Les rencontres de l'initiative économique : lundi 1 mars ... - Saint-Priest

Il nous explique que le concept de la conciergerie vient des Etats-Unis et date d’il y a plus de 30ans. Les premières de France sont apparues à Paris en 2001 et à Lyon en 2006.Aujourd’hui, il y en aurait une quinzaine dans la région lyonnaise.Il explique que ses offres s’adaptent à trois types d’entreprise :- Pour les grandes entreprises : services qui sont pratiqué sur le site directement- Pour les moyennes entreprises : des permanences régulières- Pour les petites entreprises : des casiers à code où les salariés font leurs demandes qui sontensuite récupérées par la conciergerie.Olivier LABERTRANDE gérant de la société « Service Personnel » explique qu’une conciergeriesoulage les salariés des pertes de temps occasionnées par des déplacements divers (courses,enfants…). Il a développé un partenariat dans plusieurs communes des environs avec descommerçants locaux.Angelo DI MATTEO gère l’association de Mi-Plaine. Sa conciergerie a débuté à l’automne dernier.Mi-Plaine c’est environ 1200 entreprises pour 20 000 emplois. Les 60 prestataires qui sontadhérents contribue donc par leurs prestations, mais ne payent pas de redevance.Sa conciergerie touche aujourd’hui 300 entreprises. Depuis le début, son activité ne cesse des’accroître. Lui aussi fait travailler les commerces locaux de différentes communes environnantes.Après avoir expliqué les grandes lignes de la conciergerie, il faut voir ce qui pourrait être misen place avec les commerçants de Saint-Priest.Le Manager pose la question de ce qui est recherché chez les prestataires de service ?Damien PINCHE insiste sur le fait que le plus difficile est de trouver un prestataire de qualité. Laconfiance est le maître mot. Le but est de faire pratiquer les même prix pour un échangegagnant/gagnant. La conciergerie est en fait un simple intermédiaire.Les transactions avec les commerçants se passent de la manière suivante : la conciergerie encaisseles prestations payées par les salariés (sauf pour les services à la personne), et le commerçantencaisse sa facture à la fin du mois.La Manager amène une autre question : Comment assurer les prestataires d’un chiffre d’affairerégulier ?Damien PINCHE explique que certains de ces prestataires ont pu créer des emplois par rapport àl’augmentation de leur chiffre d’affaire du à la conciergerie. Mais il avoue qu’il est difficile depromettre un certain chiffre d’affaire aux prestataires, car les besoins des salariés varient.Il ajoute que le but de sa venue aux rencontres de l’initiative, est de prendre des contacts avec descommerçants de Saint-Priest, ville avec qui il ne travaille pas pour le moment.Jean-Luc SABER fait par de son inquiétude quant au développement de ce concept qui pourrait, siil se développe trop entraîner un effet de communes dortoirs.Viviane PARSUS pose la question du droit d’entrée pour les prestataires.Damien PINCHE lui répond qu’il n’y en a pas et que ce sont les abonnements qui payent les gérantsde conciergerie.Marie-Laure CHAPPUIS demande si des études ont été faites pour valider la nécessité desconciergeries, et pour savoir si ce système est le meilleur moyen.Olivier LABERTRANDE répond que la conciergerie est un véritable levier social comme parexemple les tickets restaurant. Il atteste qu’il répond véritablement à un besoin de la part dessalariés. C’est une volonté positive de leur permettre d’avoir du temps pour leurs loisirs notamment.