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Mise en page 1 - Algérie news quotidien national d'information

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www.algeri<strong>en</strong>ews.info - www.facebook.com/algeri<strong>en</strong>ews.dzIl n'a pas puquitter OranKhelil«détourné»vers AlgerAu mom<strong>en</strong>t où le flou total <strong>en</strong>tourel'<strong>en</strong>quête sur le scandale Sonatrach II,des sources généralem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> informéesindiqu<strong>en</strong>t que l'ex-ministre de l'Energieet des Mines est à Alger. Il aurait mêmeassisté à la perquisition de l'un de sesdomiciles dans la capitale. > Page 4Bachir Derrais & ChadCh<strong>en</strong>ouga«Ce pouvoir a peurde nous !»Respectivem<strong>en</strong>t producteur et réalisateur,les deux se retrouv<strong>en</strong>t sur un bateau.Direction : l’<strong>Algérie</strong>, son histoire, lesannées 1950 et, au beau milieu de toutcela, un troisième personnage, Larbi B<strong>en</strong>M’hidi. > Pages 22 et 23Mort, blessés, viol<strong>en</strong>ces etgestes obscènes des joueursL'autre mal qui rongele football !Alors que la DGSN annonce le retrait immin<strong>en</strong>t dela police des stades, nombre d'observateurs sedemand<strong>en</strong>t, d'ores et déjà, de quoi sera faite l'atmosphèrelors des r<strong>en</strong>contres de football deschampionnats de différ<strong>en</strong>tes divisions <strong>national</strong>es.> Pages 2 et 3Vol de docum<strong>en</strong>tsau Pôle judiciaire d'AlgerDdar khali Moh,le jour d'aprèsDimanche 31 mars, moins de quarante-huit heuresaprès la « casse » nocturne perpétrée par desinconnus, le Pôle judiciaire de Ruisseau r<strong>en</strong>oueavec le train-train quotidi<strong>en</strong>, comme si ri<strong>en</strong> nes'était passé. Reportage. > Page 5Quotidi<strong>en</strong> <strong>national</strong> - Lundi 1 er avril 2013 - N°1476 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406


2 > A L A U N EJoueurs de footballPros des insultes et des déra<strong>page</strong>sLa viol<strong>en</strong>ce que connaît le football algéri<strong>en</strong> se décline sous plusieurs formes. Elle est passée des gradins au milieudu terrain. Certains joueurs font figure de vrais «voyous».Avant hier, le match <strong>en</strong>tre l'ES Setifet le CR Belouizdad, comptantpour les quarts de finale de laCoupe d'<strong>Algérie</strong>, retransmis <strong>en</strong>direct à la Télévision algéri<strong>en</strong>ne, a donnélieu à des comportem<strong>en</strong>ts "graves et inacceptables"de la part des joueurs. C<strong>en</strong>sésdonner l'exemple et faire preuve de faireplay,certains "professionnels" chichem<strong>en</strong>tpayés ont inondé l'écran avec leurs insultesà l'<strong>en</strong>contre de l'arbitre. Avant l'<strong>en</strong>tame dela deuxième période de jeu, l'<strong>en</strong>traîneur duCR Bélouizdad, interrogé sur le banc detouche, avoue que certains de ses poulainsont passé plus de temps à critiquer et àinsulter l'arbitre qu'à se conc<strong>en</strong>trer sur lejeu et les <strong>en</strong>jeux de la r<strong>en</strong>contre. « C'est laseule consigne donnée aux joueurs : ils doiv<strong>en</strong>tse repr<strong>en</strong>dre et ne pas tomber dans lepiège ». La stade est plein à craquer. L'unedes équipes vi<strong>en</strong>t de marquer un but. Pourexprimer sa joie, l'un des joueurs court àl'autre bout du terrain, fait face aux supporterset balance une série de bras d'honneur.La scène est passée, malheureusem<strong>en</strong>t,plusieurs fois à la télévision. Le travaildes réalisateurs de l'ENTV, <strong>en</strong> charge decouvrir les matches du championnat, esttrès délicat. Il faut faire <strong>en</strong> sorte de toujours« baisser le son » quand une tribune décidede lancer à la tribune adverse des grosmots. « Je n'assiste plus aux matches depuisdes années. C'est dev<strong>en</strong>u insupportable.Malgré cela, même à la maison, on doitsubir ces pseudo-supporters. Y a pas que les« Comm<strong>en</strong>t peut-on gérerun match <strong>en</strong> toutesérénité au mom<strong>en</strong>tou chaque cinq minuteson se fait insulter ?Ce n'est plus possible. »insultes, même les gestes sont obscènes »,nous confie Karim, père de deux <strong>en</strong>fants.De leur côté, les arbitres sont obligés desubir les insultes à chaque sifflet.« Comm<strong>en</strong>t peut-on gérer un match <strong>en</strong>toute sérénité au mom<strong>en</strong>t ou chaque cinqminutes on se fait insulter ? Ce n'est pluspossible. Après, on vi<strong>en</strong>t reprocher auxarbitres leurs erreurs. Aucune personne nepeut supporter cela », nous affirmeMohammed, un arbitre qui a rangé son siffletdepuis quelques années à cause de l'attitudedes joueurs. Pour un pays qui aspireà organiser la Coupe d'Afrique des nations,un grand travail att<strong>en</strong>d les responsables dufootball et tous ses acteurs, à comm<strong>en</strong>cerpar les joueurs.Y. C.T. Doudou/D. News<strong>Algérie</strong> News. Lundi 1 er avril 2013ANEP 514952ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


A C T U5Vol de docum<strong>en</strong>ts au Pôle judiciaire d'AlgerDar Khali Moh,le jour d'aprèsDimanche 31 mars, moins de quarante-huit heures aprèsle « casse » nocturne perpétré par des inconnus, le Palaisde justice du Ruisseau r<strong>en</strong>oue avec le train-trainquotidi<strong>en</strong>, comme si ri<strong>en</strong> ne s'était passé. Reportage.Réalisé par Yahia MaouchiOfficiellem<strong>en</strong>t, aucun dém<strong>en</strong>ti ouautre sur ce vol pas comme lesautres, puisqu'il a eu lieu dans unlieu c<strong>en</strong>sé être ultra sécurisé, symbolede la justice. Sur place, aux <strong>en</strong>virons de10h, nous nous att<strong>en</strong>dions à trouver un bâtim<strong>en</strong>tsous haute surveillance. Surprise, à l'<strong>en</strong>tréedu palais, inauguré il y a moins de troisans, quatre policiers <strong>en</strong> uniforme assur<strong>en</strong>t lasécurité de la périphérie. Aucun signe appar<strong>en</strong>tou inhabituel qui laisserait apparaîtrequ'un vol par effraction a eu lieu.Pour accéder à l'intérieur de cette bâtisse''ultra sécurisée'', une fouille corporelle estobligatoire pour tous avant de passer au scanner.Une mesure inhabituelle, nous confie uncitoy<strong>en</strong> v<strong>en</strong>u jeudi dernier retirer un casierjudiciaire et rev<strong>en</strong>u pour rectifier une erreuradministrative. Dans le grand hall, c'est l'ambiancedes jours normaux. Il y a ceux qui discut<strong>en</strong>t,ceux qui cherch<strong>en</strong>t une informationsur telle ou telle affaire, et ceux qui se retrouv<strong>en</strong>tperdus, t<strong>en</strong>tant de lire une note ou instructionqui puisse leur r<strong>en</strong>dre service ou lesori<strong>en</strong>ter. Nous t<strong>en</strong>tons une première approche.Une fois le « sujet » évoqué, les personneshésit<strong>en</strong>t à <strong>en</strong> parler. L'un de ceux que nousavions abordé regarde vers le mur d'<strong>en</strong> face,montrant de ses yeux une caméra de surveillance.« Je p<strong>en</strong>se qu'il y a une complicité avéréedes uns et des autres pour faire disparaîtrecertains dossiers qui dérang<strong>en</strong>t », résumeMohamed, un jeune avocat stagiaire. Par ailleurs,certains avocats n'étai<strong>en</strong>t même pas aucourant ! « Non je ne suis pas au courant decette affaire, je vi<strong>en</strong>s de l'appr<strong>en</strong>dre par lapresse, mais le plus important pour moi, c'estque les dossiers de mes cli<strong>en</strong>ts, ne soi<strong>en</strong>t pasconcernés », lâche une jeune avocate avecbeaucoup de méfiance. Un membre dubâtonnat s'invite à la discussion, volontairem<strong>en</strong>t.Il avait quelque chose à dire. « Certes,le vol de certains dossiers s<strong>en</strong>sibles à l'intérieurde notre tribunal, je l'ai su à travers lesmédias, mais il ne faut pas être trop naïf. Uncoup pareil ne peut être perpétré sans unecomplicité interne. Ce n'est pas normal, lescaméras surveill<strong>en</strong>t H/24 le lieu, et chaquebureau est sous surveillance. Alors il n'est pasfacile d'effectuer une intrusion avec tout cedispositif, récupérer des dossiers et repartir,sans être inquiété.Ce n'est pas normal. C'est une atteinte à lasécurité et à la souveraineté de l'Etat, c'est trèsgrave. Ces g<strong>en</strong>s aurai<strong>en</strong>t pu alors faire sautertout l'immeuble, <strong>en</strong> posant des explosifs àl'intérieur ! Où est passée la sécurité ? Il y adeux postes de police et une clôture qui<strong>en</strong>toure la bâtisse », fulmine notre interlocuteur.Dans le même ordre d'idées, l'orateur,précise que la clôture qui <strong>en</strong>toure la bâtiss<strong>en</strong>'est pas assez sécurisée, notamm<strong>en</strong>t du côtédes toilettes. Un constat que nous avons puvérifier sur place. Quant à la clôture, dont lahauteur de ne dépasse pas 1,70m, n'importequi peut l'<strong>en</strong>jamber.Les dossiers volés sont-ils desoriginaux ou bi<strong>en</strong> des copies ?La question qui taraude les esprits estindubitablem<strong>en</strong>t celle-ci : les dossiers quiont été volés sont-ils des dossiers des originauxou des copies ? Une interrogation quipeut paraître anodine mais, pour les juristeset avocats, elle est d'une importancecapitale.Pour Djilali, l'un des jeunes avocats quia bi<strong>en</strong> voulu répondre à nos questions, lesoriginaux sont au tribunal Abane-Ramdane. « Les dossiers qui ont fait l'objetde ce vol ne sont que des copies. Chaquedossier dispose de copies; de plus, avec l'informatisationde notre administration, lesdossiers originaux sont généralem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong><strong>en</strong>registrés sur des CD.Alors je p<strong>en</strong>se que les dossiers originauxn'ont pas été la cible de cette visite inatt<strong>en</strong>due», estime notre interlocuteur. Un avisqui n'est pas partagé par son collègue, quiavance une autre version : « Nous nedevons pas être naïfs à ce point ! Une personnequi pr<strong>en</strong>d le risque de voler des dossiersà l'intérieur d'une bâtisse pareille n'estpas bête. Ces individus ont visé des dossierstrès importants, qui sont <strong>en</strong> cours d'étudeet qui ne sont toujours pas programmés. Etlà je p<strong>en</strong>se, que ce sont des dossiers originauxqui ont été volés, et non pas seulem<strong>en</strong>tdes copies ordinaires », insiste-t-il.L'actuel procureur général dansle collimateur des greffiersD'autre part, le nom de l'actuel procureurgénéral près la cour d'Alger, BelkacemZeghmati, a été souv<strong>en</strong>t cité dans les discussions.Ainsi, selon notre interlocuteur,ce procureur général est très contesté parles greffiers. « Je peux vous dire que ce volest un coup qui est préparé par les greffierscontre l'actuel procureur général. Ce dernierest sans pitié avec eux. La situationpeut dégénérer du jour au l<strong>en</strong>demain. C<strong>en</strong>'est pas de cette manière qu'on gère uneinstitution de souveraineté, il faut êtreferme et droit », dénonce-t-il. Abondantdans le même sillage, Amar, un autre avocat,qui partage l'idée de son collègue voulaitaller très loin. « En plus de l'actuel procureurgénéral qui est visé d'une manièreou d'une autre par ce vol, je p<strong>en</strong>se qu'ils'agit d'un conflit <strong>en</strong>tre ceux d'<strong>en</strong> haut.C'est comme ce qui s'est passé avec ledéfunt Ali Tounsi, qui a été assassiné par sespropres collègues suite à un mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du.De plus, il ne faut pas oublier que l'électionprésid<strong>en</strong>tielle est très proche. Alors personn<strong>en</strong>e sait ce qui est <strong>en</strong> train de se préparer.Alors je dirais que tout est possible, ilfaut s'att<strong>en</strong>dre à tout dans ce pays », décortique-t-il.En sus, les citoy<strong>en</strong>s lambda qu<strong>en</strong>ous avons abordés à l'intérieur et à l'extérieurdu tribunal se sont montrés indiffér<strong>en</strong>ts.« Nous avons l'habitude d'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dreet d'assister à des cas pareils ; certes, c'esttrès grave pour un pays souverain, mais ilne faut pas oublier une chose, vous êtes <strong>en</strong><strong>Algérie</strong> ! » lâche Brahim, un jeune chômeur.Son ami Saïd voulait, lui, égalem<strong>en</strong>t,donner son avis. « Certes, nous avons l'habitudede voir des holdup et des braquagesde banques et de magasins dans des filmsaméricains, mais chez nous ce ne sont pasdes films, ce sont des faits réels. Mais quandil s'agit d'un tribunal d'une capitale, là jep<strong>en</strong>se que c'est vraim<strong>en</strong>t très grave. C'est lasouveraineté de l'<strong>Algérie</strong> qui est <strong>en</strong> danger», déplore-t-il. Cep<strong>en</strong>dant, certains avocatsne croi<strong>en</strong>t pas à cette information. «Makanche m<strong>en</strong>ha (ce n'est pas vrai), cesont des rumeurs qui sont colportées par lapresse. Si c'était le cas, il y aurait eu quandmême une déclaration du procureur général,et des mesures qui seront prises, ce quin'est pas le cas pour le mom<strong>en</strong>t », estime-til.Son collègue <strong>en</strong>chaîne : « Je p<strong>en</strong>se que cecoup vise seulem<strong>en</strong>t à dénigrer la justicealgéri<strong>en</strong>ne et sa crédibilité vis-à-vis de l'extérieur», croit-il. Enfin, <strong>en</strong>tre la déceptiondes uns et l'indiffér<strong>en</strong>ce des autres, ce quis'est passé au niveau de ce tribunal, l'un dessymboles de la souveraineté de l'Etat algéri<strong>en</strong>,doit faire réagir les plus hauts responsables,sachant que la conjoncture actuell<strong>en</strong>'augure pas d'un av<strong>en</strong>ir meilleur pour lepays. Mais à l'heure où nous mettons souspresse, c'est le black-out total au niveau desdiffér<strong>en</strong>tes institutions, y compris le ministèrede la Justice, le premier concerné danscette affaire. Y. M.Amine B./D. NewsD. NewsALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


6 > A C T ULe prix de la baguette n’est pas <strong>en</strong>core fixéeDu pain sur la planchepour B<strong>en</strong>badaLe ministère duCommerce aaffirmé hier, qu'ilaccorde aurèglem<strong>en</strong>t desproblèmes desboulangers, dontcelui du prix dupain, «unegrandeimportance»,soulignantqu'unecommissioninstallée à ceteffet «poursuitses travaux».«Le ministère du Commerceaccorde une grande importanceau dossier du pain,notamm<strong>en</strong>t pour le prix de ceproduit» subv<strong>en</strong>tionné par l'Etat, a indiquéle chargé de communication du ministère,M. A. Tifour. «Il (le ministère) suit de prèsl'évolution de ce dossier et la déterminationdu prix du pain fait actuellem<strong>en</strong>t l'objetd'une étude m<strong>en</strong>ée par une commission<strong>national</strong>e composée des principaux concernéspar ce dossier», a t-il précisé. CetteCommission, composée de représ<strong>en</strong>tantdes ministères du Commerce, des Finances,de l'Union <strong>national</strong>e des boulangers(UNB), de l'Office algéri<strong>en</strong> interprofessionneldes céréales (OAIC) et du groupeindustriel Eriad (Entreprise des industriesalim<strong>en</strong>taires, céréalières et dérivés), poursuitses visites aux boulangeries des wilayasdu nord, de l'est, du sud et de l'ouest dupays pour évaluer le coût réel de la baguettede pain. En fait, c'est à la suite de rev<strong>en</strong>dicationsdes boulangers pour augm<strong>en</strong>ter leprix du pain que cette commission a étémise sur pied, rappelle t-on. Selon M.Tifour, «cette commission n'a pas <strong>en</strong>coreachevé ses travaux.Elle informera sitôt ses travaux terminéstous les concernés sur ses conclusions», a-tilajouté, précisant que «le ministère veuttrouver les solutions aux problèmes desboulangers». Cette commission mixte, mise<strong>en</strong> place pour évaluer le coût réel de labaguette de pain, «communiquera sesconclusions à la fin du mois» de mars, avaitindiqué mardi dernier le ministre duCommerce, Mustapha B<strong>en</strong>bada.«Cette commission r<strong>en</strong>dra les conclusionsde son <strong>en</strong>quête <strong>national</strong>e à la finmars. A partir de là, on pourra proposerdes solutions», a-t-il précisé. Les boulangersqui se plaign<strong>en</strong>t de problèmes de trésorerie,réclam<strong>en</strong>t la hausse de la margebénéficiaire pour atteindre les 20% au lieudes 2 et 3% actuels et la réduction des taxesfiscales. Youcef Kalafat, présid<strong>en</strong>t de l'UNB(relevant de l'Union générale des commerçantset artisans algéri<strong>en</strong>s, UGCAA),affirme que « les boulangers ne veul<strong>en</strong>t pasaugm<strong>en</strong>ter le prix du pain, mais réclam<strong>en</strong>tla satisfaction de leur principale rev<strong>en</strong>dicationqui est de fixer la marge bénéficiaire àpas moins de 20% sur le prix de revi<strong>en</strong>t».Le prix du pain, produit subv<strong>en</strong>tionné à labase par l'Etat, n'a pas connu de haussedepuis 1996, alors que le coût des autresinputs a depuis augm<strong>en</strong>té. Le prix d'unpain ordinaire est toujours fixé à 7,5 DA etcelui amélioré à 8,5 DA. En pratique, labaguette de pain est cédée généralem<strong>en</strong>t à 8dinars et plus chez les dépositaires.Yanis RamyEnlèvem<strong>en</strong>t d'<strong>en</strong>fantsTreize mis <strong>en</strong> cause devant la justiceLe procès de treize personnes impliquéesdans l' « <strong>en</strong>lèvem<strong>en</strong>t et ledétournem<strong>en</strong>t » d'un nombre « indéterminé» d'<strong>en</strong>fants algéri<strong>en</strong>s pour lesdéplacer <strong>en</strong> Europe, notamm<strong>en</strong>t vers laFrance où ils sont adoptés <strong>en</strong> contrepartiede grosses sommes d'arg<strong>en</strong>t, aura lieu le 27mai prochain devant le tribunal crimineld'Alger, a-t-on appris de source judiciaire.Les services de sécurité avai<strong>en</strong>t démantelé,<strong>en</strong> 2009, ce « dangereux » réseau à l'originede la disparition d'un grand nombred'<strong>en</strong>fants et leurs déplacem<strong>en</strong>ts vers l'étranger,à travers de fausses procurations, selonla même source. Le réseau, constituéd'Algéri<strong>en</strong>s et de Français, activait depuisles années 1990 <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, et l'<strong>en</strong>quête n'apu déterminer le nombre exact d’<strong>en</strong>fants<strong>en</strong>levés. L'instruction dans cette affaire a étélancée suite au décès, <strong>en</strong> 2009, d'une jeunefille lors d'un avortem<strong>en</strong>t dans une cliniquesise à Aïn Taya (Alger), appart<strong>en</strong>ant à unmédecin, H. K, principal accusé dans cedossier criminel. Les investigations ontrévélé que ce médecin généraliste se faisaitpasser pour un obstétrici<strong>en</strong> propriétaired'une clinique à Aïn Taya et, avec l'aide desa sœur, il pr<strong>en</strong>ait <strong>en</strong> charge gratuitem<strong>en</strong>tdes femmes <strong>en</strong>ceintes célibataires jusqu'à cequ'elles accouch<strong>en</strong>t et exploitai<strong>en</strong>t aussi lesfœtus avortés qu'il conservait dans un produitspécial et exportait vers l'étranger.Deux notaires sont égalem<strong>en</strong>t impliquésdans cette affaire. ils étai<strong>en</strong>t chargés de rédiger« des docum<strong>en</strong>ts de désistem<strong>en</strong>t »,signés par les mères célibataires. Suite à une<strong>en</strong>quête approfondie, les services de sécuritésont parv<strong>en</strong>us à récupérer 3 <strong>en</strong>fants audomicile d'une puéricultrice exerçant dansune pouponnière à El-Biar, et découvert «12 certificats d'adoption » rédigés <strong>en</strong>tre2005 et 2006, dans lesquels figur<strong>en</strong>t 9<strong>en</strong>fants déjà expatriés de manière illégale etdont la kafala a été confiée à d'autres personnesmoy<strong>en</strong>nant une somme d'arg<strong>en</strong>t.Grâce à la complicité du faux médecin, unressortissant français a pu expatrier <strong>en</strong>France, deux mineurs de père et de mèreinconnus, les faisant passer pour ses <strong>en</strong>fantslégitimes, selon la fiche de débarquem<strong>en</strong>t.Le médecin pr<strong>en</strong>ait <strong>en</strong> charge les mères célibatairesp<strong>en</strong>dant leur grossesse jusqu'à l'accouchem<strong>en</strong>t,après quoi, il <strong>en</strong>registrait l<strong>en</strong>ouveau-né sur les registres de l'état-civiljusqu'à sa sortie du territoire sur la base decertificats d'adoption (kafala) rédigés parun notaire. Les bébés étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite confiésà une puéricultrice, qui pr<strong>en</strong>ait égalem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> charge les femmes <strong>en</strong>ceintes sur le pointd'accoucher. Les mères célibataires impliquéesdans cette affaire ont déclaré avoir étévictimes de m<strong>en</strong>aces et contraintes d'abandonnerleurs <strong>en</strong>fants après leur accouchem<strong>en</strong>tsur la base d'une kafala falsifiée etrédigée par un notaire, pour les v<strong>en</strong>dre àune famille résidant <strong>en</strong> France.Un sit-in est prévuaprès-demainLes adjoints del'Education pass<strong>en</strong>tà l’actionLes adjoints de l'Education <strong>national</strong>eaffiliés au Syndicat <strong>national</strong> destravailleurs de l'Education (SNTE) nedécolèr<strong>en</strong>t pas. Après consultations, ilsont décidé de t<strong>en</strong>ir après-demain, unrassemblem<strong>en</strong>t devant, l'<strong>en</strong>ceinte duministère de l'Education <strong>national</strong>e à Alger,pour dénoncer l'abs<strong>en</strong>ce d'une prise <strong>en</strong>charge effective de leurs rev<strong>en</strong>dications.Leur intégration dans la catégorie 10 et laprécarité de leurs conditionssocioprofessionnelles auxquelles-ils fontface quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t, sont parmi lespoints urgemm<strong>en</strong>t soulevés. Contacté,hier, le coordinateur <strong>national</strong> des adjointsde l'Education <strong>national</strong>e, Fertaki Mourad,a indiqué que pas moins de 1 000 adjointsdevront investir, après-demain, le siègedu ministère de l'Education <strong>national</strong>e. «Nous avons décidé de passer à l’action, le03 avril (après-demain, Ndlr) afin dedénoncer la néglig<strong>en</strong>ce du ministère del'Education <strong>national</strong>e quant à nosrev<strong>en</strong>dications. Nous exigeonsl'intégration de tous les adjoints del'Education à la catégorie 10, sachantqu'ils sont actuellem<strong>en</strong>t à la catégorie 07.Lors de la t<strong>en</strong>ue de notre dernierdébrayage qui a eu lieu le 06 mars, nousavons eu des promesses que nosrev<strong>en</strong>dications soi<strong>en</strong>t prises <strong>en</strong>considération, notamm<strong>en</strong>t notreintégration à la catégorie 10. Mais ce sont,pour l’instant que des promesses.D'ailleurs, lors de la réunion qui aregroupé nos représ<strong>en</strong>tants avec lesresponsables du ministère, nous avons eudes promesses de nous transmettre desprocès-verbaux (PV) portant laconcrétisation de nos rev<strong>en</strong>dications etce, avant le 15 mars dernier. Noussommes <strong>en</strong> début de mois d'avril et, ri<strong>en</strong>n’a été fait ! Ce sont des promesses nonret<strong>en</strong>ues et ri<strong>en</strong> de plus. Ce qui nous apoussé à r<strong>en</strong>ouer avec la protestation»,souligne-t-il. Interrogé sur l'action quedevront m<strong>en</strong>er les adjoints, il <strong>en</strong>châineraque si la tutelle persiste dans sa logiquede fermer les portes du dialogue , lasituation pourrait se détériorer davantage.Zohra Ch<strong>en</strong>derTizi Ouzou12 blessés dans deuxaccid<strong>en</strong>ts de la routeDouze personnes ont été blessées, hier,dans deux accid<strong>en</strong>ts de la circulationsurv<strong>en</strong>us dans deux <strong>en</strong>droits différ<strong>en</strong>ts dela wilaya de Tizi Ouzou. Le premier estsurv<strong>en</strong>u au lieudit « les Toumis », sur laRN12, près de la ville de Draâ-B<strong>en</strong>-Khedda, à 10 km à l’ouest de la ville deTizi-Ouzou, lorsqu’une voiture detourisme à bord de laquelle se trouvaitune famille, a dérapé et sorti de lachaussée. Les quatre occupants, le père,son épouse et leurs deux <strong>en</strong>fants, ont étésérieusem<strong>en</strong>t blessés. Evacués par laprotection civile vers le CHU de Tizi-Ouzou, les membres de cette famille <strong>en</strong>sont sortis avec des traumatismes etdiverses blessures. Leur vie n’est pas <strong>en</strong>danger, a, néanmoins, précisé une sourcede la Protection civile. Celle-ci a aussisignalé un autre accid<strong>en</strong>t de la circulationayant fait huit blessés. Le sinistre a lieudans la matinée d’hier sur la RN30, toutprès du site de la Zaouïa « El HadjBelkacem », dans le territoire de lacommune de Béni Y<strong>en</strong>ni. Deux véhicules,de marques R<strong>en</strong>ault Clio et Nissan, à borddesquels se trouvai<strong>en</strong>t les huit blessés,sont <strong>en</strong>trés <strong>en</strong> collision frontale, dans unvirage, précise <strong>en</strong>core la même source quiignore les circonstances exactes des deuxaccid<strong>en</strong>ts. Deux <strong>en</strong>quêtes sont ainsiouvertes par la police s’agissant del’accid<strong>en</strong>t de Draâ-B<strong>en</strong>-Khedda, et par laG<strong>en</strong>darmerie concernant celle de Béni-Y<strong>en</strong>ni, ajoute-t-on <strong>en</strong>core.M. A. T.ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


