10.07.2015 Views

Le Point, vol. 9, n o 1, hiver 2010 - Le Curateur public du Québec

Le Point, vol. 9, n o 1, hiver 2010 - Le Curateur public du Québec

Le Point, vol. 9, n o 1, hiver 2010 - Le Curateur public du Québec

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Volume 9 - Numéro 1 - Hiver <strong>2010</strong><strong>Le</strong> bulletin destiné aux collaborateurs des établissements <strong>du</strong> réseaude la santé et des services sociaux et des autres ressources d’hébergementPublié par<strong>Le</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong><strong>du</strong> QuébecÀ la rencontre de la personneComplices dans la protectiondes majeurs inaptes - Uneentrevue croisée CPQ-RSSSElles sont des vis-à-vis pour la protection de majeurs inaptes, la premièrepour le CSSS de la Vieille-Capitale, la seconde, au <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> <strong>du</strong>Québec (CPQ). Elles ont toutes deux accepté de témoigner de leurexpérience en se prêtant au jeu de l'entrevue croisée, en compagnie denotre collègue de la Direction des communications au CPQ etcollaboratrice <strong>du</strong> <strong>Point</strong>, Héloïse Gazaille La Rue, qui les a rencontréesdans les bureaux <strong>du</strong> siège social <strong>du</strong> CSSS, à l'Édifice <strong>du</strong> Sacré-Cœur, àQuébec.<strong>Le</strong> <strong>Point</strong> : Comment percevez-vous la collaboration entre leréseau de la santé et des services sociaux (RSSS) et le CPQdepuis la désignation de répondants <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> dans lesagences et les établissements de santé et de services sociaux <strong>du</strong>Québec?Francine Drouin : Je dirais qu'on a une meilleure compréhension de nosrôles respectifs. <strong>Le</strong> fait d'avoir un vis-à-vis avec qui l'on peut parlerrapidement nous facilite la vie. On parle le même langage, on utilise lesmêmes termes, alors les choses se règlent beaucoup plus efficacement.Et on travaille avec le même objectif : l'intérêt <strong>du</strong> client. (Suite p. 2)Complices dans la protectiondes majeurs inaptes – Uneentrevue croisée CPQ-RSSSp. 1<strong>Le</strong> Guide de référence se refaitune beauté p. 4<strong>Le</strong> <strong>Point</strong> sur... les accidents etles incidents p. 5La réflexion sur la protectiondes personnes inaptes : despistes de solutions sont àl’étude p. 6<strong>Le</strong>s brèves p. 7<strong>Le</strong> <strong>Point</strong>, une sourced’information sur laprotection despersonnes inaptesPHOTOS : Sandra Lavigne, conseillère clinicienne en travail social au CSSS de la Vieille-Capitale etpersonne-ressource <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> depuis avril 2009. Francine Drouin, chef d’équipe, accueil etreprésentation publique, Direction territoriale Est <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong>, répondante et formatrice despersonnes-ressources <strong>du</strong> réseau de la santé et des services sociaux.


