<strong>Annexe</strong> 2 : Hypothèses, co<strong>de</strong>s et paramètres utilisés pour lescalculs d’impact radiologiquesA2L’activité présente dans les organes consommés <strong>de</strong> la plante se déduit du débit <strong>de</strong> dépôt ausol en considérant les rapports <strong>de</strong> captation (fraction interceptée par la partie aérienne duvégétal), le temps <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s végétaux, le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong>transfert interne au végétal (facteurs <strong>de</strong> "translocation <strong>de</strong> la partie aérienne à la partieconsommée"). Le transfert indirect <strong>de</strong> l’activité du sol aux végétaux prend en compte lesdépôts au sol, les facteurs d'élimination <strong>de</strong> ces dépôts (lixiviation, exportation), eux-mêmesdépendant <strong>de</strong> la nature du sol (<strong>de</strong>nsité, profon<strong>de</strong>ur racinaire), les facteurs <strong>de</strong> transfert auxvégétaux et les durées <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> ceux-ci.Dans le cas du tritium, les calculs effectués font intervenir les mécanismes <strong>de</strong> transfert,d’une part <strong>de</strong> l’air aux plantes (transfert foliaire ou direct), d’autre part <strong>de</strong> l’air au sol puis auxplantes (transfert racinaire ou indirect). Le transfert foliaire n’existe que pour la forme eautritiée. Le transfert racinaire existe pour les dépôts <strong>de</strong> tritium gaz après transformationchimique par les micro-organismes du sol en eau tritiée. Les transferts foliaire et racinaireaux végétaux s’effectuent pendant toute la croissance du végétal.Après assimilation du tritium par les plantes sous forme d’eau tritiée, une partie <strong>de</strong> cette eauest incorporée dans la matière organique <strong>de</strong>s plantes par <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong>photosynthèse. Du tritium se trouve alors sous forme <strong>de</strong> tritium organique lié (TOL enfrançais et appelé "OBT" en anglais "organically bound tritium"). Cette forme chimique estlégèrement plus radiotoxique que l’eau tritiée.L’activité présente dans les organes consommés <strong>de</strong> la plante dépend <strong>de</strong> l’activité en tritium<strong>de</strong> l’eau du sol, <strong>de</strong> l’activité en tritium <strong>de</strong> la vapeur d’eau <strong>de</strong> l’atmosphère, <strong>de</strong> l’humiditérelative <strong>de</strong> l’air et du taux <strong>de</strong> matière sèche du végétal.L’exposition interne, résultant <strong>de</strong> l’ingestion <strong>de</strong> végétaux, est obtenue à partir <strong>de</strong>sconcentrations en eau tritiée et en OBT <strong>de</strong>s parties consommées au moment <strong>de</strong> la récolte.Quel que soit l'isotope étudié, l’exposition interne, résultant <strong>de</strong> l’ingestion <strong>de</strong> végétaux, estobtenue à partir <strong>de</strong>s dépôts dans ou sur les parties consommées, au moment <strong>de</strong> la récolte.Activité transférée aux produits d’origine animaleL’incorporation par les animaux <strong>de</strong> l’activité rejetée s’effectue essentiellement par l’ingestion<strong>de</strong> végétaux.3.5 Exposition interne par ingestion <strong>de</strong> poissonCette voie n'est étudiée que dans le cas <strong>de</strong>s rejets liqui<strong>de</strong>s.L'activité dans le poisson se déduit <strong>de</strong> l'activité <strong>de</strong> l'eau, à l'ai<strong>de</strong> d'un coefficient <strong>de</strong> transfert.4 Conditions météorologiquesEn fonctionnement normal, les données météorologiques utilisées sont les donnéesobtenues à partir <strong>de</strong>s mesures du mât météorologique <strong>de</strong> la "Gran<strong>de</strong> Basti<strong>de</strong>" situé sur lecentre <strong>de</strong> <strong>Cadarache</strong>. Elles correspon<strong>de</strong>nt à un traitement statistique <strong>de</strong>s observationsmétéorologiques réalisées <strong>de</strong> 1999 à 2001.393