Bilan 2010/2012 du CREGDes résultats mitigés<strong>en</strong> termes d’objectifs> C A P I T A LBOOM7L’analyse des bilans 2010—2012 de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz(CREG), a fait ressortir des résultats mitigés <strong>en</strong> termes d’atteinte des objectifs arrêtés.La non-atteinte desobjectifs est imputée <strong>en</strong>grande partie à la gestionet à l’organisationinterne par les concessionnaires,non <strong>en</strong>core adaptées <strong>en</strong> termesde structuration, demoy<strong>en</strong>s matériels et de ressourceshumaines ainsi qu’à un<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t externe défavorable.Pour ce qui concernel’exercice 2011, l’analyse aconsisté à comparer les réalisationsde l’année 2011 par rapportaux objectifs fixés et à évaluerleur évolution par rapportà 2010. Les résultats issus decette analyse a permis de faireressortir les paramètres qui t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tvers l’amélioration et ceuxqui se dégrad<strong>en</strong>t et ainsi de faireapparaître les concessions ayantle plus grand nombre de paramètresqui ont atteint leursobjectifs. S’agissant de la gestiondes relations avec la cli<strong>en</strong>tèle,les indicateurs de la performancepour ce volet sont aunombre de huit : quatre mesur<strong>en</strong>tla capacité du distributeurà respecter les délais dedemande de raccordem<strong>en</strong>t et àtraîter un certain nombre qu’ils’<strong>en</strong>gage à satisfaire, deux pourle traitem<strong>en</strong>t des réclamationset les deux derniers paramètresmesur<strong>en</strong>t le taux d’erreur sur lafacture. L’analyse faite sur lapériode 2010-2012 a montréque le paramètre «délais de raccordem<strong>en</strong>t»a été amélioré <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne de 30%, et ce, pourplus de la moitié des concessions.Il <strong>en</strong> est de même pour ledélai de réponse aux réclamationsqui a connu une améliorationvariant de 10 à 80% pourun tiers des concessions.Les principales contraintesévoquées par certains concessionnaires,ayant obt<strong>en</strong>u desrésultats insuffisants, sont lemanque de moy<strong>en</strong>s humains etmatériels compte t<strong>en</strong>u duvolume important des affaires,le manque d’<strong>en</strong>treprises soustraitantesperformantesainsi que celles liées àl’obt<strong>en</strong>tion des autorisationsde travaux devoiries.Pour ce qui concernela qualité et la continuitéde l’approvisionnem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> électricité ou<strong>en</strong> gaz, la performanceliée à cet aspect estmesurée et suivie parquatorze indicateurs pourl’électricité et quatre pour legaz. Pour l’électricité, les résultatsissus de l’analyse des réalisationsallant jusqu’au troisièmetrimestre 2012 a montré unedégradation de la qualité globaledu service public r<strong>en</strong>du auxcli<strong>en</strong>ts de la distribution d’électricitéet du gaz, caractérisée parL’édition 2013 d’ALGERIA 2.0.La manifestation se ti<strong>en</strong>draà Sidi AbdellahL’é dition 2013d’ALGERIA 2.0. est prévuedu 15 au 20 avril2013 au Cyber parc de SidiAbdellah à Alger. Considérécomme le «carrefour inter<strong>national</strong>des professionnels des TIC»,cet événem<strong>en</strong>t est placé sous leHaut Patronage de sonE x c e ll<strong>en</strong>ce M. MoussaB<strong>en</strong>hamadi, ministre de la Posteet des Technologies de l’informationet de la communication et<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat officiel avecl’Ag<strong>en</strong>ce <strong>national</strong>e de promotionet développem<strong>en</strong>t des parcstechnologiques L’Edition 2013d’ALGERIA 2.0. se veut être uneopportunité pour la mise <strong>en</strong>relation des professionnels desTIC et du Web avec les opérateurséconomiques.Pour ce qui concerne laqualité et la continuité del’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>électricité ou <strong>en</strong> gaz, laperformance liée à cetaspect est mesurée etsuivie par quatorzeindicateurs pourl’électricité et quatre pourle gaz.La p r e mière éditiond’ALGERIA 2.0., t<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> 2012,a été une réussite pour les organisateursgrâce à la richesse deson programme et la variété desune augm<strong>en</strong>tation s<strong>en</strong>sible destemps et fréqu<strong>en</strong>ces de coupuresdues aux incid<strong>en</strong>ts surv<strong>en</strong>usau cours de l’hiver et de l’été2012. La durée des interruptionsnon planifiées n’a été amélioréeque par 10% des concessions.Cette amélioration <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne est de l’ordre de 35%.Ces résultats, selon les distributeurs,ont été justifiés principalem<strong>en</strong>tpar le nombre importantd’agressions des ouvragespar des tiers dû à une mauvaisecoordination <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tsoccupants du sous-sol et lesautorités locales, par la structuredes réseaux qui ne permetpas l’isolation des tronçons <strong>en</strong>travaux et le manque de qualificationdes interv<strong>en</strong>ants.Synthèse F.A.A.sujets abordés. Elle a permis deréunir un public et des professionnelsv<strong>en</strong>us d’horizons différ<strong>en</strong>ts,et d’attiser leur curiositépour leurs passions <strong>en</strong> les réunissantsous la thématique communequ’est le Web 2.0.Un bilan très satisfaisant pouvantse résumer au nombre departicipants qui a atteint 2 470,au nombre de confér<strong>en</strong>ces qui aété de 39 et au nombre d’ateliersétant de 19.Les technologies de l’informationet de la communicationreprés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un puissant levierde développem<strong>en</strong>t économiqueet social et cré<strong>en</strong>t de nouvellesopportunités de développem<strong>en</strong>t.Le recours et le r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t deleur usage augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la performanceet la compétitivité des<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> leur offrant desopportunités par un marché plusvaste et dynamique et favoris<strong>en</strong>tl’amélioration des relations avecles cli<strong>en</strong>ts et part<strong>en</strong>aires.Les dép<strong>en</strong>ses de consommation desménages américains ont nettem<strong>en</strong>taugm<strong>en</strong>té <strong>en</strong> février et leurs rev<strong>en</strong>us ontrebondi, une évolution qui suggère uneaccélération de la croissance au premiertrimestre même si elle pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> comptela hausse des prix des carburants. Ledépartem<strong>en</strong>t du Commerce a fait étatd'une hausse de 0,7% des dép<strong>en</strong>ses lemois dernier, la plus importante depuisle mois de septembre, après uneprogression de 0,4% <strong>en</strong> janvier, deuxfois plus forte qu'estimé initialem<strong>en</strong>t.Les économistes prévoyai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne une augm<strong>en</strong>tation de 0,6% dela consommation, qui représ<strong>en</strong>te 70%de l'activité économique aux Etats-Unis.Ajustée de l'inflation, la progression desdép<strong>en</strong>ses est ram<strong>en</strong>ée à 0,3% après unehausse de même ampleur <strong>en</strong> janvier.CRASHL'annonce d'un déra<strong>page</strong> des financespubliques de la France <strong>en</strong> 2012 acc<strong>en</strong>tuela pression sur le gouvernem<strong>en</strong>t aumom<strong>en</strong>t où il négocie avec laCommission europé<strong>en</strong>ne les termes d'unreport d'un an de son objectif de déficitprévu pour 2013. La publication, <strong>en</strong>parallèle, d'une nouvelle baisse de laconsommation des ménages <strong>en</strong> févriercomplique <strong>en</strong> outre sa tâche <strong>en</strong>éloignant les perspectives d'un retourd'une croissance que le présid<strong>en</strong>tFrançois Hollande a dit jeudi vouloir«créer» sans att<strong>en</strong>dre qu'elle revi<strong>en</strong>ne.Prévu à l'origine à 4,5% du PIB, puis4,6% une fois que Bruxelles a jugé qu'ildevait intégrer le coût de sauvetage dela banque Dexia, le déficit public de laFrance pour 2012 est ressorti finalem<strong>en</strong>tà 4,8%. Les ministres de l'Economie etdu Budget, Pierre Moscovici et BernardCaz<strong>en</strong>euve, ont invoqué la conjoncturedéprimée pour justifier cet écart et faitvaloir que l'effort «structurel» promispour 2012, soit une baisse de 1,2 pointdu déficit par rapport à 2011, avait étéréalisé.CHIFFRE568 610En 2012, l’<strong>Algérie</strong> a importé 568 610véhicules pour une valeur de 514,43milliards de DA, contre 390 140véhicules <strong>en</strong> 2011 (354,16 milliards deDA), une hausse de 45,75%.ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


8 > P U B L I C I T ECODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche,Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONSDE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE-Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong> coursd'Enregistrem<strong>en</strong>t : A été déposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée généraleextraordinaire du 10 JANVIER 2013 , dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale extraordinaire, après avoir <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du lalecture du rapport du Conseil d'Administration ainsi que du rapport spécial du commissaireaux comptes, constate l'abs<strong>en</strong>ce d'opposition à l'expiration d'un délai d'un moisà compter de la publication le 02 décembre 2012 de la décision de l'assemblée généraleextraordinaire et constate le rachat par GH Komatsu des 123.600 actions deKOMATSU Ltd pour une valeur totale de 110.000.000 DA et annule <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce lesditesactions.DEUXIEME RESOLUTION : Article 06 - apports (nouvelle rédaction)• La société ALFEM Spa; la somme de 4 120 000,00 DA,• HASNAOUI Abdellah; la somme de 111 240 000,00 DA,• La Société Sari CCI, la somme de 2 060 000,00 DA,• HASNAOUI Fériel ; la somme de 18 540 000,00 DA,• HASNAOUI Idriss; la somme de 18 540 000,00 DA,• HASNAOUI Sefiane; la somme de 18 540 000,00 DA,• GROETZ Rita; la somme de 2 060 000,00 DA,• GHF; la somme de 525 300 000,00 DA, Soit un total de 700.400.000 DA.Article 07 - Capital social (nouvelle rédaction).• La société ALFEM Spa; à concurr<strong>en</strong>ce de 4 120 actions numérotées de 1 à 4 120;• HASNAOUI Abdellah; à concurr<strong>en</strong>ce de 111 240 actions numérotées de 4 121 à 115 360;• La Société Sari CCI, à concurr<strong>en</strong>ce de 2 060 actions numérotées de 115 361 à 117 420 ;• HASNAOUI Fériel; à concurr<strong>en</strong>ce de 18 540 actions numérotées de 117421 à 135 960;• HASNAOUI Idriss; à concurr<strong>en</strong>ce de 18 540 actions numérotées de 135961 à 154500;• HASNAOUI Sefiane; à concurr<strong>en</strong>ce de 18 540 actions numérotées de 154 501 à 173040;• GROETZ Rita; à concurr<strong>en</strong>ce de 2 060 actions numérotées de 173040 à 175 100;• GHF; à concurr<strong>en</strong>ce de 525 300 actions numérotées de 175 101 à 700 400, Soit untotal de 700.400 actions.TROISIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pouvoirsà Sefiane Hasnaoui avec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effetde faire accomplir toutes formalités de dépôt, notamm<strong>en</strong>t au C<strong>en</strong>tre National duRegistre du Commerce, et de publicité prévues par la législation <strong>en</strong> vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.<strong>Algérie</strong> News 01-04-2013 Anep 514 765 <strong>Algérie</strong> News 01-04-2013Anep 514 748ALGERIE NEWS Lundi 1er avril 2013


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse>9Hamad Al-KhalediCet opposant koweïti<strong>en</strong> a été condamnéhier à deux ans de prison pour un tweetjugé insultant avec effet immédiat.Quelques minutes plus tard, une pétitionde souti<strong>en</strong> sur le Web a récolté dix-huitmille signatures <strong>en</strong> trois heures.Moussa B<strong>en</strong>hamadi>Bassem Youssef«Les officiers (de police) et les magistratsdu parquet veul<strong>en</strong>t se faire pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>photo avec moi. Peut-être est-ce la raisonpour laquelle j'ai été convoqué ?»Abdelmalek Sellal«L’époque des <strong>en</strong>tourloupes et du rey-reyest révolue à jamais. Si l’Etat décide devous aider, c’est pour att<strong>en</strong>dre desmédailles et des titres <strong>en</strong> retour.»Le monde de l’insoliteAbdelmadjid Sellini«Seul le ministre de la Justice, garde desSceaux est habilité à convoquer ChakibKhelil. Le juge d’instruction ne dispose pasd’une telle prérogative...»Comme promis, le cahier des chargespour la 3G a été ficelé avant la fin dumois de mars. C’est avant-hier, soit le 30mars, qu’un responsable du ministèreavait annoncé la bonne nouvelle. Ouf...En baisseL'infante CristinaDistributiond’armes <strong>en</strong>ArizonaUne campagne promettant desarmes de poing gratuites à descitoy<strong>en</strong>s d'un quartier défavorisé dela ville de Tucson, <strong>en</strong> Arizona,provoque des remous au sein de lacommunauté. Selon ShaunMcClusky, les armes sont lasolution aux problèmes decriminalité qui séviss<strong>en</strong>t à Tucson.Avec un regroupem<strong>en</strong>t appelé «TheArmed Citiz<strong>en</strong> Project», il travaille àoffrir gratuitem<strong>en</strong>t des fusils auxfemmes monopar<strong>en</strong>tales et auxpropriétaires de maison. Lescitoy<strong>en</strong>s de Tucson ont toujours <strong>en</strong>mémoire la fusillade qui a fait sixvictimes et grièvem<strong>en</strong>t blessé lareprés<strong>en</strong>tante Gabrielle Giffords <strong>en</strong>2011. «The Armed Citiz<strong>en</strong> Project»,un groupe installé dans l'Etat duTexas, espère armer une quinzainede voisinages d'ici la fin de l'année.Des donateurs ont fourni <strong>en</strong>viron 12500 dollars pour concrétiser ceprojet. Selon le regroupem<strong>en</strong>t, aumoins 13 femmes célibataires deHouston ont déjà reçu un fusil.Des malfaiteursdis<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>dre l'orde B<strong>en</strong> Lad<strong>en</strong>Trois suspects sont actuellem<strong>en</strong>trecherchés <strong>en</strong> Colombie-Britanniquepour avoir v<strong>en</strong>du des bijoux sans valeur<strong>en</strong> prét<strong>en</strong>dant qu'ils étai<strong>en</strong>t faits d'orayant appart<strong>en</strong>u à Oussama B<strong>en</strong> Lad<strong>en</strong>.Les ag<strong>en</strong>ts de la G<strong>en</strong>darmerie royale duCanada (GRC) à Kamloops croi<strong>en</strong>t queles trois personnes ont frappé à deuxreprises v<strong>en</strong>dredi. Ils ont notamm<strong>en</strong>tescroqué un homme de 50 ans quiaurait payé 760 dollars pour troiscolliers et quatre anneaux <strong>en</strong> or dans lestationnem<strong>en</strong>t d'un établissem<strong>en</strong>t derestauration rapide. Les malfaiteurs luiont raconté que l'or appart<strong>en</strong>ait àOussama B<strong>en</strong> Lad<strong>en</strong>, qu'il avait étéfondu et sorti clandestinem<strong>en</strong>t d'Irak,puis remodelé pour confectionner cesbijoux. Ce n'est que plus tard quel'homme s'est r<strong>en</strong>du compte qu'il avaitété dupé. Il a fait évaluer les objets deparure pour appr<strong>en</strong>dre qu'ils étai<strong>en</strong>tsans valeur. Plus tard dans la journée,trois personnes agressives ont approchéun homme de 59 ans et son épousedans le stationnem<strong>en</strong>t d'une épiceriepour leur v<strong>en</strong>dre des bijoux <strong>en</strong>sout<strong>en</strong>ant qu'il s'agissait d'un boninvestissem<strong>en</strong>t.Des photos tropofficiellesAccid<strong>en</strong>t ou fait voulu ? Les médias nordcoré<strong>en</strong>sont publié v<strong>en</strong>dredi deux photossur lesquelles apparaiss<strong>en</strong>t des cartesdévoilant les projets de frappes sur leterritoire américain ainsi que des détailssur les forces militaires de Pyongyang.L'ag<strong>en</strong>ce officielle nord-coré<strong>en</strong>ne KCNA apublié deux photos d'illustration de laréunion d'urg<strong>en</strong>ce convoquée dans la nuitde jeudi à v<strong>en</strong>dredi par le dirigeant KimJong-Un. Il y est montré assis à un bureaudans ce qui semble être une salle decommandem<strong>en</strong>t des opérations militaires.A l'arrière-plan figure une carte baptisée«Plan de frappes des forces stratégiquessur le contin<strong>en</strong>t américain». Des lignessembl<strong>en</strong>t dessiner la trajectoire demissiles vers les Etats-Unis. «Je ne p<strong>en</strong>sepas que ce soit une erreur», a déclaré àl'AFP, un porte-parole du ministère sudcoré<strong>en</strong>de la Déf<strong>en</strong>se. «Je crois que ça aété r<strong>en</strong>du public de manièreint<strong>en</strong>tionnelle, sans doute pour déformerles faits sur la puissance militaire duNord». Les experts sur la Corée du Nordestime que le pays est très loin demaîtriser la technologie qui permetd'<strong>en</strong>voyer des missiles de très longueportée, malgré le tir réussi <strong>en</strong> décembredernier d'une fusée dans l'espace.> >La fille cadette du roi d'Espagne, JuanCarlos, se retrouve <strong>en</strong> première ligne dela tourm<strong>en</strong>te judiciaire qui m<strong>en</strong>ace sonépoux, ILaki Urdangarin, et risque deternir son image de princesse moderne.Mustapha B<strong>en</strong>badaTous les comptes r<strong>en</strong>dus de presse ainsique les concessionnaires automobileseux-mêmes reconnaiss<strong>en</strong>t avoir v<strong>en</strong>dudes véhicules lors de la Foireinter<strong>national</strong>e. Cep<strong>en</strong>dant, aucun ag<strong>en</strong>tde contrôle du ministère du Commerc<strong>en</strong>’a été aperçu du côté des Pinsmaritimes.ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


