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Algerie News 26-11-2012.pdf

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4 > A C T UEn attendant la visite de HollandeRaffarin balisele terrainJean-Pierre Raffarin, chargé du suivi des investissements français en Algérie, est àAlger. L’objectif de celui que l’on surnomme Monsieur Algérie est de baliser le terraindans la perspective de la visite officielle de Hollande qui interviendra incessamment.Alors que les grévistes exigent son départLe recteur de Bouzareah résisteLes travailleurs et les enseignants del’université Alger 2 ont répondu massivementhier à l’appel à la grève detrois jours lancé avant-hier par la sectionsyndicale affilié à l’Union générale des travailleurs(UGTA) et le Conseil national del’enseignement supérieur (Cnes).Le taux de suivi diffère. Pour AbdelkaderHenni, recteur de l’université d’Alger 2, letaux de sui-vis n’a pas dépassé 4%, parcontre la section syndicale estime que letaux de suivi a largement dépassé les prévisions.«Il avoisine les 80%, pour les travailleurset 50% pour les enseignants» a indiquéNekkaâ Hamida, membre de la section syndicalede l’UGTA. Les grévistes sont déterminésà poursuivre le mouvement jusqu'àce que l’administration réponde favorablementà leurs doléances. «Nous exigeons quecette université réponde aux normes, rienne marche correctement depuis le démembrement»,affirme Hakim Djazairi, membrede la section syndicale de l’UGTA. Par ailleurs,«une assemblée générale de la sectionsyndicale est prévue pour demain mardipour décider de la suite à donner à ce mouvement»annonce Djazairi. Les membres del’assemblée ont exigé le départ de l’actuelrecteur qu’ils accusent de fermer la porte dudialogue avec eux et d’être derrière la dégradationde la situation de l’université deBouzareha. Des accusations réfutées parHenni, qui considère que ce mouvement est«minime» et ne représente pas «la majorité»des travailleurs. Quant au dialogue, il a indiquéqu’il «est en contact permanent avec lessyndicalistes». Quant à son éventuelledémission, Henni a précisé qu’il n’envisageIl a eu un tête–à-tête avec le ministrede l’Industrie, de la PME et de laPromotion de l’Investissement. C’estd’ailleurs, Cherif Rahmani qui a commentébrièvement l’issue de l’entretien endéclarant que l’Algérie et la France sontparvenues à baliser le terrain sur les grandsdossiers économiques en discussion depuisplus deux ans. "Nous avons évacué tout cequi est toxique et enlevé tout ce qui est obstacle.Nous avons cerné la solution et avonsbeaucoup progressé sur les grands dossierséconomiques en discussion”, a déclaré M.Rahmani lors d’un point de presse conjointavec l’émissaire français, Jean-PierreRaffarin.Pour les dossiers lourds, en l’occurrenceles projets des usines Renault et du vapocraquaged’éthane de Total, "les chosesavancent bien même si parfois, nous necommuniquons pas les détails", affirme leministre qui dit laisser le soin aux chefsd’Etats des deux pays d’annoncer l’aboutissementdes négociations lors de leur rencontrede décembre à Alger. "il n’y a pasd’annonce à faire nous allons laisser auxautorités supérieures le soin d’annoncer lesaccords auxquels nous allons parvenir", a-tildéclaré sur un ton optimiste à l’adressedes journalistes présents à ce point depresse, animé à l’issue des entretiens qu’il aeus avec l’envoyé spécial du présidentFrançois Hollande. Dans un entretienaccordé au journal El-Watan, vendredi dernier,Jean-Pierre Raffarin avait confiéqu”Alger et Paris sont déterminés à peaufinerces deux dossiers stratégiques à quelquessemaines de la visite du présidentFrançois Hollande. Il est à rappeler quedans le cadre de la relance de la coopérationéconomique entre l’Algérie et la France,deux projets, à savoir la fabrication de verreentre Saint-Gobain et le groupe algérienpas de quitter son poste, «personne ne m’aélu, je suis désigné par le ministre. Il est laseule personne qui peut me destituer demon poste».Le problème de sécurité à l’intérieur del’université figure lui aussi parmi les premièresrevendications des protestataires. Eneffet, ces derniers temps,un climat d’insécuritérègne au sein de l’université deBouzaréah. Plusieurs cas d’agressions sontfréquemment signalés. Il y a de cela quelquessemaines, une étudiante a été sauvagementagressée dans l’enceinte même del’université. Pour le recteur, «ce phénomèneexiste dans toutes les universités du pays etdu monde, et il n’est pas propre à l’universitéde Bouzaréah, les agressions sont partout».Tout en promettant que des effortsseront consentis pour réduire ce fléau,notamment «la construction d’un mur quisépare l’établissement de l’extérieur». Unemesure considérée comme «obsolète» parAlver et dans les assurances entre l’assureurfrançais AXA et la BEA et le Fonds nationalde l’investissement (FNI), ont été déjàconcrétisés. Les deux pays sont déjà parvenusà concréti-ser sur le terrain deux projetsdans la fabrication de verre entre Saint-Gobain et le groupe algérien Alver et dansles assurances entre