre projetne croyait pas en sa réalisationet pourtant… il nous a rejoint endevenant le nôtre. Il est difficilelorsqu’on est jeune d’engager dupersonnel expérimenté ou de louerde grands bâtiments, mais je medois de dire que nous sommes tombéssur des gens extraordinaires quinous ont fait totalement confiance.Je n’aurai jamais pu monter untel projet tout seul, précise <strong>Aymeric</strong>,car cela est trop lourd à gérer.L’amitié a beaucoup joué car on savaitdès le départ que nous étionscapables de travailler ensemble,capables de faire des concessionsà certains moments, capables de seremettre en question ce qui nousfait avancer. Il y a une sorte decontrat moral qui nous lie car nousnous sentons tous responsables. Ilfaut être transparents, honnêtes sil’on veut que tout le monde soitheureux et c’est le plaisir qui faitavancer l’entreprise.Les débuts furent un peu sportifs.A trois jours de l’ouverture il n’yavait rien dans le magasin, on afini de peindre le local à 21 heurespuis l’on s’est mis à déballer lesmachines jusqu’à 5 heures du matincar on devait ouvrir, vendredi 8juin 2007, à 9 heures. Les clients attendaientdéjà devant la porte alorsqu’aucune étiquette n’était prête,qu’on ne savait pas comment établirles factures. Fort heureusementExcel nous a permis de bricoler !Nous avons fait 4.200 euros deC.A. le premier jour, plus que ceque nous nous étions fixés. Nousn’avions pas beaucoup de stocks,pas d’encours donc il nous a fallunégocier pied à pied. Le fournisseurFagor Brandt nous a aidés en nousfaisant confiance. Je me souviensencore de notre toute premièrecliente qui nous a demandé quandnous allions fermer…Aujourd’huije peux affirmer que 100 % de nosclients sont satisfaits.Nos deux compères n’ont pas créeleur entreprise à la sortie de l’Ecole.Ainsi <strong>Aymeric</strong> n’était pas animéd’une volonté farouche d’en monterune. Il ne faut s’y lancer, dit-il,que si l’on a une bonne idée. Sonavis : intégrer une grosse structuremais ne pas y rester trop longtemps,se méfier des DRH qui savent commentvous garder. Une fois prisdans l’engrenage, on y reste attendantla prochaine promotion oul’augmentation de salaire. Il affirmene pas craindre l’échec car celui-ciest profitable si l’on sait en tirerles leçons et pour ceux qui seraienttentés de se lancer dansl’aventure il confie quatreconseils : connaître sur lebout des doigts le marché surlequel on se lance, se créer unbon réseau de contacts, savoirbien s’entourer et s’associeravec la bonne personne. Pourlui, aucun doute, il fera appelaux élèves de l’<strong>EDC</strong> pour grandircar, affirme-t-il, il y a unprofil <strong>EDC</strong> et dans l’Ecole «lamayonnaise prend».Pour ne pas vous faire croire quej’ai grossi le trait et enjolivé leursuccès, je vous dirai que Daylaca remporté le Trophée de l’espoirde l’économie de la CCI de Caenet ce parmi 34 autres entreprises,que son CA pour 2009 s’est élevéà 2.600.000 euros et qu’il y aun mois SFA a pris une participationdans leur capital, un gage deconfiance !Enfin je ne résiste pas à vousconfier la conclusion d’Arnaud :«être entrepreneur, c’est l’aboutissementd’un homme», ce qui a déclenchéune franche hilarité parminos anciens élèves.Propos recueillis par Thierry de Scitivaux (58)2223

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!