10 > P U B L I C I T E<strong>Algérie</strong> News 01-04-2013Anep 514 715CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONSDE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE-Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong> coursd'Enregistrem<strong>en</strong>t : A été déposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée généraleextraordinaire du 10 JANVIER 2013 , dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale extraordinaire, après avoir <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du lalecture du rapport du Conseil d'Administration ainsi que du rapport spécial du commissaireaux comptes, constate l'abs<strong>en</strong>ce d'opposition à l'expiration d'un délai d'un mois àcompter de la publication le 02 décembre 2012 de la décision de l'assemblée généraleextraordinaire et constate le rachat par GH Komatsu des 123.600 actions de KOMATSULtd pour une valeur totale de 110.000.000 DA et annule <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce lesdites actions.DEUXIEME RESOLUTION : Article 06 - apports (nouvelle rédaction)• La société ALFEM Spa; la somme de 4 120 000,00 DA,• HASNAOUI Abdellah; la somme de 111 240 000,00 DA,• La Société Sari CCI, la somme de 2 060 000,00 DA,• HASNAOUI Fériel ; la somme de 18 540 000,00 DA,• HASNAOUI Idriss; la somme de 18 540 000,00 DA,• HASNAOUI Sefiane; la somme de 18 540 000,00 DA,• GROETZ Rita; la somme de 2 060 000,00 DA,• GHF; la somme de 525 300 000,00 DA, Soit un total de 700.400.000 DA.Article 07 - Capital social (nouvelle rédaction).• La société ALFEM Spa; à concurr<strong>en</strong>ce de 4 120 actions numérotées de 1 à 4 120;• HASNAOUI Abdellah; à concurr<strong>en</strong>ce de 111 240 actions numérotées de 4 121 à 115 360 ;• La Société Sari CCI, à concurr<strong>en</strong>ce de 2 060 actions numérotées de 115 361 à 117 420 ;• HASNAOUI Fériel; à concurr<strong>en</strong>ce de 18 540 actions numérotées de 117421 à 135 960;• HASNAOUI Idriss; à concurr<strong>en</strong>ce de 18 540 actions numérotées de 135961 à 154500;• HASNAOUI Sefiane; à concurr<strong>en</strong>ce de 18 540 actions numérotées de 154 501 à 173 040;• GROETZ Rita; à concurr<strong>en</strong>ce de 2 060 actions numérotées de 173040 à 175 100;• GHF; à concurr<strong>en</strong>ce de 525 300 actions numérotées de 175 101 à 700 400, Soit un totalde 700.400 actions.TROISIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pouvoirs àSefiane Hasnaoui avec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet defaire accomplir toutes formalités de dépôt, notamm<strong>en</strong>t au C<strong>en</strong>tre National du Registre duCommerce, et de publicité prévues par la législation <strong>en</strong> vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'AlgerCapital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES- VERBAL DES DELIBERATIONS DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE -Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong> cours d'Enregistrem<strong>en</strong>t : A étédéposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée générale ordinaire du 25 octobre 2012, dont l’objetest :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapport du conseil d'administrationet après avoir pris connaissance de la nomination de Monsieur Sefiane HASNAOUI, action du Conseild'Administration, décide <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce de ratifier cette nomination avec effet rétroactif à compter de ladate de sa nomination sans que la durée de son mandat ne dépasse 6 ans.DEUXIEME RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapport du conseil d'administrationet après avoir pris connaissance de la sortie de Monsieur FUMIHIKO Waku du fait de la cession de latotalité de ces actions, est réputé démissionnaire depuis le 10 mars et 13 septembre 2011 date de l'acteétabli auprès de maître AMRANI, notaire à bordj El Kiffan.TROISIEME RESOLUTION : En conséqu<strong>en</strong>ce de ce qui précède, l'assemblée générale ordinaire, décide deratifier la nouvelle composition du Conseil d'Administration comme suit :M. Abdellah HASNAOUI, Présid<strong>en</strong>t du Conseil d'Administration ,Mme Feriel HASNAOUI, membre du Conseild'Administration, M. Sefiane HASNAOUI, membre du Conseil d'Administration.QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirs à M. Hasnaoui Sefianeavec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités dedépôt, notamm<strong>en</strong>t au C<strong>en</strong>tre National du Registre du Commerce, et de publicité prévues par la législation<strong>en</strong> vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire- O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA.–DIMINUTION DU CAPITAL SOCIAL-Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong>cours d'Enregistrem<strong>en</strong>t : les associés ont décidés la modification de la- ditesociété <strong>en</strong> modifiant l’article 6 et 7 de la manière suivante : suivant P.V del’assemblée générale extraordinaire <strong>en</strong> date du 25 octobre 2012 et 10 janvier2013 , et suivant attestation du commissaire aux comptes Mr ZEMIRAbdelhalim , ayant son siège à Bab El Oued(ALGER)12, Av Mohamed BOU-KELLA, <strong>en</strong> date du 25 octobre 2012 le capital social qui été de824.000.000,00 DA a été diminué à 700.400.000 ,00 DA, suite au retrait del’actionnaire KOMATSU Ltd à concurr<strong>en</strong>ce de 123.600.000 ,00 DA.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.ALGERIE NEWS Lundi 1er avril 2013


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose un<strong>en</strong>ouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous <strong>en</strong>toure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veul<strong>en</strong>t y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11Chronique du LundiLe plan et le devisPar Cheikh El-ArabiPrésid<strong>en</strong>tielle 2014L’abs<strong>en</strong>cede scénario ?!Par Slemnia B<strong>en</strong>daoudDans tout système politique démocratique, le poidsdes institutions est donc primordial, ess<strong>en</strong>tiel, puisqueleur rôle demeure fondam<strong>en</strong>tal. Tout le monde yadhère ou s’y investit, dans la perspective d’ycontribuer afin de l’<strong>en</strong>richir et de le peaufiner <strong>en</strong>relation étroite avec les impératifs de l’heure.Lire > <strong>page</strong>s 12 - 13L'été de l'an 1991, alors que les adeptes du parti dissoust<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t leur sit-in dans les lieux publics des grandes villes etbi<strong>en</strong> avant le début des évènem<strong>en</strong>ts sanglants qu'a vécus lepays, nous avons écrit, dans un quotidi<strong>en</strong> <strong>national</strong>, ce petittexte fort prémonitoire :Un printemps, les frères Adou sortir<strong>en</strong>t d'une longueléthargie et se r<strong>en</strong>dir<strong>en</strong>t compte que le gourbi familial n'offraitplus les commodités des temps modernes. C'était vraiquelque part. Ils décidèr<strong>en</strong>t alors de le démolir et d'édifier àla place une bâtisse plus belle. Chose dite, chose faite. Mais,ne voilà-t-il pas que ces frères, faute de plan préconçu, n'arrivai<strong>en</strong>tpas à s'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre sur la manière dont serait construitela nouvelle maison sur le lot désolém<strong>en</strong>t nu. Le b<strong>en</strong>jamin, deformation religieuse, refusait que les f<strong>en</strong>êtres donn<strong>en</strong>t surl'habitat d'une voisine que l'on soupçonne de mœurs légères.Le cadet, très porté sur les idées v<strong>en</strong>ues d'Occid<strong>en</strong>t, exigeaitque les f<strong>en</strong>êtres s'ouvr<strong>en</strong>t de ce côté, car <strong>en</strong>soleillé. L'aîné,anci<strong>en</strong> maquisard, très peu lettré et conservateur, t<strong>en</strong>ait àréaliser le même gourbi mais <strong>en</strong> plus grand.De ces mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus, les frères arrivèr<strong>en</strong>t aux mots déplacés,aux insultes, aux coups… Aux couteaux. Ils mourur<strong>en</strong>tpar suite de profondesblessures. Pour se protégerdes intempéries, leur progénitureconfectionna unet<strong>en</strong>te avec de vieux sacs dejute.Moralité : islamistes oudémocrates, conservateursou progressistes, inspirésSi changem<strong>en</strong>t auranécessairem<strong>en</strong>t lieuchez nous, souhaitonsqu'il soit articulé surune plateformepolitique où seraitclairem<strong>en</strong>t exposé leprojet de sociétédésirée.de l'Ori<strong>en</strong>t ou del'Occid<strong>en</strong>t, avant dedétruire le gourbi <strong>national</strong>,montrez vos plans et vosdevis.Une révolution étant unchangem<strong>en</strong>t total et radicalpour un meilleur,l'Histoire nous appr<strong>en</strong>d,que toutes les révolutionsréussies étai<strong>en</strong>t sortiesd'une plateforme où sontclairem<strong>en</strong>t exprimées lesraisons de faire chuter lerégime politique prévalant,les moy<strong>en</strong>s d'y parv<strong>en</strong>ir etsurtout ce qu'on prévoyaità la place. Méditons lesrévolutions françaises, russes,cubaines…celle de Gandhi… Chacune avait son manifeste.Et la nôtre avait bi<strong>en</strong> pour plateforme «L'appel du 1erNovembre». C'étai<strong>en</strong>t les plans et devis prés<strong>en</strong>tés au peuplepar les Vingt-deux.Le phénomène social que les médias nomm<strong>en</strong>taujourd'hui « révolutions arabes », «Printemps arabes»,…n'a ri<strong>en</strong> de révolutionnaire. Ce ne sont que des insurrectionspopulaires de jeunes ayant ras-le-bol des régimes de privilègesqui les frustr<strong>en</strong>t de tout. Ce sont des insurrections, presquespontanées, sans feuille de route, sans élite p<strong>en</strong>sante.Après la chute du dictateur, bi<strong>en</strong> après-coup, chaque factionpolitique essaie de récupérer, de s'approprier, à son compteces insurrections sans leaders et chaque élite s'ingénie à donnersa couleur à ces mouvem<strong>en</strong>ts incolores. La maisonliby<strong>en</strong>ne est détruite et les frères liby<strong>en</strong>s s'<strong>en</strong>tredéchir<strong>en</strong>tfaute de texte fondam<strong>en</strong>tal des raisons et des buts du changem<strong>en</strong>tvoulu. Les maisons égypti<strong>en</strong>ne, tunisi<strong>en</strong>ne, yéménite,syri<strong>en</strong>ne, iraki<strong>en</strong>ne… ne sont pas mieux logées.Si changem<strong>en</strong>t aura nécessairem<strong>en</strong>t lieu chez nous, souhaitonsqu'il soit articulé sur une plateforme politique oùserait clairem<strong>en</strong>t exposé le projet de société désirée.Cheikh.el.arabi@gmail.comALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesPrésid<strong>en</strong>tielle 2014L’abs<strong>en</strong>ce de scénariodonc la règle. Nul ne peut s’ysoustraire, <strong>en</strong>core s’y opposer pours’imposer de front, de force ou dedroit (historique, tribal ou autre…)C’està tout son monde. La méthode utiliséeest donc toujours la même et surtout bi<strong>en</strong>connue de tous, et le verdict des urnes est implacable.Dans ce cas de figure, à chaque nouvelle consultation,l’électeur repr<strong>en</strong>d, de droit, son droit decitoy<strong>en</strong>. Il cautionne ou sanctionne. Il <strong>en</strong>térine ouélimine. Il élit ou réélit. Il choisit ou démet le locatairedu palais ou celui du temple du pouvoir.Il mainti<strong>en</strong>t et reti<strong>en</strong>t à son poste celui qu’iljugera <strong>en</strong> rapport ou <strong>en</strong> adéquation avec l’équationde son programme qui l’agrée et vire celui qui auraété incapable de satisfaire à ses nombreux besoins etautres légitimes aspirations. Par contre, dans cesEtats autocratiques, despotiques et non démocratiques,c’est surtout ce cabinet noir qui s’occupe decette toute indiquée besogne à la place du citoy<strong>en</strong> etau nez et à la barbe de l’électeur, sans même chercheraprès cette légale procuration. C’est donc c<strong>en</strong>oyau dur ou cabinet de l’ombre qui décide à laplace de tout son monde, plaçant et replaçant sespions, ses fous, ses hommes à lui, ses dames égalem<strong>en</strong>tet ses épouvantails de valetailles, n’accordantplus aucun intérêt au verdict des urnes, à chaque foiscrié et longtemps décrié. Entre ceci et cela, oscille lapolitique de l’<strong>Algérie</strong>. C’est d’ailleurs l’image quis’<strong>en</strong> dégage de la pratique politique du pays, miroitantà dessein l’apparat lorsque celui-ci est favorableà l’image de marque du pays à l’étranger et dissimulantastucieusem<strong>en</strong>t les leviers politiques réels quitravaill<strong>en</strong>t sérieusem<strong>en</strong>t à la pér<strong>en</strong>nité du système.Ainsi, l’<strong>Algérie</strong>, aux yeux de l’étranger, dispose deces textes de lois qui sont quelquefois <strong>en</strong> parfaiteosmose avec la pratique démocratique dont ses décideursdu mom<strong>en</strong>t trouv<strong>en</strong>t cette impunité à lestransgresser <strong>en</strong> fonction de la carte politique quisied le plus à ses gouvernants <strong>en</strong>core <strong>en</strong> place depuisl’indép<strong>en</strong>dance du pays, même si la mouvance claniquearrive parfois à jeter <strong>en</strong> pâture tout un pan pour<strong>en</strong> extirper d’autres des méandres même de l’histoireet les leur <strong>en</strong> substituer pour l’occasion.Ils excell<strong>en</strong>t dans ce jeu de permutation des rôleset des personnages qui travaill<strong>en</strong>t à la pér<strong>en</strong>nité dusystème sans pour autant apporter à la société algéri<strong>en</strong>nela moindre des solutions à ce changem<strong>en</strong>ttant att<strong>en</strong>du. Ça se passait toujours ainsi puisqu’oncontinue <strong>en</strong>core à décider tout le temps de la sorte.Le choix du présid<strong>en</strong>t algéri<strong>en</strong> aura donc toujoursété l’affaire exclusive de certains cercles restreintsau sein du cabinet noir du pouvoir. A l’époque,on invitait le peuple à, juste pour la forme, élirel’unique candidat du parti unique avec ces scoresfleuvesà la Brejnev que tout le monde connaît leurarchitecture et crédibilité. Ensuite, c’est dev<strong>en</strong>ul’apanage des g<strong>en</strong>s bi<strong>en</strong> influ<strong>en</strong>ts qui insufflai<strong>en</strong>t surla flamme dans le s<strong>en</strong>s où la fumée allait tout droitdans le camp opposé au leur, bernant avec tout leurmonde et le submergeant de ces colonnes noirâtresqui lui occultait la vue al<strong>en</strong>tour.Ils t<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t dans leurs mains et <strong>en</strong>tre les jambesce braséro dont ils attisai<strong>en</strong>t le feu <strong>en</strong> fonction desdiffér<strong>en</strong>ts évènem<strong>en</strong>ts et circonstances, <strong>en</strong> touteconstance et sans la moindre ret<strong>en</strong>ue, se mettant <strong>en</strong>t<strong>en</strong>ue de travail dès qu’ils éprouv<strong>en</strong>t ou suspect<strong>en</strong>tune quelconque secousse.Durant plus d’un demi-siècle, ils s’<strong>en</strong>traînai<strong>en</strong>t àrépéter autant que de besoin, les mêmes scénarii, àquelques variantes près, invoquant au passage ledanger de l’étranger, la continuité de la révolution,l’homme de la situation, celui du cons<strong>en</strong>sus, celui lemoins mauvais, le Messie, le plus haut gradé à la plushaute marche de la pyramide des grades et galonsayant déf<strong>en</strong>du le pays contre le colon d’autrefois, leresponsable n’ayant pas <strong>en</strong>core terminé ses nombreuxchantiers, le commis de l’Etat admis <strong>en</strong>l’état…En haut lieu, on lui aura toujours trouvé ce qualificatifou justificatif qu’il faut. Mettant de l’ordre àla maison bi<strong>en</strong> avant de souffler sur ce semblantd’orage, provoqué pour l’occasion afin d’ameuter lemonde faute de l’intéresser, une fois le ballon desonde rev<strong>en</strong>u à son auteur.Le monde, à prés<strong>en</strong>t, connaît la formule à forced’avoir longtemps été <strong>en</strong>traîné pour. Ceux qui luiadministrai<strong>en</strong>t, depuis des lustres déjà, ladite piluledout<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t de son acceptation de cettetoute vieille formule. Ils craign<strong>en</strong>t tous de continuerà jouer à ce bi<strong>en</strong> vilain jeu. Parce que les temps ontbel et bi<strong>en</strong> changé. Tout comme la géopolitique met<strong>en</strong> danger de contamination le pays.A ce jeu anci<strong>en</strong> et bi<strong>en</strong> vilain, personne ne s’yav<strong>en</strong>turera comme jadis ou autrefois. D’ailleurs,même le faiseur de rois n’est plus là. Il est donc partise reposer à l’intérieur de son palais éternel, n’ayantà prés<strong>en</strong>t plus aucun relais avec son valetaille de cebas-monde dont il lui t<strong>en</strong>ait court la bride.Et comme il ne pouvait faire confiance <strong>en</strong> sonmonde, il ne voulait nommer son remplaçant, laissantcette succession bi<strong>en</strong> ouverte pour cette missionà très haut risque, dont il était pratiquem<strong>en</strong>t le seulà pouvoir bi<strong>en</strong> s’<strong>en</strong> acquitter. Le faiseur de rois estdonc parti pour de bon. Le laboratoire d’analyses etde prospectives aura égalem<strong>en</strong>t hermétiquem<strong>en</strong>tfermé ses portes. A double tour et sans le moindreretour <strong>en</strong> ces lieux ou dans leur pourtour.Aujourd’hui, ce cercle restreint du pouvoir ne prévoitplus ri<strong>en</strong> du tout. Plus ri<strong>en</strong> de tout ceci ou detout cela. Il est <strong>en</strong> manque d’inspiration. A courtd’idées ! Il ne fait plus de la «politique des Raïs». Il laALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


