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En hommage à Pierre Givaudon

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TRIBUNE LIBRELe simple bon sens au secoursde l’humanitéPar Patrice DAVI (Promo 1982)planete.saturne@wanadoo.frEpuisement des ressources, pollutions gravissimes,déforestation, désertification, épuisement des réservesd’eau douce, dérèglement climatique, chute de la biodiversité,…La planète est saccagée, l’espèce humaine est en péril, etnous en sommes entièrement responsables !Non, nous n’allons pas droit dans le mur … car nousl’avons déjà percuté !Et il ne s’agit plus de savoir s’il faut être pessimiste ouoptimiste, il nous faut tout simplement AGIR !Plus nous tarderons, plus la traversée du mur seradouloureuse, si tant est que nous puissions encore avoirune chance de découvrir ce qui se trouve de l’autre côté…Pétrole, uranium, cuivre, zinc, etc… Nous vivons sur uneplanète de dimensions finies et n’importe quel enfant enâge d’un minimum de raisonnement peut comprendrequ’il ne peut pas y avoir de consommation croissante surune durée infinie !Le modèle consumériste américain ou européen n’est toutsimplement pas viable, et encore moins généralisable auxpays émergents pourtant légitimement désireux devouloir nous ressembler.Le prix des énergies non renouvelables et ceux desmatières premières va s’accroître pour atteindre dessommets, d’où des situations propres à déclencher criseséconomique, sociales voire militaires, et ceci à brève échéance.Le réchauffement climatique est l’une desconséquences directes de l’exploitation effrénée ducharbon, du pétrole et du gaz.Son emballement possible et rapide suite à la fonte dupermafrost par exemple pourrait avant la fin du sièclenous acheminer vers l’extinction pure et simple de notreespèce… ainsi que de celles qui n’y sont pour rien. Et cen’est pas quelque semblant de Grenelle fanfaronnant etpoliticien qui va nous sauver du désastre sous couvert dedécisions d’une portée ridicule au regard de celles quidevraient être prises.Nos déchets s’accumulent :• rejets atmosphériques soi-disant en deçà denormes imposées par une OMS manipulée par les industriesconcernées.• pollution des nappes phréatiques et des sols parles pesticides utilisés dans l’agriculture industrielle.• déchets nucléaires d’une dangerosité démoniaque,dont on ne sait que faire et que l’on va enfouirjusqu’à des profondeurs sujettes aux secousses sismiquesou aux infiltrations d’eau, et dont nos descendantssubiront les gravissimes conséquences.Les méthodes de l’agriculture industrielle sont directementà l’origine de l’épuisement des réserves d’eaudouce, par le fait de vouloir faire pousser n’importe quoin’importe où, sur des immensités dont les sols sont incompatiblesavec les choix de cultures, nécessitant des quantitésd’eau astronomiques et des engrais de synthèsesfabriqués à partir du pétrole.Les sols, de surcroît empoisonnés par les pesticides,meurent en quelques années, victimes d’une désertificationavançant au rythme d’un hectare toutes les cinqsecondes. Le plus dramatique est que ces sols pourraientparfaitement être durablement valorisés pour nourrirsainement et en quantité suffisante les familles depaysans locaux qui, au lieu de cela, se retrouvent expulsésde leurs terres par des multinationales criminelles, allants’entasser dans les bidonvilles pour y mourir de faim.Qui est ainsi au courant que la moitié des individus quimeurent de faim sont des paysans ?La forêt tropicale, essentielle au maintien de l’équilibreglobal de la Vie sur Terre, disparaît au rythme d’un hectaretoutes les deux secondes. <strong>En</strong> une année, cela correspondau quart de la surface de la France !Ce joyau naturel est exploité pour son bois dont certainesespèces sont en voie de disparition, pour son sous-sol quirenferme du pétrole et des ressources minières, ou biensaccagé pour être remplacé par des monocultures de sojadestinées à nourrir nos animaux d’élevage, ou desmonocultures destinées à la fabrication d’agrocarburantssensés remplacer une fraction ridicule de ce qui vientremplir les réservoirs de nos chères voitures.Face à ce tableau pour le moins plutôt sombre, la seule etunique solution est la décroissance drastique de notreconsommation matérielle et énergétique dans le cadred’une refonte totale de notre modèle de société.Car ce n’est ni la science ni la technologie qui vont nousapporter les solutions.16OPTO 170Mars-Avril2011

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