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Les rencontres de l'initiative économique : lundi 1 mars ... - Saint-Priest

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<strong>Les</strong> <strong>rencontres</strong> <strong>de</strong> l’initiative économique : <strong>lundi</strong> 1 er <strong>mars</strong> 2010Table ron<strong>de</strong> n° 2 : COMMERCEThème : « <strong>Les</strong> salariés <strong>de</strong>s entreprises sont-ils les nouveaux clients <strong>de</strong> proximité ? »Animateur : Jean-Clau<strong>de</strong> JARRU Manager <strong>de</strong> Centre VilleInvités:‣ Mr Angelo DI MATTEO, Directeur Général <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> Mi-Plaine‣ Mr Damien PINCHE, Directeur <strong>de</strong> la société « Neo Word »‣ Mr Olivier LABERTRANDE, société « Service Personnel » du Parc Technologique.Intervenants :‣ Mr Jean-Luc SABER, Chambre <strong>de</strong> Métiers et <strong>de</strong> l’Artisanat‣ Mme Marie-Laure CHAPPUIS, Chambre <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie‣ Mr Thierry LAURENT, restaurant « le central » et délégué au commerce‣ Mme Denise ROSSET BRESSAND, Institut <strong>de</strong> beauté « DRB » et conseillère Municipale‣ Mme Viviane PARSUS, Magasin <strong>de</strong> robes <strong>de</strong> mariées « Histoires d’amour » et Prési<strong>de</strong>nte<strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s Commerçants et Artisans <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>‣ Mr Clau<strong>de</strong> LAVAL, Garage Peugeot Laval et Vice Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>sCommerçants et Artisans <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>‣ Mr Luc LAFARGE, Directeur Régional du développement, Auchan.Le Manager rappel avant tout que la crise économique a fortement modifié l’approche que laclientèle a <strong>de</strong> sa consommation :1. Baisse <strong>de</strong> l’attractivité et du chiffre d’affaire <strong>de</strong>s hypermarchés au profit du type « moyennessurfaces ».2. <strong>Les</strong> achats sur Internet ont augmenté <strong>de</strong> 26%.3. Des enseignes comme Auchan ont développé <strong>de</strong>s attraits comme le « Drive» (récupère sescourses au magasin directement dans le coffre <strong>de</strong> sa voiture), ou encore la livraison àdomicile par Internet.4. Développement <strong>de</strong> plus en plus important <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> services à la personne, etnotamment <strong>de</strong>s services envers les salariés <strong>de</strong>s entreprises, à savoir, les conciergeries.Aujourd’hui, Aux États-Unis 30% <strong>de</strong>s salariés sont inscrits à <strong>de</strong>s conciergeries contre seulement 2%en France.Qu’est-ce qu’une conciergerie, son but et ses attraits?La conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle est un enjeu majeur pour lessalariés. Elle peut s’avérer parfois être véritablement très difficile.Le but d’une conciergerie est donc avant tout <strong>de</strong> faire gagner du temps aux salariés en leurproposant <strong>de</strong>s services « sur mesure » et <strong>de</strong>s offres innovantes.Pour pallier à ce problème, les conciergeries peuvent concevoir une offre adaptée à toutes lesentreprises (TPE, PME, Grands Groupes, Administrations…).Un <strong>de</strong>s attraits à ne pas négliger concerne le fait que les entreprises constatent <strong>de</strong> moins en moinsd’absentéisme, et par la même une meilleure productivité.<strong>Les</strong> prestations proposées sont nombreuses. Voici une liste non exhaustive :- Santé et bien être - Courses et livraisons - Informatique - Loisirs et culture- Automobile - Domicile et famille…Damien PINCHE, a crée la société NEO WORLD en septembre <strong>de</strong>rnier. Il s’agit d’une conciergeriepour les salariés <strong>de</strong>s entreprises du Parc Technologique.Le Parc Technologique, c’est environ 5500 collaborateurs et 150 entreprises.