Décryptage13?!subit de front maint<strong>en</strong>ant. La donne n’est plus uniquem<strong>en</strong>tà «caractère intérieur». Et tout le monde abi<strong>en</strong> peur de «la réaction de l’extérieur». La margede manœuvre s’est donc rétrécie telle une peau dechagrin. Parce que le climat <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal n’estplus favorable. Il n’est donc plus question d’innoverces scénarii à l’algéri<strong>en</strong>ne et bi<strong>en</strong> y croire après à leurdéroulem<strong>en</strong>t sans faille. Dans leur réalisation oufinalité ! Un temps de réflexion s’impose donc. Letemps qui lui a été consacré est jugé déjà trop longpar les spécialistes de la question posée. La hauteLe système aura pris un coupde vieillesse. Ses deux leviers ouses deux pieds et appareils depropagande auront, eux aussi,fait leur inévitable ou forcéemue...sphère politique d’autrefois prêche-t-elle par la fautede ces scénarios possibles ? Tout concourt à cetteseule déduction.En plus de cette difficulté à ag<strong>en</strong>cer le cal<strong>en</strong>drierdans ses délais les plus précis, le climat politiqu<strong>en</strong>’est plus le même. La donne politique aura beaucoupchangé depuis que des dictateurs africains,éternels tuteurs de leur peuple politiquem<strong>en</strong>tmineur, ont quitté la scène politique à cause de lagrogne continue de la rue. En <strong>Algérie</strong>, on ne sait, àprés<strong>en</strong>t, quelle échéance adopter : aller d’abord à laprésid<strong>en</strong>tielle pour <strong>en</strong>suite triturer au besoin cetteConstitution, sinon faire carrém<strong>en</strong>t l’inverse du trajetproposé !Le temps nous presse énormém<strong>en</strong>t. Bi<strong>en</strong> violem<strong>en</strong>t! Ce chaud v<strong>en</strong>t du Sud nous caresse égalem<strong>en</strong>tles fesses. Il nous pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> otage dans son continutourbillon. On craint franchem<strong>en</strong>t cette tempête desable du mois d’avril et ce printemps berbère qui risquede refaire surface à la faveur de celui arabe <strong>en</strong>balade dans le contin<strong>en</strong>t. Avril 2014 n’est plus qu’àquelques petits mois seulem<strong>en</strong>t. Avril n’est-il pas leplus capricieux des mois de la saison du printemps ?On lui reprochera tout le temps son rire malicieux etcontinu. Et surtout ses pluies diluvi<strong>en</strong>nes qui nousfont parfois bi<strong>en</strong> rev<strong>en</strong>ir à ces sombres journéeshivernales, <strong>en</strong> plus de ses v<strong>en</strong>ts contin<strong>en</strong>taux trèsviol<strong>en</strong>ts.Sa dynamique est bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t très variable. Ilpeut parfois être très sec et bi<strong>en</strong> dangereux. Bi<strong>en</strong>plus sec que ne le sont, <strong>en</strong> fait, les plus chaudes journéesestivales. Sa dynamique est changeante. Son climatest <strong>en</strong> d<strong>en</strong>ts de scie, impossible à prévoir.Encore plus difficile à pouvoir le cont<strong>en</strong>ir, lorsquele rire dépasse l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t ou que le niveaudes crues de ses oueds rivalise avec ces grandes tempêtesnées des orages d’automne précoces.Avril est donc connu comme étant le mois detoutes les incertitudes. De toutes les plaisanteries demauvais goût pour le reste des populations de la planète.A comm<strong>en</strong>cer déjà par les caprices de son premierjour.Les paysans, eux surtout, le connaiss<strong>en</strong>t très bi<strong>en</strong>d’ailleurs. Raison pour laquelle, ils continu<strong>en</strong>t toujoursà plutôt bi<strong>en</strong> compter sur ces dernières pluiesdu mois de mai, jugé donc plus mature et plus régulierdans son climat et plus modéré dans sa température.L’épreuve peut paraître bi<strong>en</strong> difficile. Surtout quela donne a complètem<strong>en</strong>t changé dans sa composanteou fonctionnem<strong>en</strong>t. Les anci<strong>en</strong>s repères onttous disparu, et avec, bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, les anci<strong>en</strong>nesméthodes ou bi<strong>en</strong> vieilles pratiques !Voilà pourquoi, nous sommes <strong>en</strong> recul dans letemps et sur le cal<strong>en</strong>drier tout indiqué. Par manquede lisibilité ou de visibilité dans la traçabilité de nosactions et autres imaginations, plus personne n’estdonc habilité à échafauder le moindre scénario.Le système aura pris un coup de vieillesse. Sesdeux leviers ou ses deux pieds et appareils de propagandeauront, eux aussi, fait leur inévitable ou forcéemue, grâce justem<strong>en</strong>t à ce grand coup de balai quifait fuir les grands charlatans et peine à leur trouverde bi<strong>en</strong> conv<strong>en</strong>tionnels ou très conv<strong>en</strong>ables remplaçants.Le folklore manque lui aussi de musici<strong>en</strong>s. Et l’onne sait sur quelle note ou touche aborder la nouvellechanson au milieu de ce décor qui paraît tellem<strong>en</strong>t siétranger à ce que l’on a appris à tout le temps répéter<strong>en</strong> chœur et à satiété !Ce gros et très compact nuage politique qui nousobstrue complètem<strong>en</strong>t la vue et le lointain horizon,ne veut plus maint<strong>en</strong>ant se dissiper. Ou nous quitterà jamais. Il ne nous propose, au travers de ses m<strong>en</strong>usmoucharabiehs, que ces v<strong>en</strong>ts viol<strong>en</strong>ts du sud dupays et ces tempêtes de sable qui font vraim<strong>en</strong>t frémirde peur tout ce beau monde du Nord, le contraignantà se terrer chez lui et à t<strong>en</strong>dre l’ouïe bi<strong>en</strong> plusloin que la steppe des Hauts-Plateaux algéri<strong>en</strong>s.Il le fait dans cette position stupéfaite et bi<strong>en</strong>ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013inquiète du nomade qui att<strong>en</strong>d, lui, arriver ou parv<strong>en</strong>irde si loin cette longue caravane qui lui amènerasa nourriture quotidi<strong>en</strong>ne, parcourant pourcela monts et vaux, oasis et nombreuses dunes desable.La scène politique est donc, de fait, presquedéserte. Une seule personnalité de poids et degrande <strong>en</strong>vergure t<strong>en</strong>te de tous ses efforts d’<strong>en</strong>gagerle pays dans cette dynamique politique qui peine àtrouver ses marques, faute justem<strong>en</strong>t de véritablesconcurr<strong>en</strong>ts, par manque de rusés procédés et bi<strong>en</strong>appliqués stratagèmes d’autrefois qui réglai<strong>en</strong>t àl’avance les contours et le résultat final de l’équationproposée, sans même nous convaincre de son utilitéou aller aux fins fonds de son caractère arithmétiquesi particulier.Celui-ci part <strong>en</strong> campagne bi<strong>en</strong> avant l’heure etpr<strong>en</strong>d tout son monde de vitesse ou à l’improviste,n’ayant à demander caution à quiconque sauf à celectorat à qui il r<strong>en</strong>d visite sur visite, et sur site, sillonnanttout le territoire <strong>national</strong> afin d’aller à lar<strong>en</strong>contre de cette élite laquelle <strong>en</strong>core résiste etmilite, pour surtout bi<strong>en</strong> la convaincre du bi<strong>en</strong>fondéde son programme concocté depuis bi<strong>en</strong>tôtune bonne déc<strong>en</strong>nie.L’homme n’a pas de parti politique. Il n’y croitmême pas d’ailleurs, jugeant que tout est donc àrefaire dans le pays. A comm<strong>en</strong>cer par cette élite à d<strong>en</strong>ouveau la consulter dans la perspective d’exploreravec ce futur proche grâce à l’approche faite sur d<strong>en</strong>ouvelles idées qui traceront l’av<strong>en</strong>ir de cette <strong>Algérie</strong>de demain.Depuis son retrait volontaire des affaires del’Etat, ce grand commis de l’Etat préparait déjà sonprogramme, s’investissant davantage dans le systèmeassociatif et communiquant, par presse interposée–dans les deux langues justem<strong>en</strong>t- avec son lectoratprivilégié, le préparant à cette grande échéance de2014.La stratégie qu’il aura adoptée ti<strong>en</strong>t beaucoup dela rigueur mathématique dont il déti<strong>en</strong>t les élém<strong>en</strong>ts-clefsde sa maîtrise conv<strong>en</strong>able et de l’impactmarketing la volonté inébranlable de travailler d’arrache-piedà sa grande traduction et manifestationsur le terrain des opérations à l’heure conv<strong>en</strong>ue, oule mom<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>u.Dans l’absolue statistique, il a toutes les chancesde bi<strong>en</strong> cadrer sa cible, même s’il se garde à prés<strong>en</strong>tde dévoiler toutes ses cartes-maîtresses. Et elles sontbi<strong>en</strong> nombreuses !Seulem<strong>en</strong>t si le nuage statistique a cette particularitéd’être abordé et bi<strong>en</strong> décodé dans le cadre dutraîtem<strong>en</strong>t approprié de ses nombreuses données etsignes particuliers très variables, celui dit bi<strong>en</strong> outrès politique peut parfois se moquer royalem<strong>en</strong>t detoute cette logique.La raison ? Il est très trouble ! Insoluble ! Il ti<strong>en</strong>tbeaucoup à d’autres paramètres très anci<strong>en</strong>s quin’ont ri<strong>en</strong> à voir avec cette logique mathématique.S. B.


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &Jean Liou, AFPDécryptagesRécidive de pneumonie pourMandela, qui respire désormaissans difficultésprésid<strong>en</strong>t sudafricainNelsonMandela, hospitaliséL'anci<strong>en</strong>mercredi soir pour uneinfection pulmonaire à l'âge de 94ans, a été victime d'une récidived'une anci<strong>en</strong>ne pneumonie, maisva mieux et peut désormais "respirersans difficultés", a assurésamedi la présid<strong>en</strong>ce sud-africaine."Les médecins dis<strong>en</strong>t qu'<strong>en</strong>raison de son infection pulmonaire,l'anci<strong>en</strong> présid<strong>en</strong>t Mandelaavait développé un épanchem<strong>en</strong>tpleural qui a été drainé.(...) Il est maint<strong>en</strong>ant capablede respirer sans difficultés. Ilcontinue de réagir au traitem<strong>en</strong>t etne souffre pas", selon un communiqué.La présid<strong>en</strong>ce a précisé que leplus illustre pati<strong>en</strong>t du pays a étéhospitalisé "à cause d'une récidived'une pneumonie". Les pneumoniespeuv<strong>en</strong>t se compliquer d'unépanchem<strong>en</strong>t de liquide <strong>en</strong>tre lesdeux feuillets de la plèvre - unemembrane qui <strong>en</strong>toure les poumons- ce qui gêne considérablem<strong>en</strong>tla respiration <strong>en</strong> comprimantles poumons. On drainealors ce liquide grâce à une aiguilleglissée <strong>en</strong>tre les côtes, ce qui permetaux poumons de retrouvertoute leur place.Le premier présid<strong>en</strong>t noird'Afrique du Sud, qui a passévingt-sept ans <strong>en</strong> prison, a souffertd'une grave tuberculose dans lepassé, qui l'a conduit à l'hôpitalSer<strong>en</strong>e Assir, AFPLa décision de la Ligue arabe d'accorderle siège de la Syrie à l'oppositionrestera un geste symbolique <strong>en</strong> l'abs<strong>en</strong>ced'un souti<strong>en</strong> inter<strong>national</strong> à un gouvernem<strong>en</strong>trebelle sur le terrain, selon desopposants et des experts."L'<strong>en</strong>trée de l'opposition à la Ligue arabeest certainem<strong>en</strong>t importante d'un point devue symbolique et politique (...). Il s'agitd'un message fort sur le souti<strong>en</strong> des dirigeantsarabes à l'opposition", affirme ShadiHamid, duBrookings Doha C<strong>en</strong>ter. Mais selon lui,cette légitimité ne change <strong>en</strong> ri<strong>en</strong> à la réalitéde la situation pour l'opposition, qui n'estpas parv<strong>en</strong>ue à r<strong>en</strong>verser le régime deBachar al-Assad après deux ans de révolte.La conflit a fait plus de 70.000 morts ets'<strong>en</strong>lise sans qu'aucune solution ne soit <strong>en</strong>vue. Yezid Sayigh, du c<strong>en</strong>tre Carnegie pourle Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t à Beyrouth, estime égalem<strong>en</strong>tqu'un siège à la Ligue arabe "a uneportée symbolique et émotionnelle, maisdes conséqu<strong>en</strong>ces diplomatiques et politiqueslimitées". Ainsi, un siège au sein del'organisation panarabe ne garantit pas àl'opposition un siège aux Nations Unies, oùla procédure est compliquée par les divisionset les atermoiem<strong>en</strong>ts de la communautéinter<strong>national</strong>e face au dossier syri<strong>en</strong>.p<strong>en</strong>dant six semaines <strong>en</strong> 1988, et adéjà été traité à plusieurs reprisespour des problèmes pulmonaires,une pathologie très dangereusepour quelqu'un de son âge. Cesproblèmes ont nécessité plusieurshospitalisation: p<strong>en</strong>dant deuxjours <strong>en</strong> janvier 2011 puis p<strong>en</strong>dantdix-huit jours <strong>en</strong> décembre 2012.Afflux de voeux de bonrétablissem<strong>en</strong>t"Nous espérons que cette reconnaissancepar la Ligue arabe permettra de priver lerégime (du présid<strong>en</strong>t Bachar al-Assad) dusiège à l'ONU", affirme à l'AFP un opposantproche de la Coalition <strong>national</strong>e. "L'<strong>en</strong>trée àla Ligue arabe signifie au minimum que lerégime ne peut pas récupérer ce siège". Maisles opposants s'accord<strong>en</strong>t à dire que sans unlarge souti<strong>en</strong> à un gouvernem<strong>en</strong>t d'opposition,le siège à la Ligue arabe ne servira qu'àremonter le moral. Le 19 mars, la Coalitiona élu pour la première fois un "PremierLa présid<strong>en</strong>ce sud-africaine,seule habilitée à communiquer,avait indiqué dès jeudi que lehéros <strong>national</strong> réagissait bi<strong>en</strong> à sontraitem<strong>en</strong>t, quelques heures aprèsson hospitalisation dans la nuit demercredi à jeudi. Elle avait ajoutév<strong>en</strong>dredi qu'il avait "bon moral" etfaisait "des progrès constants".Interrogé par l'AFP, le porteparolede la présid<strong>en</strong>ce MacMaharaj s'était félicité de ces "bonnesnouvelles", soulignant qu'ilconvi<strong>en</strong>t toutefois de rester "prud<strong>en</strong>t"<strong>en</strong> raison du grand âge deMandela, qui fut son compagnonde dét<strong>en</strong>tion.Tant Mandla Mandela, le petitfils de l'icône de la lutte anti-apartheid,que Winnie Madikizela-Mandela, son ex-femme, ontdéclaré v<strong>en</strong>dredi qu'il allait bi<strong>en</strong>.Le présid<strong>en</strong>t sud-africain JacobZuma avait auparavant assuréqu'il n'y avait pas de raison particulièrede s'alarmer.Le présid<strong>en</strong>t Zuma n'a pas bouleverséson programme. Il a parexemple annoncé qu'il se r<strong>en</strong>draitau sommet extraordinaire de laCommunauté économique desEtats d'Afrique c<strong>en</strong>trale (CEEAC)consacré à la situation <strong>en</strong>ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013C<strong>en</strong>trafrique, mardi à N'Djam<strong>en</strong>a(Tchad). Treize soldats sud-africainsavai<strong>en</strong>t trouvé la mort le 24mars lors de la prise de Bangui parles rebelles du Séléka, suscitantune vive polémique <strong>en</strong> Afrique duSud. Toujours muet sur une év<strong>en</strong>tuellesortie de l'hôpital, MacMaharaj n'a ri<strong>en</strong> voulu dire sur l<strong>en</strong>om de l'établissem<strong>en</strong>t où a étéadmis M. Mandela mercredi soir.Sans doute à Johannesburg, où ilréside, complètem<strong>en</strong>t retiré,quand il n'est pas à Qunu (sud), levillage de son <strong>en</strong>fance, ou àPretoria, à 60 km, où il avait passéses derniers séjours à l'hôpital."Certains p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que nousdevrions dévoiler l'emplacem<strong>en</strong>tde l'hôpital: nous ne l'avons pasfait, très consciemm<strong>en</strong>t, parce qu<strong>en</strong>ous voulons nous assurer que lesmédecins se conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t sur leurministre" rebelle, Ghassan Hitto, <strong>en</strong> vue deformer un gouvernem<strong>en</strong>t chargé d'administrerles zones conquises par les rebelles.Selon les experts, un tel gouvernem<strong>en</strong>tpourrait canaliser les aides pour ces régionsqui échapp<strong>en</strong>t au régime, voire même servirde plate-forme pour fournir des armes auxrebelles. Or, l'idée d'un tel gouvernem<strong>en</strong>tn'est pas sout<strong>en</strong>ue par des puissancescomme les Etats-Unis, qui préfèr<strong>en</strong>t ungouvernem<strong>en</strong>t de transition issu d'un dialogue<strong>en</strong>tre représ<strong>en</strong>tants du régime ettravail, et nous voulons protégerson intimité", a-t-ilrelevé.Quelques journalistes sesont installés devant la résid<strong>en</strong>cede NelsonMandela à Johannesburg, où lasituation était très calme, ainsiqu'aux abords de plusieurs hôpitauxdes deux villes où il pourraitse trouver. La torpeur du longweek<strong>en</strong>d pascal n'a pas été particulièrem<strong>en</strong>ttroublée, l'Afrique duSud vivant au ral<strong>en</strong>ti. Les fidèlesont prié pour "Madiba" - le nomde clan de Mandela, dev<strong>en</strong>u unsurnom affectueux - p<strong>en</strong>dant lescélébrations du V<strong>en</strong>dredi Saintdans les églises du pays, alors queles voeux de bon rétablissem<strong>en</strong>taffluai<strong>en</strong>t. Nelson Mandela avaitcontracté sa tuberculose p<strong>en</strong>dantson séjour sur l'île-prison deRobb<strong>en</strong> Island, au large du Cap,où il a passé dix-huit de ses vingtseptannées de dét<strong>en</strong>tion. Libéré<strong>en</strong> 1990, il a reçu <strong>en</strong> 1993 le prixNobel de la Paix pour avoir sum<strong>en</strong>er à bi<strong>en</strong> les négociations <strong>en</strong>vue d'installer une démocratiemultiraciale <strong>en</strong> Afrique du Sud,conjointem<strong>en</strong>t avec le dernier présid<strong>en</strong>tdu régime de l'apartheid,Frederik de Klerk. Mandela a étéde 1994 à 1999 le premier présid<strong>en</strong>tnoir de son pays.Sa santé dev<strong>en</strong>ant de plus <strong>en</strong>plus fragile, il vit complètem<strong>en</strong>tretiré depuis plusieurs années, etn'est plus apparu <strong>en</strong> public depuisla finale de la Coupe du monde defootball, <strong>en</strong> juillet 2010 àJohannesburg.L'opposition syri<strong>en</strong>ne siège à la Ligue arabe,un symbole avant toutopposition. Et Washington refuse pourl'instant de fournir des armes aux insurgés,craignant qu'elles ne tomb<strong>en</strong>t aux mainsd'extrémistes. Selon l'opposant proche de laCoalition, "un gouvernem<strong>en</strong>t a besoind'être un acteur légitime sur le terrain (...).Pour ce faire, il a besoin de fonds et de souti<strong>en</strong>".L'opposition syri<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> majorité <strong>en</strong>exil est souv<strong>en</strong>t accusée d'être déconnectéede la réalité sur le terrain, où des groupesjihadistes sont <strong>en</strong> train de pr<strong>en</strong>dre devitesse les autres rebelles, <strong>en</strong> assurant à lapopulation des services de base qui fontcruellem<strong>en</strong>t défaut.V<strong>en</strong>dredi, des manifestants dans la provinced'Alep ont ainsi scandé: "A quoi sertun siège à la Ligue arabe? Ce que nous voulons,c'est la fin du bain de sang <strong>en</strong> Syrie".Abou Ghazi, un militant anti-régimebasé à Hama (c<strong>en</strong>tre), a insisté: "Nousavons besoin d'une vraie aide, pas juste desvictoires symboliques et des rêves. Nousavons besoin d'une aide humanitaire etmilitaire pour déf<strong>en</strong>dre les zones rebelles"."Un siège à la Ligue arabe confère une légitimité,mais cela veut-il dire la fin durégime Assad?", a-t-il ajouté. Selon lui, quela Coalition dispose d'un siège à la Ligueou pas, "si elle ne fait pas ses preuves dansles territoires libérés (à travers un gouvernem<strong>en</strong>t),elle perdra complètem<strong>en</strong>tsa légitimité".