l’assureur français AXAet la BEA et le Fonds national de l’investissement(FNI).S’y ajoute un autre projet dans la fabricationdes médicaments par le laboratoirefrançais Sanofi Aventis qui s’est engagé àconstruire une usine en Algérie. Au total,une vingtaine d’accords ont été conclusentre des entreprises algériennes et françaises,depuis la tenue en mai 20<strong>11</strong> du Forumde partenariat économique algéro-français.L’Algérie, soucieuse de diversifier son économietrop dépendante des hydrocarbures,veut des projets de partenariat à fortevaleur ajoutée, porteurs de savoir-faire etcréateurs d’emplois, avait déclaré à plusieursreprises l’ancien ministre del’Industrie, Mohamed Benmeradi. Selondes estimations avancées par la partie algérienne,les projets en discussions avec lesFrançais sont en mesure de créer 20.000emplois directs et indirects. Le projetRenault permettrait, quant à lui, d’asseoirune industrie de l’automobile en Algérie endéveloppant une sous-traitance exclusivementalgérienne.Yanis Ramyles grévistes. En plus de la sécurité, le nombrede postes d’emploi ouvert, cause dusouci aux protestataires. Ceux-ci reprochenta l’administration de ne pas ouvrir suffisammentde postes budgétaires, et d’exclureles contractuels de leurs droits à l’intégration.«Plus de <strong>26</strong>0 travaillent depuis plusieursannées sont sous contrat. Certains denos collègues sont allés à l’université deDély Ibrahim oùu les postes sont suffisantset les conditions meilleures qu’ici», nousdéclare Djazairi. Les professeurs déplorentpour leur part les conditions dans lesquellesse déroulent les cours ; «On travaille dansdes conditions très difficiles et où il n’est pasfacile de transmettre notre savoir aux étudiants»,explique un enseignant à la facultéde psychologie. Lors de l’assemblée prévuedemain, les grévistes comptent saisir directementle ministre de l’Enseignement supérieur,si aucune avancée n’est constatée.Khelifa LitamineKahina./D. <strong>News</strong>Victimes de délitsmultiples46 mineursassassinéset 29 kidnappésen 10 moisExploités par la force ou poussés àcommettre des délits, le nombre devictimes de délits multiples aaugmenté. Ils sont plus de 1 500,selon la brigade de protection desmineurs relevant du 1ercommandement régional de laGendarmerie nationale. Un chiffre quicouvre les 10 derniers mois à travers<strong>11</strong> wilayas du centre du pays.Selon lesprécisions de la même source, 46mineurs ont été victimes de meurtres,tandis que huit autres ont étéimpliqués dans des assassinats,contre 29 cas de mineurs victimes dekidnappings et 25 autres cas demineurs impliqués dans deskidnappings. Cette brigade a effectué,durant cette période, 698interventions durant lesquelles il a étéenregistré l’implication de 527mineurs. Les affaires de coups etblessures volontaires avec usaged’armes blanches sont en tête de listedes délits impliquant des mineurs,soit en tant que victimes (486) soit entant qu’accusés (85), indique le mêmebilan d’activité de cette brigade deprotection des mineurs pour lapériode considérée. Par ailleurs, il estfait cas de 36 cas de mineursréintégrés dans leur milieu familial,dont une vingtaine dans la seulewilaya de Chlef, parallèlement à 48cas de mineurs en détresse assistés.Dans la wilaya de Blida, la brigade deprotection des mineurs a effectué desinspections au niveau de 18 crèches,dont cinq non agréées, tandis qu’àMédéa, la même unité a réussi àépargner de la pollution de nombreuxenfants mineurs qui ramassaient desdéchets multiples, dont le plastiquenotamment, au niveau des décharges.La brigade de protection des mineursa été créée en avril dernier. Elle estcomposée d’éléments ayant reçu uneformation spécialisée en matière demédiation et d’action de proximitépour leur faciliter notamment lecontact avec les mineurs. M. B.Incendie dans ungazoduc à GhardaïaUne personnebrûlée et deuxengins calcinésUne personne a été brûlée et deuxengins ont été calcinésaccidentellement suite à des travauxde terrassement effectués vendredipar une entreprise sur un site depassage d’un gazoduc de 60 bar à 45km au nord de Ghardaïa, a indiquésamedi le directeur de la Protectioncivile de Ghardaïa. L’incendie s’estdéclenché au moment où desconducteurs d’engins, dont lapersonne blessée, le chauffeur d’unbulldozer en l’occurrence, effectuaientdes travaux de terrassement sur unsite de passage du gazoduc reliant lazone de Hassi R’mel (Laghouat) à larégion de Ghardaïa endommageantaccidentellement la canalisation degaz sur une longueur de 20 mètres, aprécisé la même source. L’accident aprovoqué une interruption del’alimentation en gaz des communesde la vallée du M’zab, a-t-il ajouté. Leséléments de la Protection civile deGhardaïa et de Hassi R’mel qui ont étédépêchés sur les lieux de l’incendieont procédé à l’extinction du feu et àla sécurisation du site avantd’entamer les travaux de réparationde la canalisation, a-t-on ajouté.R. A.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012

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