Il nous explique que le concept <strong>de</strong> la conciergerie vient <strong>de</strong>s Etats-Unis et date d’il y a plus <strong>de</strong> 30ans. <strong>Les</strong> premières <strong>de</strong> France sont apparues à Paris en 2001 et à Lyon en 2006.Aujourd’hui, il y en aurait une quinzaine dans la région lyonnaise.Il explique que ses offres s’adaptent à trois types d’entreprise :- Pour les gran<strong>de</strong>s entreprises : services qui sont pratiqué sur le site directement- Pour les moyennes entreprises : <strong>de</strong>s permanences régulières- Pour les petites entreprises : <strong>de</strong>s casiers à co<strong>de</strong> où les salariés font leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s qui sontensuite récupérées par la conciergerie.Olivier LABERTRANDE gérant <strong>de</strong> la société « Service Personnel » explique qu’une conciergeriesoulage les salariés <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> temps occasionnées par <strong>de</strong>s déplacements divers (courses,enfants…). Il a développé un partenariat dans plusieurs communes <strong>de</strong>s environs avec <strong>de</strong>scommerçants locaux.Angelo DI MATTEO gère l’association <strong>de</strong> Mi-Plaine. Sa conciergerie a débuté à l’automne <strong>de</strong>rnier.Mi-Plaine c’est environ 1200 entreprises pour 20 000 emplois. <strong>Les</strong> 60 prestataires qui sontadhérents contribue donc par leurs prestations, mais ne payent pas <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vance.Sa conciergerie touche aujourd’hui 300 entreprises. Depuis le début, son activité ne cesse <strong>de</strong>s’accroître. Lui aussi fait travailler les commerces locaux <strong>de</strong> différentes communes environnantes.Après avoir expliqué les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> la conciergerie, il faut voir ce qui pourrait être misen place avec les commerçants <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>.Le Manager pose la question <strong>de</strong> ce qui est recherché chez les prestataires <strong>de</strong> service ?Damien PINCHE insiste sur le fait que le plus difficile est <strong>de</strong> trouver un prestataire <strong>de</strong> qualité. Laconfiance est le maître mot. Le but est <strong>de</strong> faire pratiquer les même prix pour un échangegagnant/gagnant. La conciergerie est en fait un simple intermédiaire.<strong>Les</strong> transactions avec les commerçants se passent <strong>de</strong> la manière suivante : la conciergerie encaisseles prestations payées par les salariés (sauf pour les services à la personne), et le commerçantencaisse sa facture à la fin du mois.La Manager amène une autre question : Comment assurer les prestataires d’un chiffre d’affairerégulier ?Damien PINCHE explique que certains <strong>de</strong> ces prestataires ont pu créer <strong>de</strong>s emplois par rapport àl’augmentation <strong>de</strong> leur chiffre d’affaire du à la conciergerie. Mais il avoue qu’il est difficile <strong>de</strong>promettre un certain chiffre d’affaire aux prestataires, car les besoins <strong>de</strong>s salariés varient.Il ajoute que le but <strong>de</strong> sa venue aux <strong>rencontres</strong> <strong>de</strong> l’initiative, est <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s contacts avec <strong>de</strong>scommerçants <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, ville avec qui il ne travaille pas pour le moment.Jean-Luc SABER fait par <strong>de</strong> son inquiétu<strong>de</strong> quant au développement <strong>de</strong> ce concept qui pourrait, siil se développe trop entraîner un effet <strong>de</strong> communes dortoirs.Viviane PARSUS pose la question du droit d’entrée pour les prestataires.Damien PINCHE lui répond qu’il n’y en a pas et que ce sont les abonnements qui payent les gérants<strong>de</strong> conciergerie.Marie-Laure CHAPPUIS <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s ont été faites pour vali<strong>de</strong>r la nécessité <strong>de</strong>sconciergeries, et pour savoir si ce système est le meilleur moyen.Olivier LABERTRANDE répond que la conciergerie est un véritable levier social comme parexemple les tickets restaurant. Il atteste qu’il répond véritablement à un besoin <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>ssalariés. C’est une volonté positive <strong>de</strong> leur permettre d’avoir du temps pour leurs loisirs notamment.

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