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Analyse : Péninsule coré<strong>en</strong>ne: les t<strong>en</strong>sionspourrai<strong>en</strong>t déboucher sur un jeu dangereuxGiles HewittLes m<strong>en</strong>aces toujours plus fortes dela Corée du Nord ont donné lieu àdes réponses, <strong>en</strong> actes et <strong>en</strong> paroles,inhabituellem<strong>en</strong>t fermes de lapart des Etats-Unis, une sur<strong>en</strong>chèrequi pourrait transformer les t<strong>en</strong>sionssur la péninsule <strong>en</strong> jeu dangereux, selon lesanalystes. En r<strong>en</strong>dant public les vols d'<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>tde ses bombardiers B-52 etchasseurs furtifs dans le ciel sud-coré<strong>en</strong>,Washington a pu sembler parfois exciter laCorée du Nord, déjà lancée dans une rhétoriquemêlant fureur etm<strong>en</strong>aces d'apocalypse. "Il semble y avoircette fois dans la réponse américaine un élém<strong>en</strong>t+montrons qu'on se prépare au combat+",déclare Paul Carroll, du c<strong>en</strong>tre américaind'études et de recherche PloughsharesFund. Samedi, le Nord a annoncé être "<strong>en</strong>état de guerre" avec le Sud. Les deuxCorées sont toujours techniquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>guerre puisque la Guerre de Corée de 1950-53 s'est terminée par un armistice et non parun traité de paix. Depuis des déc<strong>en</strong>nies, lapéninsule coré<strong>en</strong>ne est régulièrem<strong>en</strong>tsecouée par de brusques montées de t<strong>en</strong>sions,qui suiv<strong>en</strong>t à peu près toujours lemême schéma: m<strong>en</strong>aces de plus <strong>en</strong> plusféroces de la part de Pyongyang, puis décélérationet retour au calme. Le fondateur dela Corée du Nord, Kim Il-Sung, et son filsKim Jong-Il, étai<strong>en</strong>t passés maîtres dans cejeu à haut risque de diplomatie sur le fil, quia pu aller jusqu'à l'explosion d'un avion deligne sud-coré<strong>en</strong> <strong>en</strong> 1987 ou au bombardem<strong>en</strong>td'une île sud-coré<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> novembre2010. Mais dans la crise actuelle, qui a vu leNord réagir avec fureur à un nouveau trainde sanctions de l'ONU et aux manoeuvresconjointes annuelles américano-sudcoré<strong>en</strong>nes,le contexte et les acteurs diffèr<strong>en</strong>t.Au cours des quatre derniers mois,Pyongyang a réussi à lancer dans l'espaceune fusée --un tir assimilié à celui d'un missilepar Washington et ses alliés-- et aconduit un 3e essai nucléaire. Ces deux succèsont poussé le Nord à tirer sur la cordetout <strong>en</strong> poussant les Etats-Unis à déciderque les risques étai<strong>en</strong>t trop importants pourrester <strong>en</strong> retrait. "Les salves rhétoriques sontune chose, mais des tirs de missiles et desessais nucléaires, c'est autre chose", soulignePaul Carroll. De plus, le Sud et le Nord ontactuellem<strong>en</strong>t à leur tête des nouveaux dirigeantsdénués d'expéri<strong>en</strong>ce: Kim Jong-Unau Nord, successeur de son père, et ParkGeun-Hye, la nouvelle présid<strong>en</strong>te à Séoul.Pour Bruce Klingner, de l'HeritageFoundation à Washington, le danger de"mauvais calcul" est élevé chez le jeune dirigeantKim Jong-Un, âgé de moins de tr<strong>en</strong>teans. Kim a été <strong>en</strong>couragé non seulem<strong>en</strong>t parles succès du tir de fusée et de l'essainucléaire, mais aussi "par le fait que Séoul etWashington n'ont jamais répliqué fermem<strong>en</strong>taux précéd<strong>en</strong>tes attaques meurtrières",estime-t-il. Cette fois cep<strong>en</strong>dant, Séoula assuré qu'il répliquerait. Et les avions militairesaméricains dans ses cieux montr<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> à la Corée du Sud qu'elle peut comptersur le souti<strong>en</strong> de son allié. Peter Hayes, del'Institut Nautilus, un c<strong>en</strong>tre d'études spécialisésur l'Asie, estime que le B-52 notamm<strong>en</strong>tpeut rappeler des souv<strong>en</strong>irs douloureuxau Nord.En 1976, après la mort de deux soldatsaméricains lors d'une échauffourée à lafrontière inter-coré<strong>en</strong>ne, les Etats-Unisavai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>voyé des bombardiers B-52 audessusde la péninsule, qui ont fait brusquem<strong>en</strong>tdemi-tour avant d'<strong>en</strong>trer dans l'espaceaéri<strong>en</strong> nord-coré<strong>en</strong>. H<strong>en</strong>ry Kissinger, alorssecrétaire d'Etat, avait déclaré n'avoir"jamais vu les Nord-Coré<strong>en</strong>s aussi effrayés".L'expert estime que refaire un tel geste seraitstupide car cela réveillerait la peur <strong>en</strong>racinéeau Nord d'une frappe nucléaire américaine.Le déploiem<strong>en</strong>t des B-52, qui peuv<strong>en</strong>t transporterdes bombes nucléaires, "montre aussique (le Nord) a atteint le statut sacré d'Etatdoté de l'arme nucléaire, d'une importancesuffisante pour provoquer une réponse quis'appuie sur le nucléaire", déclare-t-il.A ce stade, plusieurs scénarios rest<strong>en</strong>tpossibles, mais les experts écart<strong>en</strong>t un apaisem<strong>en</strong>tsubit des t<strong>en</strong>sions, ou une guerreclassique au sol qui serait forcém<strong>en</strong>t perduepar le Nord.Mais après avoir m<strong>en</strong>acé Séoul et lesEtats-Unis de tous les maux, avec <strong>en</strong> pointd'orgue "une guerre thermonucléaire", KimJong-Un semble être dans une impasse et ildoit agir au risque de perdre toute crédibilité,not<strong>en</strong>t les analystes. Parmi les possibilités:un tir de missile de provocation au largedu Japon.Pour Scott Snyder, du Conseil des relationsétrangères, puisque les Etats-Unis ontdit clairem<strong>en</strong>t ce que le Nord risquait s'ilcontinuait sur cette voie-là, ils doiv<strong>en</strong>t àprés<strong>en</strong>t ouvrir une voie de secours au dirigeant."Les Etats-Unis et la Corée du Suddoiv<strong>en</strong>t faire un geste diplomatique vers leNord pour lui permettre de faire baisser lat<strong>en</strong>sion, se calmer, et changer de trajectoire",estime-t-il.Voici un état comparé desforces <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce:COREE DU NORDForces armées: 1,2 million de personnesRéservistes: de 5 à 7,7 millionsChars : 4.100Blindés : 2.500Engins d'artillerie : 8.500Lanceurs de roquettes : 5.100Mortiers : 7.500Avions de combat : 820 (620opérationnels)Hélicoptères : 300Vaisseaux de commandem<strong>en</strong>t : 3Navires de guerre et de patrouille : 383Sous-marins dont sous-marins depoche: 70Aéroglisseurs: 135Navires de débarquem<strong>en</strong>t : 130COREE DU SUDForces armées: 655.000 (+28.000soldats américains)Réservistes : 3 millionsChars : 2.400 (+50 américains)Blindés : 2.600 (+110 américains)Engins d'artillerie : 5.200 (+16américains)Lanceurs de roquettes : 200Mortiers : 6.000Avions de combat: 460 (+90 américains)Hélicoptères: 680 (+120 américains)Vaisseaux de commandem<strong>en</strong>t:19 Navires de guerre et de patrouille:111 Sous-marins dont sous-marins depoche: 23Aéroglisseurs : 5Navires de débarquem<strong>en</strong>t : 41ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELes g<strong>en</strong>s«Comme elles s'yétai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gagées,les autoritésmali<strong>en</strong>nes ontnommé, hier, le présid<strong>en</strong>t et lesvice-présid<strong>en</strong>ts de la commission<strong>national</strong>e de dialogue et deréconciliation. C'est une étapeimportante vers la réconciliationpolitique », a jugé le chef dela diplomatie française dans uncommuniqué. « Ce processusconstitue, avec les élections, lecomplém<strong>en</strong>t indisp<strong>en</strong>sable del'action de la communautéinter<strong>national</strong>e pour la sécuritéet le développem<strong>en</strong>t du Mali. Jeme r<strong>en</strong>drai v<strong>en</strong>dredi prochain àBamako pour r<strong>en</strong>contrer lesprincipaux responsables de latransition », a-t-il ajouté.L e p réside nt françaisFrançois Hollande a déclaréjeudi soir que Paris serait«intraitable » sur la t<strong>en</strong>ue d'élections<strong>en</strong> juillet, alors que d<strong>en</strong>ombreux experts émett<strong>en</strong>t desdoutes sur ces dates, <strong>en</strong> raisonnotamm<strong>en</strong>t de l'instabilité de lasituation dans le nord, et de laquestion des réfugiés et déplacés.Le présid<strong>en</strong>t mali<strong>en</strong> parAccablées par la fuite deleurs fidèles vers d'autrescontrées plus stables, les28 églises de Bagdad ont célébréPâques hier, priant, sans trop ycroire, pour que le papeFrançois, un "homme simple etbon", se r<strong>en</strong>de <strong>en</strong> Irak.Il y a unedizaine de jours, le patriarchechaldé<strong>en</strong> iraki<strong>en</strong> Louis Raphaël1er Sako avait d'ailleurs affirmésur les ondes de Radio Vaticanque François s'était montré désireuxde v<strong>en</strong>ir apporter son souti<strong>en</strong>aux chréti<strong>en</strong>s d'Irak.Avant lachute de Saddam Hussein <strong>en</strong>2003, l'Eglise chaldé<strong>en</strong>ne, rattachéeà Rome, comptait quelque550.000 fidèles dans le pays et150.000 dans la diaspora.Aujourd'hui, les proportionssont presque inversées. Les insurgésn'hésit<strong>en</strong>t pas à s'attaqueraux mosquées et aux églises. Aucours de la dernière attaqued'ampleur contre les chréti<strong>en</strong>s,François HollandeSoixante-huit pour c<strong>en</strong>t des Français qui ont regardé jeudi le présid<strong>en</strong>tFrançois Hollande interv<strong>en</strong>ir à la télévision ont trouvé qu'il n'était « pasconvaincant », selon un sondage publié hier par Le Journal duDimanche. D'après cette <strong>en</strong>quête réalisée par l'institut Ifop pour le JDD,61% des personnes interrogées ont trouvé que Hollande s'était montré« déterminé » (contre 39%), 52% « sincère » (contre 48%) et 51%« courageux » (contre 49%). Mais elles ont été seulem<strong>en</strong>t 32% à letrouver « convaincant » (contre 68%), 38% à le trouver « à l'écoute desFrançais » (contre 62%), et 30% à le trouver « rassurant » (contre70%). Interrogés spécifiquem<strong>en</strong>t sur un certain nombre de thèmesabordés par le présid<strong>en</strong>t, 70% des sondés l'ont jugé « pas convaincant»à propos de la lutte contre le chômage, 66% « pas convaincant » sur leséconomies budgétaires pour réduire les déficits publics, 65% « pasconvaincant » sur la fiscalité et 63% « pas convaincant » sur l'Europe.MaliFabius v<strong>en</strong>dredià BamakoLe ministre français des Affaires étrangères, Laur<strong>en</strong>t Fabius, a salué hier comme une« étape importante » les premières nominations interv<strong>en</strong>ues la veille à la tête de lacommission pour le dialogue et la réconciliation au Mali, et annoncé qu'il se r<strong>en</strong>draitle 5 avril à Bamako.sept personnes avai<strong>en</strong>t été tuéesdans une église syriaque catholiqueau coeur de Bagdad, le 31octobre 2010. "Nous n'avons paspeur, nous avons Dieu", martèleALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013intérim, Dioncounda Traoré, anommé samedi le présid<strong>en</strong>t etles deux vice-présid<strong>en</strong>ts de la«Commission dialogue etréconciliation », récemm<strong>en</strong>tcréée. Selon le gouvernem<strong>en</strong>tmali<strong>en</strong>, la CDR, qui sera composéede 30 membres, a pour missionde « rechercher, par le dialogue,la réconciliation <strong>en</strong>tretoutes les communautés mali<strong>en</strong>nes». Elle sera égalem<strong>en</strong>t chargéede « rec<strong>en</strong>ser les forces politiqueset sociales concernées parle processus de dialogue deréconciliation » dans ce paysdéchiré par des attaques contrel'armée <strong>en</strong>tre janvier et mars2012, suivies d'une occupationp<strong>en</strong>dant plusieurs mois du vasteNord par des groupes armésincluant rebelles touareg et jihadistes.Les jihadistes avai<strong>en</strong>t finipar évincer leurs ex-alliés rebellestouareg des zones sous leurcontrôle. L'armée françaiseintervi<strong>en</strong>t au Mali depuis le 11janvier pour empêcher uneavancée vers le sud du Mali desgroupes islamistes armés quioccupai<strong>en</strong>t le nord de ce paysdepuis neuf mois.R.IIrakLes chréti<strong>en</strong>s célèbr<strong>en</strong>t Pâquessans convictionle curé Louis Chabi, <strong>en</strong> pointantdu doigt les soldats <strong>en</strong> factiondevant son église. Malgré les viol<strong>en</strong>ces,les fidèles sont v<strong>en</strong>us <strong>en</strong>masse ce dimanche pour célébrerPâques. "A l'époque de Saddam,on ne pouvait pas <strong>en</strong>trer dansl'église tellem<strong>en</strong>t il y avait demonde. Aujourd'hui, commec'est Pâques l'église est pleine.Mais <strong>en</strong> temps normal, on estune petite c<strong>en</strong>taine au grandmaximum", se lam<strong>en</strong>te HindKamal, une jeune maman. Aumême mom<strong>en</strong>t, le pape Françoiscélébrait sur la place Saint-Pierrede Rome sa première messe dePâques, et accordait sa bénédictionurbi et orbi <strong>en</strong> une soixantainede langues.R.ISur le fil● IsraëlIsraël a annoncé avant-hier avoircomm<strong>en</strong>cé à acheminer du gaz deson principal gisem<strong>en</strong>t sousmarinvers ses côtes, ce quidevrait permettre à l'Etat hébreu,selon des responsables, deréduire sa dép<strong>en</strong>dance vis-à-visde l'étranger pour sesimportations de gaz. Dans uncommuniqué, le ministère del'Energie et de l'eau a indiquéque le gaz naturel avait« comm<strong>en</strong>cé à être acheminé dugisem<strong>en</strong>t de Tamar jusqu'à un<strong>en</strong>ouvelle plateforme deproduction navale près d'Ashdod,à partir de laquelle il atteindra <strong>en</strong>24h la station d'Ashdod », dans lesud d'Israël. Le gisem<strong>en</strong>t deTamar, qui dispose de réservess'élevant jusqu'à 238 milliards dem 3 , est située à 130 km au largede la cité portuaire d'Haïfa, sur lacôte méditerrané<strong>en</strong>ne. Il faitpartie des gisem<strong>en</strong>ts gaziers trèsprometteurs découverts cesdernières années au large descôtes d'Israël, mais dont lapropriété est contestée par despays voisins dont le Liban..● ChineDeux personnes sont mortes <strong>en</strong>Chine de la grippe aviaire,infectées par la souche H7N9,dont on ignorait jusqu'à prés<strong>en</strong>tqu'elle pouvait être transmise àl'homme, a annoncé hier legouvernem<strong>en</strong>t chinois. Unhomme de 87 ans de Shanghaiest tombé malade le 19 février etest décédé le 4 mars. Un autre, de27 ans, toujours de Shanghai, adéveloppé les symptômes de lamaladie le 27 février et est mortle 10 mars, a indiqué laCommission du planning pour lasanté et la famille sur son siteinternet. Une femme de 35 ansdans la province de l'Anhui (est)est tombée malade le 9 mars etest actuellem<strong>en</strong>t dans un étatcritique. Tous trois ont comm<strong>en</strong>cépar avoir de la fièvre et partousser, avant de développer unepneumonie aiguë et desdifficultés respiratoires, selon lecommuniqué de la Commission.Les trois cas sont des infectionspar la souche H7N9, selon desrésultats confirmés samedi par leC<strong>en</strong>tre chinois de contrôle desmaladies.● PakistanDeux personnes ont été tuées etsix autres blessés, hier, dans unatt<strong>en</strong>tat à la bombe perpétré prèsd'un rassemblem<strong>en</strong>t électoraldans le nord-ouest du Pakistan, aindiqué la police. L'att<strong>en</strong>tat a étécommis dans la ville de Bannu,non loin des zones tribales, visantun convoi qui se r<strong>en</strong>dait à unmeeting électoral. « La bombe,qui a été décl<strong>en</strong>chée à distance, afrappé le convoi et causé desdégâts à plusieurs véhicules.Deux personnes sont mortes àl'hôpital », a affirmé unresponsable de la police NisarAhmed Tanoli. Six autrespersonnes ont été égalem<strong>en</strong>tblessées, dont l'anci<strong>en</strong> députéAdnan Wazir, membre du Partilaïque Awami National Party pourla province de KhyberPakhtunkhwa, qui se trouvaitdans le convoi d'une dizaine devéhicules. Les forcespakistanaises combatt<strong>en</strong>t depuisdes années des insurgés dans l<strong>en</strong>ord-ouest du pays, une régionadossée à l'Afghanistan voisin quisert de refuge aux talibans et àd'autres groupes liés à Al-Qaïda.


