10.07.2015 Views

En hommage à Pierre Givaudon

En hommage à Pierre Givaudon

En hommage à Pierre Givaudon

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

TRIBUNE LIBRELes trente glorieuses furent une époque formidable, sansdoute nécessaire. L’énorme erreur que nous faisons est decroire que les bases de la société qu’ils l’ont portée sontpérennes et que notre modèle est durable. Il est absolumentessentiel de comprendre que l’évolution est faited’étapes, que l’étape précédente est révolue, et qu’il nousfaut passer à la suivante.Nous aurions dû engranger la transition dès le début desannées 80. Nous avons trente ans de retard et nous allonsle payer très cher. Si nous ne mettons pas en oeuvrecette transition tout de suite, alors nous allons la subir!Et plus nous attendrons encore, plus elle seradouloureuse.On a pu aller sur la Lune juste pour montrer qu’on en étaitcapables, et ce fut formidable. Mais aujourd’hui à quoi celasert-il de construire un avion pouvant contenir huit centspassagers, juste pour la frime, alors que l’on sait pertinemmentque le trafic aérien va s’effondrer suite à l’ascensiondu prix du kérosène ?OUI, il est possible de nourrir dix à douze milliards d’êtreshumains en agriculture biologique et durable, sansengrais ni pesticides de synthèse. Il faut savoir que lamoitié des céréales cultivées sur terre sert à nourrir lesanimaux que l’on mange, avec un rendement de un pourdix. C'est-à-dire que si l’on consommait directement lesproduits que peuvent fournir les terres concernées onpourrait nourrir dix fois plus de monde ! Alors il ne s’agitpas de devenir végétarien, mais réduire fortement notreconsommation de viande va devenir une exigenceincontournable. L’agriculture biologique est devenueune véritable science, qui fournit désormais des rendementsau moins équivalents à ceux, transitoires ceux-là,que permet l’exploitation d’une terre en culture chimique.Il va nous falloir obligatoirement œuvrer pour unerelocalisation de la production de nourriture, d’énergieet de biens matériels, ceci afin de diminuer les transportspolluants qui de toute façon vont devenirs de plus en pluschers.Ce changement radical de modèle de société que l’on nepeut pas détailler davantage ici même va nécessiter uneredéfinition complète des taches qui devra se faire dansun esprit de partage, où chacun aura un « travail »,gagnant ce dont il a réellement besoin dans un monde oùde toute façon il ne sera plus question de s’acheter desinutilités stupides uniquement destinées à se forger uneimage superficielle débilitante. Il s’agira d’« Être » et nonplus d’« Avoir ». Chaque tache sera rémunérée à sa justevaleur, étant hors de question que continuent de sedéployer ces échelles de salaires actuelles d’une étenduedémesurée et inacceptable.Sobriété et Partage sont les clefs de notre avenir, si nousdécidons d’en avoir un …Le communisme a montré qu’il n’était pas viable. Lecapitalisme est en train de vivre ses dernières heures.L’alternative porte un nom : le Bon Sens.Comme disait Gandhi : « Vivre simplement, pour quesimplement d’autres puissent vivre. »*********************************************************« Le simple bon sens au secours de l’humanité », 80pages, 5 euros + 2 euros de frais d’envoiContacter l’auteur : Patrice Davi5 rue Gustave Guillaumet 92310 Sèvres ; tel. 01 45 07 8291courriel : planete.saturne@wanadoo.frEXCUSESUne erreur s’est glissée dans le numéro 169 d’opto à la page 9 (liste des anciens présents à l’AG du 18.11.2010).<strong>En</strong> effet, Claude VÉRET est de la promotion 1946 et non de la promo 1996, comme indiqué.Toutes nos excuses à cet « ancien » !L’équipe de Rédaction18OPTO 170Mars-Avril2011

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!