<strong>Annexe</strong> 2 : Hypothèses, co<strong>de</strong>s et paramètres utilisés pour lescalculs d’impact radiologiquesA2Rose <strong>de</strong>s vents toutes vitesses confondues en fonction <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong>0°diffusion.340° 12.00% 20°320°10.00%40°8.00%280°260°300°6.00%4.00%2.00%0.00%60°80°100°Diffusion FaibleDiffusion Normale secDiffusion Normale Pluie240°120°220°200°180°160°Rose <strong>de</strong>s vents en fonction <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> stabilité <strong>de</strong> l’atmosphère5 Choix <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> référence et ration alimentaire pour les rejetsatmosphériquesLes groupes <strong>de</strong> référence sont choisis en fonction <strong>de</strong>s conditions météorologiques, <strong>de</strong>l’existence d’habitations, <strong>de</strong> cultures et d’élevages.Quel que soit le groupe étudié, à l'extérieur du site, on tient compte <strong>de</strong> la présence d’enfants<strong>de</strong> 10 ans et d'enfants âgés <strong>de</strong> 1 à 2 ans. En effet, comme le Hameau est géré par la mairie<strong>de</strong> Saint-Paul-lez-Durance, on admet <strong>de</strong> façon très conservative que <strong>de</strong>s enfants peuvent yêtre présents. De plus, on admet l’existence potentielle d’un jardin familial et d'élevage dansles communes.Les coordonnées <strong>de</strong>s points étudiés sont présentées dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous :Les caractéristiques <strong>de</strong>s points étudiés sont données dans le tableau ci-après :140°Le HameauGroupes et pointsd'impactX (en m LambertII étendu)Y (en m Lambert IIétendu)Distance /barycentrePopulation(INSEE 2008)Le Hameau 874823 1861478 ≈ 2,1 km -Saint-Paul-lez-Durance872078 1859765 ≈ 4,4 km 979Ginasservis 883597 1858486 ≈ 7,4 km 1465Saint-Paul-lez-DuranceGinasservisRési<strong>de</strong>nce étudiante, occupée toute l’année, située à proximité du <strong>Centre</strong><strong>de</strong> <strong>Cadarache</strong>.Village situé à l’ouest, au bord <strong>de</strong> la Durance.Village situé à l’est directement dans l’axe <strong>de</strong> la "Vallée <strong>de</strong>s Piles".De façon très pénalisante, on considère <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> présence égaux à 100% quel que soit lelieu étudié et une autarcie alimentaire dans les villages pour les <strong>de</strong>nrées produiteslocalement. Il n'y a pas <strong>de</strong> productions agricoles au Hameau.Le régime alimentaire considéré pour le calcul <strong>de</strong>s doses par ingestion, présenté dans leTableau ci-après, est défini à partir <strong>de</strong>s statistiques sur l'autarcie alimentaire dans la régionméditerranéenne trouvées dans la base <strong>de</strong> données Ciblex, issues d'enquêtes sur le terrainet adaptées aux environs du centre <strong>de</strong> <strong>Cadarache</strong> où on ne trouve aucun élevage bovin.On ne trouve dans ce tableau que les <strong>de</strong>nrées alimentaires susceptibles d’être produiteslocalement. Le complément <strong>de</strong> la ration, non produit localement, n’est pas impacté par lesrejets du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> <strong>Cadarache</strong> et n’est donc pas pris en compte.394
- Page 1 and 2: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 3: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 7 and 8: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 9 and 10: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 11 and 12: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 13 and 14: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 15 and 16: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 17 and 18: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 19 and 20: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 21 and 22: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa
- Page 23: Annexe 2 : Hypothèses, codes et pa