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BSahara occid<strong>en</strong>talLes Tunisi<strong>en</strong>s solidairesLe comité tunisi<strong>en</strong> de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé <strong>en</strong> marge des travauxdu Forum social mondial (FSM).LibyeAucune forcemulti<strong>national</strong>ed'interv<strong>en</strong>tionLa mission des Nations unies de souti<strong>en</strong>à la Libye a formellem<strong>en</strong>t dém<strong>en</strong>ti lesinformations publiées par des sitesinternet liby<strong>en</strong>s sur la constitution d'uneforce multi<strong>national</strong>e d'interv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>Libye. Ces informations sont « dénuéesde tout fondem<strong>en</strong>t », indique uncommuniqué publié v<strong>en</strong>dredi dernier surle site de la mission qui réaffirme son «respect scrupuleux et total » de lasouveraineté de la Libye. La mission nefait pas mystère de ses activités <strong>en</strong> Libyeet met <strong>en</strong> exergue le souti<strong>en</strong> qu'elleapporte au peuple liby<strong>en</strong> dans laconstruction d'une nouvelle Libye, ler<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de l'autorité de l'Etat, laprotection des droits de l'homme et lacoordination des aides inter<strong>national</strong>es.On rappelle que le Premier ministreliby<strong>en</strong>, Ali Zeïdan, a salué récemm<strong>en</strong>tdevant le Conseil de sécurité le souti<strong>en</strong>qu'apport<strong>en</strong>t les Nations unies à sonpays. Ali Zeidan n'avait pas manqué depréciser que le souti<strong>en</strong> de l'ONUs'inscrivait dans le cadre des prioritésdéfinies par les Liby<strong>en</strong>s eux-mêmes.La cérémonie de création du comités’est déroulée <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de la délégationsahraouie conduite parMohamed Cheikh Lahbib, secrétairegénéral de l’Union des travailleurs sahraouis,de représ<strong>en</strong>tants des différ<strong>en</strong>tes composantesde la société civile tunisi<strong>en</strong>ne, du présid<strong>en</strong>tde la coordination europé<strong>en</strong>ne de solidaritéavec le peuple sahraoui et plusieurs responsablesd’associations de solidarité avec lepeuple sahraoui de France, d’Espagne etd’Italie. A cette occasion, les interv<strong>en</strong>ants ontsouligné la nécessité de « briser le black out »imposé à la lutte du peuple sahraoui, dénonçantles violations flagrantes des droits del’Homme perpétrées par le régime marocainet le non respect des chartes et traités internationaux.Le présid<strong>en</strong>t de la coordinationeuropé<strong>en</strong>ne de solidarité avec le peuple sahraoui,Pierre Galland, a indiqué que le Forumsocial mondial a adopté une « position honorable» à travers son souti<strong>en</strong> de la lutte dupeuple sahraoui pour la concrétisation duprincipe d’autodétermination et son souti<strong>en</strong>à tous le peuples opprimés de par le monde.Il a rappelé que l’occupation marocaine auSahara Occid<strong>en</strong>tal « ne cesse de piller lesrichesses de ce pays et de bafouer les droitslégitimes du peuple sahraoui", qualifiant celade "crimes de guerre» ce qui, selon lui, exigela « prés<strong>en</strong>tation du régime marocain devantla cour inter<strong>national</strong>e ». Il y a une « complicitéinter<strong>national</strong>e notamm<strong>en</strong>t de la part dela France qui empêche le conseil de sécuritéde pr<strong>en</strong>dre des positions fermes contre leMaroc », a-t-il <strong>en</strong>core dit avant de soulignerla position de l’Espagne qui « ferme les yeuxdevant cette cause juste ». Ces puissances «contribu<strong>en</strong>t au pillage des richesses naturellesdu peuple sahraoui », a -t-il déploré. Deson côté, le présid<strong>en</strong>t du comité algéri<strong>en</strong> desolidarité avec le peuple sahraoui, M. MahrezLamari, a souligné le souti<strong>en</strong> immuable del’<strong>Algérie</strong> des causes justes des peuples et leurdroit à l’autodétermination et leur libérationdu joug colonial <strong>en</strong> tant que valeurs et idéauxde la révolution algéri<strong>en</strong>ne face au colonialismefrançais. Mohamed Fodhil, représ<strong>en</strong>tantde l’Union des étudiants de Tunisie aaffirmé selon des informations recoupéesque la cause du peuple sahraoui faisait l’objetde « black out médiatique effroyable »,rappelant que « les crimes commis contre les<strong>en</strong>fants du peuple sahraoui ciblés par desraids au napalm et au phosphore ».La MAP utilise l'expression«Sahara occid<strong>en</strong>tal»Dans un cas inédit dans sa ligne éditoriale,l'ag<strong>en</strong>ce de presse marocaine Maghrebarabe presse (MAP) a utilisé l'expressionALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013« Sahara occid<strong>en</strong>tal », la dénomination légaledu territoire disputé <strong>en</strong>tre le Maroc et leFront Polisario. Les médias officiels, partisanset indép<strong>en</strong>dants l'ont toujours appelé «Sahara marocain ». Le terme « Sahara occid<strong>en</strong>tal» a été utilisé dans une dépêche de laMAP diffusée à Nouakchott le 28 mars suiteà la réception organisée par le présid<strong>en</strong>tmauritani<strong>en</strong> à l'<strong>en</strong>voyé personnel duSecrétaire général de l'ONU pour le Saharaoccid<strong>en</strong>tal, Christopher Ross : Celui-ci s'estr<strong>en</strong>du <strong>en</strong> Mauritanie dans le cadre de satournée actuelle dans l région. La MAP ainformé que Ross a signalé que « sa sa visiteà Nouakchott s'inscrit dans le cadre de satournée dans la région, consacrée à la recherched'une solution à la question du Saharaoccid<strong>en</strong>tal conformém<strong>en</strong>t aux résolutions duConseil de sécurité». Au Maroc, l'utilisationde cette expression pour désigner l'anci<strong>en</strong>necolonie espagnole était un motif d'emprisonnem<strong>en</strong>tet d'accusation de haute trahison.R. M.TunisieEn quête d’un modèlede développem<strong>en</strong>tLa Tunisie doit mettre <strong>en</strong>place un nouveaumodèle de développem<strong>en</strong>tpour sortir de la pauvretédeux millions deTunisi<strong>en</strong>s <strong>en</strong> cinq ans, souspeine d'un retour de la dictature,a affirmé le présid<strong>en</strong>tMoncef Marzouki, <strong>en</strong> écho auForum social mondial (FSM)qui s'est achevé avant-hier. «L'objectif est d'affranchir dela pauvreté deux millions deTunisi<strong>en</strong>s au cours des cinqprochaines années », a déclaréM. Marzouki <strong>en</strong> inaugurantun colloque <strong>en</strong> marge duFSM, réunion altermondialisteannuelle organisée mardidernier à Tunis. Le présid<strong>en</strong>t aplaidé pour « une nouvelleapproche <strong>en</strong> rupture avecl'anci<strong>en</strong> modèle de développem<strong>en</strong>t», estimant que leslibertés acquises par lesTunisi<strong>en</strong>s n'aurai<strong>en</strong>t « pas devaleur » sans la satisfaction deleurs droits économiques etsociaux. « La Tunisie se doitde mettre au point un nouveaumodèle de démocratie,du moins d'améliorer le systèmeexistant <strong>en</strong> cherchant d<strong>en</strong>ouvelles voies pour combattrela pauvreté, qui constituel'<strong>en</strong>nemi principal contrelequel s'est soulevé le peuple», a-t-il insisté. Plus de deuxaprès le soulèvem<strong>en</strong>t qui ar<strong>en</strong>versé le régime de l'ex-présid<strong>en</strong>tB<strong>en</strong> Ali, la Tunisie resteconfrontée à des conflitssociaux parfois sanglants.Dans ce pays de plus de dixmillions d'habitants, la pauvretéest exacerbée par unr<strong>en</strong>chérissem<strong>en</strong>t du coût de lavie dans un contexte de crise,et le chômage reste très élevédans les régions déshéritées. «Dans un contexte de pauvretéet de marginalisation, lesvaleurs de libertés et dedémocratie peuv<strong>en</strong>t ram<strong>en</strong>erla dictature », a prév<strong>en</strong>uMarzouki. « Croire que l'économiede marché, libérale ounéolibérale, est à même d'affranchirles Tunisi<strong>en</strong>s de lapauvreté, dès le départ, estune idée fausse et périmée »,a-t-il estimé, <strong>en</strong> prônant un «part<strong>en</strong>ariat vital, réel, pragmatiqueet honnête » <strong>en</strong>trel'Etat et une société civileaffranchie. Moncef Marzouki,déf<strong>en</strong>seur des droits del'Homme dont le parti(Congrès pour laRépublique) est l'un des deuxalliés laïques d'Ennahda aupouvoir, est critiqué par l'oppositionqui l'accuse de sesoumettre à la volonté desislamistes.17Brèves deMauritaniePénurie d’eauà Koumbi SalehLa commune de Koumbi Salehsituée à l’est de la Mauritanie faitface à « une pénurie d’eau quivi<strong>en</strong>t s’ajouter aux difficilesconditions de vie despopulations », rapporte desmédias locaux. Les populationsdis<strong>en</strong>t être contraintes deparcourir plusieurs kilomètrespour trouver de l’eau. Ellesdéplor<strong>en</strong>t l’ « abs<strong>en</strong>ce deréaction des autoritésconcernées à la situation » quiperdure depuis deux ans, selonelles.Progression dansla connexionInt<strong>en</strong>etLe Directoire du câble sous marin(ACE) a annoncé que les travauxde la remise <strong>en</strong> marche duréseau, assurés par un bateaucâblier d’Alcatel Luc<strong>en</strong>t, «progress<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> et pourrai<strong>en</strong>tpr<strong>en</strong>dre fin le 31 mars 2013 ».Dans un communiqué,Inter<strong>national</strong> Mauritania Telecom(IMT), gestionnaire du projet,affirme par ailleurs que face à lasituation actuelle, elle a déployé« un plan de secoure avecMauritel et Sonatel pour assurerl’écoulem<strong>en</strong>t du trafic de notrepays ». Une defection du câblesous marin ACE a été constaté <strong>en</strong>zone marine aux <strong>en</strong>virons deT<strong>en</strong>erife (Espagne). Il a nécessitéun arrêt complet du trafic du 27mars jusqu'au 1er avril 2013. Cetarrêt affecte, selon l'IMT,l’<strong>en</strong>semble de stations deP<strong>en</strong>march (France) jusqu'à SaoTomé et Principe (Sao Tomé etPrincipe) y compris la station deNouakchott.Des travailleursjournaliersmett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> gardela SNIMLes travailleurs journaliers à laSNIM, Société Nationale del’Industrie et des Mines deMauritanie, ont mis <strong>en</strong> garde lasociété qu’ils accus<strong>en</strong>t de leurpriver des primes qu'elleattribu<strong>en</strong>t "uniquem<strong>en</strong>t" auxemployés perman<strong>en</strong>ts", arapporté le correspondantd'Alakhbar. « La SNIM accumuledes gains grâce à nos efforts. Iln'est donc pas logique qu'ellecontinue à nous priver de cesprimes », ont déploré lesprotestataires lors d'uner<strong>en</strong>contre organisée v<strong>en</strong>dredidevant le siège de la CGTM àNouadhibou. Les travailleursjournaliers ont exigé à la SNIMdes les associer au bénéficie aumême titre que les travailleursperman<strong>en</strong>ts. Ils ont égalem<strong>en</strong>tdemandé l’augm<strong>en</strong>tation de leurrémunération pour qu’ils soi<strong>en</strong>tmotivés au travail. Ils ont parailleurs m<strong>en</strong>acé de trainer <strong>en</strong>justice les <strong>en</strong>treprises soustraitantes,fournisseuses de lamain-d’œuvre à la SNIM, qui nerespect<strong>en</strong>t pas leurs accordssignés avec les travailleursjournaliers.


18> S P O R T SLes g<strong>en</strong>sMohamedTahmiChampionnat d’Afrique des nationsLes « Pharaons » r<strong>en</strong>ou<strong>en</strong>tavec le trophéeLes Egypti<strong>en</strong>s l’ont fait. Ils ont gagné par l’art et la manière, avant-hier soir à Oran.Le ministre de la Jeunesse et desSports, Mohamed Tahmi, aindiqué qu’il ne s’« att<strong>en</strong>dait pasà de bons résultats » de lasélection algéri<strong>en</strong>ne de footballdes moins de 20 ans, éliminéedès le premier tour duChampionnat d’Afrique desnations de la catégoriequ’organise l’<strong>Algérie</strong>.« Personnellem<strong>en</strong>t, je nem’att<strong>en</strong>dais pas à de bonsrésultats car pour arriver au hautniveau, il fallait travailler maisnous avons délaissé la formationdes sportifs au niveau desjeunes catégories », a déclaréTahmi à la presse <strong>en</strong> marge de lacérémonie d’installation desnouveaux présid<strong>en</strong>ts desfédérations sportives et duComité olympique algéri<strong>en</strong>(COA) à Dj<strong>en</strong>ane El-Mithaq(Alger). « Il est impossibled’avoir un bon niveau sans avoirun bon championnat <strong>en</strong> jeunescatégories. Maint<strong>en</strong>ant pourarriver au haut niveau, il faudraune restructuration de toutes lesdisciplines et de toutes lescatégories et donner plusd’importance à la formation », aajouté le ministreLe 4 e titre africainpour l’EgypteSellal remetle trophéeLe Premier ministre, AbdelmalekSellal, et le présid<strong>en</strong>t de laConfédération africaine defootball, Issa Hayatou, ontassisté à cette 18 e éditiondisputée <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> du 16 au 30mars. Sellal a remis sr letrophée de la 18 e édition de laCAN U20 à Hicham AbdelazizRami, capitaine de l’équipeégypti<strong>en</strong>ne, victorieuse de sonhomologue ghané<strong>en</strong>ne par tirsau but (5/4) après un score nul(1/1) et après les prolongations,<strong>en</strong> finale disputée au stadeAhmed Zabana ».Le Premier ministre a égalem<strong>en</strong>tremis des médailles aux arbitresainsi qu’aux joueurs et staffstechnique et administratif desdeux équipes finalistes. Il s’agitdu 4 e trophée remporté parl’Egypte depuis la création decette CAN des moins de 20 ans,rappelle-t-on. Abdelmalek Sellala suivi, à partir de la tribuneofficielle du stade, ledéroulem<strong>en</strong>t de ce match, <strong>en</strong>prés<strong>en</strong>ce de Dahou Ould Kablia,ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, deMohamed Tahmi, ministre de laJeunesse et des Sports, M. IsaHayatou, présid<strong>en</strong>t de laConfédération africaine defootball (CAF) et de M.Mohamed Raouraoua, présid<strong>en</strong>tde la Fédération algéri<strong>en</strong>ne defootball (FAF).a remporté le18L’Egypte e championnatd’Afrique de footballdes moins de 20 ans <strong>en</strong>s’imposant face au Ghana (1-1,ATB 5-4) <strong>en</strong> finale disputéesamedi au stade Ahmed Zabanad’Oran, qui a t<strong>en</strong>u toute ses promesses<strong>en</strong> matière de susp<strong>en</strong>se, etayant permis aux petits« Pharaons » de r<strong>en</strong>ouer avec lesacre africain, le quatrième dansleur histoire, 10 ans après. Lesdeux équipes <strong>en</strong>tam<strong>en</strong>t la partietambour battant. Trois minutes àpeine passées du coup d’<strong>en</strong>voi dumatch que la sélection égypti<strong>en</strong>nebénéficie d’un p<strong>en</strong>alty après queson attaquant Abdelmonem a étéfauché à l’intérieur de la surface deréparation. Saleh Gomâa se chargede l’exécuter avec succès, donnantainsi le ton à une partie qui s’annonçaitpassionnante. LesGhané<strong>en</strong>s ne mett<strong>en</strong>t pas dutemps pour répliquer, et c’est de lamême façon qu’ils vont répondre àleur adversaire trois minutesaprès, lorsque l’arbitre algéri<strong>en</strong>,Abid Charef siffle un autre p<strong>en</strong>altyà leur profit, jugeant d’anti jeul’interv<strong>en</strong>tion d’un déf<strong>en</strong>seurégypti<strong>en</strong> sur un attaquant adverse.Arkurful ne rate pas l’occasion deremettre les p<strong>en</strong>dules à l’heure,sous des applaudissem<strong>en</strong>ts nourrisde quelques milliers de supportersalgéri<strong>en</strong>s ayant donné du pim<strong>en</strong>t àcette finale. Le jeu va néanmoinsbaisser d’int<strong>en</strong>sité par la suite. Unduel oppose alors les deux antagonistesau milieu de terrain, sanspour autant qu’aucune des deuxformations ne parvi<strong>en</strong>ne à y assoirsa suprématie. La preuve, aucunealerte n’est à signaler jusqu’à la 30 eminute, quand Arkurful voit soncoup franc des 20 mètres s’écrasersur la barre transversale des petits« Pharaons », une action ayantdonné des frissons aux protégés deYacine Rabïe, qui vont vite réagir<strong>en</strong> se créant deux occasions nettesde scorer par Bessam (35 e ) etAbdelmonem (45 e ), mais <strong>en</strong> vain.La deuxième période sera presqueà s<strong>en</strong>s unique au profit des« Blacks Satellites » très dangereuxdès leur retour des vestiaires, avecnotamm<strong>en</strong>t des tirs de loin déviéssouv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> corners par le gardi<strong>en</strong>égypti<strong>en</strong>, Aouad Mosâad quiéprouvera toutefois des difficultésénormes pour stopper les deuxbolides de Nketiah (55 e ) et Salifu(78 e ) <strong>en</strong> particulier. Les t<strong>en</strong>tativeségypti<strong>en</strong>nes se font compter surles doigts d’une main, dont la plusdangereuse, la reprise de volée deBessam (54 e ), soit pratiquem<strong>en</strong>t laseule fois où le portier ghané<strong>en</strong> estmis <strong>en</strong> difficultés. Le score <strong>en</strong> resteralà, obligeant ainsi les deuxadversaires à recourir aux prolongations.Une demie-heure qui n’ari<strong>en</strong> changé dans le résultat finale,d’autant que les deux équipes, ilest vrai gagnées par la fatigue, ontpréféré ne pr<strong>en</strong>dre pas beaucoupde risques off<strong>en</strong>sifs, donnant l’impressionde vouloir recourir à lafatidique séance des tirs aux buts,qui a finalem<strong>en</strong>t souri au petitsPharaons (5-4).R. M.Selon des spécialistesLa finale, meilleur match de l’éditionLe 18 e Championnatd’Afrique de football desmoins de 20 ans (U-20) clôturéavant-hier à avec la consécrationde l’Egypte, a été crédité d’unniveau « satisfaisant », selon lesspécialistes, unanime à saluer le «spectacle » offert par les Egypti<strong>en</strong>set leurs adversaires Ghané<strong>en</strong>s <strong>en</strong>finale. « Le niveau des r<strong>en</strong>contresde ce championnat d’Afrique progressaitau fil des matches. Lafinale a été un très joli cadeau pourtoute l’Afrique. La prestation desdeux équipes dans ce matchhonore notre contin<strong>en</strong>t », a déclaréle sélectionneur d’Egypte, RabïeYacine. « Les petits Pharaons » ontdécroché leur quatrième titre africain<strong>en</strong> l’emportant face au Ghanaau prix des tirs aux buts (5-4). Lesdeux équipes n’ont pu se départagerau bout des 90 minutes, nidans les prolongations (1-1). «J’avais promis une surprise avantcette finale, car je m’att<strong>en</strong>dais à ceque les deux équipes prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t unspectacle de premier ordre dans cedernier match de la compétition.Je p<strong>en</strong>se notamm<strong>en</strong>t à leur r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>tdans le temps réglem<strong>en</strong>taireoù on a assisté à un très bonniveau qui traduit tout le progrèsqu’est <strong>en</strong> train de réaliser le footballafricain », a estimé pour sapart l’<strong>en</strong>traîneur du Ghana, SellasTettah. « Dans l’<strong>en</strong>semble, on aassisté à un tournoi d’un bonniveau, <strong>en</strong> particulier à partir dudernier carré de l’épreuve. Lesquatre équipes ayant décrochéleurs billets pour le prochain mondialont mérité amplem<strong>en</strong>t leurqualification », a-t-il a ajouté.L’<strong>en</strong>traîneur du Nigeria JhonObuh Sam, dont l’équipe s’estcont<strong>en</strong>tée de la troisième placeperdant ainsi son sacre de l’éditionprécéd<strong>en</strong>te, a jugé lui, l<strong>en</strong>iveau de l’épreuve d’<strong>Algérie</strong> «meilleur » que celui du précéd<strong>en</strong>tchampionnat abrité par l’Afriquedu Sud <strong>en</strong> 2011. « Il est clair, que l<strong>en</strong>iveau de l’édition 2013 a étémeilleur que celui de 2011. Deséquipes comme le Mali par exemple,ont fait d’énormes progrès »,a-t-il comm<strong>en</strong>té. Même son decloche chez le sélectionneur duMali (4 e au classem<strong>en</strong>t final),Moussa Keita, très cont<strong>en</strong>t dureste des prestations de sonéquipe, qualifiée par nombreuxobservateurs, et même les <strong>en</strong>traîneursdes équipes participantes dela « belle surprise » du tournoi. «Dans l’<strong>en</strong>semble, on a assisté unecompétition d’un bon niveau.Même des équipes n’ayant pasréussi à passer <strong>en</strong> demi-finales,ont réussi à tirer leur épingle dejeu. Je p<strong>en</strong>se notamm<strong>en</strong>t au RDCongo, qui a réalisé un bon tournoi», a-t-il dit.ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


M E D I A N E T19Mini iPadPas de brevet pour AppleL'office américain des brevets et marques déposées a refusé de délivrer une marque déposéepour l'iPad mini, estimant que cette mini tablette était trop proche de l’iPad original, d'un formatdeux fois plus grand.Cyberdép<strong>en</strong>danceCamp de désintox <strong>en</strong> CalifornieA chaque addiction son remède. En Californie,un camp de « digital detox » propose auxcyberdép<strong>en</strong>dants des smartphones, tabletteset ordinateurs, de retrouver un peu«d'humanité » p<strong>en</strong>dant quatre jours, <strong>en</strong> sedéconnectant. Aucun gadget, ni Internet donc,mais des activités c<strong>en</strong>sées les replonger <strong>en</strong>Arabie saouditeTwitter risquela c<strong>en</strong>suresaoudite<strong>en</strong>visage de demanderaux utilisateurs L'Arabiede Twitter de fournir nécessairem<strong>en</strong>tleurs données personnellesafin de pouvoircontrôler leurs messages etempêcher la mise <strong>en</strong> ligne decertains d'<strong>en</strong>tre eux, aannoncé samedi l'ag<strong>en</strong>ceReuters, citant le quotidi<strong>en</strong>saoudi<strong>en</strong> Arab New Daily.Plus tôt cette semaine, lesautorités du pays ontm<strong>en</strong>acé de bloquer les messageries<strong>en</strong> ligne et les servicesde téléphonie internettels que Skype, Viber etWhatsApp si leurs propriétairesrefusai<strong>en</strong>t de fournirles instrum<strong>en</strong>ts nécessairespour contrôler le cont<strong>en</strong>udes utilisateurs. L'Arab NewsDaily, qui apparti<strong>en</strong>t auprince héritier Salman B<strong>en</strong>Abdelaziz, ne précise pas dequelle manière les autoritéslimiteront l'accès des utilisateursau réseau de microblogs.Très populaire <strong>en</strong>Arabie saoudite Twitterconstitue une plateforme dediscussions portant sur lesthèmes les plus variés allantde la religion jusqu'à la politique.Or, selon le gouvernem<strong>en</strong>t,certains utilisateursfont courir des bruits et defausses informations sur lasituation dans le royaume etles méthodes utilisées par lapolice pour la maîtriser.<strong>en</strong>fance. Les adultes sont invités à se livrer, parexemple, à des bagarres d'oreiller, à desconcours de rire, ou <strong>en</strong>core à participer à desateliers de cuisine pieds nus. Une manière pourle moins originale de traiter la dép<strong>en</strong>dance àInternet, classée officiellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2009 au rangdes désordres de comportem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>tauxHaut débitLes Russes à l’assautde l’AfriqueLa société de télécommunications russeAkado prépare une expansion sur lemarché africain. De concert avecl’opérateur local de téléphonie mobile «Afritel », elle se prépare à lancer un accès àinternet à grand débit <strong>en</strong> Afrique. Lesparties ont signé une déclarationd’int<strong>en</strong>tion p<strong>en</strong>dant le sommer des BRICS àDurban. Les sociétés russes sont bi<strong>en</strong>connues <strong>en</strong> Afrique. Gazprom, Rusal,Nornickel, Alrosa, R<strong>en</strong>ova et d’autres ontinvesti des milliards de dollars dans desprojets au sud du Sahara. La sociétéAkado, la fille de R<strong>en</strong>ova, <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d proposerun internet à grand débit aux utilisateurssud-africains. Ce projet est assezprometteur, note D<strong>en</strong>is Rytchka quireprés<strong>en</strong>te Akado. « L'Afrique du Sud faitpartie des BRICS. Ce sont les pays aurythme de développem<strong>en</strong>t économique lesplus élevés. Nous espérons évidemm<strong>en</strong>tque l’économie sud-africaine poursuivra sacroissance qui sera <strong>en</strong>core boostée parl’accès à un internet à grand débit. Tous lesBRICS à l’exception de l'Afrique du Sudfont partie de la taupe dix des pays ayantaccès à internet à grand débit. Cela signifieque les perspectives sont bonnes ».ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013Apple a jusqu'au 24 juilletpour expliquer <strong>en</strong> quoison iPad mini est différ<strong>en</strong>tafin de casser ladécision de l'office des brevets. Lamarque iPad mini « décrit seulem<strong>en</strong>tune particularité ou unecaractéristique du bi<strong>en</strong> du demandeur», indique la lettre de refus del'office, qui date du 24 janviermais n'a été r<strong>en</strong>due publique querécemm<strong>en</strong>t. « Dans ce cas, lescomposants isolés et le produitqui <strong>en</strong> résulte sont descriptifs desbi<strong>en</strong>s du demandeur et ne cré<strong>en</strong>tpas une signification unique,détonante ou non descriptivepour ce bi<strong>en</strong> qui consiste <strong>en</strong> unpetit appareil de poche mobilecompr<strong>en</strong>ant un ordinateur àtablettes capable de fournir unaccès à l'internet ». Si Apple neparvi<strong>en</strong>t pas à démontrer à l'officeque son « iPad mini » a une utilisationdistincte, il lui sera interditde « rev<strong>en</strong>diquer des droits exclusifs» sur l'utilisation des termes« i », « pad » et « mini », dont d'autresutilisateurs pourrai<strong>en</strong>t avoirbesoin pour décrire leurs propresbi<strong>en</strong>s ou services, indique <strong>en</strong>corela lettre. L'office a égalem<strong>en</strong>t critiquéApple pour n'avoir pas fourniun échantillon de sa tablette avecses applications et pour avoir seulem<strong>en</strong>tcommuniqué des docum<strong>en</strong>tstirés de son site internet.Lancé <strong>en</strong> novembre, l'iPad minimesure 20 cm et 308 g, moins de lamoitié que l'iPad original.outre-Atlantique. La formule reproduit cellesdes camps de vacances pour <strong>en</strong>fants, trèspopulaires aux Etats-Unis. Les adultes dorm<strong>en</strong>tdans des dortoirs dans des lits superposés. Onchante le soir autour de feux de camp où l'onfait griller des guimauves.TéléphonieBlackBerryr<strong>en</strong>oue avecles bénéficesLe fabricant canadi<strong>en</strong> dusmartphone Blackberry aannoncé jeudi une perte de646 millions de dollars sur sonexercice décalé 2012, mais unbénéfice-surpris au quatrième trimestre,marqué par le lancem<strong>en</strong>tde la nouvelle version de sonappareil. Les v<strong>en</strong>tes de ce téléphoneà écran tactile utilisant lanouvelle plateforme d'exploitationBlackberry 10 ont atteint<strong>en</strong>viron un million d'unités auquatrième trimestre, soit exactem<strong>en</strong>tle seuil fixé par les analystespour ne pas juger son lancem<strong>en</strong>tdécevant. Les résultats ne ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tcompte cep<strong>en</strong>dant que d'<strong>en</strong>vironLes g<strong>en</strong>sAbdullahKamaraL’Autorité libéri<strong>en</strong>ne destélécommunications (LTA) a révéléqu’elle a limité le service internetpour les utilisateurs depuis le 27mars 2013. C’est suite à destravaux de maint<strong>en</strong>ance quidureront près de cinq jours et quiaffecteront la connectivité dans lepays. Le présid<strong>en</strong>t de la LTA,Abdullah Kamara l’a annoncé auxjournalistes au cours d’uner<strong>en</strong>contre de presse. SelonAbdullah Kamara, cette situationest la conséqu<strong>en</strong>ce desdommages techniques surv<strong>en</strong>ussur le câble qui plonge au largedu Sénégal. Il a ajouté queLonestar a mis <strong>en</strong> place desmécanismes pour assurer que leseffets de ces travaux demaint<strong>en</strong>ance ne s’ét<strong>en</strong>dront pas.La LTA a par ailleurs annoncél’introduction d’un nouveauprogramme, « Gateway Morningsystem », pour améliorer sonsystème et générer plus derev<strong>en</strong>us pour l’État et lerégulateur. Ce programme seralancé <strong>en</strong> avril. Il assurera laprotection de consommateurscontre la fraude.un mois de v<strong>en</strong>tes du nouveautéléphone Z10 dans certains pays,comme le Canada, le Royaume-Uni, l'Inde et l'Indonésie, etexclu<strong>en</strong>t celles aux États-Unis, oùl'appareil n'est disponible quedepuis la semaine dernière. Surl'exercice 2011, Blackberry avaitréalisé un bénéfice net de 1,1 milliardde dollars. Hors exceptionnels,la perte par action pourl'exercice achevé le 2 mars est ressortieà 60 c<strong>en</strong>ts (américains),alors que les analystes s'att<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>tau double. Le chiffre d'affairespour l'<strong>en</strong>semble de l'année achuté de 40 % à 11 milliards dedollars.