Personneressourceoupivot?On le sait, chaqueorganisme a sonvocabulaire propre et l’onpeut parfois perdre sonlatin à tenter decomprendre les titres defonctions. Alors...Personne-ressource? Pivot?Répondant? Intervenant?En fait, même si cestermes sont considéréscomme des synonymes, le<strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> a choisi dedésigner personnesressourceslesintervenants <strong>du</strong> réseau dela santé et des servicessociaux qui ont suivi laformation. Ces personnes,lorsqu’elles ont ellesmêmesbesoin d’aide,peuvent faire appel à leurrépondant au <strong>Curateur</strong><strong>public</strong>. Ainsi, M me Drouin,de la Direction territorialeEst <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong>, estla répondante deM me Lavigne, personneressource<strong>du</strong> <strong>Curateur</strong><strong>public</strong> au CSSS Vieille-Capitale.Il va de soi qu’unepersonne peut porter plusd’un chapeau et être à lafois la personne-ressource<strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> et lepivot <strong>du</strong> réseau dansd’autres fonctions. C’estpourquoi le terme « pivot »s’immisce souvent dansnos échanges, comme enfait foi l’entrevue avecM mes Lavigne et Drouin.Bref, personne-ressource,pivot, répondant ouintervenant, ce quicompte, c’est la qualitédes collaborations quis’établissent entre le<strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> et leréseau de la santé et desservices sociaux.p. 2Sandra Lavigne : Je suis d'accord avecM me Drouin : nous avons une bonnecollaboration. La concertation estessentielle pour assurer un partenariatoptimal. Dans le cadre de nos mandats,nous avons une responsabilitépartagée. Actuellement, je suis trèssatisfaite et je trouve qu'il y a del'ouverture. Par exemple, dans lessituations complexes nous pouvonsnous asseoir ensemble et partager nosvisions, nos perceptions et échangersur nos différents mandats.<strong>Le</strong> <strong>Point</strong> : À quelle fréquence devezvouscommuniquer sur les dossiersde majeurs inaptes?Francine Drouin : Presque chaque jour!Sandra Lavigne : Toutes les semaines,assurément!Francine Drouin : Bref, on est trèssouvent en contact.<strong>Le</strong> <strong>Point</strong> : Selon vous, quels avantagesles personnes représentéesretirent-elles <strong>du</strong> rapprochement devos instances respectives, et dequelle façon cela modifie-t-il lasituation par rapport à votre travail?Francine Drouin : Depuis l'entrée enfonction des personnes-ressources, j'airemarqué une meilleure compréhensiondes rôles respectifs. Cela évite lescontradictions puisqu'on comprendmieux comment chacun doit intervenirauprès des personnes inaptes.Maintenant, les intervenants se réfèrentà la personne-ressource, qui peut lesaider et leur transmettre l'informationrequise.Sandra Lavigne : Oui, d'ailleurs aujourd'hui,le personnel connaît le rôle de lapersonne-ressource ainsi que lesdocuments de référence, comme lesdocuments disponibles sur le site Web<strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong>. Nous pouvonsfacilement nous y référer lorsqu'ontraite d'une question concernant laprotection de majeurs inaptes. Je penseaussi qu'il y a une <strong>vol</strong>onté de collaboreren tenant compte de nos responsabilitéset de nos mandats respectifs.Dans l'intérêt de l'usager, nouscherchons toujours la meilleure option,le meilleur service en fonction desdifférents enjeux et des besoins de cedernier.Francine Drouin : Parfois, il y a desdélais et cela fait partie de la réalité.Mais on trouve toujours des solutions!Grâce au partenariat avec lespersonnes-ressources, on a une visionglobale <strong>du</strong> besoin <strong>du</strong> majeur inapte eton trouve des services qui s'adaptent lemieux possible à toutes les dimensionsde sa situation.Sandra Lavigne : Agir dans l'intérêt de lapersonne nécessite un travail departenariat. La structure de collaborationmise en place par le <strong>Curateur</strong><strong>public</strong> et le ministère de la Santé et desServices sociaux - et dont lespersonnes-ressources <strong>du</strong> RSSS et lesrépondants <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> font partie -permet d'assurer une coordinationefficace des acteurs.<strong>Le</strong> <strong>Point</strong> : Chacune d'entre vous doitrépondre aux interrogations <strong>du</strong>personnel <strong>du</strong> réseau en matière derégimes de protection <strong>public</strong>s.Quels sont les principaux thèmessur lesquels on vous sollicite?Sandra Lavigne : Il s'agit surtout deconsultations ponctuelles, en lien avecdes situations plus complexes traitantpar exemple de maltraitance, de besoinde protection ou d'usagers difficiles àrejoindre. Pour ces types de situations,je suis en collaboration étroite avec lescoordonnateurs professionnels quisoutiennent les intervenants au quotidien.Il y a aussi des questions liées àdes éléments concrets de l'évaluationpsychosociale. Des questions cliniques,mais aussi des questions touchantdes enjeux éthiques. Parfois, lesintervenants sont déchirés entre les


<strong>Le</strong>s principes directeurs de la réflexion en <strong>2010</strong>- L’intérêt et le respect de la personne inapte et la sauvegardede son autonomie- La reconnaissance de la <strong>vol</strong>onté de la personne inapte- La primauté de la famille- L’intro<strong>du</strong>ction de tiers dans la représentation- La représentation publique en dernier recours- L’accessibilité et la simplification <strong>du</strong> dispositif- La prévention des abus envers les personnes inaptes et la protection<strong>du</strong> patrimoine des mineurs<strong>Le</strong>s brèvesRencontres entre le <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> et les commissaires aux plaintes et àla qualité des services<strong>Le</strong> 12 février dernier, les représentants <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> ont été invités à rencontrerles commissaires régionaux aux plaintes et à la qualité des services <strong>du</strong> ministère dela Santé et des Services sociaux réunis à Québec. Ils ont fait un bref rappel de lamission et des orientations <strong>du</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong>. <strong>Le</strong>s régimes de protection, le rôle descurateurs délégués, la différence entre un signalement et une plainte, et les moyensde communication avec le réseau de santé et de services sociaux ont mis la tablepour la suite des échanges. <strong>Le</strong> <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> et les commissaires aux plaintes et àla qualité des services ont en commun le respect des droits des citoyens et la qualitédes services. Ces préoccupations réciproques ont permis dans le passé, et encorerécemment, des échanges et des collaborations comme, par exemple, la rencontred'octobre 2009 avec les commissaires locaux de l'Agence de la santé et des servicessociaux de Montréal.La rencontre <strong>du</strong> 12 février a permis d'approfondir certaines questions, dont celle del'implication d'un tiers, de la famille ou d'un proche, dans le processus de plainteconcernant une personne que le <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> représente. <strong>Le</strong>s parties ontégalement convenu qu'il serait pertinent de présenter les fonctions des commissaireslocaux ou régionaux dans les directions territoriales notamment auprès des curateursdélégués qui n'ont pas encore été sensibilisés à ce rôle. Ces échanges sont d'ailleurstrès appréciés de part et d'autre, et le <strong>Curateur</strong> <strong>public</strong> reconnaît l'importance deconsolider des liens de collaboration avec les commissaires, qui jouent un rôle crucialdans le réseau de la santé et des services sociaux.p. 7

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!