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S E L E C T I O NBorgiaCe soir sur Canal+Cesare fait songrand retour àRome sous lesapplaudissem<strong>en</strong>tset lesacclamations. Ilprofite de sa gloiresoudaine pourdemander unefaveur à son père,celle de luipermettred'abandonner saplace au Vatican.Rodrigo laissel'av<strong>en</strong>ir de son fils<strong>en</strong>tre les mainsdes cardinaux : pour pouvoir quitter son poste, Cesare doitrecueillir l'unanimité des votes de ses pairs. Lucrezia peine àcacher ses s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts pour Alfonso D'Este, et lui confie qu'elle aun <strong>en</strong>fant. Giulia Farnese, sous l'influ<strong>en</strong>ce de sa mère, joue le toutpour le tout afin de s'attirer les bonnes grâces du pape et obt<strong>en</strong>ir,ainsi, le titre de vice-chancelier pour son frère...Rizzoli & Isles : Autopsied'un meurtreCe soir sur France2La reconstitutiond'une bataille quiremonte à la guerre del'Indép<strong>en</strong>dance setransforme <strong>en</strong> scènede crime lorsqu'un desparticipants estretrouvé mort. Lesconnaissancesét<strong>en</strong>dues de Maura <strong>en</strong>matière d'histoireaméricaine se révèl<strong>en</strong>tess<strong>en</strong>tielles pourrésoudre l'affaire. Pourl'heure, la parole estplutôt à la policesci<strong>en</strong>tifique, qui recueille les premiers indices sur le lieu du drame.Maura apporte tout son flair dans ce dossier délicat. Dans le mêmetemps, Constance, la mère de Maura, débarque à Boston afin deprés<strong>en</strong>ter sa nouvelle exposition. Son arrivée provoque quelquessituations inatt<strong>en</strong>dues. L'<strong>en</strong>quête s'<strong>en</strong> trouve perturbée...Miller's CrossingCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NA l'époque de la Prohibition, le gangster Tom Reagan, bras droitd'un caïd irlandais, trahit et manipule son <strong>en</strong>tourage, l'utilisant àses propres fins, même par la viol<strong>en</strong>ce, afin de se faire une place.LESGENSHugh Laurie21La star de la télé américaine incarnera unméchant dans Tomorrowland, aux côtés deGeorge Clooney. Dr House, c'est fini. Aprèshuit ans de bons et loyaux service, HughLaurie a définitivem<strong>en</strong>t arrêté d'incarnerl'odieux toubib de TF1, le mardi 19 marsdernier. L'heure est donc v<strong>en</strong>ue pourl'artiste anglais de poursuivre sa route <strong>en</strong>variant les plaisirs. Dans la musiqued'abord, avec la sortie de son deuxièmealbum, Didn't it rain, le 29 avril prochain.Sur grand écran <strong>en</strong>suite. Alors qu'ilcherche à se reconvertir dans la productionet la réalisation, Hugh Laurie va <strong>en</strong> effetbi<strong>en</strong>tôt incarner le rôle d'un méchant dansle film Tomorrowland, dont le titre faitréfér<strong>en</strong>ce à une attraction du parcDisneyland Paris. Si pour l'instant, il estdifficile de dire exactem<strong>en</strong>t qui seravraim<strong>en</strong>t ce vilain personnage, on connaîtplus ou moins le pitch de ce long métrage :trois personnages - parmi lesquels unrobot -, pour sauver la Terre, doiv<strong>en</strong>t percerle mystère de Tomorrowland, un lieu situésur une dim<strong>en</strong>sion parallèle où la sci<strong>en</strong>ceest plus avancée qu'ailleurs. "Un film desci<strong>en</strong>ce-fiction à l'anci<strong>en</strong>ne", selon HughLaurie himself dans les colonnes duquotidi<strong>en</strong> Le Parisi<strong>en</strong>/Aujourd'hui <strong>en</strong>France de samedi 30 mars. GeorgeClooney, l'anci<strong>en</strong> docteur Ross d'Urg<strong>en</strong>cesti<strong>en</strong>dra quant à lui le premier rôle, celui duhéros. Les deux hommes incarneront doncà priori des <strong>en</strong>nemis...La grande évasionCe soir sur France 3En Allemagne, durantla Seconde Guerremondiale. Desofficiers alliés,connus pour leur goûtde l'évasion, maisayant toujourséchoué jusqu'ici, sonttransférés dans uncamp de prisonniersdirigé par von Luger.Leur capitaine,Ramsey, prévi<strong>en</strong>tcelui-ci qu'il est deleur devoir d'essayersans cesse des'évader, afin quel'<strong>en</strong>nemi n'ait pointde répit. Incorrigible, Hilts t<strong>en</strong>te la belle aussitôt et se retrouve aucachot. Plus méthodique, Bartlett propose de creuser trois tunnelspartant des baraquem<strong>en</strong>ts et aboutissant sous les barbelés etl'<strong>en</strong>ceinte du camp. Chacun au fait de sa tâche, les prisonniers semett<strong>en</strong>t consci<strong>en</strong>cieusem<strong>en</strong>t à l'ouvrage...Molière, ou la vie d'un honnête hommeCe soir sur ArteParis, 1632. A 10 ans, Jean-Baptiste Poquelin, comme tous lesgamins du quartier, passe lamajeure partie de ses journéesdans la rue, occupé aux jeuxinnoc<strong>en</strong>ts et cruels de l'<strong>en</strong>fance, àchahuter les nobles que descochers imprud<strong>en</strong>ts ont égarésdans les v<strong>en</strong>elles populaires ou<strong>en</strong>core, <strong>en</strong> compagnie de songrand-père, Louis Gessé, àdécouvrir l'art dramatique par letruchem<strong>en</strong>t d'une représ<strong>en</strong>tationde «Scaramouche» donnée pardes comédi<strong>en</strong>s itali<strong>en</strong>s <strong>en</strong> tournée.La mort de sa mère, dans lesjupons de laquelle il se blottissaithier <strong>en</strong>core, le frappe dans cest<strong>en</strong>dres années. Jean-Baptistegrandit et affronte son père,tapissier du roi, qui veut luitransférer son savoir et sacharge...28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger c<strong>en</strong>treQuotidi<strong>en</strong> <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algeri<strong>en</strong>ews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONC<strong>en</strong>tre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres docum<strong>en</strong>tstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasr<strong>en</strong>dus et ne peuv<strong>en</strong>t faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Lundi 1 er avril 2013


22> C U L T U R EBachir Derrais & Chad Ch<strong>en</strong>ouga«Ce pouvoir a peur de nous !»L’un se prénomme Bachir.L’autre, Chad. Respectivem<strong>en</strong>tproducteur et réalisateur. Lesdeux se retrouv<strong>en</strong>t sur unbateau. Direction : l’<strong>Algérie</strong>,son histoire, les années 1950et au beau milieu de tout cela,un troisième personnage,Larbi B<strong>en</strong> M’Hidi. Le cinémaest donc prêt à <strong>en</strong>registrer cevisage. R<strong>en</strong>contre avec BachirDerrais et Chad Ch<strong>en</strong>ouga, <strong>en</strong>plein préparatif d’un tournageatt<strong>en</strong>du des deux côtés,détracteurs et curieuxconfondus.Entreti<strong>en</strong> réalisé parSamir Ardjoum<strong>Algérie</strong> News : Nous sommes le dimanche31 mars 2013. Qu’<strong>en</strong> est-il du film surLarbi B<strong>en</strong> M’Hidi, projet qui dure depuistrois ans ?Bachir Derrais : Ce qui a surtoutavancé, c’est le fait d’avoir eu une bonnepartie du financem<strong>en</strong>t. Nous avons eu aussil’autorisation de tournage que nousn’avions pas il y a trois mois de cela. Etnous v<strong>en</strong>ons d’obt<strong>en</strong>ir la moitié de l’autorisationdu ministère des Moudjahidine.Que signifie une «moitié» d’autorisation ?Bachir Derrais : Au début du projet, leministère souhaitait être partie pr<strong>en</strong>antedu montage financier. J’ai r<strong>en</strong>contré troisfois le ministre qui était disposé à financer<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t ce film, pour éviter une év<strong>en</strong>tuellecoproduction avec l’Europe. Et de cefait, il nous a donné l’autorisation de tournage,à savoir le 31 janvier. Donc nousatt<strong>en</strong>dons le reste de cette subv<strong>en</strong>tion. Cequi est assez étonnant dans cette histoire,c’est d’avoir eu le droit de tourner ce filmau bout de trois ans d’att<strong>en</strong>te. Un film surLarbi B<strong>en</strong> M’Hidi. Trois ans ! Je savais cequi allait nous arriver, surtout après cetteloi sur le cinéma. De nombreux confrèressont pénalisés par cet article. Certains ontmême décidé d’arrêter. Et j’irais <strong>en</strong>coreplus loin, même la ministre de la Culture seretrouve piégée par sa loi. Regardez le nouveaufilm de Belkacem Hadjadj, produitpar l’AARC, il a souffert pour obt<strong>en</strong>ir sonautorisation de tournage. C’est le chi<strong>en</strong> quise mord la queue. Même l’Etat souffre decette loi, les deux ministres étant dans l’incapacitéde s’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre. Nous <strong>en</strong> faisons lesfrais.Le ministère de la Culture participe-t-il àla subv<strong>en</strong>tion de votre film ?Bachir Derrais : Oui, à hauteur de 2millions d’euros. Nous avons tout ce qu’ilfaut pour avoir un film intéressant. Un bonscénario écrit par Mourad Boureboune, debons technici<strong>en</strong>s, certainem<strong>en</strong>t l’acteurTahar Rahim dans le rôle-titre. Et surtout leréalisateur, Chad Ch<strong>en</strong>ouga. Avec certainsde mes amis, j’ai discuté de la possibilitéd’avoir un bon réalisateur. Je me souvi<strong>en</strong>sde la prise de décision, <strong>en</strong> compagnie deMerzak Allouache, et très vite, j’ai su que ceserait Chad Ch<strong>en</strong>ouga. Il n’est pas formaté,loin des problèmes algéri<strong>en</strong>s. Les administrateursdu cinéma ne le connaissai<strong>en</strong>t pas.Nous avons fini par <strong>en</strong>voyer un CV, la revuede presse, ainsi que son film, «17, ruebleue», afin qu’ils ai<strong>en</strong>t un aperçu.C’est l’Etaqui finance et qui décide.Ce n’est pas autoritaire, mais ce qui estcertain, c’est que le cinéma lui apparti<strong>en</strong>t.Aujourd’hui, <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>, tout est biaisé. Lecinéma n’apparti<strong>en</strong>t plus aux producteurset réalisateurs. C’est l’administration qui apignon sur rue. C’est l’Etat qui finance etqui décide. Ce n’est pas autoritaire, mais cequi est certain, c’est que le cinéma luiapparti<strong>en</strong>t. L’Etat, donc, décide de travailleravec ses propres réalisateurs. Donc lesautres, il ne les connaît pas, pire, ne veutpas les connaître. Alors d’une part, l’Etatest satisfait, d’autre part, les cinéastes travaill<strong>en</strong>tet touch<strong>en</strong>t leur salaire. Le cinémaest dev<strong>en</strong>u une activité de fonctionnaire.Comme à l’époque de l’ONCIC. Donc, j<strong>en</strong>e suis pas surpris que cette commission neconnaisse pas Chad Ch<strong>en</strong>ouga. Autrechose, il nous est impossible de connaîtreles subv<strong>en</strong>tions allouées aux autres projets,leur budget, aucune transpar<strong>en</strong>ce, comme<strong>en</strong> France avec le CNC. Dommage !En faisant appel à Chad Ch<strong>en</strong>ouga, vousaviez une vision précise du film ?Bachir Derrais : Avec tout le respect queje dois à Ahmed Rachedi, ça ne m’intéresseALGERIE NEWS Lundi 1 er Avril 2013pas de faire un film comme le si<strong>en</strong> (B<strong>en</strong>Boulaïd), ça n’intéresse pas les Algéri<strong>en</strong>s, etmême les étrangers qui ne connaiss<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong>sur cette révolution. Il n’y a que le pouvoirqui aime ce g<strong>en</strong>re de films. On discrédite larévolution <strong>en</strong> faisant ce g<strong>en</strong>re de films.Pourquoi Chad ? Car c’est une garantie dequalité. Il est loin des calculs internes de laprofession <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong>. C’est un artiste. Il estindép<strong>en</strong>dant. Il a un recul face au film. Il nese pose pas la question de savoir si tel ou telplan pourrait gêner. Il est libre. Et puis, ilest acteur, il sait diriger les comédi<strong>en</strong>s, il lesconnaît, forme des comédi<strong>en</strong>s au coursFlor<strong>en</strong>t.Chad Ch<strong>en</strong>ouga, quand Bachir Derraisévoque le terme de «recul»... comm<strong>en</strong>tréagissez-vous ?Chad Ch<strong>en</strong>ouga : La première fois queBachir me propose ce scénario, j’étais surpris.Je posais, assez naïvem<strong>en</strong>t, la questionde savoir pourquoi son choix s’était portésur moi. Il a été très sincère <strong>en</strong> m’affirmantque d’une part, j<strong>en</strong>’étais pas «collé» àcette histoire etd’autre part, celapourrait me parlervu mes originesalgéri<strong>en</strong>nes et surtoutdes histoiresque je racontaisdans mes précéd<strong>en</strong>tsfilms. Dans «17, rue bleue», il y avaittout de même un questionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre laFrance et l’<strong>Algérie</strong>.D’ailleurs, dans ce film, il y a une fortefigure représ<strong>en</strong>tée par la mère, une sortede guide. Dans Larbi B<strong>en</strong> M’Hidi, onretrouve cette notion de figure, représ<strong>en</strong>téecette fois-ci par le personnage-titre,une sorte de silhouette patriarcale.Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Tout à fait. Bachir mefait lire le scénario de Mourad. Un récitexcell<strong>en</strong>t. Je travaille sur le script, le complétantd’élém<strong>en</strong>ts cinématographiques. Jetravaille énormém<strong>en</strong>t avec Mourad, je faisdes recherches. Je m’intéresse. J’appr<strong>en</strong>dsénormém<strong>en</strong>t sur cette période. Certainspans m’étai<strong>en</strong>t inconnus. En parallèle, j’aiun projet de film très installé <strong>en</strong> Franceavec TS Production. Je l’ai mis <strong>en</strong> jachère,car j’avais très <strong>en</strong>vie de faire Larbi B<strong>en</strong>M’Hidi. Avec Bachir, on se parle, on se voitsouv<strong>en</strong>t. Les choses avanc<strong>en</strong>t. Je lui ai prés<strong>en</strong>tédes technici<strong>en</strong>s. On avance. Je doispartir <strong>en</strong> <strong>Algérie</strong> effectuer des repérages.Comm<strong>en</strong>t le cinéma, selon vous, peut éviterle «tract filmique», pour ce g<strong>en</strong>re desujet ?Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Qu’est-ce qui intéress<strong>en</strong>tles g<strong>en</strong>s au cinéma ? Bah… les g<strong>en</strong>s,tout simplem<strong>en</strong>t. En l’occurr<strong>en</strong>ce, nousavons avec Larbi B<strong>en</strong> M’Hidi, un personnagetout bonnem<strong>en</strong>t magnifique. Mais lecinéma ne doit pas r<strong>en</strong>dre d’une icône,sinon les g<strong>en</strong>s ne pourrai<strong>en</strong>t pas le «toucher»,ils ne pourrai<strong>en</strong>t pas avoir le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>tde l’accompagner, de croire que cepersonnage peut comme eux, avoir desdoutes, des faiblesses, des <strong>en</strong>vies. Il s’agit,donc, de filmer et accompagner unhomme. On va se permettre de touchercette icône, de le compr<strong>en</strong>dre, de raconterson <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t politique, le fait qu’il n’aitjamais eu de vie de famille, qu’il ait toutdonné à l’<strong>Algérie</strong>, indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de savie politique, qu’il fut aussi un personnagetraqué durant la guerre de Libération, il aeu un parcours exceptionnel. Je p<strong>en</strong>se quece récit pourrait s<strong>en</strong>sibiliser des personnesqui n’aurai<strong>en</strong>t aucun li<strong>en</strong> avec ce pays, avecson histoire. Pour plusieurs raisons.Bachir Derrais : Certains Français,américains ou d’autres étrangers neconnaiss<strong>en</strong>t pas la guerre d’<strong>Algérie</strong>. La plupartreste persuadé que cette révolution futavant tout, une histoire de «terrorisme», demaquis.Ils le p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t car le cinéma ne leur a montréque ce g<strong>en</strong>re d’images...Bachir Derrais : Oui, mais beaucoup deg<strong>en</strong>s ne sav<strong>en</strong>t pas que cette guerre a étéfaite par des p<strong>en</strong>seurs tels que KrimBelkacem, Abane Ramdane, Larbi B<strong>en</strong>M’Hidi,... que ces g<strong>en</strong>s ont fait un travail delobbying à l’étranger, à l’ONU, dans lespays de l’Est, <strong>en</strong> Amérique latine.Beaucoup. La guerre fut gagnée politiquem<strong>en</strong>t.Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Il y a aussi le fait quecette guerre ait été extrêmem<strong>en</strong>t viol<strong>en</strong>te.D’un point de vue politique, l’opinioninter<strong>national</strong>e a fait que cette guerre s’estarrêtée. A un mom<strong>en</strong>t donné, de Gaulle nepouvait plus t<strong>en</strong>ir. Il y a tout de même cettescène à l’ONU où la délégation françaisequitte la pièce. Et dans tout ça, B<strong>en</strong> M’Hidia joué un rôle important.Bachir Derrais : N’oublions pas aussi,


C U L T U R E 23que durant 130 ans, l’administration françaiseavait su diviser le peuple algéri<strong>en</strong>. Elleavait créé une sorte de régionalisme. Lepeuple était complètem<strong>en</strong>t divisé. Il fallaitdes g<strong>en</strong>s pour fédérer tout ce monde. B<strong>en</strong>M’Hidi est l’un des exemples de cette fédération.C’est un natif de l’Est, il a commandésur Alger, à l’Ouest. Il a présidé leCongrès de la Soummam <strong>en</strong> Kabylie. C’estun fondateur.Un réalisateur <strong>en</strong> 2013 qui parle d’unepériode historique datant des années1950… Où se situe sa vision du monde ?Chad Ch<strong>en</strong>ouga : C’est bi<strong>en</strong> que vousévoquiez l’année 2013. Il y a dix ans, sansdoute, que nous n’aurions pas fait la mêmechose. La question est : comm<strong>en</strong>t avec monregard d’aujourd’hui, je peux filmer toutça? On regarde les films politiques, les filmsqui trait<strong>en</strong>t de cette époque, on cultiv<strong>en</strong>otre jardin secret, on se pose des questionssur le choix de l’acteur. On songeait à TaharRahim. On y réfléchit. J’ai remarqué dansles films algéri<strong>en</strong>s, un autre aspect assezintriguant : le jeu épouvantable des acteursfrançais. En grande majorité, ils ne sont pasréellem<strong>en</strong>t bons. Dieu sait que dans le filmque nous préparons, il y aura des comédi<strong>en</strong>sfrançais. Et j’aimerais travailler dansce s<strong>en</strong>s.Bachir Derrais : Ce sera un film politique.Il faut des acteurs consistants qui port<strong>en</strong>tce film sur leurs épaules. Et <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s,il y aura très peu de scènes d’action.Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Par exemple, comm<strong>en</strong>tfilmer une séqu<strong>en</strong>ce de discussionspolitiques ? Généralem<strong>en</strong>t, c’est froid,<strong>en</strong>nuyeux, et assez compliqué pour que celasoit vivant. Il faut travailler le dosage <strong>en</strong>treles scènes où la parole politique ne prédominepas et d’autres scènes où elle estomniprés<strong>en</strong>te. Je revi<strong>en</strong>s souv<strong>en</strong>t sur cetteidée, mais ce film doit suivre un homme. Jevais vous raconter une séqu<strong>en</strong>ce du scénario.Au maquis, des femmes résistantes,<strong>en</strong>rôlées dans cette guerre, sont <strong>en</strong> train decoudre des vêtem<strong>en</strong>ts pour les hommes. Unmom<strong>en</strong>t donné, B<strong>en</strong> M’Hidi se retournevers l’un des hommes et lui reproche delaisser les femmes faire un travail qu’ilpourrait effectuer. Ça dit beaucoup de chosespolitiques mais <strong>en</strong> passant par du quotidi<strong>en</strong>.On va essayer ça.Bachir Derrais : Ce qu’il n’a pas dit,c’est la vocation théâtrale de Larbi B<strong>en</strong>M’Hidi. On le montrera <strong>en</strong> train de jouer,de répéter. Il était passionné de théâtre.Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Oui, c’est vrai. Et puisLa réponse est très simple. Il fautque ce pouvoir fasse confiance à lajeunesse, à la nouvelle génération.Que le <strong>national</strong>isme ne doit pas êtremonopolisé par les anci<strong>en</strong>son se dit : «Ti<strong>en</strong>s, un personnage qui jouebeaucoup avec l’idée de mise <strong>en</strong> scène.Quelqu’un qui raffolait des «pièces <strong>en</strong>gagéescomme par hasard». Et puis ça permetde raconter d’autres choses.Comme cette dernière vidéo de lui, vivant,où on le voit sourire...Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Je ne p<strong>en</strong>se pas qu’ilse mettait <strong>en</strong> scène. Il sait qu’il va mourir. Ildégage une sorte d’apaisem<strong>en</strong>t.Bachir Derrais : Il faut savoir aussi queB<strong>en</strong> M’Hidi a toujours été d’un calme olypi<strong>en</strong>.Quand il se retrouvait dans une réunion,qu’il y avait des disputes, il était leseul à donner son avis, d’un air posé.Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Ce que dit Bachir estnouveau pour moi. On peut <strong>en</strong> faire quelquechose pour le film. Les discussionspolitiques peuv<strong>en</strong>t être ardues, par exemple.Je p<strong>en</strong>se que le récit, sa mise <strong>en</strong> propos,tout ça sera excitant à questionnerBachir Derrais : Tel ce degré d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t,toute l’atmosphère d’intériorité, lefait que le film ne sera pas spectaculaire <strong>en</strong>soi, au s<strong>en</strong>s de scènes épiques. D’ailleurs, ily a quelques films sur lesquels on rebondit,avec Chad, et qui nous apport<strong>en</strong>t deséclaircissem<strong>en</strong>ts. Je p<strong>en</strong>se aux films de«résistance» de Fritz Lang («Chasse àl’homme» ou «LesBourreaux meur<strong>en</strong>taussi»), de RobertoRossellini («Allemagne,année Zéro»)Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Il yavait aussi ce film de K<strong>en</strong>Loach qui se déroulait <strong>en</strong>IrlandeBachir Derrais : «LeV<strong>en</strong>t se lève», Palme d’or.Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Oui, et d’uneséqu<strong>en</strong>ce assez longue autour d’une discussionpolitique.Bachir Derrais : Il faut savoir que larévolution irlandaise était l’une des inspirationsde notre révolution. D’ailleurs, B<strong>en</strong>M’Hidi a toujours eu dans sa poche un livrequi s’intitulait : «Où va l’Irlande ?». Il y ades coïncid<strong>en</strong>ces…Chad Ch<strong>en</strong>ouga : L’idée, aussi, est d’intégrerdes images d’archives telles que laréunion de l’ONU. Ou bi<strong>en</strong> de repr<strong>en</strong>dredes décors sous forme d’images d’archives,et qu’on intégrerait dans la fiction. Nous yverrions nos personnages évoluer dans cesscènes. Il y aurait toujours une auth<strong>en</strong>ticité.Quand souhaitez-vous tourner ?Bachir Derrais : Nous att<strong>en</strong>dons que leministère des Moudjahidine nous délivre latotalité des subv<strong>en</strong>tions. La condition sinequa non de cette autorisation est de faireun film 100% algéri<strong>en</strong>. Pas de souci. Le filmsera algéro-algéri<strong>en</strong>, mais il faut concrétiser.Il faut passer à l’acte. Que le ministreti<strong>en</strong>ne ses promesses. Je p<strong>en</strong>se, et je vaisaller très loin dans ma réflexion, je p<strong>en</strong>seque s’il y avait un film à faire sur cettepériode, ce serait celui-là. Nous avons tousles aspects qui nous permett<strong>en</strong>t de faire unbon film. Maint<strong>en</strong>ant, nous pati<strong>en</strong>tons.Nous espérons tourner <strong>en</strong> octobre. Le tournagedurerait 5 mois. Le film serait distribué<strong>en</strong> 2014.J’ai l’impression que c’est la rouletterusse !Chad Ch<strong>en</strong>ouga : Je ne veux pas mourir.Je veux participer à un beau film (rire).Bachir Derrais : La réponse est très simple.Il faut que ce pouvoir fasse confiance àla jeunesse, à la nouvelle génération. Que l<strong>en</strong>ationalisme ne doit pas être monopolisépar les anci<strong>en</strong>s. Que l’id<strong>en</strong>tité algéri<strong>en</strong>neest universelle. Il faut que ce système compr<strong>en</strong>neune fois pour toute que les films surl’Histoire peuv<strong>en</strong>t être réalisés par unepléiade de cinéastes et pas uniquem<strong>en</strong>t les 4ou 5 réalisateurs attitrés. B<strong>en</strong> M’Hidi, ons’id<strong>en</strong>tifie plus à lui. Il nous apparti<strong>en</strong>t. J<strong>en</strong>e p<strong>en</strong>se pas qu’il y ait quelqu’un qui puiss<strong>en</strong>ous donner de leçons de morale. Ce pouvoira peur de nous !S. A.<strong>Algérie</strong> News 01-04-2013ALGERIE NEWS Lundi 1 er Avril 2013Anep 513 803


Lég<strong>en</strong>des et personnagesUn mari pour Fatma (3 e partie)Goussem était plus radine etplus cupide que son père etcelui-ci <strong>en</strong> la vénérait <strong>en</strong>coreplus. Ce n’était plus jamaisLala Rahma qui donnait lesordres à Aouda, originaire des terres sahéli<strong>en</strong>nesdu Ténéré, récupérée par Ess<strong>en</strong>diquand elle avait à peine une douzaine d’années,desc<strong>en</strong>dant du pont d’un grand navirequi v<strong>en</strong>ait de Port Soudan, mais sa filleaînée, Aouda était « el khadem » de ladouera qui s’occupait de l’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> intégralde tout, depuis le système de bascule de laporte d’<strong>en</strong>trée de la maison, <strong>en</strong> bas, jusqu’àla mise <strong>en</strong> ordre du moindre détail dans lacour supérieure de la terrasse, <strong>en</strong> haut. Lesplus puissants maîtres de la citadelle <strong>en</strong>dét<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t au moins deux khadem mais decrainte d’<strong>en</strong> faire nourrir plus d’une,Ess<strong>en</strong>di s’<strong>en</strong> crût se suffire de la seule Aoudaet Goussem s’<strong>en</strong> servait comme de quatre.Elle lui faisait m<strong>en</strong>er l’exist<strong>en</strong>ce de l’<strong>en</strong>fer,de la prière de l’aube jusqu’à celle du crépuscule,sans jamais la laisser souffler pourrepr<strong>en</strong>dre une cad<strong>en</strong>ce normale de respirationet de battem<strong>en</strong>t de cœur. Ce qui n’eutjamais plu à sa génitrice qui n’avait pas laforce ni le courage d’affronter son époux, <strong>en</strong>perpétuelle acrobatie m<strong>en</strong>tale pour ne pasperdre un sourdi. Pour lui tant qu’elle mangeait,se lavait, s’habillait et dormait, elledevait travailler et ne p<strong>en</strong>ser qu’à travaillerparce qu’elle était à Dar Ess<strong>en</strong>di uniquem<strong>en</strong>tpour çà !Fatma avait plus que de la simple pitiépour la malheureuse Aouda mais de la compassioninnée parce qu’elle l’aimait commeune sœur, comme une vraie sœur qu’ell<strong>en</strong>’eût jamais eue <strong>en</strong> la personne deGoussem. En secret, elle s’adonnait à destâches, parfois très pénibles pour son âge,qu’elle laissait accroire que ce fut el khademqui les eût exécutées. Lala Rahma, dans laperman<strong>en</strong>te angoisse et le désarroi de soninaptitude à réagir, ne faisait que prier etméditer p<strong>en</strong>dant que le père et sa fille aîné<strong>en</strong>e sortai<strong>en</strong>t pas du tourbillon de la cupiditéaveugle et sourde à toute velléité inhér<strong>en</strong>te àla simplicité humaine et du monde humbleet serein jusqu’à ne pas faire att<strong>en</strong>tion àl’évolution de la seconde et dernière née,Fatma l’effacée qui n’allait pas tarder àdev<strong>en</strong>ir, sous très peu «Fatma la grimée»,(Fatma el Maakra)…Personne ne se r<strong>en</strong>dit compte, sinonAouda malgré son herculé<strong>en</strong>ne charge et unpeu aussi sa maman quasim<strong>en</strong>t prostrée,que Fatma était déjà une beauté respl<strong>en</strong>dissante.Ce ne fut que quelque temps plus tard,presque par hasard, à l’approche de sapuberté, un matin tôt, p<strong>en</strong>dant qu’Ess<strong>en</strong>dise préparait pour un long voyage de négoceet que Fatma était à côté de Aouda dans laterrasse <strong>en</strong> train de s’occuper d’une volièrede serins et que la lumière du jour naissantbaignait le ciel et les visages de sa t<strong>en</strong>drelueur estivale, que l’invétéré rapiat remarquala joliesse de sa fille <strong>en</strong> lui faisant lereproche d’accomplir la besogne de Aouda.Fatma avait souri et lui avait réponduqu’elle eût eu du plaisir à le faire parcequ’elle adorait les oiseaux chanteurs. L’avarelui rétorqua la r<strong>en</strong>gaine qu’el khadem étaitnourrie, lavée, vêtue, couchée, et, cette fois,il ajouta « vécue », pour bi<strong>en</strong> le faire sansl’aide de personne. Mais Fatma avait <strong>en</strong>coresouri sans répondre. Depuis sa toute petite<strong>en</strong>fance, à chaque fois qu’elle souriait à sonpère, au fond d’elle-même quelque chose lafaisait, <strong>en</strong> réalité, rire de lui.Au mom<strong>en</strong>t où le commis arriva pourpr<strong>en</strong>dre les bagages du maître afin de leconduire au-devant de son carrosse,Ess<strong>en</strong>di fixa pour une dernière fois, avantde partir, l’impeccable sourire de sa cadettepour l’emporter avec lui. Il ne se le fit pasaffublé par le réflexe filial d’un être normalPersonne ne se r<strong>en</strong>ditcompte, sinon Aoudamalgré son herculé<strong>en</strong>necharge et un peu aussi samaman quasim<strong>en</strong>tprostrée, que Fatma étaitdéjà une beautérespl<strong>en</strong>dissante.allant pour assez longtemps ne pas voir tousles jours la belle créature qui était sa chair etson sang, non, il mit le sourire dans uneespèce de tiroir de bonnes affaires pot<strong>en</strong>tiellesà traiter au mom<strong>en</strong>t propice. Mais il serappela soudain, le regard du commis qu’ileût déjà remarqué à plusieurs reprises dirigéavec intéressem<strong>en</strong>t sur Fatma. Son trèsjeune dévoué était orphelin et ne se lassaitjamais au labeur pour subv<strong>en</strong>ir aux besoinsde sa maman souffrante et de ses deuxpetits frères et s?ur, avec l’espoir d’épargnerun peu de subside afin de pr<strong>en</strong>dre épouse età chaque fois qu’il v<strong>en</strong>ait à la douer pour lanécessité des obligations d’ouvrage, il neratait jamais une occasion, bi<strong>en</strong> respectueuse,de remplir ses yeux par le charmemagnétique de la fille cadette de sidiMustapha, son maître.Ess<strong>en</strong>di était au courant que son dévouévoulait se marier et que le fait qu’il eût euune ?illade traînante sur sa fille n’était paspour lui l’ess<strong>en</strong>tiel. Le plus important ce futqu’il <strong>en</strong> vînt <strong>en</strong> même temps à sa mercantilemémoire le souv<strong>en</strong>ir d’une vieille connaissance,les rênes <strong>en</strong>core dans les mains juste<strong>en</strong> approchant Bab Dzira. Et ce fut déjà làqu’il ouvrit le tiroir à peine fermé. La vieilleconnaissance <strong>en</strong> question était HasanKudur Barzatuni, un richissime orfèvred’Izmir qui possédait aussi d’imm<strong>en</strong>sesintérêts sur des embarcadères dans le grandport ottoman. Il <strong>en</strong> souvint alors aussitôt àEss<strong>en</strong>di que Barzatuni eût un héritier àmarier. Et que le richissime izmiri voulait laplus belle vierge pour son fils et le dignitairede la Citadelle, immédiatem<strong>en</strong>t, p<strong>en</strong>sa quela fascinante Fatma ne pouvait ne pas fairel’affaire ! D’autant que son illustrissimerelation lui avait récemm<strong>en</strong>t précisé saméfiance pour les trop jolies chastes fillesd’Izmir quel qu’eût été leur rang. Et sapetite Fatma, belle, généreuse et discrète, lafille de son sang et de ses espérances, n’étaitellepas la candidate qasbaouia pure souche,pure lignée ? Et pourquoi donc, alors, lesportes d’Izmir ne s’ouvrirai<strong>en</strong>t-elles pas <strong>en</strong>même temps pour sidi Mustapha le sourdiet tout de suite après celle de la Sublimeporte et les f<strong>en</strong>êtres du Paradis ?Mais ce jour-là, Ess<strong>en</strong>di devait embarquerpour la Sicile et il y resterait tout unmois pour négocier une importante <strong>en</strong>treprisede précieuse transaction <strong>en</strong> produitsde soie et coton devant arrivés par la Chineou par les Indes, il n’<strong>en</strong> savait pas exactem<strong>en</strong>tpour l’heure. Toutefois, Barzatunidét<strong>en</strong>ait un comptoir dans la péninsule et ilserait facile à sidi Mustapha, le sourdi, de luifaire parv<strong>en</strong>ir un message à partir des proprespigeonniers de l’orfèvre ottoman, installésà proximité du comptoir.P<strong>en</strong>dant toute son abs<strong>en</strong>ce, Goussemfaisait la loi à Dar Ess<strong>en</strong>di. Lala Rahma avaittout juste le droit de toucher furtivem<strong>en</strong>tFatma, de l’embrasser à la sauvette et d’essayerde lui dire, <strong>en</strong>tre deux portes ou deuxmarches, des mots d’affection parce quesachant que sa fille aînée ne manqueraaucune chance de la mépriser <strong>en</strong> sonabs<strong>en</strong>ce parce qu’il ne fallait pas qu’ellemontrât à sa mère le moindre signe dejalousie morbide. Goussem était aussi habitéepar cet autre vice, la fierté arrogante. Ellecultivait la jalousie pour Fatma d’unemanière sournoise, parfois cynique. Elle nela lui manifestait pas d’une façon directe,frontale. Elle lui causait du mal et de lasouffrance par personnes ou objets interposés.Goussem était telle la sombre gardi<strong>en</strong>neà avoir toute la sci<strong>en</strong>ce apte à épier, guetteret scruter. Elle n’ignorait ri<strong>en</strong> de ce que faisaitsa jeune sœur, surtout pour aider elkhadem. Et ainsi, elle surchargeait celle-cipour faire doublem<strong>en</strong>t pâtir celle-là. Elle latouchait même par l’intermédiaire de lamère, d’une manière démoniaque <strong>en</strong> racontantdes m<strong>en</strong>songes à son père quand ilrev<strong>en</strong>ait à la maison, surtout <strong>en</strong> fin de journéefatigué - et elle analysait ses premierscomportem<strong>en</strong>ts pour voir s’il avait étécontrarié dehors, donc prêt à s’emporterfacilem<strong>en</strong>t- au mom<strong>en</strong>t où il terminait delaver ses pieds pour mettre ses babouches<strong>en</strong> peau de chamelle et s’apprêter à rejoindreel m<strong>en</strong>zeh, elle incriminait, par exemple,Lala Rahma au sujet d’une porcelaineracée brisée par mégarde et jetée <strong>en</strong> secretparmi les immondices du quartier, derrièrele petit rond-point desc<strong>en</strong>dant la ruelle oùse regroupe la file asini<strong>en</strong>ne avant le ramassage,ou alors pour quelques morceaux deviandes donnés aux chats de gouttière. Elleamplifiait la délation fabulatrice d’unefaçon si convaincante et pernicieuse qu’ellelui disait tout de suite après que Fatma nefût pas au courant, car auquel cas, parcequ’adorant sa mère plus que tout autre à ladouera, elle pr<strong>en</strong>drait le dégât pour elle.Aussitôt, le maître de la douera, gonflé àbloc, il chercherait une diversion accusatricepour faire passer un infernal quartd’heure à la pauvre innoc<strong>en</strong>te, sous leregard torturé de Fatma.A chaque fois qu’il quittait la maison,même pour l’abs<strong>en</strong>ce d’une nuit, le sinistreet cupide négociant disait : «Voilà Ess<strong>en</strong>diqui me remplace !», <strong>en</strong> montrant du regardsa très laide héritière. Mais pour cette longueabs<strong>en</strong>ce, il ordonna aussi que ce fûtGoussem qui dirigeât les prières à sa place,le canon musulman malékite permettant,dans des cas extrêmes, que les femmes puiss<strong>en</strong>taccomplir la prière collective <strong>en</strong>tre ellesmais toujours dans le sil<strong>en</strong>ce sol<strong>en</strong>nel.Ce fut l’occasion, alors, pour que lavilaine prît un malin plaisir à faire durer lerituel <strong>en</strong> s’accordant les versets les pluslongs. Elle ress<strong>en</strong>tait une incomm<strong>en</strong>surablejouissance à ret<strong>en</strong>ir debout éreintée toute lafamille, Aouda y compris, <strong>en</strong> respect, cinqfois par jour, une bonne demi-heure parséance de devoir. Déjà avant la prière ducrépuscule, el maghreb, la malheureuseAouda avait à peine la force d’<strong>en</strong>jamber laplus petite des marches ou de soulever leplus frêle des bidons. Ce jour-là, dès ledépart du maître et jusqu’à l’appel à laprière de l’après-midi (el asr), Aouda avaitraclé <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t la terrasse - la khaïma, lamansarde, les cabinets et les deux cours avecl’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> des plantes, pied par pied. Lavéet rangé toutes les structures et les élém<strong>en</strong>tsdu fouqani, les deux escaliers avec ledépoussiérage des objets dans les placards,le nettoyage intégral du ouest eddar et, àune souv<strong>en</strong>ance subite, Goussem ordonnala repeinte de la chambre d’amis et de labuanderie à la chaux. Elle décida aussi de lefaire faire pour la «nos ghorfa» de sa sœurmais Fatma intercéda <strong>en</strong> simulant une forte<strong>en</strong>vie de faire une sieste de reprise de force -jusqu’à s’évanouir au seuil sur les marches.Goussem comprit le jeu protectionniste et<strong>en</strong>registra l’affront.Goussem avait préparé une dholma(légumes de saison farcis, pois chiches etsauce blanche persillée au veau, patates,courgettes et tomates). Elle avait pour celafait subir le calvaire à Aouda pour le hachisde la viande. A chaque effort de lacérationconcis et répété elle lui faisait r<strong>en</strong>ouveler lamanœuvre.N. B.

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